intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim

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Chiranth Pasavan
Chiranth Pasavan
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(#) What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Ven 8 Oct - 12:54

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(Toronto, Octobre 2021) Toronto est une ville animée, ça ne change pas avec les années, au contraire même. La librairie connaît un succès relatif : ce genre de commerce est toujours apprécié, mais depuis la perte de Yixi, le lieu a perdu en convivialité, en chaleur… En bonheur. Son propriétaire aussi, peu importe à quel point il tente de faire bonne figure. Il a déjà connu trop de pertes par le passé, Rahim, importantes et dévastatrices. Et dire qu’il n’en est qu’au début de cette immortalité factice qui, comme pour eux tous, prendra un jour fin. Chiranth ne sait pas si ce sont les récents événements ou tout simplement le temps couvert qui lui plombe le moral. Toujours est-il que ça lui semblait important de rendre visite au jeune Gupta : ça faisait un moment qu’il ne s’était pas croisé en dehors des besoins d’une mission, officielle ou officieuse. Après tout, Rahim ne fait plus partie de l’Ordre depuis des années et il n’a donc plus de raison de hanter les couloirs des quartiers de l’organisation. Rahim, Tal, et bientôt Catriona ; trop de fantômes qui hantent des lieux que Chiranth s’évertue à fréquenter. Bastian ne ferait que plus de conneries s’il n’était plus dans le coin, lui aussi.

En parlant de conneries, d’ailleurs. « J’ai de quoi te faire un peu d’argent de poche si tu veux », mentionne-t-il au détour d’une pâtisserie dégustée dans un café de bon matin. Quelques détails sont demandés -combien de faux papiers, pour quel genre de boulot- et tout ce que Chiranth sait c’est qu’ils vont devoir suivre une piste sur le Conclave qui devient de plus en plus actif dans la région et que ça va les emmener vers une université à quelques heures de route de Toronto, à Waterloo, un coin que Chiranth ne connaît absolument pas. Il donne rendez-vous le lendemain matin à Bastian et Lova et, si ce n’est pour une certaine appréhension à l’idée de voir Bastian repartir en mission si tôt, n’en pense rien de plus. Ce n’est pas comme si les choses pouvaient tourner au désastre avant même qu’ils ne débutent la mission, n’est-ce pas ?

Chiranth est le premier à rejoindre l’arrière boutique de Rahim, le matin venu. Il n’a pas de mérite particulier : sa chambre d’hôtel est dans le quartier et ça fait plusieurs jours qu’il joue les touristes en compagnie du libraire en question. « J’ai ramené le petit déj : pancakes à la myrtille et des cafés pour tout le monde. » Il dépose celui pour Rahim devant lui, ignorant la façon dont il râle que c’est trop près des papiers. « Allez, t’as bossé toute la nuit, on n’est pas à dix minutes près, tu sais ? Je sais que tu n’as jamais travaillé avec Chvarned, mais malgré les rumeurs, elle ne va pas te manger tout cru si tout n’est pas prêt à l’heure. De toute façon, il ne manque pas grand chose hormis sa photo, non ? » Il pousse prudemment une pile de livres pour s'asseoir sur un coin de l’autre bureau meublant la pièce. Un coup d'œil à sa montre. « T’as le temps d’avaler une bouchée, Rahim. » Est-ce que c’est parce que Yixi n’est plus là pour l’exhorter à manger qu’il s’inquiète autant pour le gosse ? Ou est-ce juste les pertes récentes qui le touchent lui aussi plus qu’il ne l’aurait cru possible ?

   

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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Sam 9 Oct - 0:10

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(toronto, octobre 2021)En une minute à peine, c'est réglé. Deux textos échangés et je pars pour une nouvelle mission. C'est plutôt très rare que j'en refuse, quand j'ai du temps libre. Fort heureusement, il n'y en a pas une tous les quatre matins. Elles ont toutefois tendance à porter un caractère urgent. Du moins lorsqu'elles me sont adressées. Deux raisons : soit je suis le dernier choix comme coéquipière et franchement ceux-là ne savent pas ce qu'ils ratent, soit la mission vient de tomber et peu sont disposés à tout plaquer dans la minute. En l'occurrence, je suis convaincue que cette mission se positionne dans la première catégorie. En particulier en constatant les personnes qui me faille rejoindre. Bastian et Chiranth. A lire leurs noms, je lâche un ricanement : je comprends tout de suite. C'est vraiment pas le duo en vogue ces derniers temps. Leur poisse commence à se savoir au sein de l'Ordre ; je vais donc jouer à la babysitter. Je préfère me dire que mes compétences leurs sont indispensables. Ce qui ne doit pas être loin de la vérité. La persuasion, ca ne court pas les rues. Que dis-je, des talents d'espionnage comme les miens !

Dans une dernière levée de coude, je quitte le bar bien trop tôt comparé à mes habitudes. C'est à peine si je ressens les effets de l'alcool, quelle honte. Fort heureusement, je ne suis pas en reste. Je sors la petite fiole de la poche intérieure de mon manteau, quittant ce quartier pourri de Saint Petersbourg pour aller longer l'un de ses fleuves. Mon téléphone vibre de nouveau, un mail. Un aller simple pour Toronto. Décollage à 7h pour une arrivée prévue à… 7h. Génial. Demain s'annonce passionnant, à parcourir le ciel. Deux trois secondes de réflexion plus tard, je change de direction vers une boîte de nuit. J'aurais tout le loisir de décuver dans les airs.
Cela dit quand je monte à bord de l'avion, j'ai plutôt tendance à demander aux hôtesses une ou deux de leurs petites bouteilles magiques, plutôt qu'à chercher le sommeil. Plus d'une journée sans dormir, c'est lui qui finit par me trouver. Je ne sais pas si c'est l'altitude ou le doux breuvage, mais je dors comme un bébé. Ou peut-être est-ce ces sièges de la classe affaire qui sont d'un confort surprenant…

Enfin, j'arrive à destination. Descendue de l'avion, je fais un détour par les boutiques de l'aéroport. Ca fait 48h que j'ai pas changé de fringues et comme à mon habitude, je ne prends jamais de valise. Le shopping s'avère nécessaire, ne serait-ce que pour coller avec le style vestimentaire de la ville. Mes habits légèrement courts ou dénudés de la Russie by night détonnent pas mal dans le paysage… Ca attire deux trois regards interloqués, ou bien c'est seulement ma tronche enfarinée, qui les interpelle. Finalement j'arrive au point de rendez-vous, l'arrêt des taxis, avec un retard franchement minime. Je vau bien de patienter un peu. < Alors Trujillo, on a peur de tout faire foirer avec son p'tit pote ? Il est où d'ailleurs l'autre ? > Je lui lance dans un espagnol parfait. Ca ne me coûte rien et ca aura au moins le mérite de l'amadouer un minimum. Enfin s'il ne s'est pas levé du pied gauche. A peine je lève le bras qu'un taxi s'arrête. Avec mes sacs de shopping je monte dans la voiture, avec le culot de lui balancer : < Bon tu t'actives ? On n'a pas toute la vie ! > Le chauffeur nous regarde dans son rétro, demandant la direction à prendre. Il a pas l'air bien réveillé lui aussi. Passant à l'anglais, je demande à Bastian, < On va où au fait ? Puis c'est quoi le job déjà ? > Ouais, peut-être que j'aurais dû lire cet autre email. Mais il ne doit plus exister à présent et les mini bouteilles étaient si attrayantes…
   

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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Sam 9 Oct - 17:31

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(Toronto, Octobre 2021) La visite est surprenante, mais non moins appréciable. Pour autant, tu te demandes s’il s’agit simplement d’une de passage ou s’il y a une véritable raison. Si tu échanges assez régulièrement avec Chiranth, ça reste principalement par téléphone, entre deux gifs ici et là. De façon générale, s’il vient te voir, c’est principalement avec quelque chose derrière la tête, une demande passée sous couvert d’un service à rendre. Au moins, tu sais que t’es au moins bon à les rendre, ces services. C’est assez pessimiste, comme façon de penser, mais ces derniers temps, t’as un peu le moral dans les chaussettes, rien de bien surprenant et ça arrive un peu en vague et ça finira par passé. Tout comme Chiranth finira par admettre la raison de sa venue et ça ne manque pas, « J’ai de quoi te faire un peu d’argent de poche si tu veux » Tu arques un sourcil, enfouissant l’amertume qui n’a pas sa place ici. « Tu vas devoir m’en dire un peu plus. » Déclares-tu, professionnel – et curieux – quand la situation le requiert et tu obtiens toutes ces informations en sirotant et grignotant ta pâtisserie, « Je m’y mettrais dès que je ferme ce soir. » Tu assures ton aîné avec un petit sourire – qui peut-être n’atteint pas tes yeux – et termine ton café. « Si c’est pour demain, tu peux passer la nuit chez moi. » Tu ajoutes quelques instants plus tard, « J’ai de la place. » L’ajout est assez inutile, bien que véridique. Ton appartement est bien trop gros pour ta seule personne et il te semble beaucoup trop vide, alors la visite, aussi éphémère soit-elle, est la bienvenue.

Tu ne dors pas vraiment, Rahim. La nuit, tu la passes à faire les faux papiers commandés plus tôt, commandant simplement pour un rapide repas – personne ne t’attend chez toi, finalement – le temps que sèche les encres, puis tu retournes au travail, toute la nuit durant, même si tu ne vois pas vraiment le temps passer. Tu clignes des yeux avec surprise quand Chiranth arrives dans la pièce, « J’ai ramené le petit déj : pancakes à la myrtille et des cafés pour tout le monde. » Tu fronces les sourcils, « Attention, ça va mettre du gras partout. » Tu grommelles en poussant les papiers, afin qu’ils soient en sécurité, « Merci. » Tu prends soin d’ajouter, cependant. T’as été bien élevé. « Allez, t’as bossé toute la nuit, on n’est pas à dix minutes près, tu sais ? Je sais que tu n’as jamais travaillé avec Chvarned, mais malgré les rumeurs, elle ne va pas te manger tout cru si tout n’est pas prêt à l’heure. De toute façon, il ne manque pas grand-chose hormis sa photo, non ? » Tu claques ta langue contre ton palais, « Il y a rien de mal à vouloir rendre un travail bien fait. » Tu marmonnes, en haussant les épaules, « J’aurais bien aimé qu’il ne soit pas incomplet. » Tu ajoutes, regrettant l’absence de la photo de l’autre Conseillère de l’Hydre. D’ailleurs, en parlant de Conseiller, « Bastian aura pensé à prendre une autre photo aussi ? Parce que celle que j’ai date de la dernière mission et ça n’est sûrement plus sa couleur de cheveux actuelle. » Un détail, mais un détail important. Alors, que tu jettes à nouveau un coup d’oeil à chaque papier, t’assurant ainsi qu’ils sont aussi parfait et réel que possible, Chiranth se fait entendre, « T’as le temps d’avaler une bouchée, Rahim. » Tu relèves la tête, plutôt surpris, « Tu n’es pas obligé de m’attendre pour manger un bout. » Tu réponds, passant une main dans tes cheveux et mettant les papiers terminés dans un livre creux, ceci dit, « Ils te conviennent ? » T’approchant de ton aîné, tu lui tends ses propres faux papiers et enfin, tu reviens à ton bureau pour prendre le café et en boire plusieurs grosses gorgées. Ça n’est pas une bouchée, il est vrai, mais tu n’as pas vraiment faim, si tu dois être honnête.

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Dernière édition par Rahim Gupta le Ven 22 Oct - 17:03, édité 1 fois
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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Dim 17 Oct - 15:49

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(Toronto, Octobre 2021) Une nouvelle mission.
Bastian devrait cacher sa joie, mais il n’y peut rien comme il se retrouve être un de ces immortels qui a rencontré quelques membres du Conclave à Toronto avec une adoratrice. Alors il était logique qu’il y soit de la partie. Mais il ne peut pas s’empêcher d’appréhender la mission dans tout son ensemble. Pas parce qu’il fait cette mission seul avec Chiranth, mais il la font à trois: Lova s’y invite. La persuasion est un des dons très demandés d’en plus de ses compétences d’espionnage. Seulement, il ne pensait pas sincèrement qu’elle viendrait avec eux et cet ajout change carrément les plans pour Bastian.

Donc déjà, bien avant que cette mission ne commence, Bastian a un très mauvais pressentiment et il a envoyé un message à Chiranth, le soir, comme quoi, il ne le sentait pas, qu’ils devraient changer de lieu de rendez-vous, qu’ils ne se retrouvent pas tous avec Rahim, que normalement ils ont tous donné les documents nécessaires pour la falsification des papiers. Que Lova n’a pas forcément besoin de rencontrer Rahim.

Mais bien sûr, Chiranth n’a pas répondu et ça, ça agace plutôt Bastian qui attend devant l’entrée de l’aéroport Lova qui devait arriver de Russie. Lui, il vient directement de Vancouver et s’il a un groupe d’Adorateurs bien dissimulés dans la foule, il ne peut pas s’empêcher d’être méfiant au fait que les membres du Conclave puissent s’y retrouver… Il regarde l’heure, elle en met un peu du temps, elle doit avoir des problèmes comme d’habitude aux portiques ou bien ? Bastian soupire et regarde son téléphone, encore plus qu’agacé que Chiranth ne réponde pas, ce n’est pas dans ses habitudes. Ils devaient changer de lieu de rendez-vous et ce, sans Rahim. Il allait envoyer un nouveau message quand il l’entend arriver sur ses hautes talons, avec une démarche qui est bien à elle. Il se retourne à moitié pour voir Lova dans sa tenue de boite de nuit, qui l’étonne à moitié. « Alors Trujillo, on a peur de tout faire foirer avec son p'tit pote ? Il est où d'ailleurs l'autre ? » Il se retient de grimacer sur le fait qu'elle désigne Chiranth comme étant l'autre. « En train de nous attendre. » répond-t-il en espagnol aussi, sans en dire plus. Parce que oui, il est assez agacé que Chiranth ne lui réponde pas et qu’elle arrive en retard. Ce ne sont pas des camps de vacances bon sang… Il allait regarder à nouveau son téléphone, la laissant galérer à trouver un taxi sauf que un véhicule s’arrête de suite. Bastian relève le regard un peu étonné. Ah oui, l’effet de sa tenue Russe qui a attiré un chauffeur plus vite que prévu. « Bon tu t'actives ? On n'a pas toute la vie !  » « T’es vraiment gonflée ! Je t’ai attendu pendant que tu faisais ton shopping là ! » Râle-t-il en redressant son sac sur l’épaule avant de le balancer dans la voiture contre les sacs de shopping de Lova qui prennent évidemment trop de place et s’y engouffrer dedans. C’est sûr que c’est un adorateur plus qu’un chauffeur de taxi lambda.. Enfin il espère. Il regarde son téléphone quand il l’entend parler à nouveau « On va où au fait ? Puis c'est quoi le job déjà ? » « Tu n’as pas lu le… Non en vrai, pourquoi devrais-je être surpris… » finit-il par dire à peine exaspéré avant de regarder son téléphone. « On va al… » il plisse les yeux et là. Bastian réalise une chose.

Le mode avion.

Mal réveillé la nuit, il avait déjà activé le mode avion sur son téléphone pour économiser de la batterie (surtout ne pas être dérangé par les pubs pendant qu’il joue aux jeux) et ce, avant de prendre l’avion. Il avait pas vu que les messages à l’attention de Chiranth ne s’étaient pas envoyé. Enfin, Bastian ne sait pas du tout comment il s’est démerdé pour avoir raté son sms à Chiranth. La technologie et lui, ça fait clairement deux. « Puta de madre. » soupire-t-il en lâchant un juron avant de donner l’adresse de la boutique de Rahim au chauffeur de taxi qui se met aussitôt en route. À ce stade, ça ne sert à rien d’empêcher cette rencontre qui se devait être inévitable au bout d’un moment. Sauf qu’il appréhende clairement les réactions de tout le monde. Même de lui-même. Il supprime les messages qu’il a pas pu envoyer à Chiranth et il désactive le mode avion pour le prévenir qu’ils sont en route et qu’ils vont arriver dans une trentaine de minutes. « Notre mission, c’est une piste que nous avons reçu sur le Conclave, on doit aller à Waterloo dans une université pour vérifier par nous même, les Adorateurs sont passés et n’ont rien trouvé. Peut-être qu’il y a des pistes qui nous diront davantage… Pour pouvoir entrer dans l’université, il y aura un contrôle d’identité. J’espère que tu as pu envoyer la photo à notre faiseur de papier ? » dit-il en même temps qu’il envoie un message. Bien sûr, il ne parle pas en anglais pour éviter que le conducteur ne comprenne ce qu’il dit, Bastian a parlé en espagnol. Il relève le regard vers la jeune femme. « Non ? » Non. Apparemment pas. Pourquoi il devrait être surpris, vraiment…? Non en vrai, la vraie surprise se trouve plus vers le fait qu’ils se dirigent tous vers la gueule d’un loup et que personne n’imagine ce qui peut arriver à part Bastian qui en a plus ou moins une idée…

En tout cas quand lui et Lova sont arrivés, Bastian marche devant pour aller rejoindre l’arrière boutique, guidé par la bonne odeur de café (pas de maté quelle tristesse) et de pancakes. « On est arrivés ! » finit-il par s’annoncer. En espérant que tout soit bien rapide et que les papiers soient prêts et qu'il manque juste la photo de Lova.
   

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Chiranth Pasavan
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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Ven 22 Oct - 16:47

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(Toronto, Octobre 2021) Bien sûr, Rahim n’hésite pas à lui demander plus de détails et Chiranth ne peut s’empêcher de sourire. On peut dire ce qu’on veut, mais c’est un bon garçon, même s’il détesterait sûrement de s’entendre qualifier ainsi. « Je demande plus d’infos, je te dis ça. Je ne sais pas encore grand chose, ça vient de tomber apparemment. » Il lève les yeux au ciel. « Ou en tout cas, on vient de m’en informer. » Des fois, ça arrive qu’il soit le dernier mis au courant et il ne s’en formalise même plus. La vie d’immortel est ennuyante et l’inattendu brise la monotonie et évite de se ramollir de trop. Il n’empêche que ça a aussi quelques inconvénients. « J’espère qu’ils vont me rembourser l'hôtel. Encore de la paperasse à remplir pour les comptables tout ça », maugrée-t-il en finissant son café.  Malgré qu’il passe fréquemment au siège de l’Ordre, il n’apprécie pas vraiment s’attarder dans certains services où il y a toujours des papiers et des formulaires à remplir. Il préfère de loin agir sur un coup de tête ou suivre les directives de quelqu’un en qui il a confiance. Il ne se pose jamais trop de question, à part peut-être savoir comment se débrouiller au mieux pour atteindre les objectifs de la mission, passé de général militaire encore bien plus ancré en lui qu’il ne le pense. Ça ne change pas le fait que Chiranth est déçu de couper court à son séjour sur Toronto. Avec un peu de chance, il y reviendra une fois cette histoire finie et le rapport rendu. Si le but est de voir Rahim et de s’assurer qu’il va aussi bien que possible, il a aussi d’autres choses à faire dans la capitale économique et il doit donc refuser l’offre de son descendant. « J’ai un rendez-vous après dîner, mais ça aurait été avec plaisir, Rahim. Une autre fois, d’accord ? »

C’est donc pour le petit déjeuner que vous vous retrouvez. Il n’a pas l’air tout à fait frais, le faussaire, mais il se garde bien d’en faire la remarque, car c’est pour son bénéfice qu’il a passé une courte nuit. Enfin, pour le bénéfice de l’Ordre, il est tenté de rappeler, même si ça ne veut plus dire grand chose pour le Gupta. Il aurait peut-être dû les éloigner au lieu de les garder si près, mais le souvenir des guerres est encore trop récent et terrifiant. Il n’a pas su changer de tactique à temps pour les protéger, et ça Chiranth se le reprochera toujours. Des pancakes et un café sont une bien piètre façon de faire amende honorable. « Attention, ça va mettre du gras partout. » Chiranth ne touche plus à rien, laissant le maître des lieux réarranger les choses à son goût. « Ca rajoutera un côté plus authentique, non ? », essaie-t-il de dédramatiser. Avant de tenter de convaincre le plus jeune de prendre une pause et de se remplir l’estomac. « Tu rends toujours un travail bien fait. Et ils sont responsables de leurs photos. Au pire, on aura qu’à passer à un photomaton et ce sera réglé. Arrête de te mettre martel en tête. » Il stresse et râle facilement, le jeune, presque assez avoir pu être né français dans une autre vie, tiens. « Tu n’es pas obligé de m’attendre pour manger un bout. » Chiranth prend une bouchée de son pancake, comme pour prouver qu’il ne l’attend pas, en effet. Il le laisse pourtant de côté pour se saisir des papiers qu’on lui tend (après s’être essuyé les doigts sur son jean pour ne pas tâcher les précieux sésames). « Coach sportif, vraiment ? » Il remarque sur sa fausse identité. « J’aurais pas pu être un vrai prof pour une fois ? Enfin, c’est toujours mieux qu’agent administratif. Merci Rahim. » Cette fois, quand il se lève, il lui fourre le sachet de pancakes dans les mains. « Mange, maintenant. T’as passé la nuit à bosser, t’as besoin d’avaler quelque chose. » Cette fois le ton est sérieux. Le fantôme de Yixi flotte un moment, comme ramené par l’inquiétude qu’un des siens viennent à manquer de nourriture, sans que Chiranth ne prononce son nom, sorte de retenue née du respect qu’il a pour le deuil du plus jeune.

« On est arrivés ! » La voix de Bastian brise le moment et Chiranth se redresse pour lancer un sourire à l’ancien du groupe. « Vous êtes en retard », qu’il fait tout de suite remarquer. Pour une fois qu’il n’est pas le fautif, il tient à le préciser. « Si les cafés sont froids, c’est pas ma faute. » Il prend tout de même Bastian dans ses bras pour une brève accolade et fait de même avec Chvarned, si ce n’est avec un peu plus de retenue. Il connaît la Conseillère, bien sûr, mais c’est toujours ardu de savoir si on se trouve dans ses bons papiers ou pas, tellement ça change souvent.

 

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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Jeu 28 Oct - 12:14

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(toronto, octobre 2021) Ah, Bastian. Je ne sais pas s'il manque d'humour ou si c'est simplement moi, qui le pousse à bout. Un peu des deux, j'imagine. Il vient s'installer dans la voiture en râlant et je lève les yeux au ciel. Ce mec ne sait faire que ca. Et je sais de quoi je parle, je suis râleuse professionnelle ! Affalée sur mon siège, la tête contre la vitre, je l'observe d'un œil me répondre, sidéré de ma question. Pourquoi m'embêter à lire le programme de la mission quand je sais pertinemment qu'ils sont deux à pouvoir me le résumer… Je souris doucement alors qu'il s'interrompt. Par réflex ma main se lève l'air de dire t'accouches ?! J'ignore Bastian et ses cogitations personnelles et me mets à discuter avec le conducteur pour passer le temps. Son compteur tourne déjà alors qu'on n'a pas avancé d'un millimètre… Vous me direz, sans adresse, c'est compliqué de savoir quelle direction prendre. Mon coéquipier retrouve finalement la parole et indique notre destination. Immédiatement j'ai un mouvement de recul et me fige en le dévisageant. Toronto n'est pas une ville dans laquelle je m'attarde bien souvent et à raison. Par contre, s'il y a bien une adresse que je connais par cœur, c'est celle que Bastian vient de transmettre. Sérieusement, le point de rendez-vous, c'est chez Gupta ? Avec Pasavan en plus ? J'échappe un rire nerveux une seconde, tandis que Bastian me présente la mission. Enfoncée dans ma place, je l'écoute attentivement bien que mon cerveau soit bloqué sur le mot merde. Une trentaine d'années que je repousse la rencontre avec notre dernière étoile, je savais bien que ca n'allait pas durer toute une éternité. Surtout maintenant que nos soucis personnels avec Matheus se sont apaisés…

Bastian conclut sa présentation en me demandant si j'ai bien pensé à prendre une photo. Il redresse le regard vers moi et je lui adresse un joli sourire à peine désolée. Je n'ai pas vraiment l'habitude des faux papiers. J'ai plus tendance à faire cavalier seule avec pour unique compagnie ma persuasion. La mission semble assez simple, si ce n'est le risque de se faire griller auprès de Conclavistes. J'ai passé un millénaire à leur échapper, c'est pas aujourd'hui que je compte entrer dans leurs petits papiers. Le taxi nous dépose finalement devant chez Rahim et je suis Bastian jusqu'à l'entrée de l'arrière-boutique, comme si je ne la connaissais pas… La dernière fois que je suis venue ici, Yixi était encore en vie. Mais je mets bien vite cette pensée au placard. La voix resplendissante de Chiranth nous parvient - et entendait là tout le contraire, épinglant notre retard minime. < Les bouchons. > Je lui sors naturellement sans une hésitation, malgré mes sacs de shopping en main. A la suite de Bastian, Chiranth me fait une accolade à laquelle je ne réponds pas. Je n'ai jamais bien apprécié la proximité ou le contact avec les gens. Vous noterez donc les efforts de politesse que je fournis, s'il vous plaît. Je m'échappe à la seconde où il relâche son emprise, repérant les commodités. Je chope au passage deux pan-cakes dans le sachet de Rahim sans aucune gêne, prenant soin de ne pas me retrouver directement face à lui. Après tout, je m'embête rarement à faire la discussion avec les petites mains, pourquoi commencerais-je aujourd'hui… Une fois dans son dos, je lance en l'air : < Ce sera quoi mon rôle ? > Afin de m'habiller en conséquence. A l'entente de la réponse, je verrouille la porte des toilettes. < 5 minutes et on pourra partir ! > Je leur cris, oubliant volontairement la photo dans mon projet de quitter ces lieux au plus vite. Mangeant mes pan-cakes, je baisse la cuvette des wc et déballe mes nouvelles affaires. Heureusement, c'est exigu mais il y a un lavabo avec miroir. Je me lave la tronche, retire ce maquillage qui ne tient plus la route, puis m'habille en vitesse.
   

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Dernière édition par Lova Pavlenko le Jeu 28 Oct - 16:52, édité 1 fois
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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Jeu 28 Oct - 16:01

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(Toronto, Octobre 2021) T’as reçu les informations nécessaires à la création des faux papiers durant la soirée et bien qu’elles soient arrivées au compte-goutte, il en manque certaines, alors tu as dû laisser cours à ton imagination, que cela plaise, ou non. Il te manque une photo, aussi, mais ça, tu ne peux rien y faire. Mais tu as à cœur de faire des papiers à l’image des vrai et les tâches n’ont rien à y faire. Du moins, pas dans ton bureau, merci beaucoup, « Ça rajoutera un côté plus authentique, non ? » Ton regard en dit long sur ce que tu penses de ce trait d’humour, à savoir qu’il est inexistant, « T’en fais ce que tu veux une fois que t’es hors d’ici, mais pas avant. » Lâches-tu en croisant les bras contre ton torse, avisant ce qu’à apporter Chiranth du regard quelques secondes plus tard, « Tu rends toujours un travail bien fait. Et ils sont responsables de leurs photos. Au pire, on aura qu’à passer à un photomaton et ce sera réglé. Arrête de te mettre martel en tête. » Tu clignes des yeux, « Et, ce sera réglé ? » Est-ce que tu donnes l’impression d’avoir croqué dans un morceau de gâteau empoisonné au cyanure, courtoisie de Bastian durant un soi-disant entraînement ? Possible, oui. « Et tu comptes faire quoi, ensuite, la scotcher au passeport ? » Si la réponse est oui, il est probable que tu sois aussi horrifié que vexé. Voilà à quoi t’as passé ta vie, mortelle et immortelle, à perfectionner ta technique sur la fabrication de faux papiers ? Et forcément, quelque chose ne plaît pas, « Coach sportif, vraiment ? » Tu fronces les sourcils, « Tu m’as dis de me baser sur le peu d’information que t’avais réussi à glaner et aussi que ça n’attire pas trop l’intention. C’est pas à moi qu’il faut te plaindre, sinon. » Tu te défends comme tu le peux, « Surtout que t’as déjà ton identité en tant que Chiranth et elle peut être vérifiable, alors faut que ça reste cohérent avec ça aussi. » Et ça n’est pas une détail auquel ton aîné à pu penser, hein ? « J’aurais pas pu être un vrai prof pour une fois ? Enfin, c’est toujours mieux qu’agent administratif. Merci Rahim. » Tu hoches la tête, gardant pour toi la remarque comme quoi tu n’as fait que ton boulot. Tu n’as pas d’autres choix que de te saisir du sachet, « Mange, maintenant. T’as passé la nuit à bosser, t’as besoin d’avaler quelque chose. » Ton expression flanche, forcément, en même temps que ton estomac se noue et il est de toute façon trop tard pour répondre quoi que ce soit, puisque tu entends Bastian et l’autre membre de l’Hydre avant même qu’ils fassent savoir leur présence, alors tu reposes à nouveau le sachet.

« On est arrivés ! » Tu arques un sourcil, « Autant réveiller tout le quartier. » C’est un poil dramatique, il est vrai et Chiranth prend la suite, « Vous êtes en retard. Si les cafés sont froids, c’est pas ma faute. » Tu fais un signe de la main aux deux arrivants, salutation s’il en faut et incertain sur la façon dont Bastian souhaiterait être salué, alors autant miser sur la simplicité. Et si les bouchons sont soi-disant la cause du retard, tu en doutes, étrangement. Tout comme tu refuses qu’on s’accapare tes pancakes et d’un geste rapide – réflexes accrus oblige, bien que tu n’en es pas conscience – tu parviens à sauver un des deux pancakes qu’a tenté de prendre Lova en lui tapant sur la main, les sourcils froncés. Est-ce que c’est la grossièreté du geste, ainsi que le simple fait que ça vienne de Chiranth, qui t’ennuie ? Peut-être. Et comme Yixi s’est invitée dans la conversation quelques instants plus tôt, ça n’aide pas non plus. Tu les fourres dans un des tiroirs, « Ce sera quoi mon rôle ? » Tu lèves les yeux au ciel. Sérieusement, c’est ça, la conseillère de l’Hydre ? Est-ce qu’elle sait lire, au moins ? Tu hausses les épaules, « Assistante du coach sportif. » Tu réponds simplement, « 5 minutes et on pourra partir ! » Tu poses ton regard sur les deux hommes, maintenant que l’autre immortelle s’est envolée, tu ressors ton sachet de pancake du tiroir et en mange un morceau, avant d’y reposer le tout, « Enfin, vous ne pourrez pas faire grand-chose tant qu’il me manquera la photo. » Lâches-tu en croisant les bras de nouveau. « Tes propres papiers sont dans l’enveloppe, là. » Tu pointes du doigt l’objet en question.

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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Jeu 28 Oct - 17:29

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(Toronto, Octobre 2021) Oh c’est tendu.
C’est si tendu pour Bastian, mais il fait comme si rien n’était. De toute manière, cela ne pouvait pas être évité, mais il n’a pas vraiment trop confiance en la réaction de Lova qu’il s’attend à tout, vraiment à tout. Mais bon, ils sont là, à l’arrière-boutique, à rejoindre Chiranth et Rahim. « Autant réveiller tout le quartier. » « Bonjour à toi aussi Ra’. » soupire Bastian en regardant Chiranth, l’air de lui demander si tout va bien. «  Vous êtes en retard.  » « Les bouchons.  » Bastian appuie les dires de Lova par les gestes de main qui montrent surtout ses sacs de shopping. Lova quoi. «  Si les cafés sont froids, c’est pas ma faute.  » « Et il n’y a même pas de maté ? » Se plaint Bastian avec une petite moue. « Pourquoi il n’y a jamais de maté dans ce pays sérieusement…? » Une pause, il fait un geste de la main comme pour alléger ses propos. « Ce n’est pas grave, je commence à apprécier le café. » Après toutes ces années, il était temps ! Mais ça, c’est plus la faute à Santiago et à Anthony, ensemble sans le savoir en plus, qui l’ont plus ou moins forcés à s’adapter à la baisse caféiné. Mais n’empêche qu’il est content de voir Chiranth après un bon moment, il le prend dans les bras et lui tapote le dos avant de regarder Rahim, il fait un geste du menton à ce jeune niño grincheux comme pour le saluer et lui demander silencieusement comment ça va. Au moment où il allait prendre le café pour mesurer la température, il remarque le vol des pancakes ce qui le fait froncer les sourcils, l’amour à la nourriture rend les gens aussi rapides. Il aurait jamais parié que Rahim puisse sauver ses pancakes avant que Lova n’en prenne par elle-même.

«Ce sera quoi mon rôle ?  » Assistante du coach sportif. Il a besoin de boire son café tout de suite à défaut du maté pour passer son stress de cette rencontre. Il remarque bien comment Lova est plus nerveuse que lui-même et qu’elle prend littéralement la fuite dans les toilettes… « 5 minutes et on pourra partir !  » Bastian cherche nerveusement un micro onde, avec pour pensée qu’il se débrouille plutôt bien avec ça à défaut du téléphone qu’il avait mis en mode avion… « Enfin, vous ne pourrez pas faire grand-chose tant qu’il me manquera la photo. » « La photo de Lova ? Je lui ai demandé si elle te l’avait envoyé, au final j’ai ma réponse… » « Tes propres papiers sont dans l’enveloppe, là. » Ah ! Ça, ça va être intéressant et c’est au moins quelque chose qui existe contrairement au micro-onde ici. Alors il dépose le café et il se frotte les mains pour pour enlever les saletés qu’il peut avoir avant de prendre l’enveloppe. Regarder ses papiers et… Bastian hausse les sourcils. « Ah tiens donc, pour une fois que je ne suis pas professeur… » Il est assez étonné, sans vraiment l’être dans le fond parce que bon, il est déjà professeur et puis face à un Rahim, il ne peut pas dire grand chose… Il montre à un Chiranth curieux, il est aussi assistant du coach « On voit où vont les préférences. » plaisante-t-il un peu avec un léger sourire. « Je devrais te donner une photo plus récente d’ailleurs… Désolé, je n’ai pas eu le temps d’en faire une récemment. » grimace Bastian qui connaît bien Rahim qui est très pointilleux dans son travail. Il range ses nouveaux papiers dans l’enveloppe et marmonne. « Elle a pris le temps de faire du shopping, mais pas le temps de nous faire une photo, c’est un coup à finir au photomaton ça. » il prend son café tiède qu’il tente de boire avant de grimacer. Erk. Oh. Rien à voir avec les cafés fait maison. Pourquoi son goût est vraiment trop développé pour ce coup-là..? Au final non, il ne commence pas à apprécier le café...
   

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Chiranth Pasavan
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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Lun 1 Nov - 16:12

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(Toronto, Octobre 2021) Il n’en faut pas beaucoup à Chiranth pour savoir qu’il a merdé. « Et, ce sera réglé ? » Il lève les mains en un signe d’excuse universel alors que son descendant continue à déverser sa colère et sa frustration sur lui. Soit. Rahim est un râleur, il n’y a rien de nouveau à ça. « Et tu comptes faire quoi, ensuite, la scotcher au passeport ? » Le ton est un indice suffisant que, non, ce n’est pas aussi simple qu’il le pensait et si, de temps à autre, il prend un plaisir un brin puéril à taquiner le plus jeune, il va éviter d’en rajouter après une nuit déjà bien remplie. « C’est bon, j’ai compris, ça sera un peu plus chiant qu’un simple contre-temps. C’est toi l’expert. » Il n’y peut rien, lui, si d’autres n’ont pas envoyé tous les documents en temps voulu. Il se contente d'amener le ravitaillement, c’est déjà pas mal, non ? Pareil pour le rôle qu’il se retrouvera à jouer à l’université, apparemment il n’a pas son mot à dire là-dessus non plus. Heureusement, il sait bien que c’est parce que Rahim a le souci du travail bien fait et une obsession frôlant parfois le malsain avec la perfection. Soit. Il ne reste plus à Chiranth qu’à le remercier pour le travail effectué et à le forcer encore une fois à manger. Tentative avortée par l’arrivée des retardataires.

Les bouchons ont visiblement bon dos, mais Chiranth ne sera pas celui à en faire la remarque à haute voix. Ça ne vaut pas le coup. « Et il n’y a même pas de maté ? Pourquoi il n’y a jamais de maté dans ce pays sérieusement…? » Le désespoir affiché n’a rien de nouveau et il se contente donc de hausser les épaules. « Il y en a. Mais la dernière fois que tu as essayé tu as dit qu’il valait encore mieux qu’ils n’en fassent pas du tout si c’était pour avoir quelque chose d’aussi piètre qualité. Je me suis dit que tu n’apprécierais pas que je t’en prenne, du coup. » Il essaie de faire au mieux, mais il trouve tout ce petit monde un peu trop compliqué. Entre un Rahim gronchon et perfectionniste, une Lova en retard et voleuse de nourriture et un Bastian ennuyé, tout ça promet. Il ne marque pas d’hésitation avant de prendre le sachet destiné à Lova et de le tendre à Rahim. « Tu peux reprendre un pancake », invite-t-il dans un semblant de justice.

Les derniers détails sont encore à régler. Ça discute photographies et rôles dans l’arrière boutique. Ils sont bien obligés d’avouer d’attendre après Lova, pas que ça ait l’air de la déranger plus que ça. Elle est supposée être leur remède anti-poisse, mais ça démarre plutôt mal cette histoire. « Ah tiens donc, pour une fois que je ne suis pas professeur… On voit où vont les préférences. » Il se penche pour lire au-dessus de l’épaule de Bastian et ne retient absolument pas son sourire de sale gosse. « Deux assistants ? J’en ai de la chance, dis donc. Merci, Rahim, promis, je me plains plus de rien. » Pour un temps, du moins. Il faut dire que Bastian en coach sportif… Brr, il préfère ne pas imaginer ce à quoi ces gamins ont échappé. « Elle a pris le temps de faire du shopping, mais pas le temps de nous faire une photo, c’est un coup à finir au photomaton ça. » Un petit coup sur le bras de son aîné. « Parle pas de photomaton, tu vas me l’énerver de nouveau, malheureux. » Mais ils doivent tout de même en discuter, ne serait-ce que pour avancer un peu au lieu de se tourner les pouces. « Tu auras besoin de combien de temps, une fois que tu disposeras de la photo ? » Ils disposent de la journée donc ils devraient pouvoir arriver à faire le trajet et arriver sur les lieux de la mission sans embrouilles, mais sait-on jamais.

 

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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Lun 1 Nov - 18:46

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(toronto, octobre 2021) A me fringuer, je mange mon pan-cake et réalise seulement alors qu'il me manque le second que j'ai chipé. L'air outré une seconde, un p'tit sourire en coin se dessine sur mes lèvres. C'est qu'le gosse commence à avoir quelques bons réflexes ! Tant mieux. Même si ca me fait mourir de faim. Moi, dans l'exagération ? Regardez-vous donc. En remplacement, j'avale d'une traite cette mini-bouteille de vodka chourrée dans l'avion. L'équivalent d'un shot, c'est pas ca qui va me faire tituber. Et avec les autres loubards qui m'accompagnent, il est certain que le prochain arrêt ne se fera pas dans un bar. C'est mon café froid à moi, pas de jugement. Et c'est bien meilleur. Body et short d'un tissu clair enfilés, je lace mes chaussures en me brossant les dents. Une paire de tennis crèmes bien trop chères au vu de leur esthétisme discutable. Etrangement, je les trouve à mon goût. J'me lave la tronche, coiffe brièvement mes cheveux qui ne demandent pas grand soin, puis sors des toilettes. Sans oublier de mettre ce parfum qui me rend accro, cette douce odeur sucrée tel un bonbon. Je m'embête pas avec les sacs, mes affaires sales ou celles achetées sans utilité, je les laisse tout bonnement là dans les wc. Pourquoi m'encombrer ? Rejoignant les garçons, je passe ma veste de survêtement sur les épaules, aux multiples couleurs style années 80.

< Du calme, Lova n'est pas qu'une incompétente comme vous le laissez supposer. > Je lance doucement, avec un air de miss je-sais-tout. Les sanitaires sont rarement la pièce la mieux isolée, à tort d'ailleurs. Leur petit échange ne m'est pas passé inaperçu et écouter aux portes, ca me connait. < Elle sait mieux user de la technologie que papi que voici. > Je poursuis en continuant de parler de moi à la troisième personne, ponctuant ma phrase d'un hochement de tête envers Bastian. Je pioche dans un des sachets qui se présente à moi, mangeant un nouveau pan-cake sans élégance aucune. C'est qu'ils sont foutrement bon ! De l'autre main, j'attrape mon téléphone dans la poche arrière, allant sur une application cryptée de l'Ordre contenant une photo de ma tronche. Pas que je sois une As en informatique, oula non. Mais un des adorateurs m'a installé ca et c'est drôlement pratique dans pareille situation. < J'imagine qu'il y a de quoi imprimer ici ? > Je demande en posant mon adorable fessier sur le bureau d'â côté. Sans même réfléchir, je prends soin de ne pas m'adresser directement à Rahim. A dire vrai, depuis la seconde où j'ai foutu les pieds ici, j'évite complètement de le regarder ou de croiser son regard. Instinct de survie. Pourtant je sais qu'au-delà d'être idyllic, il m'est absurde de croire pouvoir échapper aux grandes révélations. Je n'imaginais pas ca comme ca. Je n'imaginais pas ca du tout. Dans quelques années, ca aurait été bien oui. Le temps de… d'intégrer le fait d'être finalement quatre. Enfin trois. Enfin vous m'avez compris. Avec un peu de chance, il est un peu benêt. Il ne captera pas ou fera l'impasse. Mmh. J'devrais pas trop compter sur ca non plus. Puis hors de question que ma Constellation intègre un imbécile ! Il est déjà intégré, vous dites ? Ah.
   

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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Mar 2 Nov - 13:19

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(Toronto, Octobre 2021) Au moins, tout le monde est là, c’est un bon début. Même si tu sais qu’il faudra régler cette histoire de photo avant qu’ils puissent se mettre au travail. Tu plisses les yeux en regardant Chiranth, cherchant la pique ou taquinerie auxquelles t’es habitué, mais rien ne vient, alors on doit au moins te prendre au sérieux cette fois-ci. « C’est bon, j’ai compris, ça sera un peu plus chiant qu’un simple contre-temps. C’est toi l’expert. » Tu hoches la tête, prenant sur toi pour ne rien ajouter, ça n’apporterait rien. Et si ton aîné a apporté de quoi manger, tu ne peux pas t’en mettre un sous la dent puisque le reste arrive, avec du retard qui plus est et Bastian à même l’audace de se plaindre de l’absence de maté te faisant rouler des yeux, « Fait en sorte d’en avoir toujours sur toi. Ça réglera le problème. » Faut tout leur apprendre, aux anciens. « Tu peux reprendre un pancake » Cette insistance à vouloir le faire manger, aussi, est aussi étrange que récente, mais passons. Tu prends un autre pancake, ne serait-ce que pour faire plaisir à Chiranth, alors que Lova est partie se changer. À défaut d’avoir une simple petite photographie, au moins le principe de mission sous-couverture semble être compris.

Pendant ce temps, les deux autres immortels comparent leurs rôles, « Ah tiens donc, pour une fois que je ne suis pas professeur… » Tu hausses les épaules, « T’es déjà prof. » Ça serait redondant et Tu t’es plains d’avoir toujours le même rôle la dernière fois. » Sérieusement, Bastian trouve toujours quelque chose sur quoi revenir quand ça ne lui va pas, « On voit où vont les préférences. » Il ne s’agit pas tant d’une question de préférence, mais de praticité, « Deux assistants ? J’en ai de la chance, dis donc. Merci, Rahim, promis, je me plains plus de rien. » Tu arques un sourcil, « Je suis pas sûr qu’on puisse vraiment parié la-dessus. » D’autant plus que, « Il vous fallait une raison valide pour pouvoir avoir accès au maximum d’endroits, ça me semblait le plus pratique. » Surtout pour une fabrication du jour pour le lendemain. « Elle a pris le temps de faire du shopping, mais pas le temps de nous faire une photo, c’est un coup à finir au photomaton ça. » Tu plisses à nouveau les yeux, « Parle pas de photomaton, tu vas me l’énerver de nouveau, malheureux. » et ne peut pas t’empêcher d’avoir un petit reniflement amusé, mais tu n’ajoutes rien, « Tu auras besoin de combien de temps, une fois que tu disposeras de la photo ? » Passant une main dans tes cheveux, tu fais rapidement les estimations, « Une heure ou deux. » Tu préfères viser large, au cas où un soucis survient. D’ailleurs, avant que l’immortelle sorte des toilettes, tu ouvres fond vert, installant un tabouret devant ce dernier.

« Du calme, Lova n'est pas qu'une incompétente comme vous le laissez supposer. » Tu ne laisses supposer rien du tout, puisque tu ne l’as connais pas, la conseillère, « Elle sait mieux user de la technologie que papi que voici. » Levant les yeux au ciel, « C’est pas une référence à prendre. » On peut difficilement faire plus réfractaire aux nouvelles technologies et t’as encore en tête cette conversation sur les fenêtres. Ugh. « J'imagine qu'il y a de quoi imprimer ici ? » Est-ce que ça vaut vraiment une réponse ? « À ton avis ? Ça n’aurait pas été le lieu de rendez-vous, autrement. » Sérieusement, il faut tout expliquer ou comment ça se passe ? « Installe-toi sur le tabouret, je vais prendre ta photo et après ça, faudra patienter. Vous pouvez tous en profiter pour me payer, tiens. » C’est que tu ne fais pas dans le bénévolat, Rahim.

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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Mer 3 Nov - 8:00

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(Toronto, Octobre 2021)  « Il y en a. Mais la dernière fois que tu as essayé tu as dit qu’il valait encore mieux qu’ils n’en fassent pas du tout si c’était pour avoir quelque chose d’aussi piètre qualité. Je me suis dit que tu n’apprécierais pas que je t’en prenne, du coup. » Bastian penche la tête sur le côté et plisse les yeux pour réfléchir, il a vraiment fait ça ? Il interroge Chiranth du regard et lâche un petit oups quand il se rappelle qu’effectivement, il y a eu ce maté qui n’était pas un vrai. Non le Canada n’a rien pour lui plaire dans le fond. « Fait en sorte d’en avoir toujours sur toi. Ça réglera le problème. » Bastian lâche un petit rictus, comme si cela était facile… « Je vais finir par faire ça à la longue oui comme au bon vieux temps.» Bastian faisait vraiment ça quand il allait en Europe, là-bas où ils ne connaissaient pas le maté à l’époque. Mais c’est bien beau d’apporter lui-même le matériel aujourd’hui, ça lui avait déjà apporté des ennuis une fois lors du contrôle d’avion face aux méconnaisseurs quand il passait par les États-Unis. Le contrôle au faciès n’était pas trop agréable, encore moins quand ils ont pris le sachet de maté pour de la drogue. Résultat ? Loupé l’avion et la transaction d’un Klimt à cause du maté. Il l’a toujours mauvaise avec cette poisse et il se souvient ô comment Tal et Chiranth se sont foutus de sa gueule. Enfin bref, il est content dans le fond de retrouver le duo Gupta, même si dans le fond, il est quand même inquiet de la tournure des événements.

Avec une Lova dans le coin, tout peut arriver.

« T’es déjà prof.. » Ce qui est pas faux du tout, un prof exaspéré par les conneries de ses étudiants. « Tu t’es plains d’avoir toujours le même rôle la dernière fois. » Ce qui est encore une fois de plus… Pas faux. Bastian concède avec un petit geste de la main et gonfle les joues en regardant ses papiers. Il regarde les papiers et il lâche une moue exaspérée avant de soupirer face à Chiranth, qui est tout content. «  Deux assistants ? J’en ai de la chance, dis donc. Merci, Rahim, promis, je me plains plus de rien.  » « Pendant 5 minutes oui. » rétorque Bastian, lui-même roi des râleurs quand même. Il ne faut pas oublier que Chiranth a été plus ou moins élevé avec lui et Tal et Catriona quand il était un niño immortel.  « Je suis pas sûr qu’on puisse vraiment parié la-dessus... Ah bah... ils sont d'accord tous les deux en tout cas... «Il vous fallait une raison valide pour pouvoir avoir accès au maximum d’endroits, ça me semblait le plus pratique.» Le maya hoche la tête et referme les papiers pour les remettre dans l’enveloppe. « Oui je comprends, d’autant plus que tu les as fait assez rapidement tout en tenant compte de la situation à l'université aujourd'hui. Merci Ra’. » Et surtout, ça valait mieux qu’il ne soit pas du tout professeur de sport, les victimes qu’il aurait fait sur les élèves quand même…

Il se prend un petit coup au bras et Bastian regarde Chiranth avec un regard étonné: ah oui tu en as déjà parlé toi ? Quand ils se souviennent qu’à une époque, l’appareil photo de Rahim était cassé et qu’ils ne pouvaient pas en acheter un nouveau parce que les boutiques étaient fermées et il n’y avait que le photomaton à l’époque. Un moment fort éprouvant pour le Gupta. «  Tu auras besoin de combien de temps, une fois que tu disposeras de la photo ?  » « Une heure ou deux. » « Boh, on en profitera pour parler du plan d’action et comment on va devoir faire tous les trois. On a tous reçu le plan du lycée et tous les autres documents…  » Il grimace un peu, la technologie progresse mais les gadgets eux, ils diminuent de ouf… Ils deviennent de plus en plus petits quoi. Alors lire ça sur un téléphone.. Pfeuh.

« Du calme, Lova n'est pas qu'une incompétente comme vous le laissez supposer.  » Ah voilà une qui a le sens du théâtre pour faire de ces retours bien remarqué avec sa nouvelle tenue, qui fait un peu mal aux yeux de Bastian en voyant cette veste. Un gros retour des années 80… «  Elle sait mieux user de la technologie que papi que voici.  » « Eh. Au moins je ne suis pas celui qui va en mission sans me renseigner et compter sur les autres pour me faire le topo. » commence Bastian en pointant du doigt Lova là. « C’est pas une référence à prendre.» Ah non, Rahim s’y met aussi ? Bastian, affligé, dépose le café sur la table et prend le sachet de pancakes avec une mine renfrognée. Pas de sa faute si la technologie informatique est bien trop complexe pour lui et qu’il reste encore vieille école. « Bon vous savez quoi ? Je vais laisser Chiranth ouvrir le mail. » Il donne une gentille tape sur l’épaule de son ami avec un sourire forcé. « Ça ne devrait pas être trop compliqué pour lui et c’est moins risqué. » Parce que très franchement ? Flemme de gérer et de galérer à ouvrir un document sur un téléphone. Surtout qu’il a d’autres chats à fouetter. Autant occuper Chiranth, le nez rivé sur le téléphone… Tandis que Bastian observe l’interaction de Lova face à Rahim… Ou plutôt de dos.

« J'imagine qu'il y a de quoi imprimer ici ? » Bastian commence à manger son premier pancake en voyant la drôle d’interaction non-verbale. Il va s’appuyer contre un meuble et croque dans son petit-déjeuner. Elle va se faire cramer et je ne peux rien faire pour éviter ça… Si elle s’est toujours débrouillée jusqu’ici pendant trente-six ans, c’est qu’elle peut se débrouiller encore… « À ton avis ? Ça n’aurait pas été le lieu de rendez-vous, autrement. Installe-toi sur le tabouret. » Ou pas. Bastian déglutit difficilement son pancake. Bon sang, il ne va pas quand même l’aider elle ? Il se rappelle quand même des paroles de Mattheus et il se retient de soupirer. « Je vais prendre ta photo et après ça, faudra patienter. Vous pouvez tous en profiter pour me payer, tiens.» « Le tarif habituel j’imagine. T’inquiète j’ai l’enveloppe dans mon sac pour nous trois. Je te la donnerai à la fin. » C’est que Bastian et Chiranth en ont vraiment l’habitude, il a pu faire un retrait d’argent depuis le compte de l’Ordre, donc ça n’a pas été compliqué. Ce qui va être compliqué c’est Lova qui ne semble pas forcément être à l’aise. « Tu as vraiment pas de photo d’identité dans ton téléphone Lova ? Vu la pro de technologie que tu dis être. » Et Mme la consciencieuse qu’elle est. Il ponctue ça avec un petit sourire parce que oui, ils ont vraiment pas le temps de trainer ici et il n’a pas envie de mettre cette mission au lendemain. « Je dis ça, parce que, bon, il ne faudrait pas trop perdre de temps pour parler du plan et entrer dans l’université avant le début du match de Hockey. Parce que oui, c’est le début de la saison dans les universités et il risque d’avoir du rassemblement et ce serait plutôt pas mal pour repérer tout le monde qui sera rassemblé là-bas et que l’un d’entre nous puisse fouiner aussi pendant que les couloirs et bureaux seront vides. C’est à 15h je crois le match… » explique-t-il en gesticulant avec ses mains, dont l'une tient le pancake à moitié mangée. Il regarde ensuite sa montre pour observer l’heure et il est que onze heures. Le temps de faire la photo, le passeport, c’est une heure ou deux. Donc vers treize heures, puis prendre la voiture avec les embouteillages l’après-midi, ils arriveraient vers quinze heures. Ça risque d’être vraiment très juste s’ils trainaient. Non ? Bastian n’a même pas inventé cette information qu’il a surtout lu dans l’ordre de mission qui semble être plus ou moins en sa faveur aujourd’hui…
   

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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Jeu 4 Nov - 14:20

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(Toronto, Octobre 2021) Une chose pour laquelle on ne peut pas compter sur la famille, c’est bien la défense de son honneur. Il faut croire que Chiranth a tendu une sacrée perche parce qu’ils sont deux à s’en emparer sans aucun regret : « Pendant 5 minutes oui » et « Je suis pas sûr qu’on puisse vraiment parié la-dessus. » How rude. Il tire la langue aux médisants, au vieux comme au jeune. « Comme si vous pouvez parler », rétorque-t-il, parce que c’est la charité qui se fout de l'hôpital de les voir sous-entendre qu’il se plaint beaucoup quand les deux sont des experts de bougonnerie. Chiranth finit son dernier pancake pendant que Bastian remercie Rahim pour le travail effectué. Il y a une raison pour laquelle ils font tout le temps appel à lui et ça n’a rien à voir avec sa lignée, merci bien. Rahim est doué. En tant que membre de l’équipe sportive, ils vont avoir accès à beaucoup d’endroits et à beaucoup de personnes ce qui ne les rendra que plus efficaces dans leurs recherches. Le moins de temps ils ont à passer là-bas, le mieux ils se porteront.

En parlant de temps, force est de constater qu’ils n’ont pas encore tous les papiers et que le délai supplémentaire devrait être utilisé à bon escient. « Boh, on en profitera pour parler du plan d’action et comment on va devoir faire tous les trois. On a tous reçu le plan du lycée et tous les autres documents… » La grimace de Bastian est presque suffisante pour qu’il entende une nouvelle tirade sur la taille des écrans et comment ces engins bousillent les yeux et filent des migraines. Chiranth secoue la tête. Il sait bien que son aîné et la technologie, ça fait bien plus que deux. Il se lève donc pour prendre une pochette restée sur le petit bureau qu’il a pris le soin de préparer la veille. Il est en train de fouiller dedans quand Lova ressort finalement des toilettes. Il salue sa tenue d’un haussement de sourcils. « Je sais que la mode est au rétro, mais devrait y avoir des limites quand même. » Les tenis en particulier lui piquent les yeux, quelque chose de bien. Quant à papi et la technologie… « C’est pas une référence à prendre. » Exactement.

Mais l’ancien a au moins ça de juste qu’ils doivent faire un topo de la situation tous ensemble. « Bon vous savez quoi ? Je vais laisser Chiranth ouvrir le mail. Ça ne devrait pas être trop compliqué pour lui et c’est moins risqué. » Chiranth renifle, amusé, met enfin la main sur ce qu’il cherchait, et sort un ensemble de quatre feuilles qu’il étale sur la plus proche surface plane. « J’ai pensé à tes yeux, mon vieux. Voilà, comme ça on a une vue d’ensemble. » Ce n’est pas sans lui rappeler les cartes stratégiques sur lesquelles il planchait déjà à l’époque de sa première vie. Ils n’ont plus qu’à attendre que Rahim tire le joli portrait de Lova pour le laisser opérer sa magie et se mettre à bosser de leur côté. « Tu as vraiment pas de photo d’identité dans ton téléphone Lova ? Vu la pro de technologie que tu dis être. » Cette fois, il fronce les sourcils. Il ne sait pas ce que Bastian a, mais il se conduit vraiment bizarrement aujourd’hui. Il a l’air impatient de prendre la route et ça ne lui ressemble pas vraiment. « Tu sais bien que Rahim préfère utiliser son propre matos. Et à ce stade, ça prendra qu’une minute ou deux, donc ce sera aussi rapide que si Lova lui envoie une photo. Mais avec l’assurance qu’il soit satisfait du résultat. » Donc s’ils pouvaient se taire et laisser son arrière petit-fils faire ce qu’il sait faire, ce serait vraiment parfait. Mais non. Faut que Monsieur le Conseiller leur fasse un excès de zèle. Ils regardent leurs montrent au même moment, chacun faisant probablement un calcul similaire. « Et bien ça nous laisse pile le temps, en calculant un peu large, donc c’est parfait. Maintenant, si on parlait un peu plan ? Du coup, je suppose qu’en tant que coach, je devrais suivre le match avec les autres entraîneurs sportifs. Il vaut peut-être mieux que ce soit Lova qui fouille ? Si elle tombe sur quelqu’un, elle aura plus de chances de s’en tirer sans éveiller les soupçons.  » Ca, c’est le bénéfice d’un don de persuasion. Penché sur plan qu’il a imprimé, Chiranth marmonne deux trois trucs sur les principales zones d’intérêt, pas vraiment conscient de ce qui se joue dans son dos. Comment pourrait-il savoir quoique ce soit quand même Bastian ne lui a rien dit ?


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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Jeu 4 Nov - 20:48

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(toronto, octobre 2021) Ma tenue fait fureur et j'adresse à grand sourire à Pasavan. Des limites ? Où ça ? Quant à Bastian, il se vexe un poil concernant la technologie et m'attaque justement. Oui oui, j'aurais pu faire mon boulot et me renseigner comme il se doit… Pour toute répartie des plus matures, je l'imite silencieusement, tirant la grimace. Téléphone en main, je finis mon pan-cake un brin agacée. Intérieurement, toujours : on va éviter de leur donner matière à se payer ma tronche. La foutue application ne fonctionne pas. Impossible de reconnaître mon empreinte et leur code à dix chiffres random-là, autant vous dire que ca fait belle lurette que je l'ai oublié. Encore une idée à la con tiens. L'air de rien je demande à Rahim pour imprimer, même si je me retrouve dans une impasse. Sa répartie me tire un grand sourire amusée bien que la suite me refroidisse instantanément. M'assoir sur ce tabouret, directement face à lui… C'est pas comme si j'allais pouvoir continuer longtemps mon petit manège. Et c'est pas souvent que je la ferme autant. Soudainement, j'ai la sensation que mes fesses sont soudées au bureau, tellement j'ai peu envie de le quitter pour affronter la suite. Mes deux coéquipiers commencent à regarder les documents, discuter plans, tandis que je traine. Encore un peu sur mon téléphone de manière tout à fait inutile, puis je me traine devant une vitre, histoire de remettre mes cheveux bien en place une dernière fois pour la photo. Pourquoi j'ai la sensation d'avoir un poids si lourd sur les épaules ?

Trujillo y va de son petit commentaire, poussant pour que je trouve la photo sur mon téléphone, enchainant inquiet sur la mission. Qu'est-ce qu'il a lui aussi depuis tout à l'heure ? Je passe à ses côtés et avec persuasion siffle entre mes lèvres pour que lui seul m'entende : < Ferme-là un peu Bastian. > Je sais pertinemment qu'il n'y est pas particulièrement sensible, mais une seconde de silence, c'est toujours ca de gagné. J'ai beau être mal, c'est pas souvent que je m'adresse à lui de cette façon et surtout sans raison apparente. Tandis que je m'installe sur le tabouret, Chiranth y va lui aussi de son petit commentaire, poursuit sur le plan que j'ignore royalement. J'ai le sang qui pulse dans mes oreilles, le tympan qui bourdonne. Je ne suis pas du tout à mon aise. Les interactions sociales, affronter les problèmes de face, c'est loin d'être mon shot de vodka, si vous voyez ce que j'veux dire. Qu'est-ce qu'il me ferait du bien celui-là d'ailleurs… Je regrette bien ne pas avoir pris plus de ces mini-bouteilles dans l'avion. J'essaie d'atteindre Matheus, son calme, sa chaleur, alors que mon pied tapote nerveusement sur le sol.

Droit dans les yeux, j'observe enfin Rahim. Et c'est étrange, de le voir en vrai, de le voir si proche. Mes mains saisissent solidement le siège du tabouret, comme pour m'empêcher de partir où que ce soit. Qu'est-ce que j'aimerais que Mathy soit là… Lui saurait comment échanger, quoi dire. Il ferait une vanne ridicule pour détendre l'atmosphère, saurait expliquer avec les mots justes. Moi, je ne sais que me terrer dans ce silence qui m'est inhabituel. Je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre, rien en particulier. Je le connais finalement peu, Rahim. J'ai jamais cherché à en apprendre sur lui, j'me barrais si Yixi commençait à me donner de ses nouvelles. Puis, il a jamais été seul. Elle était là, Chiranth et Bastian sont là. Il a eu de la chance lui, de ne jamais avoir eu à errer des siècles en solitaire.
   

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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Ven 5 Nov - 15:09

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(Toronto, Octobre 2021) Tu n’aimes pas avoir cette sensation d’un travail mal fait, parce que tu n’avais pas tous les éléments pour tout faire d’une traite et si ce point n’est pas de ton fait, ça n’empêche en rien cette impression de faire traîner les choses. Alors que c’est loin d’être le cas et au moins les deux hommes peuvent déjà prendre connaissance de leur couverture. Rien de bien compliqué pour une mission pareil et au moins ils pourront tous potasser sur un plan d’action quand tu termineras le foutu passeport. Mais ces détails ne te regarde pas puisque ça fait quelques années que t’as quitté les services de l’Hydre. C’est néanmoins toujours amusant de voir Bastian galérer à la moindre action quand il est question de technologie et au moins Chiranth à penser à l’ancêtre en prévoyant des copies papiers qui sont bien plus simple à détruire, il faut le reconnaître, contrairement aux traces numériques qui demandent une connaissance quasi parfaite de l’informatique et tout le tintouin. « Ça ne devrait pas être trop compliqué pour lui et c’est moins risqué. » Avec un reniflement, tu réarranges ton bureau et relève la tête, « C’est que pour toi que c’est compliqué. » Il est important d’en faire la remarque. Tout comme ça t’importe qu’on te paie, après tout, faut bien que les factures soient payées d’une façon ou d’une autre, « Le tarif habituel j’imagine. T’inquiète j’ai l’enveloppe dans mon sac pour nous trois. Je te la donnerai à la fin. » Heureusement que tu fais confiance en Bastian sur ce point, parce qu’en général, tu demande à ce qu’on te donne la moitié de la somme avant de te mettre à la tâche, assurance oblige. Alors tu te contentes de hocher la tête, avant d’installer ce dont t’as besoin pour prendre la fichu photo.

« Tu as vraiment pas de photo d’identité dans ton téléphone Lova ? Vu la pro de technologie que tu dis être. » Les sourcils froncés, tu y vas de ton propre commentaire, « Je dis ça, parce que, bon, il ne faudrait pas trop perdre de temps pour parler du plan et entrer dans l’université avant le début du match de Hockey. Parce que oui, c’est le début de la saison dans les universités et il risque d’avoir du rassemblement et ce serait plutôt pas mal pour repérer tout le monde qui sera rassemblé là-bas et que l’un d’entre nous puisse fouiner aussi pendant que les couloirs et bureaux seront vides. C’est à 15h je crois le match… » Ton froncement de sourcils s’accentue, « C’est qui le faussaire, ici, déjà ? » Exactement. Bientôt, on va te dire comment t’y prendre, non mais la bonne blague. « Tu sais bien que Rahim préfère utiliser son propre matos. Et à ce stade, ça prendra qu’une minute ou deux, donc ce sera aussi rapide que si Lova lui envoie une photo. Mais avec l’assurance qu’il soit satisfait du résultat. » Au moins, ils sont deux à ne pas être sûr ce quoi se mêle le Maya. Qu’importe, « Et bien ça nous laisse pile le temps, en calculant un peu large, donc c’est parfait. Maintenant, si on parlait un peu plan ? Du coup, je suppose qu’en tant que coach, je devrais suivre le match avec les autres entraîneurs sportifs. Il vaut peut-être mieux que ce soit Lova qui fouille ? Si elle tombe sur quelqu’un, elle aura plus de chances de s’en tirer sans éveiller les soupçons.  » Tu hoches la tête en direction de Chiranth, le remerciant silencieusement de son intervention. À cause de qui, ils perdent du temps, déjà ?

Tu peux enfin faire les premiers réglages, jetant à peine un coup d’œil à la conseillère déjà assise sur le tabouret. « Ça va pas de te manger, tu sais ? » Tu sais que certains immortels ne sont pas à l’aise avec le concept de photographie numérique, ce que tu conçois parfaitement, « Je supprime tous immédiatement après et si tu veux t’assurer que c’est bien le cas, je pourrais le faire devant toi. » Tu es plutôt accommodant comme personne. Une fois que les réglages sont fais, tu mets enfin l’œil dans le viseur, pour prendre la photo en elle-même et un petit zoom plus tard, tu clignes des yeux et fronces de nouveau les sourcils. C’est après avoir pris la photo que tu te redresses, visage neutre, « Ah, donc c’est toi. » L’inconvénient – l’avantage ? – de rêver des mêmes personnes pendant des années, c’est qu’au bout d’un moment, les visages deviennent terriblement familier et c’est en voyant les rêves disparaître que tu sais qu’ils doivent bien se foutre de ta tronche en croisant ta route sans que tu en ai connaissance. Tendu comme il l’a rarement été, tu sors la carte mémoire de l’appareil pour la connecter à l’ordinateur, tout en sortant une enveloppe du double fond d’un tiroir. « Yixi t’as laissé ça. » Et bien entendu, tu ignores ce dont il s’agit, notamment parce que ça te regarde pas. « Si jamais t’es intéressée de savoir où elle est enterrée, le lieu est noté, à l’intérieur. » Pourtant, t’as bien envie d’être petit, mais t’es une meilleure personne que ça. « Vous savez déjà pour combien de temps je vais avoir besoin. » Tu reviens au sujet principal de la présence de tout ce beau monde ici, « Vous pouvez aller dans la librairie, si vous voulez planifier. C’est même encouragé. » Tout est fermé, donc aucun passants ne risqueront de les voir s’activer suspicieusement et si ça peut te permettre de te retrouver seul, eh bien c’est aussi voulu.

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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Ven 5 Nov - 19:16

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(Toronto, Octobre 2021) Ferme-là un peu Bastian.
Il a senti cette pression au niveau de son crâne et ses oreilles, ce qui l’a surpris au début avant de se reprendre en secouant légèrement la tête et repousser au plus vite cette voix-lourde. Il y est entrainé avec les connaissances immortels qui ont ce don et ça l’aide énormément. Seulement, il est plutôt impuissant face à ceux qui sont plus vieux et plus expérimentés comme Rosa ou Marius ou Alexis. Au moins, il aura vite compris qu’en plus d’elle, Rahim et Chiranth s’y mettent, qu’il est allé trop loin. Bastian lâche un gros soupir et lève les mains comme pour dire qu’il ne va plus rien ajouter. Donc il se concentre plutôt sur les plans avec Chiranth, cherchant quand même un moyen d’annoncer les choses, parce que bon… Ça fait un moment qu’il sait ça maintenant et ce n’est pas juste de sa part… Il serre la mâchoire tout en jetant un coup d’oeil à Lova qui va à ce tabouret, la tension a monté d’une flèche entre ces deux personnes. Il marmonne doucement à Chiranth entre deux phrases. « Elle est déjà de mauvaise humeur, la mission va être rapide avec son pouvoir de persuasion. Elle vient de tenter de l’utiliser sur moi. » Ce n’était pas ce qu’il voulait dire de base bordel. Pourquoi c’est si compliqué ? Parce qu’il y a Lova et Rahim dans la même pièce, dont l’un des deux a l’ouïe fine comme la sienne ? Puis, mine de rien, il montre du doigt sur une partie du plan pour continuer à discuter avec Chiranth là-dessus dont il le bénit vraiment pour avoir fait imprimer tout cela en format papier. « Bon je l’ai cherché. » reconnaît-il après un léger soupir, oui il y revient encore une fois là-dessus, avant de se reconcentrer sur le plan mais il est facilement distrait par Lova qui tapote du pied au sol, elle est si nerveuse que ça ne lui plait pas. Il regarde l’immortelle un peu exaspéré avant de remarquer qu’il est en train de se passer quelque chose.

Eh merde.

Ce qui devait arriver, arriva. Autant jouer le jeu et laisser le destin faire s’était-il dit, mais il a cru qu’il pouvait empêcher ça, sincèrement. Juste pour éviter de voir ce regard de Rahim, de voir la réaction de Lova qui se retrouve elle aussi pied au mur.  « Ah, donc c’est toi. » Bastian fronce un peu les sourcils et regarde Lova, puis Ra’ par la suite, tout en faisant une légère tape au bras de Chiranth comme pour lui faire comprendre qu’il se passe quelque chose. La tension est encore plus grande, qu’il pourrait dire que la sienne avec Lova, n’est rien du tout à côté. Il regarde l’échange froid entre les deux étoiles d’une autre constellation, l’étoile Lova qui a toujours tourné le dos à Rahim, lui faisant comprendre qu’il ne fera, ô grand jamais partie de sa vie. « Yixi t’as laissé ça. Si jamais t’es intéressée de savoir où elle est enterrée, le lieu est noté, à l’intérieur. » Il ressent une grosse vague de tristesse pour le jeune Gupta, qui a déjà à gérer le deuil de Yixi, en plus de devoir gérer le fait qu’il a enfin rencontré la membre de sa constellation qui n’a pas jugé bon de lui dire, de le voir dès le début. La joie n’est pas présente, après presque 40 ans, il y a de quoi. Mais il trouve cela assez violent la manière dont il parle de Yixi, face à Lova qui en est probablement plus affectée qu’elle ne le montre. Ça lui fait un petit écho qu’il pianote des doigts sur le plan pour essayer de réfléchir et trouver un moyen pour s’en tirer de là, c’est mal parti mais il faut garder son calme. Il observe rapidement Chiranth pour analyser sa réaction et espère qu’il garde son calme, au lieu de laisser son côté arrière-grand-père protecteur prendre le dessus, sinon ce sera foutu. «  Vous savez déjà pour combien de temps je vais avoir besoin. Vous pouvez aller dans la librairie, si vous voulez planifier. C’est même encouragé. » Le maya grimace à ce ton de voix qu’il connait un peu trop bien ces derniers temps depuis le décès de Yixi.

Bastian regarde à nouveau Chiranth et c’est bien sûr qu’ils communiquent rien que par le regard.  Est-ce qu’ils vont faire comme ils ont l’habitude de faire ? Faire ce que Rahim dit, que l’un des deux (possiblement Chiranth) revienne cinq à dix minutes plus tard pour rester silencieusement avec lui. Probablement oui. Surtout que Chiranth va vouloir parler à Lova, et Bastian doit faire comme s’il venait d’apprendre aussi la nouvelle de la constellation aux yeux de Lova. Il hoche la tête et prend le plan, les autres papiers et commence à partir vers la librairie. Il ne dit rien au niño immortel, préférant respecter sa demande et de l’espace pour gérer la nouvelle du: retrouvailles de merde numéro une de la constellation. Il passe à côté de lui et pose la main sur le bras du jeune Gupta sans dire un mot, sans un regard, parce qu’il sait qu’il ne supporterait pas ce qu’il y interprèterait. Puis quand ils ont enfin laissé Rahim tout seul et qu’ils ont fermé la porte de l’arrière-boutique derrière eux, Bastian lâche un gros soupir et regarde Lova, en voulant tout simplement poser une question. « D'où connaissais-tu Yixi ? » Quand il pensait jouer les ignorants, autant le jouer jusqu'au bout, même s'il semble montrer à Chiranth et Lova qu'il a une idée de ce qui peut bien vouloir dire. N’essaye même pas d’utiliser la persuasion sur moi, ça ne marchera pas. pense-t-il en observant sa collègue conseillère en déposant le plan et les autres documents papier sur la table de caisse. Il espère vraiment pouvoir tout expliquer à Chiranth après tout ce bordel, quitte à se faire incendier par ce dernier pour lui avoir caché ça alors qu'il lui avait plus ou moins promis d'arrêter de faire ça.
   

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Chiranth Pasavan
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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Jeu 18 Nov - 9:57

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(Toronto, Octobre 2021) Chiranth ne sait rien de ce qui se joue, ignorance pour l’instant bénie qui mène à une légère confusion quand il trouve que Bastian se conduit un peu bizarrement. Il faut dire que son aîné ne passe pas une année de tout repos et les voilà maintenant forcés de travailler avec Lova sur une mission alors même qu’ils essaient de cacher le fait qu’ils ont un artéfact en leur possession. Ça a de quoi mettre quelqu’un sur les nerfs. Sauf que Bastian fait ça depuis bien longtemps, n’est-ce pas ? Cacher la vérité aux autres, même à ceux dont il est le plus proche. Chiranth ne sait pas à quel point il a raison en songeant à tout cela. Tout ce qu’il sait c’est que son arrière petit-fils serait drôlement content que les deux plus vieux dans la pièce arrêtent de faire les gamins, le laissent finir les papiers qu’ils ont commandé, et déguerpissent de son arrière boutique le plus vite possible. Si Chiranth peut l’y aider, il ne se fait pas prier pour remettre les choses sur les rails. Lova sur le siège de photographe, Rahim de l’autre côté de l’objectif, et Bastian et lui qui planchent sur un plan, ça un petit goût de normalité qui fait cruellement défaut jusque là. Chiranth est plus focalisé sur ce qui les attend à quelques heures de route de là que sur ce qui se passe à la seconde même et il ne remarque pas la drôle de tension qui habite les lieux.

« Elle est déjà de mauvaise humeur, la mission va être rapide avec son pouvoir de persuasion. Elle vient de tenter de l’utiliser sur moi. » Il relève la tête en vitesse, pris par surprise par les propos de Bastian. « Hein ? Mais t’es pas plus ou moins immunisé contre ce genre de choses ? » Comme si c’était l’important, Pasavan. Des fois, il n’est vraiment pas une flèche. « Bon je l’ai cherché. » Il secoue la tête, lui-même agacé par le fait de ne pas poser les questions dans le bon ordre. « Pourquoi elle a fait ça ? » C’est qu’il n’a aucune envie de se retrouver coincé entre deux conseillers de l’Ordre en pleine querelle, les choses sont déjà bien assez compliquées comme ça. Il changera sûrement d’avis en apprenant que cette querelle porte sur Rahim, mais ça, ce n’est pas pour tout de suite. « Essaie de ne plus lui donner de raisons de se servir de ça contre toi, tu veux ? » Il y a assez à faire avec la malchance qui colle aux basques de Bastian sans en rajouter une couche supplémentaire. La dernière chose que Chiranth souhaite, c’est une autre aventure catastrophe comme celle d’Irlande. Il grimace au souvenir de cette soirée pluvieuse et frissonne, comme si le froid pouvait le rattraper ici aussi. (Ils sont au Canada, ce ne serait pas bien compliqué.) Mieux vaut se concentrer de nouveau sur l’invention d’un plan d’action.

Pas que ça dure longtemps. Bastian lui tapote le bras et c’est en retenant un soupir qu’il lève les yeux vers lui, vaguement ennuyé par un séjour écourté tout ça pour une mission mal préparée. Sauf que son aîné ne le regarde même pas. Avec un froncement de sourcils, il tourne la tête et prend enfin conscience du problème. Enfin, de l’existence d’un problème parce qu’il serait bien incapable de dire ce qui se passe exactement entre Lova et Rahim. Il a rarement vu le plus jeune aussi refermé et froid. « Yixi t’as laissé ça. Si jamais t’es intéressée de savoir où elle est enterrée, le lieu est noté, à l’intérieur. » Le prénom le prend par surprise, pas exactement tabou, mais utilisé si rarement depuis que Yixi n’est plus là qu’il sonne presque irréel. Qu’est-ce que Yixi vient faire là-dedans ? Chiranth serre les dents, mais ne dit rien. Il n’est personne pour Rahim après tout, juste l’immortel qui a entraîné sa famille dans les sombres dangers de l’Ordre, juste un de ceux qui l’a aidé à prendre pieds dans sa nouvelle réalité. Un ami, tout au plus. Pas quelqu’un qui aurait le droit de s’insurger qu’on le blesse, bon Dieu que ça crève les yeux qu’il est blessé. « Vous savez déjà pour combien de temps je vais avoir besoin. Vous pouvez aller dans la librairie, si vous voulez planifier. C’est même encouragé. » Un échange de regard avec Bastian, comme pour confirmer que dans ça comme dans bien d’autres choses ils feront équipe pour protéger et soutenir au mieux Rahim. Ils rassemblent les documents sans un mot. Quand Chiranth passe près de son arrière petit-fils, il pose un instant sa main sur son épaule et serre gentiment, maigre réconfort silencieux avant de lui laisser l’espace dont il a besoin.

La porte se referme et Rahim est laissé seul face au deuil impossible de son unique étoile. « D'où connaissais-tu Yixi ? » La tension lui revient soudainement alors que son attention se redirige vers la Conseillère. Bastian n’est pas con, loin de là, et Chiranth le laisse souvent réfléchir pour deux car il le sait plus doué pour analyser les choses que lui. Au vu de ce qu’il vient de se passer et d’à quel point Bastian connaît bien Rahim, ça l’étonnerait qu’il n’en soit pas arrivé à la même conclusion que Chiranth. Il pose ce qu’il a dans les mains sur la table, l’esprit bien loin de la mission qui, pour le peu qu’il en pense, peut bien attendre qu’il gèle en enfer. « Je suis bien plus intéressé par pourquoi Rahim te connaît. Il t’a reconnu, hein ? Et vue sa réaction, ça a rien à voir avec une photo souvenir de Yixi, alors quoi ? Ça fait combien de temps que tu l’évites ? » Il n’est pas sûr et certain à 100% bien entendu. Assez pour parier gros, n’empêche. Assez pour nourrir la colère sourde qui gronde en lui quand il repense à tous ces moments où ni lui ni Bastian n’ont rien pu contre la solitude du plus jeune. « Comment est-ce que t’as pu le laisser seul après ça ? » La mort d’une étoile, c’est une épreuve énorme dans la vie d’un immortel, alors imaginer que Rahim a perdu la seule étoile qui voulait bien lui apporter un peu de lumière et de chaleur, ça lui brise d’autant plus le cœur. Peut-être est-ce parce qu’il vient lui-même d’une constellation si soudée qu’il n’arrive pas à imaginer qu’il puisse en être autrement.


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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Jeu 18 Nov - 15:47

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(toronto, octobre 2021) J'entends la voix de Rahim à tenter de me rassurer sur la photo. Sûrement à me sentir tendue, plus certainement qu'il en a conscience avec ce lien si spécial qui nous unie. Cette fichue photo est bien le dernier de mes soucis, bien que j'apprécierais le geste en d'autres circonstances. Je reste murée dans mon silence et l'observe nerveusement prendre position. Son œil dans l'appareil, je sens son regard se poser sur moi. Remarque au comportement de son corps, qu'il comprend. A hanter tant ses rêves, l'hésitation n'est même pas permise. Il se redresse, complètement impassible, ses quelques mots échappés me faisant mordre la joue. Mes ongles s'enfoncent dans le bois du tabouret, à l'abris des regards. Si profondément que j'en aurais sûrement mal, si mon corps était normalement constitué. Ca m'étonnerait peu d'en péter un ou deux jusqu'au sang. Son stoïcisme me laisse sans voix. Je n'ai rien de pertinent à dire de toute manière et c'est précisément ce qui devrait faire peur. Plus je me tais, plus je prends sur moi, plus ca va éclater.

Du regard je suis les gestes de Rahim, s'occuper de charger la photo sur l'ordinateur tout en farfouillant dans le fond d'un tiroir. Yixi. Entendre son nom, de sa bouche, ca me donne un frisson. Tant ca sonne cinglant. Et c'est loin d'être fini. D'une phrase il m'achève l'air de rien. Toute la tension qui m'habitait retombe, tout mon corps se relâche tant ca m'en fout un coup. Au point de percevoir cette chose étrange qui me monte aux yeux et que je repousse bien loin au fond de moi. J'suis sûre qu'il réalise pas qu'il m'a mis KO avec ces quelques mots. L'enterrement de Yixi. Je ne m'y suis jamais rendue. Fuyant plutôt au Mali pour une mission de l'Ordre. Pour éviter Matheus en prime. Je ne sais même pas si lui y est allé, je n'ai jamais voulu lui demander, ni discuter de Yixi. Mathy sait au moins où elle est enterrée, j'en suis convaincue. Mais j'ai jamais cherché à en prendre connaissance. Aller à ses funérailles, je ne m'en étais pas sentie le droit. De ca je n'en ai jamais douté, je n'y aurais pas eu ma place. Rencontrer Rahim lors de ce moment précieux de recueillement, sûrement la pire des idées. Son deuil, je ne le ferai jamais vraiment. On l'a laissé seule un siècle durant. Que son absence me hante tout autant n'est qu'un juste retour des choses.

Pas une seule seconde je ne cesse de fixer Rahim, dans un silence de plomb. De fixer cette lettre posée à mon intention sur son bureau. De ca je ne m'y étais pas préparée. On avait beau s'en foutre plein la tronche avec Yixi, aussi souvent que possible, on était attachée l'une à l'autre de cette étrange façon. Il n'y en avait pas deux comme elle et malgré la discorde, on se comprenait. Autant la curiosité me ronge, de s'avoir ce qui se trouve à l'intérieur de cette enveloppe. Autant je ne me sens pas prête de la saisir. Suivant les deux immortels, je me lève pour aller dans la librairie. Plus que tout, j'aimerais disparaître loin d'ici et prendre simplement la fuite. Mais je ne peux pas. Jamais je n'ai tourné le dos à l'Ordre, c'est pas aujourd'hui que je vais commencer. Alors mâchoire et gorge serrée, je reste terrée dans mon silence. J'me sens mal. J'me sens triste. J'me sens d'humeur meurtrière, quand Bastian pose cette question ridicule.

Je le fixe, assassine. Je le vois bien son regard, me dissuadant d'user de mon don encore une fois sur lui. Mais je suis loin d'en avoir besoin en pareil situation. Je n'ai qu'à appliquer ce pour quoi je suis réputée. Mon franc parlé, ces changements d'humeur qu'on me pointe du doigt, cette capacité naturelle à faire sortir quiconque de ses gonds. < Tu vas jouer au con longtemps ? > Je lui lance sèchement, convaincue qu'il sait. Chiranth enchaine et je lui réponds avec automatisme la seule chose qui importe. < 36 ans. > C'est suffisant pour effacer ce maigre doute qui pouvait encore subsister. Encourager sûrement cette colère qui monte en lui. Ils ne peuvent pas comprendre mes choix et maintenant, ils ont tout foutu en l'air. C'était plus simple de garder le nouveau-né éloigné, de repousser l'échéance. < Seul ? > Je répète dans un ricannement désagréable. < Il n'a jamais été seul, lui. Même toi, t'as pas idée de ce que c'est. Passer un demi millénaire, véritablement seul. > Sans constellation, incapable de se lier à quiconque. J'ai la gorge serrée, mais pleurer sur mon sort n'a jamais été ma tasse de thé. Au lieu de ça, je rejette tout sur l'unique personne que je considère responsable de ce bordel. Un doigt accusateur pointé sur Bastian, je m'approche dangereusement jusqu'à toucher son torse. < Tu savais. > Je lance en bluffant mais sûre de moi. Pourquoi autrement se serait-il comporté si étrangement, si inquiet de choses si futiles. Ma voix ne monte pas dans les tours, reste au contraire furieusement basse. < Et tu m'as amené ici en te disant quoi ? Tiens il est temps, foutons-la dos au mur ? Le spectacle te convient ? C'est comme ca maintenant, on va tous aller se mêler du merdier des autres ? > Je ne crois pas avoir le souvenir d'avoir un jour attaquer l'immortel de la sorte. Soit Matheus tempérait, soit je me barrais avant qu'il me sorte par les yeux. Un foutu respect des anciens auquel je me suis toujours pliée, dans cette vie comme celles passées. < Refais-moi un coup de la sorte Trujillo, et j't'étripe. > Oui c'est ce qu'on peut appeler un langage très fleuri. J'ai en horreur d'être repoussée dans mes retranchements et c'est exactement ce que ce couple d'imbéciles vient de réaliser.
   

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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Sam 27 Nov - 14:58

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(Toronto, Octobre 2021) La réaction de Lova est aussi surprenante que prévisible. T’es aveugle à son mal-être, et même si tu en avais conscience, tu ignores si ça te ferais quelque chose – tu sais que ça serait le cas, après tout, t’es pas un gars méchant. La mention de Yixi ne décroche aucune réaction, du moins le penses-tu et tu as cette impression que ta simple existence est, encore une fois, quelque chose qui dérange l’immortelle. Tu poses l’enveloppe sur le bureau avec un haussement d’épaules et un reniflement. Quelque part, tu n’es même pas surpris et la raison est sûrement tout ce que t’as pu voir dans ces rêves, depuis plus de trente ans. Il n’en faut pas plus pour que tu invites tout ce petit à passer de l’autre côté, pour te laisser de l’espace pendant que tu travailles et surtout te permettre de reprendre tes esprits. Voilà un événement auquel tu ne t’attendais pas et si le soutient de Chiranth est sympathique, tu n’arrives pas à y trouver le réconfort souhaité et la cause est probablement dû à tout ce flou qui l’entoure et auquel cette situation te fait immanquablement penser. Au moins, tu as de quoi te distraire, pendant que les autres discutent.

Sauf que ton ouïe est attirée par la conversation qui se déroule de l’autre côté du mur, « D'où connaissais-tu Yixi ? » Une note dans la voix du Maya te fait froncer les sourcils, alors que tu essaies de te concentrer sur la tâche devant toi, « Tu vas jouer au con longtemps ? » sauf que tu es dissipé, Rahim, à la surprise de personne. La réponse à la question de Bastian, tu l’as connais plus ou moins, Yixi ne brillait pas pour son goût d’énoncer la vérité et pourtant, Chiranth continue, « Je suis bien plus intéressé par pourquoi Rahim te connaît. Il t’a reconnu, hein ? Et vue sa réaction, ça a rien à voir avec une photo souvenir de Yixi, alors quoi ? Ça fait combien de temps que tu l’évites ? » Celle-là, aussi, tu connais la réponse et tu aimerais bien ne pas y penser, merci bien. « 36 ans. » Ce n’est pas comme si ton opinion n’avait jamais été prise en compte quand celle-ci était concernée, alors pourquoi t’es surpris, hein ? « Comment est-ce que t’as pu le laisser seul après ça ? » Les yeux fermés douloureusement pendant quelques secondes, tu pousses un long soupir avant de reprendre ton travail. T’as un passeport à terminer après tout.

« Seul ? » Tu as des difficultés à te concentrer, mais au moins, tu ne t’arrêtes pas de travailler, « Il n'a jamais été seul, lui. Même toi, t'as pas idée de ce que c'est. Passer un demi millénaire, véritablement seul. » Ah bah oui, parce que la solitude est seulement réservée aux martyrs qui sont incapables de se lier à quiconque, évidemment. Tu aurais dû savoir ça, Rahim, vraiment. Reste concentré, veux-tu ? « Tu savais. » Non, tu ne sais rien, c’est bien ça qu’on te reproche, visiblement, tu es en train de te dire, même si ces paroles ne te sont pas adressé, « Et tu m'as amené ici en te disant quoi ? Tiens il est temps, foutons-la dos au mur ? Le spectacle te convient ? C'est comme ca maintenant, on va tous aller se mêler du merdier des autres ? » Tu lèves les yeux au ciel, « C’est ça oui. C’est une conspiration. » Tu marmonnes, sans t’en empêcher. Cependant, le simple fait que Bastian ait pu être au courant de toute cette histoire est une douche froide. Visiblement, t’es juste utile à garder pour faire des papiers de qualité et sauver les causes perdues dans un coin paumé d’Irlande, mais rien de plus. « Refais-moi un coup de la sorte Trujillo, et j't'étripe. » Quel dramatisme aussi, sauf que « Pas sur la moquette. » tu ne peux pas t’empêcher de réagir, même si personne ne peut vraiment t’entendre. Enfin, personne, hormis Bastian. Ironie, quand tu nous tiens. T'as une heure devant toi, fais en sorte de terminer dans le temps imparti, plutôt que d'être déconcentrer de la sorte, ça vaut mieux, non ?

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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Sam 27 Nov - 19:03

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(Toronto, Octobre 2021) Il se rappelle de la période quand Matheus l’a pris à part quand Rahim avait annoncé à l’Ordre qu’il voulait quitter cette faction et suivre son propre chemin. Il ne s’attendait pas à la révélation qui suivait après: que Matheus et Lova faisaient partie de la même constellation que Rahim. Si dans un temps, Wayak’ à l’époque allait commencer à s’énerver, il a compris par la suite que cela sentait mauvais. Il ne fallait pas que les Gupta le sachent. En disant cette vérité, Matheus l’a mis dans une position très délicate. Le maya devrait le dire à Chi’, mais son ami l’a fait promettre de ne pas le faire. Si l’indien le savait, les conséquences auraient été terribles.

Le secret a pu être gardé en toute sécurité au bout de 30 ans environ. Avec les gaffes que Bastian a su éviter de justesse jusqu’à ce jour où la technologie a réussi à le battre et à lui envoyer un message subliminal: karma.

Chiranth lui a demandé pourquoi Lova a tenté de faire de la persuasion sur lui, Bastian n’a pas voulu répondre. Il n’a fait qu’hocher la tête sur le fait qu’il devrait arrêter d’agir bizarrement, de la pousser à utiliser le don de persuasion contre lui. Mais à chaque fois qu’il y a toujours Lova, Matheus dans le coin avec Rahim. Bastian n’est jamais à l’aise, il a toujours été comme ça. Et le malaise ne fera qu’accentuer face à Lova qui lui dit clairement les choses: « Tu vas jouer au con longtemps ? » Bastian penche la tête sur le côté, l’air de lui demander de quoi elle parle. Il fronce les sourcils, tout en se disant qu’elle n’a pas intérêt à jouer sur ce terrain-là avec lui. Elle n’a vraiment pas intérêt. Chiranth insiste quand même, en posant des questions. En demandant depuis combien de temps elle l’évite: la réponse est évidente. Depuis le début. Depuis le putain de début que Bastian se retient de dire. Le visage du maya se ferme davantage et devient de plus en plus sérieux face aux mots que Lova sort. « Il n'a jamais été seul, lui. Même toi, t'as pas idée de ce que c'est. Passer un demi millénaire, véritablement seul. » Là, Wayak’ n’a pas pu s’empêcher de lâcher un rictus assez amer. Lui qui a passé quasiment un demi-millénaire seul aussi, avant de rencontrer Tal. Six cents quatre-vingt huit ans de solitude avant de retrouver sa première étoile. « Et ça te donne le droit de le laisser seul ? De lui faire subir ce que tu as déjà subi toi-même ? Non mais stop Lova. Il n’y a pas que Yixi qui pouvait te remplacer. » lâche le maya avec un sourire assez amer, il parle assez bas aussi de sorte que Rahim ne l’entende pas. Il sait très bien que cette remarque pourrait s’appliquer à lui aussi dans un sens où il devrait arrêter de repousser les gens, mais il n’a jamais, jamais laissé une seule étoile à l’écart. Il a vécu lui-même cette grande solitude sans constellation aussi longtemps et il ne le souhaite à personne. Et pourtant, il n’est pas bien placé. Il espère que dans le fond, Chiranth pourra comprendre que Bastian n’a pas eu le choix tout du long, il ne pouvait pas faire autrement. Il ne pouvait pas…

« Tu savais. » Encore ? Qu’est-ce qu’elle cherche à faire ? Il grimace quand elle appuie de son doigt sur son torse. Elle sait donc ? Elle l’a deviné ou elle le savait depuis le début ? Peu importe, comme il se disait depuis le début: ça devait se savoir un jour ou l’autre. Bastian ne peut pas garder ce secret plus longtemps que ça. Trente ans, c’est long. Si long. « Et tu m'as amené ici en te disant quoi ? Tiens il est temps, foutons-la dos au mur ? Le spectacle te convient ? C'est comme ca maintenant, on va tous aller se mêler du merdier des autres ? » Bastian lâche un rictus avant de se figer en entendant Rahim marmonner, il n’entend pas totalement ce qu’il dit, mais il comprend vite qu’il peut les entendre, qu’il les écoute depuis le début. « Refais-moi un coup de la sorte Trujillo, et j't'étripe » « Pas sur la moquette. » « Oh ça ne risque pas… » répond-t-il à Rahim, alors que les deux personnes présentes pourraient comprendre qu’il s’adresse à Lova. D’ailleurs, il repousse le doigt de la conseillère d’une tape et il la pousse par l’épaule, ne voulant pas qu’elle soit dans son espace vital, mais aussi parce qu’il en a marre de ces conneries. Désolé Rahim il sort son téléphone et commence à déclencher de la musique qui passe sur la playlist en ligne sur YouTube, sachant que le jeune niño aura du mal à entendre de cette manière. Bastian ne veut pas risquer une autre révélation comme ça, surtout celle qu’il craint le plus est effectivement le lien entre Chiranth et Rahim. « Une personne m’a dit une chose: tout finit par se savoir. » Il le dit à Lova, mais également à Chiranth. Évidemment, cette fameuse personne qui a dit cette phrase est Tal. Elle a toujours raison et elle serait là à regarder tout le monde, d’un regard de jugement. Mais elle saurait que tout ce que tout le monde a fait, c’est se protéger. Sauf qu’à en faire trop, ça finit par faire mal. Bastian tourne le regard vers Chiranth, il aimerait pas voir son regard de déception, de réalisation que Bastian lui-même l’aurait trahi en gardant le secret tout du long. Mais bon, il faut l’affronter. « Tout ce que j’ai fait ces dernières années c’est d’empêcher ces rencontres dans l’optique de protéger Rahim, tel qu’on m’a demandé de faire depuis le début ! Tu ne peux pas me dire que j’ai fait exprès de causer toute cette situation, c’est toi seule qui l’a fait en jouant de ton meilleur rôle: une autruche ! On m’a dit ce que tu serais capable de faire s’il savait que vous faites parti de la même constellation, maintenant va falloir t’y faire et si ça ne te plait pas, ce n’est pas mon problème. Je ne veux même pas des remerciements pour t’avoir aidé dans ta lâcheté et ton égoïsme surtout quand vous deux ne m’avez même pas laissé le choix. » Il soupire longuement et secoue la tête, il ne regrette pas d’avoir pris la boite de Tal au cas où si cela se dégénère. Tu. Ne. Le. Dis. PAS. pense Wayak’ à l’intention de Lova. Il jure lui-même que si elle finit par lâcher cette vérité alors que c’est seul Sujah qui en a le droit, il va en faire son affaire personnel. Il tourne le regard vers Chiranth et soupire. « Tout finit par se savoir et elle le sait. » explique-t-il au Gupta, enfin Pasavan maintenant. Et bien sûr, Wayak’ ne parle pas de n’importe quel secret évidemment.
   

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Chiranth Pasavan
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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Mer 29 Déc - 15:27

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(Toronto, Octobre 2021) Tout ça lui reste au travers de la gorge. Il n’est pas le principal concerné, bien entendu, mais la peine de Rahim est comme une présence physique qui les atteint tous. Sans parler de cette solitude qui lui colle à la peau depuis la perte de Yixi, ce gouffre béant qui menace de l’engloutir alors que le seul astre dans la nuit s’est éteint. Mais elle n’a jamais été la seule étoile. C’est juste que les autres sont incroyablement froides et distantes, une toute autre sorte de blessure. « Il n'a jamais été seul, lui. » Ce n’est pas la chose à dire. Aînée ou non, Conseillère ou non, Chiranth s’en fiche bien en ce moment et son regard noir le dit à lui tout seul. « Même toi, t'as pas idée de ce que c'est. Passer un demi millénaire, véritablement seul. » Il n’est pas resté seul aussi longtemps. Il a eu Wayak’ et Catriona. Il a eu Tal, aussi, car quoi qu’ils en disent les membres de la Constellation ne sont pas leurs seuls liens. Il coule un regard vers l’autre homme. Il sait qu’il a erré longtemps et que la mémoire de ses siècles le hante encore. « Et ça te donne le droit de le laisser seul ? De lui faire subir ce que tu as déjà subi toi-même ? Non mais stop Lova. Il n’y a pas que Yixi qui pouvait te remplacer. » Il secoue la tête. « De lui faire subir pire », il déclare sans pitié aucune pour la rage et la douleur affichée de la russe. « Ce n’est pas la même chose de se croire entièrement seul que de savoir que d’autres sont là mais qu’ils prennent toute les peines du monde pour t’éviter. Qu’ils te laissent volontairement de côté. Comment tu crois que toi t’aurais réagi à ça, hein ? » Et Rahim qui ne le leur a jamais rien dit, qui les a laissé penser qu’il n’y avait que lui et Yixi, peu importe à quel point ils sont proches. Ça lui retourne le cœur.

Mais ce n’est pas la même chose que la trahison qui suit. « Tu savais. » La surprise lui cloue le bec plus efficacement que même le don de persuasion ne saurait le faire. Toute la colère qu’il a envers Lova est momentanément oubliée, remplacée par ce drôle de brouillard que cause le choc. Bastian savait. Depuis quand ? Pourquoi n’a-t-il rien dit ? Il s’agit de son descendant, du petit garçon qui courait vers lui en l’appelant Mama, de l’homme dont les traits lui rappellent tellement ceux de sa défunte femme. Ce n’est pas juste. « Une personne m’a dit une chose: tout finit par se savoir. » Tal. Il n’a pas besoin d’entendre son nom pour savoir que c’est elle qui a dit ça à son ami. Il n’a pas non plus besoin d’explications pour savoir que la musique est là autant pour protéger les oreilles de Rahim que pour s’en protéger. Tout finit par se savoir. Mais pas comme ça, pas au détour d’une révélation aussi horrifique, pas juste avant de partir en mission. Il ne sait pas ce que voit Bastian quand leurs regards se croisent. Il se sent trahi, bien sur, plus que de raison peut-être, mais à hauteur de la confiance exceptionnelle qu’il a toujours placé en Bastian. S’il n’est pas d’un naturel méfiant, Chiranth n’a jamais fait autant confiance qu’en Catriona, Tal, et Bastian. Deux d’entre les trois ont emporté cette confiance dans l’au delà et voilà qu’il apprend que le troisième lui a longtemps caché la vérité. N’est-ce pas ce que tu fais avec Rahim ? Il pousse cette sombre considération sur le côté. Non, il ne se vraiment pas ce qu’il lit dans son regard, mais Bastian ne lui laisse pas le temps de se remettre de tout ça et continue, phrases lancées comme autant de piques contre Lova et son égoïsme. Leur égoïsme à tous, leurs craintes entremêlées jusqu’à donner ce merdier impossible et qui a Rahim pour principale victime alors que personne n’avait pour intention de le blesser. Il est aussi coupable qu’elle, même si le secret ne lui a pas encore explosé au visage. « Tout finit par se savoir et elle le sait. » Ah. Tout s’explique d’un coup.

Chiranth secoue la tête. Pour toute logique que la situation lui apparaît enfin, il ne trouve pas l’excuse à son goût. Que Lova trahisse une de ses étoiles est une chose, ignoble et douloureuse, mais que Bastian choisisse d’agir ainsi dans son dos… Ça lui reste au travers de la gorge. « Alors quoi ? Tu as fait le choix de te taire pour moi ? Sans jamais venir me demander ce que j’en pensais et ce que je voulais faire ? » Comme s’il était un gosse qu’on se devait de protéger des décisions épineuses que les adultes prendraient entre eux. Quel foutage de gueule. « Et toi », il continue en se tournant du côté de Lova, « tu es tellement désespérée que ça d’échapper à ta constellation ? Tu oses dire qu’on n’a pas conscience de l’horreur qu’est la solitude, mais tu préfères jouer les maitresses-chanteuses que de créer un nouveau lien ? Pourquoi ? » Parce que, au fond, Chiranth a envie de comprendre. Une envie sournoise peut-être née de cette justification qu’il ressasse sans arrêt quant à sa propre omission au sujet des Guptas : il a essayé de les protéger et il a foiré à un tel point qu’ils ont été tués pour ça. Rahim a perdu sa famille et sa fiancée ainsi que sa première vie à cause de son échec.


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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Mer 29 Déc - 22:31

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(toronto, octobre 2021) A l'intérieur, je bouillonne. Bastian me repousse et j'en profite pour me détourner d'eux, me terrant dans le silence. Il allume de la musique et je me rappelle alors que Rahim a aussi les sens surdéveloppés. Il doit pas être déçu de nos échanges si cordiaux tiens… J'essaie de me calmer, me retiens de balancer contre un mur la moindre chose qui me passe sous la main. Toute cette situation m'excède et pourtant cela devait bien arriver un jour. J'essaie de trouver au fond de moi le calme de Mathy. Ce serait plus simple s'il était là. S'il avait pu s'occuper de tout ce qui est… dialogue, échange social et sentiments. La moindre interaction humaine en fait, me laissant simplement acquiescer ses dires. Tout est plus simple quand il est là. Il me manque si fort d'un coup. J'ai juste envie de jouer la gamine, me planquer derrière lui et pointer du doigt ces vilains méchants qui me foutent la tête en vrac pour qu'il m'en débarrasse. A raison, mais c'est pas le sujet. Je sens mon portable vibrer dans ma poche, certaine qu'un texto de sa part m'y attend.

En retrait, j'écoute le monologue de Bastian. Avec Chiranth, ils s'y mettent chacun leur tour pour m'enfoncer. J'ai juste envie de disparaître. Qu'importe ce que je leur dis ! Ca ne leur conviendra pas. Et je ne suis pas programmée pour faire des excuses. < Des remerciements ? > Encore moins. J'arque un sourcil, l'air de dire même pas en rêves. < Je t'ai rien demandé moi. > J'ai compris que Mathy était allé à sa rencontre. Sûrement dès les premiers mois de l'immortalité de Rahim. Mais je sais aussi que Bastian est fortement de mauvaise foi, qu'il ne lui aurait pas rendu ce service s'il n'estimait pas que c'était pour le mieux. Je ne relève même pas ses insultes, habituée à celles-ci et à bien d'autres.

Chiranth prend le relai, commençant par attaquer Bastian. Oh tiens, un peu de changement. Evidemment, il ne m'oublie pas et enchaîne. Il est plus que remonté lui aussi, pourtant j'ai une de ces envies de lui rire au nez… On en tient une belle, d'hypocrisie. Il n'est pas tout blanc non plus. J'essaie de rassembler mes esprits, de trouver les mots. Une fois n'est pas coutume, ils auront réussi à me couper le claper. J'en ai fini de tout encaisser, tout me prendre dans la gueule. C'est pas leurs affaires de toute manière. < Tout ce qu'on a fait, c'est le protéger de nous. Je crois que tu connais bien ca toi aussi, mmh ? Va pas me donner des leçons. > Je lance à l'attention de Chiranth, crache mon venin. < Moi au moins je ne passe pas mon temps à le côtoyer en lui cachant une vérité qu'il devrait connaître. > Je secoue la tête, exaspérée de toute cette situation. Ouais ouais je sais, je peux m'en prendre à personne d'autre qu'à moi-même, j'ai bien compris. Je commence à reculer vers la porte pour rejoindre Rahim, leur lançant sans gêne ni délicatesse. < On risque d'avoir du retard sur la mission. Prévoyez un autre plan les têtes d'ampoules, ou on fera avec mon freestyle. J'vous laisse vous taper sur la tronche, j'en ai assez de supporter vos bonnes paroles. > Dire que j'en n'ai pas fini de me les coltiner… Mais puisque j'ai été lancé malgré moi dans le grand bain, autant arracher le pansement et mettre les points sur les i. C'est pas tous les jours que je vais faire preuve de courage de la sorte. D'inconscience oui, mais ca… c'est différent. J'vous raconte pas le nombre de fois où je me suis rêvée de m'enfuir cette dernière heure.

De l'autre côté, je retrouve Rahim attelé à sa tâche. Je freine nette ma lancée d'aller vers lui, même si je ne suis pas transparente et qu'il voit très bien ma présence. J'ai le cœur qui bat vite, incontrôlable. Je peux faire semblant autant que j'en ai envie, il fait partie de ces personnes auxquelles je ne peux pas mentir, arranger à ma sauce la réalité. Il fait partie de ce cercle très restreint de trois… La musique de Bastian continue de résonner, mais je ne lui fais pas confiance. Il est vieux, ses sens sont aiguisés. Je suis persuadée que ses oreilles peuvent en faire abstraction, qu'il ne se gênera pas pour écouter. Après quelques secondes au ralenti, je reprends ma marche vers le chemin que je connais par coeur pour avoir aussi été le lieu de vie de Yixi : l'appartement à l'étage. < Ramène-toi, le boulot peut attendre. > Je lance impassible à Rahim, sans vraiment lui donner le choix ni trainer pour prendre les escaliers. On a connu mieux comme premiers mots… Tant pis s'il n'a pas envie de me parler, on est deux ; je le trainerai par la peau du cul s'il le faut. Passant devant son bureau, ma main glisse et subtilise discrètement l'enveloppe de Yixi, la rangeant bien à l'abris dans ma veste. Qu'est-ce qu'elle a bien pu écrire là-dedans ? Partagée entre la curiosité et l'inquiétude de lire ses mots, de la sincérité qui pourrait s'y trouver, je sais d'avance qu'elle va rester un bout de temps dans ma poche.

Peu loquace, j'attends sagement devant la porte que Rahim déverrouille puis entre. C'est comme si soudainement, je voyais l'insupportable Yixi dans les moindre recoins. Mais j'en fais fi et avance dans la cuisine, là où j'ai toujours eu l'habitude de m'installer quand je rendais visite à notre étoile. Parce qu'elle me faisait tout le temps à manger, même si je restais cinq minutes à peine. Incapable de rester en place, je ne m'assois pas à table comme à mon habitude, ou sur le bord de l'évier. Je continue d'errer en vas et viens et ouvre enfin la bouche, croisant une seconde le regard de Rahim. C'est pas facile de l'affronter, quand j'ai le sentiment de ne pouvoir y trouver que déception et reproches. < Je ne vais pas m'excuser, j'avais mes raisons. > Super entrée Lova, on sent bien les efforts pour apaiser la situation, bravo. < Je ne vais pas non plus te baratiner. J'étais incapable de venir te voir, y a pas plus d'explications. > Ca résume assez bien la situation finalement. Une honnêteté qui m'est rare. Par où commencer ? Quand on a passé près de quarante années à ignorer royalement une personne. < On savait que t'étais entouré. > Et Mathy s'en était assuré plus que je ne me l'étais imaginée. Après tout, on ne voulait pas refaire exactement les mêmes erreurs qu'avec Yixi, même si… On n'en est pas si loin. < Ca valait mieux de vous garder éloignés de nos problèmes, elle et toi. Même avec Mathy on s'est pas… > Vu ? Côtoyé ? Parlé ? J'me renfrogne, laissant le reste en suspens. C'est sûrement ma principale raison, d'avoir maintenu Rahim à distance. D'avoir catégoriquement refusé de le côtoyer, d'en apprendre plus sur lui. Alors que chaque jour, l'absence de Mathy continuait à se faire sentir. J'avais aucune envie de les voir eux, si je pouvais pas le voir lui. Autant rester seule.

Avec ces pensées dépressives, mon regard lorgne sur le placard qui je sais contient les alcools. Je chasse ces idées noires, même si je dirais pas non à un verre. Finalement je m'arrête et me pose contre un des meubles, fixant Rahim. < J'suis pas un cadeau j'en ai conscience. Et j'gâche tout, faut s'y habituer. > C'était peut-être déjà évident pour lui. Les mauvais choix, les mauvaises décisions, j'excelle. Le boulot n'a jamais été un souci, j'ai toujours été droite dans mes bottes. Dès que c'est personnel, j'ai un don pour tout foutre en l'air. Les relations humaines, c'est pas mon domaine. Manipuler, duper, fouiner ca oui je sais faire. Dès qu'il s'agit de m'exposer, d'être sincère, c'est une autre affaire. < Je sais pas trop ce qu'elle t'a dit sur moi, mais t'as qu'à considérer que tout est vrai. > Yixi appréciait autant que moi déblatérer des saloperies. On lui avait dit de ne pas trop parler de nous au gamin. Mais ça m'étonnerait pas qu'elle lui ait sortie quelques vacheries du passé, arrangeant le tout bien à sa sauce. Qu'importe aujourd'hui. Un léger doute, c'est plus fort que moi : < Tu devrais parler à Chiranth aussi, il est sûrement temps qu'on arrête de te materner comme des empotés. >
   

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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Jeu 30 Déc - 14:44

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(Toronto, Octobre 2021) La discussion qui a lieu juste à côté du bureau t’empêche en partie de te concentrer sur ton travail, et même si maintenant, les gestes sont machinaux, tu ne tiens pas à commettre d’impairs et tu est perturbé durant quelques secondes lorsque la musique commence, ton ouïe se focalisant d’office sur les nouveaux sons que sur les paroles échangées entre les plus vieux – que ce soit le plus adultes d’entre eux est suffisamment ironique pour que ça ne t’échappe pas. Alors t’avances calmement, mais sûrement, Rahim. Tout comme tu discernes quelques bribes de conversation ici et là. Sans être un génie, tu comprends rapidement que Bastian savait pour l’existence de cette étoile – et sûrement ces deux étoiles, soyons franc (enfin, trois, mais Nobuko n’étant pas encore là, je ne me prononce pas.). Quant à l’indignation dont fait preuve Chiranth à ton égard… Disons que t’as un peu le sentiment que c’est l’hôpital qui se fout de la charité, bien que tu n’en sois pas certain. C’est bien gentil, mais ça n’avance pas à grand-chose, soyons honnête. Les quelques bribes qui continuent de te parvenir sont assez similaires à ce que Matheus a bien pu te dire et tu en viens à te demander si Lova sait que l’autre immortel s’est déjà présenté à lui. En toute franchise, l’un dans l’autre, ça n’est pas vraiment son problème, qu’ils règlent leurs soucis entre eux, tandis que tu tentes de conserver la tête hors de l’eau avec toutes ces histoires. Il n’empêche que les paroles de la brune, même si tu n’entends qu’un mot ou deux entre les ponts musicaux des chansons qui passent, te donnent de plus en plus raison et tu serres la mâchoire, continuant de faire ce pour quoi tu es si pratique à garder dans les petits carnets des deux autres immortels, à savoir faire des faux papiers.

Lorsque Lova revient dans le bureau, tu ne lèves pas la tête, le bruit de ses pas t’ayant alertés bien avant qu’elle n’ouvre la porte et tu feras payer au centime près les dégâts éventuels causés par Chiranth et Bastian si ces derniers en viennent vraiment aux mains, qu’importe à quel point ça pourra ennuyer le comptable de l’ordre. Ça n’est plus ton problème depuis bien longtemps. Tu ne t’attends cependant pas à ce qu’elle t’adresse réellement la parole, « Ramène-toi, le boulot peut attendre. » Tu arques un sourcil, les yeux toujours ancrés devant ton écran, tandis que la femme s’éloigne en direction des escaliers. Le bruissement de papier te fait aussi comprendre qu’elle s’est bien saisit de l’enveloppe et si jamais elle se pensait subtile, c’est raté. Néanmoins, tu es loin d’être un toutou qui suivra quiconque lui en donnera l’ordre, alors elle devra faire preuve de patience pendant que tu termines les dernières modifications, avant de paramétrer l’impression. Et si jamais elle décide de redescendre pour partager son mécontentement et te ralentir, tu n’auras aucun scrupule à faire grimper la facture. Après tout, elle a tout fait pour t’éviter pendant une trentaine d’années, poireauter quelques instants de plus ça lui fera les pieds.

Tu prends soin de ranger tes affaires et si c’est un peu enfantin t’en a rien à carrer. On se fout de toi de chaque côté depuis des années, c’est un minimum. Alors que de ton côté, tu ne voulais pas les inquiéter, puisque tu savais qu’ils font partis d’une constellation où ils sont proches les uns des autres. En plus de ça, tu ne tiens pas vraiment à laisser une inconnue chez toi. Inconnue étant un terme assez vague puisque vous avez les uns des autres depuis un moment, mais ce n’est qu’un détail. Une fois l’impression terminée, tu lies le tout, patiemment, vérifie que tout soit en ordre avant de supprimer les informations de l’ordinateur et éteignant le reste de l’informatique. Après quoi, le passeport tiédissant dans ta main, tu grimpes les marches pour rejoindre l’étage, ouvrant les différents verrous – sécurité avant tout – sans vraiment accorder un regard à l’autre immortelle, mais en lui tendant le passeport de ta main de libre. Sans surprise, elle entre sans y être invitée et tu refermes uniquement la porte derrière toi. Si les deux autres veulent entrer plus tard, pour quoi, après tout, tu ignores s’il y a quelques chose qui leur serait utile ici, mais sait-on jamais, tu penses avec une certaine amertume. Les bras croisés, tu t’adosses contre le mur, observant la brune faire les cent pas, « Je ne vais pas m'excuser, j'avais mes raisons. » Tu arques un sourcil et dans un élan de bonté, tu retiens ton oui, et?, laissant Lova continuer sur sa lancée, « Je ne vais pas non plus te baratiner. J'étais incapable de venir te voir, y a pas plus d'explications. » Ah, oui, donc tout va mieux maintenant, forcément. « On savait que t'étais entouré. » Ca, ça ne te fait certainement pas sentir mieux, au contraire, ça te donne l’impression de n’avoir été qu’une mission et ça n’a rien d’agréable.

« Ça valait mieux de vous garder éloignés de nos problèmes, elle et toi. Même avec Mathy on s'est pas… » A d’autre, « Pas si éloigné que ça. » Tu rétorques enfin. Pour que la brune soit si aux faits de l’agencement de l’appartement, ça veut dire qu’elle y a déjà passé du temps. À défaut d’être brillant, tu sais observer au minimum. « J'suis pas un cadeau j'en ai conscience. Et j'gâche tout, faut s'y habituer. » Tu ne retiens pas ton reniflement, pour une raison très simple, « J’ai vu. » Beaucoup de choses, beaucoup de décisions d’une stupidité sans nom tout comme cette sensation de te réveiller avec le goût d’alcool en bouche et ça n’a rien d’agréable, quand tu l’as uniquement rêvé. « Je sais pas trop ce qu'elle t'a dit sur moi, mais t'as qu'à considérer que tout est vrai. » La tête penchée sur le côté, tu demandes donc une précision, « Je suppose donc que t’as vraiment couru après un rapace parce qu’il s’est saisi de ta bouteille. » Yixi étant réputée pour ses mensonges, tu as toujours pris leurs mentions avec des pincettes. « Tu devrais parler à Chiranth aussi, il est sûrement temps qu'on arrête de te materner comme des empotés. » Cette fois-ci, tes sourcils se froncent avant que tu hausses les épaules. Chiranth te parlera s’il a envie de te parler, après tout, tu ne tiens pas à le mettre devant les faits accomplis – l’hypothèse ne semble pas en être vraiment une – puisqu’il n’a, de toute évidence, pas envie. Autant éviter de le forcer à admettre quelques de décevant, hein ? Caporal te fait tourner la tête quand le vieux matou sort de son carton préféré du moment et qu’il trotte quémander des caresses. Tu le prends dans tes bras et ouvre la porte, « Vous avez du boulot. » Et tu inclus tout ce petit monde, « Et je tiens pas à ce qu’on m’accuse d’avoir ralenti tout le monde. » Tu ignores ce qui peut se dire à ton sujet encore dans l’Ordre, mais tu tiens tout de même à éviter de trop attirer l’attention sur ta personne. Une fois la porte à nouveau verrouillée, tu redescends, « Je sais pas ce qu’elle t'a laissé, mais si ce sont des trucs physiques, ça doit se trouver ici. » Ou dans la maison du Yunnan, d’ailleurs. Bah, tu verras bien. Maintenant, la question est : va-t-il y avoir du sang sur la moquette, ou non ? Si oui, tu en connais qui vont raquer.

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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Mer 5 Jan - 17:40

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(Toronto, Octobre 2021) « Des remerciements ? Je t’ai rien demandé moi. » « J’en demandais quand même pas. » réplique Bastian face à Lova qui est la première à réagir face à son monologue, mais évidemment. Elle ne sera jamais d’accord parce que tout cela, personne ne voulait que ça arrive. Meme pas Bastian, il n’a même pas fait exprès c’est ça le pire. C’est la technologie qui s’est retournée contre lui et il commence à se dire que ça a une conscience pour se mettre en mode avion: va régler ton linge sale avec tout le monde, c’est le moment où jamais et voilà. Seulement, il aurait bien aimé s’en passer… Bien sûr, c’est le tour de Chiranth. «  Alors quoi ? Tu as fait le choix de te taire pour moi ? Sans jamais venir me demander ce que j’en pensais et ce que je voulais faire ?  » Bastian secoue la tête tout de suite, il secoue la tête et lève le doigt devant lui tout en regardant Chiranth du haut de ses ridicules 1m68. « Pour te laisser t’enfoncer encore plus ? » Demande le maya face à l’Indien, il secoue la tête, tout en s’en fichant que Lova puisse assister à la dispute des deux papas inquiet pour leur petit qui n’a peut-être pas besoin de tant de protection. Oh ça, ils vont bien en discuter tous les deux, mais d’abord, ils doivent s’occuper de cette Russe qui en soit n’est pas mieux que les deux réunis. « Tout ce qu’on a fait, c’est le protéger de nous. Je crois que tu connais bien ca toi aussi, mmh ? Va pas me donner des leçons. » Le maya aurait bien aimé réagir mais il ne va pas le faire. De plus elle enchaine déjà assez vite après ce call-out qui se veut être douloureux pour Chiranth. « Moi au moins je ne passe pas mon temps à le côtoyer en lui cachant une vérité qu'il devrait connaître. » « L’éviter c’est pas mieux non plus. » Il prendra toujours la défense de Chiranth, elle peut dire ce qu'elle veut Lova... Il a fait ce qu'il a jugé juste. Même si c’est pour le protéger, mais bon, le millénaire finit par faire un geste vague des mains et s’éloigner de Chiranth, sans forcément faire attention à la symbolique que ça peut dégager. « On risque d'avoir du retard sur la mission. Prévoyez un autre plan les têtes d'ampoules, ou on fera avec mon freestyle. J'vous laisse vous taper sur la tronche, j'en ai assez de supporter vos bonnes paroles. » En plus elle ose ? Le maya lâche un rictus et secoue la tête. « Même si on avait un plan tu n’en ferais qu’à ta tête ! » Lâche-t-il avant qu’elle ne s’en aille, laissant les deux hommes seuls dans cette même pièce. Spoiler: s’ił y avait un plan fait par quelqu’un d’autre, il en aurait fait qu’à sa tête aussi.

Il écoute ce qui se passe de l’autre côté et remarque que Lova essaye de s’éloigner de cette pièce avec Rahim. Elle sait qu’il est capable d’écouter à travers la musique lui. Elle sait qu’il a travaillé dans de la musique classique à une certaine période et qu’il a tellement travaillé son audition. Bastian lâche un gros soupir, les mains sur ses hanches, il se retourne vers Chiranth qui l’observe et rien que le regard. « Oh ne me regarde pas comme ça s’il te plait et fait pas genre que ça allait être gardé comme étant un secret pour 100 ans de plus. » Il regarde l’immortel encore plus jeune que lui et il lâche un soupir. Il tient vraiment trop à Chiranth pour vouloir s’engueuler avec lui et en venir aux mains. « J’ai fait ce que j’ai pu hein. C'était pas parfait, c'était même une catastrophe mais bon. J'ai fait ce que j'ai pu. » dit-il calmement, montrant que voilà, s’énerver cela ne servira pas à grand chose. « Parce que si je te l’avais clairement dit, tu aurais foncé directement dans le tas. Tu serais allé la voir et la situation n’aurait pas été belle à voir, surtout au sein de l’Ordre où les murs ont des oreilles. Tu n’aurais pas supporté une seconde d’être dans la même pièce qu’elle. » Il fait un geste de la main comme s’il ne l’autorisait pas à reprendre la parole. « En plus je t’ai épargné ça pour éviter que Rahim sache quand tu lui diras, que tu avais gardé le secret de votre lien à vous deux - Ne t’inquiète pas, il est parti en haut et il n’entendra pas avec la musique - et EN PLUS, tu aurais gardé le secret de sa constellation comme je l’ai fait ? » Il secoue la tête. Oh non, Bastian ne voudrait pas lui faire ça, c’est mieux que Chiranth garde un seul gros secret et que Bastian soit celui qui est le plus à blâmer parce qu’il est celui qui a le moins à perdre. Ce n’est pas lui qui a un descendant contrairement à Chiranth dont il veut à tout prix lui préserver ce lien. La famille c’est très important, d’autant plus quand ils partagent le même sang. « Matheus m’avait dit que si je te le disais et que si Lova savait que tu serais au courant, il y aurait eu des conséquences. J’ai préféré le croire. Je suis vraiment désolé que je t’ai caché ça, mais je ne pouvais pas faire autrement. Je ne t’aurais jamais laissé enfoncer comme tu ne le fais déjà au fur et à mesure que les années passent. » Il bouge vers les papiers où il y a des plans. La mission lui semble être futile, il n’en a pas vraiment envie et il doute que Lova aussi, mais bon, faudra la faire un jour… « J’aurai aimé que ça se fasse autrement, mais… Il faudrait que tu dises un jour la vérité à Rahim, ça dure déjà assez longtemps. »

   

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Chiranth Pasavan
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(#) Re: What kind of a mess? || Bastian, Lova & Rahim    Ven 7 Jan - 21:56

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(Toronto, Octobre 2021) Ils sont tous trop à nerfs pour tirer quoi que ce soit de constructif de la situation, préférant plutôt s’écharper entre eux tels des animaux acculés sans autres options. A force d’avoir trop de tête l’hydre va finir par causer sa propre tête avec de pareilles querelles intestines : il en faut si peu pour mettre le feu aux poudres. Ce serait risible si ce n’était pas aussi douloureux. « Pour te laisser t’enfoncer encore plus ? » Il n’a jamais eu aussi envie de foutre son poing au visage de son aîné. Bastian, l’homme savant ; Bastian, l’homme qui a toujours un plan. Bastian qu’il a suivi aveuglément avant de se rendre compte de toutes les failles qui composent son étoile du berger. L’air moralisateur ne lui a jamais moins bien allé au teint que cette année. Dents serrées, Chiranth se contente de l’ignorer pour le moment pour diriger son fiel vers celle qui a causé la perte de la paix en cet endroit, la très chère Lova. Là aussi, personne ne retient ses coups. « Tout ce qu’on a fait, c’est le protéger de nous. Je crois que tu connais bien ca toi aussi, mmh ? Va pas me donner des leçons. Moi au moins je ne passe pas mon temps à le côtoyer en lui cachant une vérité qu'il devrait connaître. » Mais quelle blague ! Bien sur c’est facile de cacher la vérité quand on se cache soit même, mais ça, elle est toujours persuadée de l’avoir fait pour lui, bien sûr. L’ironie ne lui échappe pas. « Mais tu es bien contente qu’on l’ait côtoyé pour pouvoir te dire qu’il n’a jamais été seul. » Quel gâchis, tout ça, tous ces bons sentiments qui ne mènent à rien. Au final, elle tourne les talons pour aller affronter la situation d’une façon plus productive et c’est peut-être la seule décision que Chiranth approuvera. Il attendra son tour.

Il a d’autres choses à faire. « Oh ne me regarde pas comme ça s’il te plait et fait pas genre que ça allait être gardé comme étant un secret pour 100 ans de plus. » Chiranth hausse un sourcil. Il sait qu’il n’a pas besoin de plus pour faire parler Bastian : il le connait trop bien pour croire qu’il saurait être silencieux dans un tel moment, qu’il le laisserait pester et le maudire sans chercher à s’expliquer et à lui faire comprendre le pourquoi du comment. Bastian a toujours eu besoin d’être compris. Depuis que Tal n’est plus là, c’est à Chiranth de remplir ce rôle, mais il n’a jamais eu les épaules pour. Aujourd’hui, il ne sait même pas s’il le veut. Oh, comme il aimerait pouvoir interrompre le monologue, comme il voudrait tourner les talons sur une phrase assassine. Mais il ne peut pas, parce que c’est Bastian et qu’il est Chiranth et que leur lien est bien trop fort pour ce genre de mesquineries. Alors il écoute. Il écoute pendant que Bastian expose à juste titre les tensions déplorables que ça aurait causé au sein de l’hydre et il écoute quand Bastian se fourvoie en extrapolant un double secret qu’il lui a si héroïquement éviter de garder en ne le mettant tout simplement pas au courant. « J’aurai aimé que ça se fasse autrement, mais… Il faudrait que tu dises un jour la vérité à Rahim, ça dure déjà assez longtemps. » Il rit sans une once de joie à cette conclusion. Effectivement, Chiranth se doit d’un peu d’honnêteté : c’est lui qui a causé ce bourbier sans nom dans lequel ils se sont tous deux empêtrés jusqu’à ne plus savoir comment en sortir.

Un soupir, à nouveau. Il ne cherche pas à se battre alors que la colère le laisse et s’efface devant la déception. « Tu avais un choix, Bastian, tu t’es juste convaincu qu’il n’existait pas », il commence, las et amer. « Qu’est-ce que j’ai foiré pour que tu m’accordes si peu de confiance, hein ? A quel moment, t’as acquis la certitude que je préférerais garder le secret sur la constellation de Rahim plutôt que de lui révéler le mien, de secret ? » Peut-être quand Bastian a compris que ce dernier secret, Chiranth le gardait plus pour se protéger lui-même que pour protéger le jeune Rahim. Il n’a jamais pu cacher ses fautes à l’ancien, mais ce n’est que maintenant qu’il se rend compte que ce n’était pas Bastian qui le poussait à surmonter ses erreurs et à devenir un homme meilleur, mais bien Tal. Tal qui n’a compris ce qu’ils lui cachaient que bien trop tard. Tal à qui il n’a jamais dit la vérité et qui n’a donc pas pu tout arranger avec la franchise qui la caractérisait. Mais elle non plus, elle n’a jamais su dire le plus important à celui à qui il tenait par-dessus tout alors Chiranth ose espérer qu’elle puisse trouver un peu d’empathie pour lui. « Tu avais un choix et tu as fait celui de ne pas m’en donner un. » Comme il a privé Rahim de choisir s’il voulait vraiment de lui dans sa vie, en pleine connaissance de cause, trop effrayé que la réponse ne soit un non. « Au moins, tu m’auras montré le genre de lâche que j’ai été en te transformant en un parfait miroir. »


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