intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim

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Chiranth Pasavan
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(#) It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Mer 8 Sep - 19:01

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Well I met an old man dying on a train. No more destination, no more pain. Well he said one thing: "Before I graduate, Never let your fear decide your fate." I say you kill your heroes and fly, fly, baby don't cry. No need to worry 'cause, everybody will die. Every day we just go, go, baby don't go. Don't you worry we love you more than you know Kill your heroes - Awolnation


   
(LYON, 1985) Merde. Quitte à aller en France, autant en reprendre les idiomes à son propre compte. Et merde s’applique bien à la situation. La vision est tardive, plus qu’à l’ordinaire, mais elle laisse peu de doute. Le temps de mettre quelques Adorateurs au travail, d’identifier les particularités architecturales qu’il a pu noter et de déterminer qu’elles ne correspondent à aucune gare de Paris et que, par conséquent, ce doit être Lyon et Madhur détale. Il a à faire. Il a deux confrères immortels qui se dirigent droit dans la gueule de loup et il est hors de question qu’il arrive quoi que ce soit à Bastian, pour tout chieur qu’il sait être, et encore moins à Rahim. Ce n’est pas rationnel, il le sait, mais il a déjà suffisamment merdé en pensant protéger ses descendants. Elle ne lui pardonnerait pas de rester inactif après ce qu’il vient de voir. Il y a tant de choses qu’elle ne lui pardonnerait pas… Le trajet lui semble durer une éternité. Heureusement, il était déjà sur Londres pour gérer les soucis d’ordre logistique avec Tal. Elle ne lui en voudra pas de lui fausser compagnie. Du moins, il espère. Elle lui rend déjà un fier service en acceptant de les aider alors qu’il refuse de répondre à ses questions. Mais Tal n’est pas sa priorité, là, maintenant, il doit trouver un moyen d’identifier la menace et de s’en débarrasser, discrètement. Les indices dispensés par la vision sont bien maigres. C’est toujours le cas, mais c’est encore plus frustrant aujourd’hui, quand il sait quelle épée de Damoclès pèse aussi de ceux à qui il tient.

Au final, il arrive à temps. Du sang, il en a déjà sur les mains, alors un peu ou un peu moins ne change pas la donne, pas beaucoup, et ça se rince plus facilement qu’on le croit. Il ressort des toilettes pimpant, son blouson fermé pour cacher les tâches rouge sombre qui sèchent déjà. Il ne faudra pas s’attarder. Une petite voix lui souffle de quitter les lieux, de laisser Bastian faire comme bon lui semble, mais Madhur n’est pas assez naïf pour croire qu’il a écarté tout danger. Alors il attend sagement à quai. Il est l’image parfaite d’un homme parmi tant d'autres venu attendre de la famille ou des amis. Dans un sens, c’est la vérité. « Par ici ! » Il lève le bras pour guider Bastian dans la foule. Peut-être Rahim le repèrera en premier d’ailleurs, compte tenu de leurs tailles respectives. « J’espère que vous avez fait bon voyage », continue-t-il quand ils le rejoignent, sourire aux lèvres, petit oscar de comédien qu’il devrait déjà avoir en poche. « J’ai eu quelques soucis de mon côté, donc il va y avoir un changement de plan, je suis désolé. Un problème de vermines dans l’appart », à ce stade il n’a presque aucune idée de ce qu’il déblatère, espérant simplement que Bastian comprenne le sens de son avertissement à peine déguisé. « Du coup j’ai trouvé une autre solution pour vos vacances à Lyon. » Ils ne peuvent pas utiliser la planque prévue par Bastian, pas quand ils ne savent pas comment ils ont été repérés et par qui. « Vous me suivez ? » Et il leur faudra garder l’oeil ouvert pour s’assurer de ne pas être suivis par d’autres indésirables.

   

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Jeu 9 Sep - 19:53

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(LYON, 1985) — prénom de Bastian à l'époque: Damian Le train a été particulièrement long, mais pourtant, l’intercité est une révolution, c’est direct et c’est plus rapide que les petits trains régionaux, mais ça reste quand même un long voyage qui est également fatiguant. Bastian a surveillé Rahim, veillé à ce qu’il ne soit pas en crise du tout. Il reste quand même instable, c’est quand même compliqué bien sûr, et puis ils se répondent soit par des piques, soit calmement, ils dansent sur plusieurs terrains ces deux-là.

Bastian ne dit pas un mot à Rahim, il reste alerte et grimace en fronçant le nez. Il y a trop d’odeur, c’est un peu difficile pour lui de supporter ça, il n’imagine pas pour Rahim. « On ne va pas rester longtemps. » murmure-t-il, sachant très bien qu’il peut l’entendre. Alors ils marchent avant que Bastian ne réalise une chose: le par ici qu’il entend et reconnaît entre mille. « ¿ Qué ? » Mais c’est une blague ? C’est quand même pas Madhur ?! Il a quand même pas osé lui ? Il était censé être à Londres lui, avec Tal, il lui avait promis qu’il ne viendrait pas à Lyon avant qu’il ne lui donne le signal ! Il a intérêt à avoir une bonne raison ce cabron pense Bastian, alors qu’il est plus ou moins guidé par Rahim pour retrouver Madhur qu’il entendait nettement bien. « Long. » dit-il en forçant un petit sourire, qui fait très bien comprendre le message à Madhur qu’il a intérêt à lui dire la raison de pourquoi il est là, à les attendre ? Trois immortels dans un même lieu, c’est trop risqué, deux c’était déjà limite, mais trois… Il s’est dit jamais deux sans trois ? Vraiment il me fait chier jusqu’au bout lui. Eut-il à peine le temps de penser ça qu’il renifle en sentant une odeur qui lui est bien familière.

Du sang ?

« Sérieusement ? Des punaises de lit dans l’appartement ? » réplique Bastian avant de soupirer à nouveau. Ils ne sont pas prêt à les laisser tranquilles, il vient de comprendre après quelques secondes ce que veut dire Madhur. « Décidément, je suis maudit avec mes logements. »grogne-t-il en espagnol... Parce qu’à Paris, ils avaient eu affaire à des voisins bien trop bruyants, qu’ils entendaient tout, jusqu’au moindre détail et c’était réellement un supplice. « Allez on y va alors. » ponctue-t-il avec une petite tape sur l’épaule de Rahim comme pour le pousser à marcher maintenant. Ils n’ont pas trop le choix non plus de devoir suivre Madhur. « Du coup tu t’es improvisé exterminateur de punaise de lit ou tu as appelé de réels professionnels ? » Mais il est d’avis que non, fonceur qu’est Madhur, il a dû mettre en priorité leur sécurité. Il reste sur ses gardes maintenant et vérifie un peu autour de lui assez discrètement. Il vérifie également que Madhur ne lance pas trop de regards insistant sur Rahim, mais apparemment… Mieux vaut prévenir que guérir; « S’il te regarde un peu souvent, c’est normal, il fait ça à tous les nouveaux niños. » commente Bastian à l’attention de Rahim.

   

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Mer 15 Sep - 14:04

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(LYON, 1985) La différence entre le train et l’avion est minime, mais au moins tes oreilles ne saignent pas. Piètre consolation s’il en faut, il est vrai. Le trajet reste difficile de par ces fameux dons qui te rendent la vie compliquée et finalement, tu finis par t’endormir, le sommeil léger et peu réparateur, mais au mois te reposes-tu jusqu’à la gare de Lyon. Tu ouvres les yeux au moment où tu sens le train ralentir et une fois hors du train tu grimaces légèrement et tant pis si une personne passe près de toi en pensant que ça lui est dirigé. « On ne va pas rester longtemps. » t’informes Damian et tu hoches simplement la tête. Tu ne penses pas avoir ton mot à dire, de toute façon. « Par ici ! » Te parvient parmi les autres voix, simplement parce qu’elle a des notes familières, mais c’est l’autre immortel qui la reconnaît, « ¿ Qué ? » Là, tu clignes des yeux, intrigué par ce changement chez ton aîné et regardant autour de toi, tu reconnais la silhouette de Madhur, « Par là, je suppose ? » Tu murmures toujours et finis par vous guider jusqu’à ce dernier. Tu n’as pas l’impression que c’est présence soit prévue, à la base, si tu te souviens de ce que Damian t’as dis un peu plus tôt. Hier, aujourd’hui, demain, t’as un peu perdu le sens du temps, Rahim. Il n’empêche qu’en te rapprochant, tu fronces les sourcils et ton nez se plisse un peu. Il y a une odeur que tu reconnais et elle ne te plaît pas. Pourquoi Madhur, sent-il le sang ? Le léger sourire que tu lui adresses doit sûrement ressembler à une sorte de grimace et t’en es désolé.

« J’espère que vous avez fait bon voyage » Tu hausse les épaules et c’est Damian qui répond pour vous deux, « Long. » C’est un euphémisme, vraiment. Tu ajouterais bien douloureux, mais ça te demanderais d’ouvrir la bouche et t’aimerais autant éviter d’avoir encore plus le goût de ce que tu sens. Si tu n’es pas l’homme le plus brillant, tu n’es pas non plus le plus idiot. « J’ai eu quelques soucis de mon côté, donc il va y avoir un changement de plan, je suis désolé. Un problème de vermines dans l’appart » Tu arques un sourcil, « Sérieusement ? Des punaises de lit dans l’appartement ? » et ton regard passe d’un homme à l’autre et tu te demandes durant quelques secondes s’ils ont toujours autant manqué de subtilité. « Décidément, je suis maudit avec mes logements. » Tu ne sais pas trop ce que ça signifie, à part que Damian fait ce qu’il sait si bien faire : râler.

« Du coup j’ai trouvé une autre solution pour vos vacances à Lyon. Vous me suivez ? » La tête penchée sur le côté, tu la hoches, puisque tu ne te vois pas dire non, « Allez on y va alors. » Donc vous avancez à nouveau, pour quitter la gare et tu ignores où vous allez, « Du coup tu t’es improvisé exterminateur de punaise de lit ou tu as appelé de réels professionnels ? » Tu ne retiens pas ton roulement d’yeux et marmonne deux ou trois mots en penjabi sur le manque de subtilité, vraiment c’est ridicule. Et c’est toi le plus jeune. « S’il te regarde un peu souvent, c’est normal, il fait ça à tous les nouveaux niños. » Certes. Sachant que Madhur t’as aussi pris sous son aile depuis que t’es haut comme trois pomme et deux calots, tu te demandes à quel point on le prend pour un idiot ou non. Qu’importe. Tu te contentes de suivre le mouvement en évitant d’avoir une crise de nerf, « Et, on va où ? » Tu finis finalement par demander, la voix à peine plus haute qu’un murmure et t’as une grimace de dégoût lorsque vous passez près d’un coin de la gare où ça sent tout sauf la rose. Génial.

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Dim 19 Sep - 14:39

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(LYON, 1985) Madhur lèverait presque les yeux au ciel face à la réaction de son aîné, toute teintée de méfiance et d’un agacement qu’il trouve un brin vexant. Il croit vraiment qu’il n’avait rien de mieux à faire que de se précipiter à leur rencontre ? Quel ingrat, vraiment, celui-là. Enfin, c’est vrai qu’il est là pour rendre service à Madhur, d’accord, parce que Rahim c’est son soucis à lui. Mais qu’il ne vienne pas dire qu’il ne fait pas de son mieux pour s’assurer que les choses se passent aussi bien que possible. Il aurait juste préféré éviter autant de deuils au plus jeune. Et il essaie, vraiment, de ne pas penser à leurs visages et à sa peine à elle si elle avait été à ses côtés. Ses reproches. Il pensait les mettre en sécurité et il les a simplement précipités vers une fin horrible. Encore un des échecs qu’il devra porter avec lui, encore de nouveaux visages qui reviendront surement le hanter. Qu’ils fassent la queue. Pour le moment, il doit s’occuper d’escorter Damian et Rahim vers un lieu sûr. La gare ne l’est pas. Heureusement, Damian ne fait pas la sourde oreille et prend son avertissement au sérieux, poussant le plus jeune à les suivre. « Du coup tu t’es improvisé exterminateur de punaise de lit ou tu as appelé de réels professionnels ? » Il ignore les mots marmonnés par l’homme qu’ils escortent. S’il a assez d’aplomb pour râler, c’est que Damian s’occupe correctement de lui ; voilà qui est rassurant. Il secoue la tête. « J’ai dû me retrousser les manches en attendant que des pros viennent voir ce qu’il en est. » Un coup d'œil à sa montre. « Ils devraient être sur place à l’heure qu’il est. » Ils n’ont pas que des ennemis en gare, mais Madhur lui-même serait bien en peine pour repérer les Adorateurs venus prêter main forte et s’assurer qu’aucune autre menace n’arrive jusqu’à eux. Surement des visages qu’il n’a jamais vu auparavant.

Un visage qu’il connait bien, c’est celui de Rahim, aussi. « S’il te regarde un peu souvent, c’est normal, il fait ça à tous les nouveaux niños. » Cette fois il lève vraiment les yeux au ciel. Damian a le don pour l’agacer tout en le remettant à sa place, comme s’il était un gosse mal éduqué. Le fait est que Rahim est le seul de ses descendants à être devenu immortel et, quelque part, ça change un peu la donne. Il a dû garder ses distances, éviter de s’attacher trop à des enfants éphémères dont la vive lumière laisse vite place au noir. C’est différent maintenant. Et c’est si facile de retrouver certains des traits qui persistent après des générations, quelque part dans la forme de sa mâchoire, la courbure de ses sourcils. Soit. « J’essaie de m’assurer qu’il est en bon état. Ton apprentissage à la dure ne réussit pas à tous les nouveaux. » Il en sait quelque chose, Madhur, même si ses dons à lui ne demandent pas l’entraînement que d’autres exigent. Vu la pâleur de Rahim, ce n’est surement pas de nouveaux réflexes accrus qui l’accablent. Bref. Autant se focaliser sur le chemin qui leur reste à parcourir. Il n’entend pas la question de Rahim. C’est qu’il n’a pas les sens anormalement développés et que le bruit de la gare n’aide pas à ce niveau là. N’empêche qu’il les dirige vers les taxis. Ce sera le plus simple pour s’assurer un transport aussi calme que possible pendant que d’autres vérifieront que personne ne les suit.

 

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Lun 20 Sep - 18:08

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(LYON, 1985) — prénom de Bastian à l'époque: Damian Quand Damian a le don d’énerver les gens, il ne fait vraiment pas les choses à moitié, il énerve clairement les gens et il en a la preuve entre Madhur et Rahim. Il pourrait en être fier, mais il ne l’est pas en ce moment même parce qu’encore une fois de plus, son plan est contrecarré par les membres du Conclave ? Dommage qu’il ne puisse pas savoir à l’odeur du sang si c’est réellement un membre du conclave ou un humain. « J’ai dû me retrousser les manches en attendant que les pros viennent voir ce qu’il en est. Ils devraient être sur place à l’heure qu’il est. » Damian hoche la tête sans dire un mot de plus. Ils se mettent à marcher sans perdre plus de temps que ça. Mais il remarque bien que son ami regarde un peu trop son descendent, de façon bien insistante en plus. Il faut le rappeler à l’ordre-là. « J’essaie de m’assurer qu’il est en bon état. Ton apprentissage à la dure ne réussit pas à tous les nouveaux. » « Oh ça va, il n’a eu que la base de la base des bases: pour dire quasi rien du tout, mais son don lui mène la vie dure… » réplique Damian avant d’entendre la question de Rahim: « Et on va où ? » « Dans une autre plan… » il se met à tousser et met la main devant la bouche et son nez, oh l’odeur. Il en grimace un peu et soupire. « Madhur… » il ne termine pas la phrase, dont seul lui même peut deviner la suite des injures dans son dialecte. « Je disais… » il se tourne vers Rahim presque mis à mal par cette odeur surprise. « … On va dans une autre planque que Madhur nous a trouvé. » murmure-t-il avant qu’ils ne montent dans un taxi sans qu’il ne se passe quelque chose de plus. L’adresse donnée, le taxi se met à rouler et Damian soupire. « Merci en tout cas Madhur de ton accueil bien qu’inattendu, Tal n’est pas venue j’imagine ? » Demande-t-il assez étonné après avoir vérifié que le conducteur ne le comprend pas quand il parle espagnol. Et il sait qu’en parlant comme ça Rahim le comprendrait peut être un tout petit peu ? Non ? Pas du tout ? « Bon, Madhur va se joindre à nous pour l’entrainement, comme au bon vieux temps non ? » Et c’est sûr, que ce genre d’entrainement, ça va adoucir un peu pour Rahim, même si ce ne sera pas pour tout de suite, parce que oui, il y a les retrouvailles familiales et il voit bien Madhur ne pas être si discret que ça. Damian devrait le reconnaître, il aurait fait pareil dans la même situation. « Ça va Ra’ ? » Demande-t-il en anglais, parce que oui, la pâleur l’inquiète quand même, un peu trop.


   

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Jeu 23 Sep - 16:09

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(LYON, 1985) Tu es plus spectateur qu’acteur dans ce qui se déroule autour de toi, Rahim. Si tu es toujours sous le choc, bien qu’un peu moins qu’avant, tu ne saisis pas vraiment tous les aspects de cette mort et ces vies vont t’apporter. Comment le pourrais-tu ? Tu es bien trop jeune, encore. Tu suis la conversation entre les deux hommes et tu en comprends les sous-entends, puisqu’il s’agit d’un lexique simple, utilisé par les Adorateurs, d’ailleurs. Enfin, certain, rien n’est absolu, après tout. « J’ai dû me retrousser les manches en attendant que des pros viennent voir ce qu’il en est. » Il n’y a rien de mystérieux dans ces échanges, mais ça commence à te donner la migraine, « Ils devraient être sur place à l’heure qu’il est. » Combien c’est rassurant, vraiment. Tout comme le fait qu’on parle de toi, à croire que tu n’es pas là, « J’essaie de m’assurer qu’il est en bon état. Ton apprentissage à la dure ne réussit pas à tous les nouveaux. » Tu demandes ce que sortira Damian, « Oh ça va, il n’a eu que la base de la base des bases: pour dire quasi rien du tout, mais son don lui mène la vie dure… » Ton reniflement n’aide en rien, te faisant ainsi grimacer : trop d’odeurs et trop de bruit. Néanmoins, « J’ignorais qu’avoir les tympans qui saignent c’est considéré comme de l’entraînement. » tu marmonnes, parce qu'il ne faut pas déconner non plus.

Et bien sûr que tu te sens observés, mais comparé à tes sens déréglés, ça n’est pas très important. Savoir où vous allez vous rendre, en revanche, ça l’est également, « Dans une autre plan… » et de toute évidence, le nez Damian souffre aussi. Une petite part de lui est satisfait pas la chose, tandis que l’autre souffre toujours sous toutes ses odeurs, « Madhur… » Tu ignores ce qu’il dit ensuite, mais ça n’a sûrement rien de poli, « Je disais… » Il ne dit pas grand-chose puisqu’ils doivent monter dans un taxi, fantastique, « … On va dans une autre planque que Madhur nous a trouvé. » Tu hoches simplement la tête, Rahim. Il n’y a rien que tu puisses ajouter à ça, puisque c’est d’une logique imparable – et tu essaies de ne pas tourner de l’œil à nouveau, à plusieurs reprises, tu passes ta main sous ton nez. « Merci en tout cas Madhur de ton accueil bien qu’inattendu, Tal n’est pas venue j’imagine ? » T’aimes bien Tal, Rahim, même si parfois elle t’observe trop, comme si tu étais un puzzle où il manque quelques pièces. « Bon, Madhur va se joindre à nous pour l’entrainement, comme au bon vieux temps non ? » Tu ignores ce que ça veut dire. « D’accord ? » Ta réponse est murmurée et elle est pleine de cette confusion qui t’habite depuis Londres. « Ça va Ra’ ? » Tu clignes des yeux, le surnom est inattendu, tout comme la question, qu’est-ce qu’il en a à faire, Damian, qu’il aille bien ou non ? Tu n’es personne. Tu as personne, aussi et c’est une réalité qui n’a rien pour te plaire – c’est aussi faux, mais tu le réaliseras bien assez tôt. Après avoir passé ta main sous ton nez, tu fronces les sourcils, « Ça fait beaucoup. » Beaucoup de changements, beaucoup de choses à intégrer, beaucoup trop d’odeurs et de bruits. Tout est beaucoup trop et quand l’odeur de fer de pique à nouveau les narines, tu réalises que tu saignes du nez. Ce sont des excuses que tu marmonnes, parce que tu sais que t’échoues sur plein de niveaux – comme si on pouvait te demander la perfection alors que tu te découvres juste. Mais tu n’y peux rien, Rahim. Damian t’as toujours impressionné et tu as l’impression d’avoir toujours connu Chiranth et t’as le sentiment d’échouer dans un domaine que tu connais pas et tu détestes ça. Tu n’aimes pas décevoir, Rahim et c’est pourtant ce que tu fais. C’est ce que tu crois, en tout cas.  

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Sam 25 Sep - 20:57

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(LYON, 1985) Son don, hein ? Madhur est bien curieux de savoir ce qu’il en est, mais il sera temps pour eux d’en discuter une fois qu’ils seront à l'abri. La gare n’est pas le lieu indiqué pour ça, encore moins alors que sa vision le hante encore, les détails bien trop frais dans sa mémoire. Regarder Rahim, ça le rassure. Il est là, il est vivant (malgré une première mort horrible) et il est en sécurité avec eux. Madhur ne laissera rien d’autre lui arriver. D’ailleurs, peut-être que le lien de parenté influe ses visions ? C’est la deuxième fois qu’il voit le gosse mourir après tout. Pour tout désagréable que c’est, il préfère ça : s’il voit les choses arriver, il peut agir et essayer de le protéger autant que faire se peut. « Madhur… » Entre la réaction des deux hommes et cette histoire de tympans, il n’a pas besoin d’être un génie pour comprendre. Il grimace. « Oh. Oui, désolé, c’est le chemin le plus court et je ne savais pas pour…  » Il ne finit pas sa phrase, esquissant simplement un geste de main qui englobe son nez et ses oreilles. Rahim n’a pas de chance sur ce coup là. Et nul doute que Damian va prendre à coeur de lui apprendre comment tirer partie de ses sens. Un long apprentissage attend le tout nouvel immortel. Il a au moins le maigre avantage d’être déjà au courant de l’existence d’immortel, ce qui simplifie un peu le premier choc. C’est toujours ça de pris.

L’abris du taxi l’aide à relâcher un peu sa vigilance. Il sait, Madhur, qu’il va falloir garder l'œil ouvert pour un bon moment, mais il a aussi assez d’expérience pour savoir qu’il ne peut pas tourner à la paranoïa sans s’épuiser et vite devenir inutile. « Merci en tout cas Madhur de ton accueil bien qu’inattendu, Tal n’est pas venue j’imagine ? » Il secoue la tête. Surement que Bastian aurait aimé qu’elle fasse le déplacement plutôt que lui, mais il devra gérer la déception comme un grand garçon. « Elle a encore des choses à faire sur Londres. Elle a gentiment accepté de gérer ça toute seule pendant que je volais à votre rescousse », conclut-il avec un sourire de sale gosse, dans l’espagnol qui lui est si habituel en compagnie de son aîné. « Bon, Madhur va se joindre à nous pour l’entrainement, comme au bon vieux temps non ? » « Ah bon ? » Il ne devrait sans doute pas être si surpris. « Si Tal n’a pas besoin de plus d’aide, je suppose que je peux rester, oui. » Puis il corrige vite, un avertissement dans les yeux à l’égard de Bastian : « et si tu n’oublies pas que je ne suis plus un de tes élèves. » Faut pas déconner non plus, Madhur a déjà morflé par le passé et il ne signe pas pour un second tour.

« Ça va Ra’ ? » Le surnom est une surprise en soit, une marque d’affection qui ne passe pas inaperçue, loin de là, et que Madhur note soigneusement dans un coin de son esprit, alors même que la pâleur de son descendant le fait grimacer. L’inquiétude paternelle, il connaît et, pendant un instant, il a presque l’impression de revoir le jeune Sujah. C’est faux. Il n’a jamais connu son fils à l’âge d’homme. « Ça fait beaucoup. » Il hoche la tête. C’est normal, bien entendu, mais ça ne ferait pas de bien à l’autre homme d’entendre ça. Il a l’air épuisé. Fatigué, certes, mais aussi endeuillé et poussé à la limite de ce que son corps peut supporter. Madhur fouille ses poches avant de lui tendre un mouchoir. « Prend ça. On ne devrait pas être loin, tu vas bientôt pouvoir te reposer. » Puis, en hindi, il ajoute. « On va rester dans le coin et faire profil bas pour un moment. Ce sera plus facile pour les membres de ta constellation de te retrouver comme ça. Même si c’est loin pour nous, on sait ce que c’est, Rahim, on te laissera pas tout seul, t’en fais pas. » Il se veut aussi rassurant que possible, mais il ne sait pas si c’est ce que l’autre homme a besoin d’entendre. Peut-être est-ce juste ce que lui a besoin de dire.

 

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Mar 28 Sep - 22:49

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(LYON, 1985) — prénom de Bastian à l'époque: Damian Damian rigole nerveusement à la réponse de Madhur. « Elle a gentiment accepté de gérer ça toute seule ? » Il passe la main dans ses cheveux un peu embêté, parce que oui, Tal peut être très gentille, mais il a dû la planter comme ça, sans trop lui laisser le choix, sachant bien que c’est quelque chose qu’elle déteste. Et bien sûr, ça va retomber sur lui, parce qu’elle considère que ce sera la faute à Damian qui n’a pas bien géré le transfert entre Paris et Lyon. En vrai, peut-être vaut mieux maintenir Madhur éloigné de Tal, pour un petit moment ? «  Ah bon ?  » Damian hoche la tête avec un sourire forcé. «  Si Tal n’a pas besoin de plus d’aide, je suppose que je peux rester, oui.  Et si tu n’oublies pas que je ne suis plus un de tes élèves. » « Comment pourrai-je oublier…? » Dit Damian qui hausse les épaules, un peu trop innocent. Il ne prévoit pas du tout une vengeance, au contraire. Loin de là, ce serait mal le connaître. Il peut compter sur la présence de Madhur, ça peut l’entrainer à être plus naturel en la présence de Rahim qui est devenu un immortel. Tout comme il sera là pour le tempérer un peu dans ses entrainements peut-être… Non c’est vrai, Madhur n’est plus son élève, mais tout de même… « Plus sérieusement, nous connaissons Tal, Madhur. Quand tu la laisses seule, c’est pour la laisser seule et ne pas revenir la bouche en coeur. »

Enfin bref, il s’inquiète pour Rahim qui malgré les deux jours de repos, semble être encore plus qu’épuisé qu’avant et en saigne même du nez. Damian étant à côté du niño, il a inconsciemment posé la main sur l’épaule. Il a toujours été comme ça dans le fond, un peu trop tactile avec ses proches, mais là, ça a été peut-être trop tôt. Mais il n’y peut rien, le voir dans un tel état est quand même préoccupant. Madhur prend le relais et le laisse parler dans la langue Hindi à Rahim. Langue qu’il ne comprend pas mais que ça ne le dérange pas dans le fond. Il les observe avant de tourner le regard vers le chauffeur du taxi qui les observe aussi. Il remarque une chose. « Ah on arrive. On doit se préparer à descendre. Ça va aller ? » Demande-t-il à Rahim en premier, non sans lancer un regard interrogateur à Madhur. Il retire la main de l’épaule du jeune homme d’ailleurs, pour se préparer à descendre.


   

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Mer 29 Sep - 13:44

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(LYON, 1985) Tes sens t’attaquent, jamais tu n’as cru qu’une telle chose puisse un jour se produire. En même temps, jamais tu as cru un jour mourir et te réveiller juste après. Même si juste est bien trop simple, ça t’as pris plusieurs heures, mais ça n’est qu’un détail. Au moins peux-tu être réconforté dans le fait même où tu n’es pas le seul à souffrir de toutes ces odeurs, surtout les plus dégoûtantes. Tu voudrais bien rassurer Madhur, lui dire qu’il n’a pas à s’excuser, mais parler te demandant un incroyable effort, c’est une espèce de grimace qui se veut un sourire rassurant, que tu donnes. Autant dire ceci : tu échoues avec panache, voilà tout. Il te vaut mieux te concentrer sur autre chose, Tal est d’ailleurs mentionnée, mais tu n’as rien à apporter dans ces échanges. De toute façon ce s’est pas comme si tu avais de quoi converser, même si la nervosité de Damian est intrigante, il faut le reconnaître. Tout comme cette histoire d’entraînement, avec la présence de Madhur et tu n’as pas la moindre idée combien tu vas prendre cher. « Ah bon ? » Oh, de toute évidence, il n’était pas courant. Tu t’en voudrais s’il ratait quelque chose à cause de toi, « Si Tal n’a pas besoin de plus d’aide, je suppose que je peux rester, oui. » T’es de retour sur la case confusion, vraiment. « et si tu n’oublies pas que je ne suis plus un de tes élèves. » Maintenant, ça c’est une information que tu notes dans un coin de ton esprit et à propos de laquelle tu poseras des questions plus tard. « Comment pourrai-je oublier…? » Tu arques un sourcil, fantôme d’un sourire amusé aux lèvres, malgré la pâleur trop présente sur ton visage. « Plus sérieusement, nous connaissons Tal, Madhur. Quand tu la laisses seule, c’est pour la laisser seule et ne pas revenir la bouche en coeur. » Tu notes aussi que les deux hommes ne semblent pas vraiment enclin de froisser Tal. Ce qui, en sois, fait sens. C’est une femme impressionnante.

Tu saignes du nez, surpris de cette réalisation mais encore plus en sentant une main sur ton épaule. C’est nouveau, ça aussi. Tu clignes des yeux quand un mouchoir se trouve devant toi, « Prend ça. On ne devrait pas être loin, tu vas bientôt pouvoir te reposer. » et tu lèves les yeux vers Madhur et le remercie d’un signe de tête, posant le mouchoir sous ton nez. Ça sent toujours aussi fort, mais il n’y a pas grand-chose que tu puisses y faire. Les sonorité de l’hindi sont si familières que ça t’émeut un peu trop de les entendre. Ça a un côté tellement familier que c’est rassurant, mais de l’autre, ça te fais mal au cœur de savoir que tu ne les entendras plus de la bouche de tes parents. « On va rester dans le coin et faire profil bas pour un moment. Ce sera plus facile pour les membres de ta constellation de te retrouver comme ça. Même si c’est loin pour nous, on sait ce que c’est, Rahim, on te laissera pas tout seul, t’en fais pas. » Hein ? « Ma quoi ? » Ta question est posée sans que tu essaies de la retenir. De quoi il parle maintenant ? La suite de ses paroles reviennent dans ton esprit et ça te rassure et ça doit sûrement se voir. Damian retire sa main et « Ah on arrive. On doit se préparer à descendre. Ça va aller ? » Tu hoches la tête, « Sûr oui. » Cela dit, tu peux comprendre pourquoi la question est posée, tu dois faire peine à voir. En somme, quitter le taxi et se retrouver dans la rue n’est pas si compliqué. Tes sens sont toujours un peu affolé, mais tu suis le mouvement. Tu perds tous tes repères, Rahim et tu te demandes si tu en retrouveras d’autre. Tu n’as qu’une hâte, aussi, c’est juste de dormir.

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Mer 29 Sep - 15:58

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(LYON, 1985) « Elle a gentiment accepté de gérer ça toute seule ? » Il hausse les épaules. Ce n’est pas comme s’ils avaient beaucoup de choix à ce moment-là, de toute façon. « Ca ne lui a pas plu des masses, c’est sûr, mais toujours plus que la perspective que la vision devienne réalité. » Ils avaient peu de temps pour agir et la décision a été prise vite, avec l’inquiétude de ne pas arriver à temps colorant les paroles de Madhur. Il devra probablement s’excuser du ton qu’il a utilisé avec son aînée, d’ailleurs. Mais au moins aura-t-il mené sa mission de protéger Damian et Rahim à bien. Autant que faire se peut. Protéger Rahim, ça veut peut-être aussi dire assister aux entraînements et faire en sorte que Damian ne le pousse pas au-delà de ses limites alors qu’il peine encore à appréhender tous ces changements dans sa réalité. Sans mentionner que c’est aussi ce qu’il y a de plus sûr pour sa petite personne. « Plus sérieusement, nous connaissons Tal, Madhur. Quand tu la laisses seule, c’est pour la laisser seule et ne pas revenir la bouche en coeur. » Il grimace en imaginant sans peine la réaction de Tal s’il venait à revenir à Londres aussi vite. « Oui, bon, d’accord. N’empêche que je préfère lui demander si elle n’a vraiment pas besoin que je revienne, sinon elle va me remonter les bretelles. Un truc comme quoi je dois apprendre à être plus prévenant. » Elle en a souvent, des choses à lui reprocher, même si elle a depuis longtemps accepté que ça faisait partie de sa façon de veiller sur lui. « D’ailleurs il ne faudra pas tarder à la prévenir que tout s’est bien passé. » La connaissant, elle se fait du souci pour Damian et Madhur ne veut pas la laisser craindre le pire plus longtemps que nécessaire.

En attendant, c’est surtout pour Rahim qu’ils se font tous les deux du mouron. Il faut dire qu’il fait peur et peine à voir, le gosse, et qu’un bon somme ne sera pas de trop pour lui. Madhur essaie donc de le rassurer un temps soit peu. « Ma quoi ? » La question le fait se tourner vers Damian. Il ne lui a donc pas expliqué le principe de constellation ? Et comment expliquer les rêves qu’il doit faire, dans ce cas ? Ah, vraiment, quand on veut qu’un job soit bien fait, on le fait soi-même. Bon, d’accord, c’est peut-être injuste pour Damian qui a toujours fait de son mieux pour l’aider à protéger ses descendants. « On aura le temps d’en reparler au calme », temporise-t-il. Il paie le taxi alors que Rahim et Damian descendent, puis les rejoint sur le trottoir. « C’est l’appart au deuxième étage », prévient-il alors qu’il ouvre la porte. Les escaliers sont étroits, typiques des vieux bâtiments, mais l’appartement est lumineux et discret. Quand il ferme derrière eux, il pousse enfin un soupir de soulagement. « Il y a deux chambres au fond. Je prendrais le canapé-lit, vous deux avez bien mérité un peu de repos. » Lui, ce qu’il a mérité, c’est de changer son saleté de t-shirt tâché de sang et une bonne douche en prime.

 

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Mer 29 Sep - 16:32

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(LYON, 1985) — prénom de Bastian à l'époque: Damian Il est vrai que Tal n’aurait absolument pas apprécié que les visions de Madhur deviennent réalité. Il est vrai, mais elle n’a quand même pas dû aimer d’être prise de court, réellement et il peut imaginer la panique de Madhur qui fait qu’il aurait oublié toutes les formes de politesse. «  Oui, bon, d’accord. N’empêche que je préfère lui demander si elle n’a vraiment pas besoin que je revienne, sinon elle va me remonter les bretelles. Un truc comme quoi je dois apprendre à être plus prévenant. » « Chose que tu n’as jamais été au fil de toutes ces années. » intervient Damian sur cette dernière phrase. Il hoche la tête à la remarque qui suit, oui il faudrait qu’ils l’appellent pour la rassurer. « Je l’appellerai et je te la passerai après d’accord ? » Ce qui n'arrivera jamais, il est difficile de stopper Damian et Tal dans les conversations téléphoniques... Néanmoins, il préfère tout comme Madhur se focaliser sur Rahim qui n’a vraiment pas une si bonne mine. Mais la conversation en hindi n’aide pas tant Damian qui se retrouve avec un regard de travers de Madhur. « Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ? J’ai une tâche ? Une vision ? » Pourquoi Madhur le regarde comme ça lui ? « Je rappelle que je ne maitrise pas encore le hindi. » heureusement pour vous pense-t-il avec un petit sourire pincé. «  On aura le temps d’en reparler au calme  » Il va adorer Damian, s’il se retrouve à être milieu de ces deux là qui se mettent à parler en Hindi, mais ce n’est pas plus mal parce que ce n’est qu’une question de temps avant qu’il apprenne la langue pour de bon et qu’il saura ce qu’ils diront.

Dans tous les cas, ils descendent en premier du taxi, Damian reste juste à côté de Rahim, prêt à le rattraper au cas où s’il tombe dans les pommes. «  C’est l’appart au deuxième étage  » Le Maya grimace pour Rahim, qui devrait avoir les jambes lourdes vu la manière dont il traine les pieds, alors monter les marches ça va être très compliqué. Et c’est le cas, la montée a été un peu compliquée, comme toujours, quand ils arrivent près du but: c’est compliqué. Mais ils y sont arrivés. Damian laisse tomber le sac par terre dans un soupir et se masse l’épaule, la pression se relâche. «  Il y a deux chambres au fond. Je prendrais le canapé-lit, vous deux avez bien mérité un peu de repos.  » Damian hoche la tête, comme pour le remercier silencieusement et regarde la pièce, comme s’il cherchait un téléphone. « Je te laisse choisir la chambre. » dit-il à l’intention de Rahim et il fait un geste de la main pour faire comprendre à Madhur qu’il va téléphoner à Tal. Il sort son carnet de note en se dirigeant vers le téléphone et compose le numéro, avant de mettre le combiné à l’oreille. Il s’assied sur le bord du canapé et dès qu’il entend la voix de l’immortelle, il lâche un soupir de soulagement et se met à parler dans le dialecte de Tal. « C’est moi, Wayak’ je suis bien arrivé en compagnie de Madhur et Rahim. On est en sécurité grâce à… » Il ne put pas terminer sa phrase qu’il s’est fait couper la parole par une Tal rassurée, qui ne ménage pas sur sa voix qui fait grimacer Damian. Il finit par discuter avec elle en anglais par la suite, pour que Madhur comprenne qu’elle ne lui en veut pas, mais qu’il devrait être un peu plus délicat au lieu de semer la panique comme un prêtre annonciateur de la peste. Damian avait un petit sourire aux lèvres quand qu’il ne raccroche et remarque que les deux Gupta sont partis. L’un pour prendre la douche, l’autre pour probablement aller dans sa chambre dormir. Damian décide d’avant de déposer ses affaires, jeter un coup d’oeil voir Rahim, vérifier si tout va bien. Il n’entend rien dans tous les cas, à part Chiranth qui prend sa douche et qui est sur le point de terminer.

Il n’entend rien après même qu’il ait toqué à la porte. Il finit par l’ouvrir et voit Rahim complètement allongé au lit, sans avoir pris la peine de mettre une couverture au dessus. Damian soupire et finit par se rapprocher de lui pour le bouger un peu là, de façon à le mettre sous la cou… à peine qu’il l’a touché il retire vite la main. « Mierda. » lâche-t-il. « M… » non ne pas hurler, il n’a pas envie de lui faire saigner les oreilles à nouveau. Il n’y a pas que Damian qui a les sens hyperdéveloppés maintenant dans cet appartement. Il finit par le bouger pour le mettre sous la couette, faisant fi de sa peau brûlante. « Tu as de la fièvre, environ 39,1° pas bon signe… Je suis désolé. Je ne t’ai pas vraiment ménagé là en te faisant déplacer jusqu’ici, mais maintenant tu peux te reposer, on est définitivement en sécurité ici. Je reviens avec Madhur, on va s’occuper de faire baisser ta fièvre. » murmure-t-il pas sûr qu’il l’entende, persuadé que Rahim est vraiment entré dans le sommeil le plus profond pour ne pas dire: un coma. Il finit par sortir de la chambre et voit Madhur « Rahim a de la fièvre, il faut faire quelque chose pour la baisser. » annonce-t-il à son ami, signe que ce n’est pas le moment pour eux deux de parler.


   

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Mer 29 Sep - 17:04

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(LYON, 1985) « C’est l’appart au deuxième étage » Ces paroles commencent à te parvenir de loin, alors que Madhur est juste à côté. Tu te concentres le plus possible à gravir les marches, mais tu as le pas lourds, Rahim et clairement pas gracieux. Tu sens tes yeux qui se ferment plutôt que de rester ouvert et ça te perdre l’équilibre à deux reprise, rien de bien méchant en somme, tu tangues juste un peu sur la droite et sur la gauche et tu parviens dans la l’appartement en question – de quelle façon, ça reste tout de même un peu flou. Tu sais que tu devrais faire attention à ce qui t’entoure, mais si tu ne peux pas faire confiance à Damian et Madhur pour ça, tu ne peux faire confiance à personne d’autre. « Il y a deux chambres au fond. Je prendrais le canapé-lit, vous deux avez bien mérité un peu de repos. » Chambre. Rien ne t’as semblé plus douce musique, « Je te laisse choisir la chambre. » Chambre. Quelle belle symphonie. Tu penses avoir hocher la tête et tu crois avoir aperçu Madhur prendre une autre direction – la douche, tu comprends plus tard. Tu ouvres la première porte et t’y vois un lit et tu t’y laisses tomber sans demander ton reste. La voix de Damian te vient au loin et tu reconnais aussi celle de Tal et ça te fait froncer les sourcil. Tal n’est pas là, comment tu peux l’entendre ?

Tu sombres dans le sommeil après cette dernière interrogation. C’est un soulagement, même si une part de toi reste assez éveillée. Les bruits sont là, ils te distraient, ou peut-être dors-tu par intermittence, tu n’en sais trop rien. « Mierda. » Ton rêve n’a aucun image et pourtant, tu l’entends, ça n’a pas de sens. Sous un effort surhumain, tu ouvres les yeux – tu les entrouvres, plutôt – et la silhouette de Damian semble se dessiner au dessus de toi. « Tu as de la fièvre, environ 39,1° pas bon signe… Je suis désolé. Je ne t’ai pas vraiment ménagé là en te faisant déplacer jusqu’ici, mais maintenant tu peux te reposer, on est définitivement en sécurité ici. Je reviens avec Madhur, on va s’occuper de faire baisser ta fièvre. » Et tes yeux se referment. Peut-être as-tu marmonner deux trois choses indescriptibles, tu n’en sais rien, mais ça doit être quelque chose proche du « D’accord. » à peu de chose près. « Rahim, » entendre ton prénom ça te tire un peu du sommeil également,  « a de la fièvre, il faut faire quelque chose pour la baisser. » C’est quand même un rêve étrange. Tu changes de position, tes sourcils froncé sous l’effort demandé et tu rouvres tes paupières à nouveau, cette fois, il s’agit du visage de Madhur. Il y a quelque chose de familier, dans ce regard, mais tu ne saurais dire quoi, « Mama ? » C’est ton rêve, tu peux dire ce que tu veux. C’est aussi un vieux surnom, quand tes parents recevait l’immortel et tu n’étais qu’un enfant incapable de prononcer ce nom correctement. Tu clignes des yeux, avant de les refermer et l’obscurité s’empare à nouveau de toi.

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Sam 2 Oct - 14:02

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(LYON, 1985) « Pures calomnies », s’indigne-t-il quant à son supposé manque de prévenance. Surtout envers Tal. Bien sur, ce n’est jamais assez pour les exigences de l’immortelle, mais il fait des efforts et il apprend et il s’améliore de décennies en décennies. Alors zut, hein. Pour ce qui est d’avoir Tal au bout du fil, c’est encore une autre question. Madhur ne cache pas tout le scepticisme que le plan de Damian lui inspire, malgré un hochement de tête. Quand ces deux-là commencent à papoter, bon courage pour en placer une, et encore plus pour les séparer. Et après c’est lui qui n’est pas assez prévenant ? Quelle blague. « Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ? J’ai une tâche ? Une vision ? » Pour la peine, il ne répondra pas. Toute façon, il préfère employer son temps à rassurer Rahim qui a bien plus besoin de soutien que Damian. Celui-là, il décide tout seul de ce qui est important ou non à dire et, tôt ou tard, ça reviendra lui botter l’arrière train. Surement quand il s’y attendra le moins. Puis Tal va devoir le ramasser, lui remonter les bretelles et lui mettre un peu de plomb dans la cervelle -figurativement parlant- comme seule Tal sait le faire. « C’est bien. Tu vas apprendre le hindi, lui l’espagnol et on aura l’embarras du choix au niveau langue à employer », ironise-t-il. Ce n’est pas parce qu’ils ont du temps qu’ils l’emploient tous à apprendre trente six mille langues et Damian est d’habitude bien trop occupée par son trafic d’oeuvres d’art et par ses chasses aux trésors pour que Madhur attende des grands progrès en hindi de sa part d’ici la fin du siècle.

Pas que ce soit important pour l’instant. Madhur espérait prendre une douche dès l’arrivée à l’appartement : il a beau ne pas avoir l’odorat aussi développé que Damian et maintenant Rahime, il n’est pas particulièrement friand de l’odeur du sang. Encore moins de la sensation du tissu imprégné et rêche contre sa peau. Mais il faut que Damian téléphone tout de suite. Bien sûr. Madhur lève les yeux au ciel. Un jour ces deux idiots se rendront peut-être finalement compte qu’il ne prend aucun plaisir à tenir la chandelle dans ce genre de situations. « J’aimerais bien vous y voir avec ce genre de visions, vous deux ! Je me passerai bien de voir autant de possibles décès, vous savez », maugrée-t-il. Il n’a encore aucune idée qu’un jour il en viendra à regretter de ne pas avoir eu de vision, à se blâmer même, à se demander s’il a raté un indice, aussi infime fut-il et si, peut-être, il aurait pu faire en sorte que Tal soit toujours avec eux. Ils se foutent encore un peu de lui et, comme l’humour semble partagé entre les deux vieux, il décide de les laisser seul et d’enfin passer à la douche. Il marmonne une chanson coincée dans sa tête, quelque chose qui passait sur la radio du taxi, surement, et il sait que Camille serait outré de l’entendre massacrer les paroles françaises dans un yaourt vocal du plus bel effet. L’eau chaude rince le sang, détend les muscles, efface un peu de la fatigue. Le stress retombe. La soirée s’annonce calme, suffisante pour calmer les nerfs à vif du trio et leur apporter un peu de repos avant d’affronter de nouveau le tout récent statut d’immortel de Rahim.

Des fois, Madhur se demande pourquoi il garde cette pointe d’optimisme en lui, surtout quand Damian est dans le coin. Ils le savent, pourtant, que toutes les complications possibles leur tombent dessus quand ils sont ensemble. « Rahim a de la fièvre, il faut faire quelque chose pour la baisser. » La fièvre, aujourd’hui, ça ne panique peut-être pas autant les gens qu’auparavant, mais même en étant bien plus jeune que Damian, Madhur sait tout le danger que ça représente, l’ombre de la mort que ça invite dans les foyers. Il pousse un juron et se dépêche de rejoindre le chevet de Rahim. « Mama ? » Une grimace. Ca fait bien longtemps que Rahim ne l’a pas appelé ainsi et il ne se souvient que trop bien du jeune gamin qui n’arrivait pas encore à prononcer son nom. Il ne se souvient que trop bien aussi de ses parents, et de leurs parents à eux. « Hé, c’est moi oui, gamin. » Il touche son front et, effectivement, même lui peut sentir que la température est trop élevée. « Il faut faire couler un bain. Tiède, quelques degrés en dessous de sa température actuelle, pas plus. Je descends d’un étage pour leur demander de trouver la pharmacie de garde et nous ramener de quoi combattre la fièvre. » Il échange un regard avec Damian. Est-ce que des médicaments feront effet sur un immortel ? Il n’est pas habitué à traiter quelque chose du genre sur un de ses semblables, Madhur, et il ne peut qu’espérer que ça marche. Un dernier encouragement murmuré à un Rahim qui ne se souviendra probablement de rien et il file. Dévaler l’escalier n’est qu’une question de secondes et, pour une fois, il ne s’embarrasse pas de politesse avec les adorateurs qui ont encore du pain sur la planche pour les tours de garde et tout ce qui touche à la sécurité de leur logement en général. C’est un petit jeune qui est envoyé en mission pour récupérer les médicaments et Madhur remonte aussitôt.

 

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Mer 6 Oct - 15:48

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(LYON, 1985) — prénom de Bastian à l'époque: Damian Elle viendra à la date prévue, sans Madhur cette fois-ci et qu’elle fera tout le nécessaire pour Londres, sans se faire repérer et ce, avec les Adorateurs qui n’en sauront pas grand chose. Damian n’a pas pu donner la liste des choses dont Rahim aurait besoin que Tal récupère, parce qu’elle n’existe pas encore pour l’instant et ce n’est probablement pas trop grave. Parce que oui, si Damian pensait pouvoir enfin souffler sur le canapé, ou préparer des boissons qu’il pourrait boire avec Madhur qui va lui demander ce qui s’est passé depuis Londres. Ce que Damian a pu expliquer à Rahim pendant tout ce temps-là, s’il n’a pas fait comme il l’a fait à Madhur quand il était devenu immortel. Bon, il y avait Cat aussi qui était là, mais elle laissait totalement le contrôle à Damian pour voir comment il se débrouillait… Enfin bref, le maya pensait pouvoir souffler un peu, mais bien sûr, la déformation professionnelle l’a poussé à aller vérifier si tout allait bien pour la famille. Et bien sûr…

Non.

Il faut que ça n’aille jamais bien. Pas de repos pour les plus vaillants. Rahim a de la fièvre et ça, c’est assez déstabilisant parce que ça faisait des décennies que Damian ne s’est plus entendu prononcer ce mot-là: la fièvre. La dernière fois remonte au dix-huitième siècle, donc les moyens sont bien différents jusqu’à aujourd’hui. Il voit bien au regard de son ami, qu’il est en train de regretter ce moment de paix qu’il a eu dans la douche, ce moment où il s’est libéré du sang séché. Bastian aurait peut-être grimacé comme pour lui dire qu’il était désolé avant de retourner dans la chambre de Rahim avec Madhur, qui, a foncé comme jamais pour vérifier par lui-même si son descendant a réellement de la fièvre.

Il entend comme tout à l’heure, des murmures de Ra’, mais cette fois-ci plus distinctive, Mama. Si Damian aurait pu observer Rahim, il avait surtout observé son ami et sa réaction. Il semble être perturbé pendant quelques secondes, ce dont Damian pourrait comprendre, parce que oui, Madhur a aussi vu toute la famille Gupta grandir, mais à une position bien différente de celle de Damian: comme étant l’ancêtre, la personne à l’origine de cette famille, de la nouvelle condition de Rahim. «  Hé, c’est moi oui, gamin.  » Le ton sonne assez affectueux, bien trop affectueux, mais il a de la chance Madhur, parce que Rahim est trop dans le mal, noyé dans sa fièvre pour remarquer quoi ce que ce soit. Damian ne dit même rien, parce que ce n’est pas le moment et il doute qu’il le dira. «  Il faut faire couler un bain. Tiède, quelques degrés en dessous de sa température actuelle, pas plus. Je descends d’un étage pour leur demander de trouver la pharmacie de garde et nous ramener de quoi combattre la fièvre. » Damian plisse les yeux à l’attention de Madhur. « Quand tu dis ramener de quoi combattre la fièvre, tu parles des médicaments comme le… Comment ils appellent ça eux…? » Il ne dit rien de plus quand il voit le regard de son ami et Damian fait un geste de la main comme pour lui faire signaler qu’il a compris ce qu’il lui demande et va s’occuper du bain. Tous les deux se lèvent et laissent Rahim dans la chambre. Des médicaments pour traiter la fièvre à un immortel, il a jamais fait ça. Un bain, des tisanes, tout ce qu’il veut, mais les médicaments ? Bon, c’est peut-être même le moment de faire preuve d’innovation en fait. Mais ça lui fait poser la question, avait-il eu de la fièvre quand il avait découvert sa condition d’immortel ? Et Madhur ? Il n’en a pas la moindre idée. Damian commence à tâtonner dans la température de l’eau, trouvant cela trop chaud, trop froid, à peine tiède qui se penche sur le froid, dès qu’il a trouvé la température parfaite il finit par laisser couler l’eau dans la baignoire. Il se redresse et sort de la salle de bain pour retrouver Madhur dans le couloir. « Le bain va être prêt dans deux, trois minutes. » dit-il sérieusement, sans ajouter quoique ce que ce soit qu’il reste sérieux dans ce genre de situation. Tous les deux, sans un mot, ils retournent dans la chambre de Rahim, qui est toujours aussi fiévreux. Inutile pour Damian de dire à Madhur qu’il n’a jamais vu ça, ça ne le rassurerait pas du tout. Et le fait que Rahim se réveille à peine pour quelques secondes (dieux merci il respire encore, il aurait pas aimé avoir une seconde mort de Rahim à cause d’une fièvre), fait bien comprendre aux hommes que la démarche à suivre va être assez laborieuse. Mais ensemble, Madhur et Damian réussissent à porter Rahim hors du lit, à presque le déshabiller pour ensuite le mettre dans la baignoire. En même temps, quelqu’un sonne à la porte, ce qui est probablement un membre des Adorateurs qui a trouvé les médicaments. Il n’y a pas eu une minute pour le duo, faisant tout pour battre la fièvre du niño immortel.


   

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Jeu 7 Oct - 16:09

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(LYON, 1985) T’es dans les vapes, Rahim, ça c’est le moins qu’on puisse dire. Nul doute, la fièvre est responsable, au point tu finis par t’endormir, incapable de suivre les bruits environnants, incapable de surmonter les odeurs, juste, incapable. Pourtant, t’es loin de te reposer, parce que tu as aussi chaud que froid, tu ne sais pas trop d’où ça vient. Il n’empêche qu’il te parvient des voix familières et c’est suffisamment réconfortant pour que tu ne sursautes pas quand tu te sens transporté. Enfin, ça, c’est sûrement à cause de ton trop gros état de fatigue, en toute honnêteté. Tu en seras horrifié plus tard, de ça, tu en es presque certain. Presque. Parce que devras t’en souvenir et ça, c’est moins sûr.

Le contact avec l’eau – aussi tiède fût-elle – te fait ouvrir les yeux et tu t’agrippe aux bords de la baignoire, perdu, regardant autour de toi. Les mouvements, trop, rapides, te font grogner de douleur, mal de tête oblige. « Pourquoi j’suis dans l’eau ? » Tu parviens à demander, n’y comprenant pas grand-chose. Vraiment, si c’est un rite de passage, on ne t’en as certainement pas informé. Il n’empêche que l’eau est agréable et sans le réaliser, tu asperges ton visage. « Oh. » est ta réaction alors que tu constates par toi-même la chaleur qui émane de ton front. Comment tu peux avoir de fièvre, tu l’ignores et tu espères qu’on te fournira quelques explications. Ou alors, tout ce qui s’est passé précédemment n’était qu’un rêve duquel tu te réveilles enfin et si c’est le cas, tu as une sacrée imagination.

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Ven 22 Oct - 16:46

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(LYON, 1985) Heureusement que Damian est là. Ce n’est pas quelque chose que Madhur dit souvent (il est grand, il peut se débrouiller tout seul, pas besoin du vieux fossil), mais quand il est question des Gupta, de sa famille, Damian a toujours été la personne sur qui il a pu compter. Aujourd’hui ne fait pas exception. Il lui adresse un hochement de tête à l’annonce que le bain est prêt et ils ne perdent pas de temps à rejoindre la chambre. C’est que maintenant il est question de mettre Rahim dans le dit bain et ils ne sont clairement pas trop de deux pour réussir l’opération. « Il pèse son poids », il maugrée en le redressant. C’est plus facile de pester, ça permet de tenir l’inquiétude au loin et de rester pragmatique. Après tout, même si Rahim est immortel désormais, le voir malade ou en souffrance, ça n’a rien d’agréable. Au contraire. Une mort supplémentaire ne ferait que le traumatiser encore plus et, peut-être, lui faire perdre confiance en Damian et Madhur alors qu’ils essaient depuis le début de le protéger. Madhur admettra le premier qu’il n’a pas été le plus doué pour garder sa famille à l'abri du danger.

La légère panique de Rahim est rassurante, à tout bien considérer. Il se réveille, au moins, et ses réflexes de survie sont toujours présents malgré son état de faiblesse. Heureusement il ne tarde pas à se détendre en comprenant lui-même ce dont il est question. « Oh en effet. Tu as une sacrée fièvre, Rahim. » Bien sûr c’est à ce moment que quelqu’un sonne à la porte. La pharmacie ne devait pas être bien loin. « J’y vais. Barbotte un peu, tu veux ? Ça aidera à faire baisser ta température. » En tout cas, c’est ce qu’ils espèrent tous. Il y a quelques vérifications d’usage à la porte parce que Madhur n’est jamais trop prudent quand des membre du Conclave ou autre organisation hostile rôdent en ville, mais il s’avère bel et bien que ce n’est que l’adorateur envoyé chercher les médicaments qui revient avec son butin. Madhur le remercie et referme la porte aussitôt pour revenir dans la salle de bain. « Je crois qu’on a que l’embarras du choix, là, mais j’ai aucune idée de ce qui est le plus efficace. » Il étale les diverses boîtes à même le sol, perdu devant l’inconnu que représentent les médicaments modernes dont il n’a jamais eu lui-même besoin. Il n’est pas sûr que Damian s’y connaisse beaucoup plus. « On peut peut-être éliminer tout ce qui est suppositoire », dit-il avec une grimace.

 

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Ven 22 Oct - 19:26

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(LYON, 1985) — prénom de Bastian à l'époque: Damian Au moins Rahim semble avoir retrouvé ses esprits et réaliser où est-ce qu’il est, ce qui lui arrive et tout ce que Damian fait c’est d’hocher la tête. Il laisse Madhur aller chercher les médicaments alors qu’il se retrouve à nouveau seul avec Rahim qui continue à se barboter un peu. Mais Damian sent son regard sur lui, du coup il tourne son regard vers le niño. « Je t’avoue qu’en 1000 ans d’existence, ça n’est jamais arrivé. Un immortel d’avoir une fièvre alors ne me regarde pas comme ça… » Pour une fois que Damian n’a pas de réponse à une question, il a beau avoir des hypothèses, il y en a une qui peut tenir la route et il préfère ne pas l’expliquer à ce jeune Rahim qui pourrait en tourner de l’oeil encore une fois. Non, chaque chose en son temps. « Je sais que ce n'est pas rassurant, mais on va avoir les médicaments ça va t'aider !  » Faut être positif non ? En tout cas Damian est resté à côté de Rahim par précaution au cas où, jusqu’à que Madhur arrive. «  Je crois qu’on a que l’embarras du choix, là, mais j’ai aucune idée de ce qui est le plus efficace.  »

Le visage se fige devant toutes ces boites de médicaments.

« Mais il ne savait pas quoi prendre ? » râle un peu Damian qui finit par s’accroupir devant les médicaments. «  On peut peut-être éliminer tout ce qui est suppositoire  » Damian grimace en même temps que son ami à cette suggestion, il soupire parce que Tal, elle saurait quoi faire et quoi choisir vu que c’est la spécialiste. Il pose la main devant la bouche et prend une boite au hasard et il lit la composition. « Non pas celui-ci. » Il relève le regard vers Madhur. « Je crois qu’il faut chercher un médicament qui a pour mot antalgique dans les descriptions, c’est pour la douleur oui mais ça agit contre la fièvre. Du moins, c’est ce que Tal avait dit l’autre fois. Tu sais quand on avait blessé l’abruti du Conclave y a 9 ans, je ne sais plus… » dit-il vaguement à Madhur, comme s’il essayait de se rappeler de ce moment qui peut vraiment les aider maintenant car Tal y était et avait fait plein de choses avec les médicaments.. Soupirant de frustration, il replonge son regard, oubliant complètement Rahim qu’il cherche les médicaments et marmonne dans son dialecte que tout le monde pourrait deviner comme étant: non, bordel non c’est pas ça Puis il regarde le mot dafalgan et le montre à Madhur. « Tu en penses quoi ? C’est écrit convient aux fièvres. » Oui il préfère demander avant, pour vérifier qu’il est pas le seul à avoir lu ça et qu’il soit responsable de la seconde mort de Rahim avec ce médicament. « Je vais chercher un verre d’eau. Apparemment faut dissoudre dedans. » dit-il en se levant pour aller chercher un verre d’eau, mais aussi pour permettre à Madhur d’être seul avec Rahim. Il lui fait confiance de ne pas tout capoter en disant oui, je suis ton ancêtre à la Dark Vador way.


   

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Lun 25 Oct - 9:59

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(LYON, 1985) Cette situation ne t’est pas familière. Que ce soient les comportements des deux immortels et la façon dont ils semblent limite de couver, ainsi que te de retrouver immerger dans une baignoire alors que plus tôt, tu te trouvais sous les couettes. Tu as cette sensation d’avoir raté un chapitre, un de ceux qui ont une importance majeure à l’histoire du roman, alors tu avances dans le flou total – c’est faux, tu ne verras plus jamais flou de ta vie (Sauf si on te crève les yeux, mais ne met pas la charrue avant les bœufs, veux-tu ? – alors tu lèves ton regard vers Madhur, confus et ce dernier te répond, « Oh en effet. Tu as une sacrée fièvre, Rahim. » Certes. Le bain fait sens, mais ta perplexité semble être partagée par Damian, « Je t’avoue qu’en 1000 ans d’existence, ça n’est jamais arrivé. Un immortel d’avoir une fièvre alors ne me regarde pas comme ça… » Honnêtement, tu penses rapidement à une raison – un changement aussi drastique additionné à l’apparition de ces capacités – il y a un point d’interrogation, ici, car tu ignores encore comment vraiment les décrire. Alors, cette réalisation va se former au cours des minutes qui suit, il te faut un petit instant le temps que tu trouves une façon de formuler tout ça et tu n’es pas aidé quand Madhur reprend la parole et que ton esprit dérive à nouveau durant quelques secondes, « J’y vais. Barbotte un peu, tu veux ? Ça aidera à faire baisser ta température. » Si tu as un hochement de tête tout simple, alors que tu immerges un peu plus ta tête dans l’eau, au point d’y faire des bulles avec ton nez, eh bien, c’est à cause de la fièvre. « Je sais que ce n'est pas rassurant, mais on va avoir les médicaments ça va t'aider ! » Tête, que tu relèves et hoches, l’idée des médicaments est rassurante, tu as d’ailleurs une idée sur laquelle il te faudrait et tu espères que ton collègue ne va pas se perdre entre toutes les possibilités.

Tu dois probablement somnoler juste un peu, puisqu’en rouvrant les yeux, les médicaments sont arrivés et il y a deux immortels perplexes dans la salle de bain avec toi, « Je crois qu’on a que l’embarras du choix, là, mais j’ai aucune idée de ce qui est le plus efficace. » Ton sourcil arqué, tu te redresses légèrement pour poser ton regard sur les boîtes éparpillées, « Mais il ne savait pas quoi prendre ? » Mieux trop, que pas assez, dit-on. Tu es plutôt d’accord, sur le fond, « On peut peut-être éliminer tout ce qui est suppositoire » Là, tu regardes Madhur comme s’il venait de sortir une connerie plus grosse que lui et visiblement, aucun de ces deux hommes ne réalise qu’il connaît, ce genre de médicaments, « Non pas celui-ci. » Peut-être qu’en étant immortel, on sait tout, sur tout. « Je crois qu’il faut chercher un médicament qui a pour mot antalgique dans les descriptions, c’est pour la douleur oui, mais ça agit contre la fièvre. Du moins, c’est ce que Tal avait dit l’autre fois. Tu sais quand on avait blessé l’abruti du Conclave y a 9 ans, je ne sais plus… » T’as un reniflement amusé, si ce n’est fatigué, « Ça décrit une bonne majorité de médicament, » tu interviens enfin, « pour la fièvre, le paracétamol est recommandé, voire l’aspirine. » Sauf qu’on se fiche un peu de tes paroles, « Tu en penses quoi ? C’est écrit convient aux fièvres. » Comme une bonne partie des médicament, si on cherche bien. « Je vais chercher un verre d’eau. Apparemment faut dissoudre dedans. » Tu grimaces. « Forcément. L’efferalgan. » Tu marmonnes avec le plus grand des dégoûts. Cette chose est infecte, mais ça a déjà été ouvert, alors tu ne comptes pas le gaspiller. Tu poses une expression trahis sur le visage de Madhur, « Je suis pas qu’un idiot, je m’y connais un peu, en médicament. » Après tout, c’est le lot des mortels, « Vous auriez pu m’écouter un peu. » Parce que parler dans le vide, c’est pas le plus agréable et tu as bien compris que Damian peut t’entendre – t’as entendu – et ça ne t’empêche pas couler le même regard sur lui quand il revient et de boire cul sec cette calamité, remplissant rapidement le verre avec le robinet de la baignoire pour rincer ta bouche. « Merci. » Ta mère te taperait sur les doigts si elle savait que tu te montrais impoli. « C’probablement une sorte de burn out. » Tu lâches finalement, étant finalement arrivée à cette hypothèse et si tu n’es pas certain de la terminologie, ça peut s’en approcher.

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Dim 31 Oct - 14:47

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(LYON, 1985) Désemparés, c’est le mot qui convient. Si Madhur a eu assez de visions pour préparer un minimum l’arrivée de Rahim dans le monde parfois sanglant des immortels et pour leur éviter, à lui et Bastian, des rencontres peu recommandables à leur arrivée à Lyon, il ne sait absolument pas quel médicament sélectionner dans le tas que l’Adorateur a récupéré pour lui. Il soupire devant cet excès de zèle. « Il voulait peut-être s’assurer qu’on avait tout ce qu’il fallait si la fièvre devait persister longtemps ? » Il essaie tout de même de défendre le jeune homme et de voir la situation sous son meilleur jour possible alors qu’il maudit son don de ne pas lui avoir révélé cette partie du futur. C’est triste que ça ne marche pas sous commande. Rahim a de tout petits yeux et Madhur ne sait pas très bien s’il est conscient de ce qui se passe autour de lui. Il essaie de ne pas y penser. De ne pas penser à cette possibilité que certains descendants d’immortels héritent d’un écho de gènes qui les sauvent une ou deux fois avant de s’éteindre. Non. Ce sont juste ses vieilles peurs qui parlent. (Il ne cessera jamais de s’inquiéter à chaque mort supplémentaire. Paraît que c’est le lot des parents, ça.)

Au final, Damian réussit à sélectionner une boîte, de vieilles paroles de Tal le guidant dans son choix. Faut dire que c’est elle qui s’y connaît en la matière et que Madhur se souvient on ne peut mieux de cet évènement et de comment ils s’étaient fait remonter les bretelles pour avoir un peu trop endommagé le mec en question. Les vies sont fragiles, tout de même, donc c’était pas entièrement leurs fautes, si ? Madhur regarde ce que son partenaire lui tend et hoche la tête. « Ok, Convient aux fièvres, parfait. » Maintenant que la sélection est faite, il respire un peu plus facilement. « Merci, Damian », ajoute-t-il alors que son aîné se lève. Dans le silence soudain qui envahit la salle de bain, il se tourne enfin vers Rahim, mû autant par l’inquiétude au sujet de son état que par cette terrible culpabilité qui le ronge depuis la mort de ses parents. L’expression de son visage le prend par surprise. Pour un instant, c’est comme si Rahim pouvait lire ses pensées et ses sentiments et lui en voulait tout autant qu’il s’en veut. Puis il ouvre la bouche et l’illusion se brise. Madhur doit se pencher pour entendre correctement. « ...pas qu’un idiot, je m’y connais un peu, en médicament. Vous auriez pu m’écouter un peu. » Madhur fronce les sourcils. Est-ce que Rahim a dit quelque chose ? C’est bien possible, vu comment il peine un peu à entendre sa voix alors qu’il focalise son attention sur lui. « Désolé, Rahim. Je ne t’ai pas entendu et quand je suis revenu tu avais l’air… ailleurs. » Constater qu’il n’en est rien et qu’il a pleinement conscience de ce qui se passe autour de lui est rassurant. « Mais tu as raison, on aurait dû te demander. Tu as vu ce qu’on a pris ? Ca ira ou il vaut mieux choisir autre chose ? Oh, attends, j’ai vu autre chose ! » Il doit fouiller de nouveau pour trouver le thermomètre et il le sort de son emballage pour le tendre à Rahim. « Ca nous aidera à voir si ça empire ou s’améliore. Il y a autre chose qu’on peut faire pour aider à faire descendre ta température ? » Car, effectivement, les dernières fièvres de Rahim doivent être bien plus récentes que les siennes ou que celles de Damian.

Damian qui ne tarde pas à revenir avec son fameux verre d’eau et le médicament dilué dedans. Madhur fronce immédiatement les sourcils en prenant conscience du bruit que ça fait. « C’est normal, ça ? » Ca en a tout l’air car Rahim boit le tout d’une traite. Par contre le goût doit laisser à désirer vu comment il se dépêche de se rincer la bouche. Merde. Ses nouveaux sens n’ont vraiment pas dû apprécier. « C’probablement une sorte de burn out. » Est-ce qu’il est le seul à ne pas comprendre ? « Burn out ? », il répète. Rahim n’a pas l’air de souffrir d’une quelconque brûlure. Qu’est-ce qu’il entend donc par là ?


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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Lun 1 Nov - 15:31

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Well I met an old man dying on a train. No more destination, no more pain. Well he said one thing: "Before I graduate, Never let your fear decide your fate." I say you kill your heroes and fly, fly, baby don't cry. No need to worry 'cause, everybody will die. Every day we just go, go, baby don't go. Don't you worry we love you more than you know Kill your heroes - Awolnation


   
(LYON, 1985) — prénom de Bastian à l'époque: Damian Damian dévisage le verre posé sur le plan du travail. Il plisse les yeux et croise les bras contre son torse avant de se pencher vers ce verre qui a l’air d’avoir une drôle de réaction ? Pourquoi ça fait ce drôle de bruit et pourquoi les petites bulles fuient hein ? « Urgh. » Damian recule tout de suite en posant la main contre son nez. Oh ça pue. Il est vraiment obligé de donner ça à Rahim ? Parce que là, il est vraiment à deux doigts de vouloir changer de médicament. Il ne peut pas lui faire boire ça. En pensant à Rahim, Damian l’entend râler. «  ...pas qu’un idiot, je m’y connais un peu, en médicament.  » Ah mais oui, c’est vrai… C’est pas comme si une semaine plus tôt, il était un mortel…? «   Vous auriez pu m’écouter un peu.  » « Désolé !!!! » Lâche Damian depuis la cuisine. Il se remet à regarder le verre, il secoue la tête avant de soupirer, de s’encourager mentalement et prend le verre. Qu’est-ce que ça pue.

Il entend un peu Madhur parler, mais il ne relève pas les mots. Enfin si, il n’y peut rien Damian, il entend tout même s’il n’a pas envie d’entendre. Il a encore du mal à filtrer les sons, les phrases… Il arrive avec le verre dans la salle de bain et se met à parler. « Ra’, tu sais que tu n’… » trop tard, il l’a pris et il l’a bu. Damian grimace pour lui et regarde Madhur qui demande si c’est normal ça. Il hoche silencieusement la tête, oui c’est normal. « On aurait pu prendre un autre médicament tu sais… Mais bon, pour la prochaine fois on saura. Hein Ma’ ? » Dit-il en regardant son ami, avec une petite grimace. Bon ce n’est pas sûr que Rahim va avoir une nouvelle fièvre, mais peut-être le nouvel immortel qu’ils vont devoir probablement s’occuper pourrait en avoir. Ils pensent peut-être à un futur membre de leur constellation. Et rien que d’y penser, Damian réalise qu’il en a pas parlé à Ra’, évidement et il est clairement sûr qu’il en fait pas partie. Oui…  Puis il entend cette drôle de phrase, avec une drôle d’expression. «  C’probablement une sorte de burn out.  » «  Burn out ?  » Damian a eu un geste de recul avec sa tête et regarde Rahim comme s’il venait de dire un truc le plus étrange depuis qu’il l’a recueilli à Londres. Puis il observe Madhur, en se mettant à lui parler tout en regardant le niño immortel aussi, comme pour essayer de ne pas l’ignorer cette fois-ci. « Euh, je crois que c’est une expression des mortels… Parce que je suis pratiquement sûr que ce n’est pas une sorte de brûlure invisible qui a finit par sortir. » Il regarde le jeune Gupta et voit le thermomètre… Il se demande ce que c’est ce truc avant de voir les degrés Celsius, il réalise ensuite que c’est un thermomètre. Oh bon, ça va. « C’est quoi alors le burn out parce que ça me rend curieux cette expression… » Et il n’aime pas savoir Damian, vraiment, il n’aime pas quand une expression lui échappe.


   

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Lun 1 Nov - 16:26

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(LYON, 1985) Une fois que tu retrouveras tous tes esprits, tu seras sûrement horrifié par cette situation que tu vis en ce moment. En revanche, dans l’immédiat, tu laisses le cours des choses se faire, ça te semble le plus simple. Ça et ne pas te poser trop de questions. Ça, ça viendra un peu plus tard. Alors tu suis la conversation d’une oreille, ce dont tu es plutôt satisfait, « Il voulait peut-être s’assurer qu’on avait tout ce qu’il fallait si la fièvre devait persister longtemps ? » Distraitement, tu fais un son d’assentiment, « Faut bien qu’on pense large quand vos instructions manquent de détails. » Si Madhur est resté vague dans sa demande, eh bien son pauvre collègue a du faire au mieux. Et si les deux immortels ont l’air perdu devant les diverses boîtes. Bah, personne n’est à l’abri d’apprendre de nouvelles choses, pas vrai ? Et si tu as récemment appris ton nouveau statut d’immortel – point à débattre, mais pas ce soir – tu étais encore mortel il y a peu, donc ils auraient pu te demander conseil, ce que tu prends soin de partager, la nouveauté de ce qui t’arrive brisant le filtre que tu as normalement lorsqu’il s’agit de t’exprimer en présence des immortels. Mais visiblement, on ne semble pas prêter une grande importance à tes mots. Surprenant. « Désolé, Rahim. Je ne t’ai pas entendu et quand je suis revenu tu avais l’air… ailleurs. » Alors tu hausses simplement les épaules, tandis que raisonne la voix de Damian, « Désolé !!!! » ou plutôt, elle est aussi claire que si l’autre homme se trouvait dans la salle de bain et tu ignores s’il est sincère, mais ça te tire un bref petit sourire, alors que Madhur reprend, « Mais tu as raison, on aurait dû te demander. Tu as vu ce qu’on a pris ? Ça ira ou il vaut mieux choisir autre chose ? Oh, attends, j’ai vu autre chose ! » Tu secoues la tête, geste délibérément lent, « Ça ira. » Les couleurs de certaines des boîtes te sont familières.

Et quand Damian revient avec le verre, les deux hommes sont aussi perdu l’un que l’autre face à la réaction chimique de la pastille et de l’eau. C’est ridicule. Pour un homme qui n’a pas eu de scrupule à te faire prendre l’avion au point d’en avoir les tympans en sang, il est bien hésitant, le Damian. L’ironie ne t’es pas absente. Tu te hâtes de boire le contenue du verre, te rinçant le gosier avec de l’eau clair une fois fait et pose le verre sur le coin de la baignoire, émettant alors une hypothèse sur ce qui t’arrive et là encore, on peut dire que tu n’es pas du tout impressionné par les réaction de ton auditoire, « Burn out ? » Tu clignes des yeux, la confusion de Madhur bien évidente dans sa voix, « Euh, je crois que c’est une expression des mortels… Parce que je suis pratiquement sûr que ce n’est pas une sorte de brûlure invisible qui a finit par sortir. » Par contre, tu roules des yeux ensuite, passant une main contre ton visage, retenant un grognement. Sérieusement. Il est pas assez payé pour tout ça. « C’est quoi alors le burn out parce que ça me rend curieux cette expression… » Tu prends une petite inspiration, « C’est pas tant une expression qu’un terme d’un état. » Tu commences, fixant un point sur le bord de la baignoire, « C’est un état d’épuisement physique et émotionnel, mais encore très peu reconnu. » Surprise surprise. « Enfin, bref. » Tu n’as pas vraiment besoin de faire étalage de cette maladie, puisque ça ne doit pas intéresser les deux autres hommes, « Dans mon cas, ça doit pas être vraiment ça. Juste, c’fait beaucoup de trucs en pas longtemps. » Tu termines, marmonnant plutôt pour toi-même que ton audience. « Ça va passer. » D’ici peu, ça ne sera qu’un mauvais souvenir.

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Mar 2 Nov - 14:11

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(LYON, 1985) « Ça ira. » Il y a au moins ça de rassurant que Damian et lui ne semblent pas avoir choisi un médicament inapproprié et c’est en soit un soulagement. Ils doivent bien avouer ne rien y connaître. A l’époque de leur vivant, ils avaient des herbes et autres remèdes dont quelques personnes seulement au village détenaient le savoir. Ca et les offrandes aux Dieux qui, dans leur miséricorde, accordaient parfois la guérison ou, au contraire, accueillaient l’âme dans une nouvelle étape de son cycle de réincarnation. Madhur n’est plus vraiment sûr d’y croire et il est même convaincu que ça n’a pas une grande importance : quand bien même ce serait la vérité, il en est coupé, un point c’est tout, maintenu dans cette existence sans pouvoir avancer. « On aurait pu prendre un autre médicament tu sais… Mais bon, pour la prochaine fois on saura. Hein Ma’ ? » Il hoche la tête. Il a plutôt intérêt à retenir, oui, parce qu’il ne doute pas que Damian va tout raconter à Tal, ce duo de pipelettes, et que donc Tal ne se gênera pas pour lui remonter les bretelles s’ils se retrouvent à gérer une situation similaire et qu’il a oublié quel médicament était approprié. « Il vaut mieux pour nous, oui. Donc, juste pour être au clair, c’est quoi le médicament que tu aurais préféré, Rahim ? » S’il peut au moins apprendre à prendre correctement soin du gosse, ce sera un bon début.

D’ailleurs, il apprend même plus que ça. Au moins n’est-il pas le seul à être confus. « Euh, je crois que c’est une expression des mortels… Parce que je suis pratiquement sûr que ce n’est pas une sorte de brûlure invisible qui a finit par sortir. » D’accord. L’image mentale ne s’est imposée qu’à son esprit et Damian ne sait pas plus que lui ce dont il s’agit. Sur le coup, c’est encore une fois à Rahim d’éclairer leurs lanternes. « C’est un état d’épuisement physique et émotionnel, mais encore très peu reconnu.» Il n’aime pas ça, Madhur, pour sûr, mais c’est terriblement logique. Il y a difficilement plus stressant qu’une première mort. Sans parler de tout ce qui a eu lieu dans sa vie avant même qu’il en arrive là. « De toute façon, c’est repos pour la semaine, le temps qu’on soit sûr que tout est calme sur Lyon. N’hésite surtout pas si on peut faire quoique ce soit pour aider, Rahim, on est là pour ça. Vous avez mangé dans le train ? Il faut manger pour reprendre des forces. » S’il y avait eu un tablier dans la salle de bain, nul doute que Madhur l’aurait enfilé de suite pour se mettre aux fourneaux. En l’état des choses, il faudra demander aux Adorateurs de ressortir acheter quelque chose. Objectif du lendemain : faire des courses pour avoir de quoi mijoter quelques petits plats.


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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Mer 3 Nov - 8:18

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(LYON, 1985) — prénom de Bastian à l'époque: Damian Un burn out.
Damian n’a jamais entendu parler de ce terme et ça le perturbe beaucoup, mais d’un côté il ne devrait pas être si surpris que ça quand il comprend que Rahim est vraiment bousculé par tout ce qui lui arrive. Damian essaye de se rappeler comment il a ressenti quand il a appris qu’il était immortel lui. Mais dans tous les cas, il grimace un peu en comprenant que oui, tout ce qu’il faut faire, c’est attendre qu’il s’en remette et qu’il se repose vraiment. Parce que le voyage depuis Londres a été plutôt éreintant… « De toute façon, c’est repos pour la semaine, le temps qu’on soit sûr que tout est calme sur Lyon. N’hésite surtout pas si on peut faire quoique ce soit pour aider, Rahim, on est là pour ça. » Damian hoche la tête pour ponctuer les dire de Madhur. Même si dans le fond, il imagine très bien que cette phrase perturberait beaucoup le pauvre niño à s’imaginer qu’il a deux immortels à son service. Un millénaire et un qui a la moitié de l’âge de ce millénaire. «  Vous avez mangé dans le train ? Il faut manger pour reprendre des forces.  » « Non, je nous ai évité de manger des sandwichs qui ont des composants chimiques qu’on sent très bien passer… » grimace Damian en regardant Rahim puis Madhur. Oui les sens surdéveloppés surtout pour Damian, c’est vraiment une plaie. Il a suffit de voir le jeune homme prendre le thé en sachet qu’il a immédiatement regretté le pauvre. « Je pensais nous cuisiner quelque chose après un tel voyage. Mais j’ai peur qu’on ait que du minimum dans les placards. » Il hausse les épaules et fait un geste de la main pour désigner la cuisine qui est à l’autre bout de l’appartement. « Je vais aller voir ce qu’il y a et ce que je peux faire. » Et sur ce, après un geste de la main à Madhur, comme pour lui dire que ça ira. Qu'il n'est pas si fatigué que ça pour cuisiner quelque chose. il quitte la salle de bain pour aller dans la cuisine, laissant encore une fois de plus Madhur avec Rahim.

Il commence à fouiller les placards, en faisant attention à ne pas trop claquer les portes parce qu’il sait bien que Ra’ l’entendrait de là. Il grimace en voyant qu’il n’y a vraiment pas grand chose et qu’il faudrait aller faire les courses au plus vite quand même. À privilégier les marchés que les supermarchés, c’est mieux de prendre les produits locaux, il faudra qu’il s’en occupe de ça avec les Adorateurs en dessous. Il ouvre le frigo et compte les oeufs qu’il y a, en vérifiant les dates imprimées dessus aussi. Bon ça devrait le faire avec un peu d’épice qu’il ira chercher en bas… « Il y a de quoi faire une Omelette soufflé, salée, Ra. Tu peux proposer ça à Madhur aussi ? Il ne m’entendra pas et je n’ai pas envie de t’aggraver le mal de crâne. » Parle-t-il normalement, sachant que son ami de longue date ne l’entend pas, mais bon comme il y a Rahim maintenant pour le pigeon voyageur des informations… La vie change un petit peu et dans le fond, ça fait sourire le maya. Un petit immortel en plus dans leur petit club, et pas n’importe lequel, c’est le descendant de Madhur… Oh qu’est-ce que ça va être excitant toute cette histoire…! « Sinon il y a de quoi faire des pâtes, mais d’expérience, ce n’est pas si bon que ça avec seulement du beurre et du gruyère… » Surtout quand on est malade et malheureusement, il n’y a pas de quoi faire une soupe. Dans tous les cas, pour Damian, une omelette lui semble être la meilleure des solutions…!


   

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Mer 3 Nov - 9:30

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(LYON, 1985) Tout semble surréel et tu ne penses pas au fait que tu sois mort quelques jours plus tôt. Les deux immortels avec lesquels t’as eu le plus de contacts ont un comportement digne de te donner un coup du lapin sérieusement. Non seulement ils sont venus te chercher – déjà, ça ne fait pas vraiment sens – maintenant les voilà en train de paniquer devant un simple médicament. C’est aussi ridicule que fascinant, si on te pose la question, mais personne n’en prend la peine alors tu vas bien te garder d’en faire la remarque. « Donc, juste pour être au clair, c’est quoi le médicament que tu aurais préféré, Rahim ? » Tu clignes des yeux, la question te prenant par surprise, nouveauté qu’on te demande ton avis, « Euh. » Très éloquent, vraiment, mais on ne peut pas vraiment t’en vouloir, si ? « Celui-là. » Tu lâches finalement en pointant du doigt la bonne boîte en question ; tu n’as jamais été un grand fan des médicaments effervescents, mais t’es suffisamment adulte pour ne pas faire un scandale. Tu n’as plus cinq ans, paraît-il. Enfin, ça mérite réflexion, quand même, « De toute façon, c’est repos pour la semaine, le temps qu’on soit sûr que tout est calme sur Lyon. N’hésite surtout pas si on peut faire quoique ce soit pour aider, Rahim, on est là pour ça. Vous avez mangé dans le train ? Il faut manger pour reprendre des forces. »

C’est comme si tu assistais à un match de tennis, en plus de suivre tout ce qui se passe. Au moins l’avantage est que tu n’as pas vraiment besoin de participer, « Non, je nous ai évité de manger des sandwichs qui ont des composants chimiques qu’on sent très bien passer… » Après une grimace fort éloquente, le souvenir du thé très frais encore dans ton esprit, tu te concentres sur la suite de la discussion, « Je pensais nous cuisiner quelque chose après un tel voyage. Mais j’ai peur qu’on ait que du minimum dans les placards. » T’es vraiment trop sobre pour tout ce qui se déroule en fait. Oui, c’est ça, « Je vais aller voir ce qu’il y a et ce que je peux faire. » Après quoi Damian repart dans ce que tu devines être la cuisine et pourtant tu l’entends parfaitement, « Il y a de quoi faire une Omelette soufflé, salée, Ra. Tu peux proposer ça à Madhur aussi ? Il ne m’entendra pas et je n’ai pas envie de t’aggraver le mal de crâne. » c’est trop bizarre tout ça. Tu lèves la tête vers Madhur, t’adressant enfin à lui, « Il y aurait de quoi faire une omelette soufflée et salée. » Tu ignores la fonction de la précision, mais ça ne te regarde pas. « Apparemment, il y a des pâtes aussi, mais ça sonne pas fameux. » Honnêtement, t’as juste envie de manger vite fait et de dormir, pour prétendre que tout ceci n’était qu’un drôle de rêve. « Est-ce que je peux avoir le peignoir, s’il vous plaît ? » T’es évidemment hésitant sur tout la conduite à suivre, « Et, hm, vous pouvez sortir un peu, aussi ? S’il vous plaît ? » Tu demandes aussi, en hindi cette fois-ci, alors que t’aimerais bien retrouver un semblant de contrôle sur ta propre personne, même si ça a l’air compliqué. Quoiqu’il en soit, tu finis par sortir du bain, gestuel lente et prudente, t’enroulant dans un peignoir, pour finir par t’asseoir sur le bord de la baignoire à l’image même d’une personne qui ne parvient pas à comprendre tout ce qui vient de lui arriver. L’un des deux immortels à eu la gentillesse – ??? – de t’apporter ton sac dans lequel se trouve de quoi te changer et si ça t’apporte une certaine forme de soulagement, d’être à nouveau habillé, c’est de courte durée, parce qu’il va bien falloir que tu quittes la salle de bain, maintenant. Ew. T’as aussi oublié que t’es grand, Rahim et toi qui aurait souhaité une entrée discrète dans la pièce à vivre, tu te cognes le haut de la tête, poussant un petit grognement agacé et passant une main sur ton visage et si tu jures dans une ou plusieurs langues, ça ne regarde quoi toi. « Je peux faire quelque chose pour vous aider ? » C’était là, à la base, où tu voulais en venir.

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(#) Re: It's like something out of a bad spy movie || Bastian & Rahim    Mer 3 Nov - 16:46

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(LYON, 1985) Quand Rahim pointe une boîte de médicaments du doigt, Madhur s’en empare pour regarder ça de plus près. Le médicament semble d’usage polyvalent, la boîte est de couleur vive. Un basique qu’il ferait bien de retenir alors que la discussion dérive sur la question de la nourriture, chose indispensable pour reprendre un peu de force. « Non, je nous ai évité de manger des sandwichs qui ont des composants chimiques qu’on sent très bien passer… » Ah, oui. Le fameux problème du goût. Madhur n’imagine pas à quel point ça doit être surprenant pour un jeune immortel de se retrouver du jour au lendemain avec des sens si difficiles à maîtriser. Il suffit de voir les problèmes que ça peut encore causer à Damian pour ne pas les envier. Ceci dit, ça rend son aîné encore plus qualifié pour guider Rahim dans sa nouvelle existence. « Je vais aller voir ce qu’il y a et ce que je peux faire. » Madhur hoche la tête. Un peu plus et le manège de Damian pour lui laisser un peu de temps seul avec son descendant deviendrait évident, ne peut-il s’empêcher de songer, un peu touché par cette attention particulière. C’est qu’il n’a pas très bonne mine, le Rahim. « On va rester ici un petit moment. Si on va voir pour se fournir un peu plus que le basique dans la cuisine, on peut en profiter pour ajouter d’autres chose à la liste de courses. Tu as besoin de quelque chose ? Un livre, peut-être, pour passer le temps autrement qu’à écouter les leçons du vieux ? » Oh, il sait parfaitement que Damian l’entendra, mais il s’en soucie peu ; le surnom ne date pas d’hier.

Finalement, il n’y a que lui qui une ouïe tout à fait normale dans cet appartement. « Allons-y pour l’omelette alors, si ça te va aussi. » C’est le plus jeune qui a le plus besoin de manger, après tout. Quant à le laisser seul dans la salle de bain, ça n’enchante guère Madhur. Il hésite une seconde, le temps de confirmer qu’il a tout de même meilleure mine qu’avant le bain forcé. « Bien sûr Rahim, laisse moi juste ranger tout ça. » Il se dépêche de mettre les boîtes de médicaments dans le placard, celle désignée plus tôt par Rahim bien devant les autres pour qu’il n’y ait plus d’autres problèmes à ce sujet si jamais ils doivent lui redonner un cachet. « Et ton peignoir, voilà. » Il ne se fait pas prier plus longtemps pour laisser un semblant d’intimité à l’autre homme, rejoignant Damian en cuisine. « Ah oui, il n’y a vraiment pas grand chose », commente-t-il en inspectant à son tour les placards. Au moins y a-t-il un peu de vaisselle. Madhur en profite pour mettre la table pour eux trois tout en discutant avec son aîné. « Tout s’est bien passé sur Paris ? » Parce que s’ils ont été retrouvés sur Lyon, il y a des risques que leur passage sous Paris ait été surveillé de près. Le bruit mat de la tête de Rahim contre le haut de la porte le fait grimacer. Ça n'a pas dû être agréable. Mais ça lui apprendra, au gamin, à être aussi grand ! « Tu peux remplir la carafe et la mettre sur la table. » Il pourrait aussi le faire lui-même, mais le pauvre Rahim a l’air perdu sans rien à faire de ses mains.


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