intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 when the flowers bloom (anthony)

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Zyanya Sáenz
Zyanya Sáenz
IMMORTAL — forever is not enough
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(#) when the flowers bloom (anthony)     Mar 28 Sep - 21:06

@Anthony Lawson


Zyanya a fait des erreurs dans sa vie.
De nombreuses erreurs.
Certaines qui ont couté la vie d'innocents, des erreurs qu'il n'est toujours pas capable de se pardonner. Il emportera sa culpabilité dans la tombe, peu importe où il ira quand il partira. Le concept de paradis lui est étranger, d'enfer tout autant. Mais si il existe un enfer, alors on lui a toujours dit qu'il irait brûler devant.
Il n'y a pas d'enfer.
L'enfer est là, maintenant, dans sa poitrine, l'enfer le comprime. L'enfer, c'est de ne pas pouvoir appeler Lupe, c'est chaque jour qui passe et qui confirme cette crainte à propos de ce qu'on lui a raconté sur sa mort. C'est d'avoir revu quelqu'un qu'il a un jour appelé frère, meilleur ami et réalisé qu'il ne restait plus rien de tout ça. Bastian n'est pas un frère, pas un ami, pas un amant, il est quelque chose d'autre, quelque chose qui n'a pas de nom. Ce ne peut pas être un bon présage. Le ciel est tout autant menaçant au dessus de sa tête.
Zyanya a fait tellement d'erreurs, certaines qu'il voudrait réparer. Il voudrait revenir en arrière et prendre la place de Jorgen à Verdun, il voudrait rester auprès de Lupe à Mexico, il voudrait... Il voudrait repousser Bastian avant que ça ne dérape, avant qu'ils ne le fassent pour les pires raisons possibles. C'est toujours comme ça qu'il agit. Par dépit, l'adrénaline du moment. Il voudrait enlever cette sensation de sa peau, essuyer ses lèvres.
Il avance en pilote automatique jusqu'à l'adresse qu'Anthony lui a donné la dernière fois. Il se sent tellement con. Il se sent comme un personnage des torchons qu'il écrit. Sauf que cette fois c'est vrai. (Comme toutes les autres fois, mais il ne mettait pas de mots dessus).


« J'ai couché avec Bastian. » Il annonce, sans aucune forme de procédure, le ton grave, quand la porte s'ouvre après avoir appuyé sur la sonnette. Est-ce que c'est si grave que ça ? Probablement pas. Il se doute bien que ce n'est pas grave et ce n'est pas lui qui va faire les gros yeux.  Anthony est la dernière personne qui prendrait mal cette révélation qui semble ébranler Zyanya. Il n'ose même pas rentrer, il fait le pied de grue devant sa porte, le souffle saccadé. Il ne lui dit pas qu'il vient de voyager à travers l'Europe juste pour le trouver, il ne lui dit pas non plus qu'il a l'impression qu'on vient d'arracher son coeur hors de sa poitrine. Il ne lui dit pas encore qu'il ne savait plus qu'il en avait un. Si il doutait encore, il vient d'avoir la réponse à la question qui le taraude depuis quelques décennies maintenant.
Peut-être même que ça le fera rire et honnêtement, le toltèque ne sait pas comment il réagirait si Anthony choisissait ce moment pour se taper la barre de sa vie. A sa place il le ferait, il se moquerait de lui même tu en fais trop. En même temps, comment lui en vouloir ? C'est hilarant, c'est comique. Ce n'était même pas à cause de l'alcool - il croit. Il a encore la gorge serrée, il  a pleuré tout le trajet, pas à cause de ça non plus.
Il a gardé le secret enfoui si profondément, que c'était un secret pour lui aussi. Mais plus maintenant.  « Je sais ce que tu penses- »  Il souffle d'une traite.
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(#) Re: when the flowers bloom (anthony)     Sam 30 Oct - 13:25

@Zyanya Sáenz


La voix entraînante de Jimmy Fallon résonne dans tout le salon. Les replays en boucle depuis le début de la soirée habillent l’habitat de Tony, comme une présence en plus dans sa frénésie de tri. Ses bibliothèques sont nues, vidées de leur contenu, alors que l’immortel baigne dans le papier et les souvenirs de ses heures de lecture. Un rangement appliqué auquel il consacre tout le temps dont il dispose, et, même s’il est censé lui dégager plus de place, ne parvient jamais vraiment à le décider de se séparer de ses précieux ouvrages. Trop sentimental pour quelques pensées jetées, imprimées parfois dans des exemplaires limités, gardées comme un trésor pour ceux qui ne peuvent plus s’exprimer. Anthony a connu la plupart des auteurs qui l’entourent ce soir, plus de la moitié l’envieraient peut-être de connaître le monde d’aujourd’hui. Une poignée d’autres serait heureux de leur sort, accepté sur leur lit de mort. Et le reste survit encore, détale les rues comme de jeunes premiers.
Il en est un auquel il n’a pas pensé depuis longtemps, alors qu’Anthony range ses nouvelles parmi de consœurs plus sages, accolées entre elles uniquement à cause du système de classement de l’écossais. Les couvertures rougiraient, si elles le pouvaient. A côté des sulfureuses de Zyanya Sáenz, la plupart d’entre elles font déjà pâle figure.

Une drôle de rencontre que celle-ci, quand il y repense. A l’échelle de la sienne, l’existence de Zyanya s’échelonne sur bien plus de merveilles et de désespoirs qu’Anthony ne connaîtra jamais. Un âge avancé qui pousse naturellement le plus jeune à un respect mutique quand il rencontre d’autres immortels d’un autre temps, avant d’apprendre à les connaître et trouver sa place. Au même titre que Bastian et Chiranth, sa première rencontre avec Zyanya l’avait impressionné au point de le figer, d’autant qu’il adorait déjà le moindre de ses écrits, pour les avoir quasiment tous lu, plus ou moins en secret. C’est en mettant un visage sur l’auteur de ces prouesses progressistes que son respect se mua en inspiration, une admiration rendue tout en apprenant que lui aussi, l’avait lu.
Un hasard de plumes croisées, ça et là et en Europe, au fur et à mesure que le continent se déchirait lors des deux guerres, et même après.
Un des survivants, se dit Tony en rangeant, tandis que Jimmy s’égosille de bonheur à la venue de son nouvelle invité.
L’écossais jette un œil vers la télé. L’heure tourne, sa faim grandit. Ce n’est que lorsqu’on sonne à la porte qu’il se redresse, tout en chaussette, envie et lunettes, pour aller ouvrir. Normalement, sa livraison devrait être gratuite selon les règles de la maison, mais bon. Il tire une vingtaine de livres hors de son porte-monnaie dés qu’il ouvre au livreur.

« Je n’ai pas l’appoint, mais-
- J’ai couché avec Bastian. »

...
Oh.
Hein ?

Ses yeux bleus se lèvent au-dessus de son argent. Derrière les verres, le regard fauve et paniqué du toltèque le fixe. Un hasard qui déconcentre Tony de l’information principale, lâchée comme une bombe à leurs pieds.
Attends, quoi ?

« Je sais ce que tu penses- »

Ah, tant mieux. Parce que l’écossais n’en est absolument pas certain, lui. Trop de choses en même temps, alors l’essentiel d’abord : trier. Comme il  sait si bien le faire.
Il secoue doucement la tête et sourit un peu. Zyanya qui débarque chez lui, est la dernière chose à laquelle il s’attendait. Une délicieuse chèvre-miel, ça, par contre...

« Hm, pas si sûr. Sinon tu m’aurais apporté la pizza que j’attends depuis déjà une heure. »

Il s’écarte et lui laisse toute la place d’entrer. Ils ne vont pas discuter de ça sur le palier, ce n’est ni confortable, ni approprié.

« Ne reste pas planter là, viens me raconter tout ça... »

Non pas qu’il veuille des détails, mais plutôt la raison pour laquelle l’autre homme est troublé au point de venir le trouver lui.
Il le précède jusqu’au salon, remarque la tonne de livres qu’il lui reste encore à ranger. Une aubaine que ceux de son ami soient déjà en place, propres et soignés comme il se doit. Anthony dégage une pile d'oeuvres de Camus, tranquillement posée jusqu’ici sur un fauteuil, histoire que Zyanya puisse s’assoir dans tout ce bazar.

« Excuse-moi pour le désordre, je ne m’attendais pas vraiment à de la visite. Tu veux boire quelque chose ? Tu as l’air… épuisé, c’est le moins que l’on puisse dire. », lance-t-il, un brin contrit, par l’état de son appartement et surtout, l’expression de son vis-à-vis. Sa rigueur le pousse à continuer de s’affairer quelques secondes, ne serait-ce que pour rendre l’endroit présentable. Mais très vite, son attention revient vers l’autre immortel. « Donc… je suppose que tu as besoin d’en parler ? A… moi ? »

Il en est encore étonné. Ils sont certes amis, mais Zyanya a probablement plus de personnes proches à qui se confier, et Bastian demeure un frère de constellation d’Anthony. Mais c’est peut-être pour ça, et pour aucune autre raison, que le toltèque l’a choisi. Reste à savoir ce qu’il attend de lui...
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(#) Re: when the flowers bloom (anthony)     Lun 13 Déc - 21:42

@Anthony Lawson
Les sourcils de Zyanya se froncent en deux accents grave.
Il est dans le tourment le plus total, à l'intérieur c'est son monde qui s'est renversé et il s'attendait - bêtement - à ce que tout son univers en soit affecté. Ce n'est pas le cas. Le temps ne s'est pas arrêté et de l'autre coté du globe, Anthony attendait sa pizza loin de se douter qu'il débarquerait à l'improviste, sans même un coup de fil. L'immortel ne dit rien et s'avance à l'intérieur de l'appartement. Tout lui semble surréaliste, cette même sensation d'ivresse après un réveil brutal d'une trop longue nuit, et tous ses membres en sont engourdis. Il s'étonne de pouvoir respirer et se demande si il n'est pas en train de paniquer. C'est sans doute le cas, il a toujours été une bombe à retardement, pour les autres, pour lui même. Zyanya inspire, expire, fait un pas après l'autre dans une logique chirurgicale. Il ne sait même pas pourquoi il se met dans un tel état, il a bien une petite idée. Sauf que si il y fait face maintenant, il risque de s'écrouler pour de bon, tout va trop vite, de manière trop confuse dans son esprit. Il voudrait pouvoir s'ouvrir à Anthony sans donner l'impression que chaque mot que l'autre lui arrache est une torture. C'est pour ça qu'il est venu, parler, vider son sac, exorciser quelque chose qu'il a toujours refoulé.

Epuisé, il l'est. Il a l'habitude de traverser les continents et ne compte plus les heures passées dans un avion, il doit passer plus de temps en l'air qu'au sol, mais qu'est-ce que c'est pratique de ne pas avoir à traverser un océan en bateau. Zyanya n'a pas le pied marin et les longues traversées à l'époque des maladies et des rafiots en bois ne lui manque pas. Finir dans l'océan l'a toujours effrayé, dans les profondeurs, au milieu de tout et surtout de rien, à flotter à la dérive jusqu'à ce qu'il soit à cours de chance. Le monde moderne est cent fois plus confortable. Il s'avance dans le salon d'Anthony sans porter attention au bazar. Il se dirige comme un zombie vers le premier fauteuil qui trouve et s'y laisse choir comme un pantin à qui on a coupé tous les fils.
Il est fatigué. De parcourir le monde, de chercher. Dans ces moments, il se sent seul comme il ne l'a jamais été, il ne sait pas où aller pour remplir ce vide, combler ce manque. Il étouffe. Le décalage horaire n'est pas le seul coupable dans cette affaire. N'est-ce pas ?

« Ouais, toi, parce que tu t'y connais, toi. » Il lui explique en fixant le plafond, comme une évidence. Anthony c'est le plus romantique d'eux deux, même si ses bouquins pourraient servir contre lui. Anthony, il peut comprendre son geste.« Peut-être que c'était con comme réflexion tout compte fait. » Il ricane. Heureusement pour lui, pour la deuxième fois de la soirée, quelqu'un frappe à la porte d'Anthony. « Pizza. L'immortel sourit, en laissant l'autre récupérer son précieux. Cela lui laisse assez de temps pour se reprendre. Ecoute, je veux pas t'embêter, mais là maintenant je n'ai personne à qui confier ce qui vient de se passer et ça va au delà d'une histoire de canapé. »
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