intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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(#) Tea beer time •• Anthony     Lun 20 Sep - 18:32

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Venir à Londres ?
Pour un weekend ? Bien sûr que Bastian vient à Londres pour un week-end de quatre jour, c’est l’avantage d’être un professeur qui ne travaille que trois jours… Mais l’inconvénient, c’est qu’il travaille beaucoup dans les trois journées, beaucoup d’heures de travail… Et c’est bien compliqué. Mais bon, ce n’est pas ça le plus important, c’est que les quatre jours lui permettent de pouvoir clairement travailler sur son second métier et son troisième travail aussi, entre celui de l’Ordre et du trafiquant d’oeuvres d’art. Bon, là il va à Londres entre autre récupérer une oeuvre, mais aussi en voir une autre. Enfin, si on peut appeler ça une oeuvre, il n’aime pas trop cette pièce là Bastian, mais Anthony y joue le rôle principal, alors il lui ferait toute une comédie de l’avoir raté surtout qu’il saura un jour ou l’autre qu’il est venu à Londres, sans passer le voir. D’autant plus que Bastian doit passer voir Santiago aussi qui est dans le coin, avant qu’il ne parte au Liban Sud pour une enquête.

Enfin bref, il est là à rouspéter que ce restaurant ne sert pas de maté, du coup, il se retrouve à boire du thé, anglais avec du lait. Il n’est pas trop fan de ça en vrai, il aurait vraiment tout donné pour un maté… Et même une bière en fait, clairement il aurait dû prendre une bière. En plus c’est l’heure d’une bière non ? Beh en vrai, pas au Canada, où ce n’est que l’après-midi, donc ça n’aide pas beaucoup. Vaut mieux garder son rythme non ? Bastian tapote du pied et regarde l’heure, il trouve que Tony prend un peu trop de temps et il sait ce qu’il va lui sortir comme excuse: un artiste n’arrive jamais en retard, mais arrive à un temps nommé. Bla bla bla.

Ça fait des années que Bastian voit Tony jouer à des pièces de théâtre, des années qu’il suit sa carrière, qu’il l’écoute même à la radio… Même si ces derniers jours, il n’en a pas eu le temps. Apparemment il serait passé à la radio non ? Bastian demandera, parce qu’il en doute en fait. Il finit par l’entendre arriver, dans son dos en plus. Anthony a une démarche particulière, surtout qu’il a cette tendance à garder sa démarche du personnage dans lequel il s’est imprégné et le maya ne manque pas une occasion de lui parler tout en sirotant son thé - dégoûtant (il a toujours détesté Londres et ses défauts culinaires). « je sais, un artiste n’est pas en retard, arrivé à temps nommé bla bla, ce n’est pas grave. J’ai dit rendez-vous une heure après ta présentation, mais je savais que tu allais arriver dans deux heures, vu que tu arrives toujours systématiquement avec 1h45 ou 2h de retard. » Bastian se retourne à moitié pour apercevoir Tony avec un petit sourire. Il est quand même content de le voir dans le coin malgré tout, ça faisait un bail aussi !

   

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(#) Re: Tea beer time •• Anthony     Ven 24 Sep - 17:23

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La lumière lui fait mal aux yeux. Découpé dans l'ombre des saluts et des applaudissements tonitruants, Anthony sourit pour faire semblant.
Là où la gloire l'élève d'habitude, là où il attend les récompenses de ses efforts qui le transportent au sommet, ce soir, il se laisse tomber. Personne n'existe derrière la cascade de mains frappées. Juste une masse d'ombre enjouée, qu'il écoute à peine.
Où il ne décerne plus aucun regard.
Le sien est voilé, comme sa mémoire, pleine de vagues.

Des mois qu'il la répète pourtant, cette pièce, pour la connaître sur le bout des doigts.
En une poignée de jours, cette priorité a été balayée, ses efforts réduits à néants.
Par de simples retrouvailles...

Anthony a failli tout gâcher. Prostré dans son introspection sentimentale, et sa haine du temps qui file trop lentement, l'essentiel lui avait glissé des mains comme l'agenda d'une autre vie.
Il devait jouer, ce soir.
Il devait jouer, et il l'avait oublié.

Arrivé en retard, pressé, le texte qui file, le costume et les nerfs qui craquent. Des larmes en cachette, en coulisses. Elles ont eu beaucoup de mal à le quitter, ces derniers jours.  

L'immortel ne dort plus beaucoup. Il pense. Il pense comme il ne l'a jamais encore pensé.
Il pense que samedi approche et qu'il ne se sent pas prêt.

Mais cette douleur particulière, il ne la partage pas. Ni avec Anthea, ni avec Chandra, encore moins avec sa constellation. Personne n'est au courant, pas encore. Peut-être parce que lui-même ne le réalise pas tout à fait.
Il peine depuis plus d'une semaine, à batailler vainement à son – miraculeusement sauvé – boulot, à vivre englué entre les rendez-vous et ses devoirs d'organisation.
La fatigue et l'empressement, l'agacement, la peur. Des ressentiments amers et autres souvenirs refoulés qui viennent lui serrer la gorge comme une prison de coton.

Du coton qui n'amortit que peu la grande main de Garrett, son partenaire de scène, qui vient s'écraser sur son épaule une fois la troupe retournée derrière les rideaux, après une série d'ovations.

« Fais pas la gueule mon boy, on s'en est quand même vachement bien sortis ! »

Sa bonhomie en avant, le grand gaillard irlandais dont les favoris roux commencent à blanchir attrape le bras d'Anthony. Il est honnête, maladroit et entier, mais ne s'est pas risqué à demander ce qui était arrivé à l'écossais. Il espère sans doute démêler tout ça autour d'une bière.

« Tu viens boire un coup avec nous pour fêter la première ? On l'mérite bien ! »

Anthony sourit un peu, doucement, avant de décliner. Il rabat son écharpe autour de son cou, terminant à peine de se changer.

« Je dois dîner avec un ami. Mais, merci. Et désolé encore, je vous promets que ça ne se reproduira plus... »

Tous et toutes s'interrogent du regard, haussent les épaules. Elleux aussi, oublient. Au profit du plus important : la pièce est un succès et sera reconduite. Un soulagement pour tout le monde. Anthony aimerait en dire autant.

Mais à marcher lentement dans une Londres étoilée, l'esprit se remet à vagabonder.
Seul dans le froid, à peine réchauffer par les effluves de sa cigarette, l'homme songe, encore, trop éveillé.
Se sentir vivant et mort à la fois, dans un entre-deux qu'il exècre.
Le revoir a tout redémarré ; la mécanique d'une ancienne bobine de film d'amour tragique en sépia fumé. Il se repasse, un nombre incalculable de fois, la séquence de leur toute dernière discussion.

116 Bury Street.

Il pourrait y aller.
Il pourrait y aller, maintenant.
Il pourrait y aller, comme ça, sans attendre davantage, traîner des jours en boule sur le sol du palier en attendant un signe, un droit, un mot.

Mais ce serait encore plus pathétique et vain que tout le reste. Alors il obéira, sans avoir le choix.

Cependant, celui de ce soir, consiste à chasser cette mélancolie et aller retrouver Bastian. Bastian qui lui, pour le coup, attend vraiment depuis un moment, les pas et les réflexions d'Anthony demeurant bien trop lents. Bastian, la lueur à des années-lumières en terme d'âge, un des premiers membres de l'Antinuous. Un vieillard ravageur, fidèle au poste quand il s'agit de venir voir ses pièces. Il aurait aimé lui livrer une meilleure performance que celle-ci. Pour la peine, il lui en compose une autre, dés qu'il approche du restaurant où ils ont rendez-vous. Sourire solaire, démarche avisée, pleine de fougue et de satisfaction. Le plus beau de ses costumes pour le plus vieux de ses amis.

« Ce n'est tout de même pas ma faute si mon talent me procure quelques privilèges, comme celui d'arranger le temps à ma guise ! », lui répond-il de manière espiègle, prenant place en face de lui à table. « Tu dois bien le reconnaître : le bain de foule me donne un teint de pêche. »

Sa mine de papier-mâché le dément. Il la couvre d'un sourire radieux adressé à la serveuse, tout en lui commandant un café allongé, en dépit de l'heure tardive.

« Merci d'être venu, Bastian. Ça fait beaucoup trop longtemps... »

Il se retient de lui demander son avis sur la pièce. Il s'est trouvé minable et stupide, un état constant ces derniers temps, et n'a pas tellement envie de l'entendre de sa bouche. Les amis sont aussi faits pour ça. Ses idées moroses se défileront le temps de papoter avec le maya...
Du moins, il l'espère.

« D'autant qu'à vouloir t'exiler au Canada, on ne te voit presque plus... Je croyais que le froid et toi, c'était la pire des équations possible ? »


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(#) Re: Tea beer time •• Anthony     Ven 24 Sep - 20:00

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«  Ce n'est tout de même pas ma faute si mon talent me procure quelques privilèges, comme celui d'arranger le temps à ma guise !  » Bastian le regarde et secoue la tête, pourquoi Tony fait toujours ça ? Pourquoi ça le tuerait d’admettre qu’il est juste un retardataire qui ne sait pas lire l’heure ? La dernière fois qu’il lui a dit ça, Tony est parti dans une tirade où il était complètement impossible à l’arrêter. Bon, Bastian va tout faire pour éviter que cela arrive… «  Tu dois bien le reconnaître : le bain de foule me donne un teint de pêche.   » « N’empêche qu’en te demandant d’arriver à cette heure-là, tu arrives pile poil à l’heure que je voulais ! J’ai même eu le temps de faire une visite touristique… Sauf que déception encore une fois de plus: la big Ben là, la tour horloge est toujours en travaux ! Ça se termine quand ? Parce que c’est sans fin ça j’ai l’impression ! » Bastian touriste 2021, pas organisé, good morning. Il finit par hausser les épaules et soupire. « Au final, je suis allé à Hampstead pour dire bonjour à Karl Marx, mais bon, on m’a jeté dehors parce que ça fermait. Ça ferme assez tôt les parcs par ici. » Bastian being tourist again, il a vraiment du mal avec l’Angleterre, pas seulement avec la nourriture, mais aussi la mine enterrée des Anglais, les prix exorbitants pour entrer dans une cathédrale (non pas parce qu’il est catholique, mais voilà, une visite ça fait pas de mal non ?). Il soupire et se reprend avec un petit sourire. « Sinon l’Angleterre, Londres c’est très charmant ! » Bastian being sarcastic. Mais au moins Tony ne pourra pas dire qu’il est pas en forme ! Seulement, Bastian, lui, il pourra dire que Tony n’a pas l’air d’être en forme. Il a une tête d’une personne qui ne digère pas du tout une huitre, même s’il sourit comme il peut. Bastian est bien entrainé avec les faux-semblants entre Camille, Tony, Tal, Catriona, et lui-même. La commande prise par Tony, Bastian soupire un peu en s’affalant contre la chaise. Il reprend le sourire et hausse les épaules, il prend son thé pour boire une petite gorgée. «  Merci d'être venu, Bastian. Ça fait beaucoup trop longtemps... » « Mh… » réagit-il avec la bouche pleine de thé, avant qu’il ne déglutisse au plus vite. « Pratiquement 3/4 mois ? Je crois ? Depuis la dernière réunion non ? » Faut croire que ce rassemblement, la rencontre avec Charlie et comprendre réellement que Cat n’est plus immortelle fait miner tout le monde. Clairement. Donc Bastian a revu uniquement Camille entre temps, des fois Chiranth ce qui est normal vu qu’ils vont quasi en même temps au QG et sont géographiquement plus proches. Mais bon, ce duo de Perceval et Karadoc ont déjà marre de voir leur gueule, d’autant plus que la dernière fois qu’ils ont réellement passé du temps ensemble, c’est parti en vrille à cause des vaches.

«  D'autant qu'à vouloir t'exiler au Canada, on ne te voit presque plus... Je croyais que le froid et toi, c'était la pire des équations possible ?  » Aaaah, pourquoi il lui rappelle que winter is coming hein ? Pourquoi ? « Ça l’est toujours… » répond Bastian qui grimace rien qu’à y penser, surtout que l’hiver arrive bientôt. « Je commence à considérer l’offre d’un de mes amis pour partir en Nouvelle-Zélande le temps de l’hiver, donner des cours à distance malgré le décalage horaire. La chaleur m’aiderait à être totalement bien. » dit-il bien embêté à l’idée que l’hiver arrive maintenant. Ah oui non, Bastian déteste vraiment le froid, il en a marre de manquer d’en mourir à cause de ça. « En plus tu ne sais pas qu’au Canada à Vancouver, on a atteint les 40°C cet été…? » La pire vie pour la plupart des gens, la meilleure vie pour Bastian. Mais l’inquiétude est là: le réchauffement climatique. Les choses ne s’arrangent pas du côté des mortels qui ne font rien, enfin si, ils font des choses, mais ce n’est pas leurs petites actions qui vont faire changer les choses. Mais retenir Bezos d’aller faire une virée dans l’espace, là ça changerait pas mal les choses. « Enfin bref, tu sais que je suis au Canada pour les affaires, ce n’est qu’une question d’une année et après je bouge pour aller probablement en Amérique du Sud. » une pause. Le temps que Tony réalise que non, Bastian ne viendra pas sur un autre continent… Il fait une petite moue désolée. « Désolé pal, je ne retourne pas tout de suite en Europe encore… Tu sais que tu peux toujours venir me voir non ? Enfin quand je serai de retour au Mexique bien sûr, parce que le Canada, c’est pas très accueillant en ce moment. Le Mexique est largement plus sympa que les USA. En plus ça peut te donner une belle teinte non ? » S’il pouvait se donner une gifle il le ferait, mais bon, il va se calmer et faire comme si rien n’était. C’est clairement plus fort que lui, de lancer des petites piques et lui faire comprendre qu’il n’est pas stupide. Il tend la perche pour savoir comment ça va chez son ami et membre de la constellation, parce qu’il le sent vraiment troublé… Décidément fichue empathie.

   

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(#) Re: Tea beer time •• Anthony     Lun 1 Nov - 13:46

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« Pratiquement 3/4 mois ? Je crois ? Depuis la dernière réunion non ? »
- « Déjà !? C'est un crime d'avoir attendu aussi longtemps... Je vais finir par me croire que tu ne m'aimes plus ! »

Un rire, sincère. Discuter avec Bastian lui redonne le sourire, presque instantanément. Chaque conversation avec lui,  lui rappelle leur toute première rencontre peu de temps après sa propre renaissance, quand sa cousine lui parla du phénomène de constellation encore trop nébuleux pour son jeune esprit. Il se souvient aussi et surtout du sentiment de gigantisme quand il apprit son âge, plus d'un millénaire à parcourir la terre, qui le cloua sur place au point de ne pas se sentir légitime de lui adresser la parole. Une impression largement dissipée depuis le temps, mais qui a laissé des traces, comme une confiance immuable en ses conseils. L'effet vieux sage, sans doute, comme il l'aime l'appeler.

Mais pour ce soir ils ne sont que de simples amis, parlant de tout et de rien à une table d'un restaurant en vogue de la capitale. Rien ne saurait perturber ces retrouvailles, Anthony y met un point d'honneur. Il sourit à nouveau quand il rebondit sur le canada, ses élèves, l'hiver aussi rude que l'été est brûlant. Toutes ces petites choses qui composent son actuel quotidien, et qui dépayse immédiatement le britannique.

« Je commence à considérer l’offre d’un de mes amis pour partir en Nouvelle-Zélande le temps de l’hiver, donner des cours à distance malgré le décalage horaire. La chaleur m’aiderait à être totalement bien. »
Il arque un sourcil, peu convaincu par le professionnalisme de son ami.
« Je ne suis pas sûr que tes élèves soient très attentifs, s'ils apprennent que leur professeur est parti se dorer à l'autre bout du monde pendant qu'eux, subissent l'hiver local... Pas très pédagogique comme méthode, si tu veux mon avis. »

Leur conversation se poursuit, tandis que son café est servi. Les effluves torréfiées lui font du bien, bien plus qu'il ne le pensait.

« En plus tu ne sais pas qu’au Canada à Vancouver, on a atteint les 40°C cet été…? »
- Alors rappelle-moi de ne pas venir entre juin et septembre... entre novembre et février non plus. Ça laisse une maigre fenêtre de tir pour venir mettre du grabuge dans tes cours, l'ami... »

Comme toujours avec les membres de l'Antinuous, les emplois du temps ont du mal à s'accorder. Les petites étoiles sont réparties chacune de leur côté, à parcourir parfois le monde entier sans se croiser. Et il y a ce genre de petit instant, perdu ça et là, où elles parviennent à se retrouver.
Quand Bastian finit par mentionner l’Amérique du sud, la démarche paraît claire aux yeux de l'écossais.

« Le retour aux racines, hm ? Je comprends... »

Son dernier fût lors de l'accueil de Charles au sein des leurs, quelques mois en arrière. Des retrouvailles toujours douces-amères, quand il revient dans son pays d'origine. L’Écosse lui a tout donné, et lui a tant repris, qu'il ne sait plus vraiment quoi en penser aujourd'hui.
Mais l'Europe n'a pas l'air de lui produire le même effet.

« Tu manques au vieux continent. A moi aussi, mais c'est moins grave. Tu restes combien de temps à Londres, d'ailleurs ? », plaisante-t-il, alors qu'il boit une gorgée. Venir le voir, vraiment ? « Ma peau est incapable de bronzer, Bastian... C'est ainsi, on ne peut rien y faire. A moins que le côté rouge écrevisse et mes plaintes constantes ne te plaisent ? Dans ce cas, on peut en reparler ! »

Il rit à nouveau, et demeure pensif. Le Mexique, c'est loin. Assez loin, pour ne plus penser à ce qui le rattache désormais ici.
Et de cette personne, qui elle aussi, a la bougeotte.

« Mais peut-être que ça m'aiderait à me vider la tête, d'aller là-bas... »

Il hausse les épaules, attrape la carte des plats, distraitement. Son estomac lui rappelle qu'il n'a rien avalé depuis le matin même, et que manger, ces derniers temps, reste le cadet de ses soucis.

« Quoiqu'il en soit, j'ai une faim de loup. Le menu dégustation est incroyable ici, je te le conseille chaudement. »

Un choix judicieux, selon lui. Beaucoup de plats, pour parler longtemps.  Pour que la soirée ne se finisse pas et qu'il ne rentre pas seul, ou pire, accompagné de ses idées noires.

« Cela étant dit... Qu'as-tu pensé de la pièce ? Sois franc. » Le sujet change, vers celui qui fâche un peu. Mais bon, Tony s'est trouvé médiocre, et sait que son ami lui dira la vérité. Autant l'entendre une première et dernière fois, histoire de ponctuer le débat. « Même si j'ai déjà une vague idée... »

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(#) Re: Tea beer time •• Anthony     Mar 2 Nov - 8:39

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Il se met à ricaner et secoue la tête face à un Anthony qui fait son drama-king. C’est vrai que ce n’est pas facile de revoir tout le monde, parce qu’ils sont tous dispatché dans les quatre coins du monde, littéralement. Un en Nouvelle-Zélande, deux autres sur le territoire Américain, les trois autres sur le territoire Européen. Heureusement qu’il y en a pas un qui est parti en Alaska, il aurait pas supporté Bastian. Mais il est vrai que c’est difficile pour tout le monde se rassembler, d’être tous là en même temps, tant ils ont des emplois du temps différents. Tant qu’ils appartiennent tous à des factions différentes… Ce qui fait que Bastian préfère profiter du moment présent avec Anthony, même si ça va être court… Il se dit lui-même qu’il devrait aller voir plus souvent ses pièces, pour instaurer un petit rituel. Il devrait faire ça avec tous les membres de la constellation en vrai…

«  Je ne suis pas sûr que tes élèves soient très attentifs, s'ils apprennent que leur professeur est parti se dorer à l'autre bout du monde pendant qu'eux, subissent l'hiver local... Pas très pédagogique comme méthode, si tu veux mon avis » Bastian lâche un soupir et fait une petite grimace, accompagné d’un geste de la main plus ou moins vague pour accompagner ses paroles. « Alors, faut savoir que les étudiants sont plus habitués à ces conditions climatiques que moi même, ça fait pourtant deux ans que j’y vis et je ne me suis toujours pas fait à ça. Tsss moi qui pensais que tu me comprendrais…» dit-il avec une moue triste avant de boire son thé, dont la contenance le fait grimacer. Il sait qu’il devait éviter les sachets de thé qui contiennent des composants chimiques, mais il n’a vraiment pas eu le choix, c’était soit ça ou de l’eau.

En vrai, Bastian y songe de plus en plus, de vouloir rentrer chez lui. Au Mexique, dans le Yucatan, ça fait si longtemps qu’il n’y est pas resté. Il devrait même passer au cimetière, voir les tombes, reconnaître les noms de ces personnes enterrées. Il devrait passer pour la fête des Morts d’ailleurs, pour se souvenir de tout ceux qui sont de l’autre côté. « Tu manques au vieux continent. À moi aussi, mais c’est moins grave. Tu restes combien de temps à Londres, d’ailleurs ? » Bastian penche la tête sur le côté, à le regarder en mode oh ne recommence pas toi non plus. Pourquoi tout le monde se retrouve à faire des pas en arrière, à se dire qu’ils ne sont pas si importants que ça ? Entre Camille qui souffre, Anthony qui n’a pas l’air d’être non plus au top de sa forme à force de rire, de plaisanter un peu plus que d’habitude… C’est comme pour cacher son mal-être. « Seulement le week-end, je pars lundi. J’ai des choses à faire dans cette ville, assez rapidement tu vois. » il se penche un peu en avant et se met à murmurer « Je ne sais pas si tu te rappelles d’avoir entendu parler du braquage de 1985, d’une collection privée à Cardiff ? » Il ponctue ça avec un petit sourire avant de boire son thé à nouveau, tout en retenant sa grimace. Oui, oui, Bastian ne peut pas s’empêcher de ressortir enfin un des tableaux de cette collection pour le revendre à une personne plutôt sûre et qui saurait le redonner à un des descendants éloigné du peintre.

« Ma peau est incapable de bronzer, Bastian... C'est ainsi, on ne peut rien y faire. A moins que le côté rouge écrevisse et mes plaintes constantes ne te plaisent ? Dans ce cas, on peut en reparler ! » « Eheheh… Oh tu sais… Y a de ces techniques pour éviter de se transformer en écrevisse vivante et que tu souffres de brûlures. » dit le maya sans hésiter avec le sourire au coin, parce que oui, Anthony n’est pas le premier européen à être venu le voir dans son continent natal. Mais il s’amuse à l’imaginer râler des coups de soleil, à voyager avec Spark dans son sac à dos. Ah oui, il faudra éviter de voyager avec son animal là-bas c’est vrai… « Mais peut-être que ça m’aiderait à me vider la tête, d’aller là-bas… » « Oh tu sais, c’est possible, tu peux venir au mois de novembre pour les Dias dos muertos, c’est la semaine du 1er novembre ! Je compte y aller et je pense très sincèrement, que tu aimeras autant que moi, ces deux jours de célébration ! »  dit-il avec un sourire, parce que étrangement. Il ressent le trouble chez Anthony, ce besoin de vouloir voyager loin de là, de cette capitale pluvieuse… Alors oui, Bastian lui ouvre pleinement la porte et déroule même le tapis rouge s’il faut, mais bon, ça c’est en dernier recours.

Et bien sûr qu’il se doute pas qu’ils n’iront pas au Mexique. Que Bastian n’ira absolument pas au Mexique pour célébrer cette fête qui est importante pour lui.

« Quoiqu'il en soit, j'ai une faim de loup. Le menu dégustation est incroyable ici, je te le conseille chaudement. »

Bastian prend la carte et commence à lire le menu dont Tony vient de lui parler. Il penche la tête sur le côté et hausse les sourcils, comme s’il était convaincu de ce qu’il en lit. Ça n’a pas l’air d’être mauvais du tout. Mais bon sang, qu’est-ce que les Anglais aiment servir un plat après l’autre… Pourquoi ils ne font pas ça d’un coup ? « Je vais t’écouter et prendre ce menu alors. Parce que je t’avoue que j’ai faim et que je vais devoir sauter le diner… » Autant bien manger pour pouvoir sauter le repas cette nuit… Qu’il ne se réveille pas avec une envie de dévaliser le frigo… Que de toute manière, il n’en aura pas.

« Cela étant dit… Qu’as-tu pensé de la pièce ? Sois franc. » Bastian dépose la carte et regarde Anthony un peu étonné de ce changement brutal du sujet. « Même si j’ai déjà une vague idée. » « Qui est quoi ? » demande Bastian d’un coup sérieux. Il observe Tony et lâche un petit soupir. « Si tu as une vague idée, c’est que tu te rends déjà compte que ça ne va pas et que tu sais vaguement pourquoi. » Et il sait que dans le fond, comme Camille, Anthony ne va pas lui dire, alors il va s’y faire et ce n’est pas grave. Il n’est pas mieux lui non plus, il le sait pertinemment bien. « Ça arrive d’avoir des prestations où on n’est pas au top de sa forme, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut te flageller et encore moins me donner le fouet pour que j’en fasse de même. Ce n’est pas grave, tu feras mieux la prochaine fois.» Il ponctue cela avec un petit sourire alors que le serveur arrive pour prendre les commandes. Bastian prend le menu dégustation, après avoir bien vérifié qu’il n’y avait pas de Haggis, parce que oui, il a vraiment essayé de manger ça une fois et ça lui a clairement suffit.


   

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