intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
nous soutenir



pub rpg design
Nous manquons de mortels et de membres de l'Ordre de l'Hydre !
✷ Avant de créer votre constellation, n'oubliez pas de jeter un coup d’œil aux scénarios et aux pré-liens du forum !
✷ Pour vous faire une idée des personnages et des statistiques du forum, c'est par ici.
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal

 

 Do I know you ? •• Anthony

Aller en bas 
Invité
avatar
Invité

Do I know you ? •• Anthony  Empty
(#) Do I know you ? •• Anthony     Lun 20 Sep - 19:13

Do I know you ?

   
c/t. warnings : /
   participant.es : @Anthony Lawson

   


   
You know when you think you know someone? More than anyone in the world? You know you know them, because you've seen them, like, for real. And then you reach out, and suddenly they are just... gone. You though you belonged together. You thought they were yours, but they're not. You want to protect them, but you can't.Ava Dellaira — Love Letters to the Dead


   
Marcher dans New York, c’est un très gros exercice pour Arthur. C’est difficile pour lui à un tel point qu’il devrait envisager se prendre un chien pour aveugle, mais l’administration ne serait pas d’accord. Puis bon, au final, c’est pas plus mal de ne pas être trop dépendant du chien, et apprendre à se focaliser complètement sur les sons qui l’entourent, le toucher qui lui fait réaliser qu’il s’approche d’une source bien trop chaude à côté, que l’odeur lui signale qu’il se rapproche de tel lieu. Saviez-vous qu’un lieu a une odeur bien spécifique ? Non ? Bon maintenant vous le savez. Arthur connaît bien le coin, parce qu’il ne vit pas loin de là, mais il faudrait qu’il prenne la motivation et la force de pouvoir aller plus loin que chez lui ou des alentours. Mais il a encore peur et est surtout fatigué de devoir faire de nouveaux efforts. Il voit encore un peu, mais ça reste bien compliqué pour lui, bien trop compliqué en vrai. Il lui arrive de se heurter à des personnes malgré lui, parce qu’ils foncent et il n’a pas le temps de les éviter de justesse, qu’il se prend des râles des personnes. Ce n’est clairement pas agréable et Arthur sent sa confiance se briser petit à petit. Il était juste passé pour nourrir Nabab et puis son taxi ne l’a pas attendu du tout qu’il était déjà reparti. Il a tellement galéré Arthur d’attraper un taxi comme ça et il ne veut pas prendre un Uber, parce que c’est clairement bien trop cher. Même s’il a excessivement de l’argent, il reste malgré tout économe.

Il se cogne encore une fois contre une personne, sans faire exprès et cette fois-ci, il ne l’avait pas vue et surtout c’est parce qu’il était dans ses pensées. Cela ne l’a pas beaucoup aidé. Arthur se tient par réflexe au bras de l’inconnu et s’excuse tout de suite. « Désolé, je ne vous avais pas vu. Vous n’avez rien ? » Heureusement qu’il ne tenait pas un café ou quoi ce que ce soit qui pourrait tâcher la tenue de la personne, non ce serait bien trop cliché. Il ne l’avait pas entendu arriver cette personne, elle est arrivée par derrière en fait ? Peut-être bien oui… Arthur soupire avant de cligner les yeux et réaliser une chose. Cette personne qui se retrouve en face de lui, elle lui fait énormément penser à quelqu’un… Non pas Huilan. Mais plutôt… Non, ce n’est pas possible, c’est techniquement impossible, mais il est chercheur biologiste, il sait que la génétique fait de sorte que deux personnes différentes peuvent totalement se ressembler à quelques détails près. Mais c’est quand même fou qu’il croise cette personne-là, dans cette rue de New York. Arthur ne réalise pas qu’il tient un peu trop fermement le bras de cette personne comme pour l’empêcher de partir. « Excusez-moi… Je… Vous me faites beaucoup penser à quelqu’un que ma famille a connu. Que j’ai vu dans les photos… » dit-il nerveusement avant de rigoler un peu, se rendant compte du ridicule de la situation quand même. Parce que oui, c’est quand même bien ridicule non, de dire à un inconnu qu’il ressemble à quelqu’un qu’il a vu dans les photos de famille.

   

   fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Do I know you ? •• Anthony  Empty
(#) Re: Do I know you ? •• Anthony     Dim 17 Oct - 21:53

Accompagner Lorna en voyage d’affaires était devenu, avec les années, une habitude particulièrement intéressée de la part d’Anthony. Au-delà de leur amitié surpassant le plan professionnel, sa propre expérience aux quatre coins d’Europe lui avait permis de servir de guide particulièrement éclairé aux yeux de la jeune femme lors d’une première collaboration en Suisse pour un salon de la Radio européenne. Une jeune femme qui, non sans prendre sa hiérarchie pour des prunes, s’arrangeait toujours pour que le petit programmateur soit de la partie lors de ses déplacements, prétextant un désaccord de planning, des congés à rembourser en prestation de services ou tout simplement, des billets à défrayer sans risques pour le budget prévisionnel.
Bref, des soucis de RH dont Anthony ignorait la teneur, et se gardait bien de remettre en question. Tant qu’il pouvait sortir un peu et voir le monde, peu lui importait de jouir de privilèges de bon pote de sa supérieur.

Surtout que cette fois-ci, c’est à New-York qu’elle l’avait emmené. Une aubaine pétillante pour l’écossais qui n’était pas sorti du vieux continent depuis des lustres, et qui rêvait de revoir la Grosse Pomme sans tout les trous vermoulus causés par la construction de nouvelles lignes de métro. Il n'y resterait que quelques jours, pour un nouveau congrès concernant les nouvelles technologies de diffusion radiophoniques, mais c’était amplement suffisant pour en profiter au maximum.

Lorna travaillait et il l'assistait, la conseillait, et buvait avec elle dans les meilleurs bars de Soho.
Un bon complément de paie, de son point de vue.
C’est dans cet état d’esprit que ce matin-même, à l’angle de la quatrième et cinquième avenue, Anthony sort d’un Starbuck’s les bras chargés d’un latte à la citrouille et d’un café au lait d’amande, demande express de sa patronne sous pression quatre rues plus loin. Incapable de refuser, il s’est empressé d’aller lui chercher ce qu’elle voulait, en dépit de sa déception : cette boisson à la courge est dégoûtante à en vomir. Il se retiendra, la prochaine fois, de tester sans réfléchir et de dépenser sa monnaie sur le compte même de la curiosité.

C’est presque alors qu’il accueille la collision comme une bénédiction. Un type lui rentre dedans au tournant, renversant la boisson trop orange pour être vraie à leurs pieds. Heureusement – Dieu l’en préserve – le café de Lorna est intacte.
L’inconnu s’excuse, tout en s’accrochant toujours à son bras heurté. Anthony lui sourit, un peu contrit.

« Il n’y a pas de mal, sauf pour ce latte. Mais bon, je le détestais de toutes manières ! Vous, vous n’êtes pas blessé ? »

Il l’observe quelques secondes, là où l’autre homme le fixe un long, très long moment, avec un regard visiblement épuisé. L’écossais est à deux doigts de lui demander s’il a de la citrouille sur le visage, quand l’homme lui parle d’un autre, proche de sa famille.
Et le mot résonne, étrangement, tout comme l’accent familier. Les traits, qui ressemblent, si lointains, à d’autres qu’il n’a que trop connu.
Sans comprendre, l’immortel a une sensation de vertige. Il la doit selon lui à son toucher trop sensible, qu’il rompt en s’éloignant de la poigne de l’inconnu, délicatement.

« Votre famille ?… » répète-t-il, quelque peu surpris. « Navré, mais c’est la première fois que je mets les pieds à New-York. Ce n’est peut-être qu’une coïncidence... »

Il ment, par protection immédiate. Il est anglais et rien d’autre, pas un voyageur d’outre-époques, qui a vu se construire le MoMa tout en le finançant en partie. Il ment, bien que ce type, cet hasard au détour d’une rue, le ramène à des souvenirs trop enfouis.
Des souvenirs de son fils.
Serait-ce possible… ?

Il marque un temps d’arrêt, flanqué d’un espoir qui se crève immédiatement. Non, c’est impossible. Byron est mort depuis longtemps…

Cette certitude, pourtant, ne l’empêche pas d’enchaîner. Malgré le café, et Lorna qui attend. Un détail veut le rattacher ses racines, laissées dans un manoir poussiéreux boursouflé de fantômes.

« Excusez-moi, vous êtes écossais vous aussi, n’est-ce pas ? Je l’ai entendu tout de suite. »

Un sourire, en pointe de fébrilité.

« Votre… famille vient de là-bas ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Do I know you ? •• Anthony  Empty
(#) Re: Do I know you ? •• Anthony     Dim 24 Oct - 10:04

Do I know you ?

   
c/t. warnings : /
   participant.es : @Anthony Lawson

   


   
You know when you think you know someone? More than anyone in the world? You know you know them, because you've seen them, like, for real. And then you reach out, and suddenly they are just... gone. You though you belonged together. You thought they were yours, but they're not. You want to protect them, but you can't.Ava Dellaira — Love Letters to the Dead


   
Gràisgealachd.
Voilà son juron quand il entend l’étranger parler et mentionner son latte. Quel latte ? Avait-il commencé à penser avant de renifler, réaliser et baisser le regard vers les mains de l’inconnu. Arthur grimace, désolé, très désolé. Mais il n’en parle pas tant que ça qu’il se retrouve à dévisager l’inconnu parce qu’il a vraiment un faciès, une expression et son accent qui lui dit quelque chose. Non pas l’accent, la voix… Plutôt cette voix.

Arthur réalise qu’il a tenu le bras de l’inconnu un peu trop fermement qu’il bredouille en excuses. « Votre famille ? » Le biologiste hoche la tête, un peu confus « Navré, mais c’est la première fois que je mets les pieds à New-York. Ce n’est peut-être qu’une coïncidence… » « Ah… » réalise-t-il, il est peut être allé trop loin et cette personne doit le prendre pour un fou. Arthur regarde le sol, puis la tenue de l’homme, bon ça va, il n’y a pas de tâche mais là.


Rien que là.
Il a envie de se réfugier dans un trou et ne pas en ressortir tant que l’inconnu ne passe son chemin, comme tous les autres. Ils sont tous occupés dans cette ville, ils ont tous besoin de foncer pour arriver à leur destination. Il ne tient pas rigueur Arthur qu’il allait faire un pas sur le côté, se risquant de se prendre une personne.

«Excusez-moi, vous êtes écossais vous aussi, n’est-ce pas ? Je l’ai entendu tout de suite. »

La surprise le fait relever le regard vers la personne et il est étonné. Il ne pensait pas que cet homme se mette à parler et à lui poser cette question-là. « Euh… » «...Votre… famille vient de là-bas ?» Il hoche la tête. « Oui, on est d’originaire d’Edinburgh… » Il se met à sourire un peu nerveusement aussi. « Je ne pensais pas que mon accent écossais s’entende, parce que ça ne ressort que quand je suis réellement énervé et pourtant, je ne le suis pas. Vous devez avoir une très bonne oreille ! » Il rigole un peu et regarde le café qui a fini par terre, il faut quand même qu’il fasse quelque chose et surtout… Faire quelque chose pour le faire rester, avec lui. Il ne sait pas pourquoi il s’accroche tant à cet inconnu. Est-ce que c’est le sentiment de détresse au fond de sa gorge, qui manque d’imploser, qui lui prend presque sa personnalité d’origine. Il a ce besoin d’être avec quelqu’un. La solitude étant trop grande pour lui… Bien trop grande qu’elle devient à peine supportable. « Je peux rembourser le latte, même si vous ne l’aimiez pas, c’est la moindre des choses à faire parce que… Je me sens quand même coupable. »

   

   fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Do I know you ? •• Anthony  Empty
(#) Re: Do I know you ? •• Anthony     Lun 1 Nov - 12:08

Édimbourg.
Comme il s'en doutait, comme les sonorités le ramenaient au passé. Dans les intonations de l'inconnu, se profilent tout un pend de son époque de mortel. La nostalgie l'emporte et provoque chez lui toute une panoplie d'attentes mal venues, qu'il enfile comme une armure. Dans l'air chaud de l'été américain, ce garçon ressemble beaucoup trop à l'hiver écossais. La période où Byron est né, et où, chaque année, son père s'est réjoui de le savoir grandir. Même lorsque sa propre roue du temps s'est enrayée.
Il couvre l'espoir que celle de son fils a roulé loin, et longtemps. Très longtemps...

Les mots du jeune homme le font sourire. Les similitudes ne s'arrêtent pas à la géographie. Il l'observe, le prisme de sa paternité percutant ses yeux bleus.

« J'en ai une, en effet... » Parmi d'autres sens hors du commun, mais ce n'est pas le sujet. « Je vis à Londres depuis pas mal d'années, et je dois bien avouer que mon accent en a pris un coup. Mais il ressort comme le vôtre, naturellement, avec le trop plein d'émotions... »

Un peu comme maintenant. Alors qu'aucune preuves, rien, ne le relie concrètement à cet inconnu, si ce n'est cette terrible vague qui le ramène vers des rivages trop familiers. Il voudrait en savoir plus. Il voudrait savoir pourquoi, dans ce visage, il retrouve autant de ses propres regrets.
L'homme – dont il faudrait qu'il connaisse l'identité, à force de curiosité – lui parle du latte, que Tony avait presque oublié. Il gît encore à leurs pieds, dans une flaque vaguement orange sanguine, salie par la poussière du béton. Encore moins appétissant que dans le gobelet en carton...

« Non, franchement, ne vous donnez pas cette peine... », décline Tony poliment, dans un sourire. « Gardez donc votre argent pour quelque chose de plus... comestible. »

Un petit rire, et un coup d'oeil à sa montre. Le café de Lorna refroidit et il a lui-même un travail monstre qui l'attend. Et pourtant, si le hasard lui a fait renversé son latte à cause d'un potentiel descendant, c'est bien qu'il ne peut pas le laisser filer aussi facilement.

« Écoutez... », débute-t-il, cherchant ses mots pour paraître le moins bizarre possible. Une tâche difficile, en plein milieu de la rue alors que d'autres personnes les bousculent pour passer. « Je n'ai que peu de temps, ma patronne m'attend et doit déjà être en train d'exploser tout les meubles de l'hôtel. Mais si vous êtes disponible un peu plus tard, j'aimerais que l'on se revoit. Aujourd'hui, demain... Je repars à Londres samedi matin. »
Ce qui ne laissait que trois jours pour élucider ce mystère généalogique. Un mystère en tout bien tout honneur pour Anthony qui pourtant, face à sa tournure de phrase, se pousse à justifier davantage.
« Oh rassurez-vous, ce n'est pas un date ou quoi que ce soit dans ce style ! » Doit-il vraiment le clarifier à ce point ? Visiblement, oui.  « C'est simplement que... je pense vraiment que j'ai connu quelqu'un de votre famille. Quelqu'un de très proche, et que j'ai perdu de vue il y a longtemps. J'aimerais juste avoir de ses nouvelles et... simplement savoir ce qu'il est devenu. »

Il se doit de rester vague, ne pas en dire trop. Sa condition pourrait l'effrayer, le faire fuir, quand l'immortel ne veut que l'inverse. Mais tout le monde n'est pas prêt à entendre la vérité... c'est pourquoi, précipiter les choses serait la pire des stratégies. Anthony sort une carte de visite, qu'il utilise en général comme va-tout pratique, qu'il s'agisse de son travail ou de missions de Prométhée.

« Tenez, voici mon numéro. Vous pouvez m'appeler quand vous voulez. »

Il lui donne, et espère davantage. Et ça ne le frappe que maintenant : lui aussi, ignore tout de l'homme en face de lui.

« Mais j'en oublie l'essentiel. Je m'appelle Anthony. » Lawson ou Moncreiff, l'importance est de mise, mais pas tout de suite. « Et vous ? »

Son portable vibre sans vergogne dans la poche de son jean. Lorna s'impatiente...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Do I know you ? •• Anthony  Empty
(#) Re: Do I know you ? •• Anthony     Lun 1 Nov - 17:45

Do I know you ?

   
c/t. warnings : /
   participant.es : @Anthony Lawson

   


   
You know when you think you know someone? More than anyone in the world? You know you know them, because you've seen them, like, for real. And then you reach out, and suddenly they are just... gone. You though you belonged together. You thought they were yours, but they're not. You want to protect them, but you can't.Ava Dellaira — Love Letters to the Dead


   
Il ne s’y attendait pas, de croiser un écossais, mais qui est parti dans le camp ennemi: Londres. Oh ça fait du bien de croiser un écossais aux USA quand même… Arthur réagit en rigolant un peu, mais il faut qu’il se contrôle. Bon même si le latte est pas bon, Arthur s’accroche à cette idée de vouloir rester avec cet écossais, d’en savoir plus sur cette personne. Alors il tente une approche, lui repayer le latte. « « Non, franchement, ne vous donnez pas cette peine…  Gardez donc votre argent pour quelque chose de plus... comestible. » .» Arthur en perd presque le sourire, il allait lui proposer un autre café alors, pas nécessairement celui qu’il vient de lui faire renverser, mais son acolyte écossais le coupe dans son élan en parlant de sa patronne qui l’attend depuis bien trop longtemps. Donc ils devraient se revoir plus tard ? Arthur fronce un peu les sourcils, attendez, qu’est-ce qu’il propose ? «  « Oh rassurez-vous, ce n'est pas un date ou quoi que ce soit dans ce style ! » » « Ah ! » Il se met à rigoler un peu. Il est perturbé Arthur, de se retrouver avec une proposition de revoir cet inconnu pour aucune raison, si ce n’est le fait qu’ils viennent tous les deux de la même ville ? Le pire c’est qu’il ne sait pas quand il pourrait se libérer pour se revoir… « « C'est simplement que... je pense vraiment que j'ai connu quelqu'un de votre famille. Quelqu'un de très proche, et que j'ai perdu de vue il y a longtemps. J'aimerais juste avoir de ses nouvelles et... simplement savoir ce qu'il est devenu. » » Arthur fronce les sourcils encore plus, assez étonné. S’il avait compris au tout début, il ne comprend plus trop bien à la fin. « Vous connaissez mes parents ? » Parce que c’est étrange vu l’âge que cet homme lui donne, Arthur aurait presque donné plus ou moins dans le même âge que lui non ? « « Tenez, voici mon numéro. Vous pouvez m'appeler quand vous voulez. » » Il se retrouve avec une carte de visite à la main qu’il a pris par réflexe, ayant peur qu’elle ne tombe et qu’il n’arrive pas du tout à la ramasser. « Euh, je … D’accord ? » Il rapproche la carte vers lui pour commencer à la lire et il lit Anthony Lawson ? Anthony ? Donc cette personne a presque la même tête que son arrière grand père, porte le même prénom…? « « Mais j'en oublie l'essentiel. Je m'appelle Anthony. » » Il le confirme. Arthur bouge la carte comme pour dire qu’il l’a lue et il se retrouve un peu perturbé pour répondre. « Je… Arthur. Byrne.» Dit-il perdu.

Et puis ça s’est enchainé si vite. Le téléphone qui vibre, l’écossais Anthony qui s’excuse, qui a foncé sans demander son reste. Arthur qui se retrouve tout seul dans les rues de New York, très perturbé.

Il a téléphone le soir, pendant sa pause au travail pour demander à ses parents s’ils ne connaissaient pas un Anthony Lawson, cela ne leur dit rien du tout. Il leur a demandé s’il était possible qu’il leur envoie par mail les photos. Il est si perturbé qu’il n’a pas vraiment réussi à travailler le soir, ni le lendemain et ni le deuxième jour. Arthur rentre à peine chez lui le vendredi en fin de journée, qu’il finit par prendre le téléphone pour appeler cet Anthony. Mais il tombe sur le répondeur.

« Ah. Désolé Anthony, c’est Arthur. Je suis tombé sur le répondeur… Je n’ai pas pu utiliser mon téléphone avant parce que j’ai été pris par le travail et je n’étais pas sûr quand qu’est-ce que je serai libre… Mais euh… Si ce n’est pas trop tard. Je suis disponible chez moi. À l’adresse que je vais vous envoyer par SMS. Sinon euh, bah ce n’est pas grave haha ? Passez une bonne fin de soirée ? »

Il rigole nerveusement avant de raccrocher, puis d’envoyer un SMS à la fin pour l’adresse.

« THULA » « Oui je sais Nabab… » soupire Arthur qui finit par se diriger vers son canapé, dont il connaît le trajet par coeur à force de faire le nombre de pas. Il s’installe dessus et prend l’ordinateur pour consulter ses mails qu’il a pas eu le temps de voir depuis le début de la semaine.

Il regarde son perroquet et fait un petit sourire, le temps que son Mac démarre. Puis il affiche 281 mails. « Oh pff… » Il finit par trier aux mails les plus importants pour retrouver trois, un de Chandra, puis sa mère et de son travail. Il ouvre celui de Chandra pour y répondre, tranquillement… Et ensuite, une petite pause pour nourrir Nabab qui n’arrête pas de râler depuis le début.

Puis il ouvre le mail de sa mère. Ah oui, elle lui a envoyé les photos comme il le lui avait demandé. Arthur sourit et est content d’y replonger dedans. Il se rappelle de son papi Brybry qui lui a raconté maintes histoires dessus. Qui lui a tout dit. Oh que des bons souvenirs, pourtant Arthur n’y était pas, mais c’était comme s’il était là, dans le fond. À aller dans cet arbre, à écouter les histoires familiales qui valent toute une fortune tout en mangeant un gâteau au chocolat.

Stop.

Il se fige sur une photo dont il vient de tomber en scrolling vers le bas. Ses oreilles sifflent quand à la réalisation, sa vue se trouble.

Ce n’est pas possible.

Arthur cligne les yeux plusieurs fois, il secoue la tête et essaye de se reprendre, parce qu’il ne comprend pas. Il se rappelle bien de l’inconnu au prénom de Anthony, qu’il a croisé dans les rues de New York, de son accent écossais, puis de cette phrase. Quelqu’un de très proche, que j’ai perdu de vue, il y a longtemps. Avoir de ses nouvelles, savoir ce qu’il est devenu. Cela prend tout son sens. Non, ce n’est pas possible.

La tête tourne vraiment pour Arthur, il pourrait juger de sentir une goutte de suer perler sa tempe. Le monde lui semble un peu plus oppressant sur le coup. « THULA ! » lâche Nabab qui s’agite beaucoup, énormément même. Le perroquet est peut-être inquiet pour lui « oui oui ça va. »

Non ça ne va pas. Il y a un sosie de son arrière grand-père en photo. Il ferme l’ordinateur, il essaye de se redresser Arthur, pour aller à la cuisine, prendre du café. Ça va l’aider oui. Énormément même. Il a réussi à se lever et son corps se rappelle pour lui le nombre de pas qu’il doit marcher jusqu’à que…

Quelqu’un toque à la porte. « THULA ! » lâche encore Nabab qui montre ses ailes et Arthur soupire, ça doit être encore un de ses voisins qui va venir râler du perroquet comme d’habitude. Mais bon non… Non. Il n’a pas la foi Arthur. Mais il est courageux, il va être là, à l’écouter se plaindre, le regard dans le vide, hocher la tête et s’excuser.

Alors il se dirige vers la porte et il l’ouvre, ne regardant pas dans la lunette, parce que de toute manière, cela ne servirait à rien, il ne voit pas. Après avoir ouvert la porte, sa vue devient encore plus floue quand il se retrouve face à cette personne… Qu’il a croisé dans les rues de New York. « …. Qui êtes vous ? » Demande Arthur, tout de suite. « Je sais que vous êtes Anthony, mais vous ressemblez beaucoup à mon arrière grand-père, le père de papi BryBry… »

   

   fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Do I know you ? •• Anthony  Empty
(#) Re: Do I know you ? •• Anthony    

Revenir en haut Aller en bas
 
Do I know you ? •• Anthony
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» when the flowers bloom (anthony)
» Anthony • l'Homme à l'amer.
» Tea beer time •• Anthony
» They sicken of the calm who know the storm. • Anthony
» — Anthony Lawson (+ 020 8575 1244)

AD VITAM AETERNAM :: rps
Sauter vers: