intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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(#) What can't we do for love ?     Mar 9 Nov - 18:47

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(Londres, 2 novembre 2021) Tout a commencé par un mail.
Un mail qu’il a reçu, sans message dedans, de la part de Marisol, une jeune femme qui travaille dans le Conclave depuis pas si longtemps que ça. Il y a juste un lien qui l’a mené vers un blog. Kaz a observé le blog, les postes, les conseils et reconnaît quelques restaurants. C’est assez cher payé et pourtant, il est allé partout, dans les quatre coins du monde. C’est effectivement à analyser ça. D’autant plus qu’il ne voit pas de photo de lui, jusqu’à qu’il apprenne qu’il a ouvert une pâtisserie à Londres. Kaz en a parlé à Javier évidemment, ils se sont demandés s’ils pouvaient y aller pour rendre visite, juste jeter un coup d’oeil, bien innocent quoi.

Enfin, c’était ce qui était prévu de base, y aller tous les deux. Mais une mission de dernière minute a empêché Jav de venir et Kaz devait faire un saut à Rome pour récupérer quelques rapports dont il a besoin pour ses recherches. Puis il a fait une escale à Londres, en restant tout de même discret parce que oui, c’est pas le territoire du Conclave par ici. Mais bon il n’est pas venu seul et il n’a rien à craindre… Pour une fois qu’on lui a donné le lead de cette mission, imposé par son oncle en personne, Kaz ne doit pas échouer. Mais bon, il y a une priorité numéro une avant tout.

Les macarons.

Oui oui, c’est important les macarons pour Javier. Parce qu’il adore ça, autant que Kaz lui-même qui est pourtant friand des sucreries… Il entre donc dans la boutique de cette personne et il voit qu’il y a une foule de gens, il doit attendre. Ce magasin a du succès en tout cas. Kaz regarde autour de lui et fait semblant d’observer les pâtisseries tout en réfléchissant. Il y a du monde, mais il n’y a pas d’employés. Il est seul à gérer. Il se fait un peu déborder. Il n’y a pas d’autres têtes de connues et puis bon, il sait que les autres agents s’arrangent à ce que personne d’autre n’entre dans cette boutique. Il ne restera que Kaz à la fin, comme étant le dernier client de la journée.

Il attend que ça se vide, petit à petit. Qu’il ne reste que lui, comme étant le dernier client. Il le voit enfin, ce jeune homme, il lui a l’air si fragile. C’est même parfait, en plus de faire des pâtisseries qui sont agréables à voir, la personne qu’est Camille Kergoat est parfaite pour son plan. Même si en vrai, Kaz se l’avoue, ça lui fait bizarre d’être à nouveau sur le terrain, sans Javier pour assurer ses arrières. Il peut maudire son oncle Laszlo pour ce coup-là, mais il comprend que c’est une manière à lui de voir s’il peut encore gérer une mission sur le terrain avant d’être autorisé à accompagner Jav sur tous les territoires.

Puis c’est à son tour. « Bonjour. » dit-il avec un sourire qui se veut confiant. « Je viens de rentrer d’un très long voyage d’affaire et je suis du quartier, j’ignorai qu’il y aurait une pâtisserie d’ouverte et très franchement, vous me sauvez la vie. Je ne comptais pas rentrer les mains vides à la maison, mais… Force est de constater que je ne m’y connais rien en pâtisserie, juste que je crois comprendre que vous en faites de bonne qualité. Vous êtes de France c’est ça ? » Demande-t-il avec un petit sourire. Conscient qu’il a parlé un peu trop vite et que son rythme cardiaque s’emballe assez. Kaz n’a pas l’habitude de parler aux gens, surtout qu’il déteste ça, se socialiser… Urgh.
   

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(#) Re: What can't we do for love ?     Jeu 11 Nov - 15:41

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(Londres, 2 novembre 2021) Une course folle, tu cours à droite, à gauche. Retirer la fournée de cookies, finir d'ajouter les paillettes sur les chocolats chauds, mettre dans la vitrine les brownies qui ont eu le temps de refroidire. Et dans cet univers coloré, l'odeur y était incroyablement douce. Tu courrais encore et encore pour oublier que dans l'fond... T'étais seul, et que personne voulait de toi. C'était bien pour ça que Lucius t'avais laissé tombé comme une vieille chaussette non ? Mais tu resterais pas à terre. Plutôt crever que de t'arrêter un peu trop pour te prendre tes sentiments et ta tristesse en pleine poire. T'avais trop pleuré, certains jours t'avais l'impression que les larmes versées dans ta vie avaient laissés deux longs sillons sanglants sur tes joues. Après tout... C'est ce qui se passait quand les gens empruntaient tous le même chemin. Alors pourquoi en serait-il autrement ? Mais tu travaillais, tu rencontrais des gens, et t'oubliais. Tes sourires se faisaient doux envers les clients, quelques paroles apaisantes et bienveillantes permettait parfois aux plus sombres de reprendre pied. Cette journée là elle était comme les autres. T'avais tes patins à roulettes aux pieds, t'avais bien vite fini par en venir à ça. Tu pouvais traverser la salle au plus vite, aller d'un point A à un point B. Les soirs, tu t'écroulais comme une pauvre chose dans ton lit, directement. Puis les jours recommençaient encore et encore, comme dans "un jour sans fin" un peu. En un peu mieux. Les enceintes crachaient un des derniers tubes à la mode, et tu te déhanchais joyeusement en servant quelques clients. T'avais un t shirt un peu trop grand pour toi, les ongles peinturlurés de noirs, ton maquillage toujours aussi exubérant, et tous ces bijoux bardés de piques. Le tout était accompagné d'un jeans effiloché et de patins à roulettes fluos roses. Des leds multicolores s'allumaient quand tu roulais assez vite, c'était devenu un p'tit challenge. Enfin... Tu voyais enfin la fin de ta journée, il semblait qu'une période de creux allait suivre ce dernier client. Un jeune homme. Tu lui offre un sourire doux assorti d'un :

"Bonjour !"

Avant de l'écouter tranquillement, tu hoches doucement la tête. Je hausse les épaules avant de répondre de ma voix grave. Une expression amusée sur la bouille.

"J'ai ouvert très récemment vous savez ! Mais j'peux vous proposer un assortiment de pâtisseries. Si vous avez des enfants ça peut leur plaire... En novembre j'commence à faire des petites choses automnales. J'ai des macarons parfumés au sirop d'érable, c'est ceux là, avec les p'tites feuilles dessus. Des cookies au caramel. J'ai aussi un brownie au potiron... Tous les ingrédients viennent de p'tits producteurs anglais bien entendu. Faut faire marcher le commerce."

T'avais pas vraiment à cacher qui t'étais ni d'où tu venais. La méfiance anglaise c'était des conneries non ?

"Je suis français ouais. J'pensais rejoindre quelqu'un ici. Et puis au final ça s'est pas fait. J'vous trouve bien curieux m'sieur."

C'était plus dit sur le ton de la plaisanterie qu'une réelle attaque. Tu te prenais pas souvent la tête avec ce genre de trucs. Peut être que t'aurais dû. Tu sentais quelque chose qui montait dans ta poitrine. La sonnerie du minuteur se faisait entendre, et tu te servis de ce prétexte pour t'éloigner dans l'arrière salle. C'est à ce moment qu'une vision te fit t'accrocher à ton plan de travail. Il faisait noir, il faisait froid, t'étais tout seul, tes appels se perdaient dans les échos du lointain. La solitude et ce putain de froid te collait aux os. Encore une vision qui serait totalement à côté de la plaque, t'avais pas prévu de partir où que ce soit. Surtout pas en pleine pampa. Tu sortis ton plus joli sourire pour revenir avec ta dernière fournée de muffins à la pomme-cannelle. Par la suite... T'allais les décorer avec des petites feuilles en sucre et de la crème au chocolat au lait. T'y avais mis des petits éclats de crêpes dentelles pour y ajouter un peu de crunch en bouche.

   

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(#) Re: What can't we do for love ?     Dim 14 Nov - 18:34

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(Londres, 2 novembre 2021) Il est clairement atypique, mais il a son style. 
C’est ce que Kaz a pensé en premier quand il a vu Camille. Mais bon, ce n’est pas la première personne de ce genre qu’il voit dans sa vie, parce que dans son pays, s’il marche dans certains quartiers, il peut retrouver les gens comme Camille. Ce qui fait qu’il n’est pas forcément choqué et qu’il est plutôt à l’aise avec ce jeune homme. Enfin à l’apparence d’un jeune homme, parce que c’est un immortel qui défie les lois de la nature et qui fuit infiniment tout ce à quoi il devrait être puni. Il ne devrait pas s’attarder sur le fait qu’il est en face d’un être humain. C’en est pas. Il a des dons, il est plus vieux que lui… Enfin bref, ce n’est tout de même pas une raison de s’empêcher de lui sourire non ? Et de lui parler comme un client le ferait.. Enfin du moins, c’est ce qu’il ferait lui, dans la boulangerie de son quartier dans le but d’avoir des réductions et apporter des spécialités allemandes à un Javier endormi.

Camille se met à lui répondre, avec toute confiance. Kaz hoche la tête signe qu’il l’écoute attentivement et prend note les informations importantes comme les macarons parfumés… Enfin il se met à regarder les pâtisseries qui sont à la vitrine, il note aussi le fait que l’immortel cherche à faire vraiment local et est soucieux du respect auprès de l’environnement. Il a à peine eu le temps de lever la tête quand le reproche lui a été fait: j’vous trouve bien curieux m’sieur

Il allait répondre avec un sourire, sachant comment rebondir là-dessus sans se trahir, mais il n’a pas pu avoir l’occasion que Camille est parti dans l’arrière-salle. Kaz aurait jugé qu’il y avait un début de petit malaise, mais il ne dit rien et il reste tranquille, à regarder la vitrine et semble choisir. Il peut entendre à l’oreillette qu’on lui demande ses ordres, mais comme il ne répond pas, les agents se disent que c’est encore trop tôt. De toute manière, ils lui signaleront si Camille tente de s’enfuir parce qu’ils surveillent l’arrière de la boutique également.

Mais le voilà de retour aussi rapidement.

Kaz a pu silencieusement remercier le départ des derniers clients qui étaient à la table au fond, ils commencent à être seuls enfin. Il le regarde préparer la dernière fournée de muffins, tout un processus que Kaz tente de mémoriser et qu’il sait d’avance qu’il ne saura jamais reproduire ça parce que lui et la cuisine, ça fait tellement deux. Il laisse plutôt ça pour Jav.

« Les français ont une excellente réputation avec les Belges en ce qui concerne la pâtisserie. J’aime beaucoup la qualité et les sensations que l’on peut avoir sous la bouche. »

Ce qui explique pourquoi il a demandé si Camille était français tout simplement. Il désigne du doigt sans toucher à la vitrine évidemment, parce qu’il ne tient pas à laisser la moindre trace au cas où s’ils venaient à enquêter derrière. Et les ils, il entend bien, les immortels ou les mortels qui sont là pour les aider. Il a bien conscience qu’il est sur un territoire qui se veut être dangereux.

« Je suis tenté de suivre vos suggestions, les macarons parfumés au sirop d’érable, avec des cookies au caramel. Et qu’est-ce que c’est comme muffin que vous avez fait ? »


Il montre d’un signe du menton les muffins que Camille est en train d’ajouter une touche finale. Il tourne un peu en rond, c’est vrai, mais au moins, il tâte le terrain et ce jeune homme semble être sans méfiance. Il ne se rend pas compte du danger dans lequel il se retrouve. Et bien sûr, Kaz peut entendre les agents râler dans son oreillette, parce qu'il abuse à vouloir prendre les commandes pour ses enfants (et Javier).

« Si ce n’est pas indiscret… Quand vous disiez que vous pensiez rejoindre quelqu’un, c’était votre partenaire pour cette pâtisserie ? »
   

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(#) Re: What can't we do for love ?     Lun 22 Nov - 10:19

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(Londres, 2 novembre 2021) T'aimes bien échanger avec tes clients, même quand ça va pas, t'offre un sourire et qui sait... Peut être que la journée de quelqu'un sera un peu mieux ? Mais t'as un drôle de pressentiment, comme une pique d'angoisse qui ne quitte pas ton être, comme si quelque chose d'affreux s'apprêtait à se passer. Mais tu faisais la sourde oreille à cette prémonition étrange. T'écoutes pas... Alors que dans le fond... T'aurais peut être dû. Tu t'éloignes le temps de taper ta petite crise, envahi que tu es par tes visions. C'est une plaie de laquelle tu ne pourras jamais te débarrasser, et tu le sais. Vivre en permanence avec la peur au ventre, celle de se faire surprendre par ses visions. Faut faire avec, faut accepter, finalement tu reviens auprès de l'étrange client. Il te semble remarquer une pointe d'accent, mais tu fais mine de rien, tout en jouant à « d'où c'est qu'c'est qu'il vient ? » dans ta caboche.

«  Oui c'est vrai, les belges ont aussi de bonnes idées ! Je me contente de revisiter quelques desserts assez simple et de les adapter en fonction de mes envies et de la saison. J'aimerai bien proposer une journée gaufre de temps en temps.»


T'aimes bien ça, décorer tes gâteaux, tes petites créations. Il pointe tes muffins et tu te met à poser consciencieusement des petites citrouilles en pâte à sucre.

« Ce sont des muffins citrouille-noisette-cannelle. C'est pour rappeler un peu le pumpkin spice latte. La noisette donne un petit côté crunchy assez sympa ! C'était un test à la base mais... ça a plu. Donc j'vais les faire sur toute la saison je pense. »

Tu travailles en prêtant l'oreille aux musiques qui s'écoulent des hauts parleurs. Encore et encore tu t'actives. Et finalement la question tombe comme un couperet sur ton échine. Trop tôt. Beaucoup trop tôt pour parler... De lui. Ta gorge se serre et tu fais ton possible pour ne pas laisser les larmes s'échapper. Cette boule d’émotions entremêlés elle est là. Elle est toujours là. Tes mains tremblent légèrement, mais il faudrait être attentif pour noter ton trouble, d'autant que tu t'affaire sur le plan de travail à demi tourné, ton client peut pas te voir. Alors tu fais comme toujours, tu te concentre pour réduire en bouillie cette émotion et la cacher aussi profondément que tu le peux. Tu l'aimais. Pas lui. Tu t'es retrouvé con à courir après une illusion, c'est l'histoire de ta vie. Et après tout... Qui voudrait de toi ? Tu t'étonnes encore que ta constellation ait un tant soit peu d'affection pour toi. C'est un sourire factice que t'adresse à ton interlocuteur.

«  C'est indiscret. Et c'était pas mon partenaire pour la pâtisserie. »

Tu coupes court. T'es gentil, t'es agréable, mais faut pas aborder les sujets qui fâchent. Ta voix est une invitation à plus poser de questions sur ce sujet. Ce vieil immortel pour lequel t'as crush, tu peux pas en parler, tu veux pas en parler, parce que si jamais t'en parle, ça le rendra plus réel. Et la douleur n'en sera que plus forte. Ton regard perd toute gaité et t'aborde une neutralité prudente sur ta bouille. Ne pas y penser. Ne pas y penser. Ne pas y penser. C'est la litanie qui te passe dans la tête.
   

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(#) Re: What can't we do for love ?     Lun 22 Nov - 19:59

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(Londres, 2 novembre 2021) Le propriétaire explique ce que c’est comme muffin. Kaz finit par hocher la tête, semblant plutôt partant à l’idée de prendre ça aussi sur le coup. Il prend une mine plutôt convaincue. « Je vais prendre cela aussi alors, j’en prendrais 4. » dit-il en pointant du doigt sur le coup ces fameux muffins. « C’est un peu comme un backup. On ne sait jamais avec mes gamins, ils adorent les pâtisseries qu’ils pourraient en manger à la longueur de la journée. » dit-il avec un sourire amusé et attendri. Bon, c’est vrai que maintenant ils sont dans l’adolescence et que c’est pas toujours aussi facile avec eux, mais Kaz ferait vraiment tout pour eux. Surtout pour leur assurer un vrai avenir sans les immortels, qu’ils aient pas à entrer eux aussi dans le Conclave. Mais bien sûr, il vient de parler en langage codé à ses agents qui attendent le signal. Il a demandé à ce que les quatre agents aillent dans l’arrière boutique et qu’ils doivent se tenir prêt à l’attraper.

« C'est indiscret. Et c'était pas mon partenaire pour la pâtisserie.»

Oh.

Il a touché un petit point sensible. Kaz prend une expression désolée et lève la main comme pour s’excuser. « Désolé, vu que vous l’aviez mentionné… » C’était comme une invitation à en parler, mais apparemment non. Il l’a plutôt mal interprété alors que dans le fond, Kaz se demande si ce n’est pas parce que c’est quelque chose dont l’immortel a pas eu l’occasion d’en parler à qui ce que ce soit ? « Je vais prendre vite fait ma commande avant de vous laisser fermer. » Et c’est ce qu’il fait, adoptant le comportement d’un client mal à l’aise. Il donne le nombre de macarons qu’il veut, au nombre de huit, avec des cookies au caramel au nombre de six. Cette fois-ci, il n’y a pas de message codé du tout à l’attention des agents. Il compte juste sur le fait que les agents sont enfin infiltrés en toute discrétion. La musique aidant un peu à camoufler les sons, parce qu’il ne sait jamais si ce jeune homme a un don de sens surdéveloppés. Après avoir payé la commande, Kaz prend le sac et adopte un petit sourire.

« Merci Mr Kergoat. »

Et sur ces mots, il s’en va de la pâtisserie. Le laissant un peu cogiter sur le fait qu’il connaisse son nom de famille alors qu’il vient tout juste d’arriver d’un voyage par exemple. Alors ce ne serait pas possible qu’il le sache de suite non ? Kaz s’en fiche qu’il marche dans la rue et se mette à parler plus sérieusement. « S’il essaye de s’échapper par l’entrée, faites la procédure habituelle. Normalement les caméras sont freezées. » Bien sûr, par cette procédure habituelle, c’est de lui mettre un sac dans la tête et l’embarquer dans la camionnette, sans que les caméras puissent enregistrer quoi ce que ce soit grâce au brouilleur que Kaz a réussi à façonner, il y a quelques années. Dans tous les cas, que ce soit devant ou par l’arrière, le traitement est le même. Il arrive dans sa voiture et s’installe à l’arrière tout en déposant sa boite de pâtisserie. Il attend à entendre la phrase, qui lui permettra d’enclencher l’étape numéro deux, qui sera rapide et efficace par la suite.

On l’a attrapé Lindeberg.

Et il se met à sourire un peu, content de la réussite de cette première partie de la mission. Même si dans le fond, il aurait aimé ne pas être celui qui est assigné à cette tâche.

***

Une salle froide, sans fenêtre. Un peu humide… À un tel point que Kaz devait garder son manteau et son écharpe. Il finit par entrer dans la salle et c’est le seul à avoir un visage découvert, contrairement à d’autres qui sont tous cagoulés. Il demande d’un geste de la main à ce que l’un d’entre eux finissent par retirer le sac de la tête du jeune pâtissier. Et quand ce fut fait, Kaz ne regarde pas l’immortel dans les yeux, mais plus sur le téléphone qu’il a pu récupérer. Tout ce que Camille peut voir: c’est qu’il est presque foutu. « Des fois, je ne comprendrais jamais ce qui vous passe par la tête de vous créer un groupe de conversation d’immortels sur WhatsApp… » commente-t-il tout en lisant ce qui est écrit dessus. Il y trouve des informations assez intéressantes quand même. Il relève le regard du téléphone pour observer l’immortel. « Pourquoi maintenant vous avez choisi de sortir de l’anonymat ? C’est devenu trop pénible d’être caché comme un rat d’égout ? »
   

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(#) Re: What can't we do for love ?     Jeu 25 Nov - 9:23

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(Londres, 2 novembre 2021) Tu garnis la boîte de gâteaux, et sort une autre boîte pour les macarons, t'en offre même deux en plus, parce que de toute façon c'est le dernier client de la journée, tu pouvais te le permettre. Demain le bal recommencerait. T'étais en représentation constante et si parfois c'était fatiguant, t'aimais néanmoins énormément cette place, ce rôle. Avoir un instant, un infime instant la lumière sur tout. Mais le masque de bonhomie finit par s'effriter, et ton visage se fait soigneusement neutre. Ta mâchoire se contract, tu serres les dents, espérant que ce torrent émotionnel passe. Un siècle. Un siècle à courir après une illusion, alors t'avais fini par retourner à tes vieux amours inconstants. Être un plan cul, ça tu savais faire, tu risquais rien. Tu t'impliquais pas, t'avais un peu de tendresse le temps d'un soir, et tu disparaissais, petit mirage inconstant. Tu secoues la tête.

"ça ne fais rien." Peut être une réponse trop sévère, ta voix te semble claquer dans l'espace. C'est pas commerçant, et t'as pas l'habitude de perdre tes moyens. Mais faut dire que t'as mis presque personne au courant de cette histoire idiote, et t'essayes d'oublier comme tu peux. Tu tends finalement le sac au mec et le laisse partir. Il connaît ton nom, et tu fronces les sourcils, te renfrognant un peu. C'est bizarre tout ça. Ton esprit échafaude plusieurs élucubrations, mais aucune ne semble trouver grâce à tes yeux. Y'a un étrange fumet qui se dégage. ça pue et c'est pas bon. T'as l'impression qu'une nouvelle vision va t'envahir, et ce sentiment d'urgence te laisse pas en paix. Tu te souviens de ce que Lucius t'avais glissé à l'oreille avant de partir. De ce qu'il avait dit. Que si ça arrivait, tu devais fuir vite, et loin. Peut être s'était il inquiété un minimum pour toi, mais pas assez pour rester. T'étais en train de te battre avec tes étapes du deuil. Mais faut avouer que tu suis néanmoins les conseils et tu te diriges vers l'arrière salle pour prendre la porte des artistes, trop tard. Trop tard. Tu lèves les mains, signe de reddition. Tu savais pas si ça marchait comme les flics avec les gays dans les années 1800, par chance t'avais été passé à tabac qu'une seule fois dans ta vie, mais tu voulais pas donner de raisons à ces gens de t'en foutre plein la poire, tu guérirais, mais ce serait pas agréable pour toi. Certains dans ta constellation t'avaient prévenus, mais t'avais été têtu, t'avais toujours été trop têtu. Une bille d'amertume se coince dans ta gorge alors qu'on te fout un sac sur la tête et qu'on te transporte tu sais pas où, sans ménagement. T'attends, le temps semble s'étirer à l'infini, t'aurais pu stresser, t'aurais pu avoir peur, mais la réalité, c'est que tu t'attendais à ce que ce couperet te tombe un jour dessus. Alors c'est un regard froid que tu glisses à l'attroupement devant toi. Y'en a qu'un qui montre sa gueule, les autres... Ah ils on p't'être peur que tu vois leur gueule ? Un rictus sans joie t'échappe.

"Bah alors... On a pas les couilles d'assumer jusqu'au bout, z'avez peut que j'aille porter plainte chez les flics ?"

Un rire plein de sarcasme et d'acidité t'échappes, alors que tu regardes le mec qui te fait face. Tu reconnais ta coque rose et pailleté. T'es attaché, tu peux pas t'échapper, alors tu croises les chevilles, étendant tes longues jambes.

"Oh j'sais pas... Si t'as vraiment des gosses, t'as pas un groupe whatsapp pour leur parler ? C'est réservé qu'à vous ? On a pas le droit ? J'ai pas lu les petits caractères au moment d'accepter les conditions j'avoue. Mes yeux commencent à se fatiguer."

T'arbore cet air de petit con. C'est parce que ta façade affable tombe. Plus besoin de sourire commercial, plus besoin d'inquiéter les autres. Ton coeur tambourine, et t'as l'impression qu'on te laboure les tempes. Tu sais ce que ça veut dire. Une vision. Toujours la même. ça portait pas sur ce foutu enlèvement ? Tu te demandais parfois à quoi ce don servait, à part à t'empoisonner la vie. T'avais envie d'écouler ta rage contre cet anonymat qu'on te forçait à avoir, devant toutes ces mises en gardes dont tu te foutais, contre ces gens qui se pensaient égaux aux dieux, capables de décider de vie ou de mort des immortels. Toi t'avais jamais rien demandé. Tu te racles la gorge, et crache aux pieds des trouillards encagoulés, avant de glisser d'une voix pleine de fiel.

"J'suis pas un rat d’égout. J'l'ai jamais été. Dans ma première vie, comme dans les autres. J'suis une licorne, ça t'vas comme réponse ? Ou j'peux ajouter aussi que j't'invite cordialement à aller te faire foutre, en français dans le texte, avec tous mes bons sentiments? Bisous."

   

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(#) Re: What can't we do for love ?     Jeu 25 Nov - 13:56

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(Londres, 2 novembre 2021) C’est très récurrent avec un immortel.
C’est qu’ils croient que tout est sous contrôle, que tout est maitrisé pour eux, qu’ils savent que le Conclave ne peut rien faire contre eux. Surtout que ça fait des années qu’ils les coursent, donc la lassitude atteint les traits des immortels. Et ils peuvent se permettre de parler librement sans avoir peur des conséquences. Ce Camille a bien raison parce que Kaz n’a pas le droit de le torturer s’ils veulent éviter une autre attaque et une destruction chez Amaranth Pharmaceuticals. Il sait bien que dans le fond, son oncle lui tend un piège pour le massacrer à la moindre erreur qu’il pourrait faire avec Camille. Sauf qu’il n’en fera aucune. Il fera bien mieux que ça…

Aucun membre ne répond à la première provocation de Camille alors que Kaz regarde le contenu des conversations des présumés immortels. Il aurait très bien pu tout simplement lui voler le téléphone et puis c’est tout non ? Non. La mission ne serait pas complètement remplie comme il faut. D'autant plus que le téléphone était quasiment vide, il n'y avait rien à récupérer. L'immortel a vraiment pris ses précautions, il reconnaît cela l'Allemand. Il ne tique pas du tout sur la remarque sur ses enfants, il reste impassible parce que c’est facile de faire croire qu’il a des enfants tout comme de faire croire qu’il en a pas non plus.

« Vous ne réalisez vraiment pas hein ? »

Kaz a ce petit sourire amusé face à l’insolence et l’indifférence de cet immortel. C’est comme s’il en avait rien à faire de lui-même. Il pourrait lui être utile pour la recherche chez Amaranth, mais ça ne changerait pas grand chose au fait que s’il perdait Camille, il n’y aurait pas de backup derrière. Autant avoir toute une constellation entière non ? Prête à être servie sur un plateau d’argent pour les supérieurs du Conclave par son oncle. Kaz s’en fiche complètement du moment qu’on le laisse tranquille. Il n’a pas non plus peur de se montrer entièrement à l’immortel, qu’il puisse ne jamais l’oublier et qu'il réalise qu'ils sont tous humains, qu'ils peuvent être n'importe qui dans la rue, comme client...

« Pour une licorne, il vous manque la corne… Et même le panache. Vous faites peine à voir assis, ligoté à cette chaise… »

Il hausse les épaules Kaz, avec un petit air faussement embêté sur le visage. Il fait un geste de la main à un des sbires pour récupérer un dossier qui contient quelques feuilles dedans. Il commence à feuilleter et voit un nom. Il lit un peu la feuille et hausse les sourcils. 
Il en a une petite moue de joie en repensant à son plan qui pourrait faire une belle pioche dans les deux cas. Le plan de base est d'isoler Camille de tous les immortels, probablement parce qu'il ne voudra pas leur faire courir le risque et donc... Isolé qu'il sera, il sera très facile à attraper. Ou au contraire, il ira courir vers les autres membres de sa constellation, Kaz n'aura juste à faire une grosse pioche avec tout les moyens dont le Conclave dispose. La première étape de ce plan est de faire comprendre que ce n’est pas Camille qui est lui-même foutu, mais toute une constellation entière qui peut l'être. Il a juste à bien le suivre, à le surveiller... Alors il a pas intérêt à continuer à être insolent dans son comportement. Kaz ferme le dossier et continue de regarder le téléphone de Camille. Il a remarqué le message d'une certaine personne qui disait qu’ils devraient reporter les retrouvailles parce qu’il s’est passé quelque chose. Et évidemment, l’erreur de cette personne aura été de mettre Camille à l’écart de cette chose qui aurait pu être fait ensemble, avec tout le monde.

« Ça fait mal d’être mis à l’écart par son ami non ? En plus de votre fameux partenaire... S’ils ne vous avaient pas laissé de côté, on n’en serait peut-être pas là… »

Il se lève pour montrer le message à Camille tout en restant sur les gardes au moindre coup bas des jambes de l’immortel.
   

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