intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 drunk on love (LUCIAN)

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Rosalyn Blackthorn
Rosalyn Blackthorn
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(#) drunk on love (LUCIAN)     Dim 10 Oct - 22:15

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(Octobre 2021) Lucian n’a peut-être pas tout à fait tort à propos de la météo de Queenstown. Elle est capricieuse et le printemps se fait attendre, cette année. Après la neige, la pluie. Les températures sont plus douces, mais pas encore assez au goût de l’Hawaïen et Rosalyn est elle aussi bien obligée de l’admettre, elle ne serait pas contre quelques rayons de soleil… Elle est pourtant bien moins incommodée par les averses et les orages que lui, en bonne Anglaise qui se respecte. Et puis, surtout, elle apprécie la paix de la région. Depuis leur arrivée précipitée, les semaines se sont écoulées paisiblement, sans le moindre accroc. L’arrondi de son ventre est à présent immanquable, pour le plus grand bonheur de Lucian qui ne manque pas une occasion de poser les mains dessus pour sentir leur fille bouger. Depuis qu’elle est tombée enceinte, Rosalyn n’a pas le souvenir de l’avoir entendu se plaindre de ses dons. Il faut dire que grâce à eux, il peut sentir mieux que n’importe quel autre futur père les mouvements du bébé. Il peut même entendre les battements de son petit cœur, un luxe que Rosalyn n’a même pas. Elle n’a à s’inquiéter de rien pour l’arrivée de leur petite Kailani, Lucian a déjà tout prévu. Les ouvrages de puériculture s’entassent un peu partout dans la maison et Rosalyn plaisante parfois en lui disant qu’il en saura bientôt plus qu’elle à propos de la grossesse – alors qu’elle en est à sa troisième ! S’informer sur le développement du bébé au cours du cinquième mois, c’est d’ailleurs son excuse du jour pour éviter de l’accompagner en promenade avec Darwin. À sa décharge, il pleut à grosses gouttes et même le husky n’a pas l’air convaincu par l’idée. Mais Rosalyn a envie de se dégourdir les jambes, ne serait-ce qu’une petite demi-heure. Tout aussi déterminée qu’elle soit à vivre une grossesse tranquille, elle n’en reste pas moins une femme ayant besoin de bouger, de faire de l’exercice… Et puisqu’il n’est pour le moment plus question de faire de courir après le Graal ni de sauver le monde des griffes de l’Ordre, il faut bien qu’elle s’occupe autrement. Il lui faut un bon quart d’heure pour convaincre Lucian que non, elle ne glissera pas dans une flaque d’eau et lui qu’elle ne s’éloignera pas du sentier… Elle met fin à l’échange en lui lançant un bye, darling un tantinet agacé et disparaît après s’être emparée de la laisse du chien.

Ce n’est que lorsque Darwin décide de s’allonger dans une flaque de boue pour y faire des bulles que Rosalyn réalise que son idée n’était peut-être pas aussi brillante qu’elle le pensait. Certes, la pluie rincera sa fourrure, mais il y a fort à parier que le chien aura besoin d’un bon bain dès leur retour… Et donner un bain à Darwin, ce n’est jamais une mince affaire. Il ne manque jamais de leur faire savoir son mécontentement en hurlant à la mort comme s’ils essayaient de le noyer, le tout, bien sûr, en inondant la salle de bain au passage. Pour ensuite les bouder une poignée d’heures, jusqu’à ce que son estomac lui rappelle qu’il n’y a qu’eux pour le nourrir. Mais cette fois, Rosalyn se dit qu’elle n’a pas plus fière allure que son compagnon à quatre pattes. Elle a sous-estimé la force de l’averse et lorsqu’elle se décide à faire demi-tour pour rentrer, elle est trempée jusqu’aux os et grelottante. C’est sûr, Lucian va lui passer un savon ! Heureusement pour elle, Darwin a la bonne idée de se secouer sur le pas de la porte. Elle se dépêche de rentrer et du mieux qu’elle le peut, avec une serviette qui traîne dans l’entrée, elle sèche le husky pour enlever le plus gros et lui essuyer les pattes, pour qu’il évite de laisser des traces de pattes partout dans la maison. Trop occupée à essayer d’être discrète en emmenant l’animal jusqu’à la salle de bain, Rosalyn ne remarque pas l’absence de Lucian dans le salon. Ce n’est que lorsqu’elle ouvre la porte de la salle de bain qu’elle le réalise et pour cause, c’est dans cette pièce là qu’elle se trouve. Et là, il se passe plusieurs catastrophes en un temps record. Surprise par ce face-à-face pas si inattendu que ça, Rosalyn lâche un petit cri d’étonnement. Ce qui a pour effet de paniquer Darwin, qui s’emmêle les pattes dans le tapis de bain, fait un dérapage tout sauf contrôlé et percute de plein fouet les jambes de Rosalyn. Qui aurait échappé à la chute grâce à ses merveilleux réflexes, si elle n’était pas restée complètement ébahie par la figure imberbe de son mari. Elle tente de se rattraper à la première chose à portée de main, le rideau de douche. Qui, forcément, ne retient pas grand-chose et se décroche de la barre. Ni une ni deux, Rosalyn se retrouve les fesses dans la corbeille à linge. Coup de chance, elle est pleine et amortit sa chute. Ce qui ne lui donne pas l’air plus intelligent pour autant. Les yeux écarquillés, les doigts crispés sur le rideau de douche, elle fixe Lucian avec un drôle d’air. Darwin en a profité pour échapper au supplice du bain et est parti se cacher sous le lit. « Qui êtes-vous et qu’avez-vous fait de la barbe de mon mari ? » Elle est probablement partie rejoindre son amour propre, mort sur le coup lui aussi.  

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Lucian Blackthorn
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(#) Re: drunk on love (LUCIAN)     Lun 11 Oct - 0:28

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(Octobre 2021) Un seul coup d’œil à la baie vitrée a suffi pour le dissuader à mettre ne serait-ce que le bout de son nez dehors. La pluie des fins d’hiver ici n’a pas le charme des ondées hawaïennes. On n’y sent ni le sable chaud ni le sel marin, mais un mélange de lichen détrempé et de neige décrépite. Autant vous dire que le parfumeur du coin ne mettra pas cette flagrance en flacon.  Alors il décline l’invitation en agitant le livre qu’il est entrain de lire et en réhaussant ses petites lunettes sur le bout de son nez. Il ne lâche sa lecture qu’une seconde pour donner quelques papouilles à Darwin qui semble l’implorer de le laisser rester à ses côtés, mais fini par pousser son arrière-train tombant vers Rosalyn quand elle revient vers eux, laisse à la main et imper sur le dos « Allez, gros. Ca te fera du bien de sortir. ».

Plongé dans une description fort imagée de la croissance d’un fœtus entre le quatrième et le cinquième mois, il relève un visage surpris en entendant la sonnette s’actionner. C’est un transporteur qui vient déposer un colis et Lucian se rappelle avoir commandé une nouvelle tête pour sa tondeuse. Le paquet sous le bras, il monte dans la salle de bain bien décidé à en terminer avec cette histoire de barbe puisqu’on le lui a réclamé à plusieurs reprises. Le déballage du colis ne suscite aucune surprise, pas plus qu’il ne rencontre de difficulté pour se mettre en branle. A vrai dire, il a l’habitude de l’entretenir régulièrement cette fichue barbe, il en s’agit ici que d’un cran ou deux supplémentaires. C’est d’une main sûre qu’il se prête à l’exercice, mais tout de même lorsqu’enfin l’acier des lames enfleure sa peau, cela lui fait fort étrange. Ses mains caressent et malaxent la peau glabre de ses joues, il tourne la tête d’un côté, puis de l’autre et puis fini par hausser les épaules. « Nop, pas pris une ride » qu’il finit par laisser échapper pour lui-même. Il doit dire que c’est quand même un peu différent que la dernière fois qu’il se rasait tous les matins, puisqu’il a les cheveux vraiment longs cette fois-ci. Sa foi. Cela tiendra bien quelques mois ainsi avant qu’elle ne se lasse pense-t-il.

En parlant du loup, il entend la porte de l’entrée s’ouvrir à nouveau et se refermer et par habitude, il ajuste son ouïe, capte les deux battements de cœur qu’il cherche à entendre puis replonge dans son affaire sans se soucier du raffut discret qui s’effectue au rez-de-chaussé. Tranquillement il ramasse ses outils et commence à débarrasser le lavabo – il y a un peu de nettoyage à faire il est vrai. Sans vraiment avoir à tendre l’oreille, il perçoit les paires de pieds et de pattes qui se précipitent discrètement dans les escaliers et son nez se fronce alors que son odorat capte une odeur de chien mouillé et de boue particulièrement prégnante. Lorsque la porte coulisse sur les promeneurs, il se retourne et fait une petite moue « Ca sent fort le chien mouillé par ici, chato… ». Le mot doux se bloque dans sa bouche alors que devant lui s’enchaine les informations. Il ne sait plus où donner de la tête. Sa femme trempée jusqu’aux os. Son foutu chien qui panique et va se réfugier sous leur lit. Sa femme qui chute en arrière et se rattrape au rideau de douche. Sa femme les fesses dans le panier à linge ?

Dans d’autres circonstances, il aurait probablement éclaté de rire devant le ridicule de la situation. Mais à cet instant précis, ce sont beaucoup trop d’informations pour une seule personne et il se contente juste d’ouvrir la bouche d’effroi quand il voit Rosalyn tomber en arrière et le rideau de douche céder sous ce poids impromptu, puis il ouvre des yeux effarés quand la chute se termine dans le panier à linge. Il demeure bouche bée et c’est elle qui prend la parole la première « Qui êtes-vous et qu’avez-vous fait de la barbe de mon mari ? ». Sans se préoccuper de cette question, il laisse échapper « Depuis le temps que je rabâche que ce rideau de douche est ridicule et que tu dois me laisser installer une paroie vitrée, bon sang ! » Il s’approche et plonge une main dans le panier à linge. Malgré l’étroitesse du passage, il réussit à passer un bras dans son dos et la sort de là d’un coup vigoureux en avant. « Tu m’as fichu la frayeur de ma vie, j’ai cru que tu allais te briser le cou sur la douche » Quelques bougonnements lui échappent dans un mélange heureux de mots grossiers anglais et hawaïens tandis qu’il la dépêtre du rideau. Maintenant qu’elle est debout, hors du panier et du rideau, il constate à quel point elle est trempée et une nouvelle fournée de grommellement sort de sa bouche qu’il finit par conclure par une diatribe sur Māui dans laquelle il accuse le demi-dieu d’avoir joué un mauvais tour. Il s’arrête un instant, comme pour reprendre son souffle, la frictionne pour tenter de la réchauffer et devant l’inefficacité de son essai, il reprend son passage de savon de plus belle particulièrement révolté de la voir tremper jusqu’aux os. Quand il a terminé – enfin – il plisse les yeux, secoue la tête et conclut « Retire tes vêtements, on va te faire couler un bain, y a rien d’autre à faire à ce stade. » Il est un peu trop remonté pour envisager de se glisser dans le bain avec elle, fait suffisamment rare pour être souligné. Alors qu’il s’éloigne pour ouvrir les robinets de la baignoire, il se prend les pieds à son tour dans le tapis enturbanné par Darwin et il laisse échapper un rugissement de frustration en repoussant le tapis suivi d’imprécation contre le chien en se souvenant que c’est lui le premier domino de l’enchainement « Darwin ! Darwin, sors de là cabotin, que j’t’attrapes, j’vais t’apprendre à faire un bazar pareil moi ! ».

Nota bene:

Post scriptum:


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(#) Re: drunk on love (LUCIAN)     Mar 12 Oct - 22:46

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Ni le vol plané ni l’atterrissage dans le panier à linge n’étaient au programme. Mais ce qui l’était encore moins, c’est la colère de Lucian. Rosalyn est obligée de se creuser les méninges pour se souvenir de la dernière fois où il a haussé le ton. Et elle ne parvient pas à s’en souvenir. Il faut dire qu’elles sont rares, les colères de l’Hawaïen. Rares et donc, surprenantes. Rosalyn est toujours prise au dépourvu, elle ne sait jamais vraiment comment y réagir. Enfin, si : la plupart du temps, elle les balaie d’un revers de la main parce que Lucian est rarement capable de rester énervé plus de quelques minutes, ce n’est pas dans sa nature. Et aussi, car il faut bien le dire, parce qu’elle est habituée à avoir le dernier mot… Mais cette fois-ci, allez savoir pourquoi, la réaction de Lucian lui coupe le sifflet. Elle s’attendait à ce qu’il éclate de rire devant le ridicule de la situation, pas à ce que son visage passe par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. C’est d’autant plus visible à présent que sa figure n’est plus à moitié couverte par sa barbe. Elle fait la moue lorsqu’il lui rappelle qu’elle a repoussé plusieurs fois les travaux de la salle de bain, mais avant qu’elle n’ait pu rétorquer quoi que ce soit, Lucian la tire du panier à linge d’un geste assuré. Elle, se briser le cou à cause d’une douche ? Elle ouvre la bouche pour dire quelque chose, mais la referme presque aussitôt. Lucian n’en a pas terminé avec elle. Lorsque l’anglais et l’hawaïen se mêlent dans ses discours, c’est généralement de mauvais augure. Comme si avoir fait un joli vol plané ne suffisait pas, Rosalyn est aussi trempée et cela ne sied guère à Lucian qui maudit à peu près tous les dieux de la création en un temps record. D’ordinaire, elle aurait fait en sorte de rugir plus fort que lui, mais au lieu de ça elle le laisse la frictionner sans oser dire un mot, les mâchoires serrées pour s’empêcher de claquer des dents. Il ne manquerait plus qu’elle lui montre qu’elle a froid et elle en est à peu près sûre, Lucian exploserait comme un volcan en sommeil depuis trop longtemps. Enfin, non, pas vraiment… C’est une exagération de son esprit. Même hors de lui, Lucian reste fidèle à lui-même : respectueux, poli si on oublie les blasphèmes et pas condescendant pour un sou. Alors, forcément, Rosalyn se sent idiote, parfaitement ridicule dans des habits détrempés. Elle aurait dû être raisonnable et attendre que la pluie se calme avant de sortir. Mais non, elle a eu envie de prendre l’air et comme à chaque fois, elle n’en a fait qu’à sa tête. Résultat, elle grelotte de froid dans ses vêtements qui lui collent à la peau. Elle a un petit sursaut lorsque Lucian se prend à son tour les pieds dans le tapis de la salle de bain et peste après le chien. « Laisse-le tranquille, ce n’est pas de sa faute ! Ce n’est rien qu’un peu de boue, je ferai le ménage après ! » Rosalyn essaie de hausser le ton ; sans grand succès.

Un peu comme une poupée, elle laisse Lucian la débarrasser de ses vêtements et elle entre docilement dans l’eau chaude du bain. Presque immédiatement, elle ramène ses jambes contre sa poitrine et pose son menton entre ses genoux. Elle lance un regard qu’elle espérerait être courroucé à Lucian mais au lieu de ça, elle le dévisage avec de grands yeux larmoyants. «  Ce n’est rien qu’un peu de boue et de pluie… ! » Elle se répète avec une grimace avant de détourner le regard. Elle préfère fixer le carrelage de la salle de bain plutôt que son époux. Les lèvres pincées, elle reste silencieuse un instant avant de… De… Ah ! Sa réaction est si inattendue, si qu’elle se surprend elle-même. Il faut dire qu’elle ne pleure pas très souvent, Rosalyn. Alors quand elle fond en larmes, elle est la première surprise par cette réaction loin de lui ressembler. Éclater en sanglots pour si peu ! Une petite réprimande de rien du tout ! Mais c’est fort qu’elle, elle pleure à chaudes larmes dans la baignoire. Et plus elle pleure, plus elle s’agace. L’expression complètement désemparée de Lucian est la cerise sur le gâteau. « Je ne pleure pas ! » Elle fait de grands mouvements et lorsque Lucian s’approche d’elle, elle pose la paume de sa main contre sa figure pour le repousser. « JE NE PLEURE PAS ! » Plus elle se répète et plus… Elle pleure. Le ridicule de la situation l’aurait fait rire, s’il n’avait pas été à deux doigts de la rendre hystérique. Elle renifle de façon bien élégante et tente de se justifier. « Ce n’est pas moi, c’est… C’est ça ! » Elle pointe son ventre rond de ses deux index, comme pour dire « ce n’est pas vraiment moi, ce sont les hormones de grossesse, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ». Ça ne suffit pas, alors elle agite un doigt accusateur vers Lucian. « Et puis, c’est de ta faute, d’ailleurs ! Si tu n’avais pas décidé de te raser sans prévenir personne, je n’aurais pas été surprise, je n’aurais pas crié, Darwin n’aurait pas eu peur, je n’aurais pas glissé… ! » Elle finit par planter son doigt sur l’une de ses joues ; technique infaillible de la femme enceinte pour culpabiliser sa moitié. « Je pleure parce que je suis enceinte, c’est tout ! » Enceinte de lui donc, c’est de sa faute. CQFD. 

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(#) Re: drunk on love (LUCIAN)     Ven 15 Oct - 19:57

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A son rugissement furieux ne répond que le silence et il se baisse pour essayer d’apercevoir le chien sous le lit. Un bout de queue dépasse et il lève les yeux au ciel en maugréant « Même pas foutu de se cacher correctement, quel cabot ! » La voix de Rosalyn le ramène dans la salle de bain  et il se retourne vers elle à nouveau « Laisse-le tranquille, ce n’est pas de sa faute ! Ce n’est rien qu’un peu de boue, je ferai le ménage après ! ». Ses sourcils se lèvent, ses yeux cillent et sa moue semble dire Ca tombe bien, j’avais pas l’intention de me porter volontaire pour le ménage … . Mais il ne dit rien et se contente de la déshabiller puisqu’elle semble trop frigorifiée pour le faire elle-même.

Alors qu’elle se recroqueville dans le bain, il décroche la paume de douche et fait couler de l’eau sur son dos tout en la frictionnant. «  Ce n’est rien qu’un peu de boue et de pluie… ! » Il s’apprête à lui dire que c’est bon, le sujet est clos, que le principal c’est qu’elle se réchauffe, mais tournant la tête vers elle, il surprend avec surprise qu’elle a les larmes aux yeux et que ces même larmes n’ont pas l’intention de rester coincer là bien longtemps. Peu habitué à voir son épouse pleurer il laisse échapper un surpris « Bah, tu pleures … Chaton … » Il n’a jamais été de ces personnes qui se sentent désemparé devant les pleurs des autres, donc il ne cherche pas à fuir. Il s’accoude sur le bord de la baignoire et la frictionne de plus belle en s’apprêtant à la réconforter lorsqu’elle le repousse d’une main sur le visage, geste qu’il apprécie peu il faut le dire. Il secoue la tête, se dégage et s’apprête à la rabrouer quand elle s’écrit « JE NE PLEURE PAS ! ». Le visage de Lucian prend une légère mimique blasée et son sourcil droit se soulève avec sarcasme. A d'autres. « Ce n’est pas moi, c’est… C’est ça ! » Il commence à osciller désagréablement entre culpabilité et irritation. Coupable d’avoir provoqué cette crise de larme avec sa mauvaise humeur et un peu irrité par cette hystérie peu caractéristique de son épouse. Il a envie de balayer tout cette dramatique scène d’un geste de la main nonchalant et d’un petit mouvement d’yeux qui roulent vers le ciel.

C’est Roslayn qui finira par le faire tomber dans un blasement complet en enchainement « Et puis, c’est de ta faute, d’ailleurs ! Si tu n’avais pas décidé de te raser sans prévenir personne, je n’aurais pas été surprise, je n’aurais pas crié, Darwin n’aurait pas eu peur, je n’aurais pas glissé… ! » Il ouvre de grands yeux devant cette preuve de mauvaise foi flagrante et entame un mouvement de recul quand elle avance son doigt pour lui enfoncer dans la joue. « Non mais ! Ho ! » qu’il proteste en donnant une petite tape sur le doigt inquisiteur pour le faire déguerpir de là. « Je pleure parce que je suis enceinte, c’est tout ! » Ses mains s’ouvrent dans un geste désespéré, ses épaules s’affaissent et cette fois il roule les yeux, pour de vrai et de manière flagrante. « Oui bah personne te reproche de pleurer, qu’est-ce que t’veux qu’j’te dise moi. Pleure si ça te fait du bien, tu te montes la tête toute seule là, c’est pas grave de pleurer bon sang. » Y a de place que pour une seule drama queen dans ce couple, and sorry for you to hear that mais ce n’est certainement pas Rosalyn. Il secoue la tête et pousse un soupir qui fait trembloter les petites mèches qui volettent devant ses yeux « T’as bien de la chance d’être enceinte sinon je t’aurai passé sous l’eau froide pour te rafraichir les idées bon sang, qu’est-ce que c’est que ce cinéma là ! Franch… ». Et puis il s’interrompt, prit dans son idée. Elle est enceinte. Pas malade ou faiblarde, elle survivra bien à une douche froide. Leurs regard se rencontrent et elle doit lire dans son regard qu’il se fait la réflexion qu’œil pour œil, dents pour dents un peu d’eau froide ne pourra pas lui faire de mal.

Ils se jettent sur le thermostat en même temps et s’entame un combat féroce pour le contrôle de la température. Le pommeau de douche tombe dans l’eau et ils s’acharnent à quatre mains sur le robinet. S’enchainent les glapissements scandalisés lorsqu’il gagne un centimètre sur le froid suivi de grondements furieux lorsqu’elle réussit à reprendre quelques degrés de chaleur. Il finit par mettre un genou dans la baignoire et vocifère lorsque son pantalon prend l’eau. Finalement c’est un craquement qui interrompt leur guérilla ridicule et ils retirent vivement leurs mains. Le thermostat oscille dans un angle suspect. Lucian plisse les yeux. Il porte une main sous le filet d’eau tandis que l’autre tourne le thermostat dans un sens puis l’autre. Un long silence s’ensuit. « Bon. » Sa bouche se plisse en cul de poule « On a cassé la baignoire. » Cette salle de bain va vraiment avoir besoin d’une sérieuse rénovation pense-t-il. Il jette un coup d’œil à son épouse et se dit qu’au moins elle n’a plus l’air de pleurer. Cependant, il ne faudra pas lui laisser le temps de se refroidir avec l'eau tiède du bain, donc il se hisse sur ses pieds et va chercher une des serviettes sur le sèche serviette, encore bien accroché au mur lui. Il retourne vers le bain et la déplie pour la présenter dans toute sa longueur, prête à recevoir madame « Tiens, sors vite, l'eau est tiède. ». Autoritaire, auriez-vous dit ?

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(#) Re: drunk on love (LUCIAN)     Dim 17 Oct - 0:01

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Rosalyn sait très bien que lorsqu’elle s’y met, elle est capable d’avoir très mauvais caractère. Pour ne pas dire qu’elle est même tout à fait capable de faire preuve d’une mauvaise foi effarante. Est-ce vraiment de la faute de Lucian si leur salle de bain s’est transformée en champ de bataille ? Pas le moins du monde, mais Rosalyn a décidé de n’en faire qu’à sa tête et de bouder comme une enfant. D’ordinaire, les comportements enfantins sont plutôt le lot de Lucian… Mais cette fois, c’est lui qui se retrouve coincé dans le rôle de l’adulte responsable et autant dire que c’est loin d’être son préféré. Bien sûr que non, ce n’est pas grave de pleurer, mais il y a ces moments où Rosalyn a l’impression que les petites choses deviennent énormes et où le contrôle de la situation lui échappe. Fichues hormones de grossesse ! Elle déteste être aussi émotive et irritable, un rien suffit à la troubler. Mais depuis le début de sa grossesse, c’est la première fois qu’elle a une telle crise de larmes. Si elle avait su, elle se serait abstenue de partir en promenade et elle serait restée bien au chaud avec Lucian, tant pis pour sa lubie. Aurait-il dû la retenir ? Peut-être bien ! Alors elle lui lance un regard faussement assassin, sourcils froncés et lèvres toujours tordues en une mine boudeuse. Le plus intelligent des trois, finalement, c’est Darwin. Toujours caché sous le lit malgré les plaintes de son maître, le husky n’a pas bougé et sans doute ne pointera-t-il pas le bout de son nez tant que le calme ne sera pas revenu. « Je l’ai déjà eue, ma foutue douche froide ! Ce n’est pas toi qui voulais me réchauffer il n’y a pas deux minutes ?! » Elle prend un malin plaisir à souligner l’absurdité de ses propos, leur incohérence. Et puis, elle croise son regard et elle comprend ce qu’il a derrière la tête. Elle écarquille les yeux, incline légèrement la tête sur le côté. « Don’t you dare… Don’t you fucking dare, Ao’Ao! » Lorsque Rosalyn jure et emploie son prénom de naissance, c’est que l’heure est grave. En même temps que lui, elle se jette sur le robinet. Le pommeau de douche déclare forfait et tombe dans la baignoire, tant pis pour les éclaboussures. « Mais qu’est-ce que tu… N’y pense même pas ! Lâche ce robinet… ! AO’AO ! » Elle rugit comme une lionne, furieuse qu’il ait seulement songé à lui faire endurer une douche froide pour lui remettre les idées en place. Les jurons qui lui échappent sont dans un si vieil anglais que Lucian n’en comprendra pas la moitié. Pourquoi diable rentre-t-il dans la baignoire ? Ça n’a aucun sens ! « Bon sang, mais qu’est-ce que tu… » Un craquement peu rassurant les interrompt. Rosalyn grimace quand elle remarque que le thermostat a lui aussi rendu les armes. Autrement dit : ils l’ont cassé. Un long soupir lui échappe et elle secoue la tête. Voilà ce qui arrive, quand on joue les imbéciles… Elle lève les yeux au ciel en pouffant quand Lucian lui fait remarquer l’évidence même. « Parfait, toi qui insistais tant pour refaire la douche. » L’ironie de son ton ne lui échappera pas, pas plus que son expression pleine de jugement.

Si elle commence à ressentir un certain inconfort, Rosalyn ne bouge pourtant pas d’un millimètre. Ce n’est que lorsque Lucian revient lui présenter une serviette qu’elle sort de la baignoire. Elle s’en empare d’un geste dédaigneux, s’enroule dedans et se dirige vers la sortie de la pièce, plus fière qu’une reine, enroulée dans sa serviette chaude. « Je croyais qu’une bonne douche froide devait me remettre les idées en place ? Et maintenant, tu as peur que je prenne froid ? » Un petit ricanement moqueur lui échappe, en même temps qu’elle claque la porte de leur chambre derrière elle. Elle secoue la tête en se pinçant l’arête du nez. Ridicule ! Cette situation est parfaitement ridicule ! Elle roule des yeux lorsqu’elle aperçoit la queue de Darwin dépasser de sous le lit. Puis un frisson la traverse, alors elle ouvre l’armoire et s’empare des premiers vêtements – chauds – qui lui tombent sous la main. Elle attrape l’un des pulls de Lucian et presque aussitôt, elle le roule en boule et le lance dans un coin de la pièce. Puis elle s’immobilise et referme lentement la porte de l’armoire. C’est ridicule. Un nouveau soupir lui échappe tandis qu’elle baisse les yeux sur son ventre. Et comme pour lui faire passer un message, le bébé s’agite, lui donne un petit coup. Les deux mains posées dessus, Rosalyn prend une profonde inspiration. « Tu sais, ton père peut vraiment se comporter comme un parfait idiot. » Elle a beau s’adresser à leur fille, Rosalyn sait très bien que Lucian l’entend aussi clairement que si elle était à côté de lui ; son ouïe le lui permet. « Et ta mère est plus bornée que la pire tête de mule. » Elle se baisse pour ramasser le pull jeté au sol une minute plus tôt, elle le déplie et l’enfile. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres – il lui arrive jusqu’aux genoux. Penaude, elle revient sur ses pas et retourne jusqu’à la salle de bain. Lucian semble occupé à éponger le plus gros de l’incident. Quand il relève les yeux vers elle, elle lève les mains en signe d’apaisement. « Je n’ai pas envie de me disputer avec toi. Je suis désolée. » Il n’y a que pour lui que Rosalyn accepte de mettre sa fierté de côté. Elle est désolée, sincèrement, mais elle ne l’aurait avoué à personne d’autre que lui, les mots seraient restés coincés dans sa gorge. Elle attrape une autre serviette et va s’agenouiller à côté de lui pour l’aider à essuyer le carrelage. « Je t’accompagnerai pour aller choisir une nouvelle douche… Et un nouveau thermostat… Je crois que le pommeau de douche a rendu l’âme, lui aussi. » Elle se mord la lèvre, embarrassée par son inexplicable crise de nerfs. En plus d’être stupide, c’était injuste. Elle finit par relever les yeux vers lui et cette fois, elle prend vraiment le temps de le regarder. « J’avais presque oublié à quoi tu ressemblais, sous ta barbe. Ça m’a manqué, de voir ton visage. Enfin, je veux dire, tout ton visage. » Elle se redresse légèrement pour arriver à sa hauteur et dépose un baiser sur sa joue nue. Drôle de sensation, après toutes ces années à être chatouillée par sa barbe. Elle sait que c’est pour elle qu’il a dit au revoir à pilosité faciale, pour un temps au moins. « Tu as l’air… Adorable. » Et c’est dit avec tout l’amour du monde dans sa voix. 

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Lucian Blackthorn
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(#) Re: drunk on love (LUCIAN)     Dim 17 Oct - 16:20

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Leurs regards s’affrontent et ils se jugent mutuellement. Lucian n’est pas en reste à ce jeu, ses yeux la parcourt de bas et en haut alors qu’elle s’enroule dédaigneusement dans la serviette et qu’elle le houspille « Je croyais qu’une bonne douche froide devait me remettre les idées en place ? Et maintenant, tu as peur que je prenne froid ? ». Il la gratifie d’un regard imperturbable et répond fièrement sans se démonter « J’suis pas à une contradiction près, ça fait partie de mon charme. » Ses paupières se ferment et ses sourcils se haussent alors qu’il lève le menton dans une attitude orgueilleuse. L’orgueil cède vite la place à la pitrerie quand elle lui tourne le dos et qu’elle s’éloigne puis claque la porte de leur chambre. Il commence par faire des grimaces enfantines en secouant sa tête, peu digne d’un adulte. Sa puérilité atteint son plus haut niveau quand il entends de manière à peine étouffé le dialogue solitaire de Rosalyn devant la penderie « Tu sais, ton père peut vraiment se comporter comme un parfait idiot. ». Il répond par une série de borborygmes à lui-même, donnant plutôt raison à la jeune femme « Gnain gna gnain gna gna … » marmonne-t-il tout en secouant la tête de droite à gauche alors qu’il ouvre grand un meuble de salle de bain pour sortir moult serviettes. Il commence à éponger le sol avec un mélange d’tissu éponge et de serpillère en continuant à commenter le monologue de Rosalyn. « Et ta mère est plus bornée que la pire tête de mule. ». Son sourcil droit se lève et il dodeline de la tête « you bet she is ! ».

Alors qu’il s’agenouille pour nettoyer le sol, il râle quand son deuxième genoux entre en contact avec de l’eau et finit par se débarrasser de son jean avec un petit mouvement rageux. Le voilà à éponger ridiculement leur bordel, il n’y a pas tant d’eau que ça hors de la baignoire, mais le thermostat cassé le contrarie un peu. Il faudra que son épouse pousse à nouveau la porte de la salle de bain pour qu’il finisse par s’apaiser. Leur connexion doublé du don de clairvoyance lui apprend rapidement qu’elle vient en agitant un drapeau blanc pacifique. Quand elle s’accroupit à ses côtés, il se penche vers elle et son crâne vient effleurer le sein en signe d’apaisement. « Je n’ai pas envie de me disputer avec toi. Je suis désolée. ». Un sourire fin vient se faufiler sur le visage de Lucian et il secoue la tête et rétorque avec une voix un poil bourrue « Well … C’est pas pour me déplaire. J’aime bien t’entendre m’appeler Ao’Ao. » Il rit, il sait bien pourtant qu’entendre son patronyme suivi d’une litanie de jurons n’est pas franchement bon signe. L’avantage c’est qu’ils ont l’éternité pour se rabibocher pense-t-il. « Je t’accompagnerai pour aller choisir une nouvelle douche… Et un nouveau thermostat… Je crois que le pommeau de douche a rendu l’âme, lui aussi. » Il hoche la tête en assentiment puis sa main vient se poser sur le genou de Rosalyn qu’il serre doucement.

Leurs regards se rencontrent à nouveau, bien plus apaisé que lors de leur dernier coup d’éclat. « J’avais presque oublié à quoi tu ressemblais, sous ta barbe. Ça m’a manqué, de voir ton visage. Enfin, je veux dire, tout ton visage. » Il rigole vaguement en dodelinant de la tête avant d’ajouter en marmonnant « Et bah, c’est pas très rassurant, tout ça dis donc. » Il répond à son baiser en l’embrassant à son tour et puis ajoute « Bon, alors ça te plait ? » avec une pointe de curiosité. « Tu as l’air… Adorable. » Ces yeux se lèvent vers un point au-dessus de leur tête à droite, se perdent dans le vide quelques secondes, tandis qu’il réfléchit à ce compliment. Mmh, adorable. Ok. Ça lui convient. Et puis il ajoute avec un sourire taquin « T’es pas mal non plus. » avant de l’embrasser sur la joue en retour. Le mouvement le déséquilibre légèrement et il se relève pour éviter de tomber en avant.

Sentant probablement que l’atmosphère s’est relativement détendue, Darwin choisit de pointer le bout de son museau à cet instant. Le regard de Lucian tombe sur lui et posant les mains sur ses hanches, il marmonne « Well well, look who's there. » Il se montre plus vif que le chien et fond sur lui pour l’attraper par la taille. Le canidé ne tarde pas à atterrir pattes les premières dans le fond de la baignoire qu’ils ont eu le bon gout de ne pas vider pour le moment. L’eau est d’une température tiédasse un peu froide, mais Lucian ne s’inquiète pas vraiment pour le husky. Il le rince énergiquement tout en tapant la discussion à Rosalyn « Mmm, en fait le transporteur m’a livré les accessoires qu’il me manquait pendant que tu te promenais » puis il attrape une des serviettes qui traine par terre pour frictionner Darwin « Du coup, j’ai fait ça en t’attendant … je ne m’attendais pas à provoquer une telle réaction en chaine ! » qu’il commente en riant de manière plus détendue. Il finit par relâcher le chien et vider la baignoire avant de déclarer « There you go, un problème de moins. ». Puis il se penche sur le pommeau de douche dont s’écoule un filet d’eau faiblard et se mord vaguement l’intérieur de la bouche comme chaque fois qu’il cherche une solution à un bricolage improvisé « J’imagine que le plus simple est de couper l’eau ici et vidanger le tuyau en attendant de tout réparer. » et il ne tarde pas de joindre le geste à la parole. Il finit par se retourner vers Rosalyn et ajoute l’air de rien « On pourra passer au truc de puériculture à côté du da kine de plomberie, aussi ; j’ai repéré des poussettes cools en trainant sur internet. Et d’ailleurs, faut que je te montre les peintures pour la nursery, que tu me donnes ton avis. Autant que je bricole tout ça d’un coup. ». C’est qu’il a besoin de s’occuper quand il est coincé par ici en début de printemps crasseux.

da kine est un mot générique pour désigner un peu tout et n'importe quoi dont on ne souvient pas du nom exact

Les locutions en anglais sont en réalité en hawaïen, j'ai juste pas assez confiance en google trad et j'ai peur de copier coller des grosses bêtises laugh (valable pour tous les rps de Lulu Arrow)

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Rosalyn Blackthorn
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(#) Re: drunk on love (LUCIAN)     Jeu 21 Oct - 22:23

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Rosalyn fronce légèrement les sourcils lorsque Lucian lui confie apprécier qu’elle l’appelle par son prénom ; son vrai prénom. « Tu aurais dû me le dire avant que je ne le fasse en étant énervée… Si je t’appelle Lucian, ou autrement, c’est uniquement pour nous habituer au changement. Mais je pense que maintenant, ce n’est plus nécessaire, je doute que nous fassions l’erreur en public. » Alors elle note soigneusement de ne plus utiliser son nom d’emprunt lorsqu’ils ne sont que tous les deux. Elle se retient d’ajouter qu’il devrait lui faire part plus souvent de ce dont il a envie, au lieu d’accéder au moindre de ses désirs – et autres caprices – sans jamais protester. Oh, aucun doute sur le sujet, c’est bien pour lui faire plaisir qu’il s’est séparé de sa barbe après plusieurs années passées à l’entretenir soigneusement. Évidemment, le résultat ne peut que lui plaire. Elle a volontairement exagéré en disant qu’elle se souvenait à peine de son visage sans barbe, amusée par son air beaucoup plus doux au premier regard, moins… impressionnant ? Non pas qu’il l’ait jamais été pour elle, mais il est vrai que l’adage « l’habit ne fait pas le moine » n’a jamais été aussi vrai que pour Ao’Ao. Il est, comme Rosalyn aime souvent le dire, un petit ourson dans un corps de grizzli. Elle s’apprête d’ailleurs à le répéter lorsque Darwin pointe le bout de son museau boueux dans la salle de bain. Le husky a retrouvé son courage, mais il le regrette aussitôt qu’il comprend qu’il n’échappera pas au bain. Rosalyn étouffe un rire lorsque le chien se met à protester en hurlant à la mort comme s’ils s’apprêtaient à le jeter dans de l’eau bouillante. Le moins que l’on puisse dire des huskies, c’est qu’ils sont bavards et aiment communiquer leurs émotions… Darwin continue donc à pousser la chansonnette pendant qu’Ao’Ao le rince. Une petite grimace déforme les traits de l’Anglaise lorsqu’elle songe au ménage qui l’attend. La perspective de passer la serpillière partout dans la maison ne l’enchante guère, elle rêve plutôt d’une bonne tasse de thé au coin du feu dans les bras de sa moitié… Après l’effort, le réconfort, peut-être ? Darwin cesse de geindre quand Ao’Ao le sort de la baignoire et l’essuie, puis il file sans demander son reste. Le connaissant, Rosalyn imagine qu’il est parti se coucher dans son panier, où il boudera jusqu’à ce que son estomac lui rappelle qu’ils sont ceux qui le nourrissent. « Belle réaction en chaîne, en effet… Heureusement que j’ai remis la machine à plus tard, le linge a amorti mon atterrissage ! » Elle a dû avoir l’air bien fine, les quatre fers en l’air dans le panier… Elle préfère rire de la situation, sans penser aux prémices d’une querelle qui aurait pu s’étaler sur quelques jours si elle n’avait pas ravalé son orgueil. Les sourcils légèrement haussés, Rosalyn écoute sa moitié lui décrire les travaux dont aura besoin la salle de bain. Elle lui fait entièrement confiance pour les rénovations et les améliorations ; de toute façon, d’une elle n’y connaît rien et de deux, elle n’a pas le droit de faire le moindre effort.

Un sourire étire ses lèvres lorsqu’elle l’entend mentionner la boutique de puériculture et la nursery du bébé. Elle attrape la brosse posée sur le rebord de la petite armoire de salle de bain, va s’asseoir sur le rebord de la baignoire – en priant pour que la fonte ne décide pas elle aussi de leur jouer un mauvais tour – et fait signe à Ao’Ao de venir s’asseoir à ses pieds. Elle a en tête de remettre un peu d’ordre dans ses cheveux et il sait que dans ces moments-là, inutile d’essayer de lui résister. Elle rassemble ses cheveux dans ses mains, un brin pensive. « Une poussette, hmhm… Des peintures pour la nursery ? Voyons voir… Pourquoi pas un Van Gogh ou un Klimt ? » Un petit rire lui échappe ; elle n’est évidemment pas sérieuse. Elle se penche et dépose un baiser dans son cou. « Oh, tu veux dire la couleur des murs ? Tu t’es enfin décidé sur quelque chose, après avoir récupéré tous les nuanciers de l’île ? Tout ce que tu voudras, mais pas du rose ! » Elle passe doucement la brosse dans les boucles d’Ao’Ao, en veillant à ne pas trop tirer dessus. « Je ne sais pas si tu te souviens, mais… C’est à Hawaï que je suis censée accoucher, pas ici. Tu comptes tout acheter en double ? En triple ? À moins que tu ne veuilles rester ici… ? » Elle laisse sa question traîner volontairement, à peu près sûre des protestations qui suivront. « Il va peut-être falloir que nous songions à organiser notre départ. Avant que je ne sois à un stade trop avancé pour voyager confortablement. Je vois encore mes pieds, autant en profiter. Dans un mois, peut-être, le temps de prévoir les choses ? Même si le climat se sera radouci ici d’ici là, je crois que si nous restons plus longtemps, tu vas finir par refaire la maison tout entière ! » Rosalyn achève de rassembler les cheveux d’Ao’Ao en une tresse un peu plus serrée que ce à quoi il a l’habitude. Avec ça, son relooking est entier ! L’Anglaise admire son œuvre un instant puis, satisfaite, elle se penche et glisse ses bras autour de Ao’Ao. Elle fait papillonner quelques baisers sur son visage avant d’enfouir le sien dans le creux de son épaule. « Tu as hâte qu’elle soit née, pas vrai ? Moi aussi, j’ai hâte de la rencontrer. Enfin, de la prendre dans mes bras, plutôt. Techniquement, je la connais déjà depuis un petit moment… Si j’en juge par ses premières cabrioles, elle sera comme son père, incapable de tenir en place… »

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(#) Re: drunk on love (LUCIAN)     Dim 24 Oct - 20:34

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Il se laisse glisser en tailleur sur le carrelage et finit par laisser reposer sa tempe contre la cuisse gauche de Rosalyn après avoir déposé un baiser au creux de son genou. « Une poussette, hmhm… Des peintures pour la nursery ? Voyons voir… Pourquoi pas un Van Gogh ou un Klimt ? » Il se tourne vivement vers Rosalyn, interloqué et sourcils levés et rétorque « C’est pas la vie d’château ici. Je vais pas recouvrir les murs de la nursery avec des feuilles d’or, for god sake ! » en faisant des gros yeux. Quand le quiproquo s’éclaire – il parlais des murs, elle parlait de tableaux – il laisse échapper un petit rire d’où pointe tout de même une once de soulagement. Il n’ignore pas qu’elle peut avoir quelque peu des gouts de luxe et un instant, quand il a cru qu’elle lui suggérait de réaliser une fresque murale de Klimt sur le mur de la chambre de bébé, une petite sensation de vertige l’a saisi. « Oh, tu veux dire la couleur des murs ? Tu t’es enfin décidé sur quelque chose, après avoir récupéré tous les nuanciers de l’île ? Tout ce que tu voudras, mais pas du rose ! » Il fait une moue de petit garçon frustré et marmonne « Boh, c’est beau le rose pourtant, c’est doux et c’est mignon. C’serait une bonne petite à son papa si elle avait une chambre rose, tiens. ». Puis il répond d’une voix plus claire et audible « Bah, figure toi. J’ai bien fait de récupéré plusieurs nuanciers. Ca m’a peut-être pas permis de bien saisir la différence entre le burnt coral, le spiced coral et le fusion coral, mais au moins je me suis bien fait une idée sur le fait que c’était du gros bullshit coral. ». Il rit doucement avant de répondre à ses baisers par d’autre en retour qui papillonnent sur les genoux ou l’intérieur des cuisses de la jeune femme, tandis que sa main languissante caresse la cheville de Rosalyn.

« Je ne sais pas si tu te souviens, mais… C’est à Hawaï que je suis censée accoucher, pas ici. Tu comptes tout acheter en double ? En triple ? À moins que tu ne veuilles rester ici… ? » Un petit sourire malicieux s’étend sur ses lèvres alors qu’il répond avec une pointe d’ironie, frôlant l’insolence « J’sais pas si tu te souviens, chaton, mais le mobilier de chambre d’enfant passe pas trop en soute dans un avion. » D’un ton plus sérieux il se retourne vers elle, faisant échapper la natte qu’elle est entrain de lui tresser des mains de sa femme. « ‘Fin, j’sais pas ; faut bien qu’il est une chambre partout où il va ce bébé, non ? Donc au moins dans nos deux résidences principales. » Il sait bien que Hawaï n’est pas exactement l’endroit où il passe le plus de temps mais, il n’empêche il considère leur maison là-bas comme une demeure à part entière. Hors de question que ses enfants n’y soient pas chez eux. L’air de rien, il ajoute innocemment « Et puis, franchement, si on table toujours sur cinq, autant investir dès le premier hein. Qui sait dans quelle maison on sera dans quelques années pour le prochain. » Alors qu’elle lui enchaine sur les détails techniques, il porte sa main libre à sa tête et tâtonne la tresse qu’elle a entamé pour voir ce qu’elle traficote avec sa crinière « Qu’est-ce que tu fabriques … une tresse ? Oh tu me connais, chaton, si tu me dis qu’on part pour Hawaï demain je serai prêt depuis hier. Dans un mois, c’est une bonne idée, je valide. »

Quand elle a terminé de le coiffer, il soupire de contentement et laisse sa tête reposer en arrière et lève les yeux vers le plafond, captant le regard de Rosalyn. Il tend les lèvres pour réclamer des baisers qu’elle ne tarde pas à lui accorder. « Tu as hâte qu’elle soit née, pas vrai ? Moi aussi, j’ai hâte de la rencontrer. Enfin, de la prendre dans mes bras, plutôt. Techniquement, je la connais déjà depuis un petit moment… Si j’en juge par ses premières cabrioles, elle sera comme son père, incapable de tenir en place… » Les derniers mots sont étouffés par le visage de l’anglaise qui se cale dans le cou de Lucian, pour autant il en comprend assez facilement le sens. « Mmmh … Elle a bien intérêt, faut dire que tu tiens pas en place non plus – dans un aut’style j’avoue, mais quand même – on sera pas trop de deux pour canaliser tout ça. » Il finit par se dégager de l’étreinte et se retourne vers elle. A genoux, il entoure la taille de son épouse de ses bras et vient poser son oreille contre son ventre, chuchotant des banalités en hawaïen au ventre rond. Il n’est pas très excentrique dans son baby talk, il répète naïvement ce que tous les papas glissent à leur futur bébé mais il le fait avec une telle candeur qu’on lui pardonne volontiers ce manque d’originalité. Lorsqu’il sent un coup porté juste contre sa joue, il relève vivement la tête vers Rosa en ouvrant les yeux, sourire béat. C’est qu’il ne lasse pas de cette drôle de sensation. Avec avidité, il remonte le pull par-dessus le ventre rond, dépose un baiser bruyant sur l’endroit qui vient de lui envoyer un petit coup de pied et repose son oreille sur la peau nue. Il ferme les yeux pendant quelques instants, écoutant tranquillement le cœur qui bat puis il finit par revenir à eux. Portant son attention sur le pull qu’il continue à maintenir dans ses mains, il lève un sourcil et taquine sa femme « C’est la lessive repoussée qui fait qu’t’as rien trouvé d’autre à mettre que mon pull ? drôlement froissé d’ailleurs, tu t’es passé les nerfs dessus ou quoi ? » rigole-t-il sans savoir qu’il met tout à fait le doigt sur le phénomène. Il joue avec l’élastique de son sous-vêtement et la taquine « Tu voulais pas m’emprunter un caleçon non plus ? » et puis il dodeline de la tête, relâche le pull et finit par poser sa joue contre la cuisse de sa femme.

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(#) Re: drunk on love (LUCIAN)     Lun 25 Oct - 22:22

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Du rose… Du rose. Rosalyn soupire longuement. Cette envie de peindre la chambre de Kailani en rose n’a rien de bien surprenant. Rien à voir avec la couleur associée aux filles depuis la première moitié du vingtième siècle, c’est simplement celle qu’Ao’Ao préfère. « Tu sais, j’ai connu l’époque où le rose était la couleur des rois et plus généralement, des hommes et de la masculinité. Avec le recul, et les normes d’aujourd’hui, c’est plutôt drôle. Est-ce que ça explique ton amour de la couleur, hm ? Au fond de toi, il y a un vieux garçon du Moyen Âge accroché à son rose. » Un petit rire lui échappe, à la fois parce qu’elle se moque gentiment de lui et parce qu’il la chatouille avec ses baisers. « De toute façon, le corail… Ça tend plutôt vers le rouge-orange que le rose, non ? »Elle hausse les épaules. Très franchement, elle n’en a aucune idée et ça lui fait une belle jambe. « Très bien, je capitule. Va pour le rose, mais rien de trop tape-à-l’œil. Pas de fuchsia, de rose bonbon ou je ne sais quelle autre horreur fluo… » De toute façon, elle le connaît par cœur : il a probablement déjà une dizaine de roses à lui proposer, entre lesquels elle ne verra que peu ou pas de différence. Est-ce vraiment important, en fin de compte ? Pas le moins du monde. Tant que la chambre de leur fille ne devient pas une espèce de barbe à papa géante et molletonnée, Rosalyn ne sera pas très regardante. « Le prochain ! Veux-tu bien me laisser accoucher de ce bébé-ci avant de faire des plans sur la comète pour le prochain ? » Le prochain… Les prochains ! Ao’Ao n’a pas tout à fait tort sur le fond, mais… Chaque chose en son temps ! Elle lui a promis cinq enfants pour combler son rêve de grande famille, mais pas tous en même temps… Et soyons honnêtes, Kailani n’était pas prévue au programme si vite… Du moins, pas à celui de Rosalyn. Ao’Ao, lui, était prêt à l’accueillir depuis des années déjà. Il n’attendait que l’aval de sa moitié. « Bon, un mois, peut-être est-ce un peu long pour ne faire que quelques valises… Disons… Deux semaines ? Au moins le temps de réparer cette pauvre salle de bain. » Le premier trimestre désagréable étant loin derrière elle, Rosalyn pense pouvoir supporter la chaleur hawaïenne sans trop de mal. Le sourire aux lèvres, elle se penche pour donner à son époux les baisers qu’il lui réclame avant de se redresser pour lui faire part de ses pressentiments quant au futur caractère de leur fille. À sa réponse, elle roule des yeux en faisant la grimace. En guise de réponse, elle se contente de tirer la langue.

Elle entoure Ao’Ao des bras lorsqu’il vient poser son oreille contre son ventre pour chuchoter quelques paroles pleines d’amour à Kailani. Attendrie, elle caresse doucement son dos de haut en bas, de bas en haut. Un petit rire lui échappe quand le bébé semble répondre à son père en donnant un petit coup. L’air béat de sa moitié vaut tout l’or du monde, se dit-elle alors qu’il remonte le pull qu’elle porte pour embrasser la peau nue de son ventre. Elle ne dit rien, elle sait qu’il écoute attentivement les mouvements de leur fille in utero, les battements de son petit cœur… Si ce n’était pas elle qui la portait, elle l’envierait. Mais en fin de compte, la nature et le destin ont bien fait les choses, ils peuvent tous les deux profiter de sa grossesse à leur façon. L’instant magique touchant à sa fin, Ao’Ao ne perd pas une seconde pour retrouver le ton de la plaisanterie. Sans le savoir, il met dans le mille avec sa remarque. Avec une petite boue boudeuse, elle hausse les épaules. « Tes pulls sont larges et confortables, tout ce dont j’ai besoin en ce moment. C’est tout à fait par hasard que celui-là s’est retrouvé roulé en boule par terre… » Elle avoue à demi-mots qu’il a vu juste, le malheureux vêtement a fait les frais de sa frustration avant qu’elle ne lui trouve un usage bien plus sympathique. Sa deuxième interrogation la fait pouffer et elle fait mine de taper la main qui joue avec l’élastique de sa culotte. « Pff ! Ce serait bien la première fois que tu aurais besoin d’une excuse pour retirer ton caleçon ! » Le regard qu’elle lui adresse est lourd de sens, bourré de sous-entendus qu’elle n’osera pas prononcer. « Si tu en as à ce point envie, ne te prive surtout pas, darling. » Elle caresse sa joue du bout des doigts et fait mine d’adopter une expression songeuse pendant quelques secondes. « Tu sais, si tu espérais une réconciliation sur l’oreiller, je peux faire semblant d’être encore très, très en colère… » Doucement, elle se défait de son étreinte et se relève. Lentement, les mains dans le dos et en marche arrière, elle quitte la salle de bain. Dans le couloir, elle recule pas à pas jusqu’à la porte de la chambre conjugale. « Qu’est-ce que tu pourrais bien faire pour te faire pardonner, hm… ? » Il y a une petite étincelle de malice au fond de son regard, un petit quelque chose qui dit… Catch me if you can.

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(#) Re: drunk on love (LUCIAN)     Jeu 11 Nov - 21:27

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« Tu sais, j’ai connu l’époque où le rose était la couleur des rois et plus généralement, des hommes et de la masculinité. Avec le recul, et les normes d’aujourd’hui, c’est plutôt drôle. Est-ce que ça explique ton amour de la couleur, hm ? Au fond de toi, il y a un vieux garçon du Moyen Âge accroché à son rose. » Il rigole doucereusement, avant de presser son visage contre son aine, dans un petit recoin creux entre son ventre rond et sa cuisse. Son rire et sa voix étouffée par la laine de son pull il répond ironiquement « Bah oui, tu sais bien que t’es marié avec un vieux beau un peu macho, chaton ». « De toute façon, le corail… C’est tend plutôt vers le rouge-orange que le rose, non ? » Il relève le nez et hoche de la tête pour répondre positivement à la question. « Très bien, je capitule. Va pour le rose, mais rien de trop tape-à-l’œil. Pas de fuchsia, de rose bonbon ou je ne sais quelle autre horreur fluo… » Sa bouche s’ouvre dans un petit « ô » surpris et il rétorque « Ha non mais j’ai jamais eu l’intention de peindre la chambre en rose hein. Ni en corail, c’est beaucoup trop vif comme couleur. J’hésite entre un jaune un peu poudré ou un vert très clair. Avec une petite frise au niveau des plaintes. Et je vais probablement changer le parquet aussi, pour du chêne brut, pose bâtons rompus, c’est plus chaleureux. Franchement, le teck c’est so 90’s, ca fait cheep maintenant. J’en remettrai aussi dans notre chambre et dans la nouvelle salle de bain. ».

Tête à coiffer un peu dissipée, il ne peut pas s’empêcher de se retourner vers elle alors qu’ils discutent de leur plan d’avenir. Apparemment il fait un peu trop vite des plans sur la comète le joyeux luron. « Le prochain ! Veux-tu bien me laisser accoucher de ce bébé-ci avant de faire des plans sur la comète pour le prochain ? » Avec une certaine dose d’autodérision il prétend la surprise, lève faussement les yeux au ciel et il répond sur le ton de la plaisanterie « A t’entendre, on dirait bien que c’est toi qui les portes ces bébés. » Et puis, il glisse avec diplomatie « Non, mais bien sûr, on y va à ton rythme, évidemment. Je réfléchis juste en termes de logistique sur le long terme. » qu’il s’explique avec un petit sourire d’excuses.

« Pff ! Ce serait bien la première fois que tu aurais besoin d’une excuse pour retirer ton caleçon ! » Il ne lit pas les sous-entendus dans ses yeux et à la place il accuse la taquinerie comme une pique avec un air offusqué. « Vas-y, dis que j’suis exhibitionniste pour un peu » en plissant les lèvres il relève le bout du nez mi figue mi raisin « Si tu en as à ce point envie, ne te prive surtout pas, darling. » et il secoue la tête « Non, bah pour la peine, je vais le garder tiens, pff … » et c’est à peine si il remarque qu’elle continue les sous-entendus, lançant des bouteilles à la mer à un mur hermétiquement piqué au vif « Tu sais, si tu espérais une réconciliation sur l’oreiller, je peux faire semblant d’être encore très, très en colère… ». Il lui jette un regard de travers alors qu’elle se lève et recule, mutine. « Qu’est-ce que tu pourrais bien faire pour te faire pardonner, hm… ? ». Il se laisse quand même un peu attendrir par la vision de son épouse qui prend des initiatives, mais pas non plus au point d’y répondre pleinement. A lieu de la poursuivre tel un faune amouraché fou de désir ; il se lève la rattrape en quelques foulées vives et l’entourant de ses bras, il l’entraine dans la chambre.

A la grande surprise de Rosalyn, qui devait probablement s’attendre à autre chose et se laisse faire bouche bée, trop ébahie pour se débattre, les mains maintenues en arrière, il a tiré un coup sur les manches trop grandes de son pull et les as noué entre elle, et puis il l’enroule dans leur couette, saucissonne le tout  bien serré avec le plaid duveteux qui surmonte leurs pieds quand ils dorment et la remet à sa place dans le lit, à droite. Il glisse son oreiller sous sa tête en même temps qu’il dépose un baiser bruyant sur sa joue qui sort à peine de la couette et qu’il claque ses fesse à travers le duvet « Tiens, allez. Bonne réconciliation avec ton oreiller. ». Il se hisse à sa gauche en sautillant et siffle Darwin qui le rejoint et monte sur le lit à ses côtés. Se baissant vers le parquet, il appuie sur une latte branlante sous sa descente de lit et sort de sa cachette un généreux paquet de fraises Tagada qu’il commence à bouloter alors qu’il saisit lunettes et livre pour se mettre à bouquiner, fredonnant quelques airs qui lui passe par la tête. Une gourmandise en main, il glisse à son épouse qui gigote déjà comme un petit ver pour se défaire sa cage molletonné « Je t’en propose pas, j’ai cru comprendre que t’aimais pas ça la dernière fois. ». A la place, il en tend à Darwin qui réclame une sucrerie, tout en jugeant le chien et en secouant la tête « Tsss … tu vas encore être malade » et puis il jette un petit regard de côté à son épouse, remonte ses lunettes sur son nez et se délecte de la voir onduler pour s’extirper de son cocon « Ca va, tu t’en sors ? Dis donc je t’ai connu plus rapide pour te dépêtrer de mes bêtises, tu te ramollis chaton. ».


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(#) Re: drunk on love (LUCIAN)     Ven 19 Nov - 23:01

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Les moments où Rosalyn oublie son immortalité et le poids des années qui l’accompagne sont suffisamment rares pour qu’elle ait envie d’en profiter pleinement. Le petit incident de la salle de bain terminé, elle a retrouvé son humeur taquine et ne résiste pas à l’envie de se jouer d’Ao’Ao encore un peu. Mais telle est prise qui croyait prendre. Quand il la fait prisonnière de ses bras pour l’entraîner jusqu’à leur chambre, Rosalyn ne réalise pas tout de suite qu’il n’a pas la même idée derrière la tête qu’elle. Ou, plutôt, qu’il a décidé de lui rendre la monnaie de sa pièce avant d’accéder à ses désirs plus charnels. Quand elle comprend ce qu’il est en train de faire, il est déjà trop tard : elle est emmêlée dans le pull trop grand pour elle et avant même qu’elle n’ait le temps de faire quoi que ce soit pour se défaire de sa camisole de coton, elle se retrouve entortillée dans une couverture. Et quand il est satisfait du résultat, Ao’Ao l’installe à sa place sur le lien. Une petite exclamation outrée lui échappe lorsqu’il claque ses fesses à travers les épaisseurs et elle lui lance un regard faussement courroucé. « Toi… ! Toi, tu vas avoir un très sérieux problème dès que… » Elle gigote comme un gros vers de ter. Adieu son élégance royale. « Dès que j’aurais réussi à me sortir de là ! » Elle lui tire la langue et recommence à gesticuler dans tous les sens. Et voilà que Darwin se joint à son humiliation ! Et ces maudites sucreries aussi ! Rosalyn lève les yeux au ciel quand le husky avale un bonbon comme su c’était la meilleure chose qu’il ait jamais mangée. « Tu vas voir, si je me ramollis… J’aimerais bien t’y voir, moi ! » Quand elle imagine la scène, un petit ricanement moqueur lui échappe. Et puis tout à coup, elle semble retrouver un air sérieux. Bien, comment se dépêtrer de tout cela ? Elle commence par se tortiller dans tous les sens pour desserrer un peu le plaid, jusqu’à ce qu’il soit assez lâche autour d’elle pour qu’elle puisse s’en sortir, toujours en s’agitant comme un vers de terre. Darwin vocalise son incompréhension face au drôle de spectacle donné par sa maîtresse, d’ordinaire bien moins agitée que son maître. Débarrassée de la couverture, Rosalyn se redresse sur le lit et s’assoit plus ou moins en tailleur sur le matelas. Ne lui reste plus qu’à se débarrasser du pull. Défaire le nœud ? Elle n’a pas l’intention de se fatiguer à ce point ! Pas quand il existe une solution bien plus simple et rapide. Du mieux qu’elle le peut, elle tire sur les manches nouées ensemble et dès qu’elles sont assez remontées sur ses épaules, elle fait quelques autres acrobaties pour retirer le pull, qu’elle roule en boule et lance à la figure d’Ao’Ao. « Non mais ! »

Toujours avec une petite moue boudeuse très exagérée, elle récupère le plaid et s’en sert pour couvrir sa poitrine. « Pour la peine, tu ne profiteras pas du spectacle ! Et toc ! » Puis sans grande délicatesse, elle s’installe à califourchon sur son époux et lui retire le paquet de bonbons des mains. « Premièrement, monsieur, la dernière fois que j’ai vu ces choses-là, je n’étais pas enceinte, avec de drôles d’envies. Figure-toi qu’en ce moment même, j’ai très envie de manger sucré. » Pour illustrer son propos, elle plonge la main dans le paquet et croque une fraise, puis deux, plus trois. Puis elle passe du coq à l’âne, s’intéressant à son livre. Lui aussi, elle le lui enlève des mains. « Poèmes à murmurer à l’oreille des bébés… Hm… Mignon, je le reconnais. Tu les apprends par cœur ? » Elle pose le livre à côté d’eux et toujours plus espiègle, elle lui retire ses lunettes et les remet sur sa table de chevet. « Deuxièmement, je crois qu’il est encore un peu tôt pour me lire une histoire et m’endormir. Je ne t’ai tout de même pas fatigué à ce point, si ? » Rosalyn se penche et dépose un baiser sur le bout de son nez en même temps qu’elle glisse les bras autour de son cou. Elle pose sa joue contre la sienne avec un petit sourire au coin des lèvres, amusée par la sensation de sa peau glabre. Elle en avait perdu l’habitude, mais ce changement n’est vraiment, vraiment pas pour lui déplaire. Et puis, après tout, c’est elle qui a réclamé cette petite métamorphose. « Et troisièmement… » Elle plante un rapide baiser sur ses lèvres et se redresse. « Peut-être que je devrais t’attacher et chronométrer le temps que tu mettrais à te défaire de mon piège de tissu ! On te découvrirait peut-être des talents dignes d’Houdini ! Non ? Tu n’es pas tenté ? » Elle prend son menton entre ses doigts, pour un baiser un peu plus appuyé cette fois-ci. « À défaut d’être exhibitionniste, tu serais illusionniste… » Très bien, elle l’admet, ce n’est pas sa plus belle rime ! « Et puisque j’ai été forcée d’enlever le haut, tu pourrais en faire de même. Tu sais, pour la parité… » Qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ? Sans attendre de réponse de sa part, elle se laisse retomber mollement sur le matelas à côté de lui. Elle observe le plafond un instant, avant de reprendre un peu plus sérieusement : « Je crois que je préférerais du vert, pour la chambre du bébé. Un joli vert amande, avec quelques détails violet lavande. Et pourquoi pas un peu de jaune sable et de rose poudré. Des couleurs pastel. »

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(#) Re: drunk on love (LUCIAN)     Jeu 25 Nov - 23:04

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Il n’a pas besoin de beaucoup se faire prier pour aider son épouse à se débarrasser de son pull. Il tire avec elle sur la laine quand elle s’en débarrasse et évite de se prendre le vtéement dans la tête d’un petit mouvement d’épaule tout en commentant « Décidemment, ça devient une mauvaise habitude » d’une voix goguenarde. Lorsqu’elle se couvre la poitrine d’un plaid en assurant que « Pour la peine, tu ne profiteras pas du spectacle ! Et toc ! », il papillonne des yeux en faisant une moue triste, puis il tire sur le plaid doucement, sans grand succès il faut bien l’avouer. C’est qu’il n’y met pas trop du sien. « Premièrement, monsieur, la dernière fois que j’ai vu ces choses-là, je n’étais pas enceinte, avec de drôles d’envies. Figure-toi qu’en ce moment même, j’ai très envie de manger sucré. » Et les voilà qui piochent dans le même paquet, essayant de se chiper les dernières friandises qui se battent en duel au fond du sachet en plastique. C’est elle qui finit par mettre la main dessus, laissant son gourmand mari en plein désarroi. Il se laisse ensuite chiper son livre, un recueil de poésie pour les jeunes parents. « Poèmes à murmurer à l’oreille des bébés… Hm… Mignon, je le reconnais. Tu les apprends par cœur ? » Il récupère l’ouvrage en même temps qu’elle et ils le posent bien à plat sur sa table de chevet, loin de la portée de l’anglaise. « Pas vraiment non ». « Deuxièmement, je crois qu’il est encore un peu tôt pour me lire une histoire et m’endormir. Je ne t’ai tout de même pas fatigué à ce point, si ? » Se saisissant de ses mains aux doigts piquetés de grains de sucre rose fluo, il les porte à sa bouche et passe sa langue dessus, à la recherche du gout volé des dernières friandises qu’elle lui a chipé, puis il glisse ses bras derrière son dos quand elle vient se coller contre lui, joue contre joue. Il rit tout doucement, souffle sur quelques mèches de cheveux blonds qui volètent contre son nez.

Il a peine le temps de répondre à son baiser volé qu’elle l’asticote à nouveau « Et troisièmement… Peut-être que je devrais t’attacher et chronométrer le temps que tu mettrais à te défaire de mon piège de tissu ! On te découvrirait peut-être des talents dignes d’Houdini ! Non ? Tu n’es pas tenté ? » Il secoue la tête et glisse ironiquement « He, beh … v’là bien la preuve que tu sais compter jusqu’à trois. » avant de rétorquer avec un sourire de diable sur les lèvres « Tu sais bien que tu peux m’attacher autant que tu veux au lit, chaton, ça serait loin d’être une punition. ».

« Et puisque j’ai été forcée d’enlever le haut, tu pourrais en faire de même. Tu sais, pour la parité… » ça aussi, c’est quelque chose qui n’a jamais trop besoin d’être négocié avec lui. Il se soulève légèrement, décolle son dos de la tête de lit et retire son t-shirt sans se faire prier. Ensuite, il se laisse glisser sur le matelas à sa suite et la prend dans ses bras, peau contre peau. « Je crois que je préférerais du vert, pour la chambre du bébé. Un joli vert amande, avec quelques détails violet lavande. Et pourquoi pas un peu de jaune sable et de rose poudré. Des couleurs pastel. » Vert et lavande ensemble ? Il n’y aurait pas pensé, mais pourquoi pas. « Tu veux mettre du vert, du violet, du jaune et du rose dans une même pièce ? C’est pas un peu beaucoup ? » Il niche son nez dans son cou et pousse un petit soupir de contentement. Il a envie de rester dans cette position pour l’éternité, cela lui parait si paisible. Il n'a besoin de rien de plus.

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