intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 Come to the good side, whe have cookies ( Lucian & Charlie)

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(#) Come to the good side, whe have cookies ( Lucian & Charlie)     Dim 29 Aoû - 14:45

Come to the good side, whe have cookies
@Charles Otago & @Lucian Blackthorn

Oh t'avais quitté ta p'tite France. Déjà parce que... T'avais pour projet de changer de crèmerie depuis un moment, ça faisait parti de tes nombreux plans. Première étape ? Sortir ton livre, il était encore en préparation, deuxième étape ? Conquérir le monde avec des macarons, des desserts, des p'tits gâteaux aux glaçages arc en ciel, parfum mangue passion, parce que les deux se marient bien, on nous les colle à toutes les sauces. T'avais envie de voir grand, de créer ta propre enseigne. ça durerait pas plus de quoi ? Cinq ? Six ans ? T’étais prêt à sacrifier ta jolie tignasse et à strier tes cheveux de mèches blanches pour te donner l'air plus vieux. Enfin... Pour l'instant, t'avais les doigts de pieds (vernis en bleu, bien entendu) en éventail. Il faisait beau, t'avais profité d'un moment d'accalmie pour rendre visite à Charlie. Ah il avait d'la suite dans les idées le bon Charlie, il faisait beau et on était bien ici. T'avais pris l'avion, et t'avais pu profiter de toutes les nouvelles sorties cinémas que t'avais loupé. T'allais beaucoup trop peu au cinéma à ton goût, et t'aurais encore moins le temps d'y aller à Londres. Tu rencontrais la semaine d'après le proprio du beau loft que t'avais trouvé sur internet. Près de l'école des Beaux arts, à Soho, c'était l'endroit idéal. Entouré de restaurants, il ne ferait aucun doute que ton petit salon de thé s'imbriquerait avec perfection dans le décor, parce que... Il y avait un corps de boutique en dessous qui t'avais tout de suite tapé dans l'oeil. C'était con de vivre dans le passé, de se morfondre en attendant de mourir, autant attendre miss Destinée et sa copine la mort avec un plateau de cookies encore tiède dans les mains. Tu n'aimais pas rester dans la morosité ambiante. Certes... ça n'existait pas à ton époque, mais parfois tu te demandais pas si t'étais pas hyperactif. T'avais la bougeotte. Et là... Même si t'étais en train de faire bronzette, ton cerveau marchait à plein régime. Il s'arrêtait jamais, de penser, le passé, le présent, le futur, encore et encore il tournait. Parfois tu te disais que tes dons, ils s'étaient pas manifestés par hasard, pour le plaisir. Le goût parce que, en quelque sorte, cela touchait à la manière que tu avais eu de mourir. Les visions parce que ton cerveau n'avait jamais de repos. Enfin bref. Tu lisais tranquillement. Enfin... Autant le dire tout de suite, tu dévorais ton petit livre. Des p'tits demis-dieux, des jeux de mots divertissants et un humour désopilant, le tout entouré de mythologie grec, y'avait pas à dire, t'avais pris ce bouquin au pif mais tu passais un bon moment dans ta lecture. Une ombre te fit lever les yeux alors que t'étais tranquillement installé sur ton transat.

"Salut beau blond. J't'attendais."

Tu dis ça... Mais bon... Fallait encore que tu enfile ton t shirt blanc et ta chemise. Elle était noire, beaucoup trop grande pour toi, et pourvue de différents signes astrologiques. Dans le dos étaient tracées de nombreuses constellations, entourés d'une lune et d'un soleil aux visages plein d'une bonhomie certaine.

"C'est l'heure alors ?"


Tu ranges à contre coeur ton tome de Percy Jackson. T'arrivais à la fin de celui ci, ça voulait dire que c'était presque un crime de te stopper là dessus.

"Pas trop dur de quitter les roulis de la mer ? J'sais pas comment tu fais. J'ai vécu presque toute ma première vie près de la mer, mon paternel, il était pêcheur, mais j'y peux rien, la mer m'as toujours rendu malade. J'te passe les détails c'est un peu dégueu, et j'ai pas envie de me couper l'appétit ! Surtout que bon..."
Tu pointes du doigt une p'tite guitoune près de la plage. "Je VEUX tester les  whitebaits. OUI il est encore que neuf heures, mais hey... Tu sais ce qu'on dit ? Il est midi ailleurs." Alors tu vas acheter sagement ta p'tite friture de poisson en omelette et tu la savoure sur la route. "T'en veux pas ? T'es sûr ? J'dirais qu'ils ont pas lavé leur plaque hier... Mais c'est pas le truc le plus crade que j'ai mangé... ça va encore. Dans certains restaurants... Y'avait des résidus depuis au moins une semaine voir plus, là j'ai vraiment été malade." C'était ton truc ça... Ton sens du goût exacerbé il pêchait jamais, et tu te retrouvais souvent obligé de te lever précipitamment de table pour te rendre aux chiottes et tout recracher. La nourriture prenait un peu trop facilement à ton goût une saveur âcre de pourriture. "En plus le poisson est frai. C'est parfait !"

Bon vous deviez rendre visite à une certaine Rosalyn. C'était Maïa qui avait laissé fuiter l'adresse. Et t'avais des questions. En plus ça te donnais une excuse pour apprendre à connaître votre nouveau pote. Tu lui tapotais l'épaule. Bon... Si t'avais eu ses bras, tu l'aurais sans doute envoyé dans le décor. Sérieusement... Qui avait des triceps sur ses biceps ?! Toi t'avais l'impression d'être... Une brindille particulièrement tendance. Tes tongs étaient arc en ciel, ça surprenait quelqu'un ? Non ? Bon... C'est que t'avais bien fait ton taff. Des lunettes de soleil rose étaient soigneusement posés sur le bout de ton nez.

"Aller... Détend toi un peu, on dirait que tu vas à l'échafaud, ça va bien se passer hein. Puis qu'est-ce qu'on risque au pire ? De se faire envoyer bouler ? J'pense pas que ce soit le style de la maison. Juste quelques questions, pis on repart gentiment. Promis, j'demanderais même pas de citronnade ! Puis..."
Tu sors de ton sac un p'tit tupperware bleu ciel sur lequel était imprimé des petits renards. "J'ai fais des cookies ! On peut pas être mal reçus avec ça."

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Charles Otago
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(#) Re: Come to the good side, whe have cookies ( Lucian & Charlie)     Lun 20 Sep - 17:00

COME TO THE GOOD SIDE, WHE HAVE COOKIES
@Camille Kergoat & @Lucian Blackthorn



Si il y avait bien quelque chose de fou avec Camille, c'était sa présence dans votre environnement. On ne pouvait jamais ne pas le voir ou simplement ignorer sa présence. C'était impossible ! Il ne se fondait juste pas dans le paysage et c'est ça qui le rendait particulièrement attrayant. C'était simple. S'il était là, on l'entendait toujours. S'il était plus loin, on le repérait. D'ailleurs, il était recommandé par l'association des extravertis de porter des lunettes de soleil lorsqu'on entrait en contact avec lui, afin de ne pas être trop éblouis de couleurs et de lumière.
Ce jour-là, Charles avait de la compagnie, et pas n'importe laquelle. Un membre éminent de sa constellation était venus lui rendre visite, et c'est les doigts de pieds en éventails qu'il le trouva en cette chaude matinée. Son confrère immortel était installé là depuis un moment, car on pouvait voir des taches rougir sur ses épaules blanches comme neige. Les lunettes roses sur son nez lui protégeait les yeux de la clarté des pages qu'il était en train de lire. Charlie prit un malin plaisir à lui cacher le soleil un instant, histoire que ses yeux s'exposent un instant au dessus de ses lunettes. Il remarqua ainsi sa présence. D'un air tout à fait naturel, il lui annonça qu'il l'attendait, mais l'absence de t-shirt révélait la vérité. C'était lui qui était venus le chercher de bon matin, mais si cela pouvait lui faire plaisir, alors admettons ! Il détailla la tenue particulière de Camille.

< Sympa comme motif. Mais elle a l'air plus à ma taille qu'à la tienne tu ne trouves pas ? Tu ne serais pas gémeaux par hasard ? commenta simplement le géant avec un faux ton impliqué. Il sourit lorsque la chemise trop grande glissa sur les épaules du brun. Camille avait l'air du genre à aimer taquiner les gens de tout son saoul, alors Charles ne voyait pas pourquoi il ne pouvait pas lui rendre un peu la pareille quand il le méritait. Charles ne croyait pas à toutes ces bêtises d'astrologie, et il ignorait d'ailleurs complétement à quoi pouvait bien être reliés les gémeaux. C'était surtout devenu un même sur internet. Cependant, les autres nommaient bien le lien qui les reliaient entre eux une "constellation", alors ce terme devait bien venir de quelque part.
< Et oui, c'est l'heure, ne trainons pas tu risques de te consumer entièrement sinon. lui lança-t-il avec un coup d'œil en biais alors qu'ils prenaient ensemble la route le long de le plage. < T'as de la chance, il fait rarement ce temps là à cette époque. Tu peux dire merci au réchauffement climatique ! ironise-t-il. Avec leurs années d'expérience à leur actif, ils avaient du voir un paquet de changement dans le monde ces immortels. Quand Charles commençait à y penser sérieusement, ça lui donnait mal à la tête. Plus tard ...

Le "d'apparence jeune" Camille lui confia quelques bribes de son histoires et de son inexistant pieds marin. Ils avaient peut-être un peu plus en commun que ce que le navigateur pouvait penser au premier abord. Un père faisant le même métier, pour commencer ! Juste pas au même moment. Alors que ce fou de la fourchette de Camille allait se chercher un petit déjeuner dont Charles n'aurait voulu pour rien au monde, il se mit à penser au ENCORE à des petits détails de la vie des immortels, et ici, Camille en l'occurrence. Il lui parlait de sa première vie comme si c'était naturel, comme si c'était hier. Mais ça remontait tellement ! Charles imaginait que lui dans des centaines d'années, il ne se rappellerait même plus de sa famille d'origine. Ca lui pinçait un peu le cœur d'ailleurs. <Non merci. lui répondit-il avec un signe de main. Je n'en mange pas, et puis vu l'heure ... Mon père aussi est pécheur d'ailleurs, mais on est contre la pèche des juvéniles, même si j'avoue que ça rapporte. Bref. En tout cas, ça doit pas être évident de ressentir autant de gout. Tu peux pas faire un coup de mojo pour désactivé ton palais ou un truc comme ça ? En pronçant ses derniers mots, il faisait des signes de la main genre "magie magie". L'idée d'être malade un jour sur deux ne vendait quand même pas du rêve.

Alors qu'ils se rapprochaient de leurs destination, le ventre de Charles se serrait un peu plus. Il passait de plus en plus la main dans ses cheveux en signe de nervosité et perdait peut-être un bon centimètre pour paraitre moins grand dans le paysage. Bon allez ! Les couleurs de Camille devait lui réchauffer l'esprit ! PAS DE PENSEES MOROSE CHARLES. Un peu de courage bon sang. N'empêche qu'il aurait préféré chill dans son lit à l'heure qu'il était, pas se diriger vers des gens toujours plus étrange et étrangers. A priori, son état d'esprit se lisait sur son visage, car le coloré Camille essayé de lui souffler quelques mots d'encouragement. S'il n'était pas là, il n'y serait pas allé, c'était certain. Puis, ce dernier sort une petite boite mignonne et colorée digne du gouter d'un collégien coréen et lui annonce la proximité de cookies. Les yeux bleus du blond regagnèrent en couleurs. Avec le peu de temps passé dans sa constellation, s'il y avait bien une chose qu'il avait appris c'était que peu importe ce que Camille cuisinait, c'était surement meilleur que tout ce qu'il ait déjà gouté. < J'avoue que si t'as des cookies ... tu m'en files un avant ? Pour le courage et tout. Non parce que le poisson ok mais les cookies ... demanda-t-il en avançant sa main vers la boite bleue des merveilles.

Mais le geste resta suspendu dans l'air, car il semblait que les deux compères étaient arrivés.

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Lucian Blackthorn
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(#) Re: Come to the good side, whe have cookies ( Lucian & Charlie)     Jeu 30 Sep - 0:25

COME TO THE GOOD SIDE, WHE HAVE COOKIESTimothée-le-pnj &  @Charles Otago & Rosa-l'endormie


Ils sont deux, deux benêts inconnus plantés devant sa porte d’entrée et il les observe curieusement à travers le judas, un sourcil levé. La sonnette a retenti il y a quelques minutes déjà mais il ne sait pas trop si ce matin il est particulièrement d’humeur à accueillir des gens qu’il ne connait pas chez lui. Il les regarde et la loupe les déforme, leur donnant des airs grotesques. Le plus grand, un échalas dégingandé habillé d’une chemise noire semble courbé sur lui-même mais Lucian n’ignore pas que c’est probablement l’effet rapetissant du judas qui le fait pencher comme ça sur la droite. Le blond qui l’accompagne semble ridiculement petit à ses côtés, petit et effilé vers le bas. L’hawaïen serait bien rester encore un moment ainsi, curieux, à les détailler en silence et à minuter le temps qu’il leur faudrait pour faire demi-tour. Mais lorsque l’un des deux visiteurs approche son œil de l’œillet à son tour, il amorce un sursaut et recule vivement en arrière. C’est certes inutile, personne n’est là pour le voir et les persiennes des fenêtres de l’entrée sont baissées, le protégeant des regards indiscrets. Reculant, il se cogne contre la desserte qui ornemente un coin de la pièce. Le bol en grès émaillé dans lequel ils déposent leurs clés glisse sur le plateau de bois et Lucian grimace en voyant le précieux vestige de la dynastie Yuan se précipiter par terre avec perte et fracas. Il se répand en mille morceaux de grès si joliment patiné par les années et un torrent d’imprécation grossière s’échappe de la bouche du géant. Il finit par se rendre à l’évidence. Avec tout ce bruit, il faudra bien ouvrir aux inconnus.

Il finit donc par récupérer sa clé parmi les vestiges du bol et l’insère dans la serrure. L’ouverture de la porte lui réserve quelques surprises. D’abord, hors de la lunette grossissante du judas, le blond est plus grand que le brun. Cela lui arrache un petit hoquet de surprise et un froncement de sourcil confus. Mais son regard se porte sur le plus grand des deux et il plisse les yeux. Il connait ce visage, il en est certain mais sans l’air marin qui les entourent et les voiles qui claquent au vent, il a du mal à mettre un nom sur ce visage familier. Et puis finalement, son regard s’éclaire subitement et il s’exclame théâtralement « Vous, ici ! » lorsqu’il comprend qu’il s’agit de Charles son éternelle coïncidence de ponton. Son regard se déporte sur son compagnon de route, une petite tête de moins et fagoté dans une chemise démesurément grande, et il ajoute d’un ton curieux « Et vous, ici aussi, mais j’vous connais pas … » . Mais c’est le tupperware qui attire vraiment l’œil de Lucian. Il y devine des cookies d’un coup d’œil grâce au fumet sympathique qui s’en dégage. Tout en déclenchant une vague de sympathie – Lucian fait bien parti de ces gens qu’on amadoue avec leur estomac, la vue de la boite lui fait lever un sourcil circonspect. C’est quoi ces gens qui se plantent chez des inconnus avec une boite de cookies. Des Témoins de Jéhovah ? Est-ce qu’il peut récupérer la boite et fermer la porte derrière lui ? Non, pas vraiment. Pas s’il souhaite pouvoir continuer à sortir sur le pont et saluer son voisin en faisant quelques plaisanteries sur les coïncidences qui les poussent à se croiser régulièrement de manière si cocasse. Alors il finit par ajouter « Heu … vous venez pour quoi, en fait ? ». Il doit bien reconnaitre qu’il n’est pas l’hôte le plus engageant du monde ce matin.

S’ensuivent des explications qui finissent par lui tirer un « Bon, bon. Entrez. Rose dort encore mais vous pouvez attendre qu’elle se réveille ici. » après qu’il se soit présenté rapidement comme étant Lucian, son époux. Ils passent dans l’entrée où il leur désigne les débris de poterie en s’excusant « Attention, désolé, je viens de casser une céramique chinoise … » Il grimace, plus d’anticipation à l’idée qu’il va devoir avouer à Rosa avoir – encore – cassée une antiquité que de douleur elle-même car il vient de passer pied nu sur des petits morceaux coupants. Il finit par leur désigner le salon pour les inviter à s’y asseoir. Le canapé et les fauteuils sont disposés autour d’une table basse encombrée de lectures, de papiers et carnets griffonnés et d’un plateau sur lequel repose une élégante théière en fonte toujours brulante après le premier thé du matin. Le feu ronfle dans la cheminé et de grandes baies vitrées surplombent le lac de Wakatipu et illuminent la pièce d’une clarté encore matinale. Il passe une main dans ses cheveux et réajuste le chouchou qui en retient une partie en arrière, essayant de reprendre une contenance et d’être plus accueillant « Je vous offre quelque chose à boire ? Thé, café ? ». Il continue malgré lui à afficher une expression déroutée d’accueillir de si bon matin de presque-parfaits-inconnus sans qu’on ne les aie averti auparavant. Pieds nus, un yukata noué à la taille il a tout du mec dont on vient d’interrompre le petit déjeuner par surprise.
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Dernière édition par Lucian Blackthorn le Mar 29 Mar - 21:56, édité 1 fois
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(#) Re: Come to the good side, whe have cookies ( Lucian & Charlie)     Sam 9 Oct - 6:55

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@Charles Otago & @Lucian Blackthorn

Tu hausses un sourcil, fichant les mains dans les poches de ton short, penchant doucement la tête vers ton interlocuteur, avant de lui tirer la langue.

"C'est la mode, les p'tits gabaris dans mon genre ils ont l'air moins fluets. Et c'est pour faire parler les bavards. J'ai l'air d'un gémeau ? Sérieusement ?"
Non... T'étais Lion... T'avais tout du lion. Le côté superficiel en moins. Enfin... Non... Tu l'étais, l'apparence était important, tu pouvais tromper et filouter qui tu voulais avec. Tu adresses un regard plein de malice et de jeu au blond. "Et toi t'es vierge c'est ça ?" Ta phrase se finit par un éclat de rire jovial, et tu t'éloigne en mode chillouh, sifflotant sur l'air de la dernière chanson de Billie Ellish que t'avais écouté. T'aimais bien cette fille et son style. T'avais fourré ton tome de Percy Jackson sous ton bras et aucun doute que t'y retournerai dès que tu aurais 5 minutes.
T'essayes de calquer ton pas sur celui du géant du surf, par chance, t'as des grandes jambes, mais t'imagines facilement Maïa trotter derrière lui et tu repenses à votre pari, avec Bastian... Vivement Noël tiens...

"Me consumer... Je prend juste des couleurs ! J'passe par l'étape du homard avant... J'ai des gènes de vampire je crois."
Ton regard se perd un moment. Le réchauffement climatique... C'était une préoccupation toute nouvelle, de ton temps on détruisait tout sans se soucier de l'après. Et vous vous y étiez intéressés que lorsqu'il était trop tard. Que lorsque cette p'tite planète s'est retrouvé à l'agonie. Une pensée morbide te trotta un instant en tête. Peut être que vous seriez toujours là pour voir la destruction totale de la terre. Peut être que vous seriez là pour ses derniers instants, et pour trinquer et payer l'addition. Tu hausses les épaules. "Tu penses qu'à notre échelle on peut faire quelque chose ? C'est pas les quidams qui ont le pouvoir dans notre monde... C'est les riches et les puissants, et j'ai aucune grande entreprise pour peser dans la balance du changement."

Parler de ton père, de la pêche, tout ça, ça remontait. Tu hausses les épaules et tu secoues la tête.

"Mon oncle faisait de ostréiculture et mon père de la pêche à son niveau, ma mère préparait les poissons et les vendaient dans une p'tite boutique. J'te parle de la pêche dans un coin paumé, on faisait pas de trucs à grandes échelles. Parfois j'aidais aussi, avant que je quitte la maison. J'ai appris à vider mes premiers poissons à 5 ans ! C'était... Ah. Répugnant."


Tes pouvoirs ? Ils avaient étés un poids pour toi, mais tu t'y étais habitué, pas le choix. Alors tu secouais la tête. Impossible de t'en débarrasser ou de contrôler tout ça. Tout ce qui était passé, pas frai, tu le sentais carrément trop bien. Mais t'avais l'habitude.

"Non j'peux juste faire attention à l'endroit où je mange, ou me faire moi même mes repas. Pas le choix. C'est tout, on choisit pas. Comme j'ai pas choisis pour les visions. J'ai bientôt 200 ans, on s'y fait à force tu sais."
Tu hausses les épaules. "Pour le goût, c'est plus compliqué en période de disette, j'peux pas manger ce que j'ai pu manger pendant ma première vie. Si tu savais mon pauvre..."

Tu te souvenais avoir salivé sur des trucs qui, six mois auparavant t'aurais fais vomir. A toi les terrines de rats, les soupes de chiens et autres joyeusetés. Tu te souvenais avoir fait le service lorsque les animaux du jardin des plantes avaient étés dévorés par les riches, avoir manqué de t'évanouir rien qu'en sentant tous les arômes, tu te souvenais des alternatives que vous aviez trouvés, carrément bancal, pour survivre, et t'avais fini par rendre les armes et t'aurais pu bouffer les pissenlits par la racine si ta doucereuse malédiction s'était pas présentée. Tu choppes un cookie dans ta p'tite boîte et lui en tend un, avant de frapper d'un air décidé à la porte. Une fois ça fini, tu pourras reprendre et ton livre, et ta tournée culinaire pour faire quelques retours sur ton blog. Une vision te coupe le souffle un moment, et tu te tournes vers ton acolyte.

"Tu feras attention où tu marches en entrant." Et moins d'une minute plus tard, t'entends un barouf de l'autre côté de la porte, restant de marbre face au bruit fracassant, te recoiffant tranquillement en passant tes mains dans tes cheveux, à la sauvage. C'est un grand type musclé qui vous ouvre la porte. T'adresses un regard à Charles, puis à votre interlocuteur. Z'étaient tous nés avec des charpentes de catcheurs ou quoi ? Toi t'étais grand mais fluet, ça commençait à bien faire de te retrouver entouré de gravures de modes. Tu soulèves un chapeau imaginaire à l'adresse de votre hôte.

"Salut, Camille ! J'suis un ami du grand dadet."
Tu pointes du pouce ton acolyte. "J'suis un autre grand dadet. On a rendez-vous avec M'dame Rosalyn !" C'est un sourire bienveillant et chaleureux qui s'étire sur ta bouille face à l'allure incertaine et circonspect de ton interlocuteur. Tu hausses les épaules dans une attitude des plus désinvoltes. Et t'ajoutes finalement. "Si t'as un bon tube de glue j'suis bon en puzzle. J'ai déjà cassé quelques... Brics à bracs Maya. Le proprio il a jamais rien vu !" Ouais... Bastian avait jamais remarqué que t'avais pété un masque funéraire, puis il avait presque l'air plus logique après ton passage, la bouche était au bon endroit. T'avais aussi dû recoller le nez d'un quetzal que t'avais fais tomber. C'était pas de ta faute si y'avait des trucs qui traînaient partout chez lui, et que t'étais du genre un peu maladroit. Tu marches avec soin, évitant les petits morceaux, posant dans les paluches de votre hôte ta boîte de cookies et glisse ton délicat séant sur le canapé du salon, croisant avec élégance tes longues jambes, tes doigts noueux pianotent doucement sur ta cuisse, et t'adresse un regard au grand blond. Lui tapotant la cuisse.

"Hey, on dirait qu'tu vas t'évanouir, respire gars. Au pire des cas... Qu'est-ce qu'on risque ? Se faire jeter dehors à coup de pieds au cul ? T'en verras d'autres, c'est moi qui te le dis. T'inquiète."
Tu regardes Lucian un moment, avant de sourire. "Un café, avec du sucre s'il te plaît." T'avais tendance à mettre quoi ? 4 ? 5 carreaux dans ton café ? Après t'étais une pile électrique pour le reste de la journée. Tu sors de ta poche intérieur un étui à lunettes et chausse tes p'tites binocles à monture épaisses sur le bout de ton nez.

"Bon... Les gars... J'dois continuer mon p'tit tour culinaire. Vous auriez des restos sympas à proposer ? Je veux profiter de mon passage là. C'est pas tous les jours que j'accepte de prendre l'avion pour me rendre dans vos coins."


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(#) Re: Come to the good side, whe have cookies ( Lucian & Charlie)     Lun 18 Oct - 14:16

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@Camille Kergoat &  @Lucian Blackthorn




Ce ne sont pas les railleries moqueuses de Camille qui atteindrons Charles. D'ailleurs, c'est un peu lui qui avait commencé. Avec un sourire un coin, il suit son compagnon qui avait prit de l'avance en gloussant à ses propres blagues. En deux pas à peine il couvre la distance qui les sépare. La conversation devient plus sérieuse, teintée de passé. Camille semble penser qu'il ne peut rien faire à son échelle, mais Charles n'est pas d'accord. Avec autant de temps devant soi, les riches et le puissants qui tirent les ficelles, ce devrait être un peu des gens comme lui, ceux avec les empreintes carbones les plus élevées, finalement. Enfin bref, c'est un long débat auquel Charlie appartiendra dans les décennies à venir, mais pour l'instant il préfère l'écouter se confier à propos de son "ancienne" et réelle famille et de sa condition.

< J'aurais aimé voir ce que ça donnait à l'époque, quand tout était plus simple dans la profession. En tout cas, ça à l'air de t'avoir marqué, ce n'est clairement pas ton domaine. plaisante Charlie à la vue de l'expression de Camille lorsqu'il se remémore des souvenirs... gluants. Les dons, par contre, il lui apprenait qu'il n'y pouvait rien. Juste s'habituer. A cette information Charlie grimaça. Lui-même en avait déjà ras-le bol, et il avait été assez béni pour ne pas souffrir de sens surdéveloppés comme Camille. Est-ce hier il s'était réveillés avec des yeux bruns, lui donnant l'allure d'un parfait inconnu ? Probablement, oui.

Lorsque Camille lui épargna les détails de ce qui avait pu constituer son régime lors de périodes sombres, Charles empêcha son imagination de trop en faire. Si lui-même avait l'habitude de faire avec peu, notamment dans certains de ses activités professionnelles, il n'en avait jamais été rendu là. < T'as bien eu du courage quand même. On ne dirait pas comme ça, en voyant Camille.

Enfin, les deux sont devant la porte, et le geste de Charlie est comblé par Camille qui lui tend un de ces fameux cookie. -excellents- Après ces mauvaises pensées, le sucre c'est bien mieux. Son compagnon frappe à la porte et il se passe un certain moment avant que son acolyte ne le mette en garde. < Pourquoi ? Ce n'était pas la peine de répondre, le fracas derrière la porte était là pour éclairer sa lanterne. < Mmh j'ai compris. Vraiment, il ne s'y faisait pas.

Puis, la porte finit par s'ouvrir sur une figure connue, qu'il ne pensait pas voir ici du tout. Si le style vestimentaire est quelque peu différent de d'habitude, Lucian en face semble également le reconnaître. Camille est inconnu au bataillon pour le marin. < Et vous ici ??Charles fronce les sourcils pendant que Camille déblatère des bêtises de présentations et indique le sens de leur visite. Il pensait se faire ouvrir la porte par une femme, à la base, une Rosalyne. Il essaye de faire bonne figure, mais ses traits sont crispés, c'est plus fort que lui. Il ne relève même pas qu'il le traite de grand dadet, non. Charles devient muet, mal à l'aise. Il n'a qu'une envie, c'est de faire demi-tour. Moodkiller ! Heureusement que Camille est là pour sauver les meubles.
Il ne peux pas quitter des yeux Lucian, qui les laisse entrer. Il suit Camille, un peu ailleurs, jusqu'au canapé, alors que Lucian referme la porte, s'ouvre le pied dans sa propre céramique, grimace, ne saigne même pas une seconde et voilà. Pour lui, c'était un type tout à fait normal, qui lui ressemblait un peu, avec qui il aimait échanger à propos de n'importe quoi. Un type de son âge en soi. A priori, c'était donc faux. Il avait l'impression d'avoir prit la pilule rouge dans matrix. A moins que ne fut la bleue ? Dur à dire, il ne s'en rappelle plus. Est-ce que d'autres personnes autour de lui avaient ce "problème" ? Sa léthargie doit se voir, puisque Camille le rappelle parmi les vivants et tente de le rassurer. Charlie pense qu'il n'a pas forcément saisit pourquoi il était dans cet état, il met ça sur le coup du stress de la rencontre, mais non. Pour lui, il ne s'attendait pas à voir encore d'autres connaissances avec ce soucis de longévité.

Tout à ses pensées, il a l'automatisme de répondre un thé à Lucian. L'odeur qui sort de la théière est enivrante. Bref, le choc passé et après avoir mis ensemble 2 et 2, il se déride un peu. Après tout maintenant autant mettre les pieds dans le plat. Le monde est si petit que ça ? Faut croire. Camille chausse une paire de lunettes pour demander des conseils culinaire, histoire de faire de la petite conversation en attendant la fameuse Rose (qui est donc sa femme, s'il a suivit l'histoire) et Charles prends la tasse de thé qu'on lui tends dans ses mains. Il sursaute, ayant EVIDEMMENT oublié le flash de souvenirs et de sensations qui allait avec lorsque ce n'était pas ses affaires. Les tasses sont vieilles, il ne met aucun mot sur rien, ça ne passe pas, il lâche tout. Bam, le thé sur le tapis -une énième antiquité, il imagine-. Une belle tâche se forme déjà. MAIS QUEL ENFER CETTE VIE. facepalm

Avec une expression gênée, il ramasse la tasse -vide- et la jette sur la table basse rapidos. Il n'est plus sortable, le garçon. En plus le thé sentait si bon. < Oups, pardonnn, je m'excuse. C'était un reflexe, le thé est brulant. Mais oui bien sur. A. d'autres. Ca fait juste des mois que ça dure sans améliorations visibles. Charles commence à éponger avec du papier qui se trouvait sur la table en pensant le plus fort possible "J'espère que c'était pas encore un autre truc chinois". Il s'éclaircit la gorge, n'osant absolument pas demandé quel âge à Lucian, bien que la question lui brûle la gorge -contrairement au thé, dommage-.

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Lucian Blackthorn
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(#) Re: Come to the good side, whe have cookies ( Lucian & Charlie)     Mar 19 Oct - 16:03

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Je ne parle pas couramment hawaïen mais Lulu oui, so:

Il les observe avec un léger malaise. Maladroitement, il porte une main à sa taille et s’assure que son kimono est bien fermé. C’est vrai que cinq minutes après avoir ouvert à des inconnus, c’est le moment de vérifier qu’on ne se trimballe pas à moitié à poil, Lucian. Le désigné Thimou a l’air le plus à l’aise d’eux trois. Pour être même tout à fait exact, il a l’air d’être un petit poisson dans l’eau. Lucian le dévisage un instant, se faisant la réflexion que c’est peut-être le plus fluet – encore qu’il soit grand tout de même – mais c’est probablement celui qui prend le plus de place dans la pièce actuellement.  Et puis, il se ressaisit. Tout de même. Il est chez lui, ici ! Qu’est-ce que c’est que ce bordel. Sourcils légèrement froncés, il demande « Mais, heu … Vous aviez rendez-vous ? Qui vous envoie en fait ?». Voilà. Parmi l’ensemble de ses expériences professionnelles éclectiques, il pourra bientôt rajouter secrétaire et planificateur d’agenda.

Il se met en quête d’un peu de café et disparait dans la cuisine, laissant ses invités à leur pérégrination. Sans vraiment chercher à écouter, il entend tout de même leurs babillements – enfin ceux de Timtim plutôt puisque Charles est muet comme une carpe a-t-il remarqué – comme s’il se trouvait assis à leur côté sur le canapé et il s’en veut un peu de faire preuve d’une légère indiscrétion. Devant sa cafetière qui commence à chauffer, il dodeline de la tête en entendant une mention de coup de pied au cul. Ah, c’est une idée, tiens. Pas vraiment justifiable cependant. Il entend ensuite Thimothée demandait des recommandations de restaurant. Serait-il gourmet ?

Il finit par revenir, chargé d’un plateau de café et de trois tasses propres. Le vieux service à thé de Rosalyn leur fait l’honneur ce matin-là, il recueille le café fumant et les carrés de sucre avec brio, preuve probable d’une longue expérience en service de boissons chaudes. Puis Lucian se saisit de la théière qui infuse depuis un moment déjà pour servir Charles tout en répondant à Thimothée « Les restos je sais pas trop, mais la page Wikipédia de Queenstown essaie bien de nous faire croire que c’est un grand lieu de gastronomie néo-zélandaise donc j’imagine qu’il y a de quoi faire … Rosa aura peut-être des recommandations … » et il ajoute soupçonneux « Enfin, j’espère que t’es pas venu pour lui demander ça parce qu’elle risque effectivement de vous renvoyer avec des coups de pied au cul si on la réveille juste pour savoir où aller bouffer ce midi. » puis il tends la tasse pluriséculaire à Charles.

Miracle de la journée, elle ne se casse pas quand elle tombe sur le tapis ni quand elle est balancée sur la table sous les yeux interloqués de Lucian. Il ne tient pas particulièrement à la tasse, mais la voir balancée sur la table lui fait tendre la joue et relever les sourcils dans une petite moue surprise. < Oups, pardonnn, je m'excuse. C'était un réflexe, le thé est brulant. Cette explication le laisse douteux, sachant qu’il a versé l’eau dans la théière il y a deux bonnes heures déjà il doute qu’il soit brulant. Mais passons, au moins la tasse n’est pas cassée, songe-t-il. Il s’en saisit pour la reposer sur ses pieds et se faisant, le contact avec la porcelaine lui laisse lire une explication plus plausible qu’excusez-moi c’était trop chaud je savais pas que du thé c’est pas censé être froid. Il lui échappe un « Ha … » suivi d’un marmonné « Oui, c’est un peu chiant au début, j’avoue … » il a bien connu cette sensation désagréable, et il préfère ne pas lui dire honnêtement que ça lui a pris un bon siècle à maitriser correctement. Finalement, il se relève et farfouille dans une des étagères basses du buffet jusqu’à sortir une nouvelle tasse à l’apparence somme toute banale. Il la remplit à nouveau et ironise à mi-voix en hawaien « Attention, il parait que c’est chaud » avant de la tendre à Charles à nouveau, la tenant cette fois fermement en main pour éviter un nouveau lancer de vaisselle. « Je collectionne les objets muets. Ils ne le sont jamais complétement, mais certains sont beaucoup moins bavards que d’autre, va savoir pourquoi. Ça aide au début. Celle là n'a presque rien à raconter ». S’étant penché sur la table basse pour tendre la tasse, il a aperçu la tâche sur le vieux tapis russe que Rosalyn a disposé là. Un petit sourire lui échappe. Ça lui rend bien service, il le trouve affreusement laid ce tapis et il n’éprouve aucun remord à mentir à son sujet « Oh, t’inquiètes, il vient de chez Ikéa celui-là, c’est pas grave.».

Alors que le silence s’éternise un peu trop à son gout, il finit par céder et grommeler un charmant « Bon bah. Je vais aller voir si elle est réveillée, hein heu ... ». Il part plutôt précipitamment vers l’étage et déboule dans la chambre conjugale en refermant la porte derrière lui sans discrétion, expirant son désarroi « Oh for god’s sake ! Rose, réveille - toi, I can’t bear it anymore ». Il se penche vers elle et la secoue doucement par l’épaule. « Chaton, marmotte, aloha, love of my life, tout ce que tu veux, mais debout. » Il se laisse échouer sur le lit, achevant de réveiller quiqu’onque aurait tenté d’y dormir, prends sa femme dans ses bras, lui fait papouilles et quelques baisers pour tenter d’amortir un peu le réveil en fanfare puis interrompt les retrouvailles qui commencent à s’éterniser en marmonnant « No, en vrai, actually, y a des mecs waiting for you dans le living room, c’est pas le moment. You know me, right, toujours partant mais … », comme toujours quand il perds un peu de son sang froid, il déblatère dans un mélange confus d’anglais et d’hawaïen. Puis il se laisse rouler vers son côté du lit d’où s’échappe des jappements mécontents quand il tombe sur Darwin qui s’était visiblement glissé sous la couette à la place de son maitre. Le voilà qui maugrée à son encontre en le poussant hors du lit, jouant à un jeu de qui aboiera le plus fort avec son chien « Qu’ess’tu fous là toi, i told you you’re not sleeping à ma place even if i am not there, you stupid dog ». Il se retourne vers son épouse et reprend dans un anglais un peu plus léché « Bon, du coup, tu as de la visite. Y a Charles, mon voisin de ponton, tu sais … je sais pas apparemment c’est probablement un newbie ... Et puis y a un Timothée aussi, il a l’air d’être monté sur ressort celui-là, j's’rai pas surpris qu’il bondisse partout dans le salon quand on redescend. » Sa main vient fourrager dans la fourrure du husky qui s’est glissé incognito entre ses propriétaires « Ca t’fera un copain, Darwin » avant d'ajouter  « C'est Maya qui te les envoie. ».
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Dernière édition par Lucian Blackthorn le Mar 29 Mar - 21:58, édité 1 fois
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Rosalyn Blackthorn
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(#) Re: Come to the good side, whe have cookies ( Lucian & Charlie)     Sam 30 Oct - 19:15

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@Lucian Blackthorn ; @Camille Kergoat ; @Charles Otago

En temps normal, c’est-à-dire quand elle n’est pas enceinte, Rosalyn n’est pas du genre à traîner au lit. Comme Lucian, elle est levée avec le soleil, prête à attaquer la journée et à en exploiter tout son potentiel… En temps normal. Le premier trimestre terminé, les nausées ont laissé place à une fatigue le plus souvent matinale qui a transformé l’Anglais en véritable Belle au Bois Dormant. Mais après tout, qui le lui reprocherait ? Certainement pas Lucian, trop heureux de la voir enfin lever le pied, et pour quelque chose d’aussi important que la croissance de leur bébé. « Silence, ça pousse. » Rosalyn est donc fort occupée à se prélasser au lit lorsque son cher et tendre débarque comme une véritable tornade dans la chambre conjugale. Les réveils en fanfare sont loin d’être ses favoris et à peine a-t-elle ouvert les yeux qu’elle fronce les sourcils et dévisage Lucian avec une moue frustrée. Son esprit est un peu cotonneux, alors il lui faut quelques instants pour se réveiller complètement, pas vraiment aidée par les baisers et les ronronnements de Lucian ni par son mélange confus d’anglais et d’hawaïen. Cependant, lorsqu’il prononce les mots magiques, Rosalyn se redresse sur les coudes et ouvre de grands yeux. « Quoi ? » Deux inconnus dans leur salon ! Seigneur, ne pouvait-il pas commencer par cela ? Et pourquoi diable est-il aussi paniqué ? Elle ouvre la bouche pour dire quelque chose, mais un concert de jappements outrés et de grommellements agacés. Expulsé du lit, Darwin proteste bruyamment avant d’y remonter aussitôt. Aussi peu discret que son maître… Rosalyn se pince l’arête du nez en soupirant. Camille, Charles, Maïa… Les pièces du puzzle se mettent lentement en place. Au moins, ce n’est pas quelque chose de grave. « La prochaine fois que tu me fais un coup pareil, je te préviens, je t’assomme. J’ai cru que le ciel était sur le point de nous tomber sur la tête ! » Elle repousse les couvertures pour se lever et lui indique la porte avec une expression un brin irritée. « Enfin, ne reste pas planté là ! Retourne au salon, j’arrive dans cinq minutes. Je ne vais pas descendre comme ça ! » Encore en chemise de nuit, l’air d’être tombée du lit – ce qui n’est pas très loin de la vérité. Elle fait signe à Darwin de suivre Lucian et bientôt, elle entend un concert de bruits de pas et de pattes dans les escaliers.

Passé le choc de la surprise initiale, Rosalyn s’empresse de se vêtir plus convenablement et un rapide passage dans la salle de bain lui permet de se rafraîchir avant d’aller accueillir leurs convives inattendus. Lorsqu’elle apparaît enfin, Rosalyn semble tout droit sortie d’un magazine de mode. Parfaitement coiffée, le teint rose et lumineux, vêtue d’un chemisier en soie sans le moindre faux pli qui souligne le léger arrondi de son ventre. « Je suis désolée, si j’avais su que nous devions nous préparer à avoir de la visite, je m’y serais préparée. » Elle n’aurait tout de même pas oublié un quelconque message de Maïa sur le sujet… ? Non, elle s’en serait souvenue ! Elle s’apprête à les rejoindre dans le salon lorsque son regard est attiré par ce qui était autrefois un merveilleux bol de la dynastie Yuan. L’Anglaise ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel en secouant la tête. « Je commence à me demander si l’expression ‘comme un éléphant dans un magasin de porcelaine’ n’a pas été inventée pour toi. » Elle a au moins la délicatesse d’utiliser l’hawaïen pour rabrouer son époux et c’est tout juste si elle étouffe un rire lorsqu’elle réalise qu’entre eux deux, c’est lui qui a l’air d’avoir été tiré du lit précipitamment. Elle prend place à ses côtés sur le canapé et observe leurs invités. Camille et Charles, donc. Le premier, elle ne l’a jamais rencontré en chair et en os, mais elle a déjà entendu parler de son caractère pour le moins boute-en-train. Quant à Charles, elle l’a déjà croisé, mais elle n’aurait jamais imaginé qu’il puisse être l’un des leurs… Le monde est parfois tellement petit. « Je te souhaiterais volontiers la bienvenue parmi nous, mais je ne suis pas certaine que ce soit de circonstance… » Tout le monde ne saute pas de joie en se découvrant immortel et encore moins après en avoir appris toutes les implications. « J’imagine que vous faites tous les deux partie de la constellation de Maïa et qu’elle vous envoie pour que je vous parle des Enfants de Prométhée ? » C’est une question un peu rhétorique. Rosalyn sait pertinemment que Maïa ne lui aurait pas envoyé deux membres, plutôt jeunes, de sa constellation, pour prendre le thé. Et elle ne les aurait certainement pas envoyés chez elle, à Queenstown, sans une bonne raison. « J’imagine que vous devez avoir beaucoup de questions. » À commencer par celle-ci : pourquoi y a-t-il un husky fort occupé à faire des allers-retours dans toute la maison pour leur ramener tous ses jouets ? Rosalyn secoue doucement la tête en grattant Darwin entre les oreilles. Puis elle se tourne vers Lucian, sourire irrésistible sur les lèvres. « Loin de moi l’envie de vouloir te commander, mais voudrais-tu bien me préparer une tasse de thé, à moi aussi ? »

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(#) Re: Come to the good side, whe have cookies ( Lucian & Charlie)     Lun 22 Nov - 18:50

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@Charles Otago & @Lucian Blackthorn

Tu hausses les épaules et tu te mordilles la lèvre.

"Bah... P'pa partait à 5 heures, parfois il m'emmenait avec lui, on pêchait ce qu'on pouvait, et à 8-9 heures on rentrait avec les prises, maman s'occupait d'les présenter, parfois j'avais le droit de préparer une terrine selon les poissons. Et on vendait ça. C'était... Familial et on vendait juste assez pour vivre correctement quoi. Et il fallait pas plus."

Vous étiez loin des grosses firmes de pêches qui vidaient les océans, vous preniez assez pour commercer, parfois vous faisiez du troc, du pain, des légumes contre des poissons, et vous vous retrouviez les uns les autres à fonctionner en parfaite autonomie dans votre p'tit village, et c'était la belle époque, loin du stress de Paris la grande. Paris la crasseuse. Mais tout ça c'était du passé, une autre époque. Tu glousses, un petit rire sans joie. Et tu secoues la tête à l'adresse de Charlie.

"J'ai pas eu de courage à avoir. J'ai pas eu le choix."

Quand on a un certain âge, on a plus peur de déranger qui que ce soit. Si t'es trop polis pour dire à l'autre qu'il dérange, tant pis pour toi faut pas pleurer. C'est la conclusion à laquelle t'es venu, alors tu t'installe et t'observe. Tu vois la tasse de Charles qui vole, mais tu fais aucun commentaire, parfois t'es bien content d'avoir tes dons à toi et pas les siens. Le grand gaillard qui garde la maison (son propriétaire mais qu'importe) parle de sa voix grave, profonde et tu lui offre un adorable sourire, un brin enfantin.

"Maïa. Eeeet oui. IL ME SEMBLE qu'on a prévenus ! Mais... Heu... Je suis pas sûr ? La vie est fait de p'tites surprises, c'est les cadeaux du destin tu sais ! Faut toujours faire preuve de capacités d'adaptations, même quand on est très vieux et très installé dans sa routine !"


Tu attrapes finalement la tasse qu'on te tend, remerciant avec un sourire et une expression chaleureuse celui qui te la sert. Tu humes le café, tu sens les parois de la tasse qui réchauffe tes doigts glacés, et tu souris, croquant la vie et l'instant présent. C'est quelque chose que tu fais jamais assez. Tu donnes le change, tu te fais acteur régulièrement, pour clamer que tout va bien. Pour camoufler les plaies béantes, les cicatrices invisibles aux yeux des autres. T'es jamais nul part à ta place, sans doute pour cette raison que le malaise palpable te passe au dessus de la tête, tu refuses de le voir. Un petit rire t'échappes.

"Non j'suis pas venu lui demander où sortir manger, mais si je peux faire quelques reviews ça peut être pas mal. J'suis sûr que j'aurais des followers intéressés. Je risquerai pas le coup de pied au cul, j'suis genre aérodynamique, j'risquerai d'atterrir à quinze mètres, j'tiens à ma petite intégrité physique, et à mes vêtements !"


Le gros ours qui hante la maison, il est aussi propriétaire, et il finit par vous abandonner pour aller chercher sa compagne. Tu hoches doucement la tête et adresse un sourire courtois à la créature bourrue dérangée dans sa morning routine, qui quitte la pièce. Plus jeune, t'aurais été terrorisé, tétanisé. Aujourd'hui, t'avais appris à accepter d'être une nuisance, un enquiquineur professionnel pour certains. C'était ok, tu t'y étais fais ! Tu sirotes tranquillement ton café, slidant un peu sur ton instagram, jambes croisées, dans le plus grand des calmes.

"Regarde Charlie ! C'est le chien de Tony ! Il est adorable, c'est une vraie petite star ! Il a pleins de followers, c'est moi qui lui ai créer le compte, j'ai filé les identifiants à Tony ! J'ai jamais vu un chien avec autant de "meilleurs profils". Incroyable."

Tu lui montres, puis vient les vidéos de chats, t'adores les chats. Y'en a un en train de couiner en regardant un oiseau par la fenêtre, un autre, déguisé en petite fleur qui se balade dans une belle maison. Toi t'oses pas. T'as peur de faire des mauvais choix pour l'animal, autant qu't'en fais pour ta vie personnelle, alors tu t'abstiens. Tu tires finalement la manche de Charlie.

"REGARDE ! CELUI LA IL EST TROP MIGNON ! je veux le même ! LE. MÊME."

Et c'est alors qu'une bestiole descend les marches avec panache (non en vrai elle se casse plus la gueule qu'autre chose en essayant de se précipiter en bas des marches). C'est pas le grand ours, c'est l'autre. Tu t'approches du toutou avec un regard tout jovial. T'avais toujours adoré les animaux -sans blague- mais t'avais pas essayé d'en avoir jusqu'à présent, tu laisses l'animal renifler tes doigts et tu lui fais une grattouille, te baissant à sa hauteur, babillant comme un gosse juste heureux de ce contact. Avant de finalement lever les yeux quand tu entends d'autres bruits dans l'escalier, c'est une femme, fort jolie, qui se joint à vous, et tu te précipites pour reposer tes fesses sur le canapé, goûtant une bonne lampée de sucre au café (quoi ? ça faisait de la mélasse noirâtre au fond de la tasse, c'était du sucre au café.) Tu hoches doucement la tête.

"En-chan-té ! Je suis Camille et lui c'est Charlie ! Il est pas très loquace mais... Il est médecin !"
oui oui à ton plus grand regret... Il ne faisait pas de surf... JUSTE de la médecine... C'était diablement décevant. Toi tu annonces pas ton pedigree. Qu'est-ce qu'on s'en fout que tu cuisines.

"Maïa m'a dis que nous pouvions, au cours de ma visite ici, nous présenter chez vous. J'suis désolé de me pointer à l'improviste je pensais que c'était prévu."
Et t'as pas honte, pas le moins du monde. Tu hausses les épaules et poursuis. "J'appartiens à aucune... Organisation et j'voulais en savoir un peu plus sur ce que vous faisiez, histoire de voir si... Je peux être d'une quelconque utilité v'voyez ?"

On sait jamais, que tu te trouves une utilité ? Une place ? Quelque chose qui pourrait te rendre fier ?

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(#) Re: Come to the good side, whe have cookies ( Lucian & Charlie)     Mer 1 Déc - 21:15

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La joyeuseté de Camille réponds pour tous, et il annonce qu'ils étaient normalement prévenu par Maïa, mais que bon, plus personne n'est sûrs de rien au final. En tout cas, si lui n'a pas l'air de s'accommoder de déranger et de mettre le pieds dans le plat, c'est l'inverse pour le blond. Il en arrive même a plaisanter, alors que lui voudrait vraiment plutôt fuir. Bref. Chapeau.

Ce qu'on pouvait dire de Lucian ce matin, au premiers abord, c'était que rien en lui ne transpirait la joie de vivre. Pour Charles, il oscillait entre être perplexe, saoulé, grognon, surpris, voire même peut-être blasé, mais pas vraiment heureux de les voir ni l'un ni l'autre. Le sentiment de déranger était à son comble. On ne les attendait pas comme les deux Antinoüs s'y attendaient. Charles avait envie de prendre ses cliques et ses claques et de mettre 2km entre la porte et lui. Ajouté à ça le fait qu'il ruine un tapis et soit à deux doigts de casser une tasse et pour une fois il aurait aimer faire 1m50 au lieu de presque 2. Il se sentait comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il avait l'impression que quoi qu'il touche, il allait se brûler les ailes. Que chaque objets avait une valeur inestimable. Que tout devait être niquel et à sa place dans un feng-shui parfait. Un magazine Ikea doublé d'une brocante d'antiquaire super chère. Alors, après s'être fait grillé immédiatement sur son mensonge, Charlie comprends que Lucian et lui doivent partager le même 'don'. Peu de temps après, il compatis et lui donne une tasse vierge, qu'il présente comme "un objet muet', qu'il aime collectionner.

Un objet muet ? Personne ne lui en avait jamais parlé ! En tout cas c'est avec un soupir de soulagement que Charlie lâche un merci en anglais, soulagé. Il prends la tasse. Il ne comprends rien au langage de Lucian, et il n'a pas envie de savoir. Le ton parle pour lui-même, un peu. S'il lui rends bien service sur le moment, le sentiment de malaise est toujours là, de déranger avec des pointes de passif agressif qu'on ne peut s'expliquer. Il souffle quand l'hôte s'échappe pour aller chercher Rosalyn qui dormait -cringe cringe cringe, partons d'ici Camille !!!!- suppliait-il dans sa tête.

Alors qu'ils sont seuls à boire leur boisson -sa tasse est déjà vide, Camille dégaine son téléphone pour lui montrer les dernières nouvelles de la constellation. C'est avec plaisir qu'il laisse son esprit vagabonder hors de ce lieu pour poser ses yeux sur la trogne trop mignonne d'un petit chiot de pixel sur l'écran. Un intermède bienvenu pour détendre l'intru. Charles continue de zieuter le compte où défilent les photos sous les doigts de Camille qui explique c'est lui qui a fait le community manager du canidé, au départ. < Il est vraiment mignon, il sait s'y prendre pour capturer sa meilleure bouille, quelle photogénie canine haha. réponds-t-il en souriant. Bientôt, ce sont même des chats qui viennent par vagues sur l'écran. Camille est comme un fou, suppliant le même. < J'avoue que moi, j'aimerais bien un chien aussi. conclue-t-il devant les papatte de chats.
Puis, un vacarme interromps les deux compères. Les escaliers sont prit d'assaut par des poils bien réels, cette fois-ci. Camille saute de sa place pour saluer le nouvel arrivant, bien plus joyeux et accueillant que son maître. Tel maître pas tel chien, en fait ? Camille se dépêche de retourner à sa place quand l'hôtesse descend les marches. S'ils se connaissent rapidement, c'était comme pour Lucian, dans d'autres circonstances. En  s'attardant une seconde sur son apparence, il est clair qu'en plus elle est enceinte, à ajouter à la liste de "pourquoi maintenant ce n'est pas le moment". Néanmoins, elle se présente et ce qu'elle dégage permet de lever un peu de la tension gênante dans l'air. Camille lui, ne semble pas intimidé le moins du monde. Qu'on lui donne 1 dixième de sa personnalité svp.

Elle reconnait que la bienvenue n'est peut-être pas la chose à dire, Charlie acquiesce, il commence à s'y faire, maintenant. Il s'estait partiellement remis de sa première (et unique) mort - non c'est fauuuux-. < Merci de ta sollicitude. Camille prends la parole pour se présenter, et le présenter lui aussi d'ailleurs, le tout avec un sentiment de choses incomplètes, pas finies. Il lui lance un regard quand il le décrit comme peu loquace. C'est vrai, mais ça fait mal. < Ouch, merci Cam'. Va-t-il se dérider un jour  ?Avec l'arrivée de Rosalyn, c'était possible. Surtout que le petit toutou (pas si petit) déposait ses jouets au pied de sa maitresse, de Camille et même des siens. Il récupère des gratouilles ici et là, et Charlie ne se plaint pas de pouvoir lui aussi profiter de la douceur du husky quand il passe à proximité. Son contact avait tout du bonheur, de la chaleur et de la joie pure. Un remède parfait pour Charlie qui ne s'en privait pas. Il pouvait un peu respirer. Il poursuit après l'annonce de leur présence par Camille.

Et du coup, Camille a omis de dire que c'est lui qui a fait ça. On ne trouve pas mieux sur Terre, croyez-moi. La boite à cookie s'ouvre, pour parfaitement s'allier au café commandé par Rosa. < En tout cas, je suis également curieux. Maïa pense que ça peut être une bonne idée donc, j'ai suivi Cam. Je m'excuse tout de même si ce n'était pas prévu, nous le pensions.Rejoindre une organisation, celle-ci, pourrait permettre à Charles de continuer à apporter son aide. Et heureusement ou malheureusement, aider les autres faisait partie intégrante de Charles, et il ne comprendrais pas la leçon avant d'en être mort au moins plus de dix fois. Il oublie sa gène par l'appel du sucre et récupère un biscuit. Il allait reprendre ses activités sous peu, il ne savait pas encore quand. Mais en attendant, s'il pouvait apporter son aide, cela lui permettrait aussi peut-être d'en savoir plus sur les gens comme eux.

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Lucian Blackthorn
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(#) Re: Come to the good side, whe have cookies ( Lucian & Charlie)     Mer 15 Déc - 23:26

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Il lève les yeux au ciel quand Rosalyn le somme de retourner illico presto dans le salon tenir compagnie à leurs invités, mais il finit par s’exécuter en ronchonnant, suivi de près par Darwin qui finit même par le devancer et par le faucher au niveau des pieds, provoquant une chute sur les sept dernières marches. Il glisse les fesses les premières et s’étale en bas de l’escalier dans un vacarme digne de l’effondrement d’un immeuble alors que le chien lui se précipite vers de nouvelles connaissances. Le husky remporte tous les suffrages et permet à Lucian de se glisser discrètement dans la pièce en essayer de maintenir un minimum de dignité humaine, se massant le bas du dos en grimaçant et en marmonnant des imprécations dans sa langue natale. Il se traine jusqu’à son fauteuil, celui le plus proche du feu qui ronfle et se laisse échoir dedans en laissant échapper un petit sursaut de douleur.

Il entend Rosalyn descendre les escaliers avant tout le monde et n’échappe pas à sa petite raillerie alors qu’elle passe devant les vestiges de l’une de leurs nombreuses antiquités. « Je commence à me demander si l’expression ‘comme un éléphant dans un magasin de porcelaine’ n’a pas été inventée pour toi. » Et aussi surement que Darwin a attiré l’attention sur lui en pénétrant dans la pièce, l’anglaise vole à son tour la vedette au chien en faisant son entrée majestueuse. Comme toujours, elle rayonne d’élégance et Lucian lui se tasse tranquillement dans son fauteuil, bien callé entre trois coussins moelleux. Une fois l’attention collective partagée entre une lady et un doggy, le grizzly peut retourner dans sa tanière en paix.

Alors que chacun se présente ou introduit son compère, il croise les jambes, chausse ses lunettes qui l’attendaient bien patiemment sur le guéridon à sa droite pour reprendre sa lecture, les remonte sur son nez d’un geste rituel puis s’apprête à ouvrir son livre lorsque Rosalyn l’interromps dans son élan. Voix mielleuse à souhait, la voilà qui réclame son dû « Loin de moi l’envie de vouloir te commander, mais voudrais-tu bien me préparer une tasse de thé, à moi aussi ? » Ah, fort bien fort bien. Il s’extirpe de son fauteuil trop confortable et s’enquiert de savoir si leurs invités veulent une autre boisson chaude, puis lorsque Charles tend la boite de cookies Et du coup, Timtim a omis de dire que c'est lui qui a fait ça. On ne trouve pas mieux sur Terre, croyez-moi., il s’en saisit en ajoutant « Oh, je vais les mettre sur une assiette. Merci beaucoup, Thimou » en gratifiant le cuisinier d’un sourire chaleureux. C’est qu’une fois son épouse et son chien là pour faire la conversation, il est bien plus aimable. Il laisse la boite à porté de main pour que chacun puisse se saisir d’une gourmandise avant qu’il ne disparaisse en cuisine.

Alors qu’il fait chauffer à nouveau l’eau dans la bouilloire, il sort une jolie assiette bleue pétrole en gré émaillée et répartie les cookies dessus. Il en croque un et se fait la réflexion que c’est vrai qu’ils sont très bons. Tendant l’oreille par-dessus le sifflement de la bouilloire, il entend des bribes de conversation. Cela discute d’organisation, de recommandation de Maia, de constellation, cela présente des excuses pour cette petite visite impromptue et somme toute note-t-il, l’atmosphère semble s’être détendue, ce qui le met dans une certaine prédisposition pour les rejoindre. Finalement il charge tout son ensemble sur une gros plateau, assiette de cookie, théière fumante, refill de cafetière et retourne sur ses pas. Lorsqu’il se joint à eux, Charles termine de parler < En tout cas, je suis également curieux. Maïa pense que ça peut être une bonne idée donc, j'ai suivi Tim.  Je m'excuse tout de même si ce n'était pas prévu, nous le pensions. Lucian pose le plateau sur la table basse débarrassée de toutes paperasses et s’enquiert de Maïa avec un sourire « Alors, comme ça vous êtes dans la constellation de Maïa ? Vous lui passerez le bonjour, je l’ai vu y a quelques mois, elle passait dans le coin … » Son regard se porte sur Charles et un éclair de compréhension le traverse « Ha, elle était venue te chercher peut-être ? » Ha si il avait su que son voisin de ponton était trempé de la même tare que lui … Et se faisant la réflexion, il murmure en souriant « Le monde est petit quand même ». Ha merci pour cette platitude, papy.

Darwin vient se prendre dans ses pieds à nouveau alors qu’il sert une tasse de thé à Rosalyn puis ressert en thé et café leurs deux invités. Il le repousse gentiment du bout du pied « Doucement, Darwin. Ca suffit pour ce matin bon sang », mais le chien n’est pas de cet avis et il suit son maitre jusqu’à son fauteuil, se hisse dans les coussins alors que l’Hawaïen se laisse tomber en arrière « Bon sang, mais c’est pas possible ce chien, qu’est ce que » Finalement, l’humain s’assoit, le chien s’installe par-dessus et fouette le vide avec sa queue, fort heureux de profiter de son maitre-panier. Les genoux ensevelis sous une masse de poils et de graisse canine, Lucian hausse les épaules et précise « Il s’appelle Darwin, by the way, et si vous revoulez des cookies ou du thé, servez-vous parce que là il m’a cloué au fauteuil jusqu’à ce que mort s’ensuive » qu’il plaisante tout en coulant un regard d’excuse à Rosalyn car il sait que son épouse n’apprécie pas ses plaisanteries funéraires à leur juste valeur. Puis il ajoute « Excellent les cookies, d’ailleurs. Faudra me donner la recette, si ca te dérange pas ! ». Et puis, une main dans le pelage de son chien, une autre qui porte sa tasse de café à ses lèvres – bonne lampée de lait et triple sucre, il est dans la team Thimothée-le-pnj concernant la préparation du café – il lève un sourcil et ajoute « Bon alors … Maïa, nouvelle constellation, ça se passe bien ? Elle était drôlement agitée quand je l’ai croisé cet automne » un petit éclat de curiosité dans le regard. Vous l’excuserez, lui les explications sur les enfants de prométhée ça fait trop longtemps qu’il les entend. Il veut des potins, du croustillant.

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Dernière édition par Lucian Blackthorn le Mar 29 Mar - 22:01, édité 2 fois
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Rosalyn Blackthorn
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(#) Re: Come to the good side, whe have cookies ( Lucian & Charlie)     Dim 13 Fév - 19:15

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Rosalyn ne peut s’empêcher d’afficher un petit sourire. Officiellement, les Enfants de Prométhée ne recrutent pas leurs membres, pas à proprement parler. Officieusement… C’est bien souvent vers elle que l’ont envoie les potentielles recrues. Il paraît qu’elle sait trouver les bons mots pour les convaincre… Est-ce la raison pour laquelle Maïa a envoyé Charles chez eux ? Peut-être bien. Et puisque, de toute évidence, le jeune homme connaît déjà Lucian, le hasard fait bien les choses. Oh, bien sûr, rien ne garantit qu’elle parvienne à le convaincre de rejoindre leur faction, mais Maïa ne lui aurait pas demandé de venir les voir si elle n’avait pas bon espoir. Si Lucian semble s’étonner du hasard qui les lie les uns aux autres, ce n’est pas le cas de Rosalyn. Voilà plus d’un millénaire qu’elle l’a compris, le destin a la fâcheuse manie de relier les immortels les uns aux autres… Pour le meilleur et pour le pire. « Tu le comprendras vite, en ce qui nous concerne, le monde a tendance à rapetisser. » Avec un sourire, Rosalyn saisit la tasse de thé que Lucian lui tend. Et Darwin, visiblement en mal d’attention, s’installe sur les genoux de son maître. « Tu sais, techniquement, tu n’es pas obligé de rester cloué sur place, tu pourrais aussi le pousser… » Mais Lucian fait partie de cette large partie de la population qui refuse de bouger si son animal de compagnie vient s’installer sur lui. Rosalyn secoue doucement la tête à la question de son époux. C’est tout lui, s’intéresser aux derniers potins… Ce qu’elle comprend parfaitement. C’est elle qui a pour habitude – et pour mission – de présenter les Enfants de Prométhée aux jeunes et moins jeunes immortels intéressés par leurs actions. Plus facile à dire qu’à faire, même en étant rodée à cette pratique. Et puis, Rosalyn n’essaie pas de convaincre par tous les moyens possibles. Ce n’est pas ainsi que les choses fonctionnent pour les Enfants. Personne n’a jamais été forcé à les rejoindre, peu importe la teneur de leurs arguments. Sans doute est-ce l’une des choses qui les distingue le plus de l’Hydre. On ne porte pas de chaînes, chez eux. Nul n’est condamné à passer le reste de sa vie à servir leurs intérêts. Ce n’est même pas de cela qu’il s’agit.

Tandis que les deux hommes rattrapent le temps perdu, Rosalyn boit tranquillement son thé. Elle en profite pour s’éclaircir les idées – le réveil a été un peu plus mouvementé qu’elle ne l’aurait voulu – et réfléchit à la meilleure manière de parler des Enfants à un très jeune immortel. Si elle a bien compris, Charles découvre tout juste son immortalité, ses avantages et ses inconvénients. Il ne s’agit pas de l’effrayer, ni même de lui faire miroiter un statut héroïque. Par où commencer ? Eh bien, par le début. « Lucian et moi appartenons à une organisation qui porte le nom des Enfants de Prométhée. Elle est née il y a des millénaires, certainement avec l’apparition des premiers immortels. Elle est née de l’envie de certains individus de mettre nos dons, nos particularités et notre longévité au service de l’humanité. Nous faisons en sorte d’intervenir là où on peut avoir besoin de nous. Catastrophes climatiques, urgences humanitaires… Si nous le pouvons, nous intervenons également pour empêcher les guerres, les attentats… La liste de nos actions et de nos interventions est trop large pour que je puisse la faire de façon exhaustive. Tout ce que nous faisons, nous le faisons pour aider ceux qui en ont besoin et à plus large échelle, le monde entier. »Tout cela semble très idyllique, Rosalyn en a conscience. Présentés ainsi, les Enfants de Prométhée sont de parfaits angelots, des héros. « Je ne prétends pas que nous sommes infaillibles, bien loin de là. Nous faisons de notre mieux pour aider, faire le bien et essayer d’orienter l’humanité sur le bon chemin, mais nous ne pouvons pas être partout à la fois, ni même empêcher tous les conflits et éviter toutes les horreurs. Mais nous n’avons pas d’agenda. Nous ne faisons pas les choses par intérêt. Ce que nous voulons avant toute chose, c’est utiliser notre immortalité à bon escient. Et Dieu sait que nous avons de nombreuses causes à défendre… » Un sourire, un peu mélancolique, étire les lèvres de l’Anglaise. « Récolter des lauriers pour nos bonnes actions ne nous intéresse pas. Nous souhaitons simplement aider là où nous le pouvons, comme nous le pouvons. Et pour nous rejoindre, il n’est pas nécessaire d’être un grand guerrier, un savant ou que sais-je encore… Nous vivons une drôle d’époque, le monde est rongé par bien des maux, alors nous avons besoin de toute l’aide que nous pouvons recevoir. » Eux et surtout, les innocents n’ayant pas les moyens de se défendre et se protéger.

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(#) Re: Come to the good side, whe have cookies ( Lucian & Charlie)     Ven 4 Mar - 23:15

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Le chien était un vrai bout en train, et il trouva son nom parfaitement adapté. Maintenant juché sur son maitre, Lucian disparaissait malgré sa carrure derrière le husky qui semblait sourire de satisfaction, toute langue pendue. Et Charles était d'accord, il pouvait le pousser. Cela briserait surement son cœur de papa ours, mais c'était une possibilité. Le blond esquissa un sourire devant la scène. Lucian parvient tout de même à communiquer derrière Darwin, et lui pose des questions sur la constellation. Après avoir compris qu'en effet, elle était venue le chercher la dernière fois qu'il l'avait vu. Le monde était petit, comme il le disait si bien. < Je dois avouer que je ne pensais pas te voir ici en effet. Mais j'imagine que Rosalyn a raison et que vous finissez tous par vous connaître. Il disait vous sans s'inclure, ce n'était toujours pas très automatique chez Charles, de se rappeler sans cesse à sa condition qui lui échappait et lui échapperait tant qu'il ne serait pas évident qu'il n'appartenait plus à ce siècle.

Il qualifia ensuite Maïa d'agitée. Charles trouvait cet adjectif peu représentatif de l'italienne. Elle pouvait avoir un peu tendance à s'angoisser, mais il la trouvait toujours très maitresse de ses émotions. Après, il n'avait pas été témoin de son état alors qu'elle le cherchait encore, il sentait donc la curiosité s'installer. Après, ils la connaissaient tout le deux depuis bien plus longtemps que lui, finalement. Il se repoussa dans le fond du canapé, éloignant son regard du toutou et de Lucian.  < Ecoute, j'imagine que oui, ça se passe "bien" mais je me passerais un peu de certains évènements. Il songeait à toutes les catastrophes qui lui étaient arrivées depuis qu'il avait rencontré certaines membres de sa Constellation, par exemple. "On ne choisit pas sa famille" comme dit le dicton. Il n'en était pas encore là envers eux, il lui restait une vraie famille. Même si pour Maïa c'était entièrement différent, Lucian pouvait aller se brosser lui et son chien pour avoir des infos qui assouvirait sa soif de potins. L'attention se reporta sur Rosalyn, qui engagea le sujet. Elle lui dit des mots qui évidemment résonnaient que trop bien aux oreilles de Charles. Aider l'humanité, apporter du soutient dans les conflits, les catastrophes naturelle. L'aide humanitaire était devenue son métier, et s'il était là devant eux aujourd'hui, c'était aussi pour cette cause, finalement. Tout cela faisait écho, et il semblait naturel de s'intéresser davantage à la question. Camille sirotait son thé tranquillement, et se faisait étrangement silencieux.
< Sans parler de Dieu, quelles sont ces causes exactement ? A quoi ressembles concrètement vos actions ? Vous arrive-t-il de ... d'y laisser volontairement vos vies, sachant que vous ne risquez rien ? Les questions étaient très personelles, mais il en avait une liste d'ici jusqu'à la porte.  < Que pouvons-nous faire, réellement ? Les conflits sont nombreux, je suis bien placés pour le savoir. La paix n'est à l'ordre du jour pour l'humanité, mais cela aurait-il été pire sans les enfants ?   Il voulait des exemples, en somme. Des exemples de réussites -les échecs étant ce qui pouvait rester graver dans l'Histoire, finalement-. Il ignorait aussi encore que les immortels ne trempaient pas tous dans la bienveillance.

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(#) Re: Come to the good side, whe have cookies ( Lucian & Charlie)     Mar 29 Mar - 23:26

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Il s’installe confortablement, ignorant son épouse qui l’asticote parce que, oui, c’est vrai lorsque son chien s’installe sur lui Lucian est du genre à se laisser faire. « Tu le comprendras vite, en ce qui nous concerne, le monde a tendance à rapetisser. » Entre deux patouilles à Darwin, il capte le regard de Charles. < Je dois avouer que je ne pensais pas te voir ici en effet. Mais j'imagine que Rosalyn a raison et que vous finissez tous par vous connaître. Il sourit, porte sa tasse à ses lèvres puis répond « Oh, pour autant les coïncidences continuent de me surprendre ». Sa curiosité est bien peu étanchée et il se dit qu’il obtiendra probablement bien plus d’information en écrivant à Maïa – c’est une sacrée surprise de découvrir que sa nouvelle étoile est une connaissance. Il ne va pas pouvoir s’empêcher de partir à la pêche aux informations dès que la porte se refermera sur leurs invités. C’est donc en se rencognant dans le fauteuil qu’il sirote son café bien sucré, écoutant d’une oreille distraite les explications de Rosalyn. La litanie d’explications historiques, morales et pratiques s’échelonnent comme d’habitude et il constate que leurs invités semblent plutôt ouverts à l’idée. < Sans parler de Dieu, quelles sont ces causes exactement ? A quoi ressembles concrètement vos actions ? Vous arrive-t-il de ... d'y laisser volontairement vos vies, sachant que vous ne risquez rien ? Il a un haussement de sourcils surpris et il intervient à mi-voix, se demandant si le sujet a déjà été abordé avec les aînées de sa constellation « Il n’y a pas vraiment de risque zéro tu sais. On finit tous vraisemblablement par mourir, à une échéance plus ou moins rapide ; parfois sans crier gare. Il y en a qui y ont laissé leur peau pour de vrai. » Il songe à Omondi qui ne s’est pas relevé et qu’il n’a jamais connu de vive voix mais qui hante parfois ses nuits. C’est une sensation très étrange. Fantomatique. « Concrètement, tu choisis les causes qui te tiennent à cœur et tu y vas à ton rythme, c’est plutôt régi par un réseau de valeurs communes j’imagine. Mais si tu veux te déployer sur des zones humanitaires, les enfants sauront te guider vers les endroits dans le besoin. Ça sera les même que ceux tu connaissais, fronts de guerre, catastrophe humanitaire, urgence climatique ... mais ta nouvelle … condition ? … demande d’être en lien avec d’autres immortels – ou pas, enfin des gens qui savent, quoi – pour éviter de se faire repérer. Ça te donnera un réseau de connaissances et ça te permettra aussi de rencontrer des gens en dehors de la sacro-sainte constellation. » Il cherche Rosalyn du regard pour capter son approbation. « L’intérêt c’est de mettre en commun et de s’entraider ; ça te donne les moyens financiers ou humains d’un réseau qui permet de se déployer plus efficacement que si tu fais ta tambouille tout seul. D’la même manière que t’intègres une association pour être plus efficace en tant que médecin sans frontière. Après t’es pas obligé d’être mobilisé en permanence, moi par exemple, je suis là quand on m’appelle, mais sinon je vis un peu ma vie, bah, tranquillement. » Il sourit et ajoute en riant « C’est qu’mes causes sont un peu trop terres à terres pour être partagé avec pleins d’immortels. ». Il est plutôt du genre à s’investir dans la vie locale qu’à parcourir le monde pour le sauver tout entier. Ca n’a rien de contradictoire avec les valeurs des Enfants, mais il se voit mal convoquer une assemblée d’immortels pour augmenter le budget annuel de la bibliothèque municipale ou pour protester contre la construction d’un pipeline sur une réserve autochtone. < Que pouvons-nous faire, réellement ? Les conflits sont nombreux, je suis bien placé pour le savoir. La paix n'est pas à l'ordre du jour pour l'humanité, mais cela aurait-il été pire sans les enfants ?  . Il hoche la tête et ouvre grand les yeux « Ha, l’histoire avec un grand H. Rosalyn saura bien mieux t’en parler que moi … » qu’il sourit en croquant dans un nouveau cookie.

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(#) Re: Come to the good side, whe have cookies ( Lucian & Charlie)    

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