intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
nous soutenir



pub rpg design
Nous manquons de mortels et de membres de l'Ordre de l'Hydre !
✷ Avant de créer votre constellation, n'oubliez pas de jeter un coup d’œil aux scénarios et aux pré-liens du forum !
✷ Pour vous faire une idée des personnages et des statistiques du forum, c'est par ici.
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

 

 Le Royaume du Hasard // Giulia

Aller en bas 
Lucian Blackthorn
Lucian Blackthorn
IMMORTAL — forever is not enough
pseudo : La Fauvette (Perrouche de mon petit prénom)
crédits : (ava) olympia (crackship) valkyrja (code signature) zaja ; merci !
messages : 477
Le Royaume du Hasard // Giulia H25slSRw_o

Le Royaume du Hasard // Giulia Empty
(#) Le Royaume du Hasard // Giulia    Ven 10 Déc - 22:43

Le Royaume du hasard
"Une bibliothèque n'est pas seulement un endroit où règnent l'ordre et le chaos c'est aussi le royaume du hasard. La bibliothèque, la nuit - Alberto Manguel" @Giulia Fabiano

(Rome, avril 2021) Rome, le printemps, le beau temps, les pizzas, les Vespas, l’accent qui chante. Il ne connait que des clichés de la capitale italienne et il a tout du bon touriste qui visite pour la première fois. Chaussures de marche confortables, chaussettes qui dépassent légèrement, bermuda et petite chemise parce qu’il commence à faire chaud. Fleurs hawaïennes sur la chemise parce qu’il a peur de pas annoncer suffisamment la couleur autrement. Il a même failli joindre à son accoutrement, une banane parce qu’il a cru comprendre que ça revenait à la mode et qu’il doit bien avouer que dans les années quatre-vingt à défaut d’être esthétique, il trouvait ça particulièrement pratique. Finalement, il lui a préféré un petit sac à dos, moins edgy. Il est déjà passé devant le Colisée, la Fontaine de Trevi, a pris une selfie avec quelques vespas garées sur le trottoir pour l’envoyer à la conversation whatsapp de la constellation. On le voit, mal cadré, accroupis devant trois quatre scooters aux couleurs pastels, grand sourire sous son chapeau de paille, une main qui maintient le téléphone, l’autre qui salue l’objectif en reproduisant le shaka hawaïen. Le cliché fut suivi de près par une ou deux photos de son repas, une pizza et une bouteille de San Pellegrino. Lucian a tout du touriste qui fonce tête la première dans les clichés. C’est lui qui s’achètera une marinière et un béret à Paris soyez-en sur. Pousserait-il le vice à les porter ? Oui probablement une fois, dans la rue la plus passante de la capitale française pour embarrasser Rosalyn, avec une ou deux baguettes sous le bras.

En début d’après-midi, il a réservé un tour dans un bus à impérial, il se cale sur le toit et regarde les monuments défilés sous les yeux en faisant semblant d’écouter le guide – il ne comprend pas un traitre mot de ce qu’il raconte car il a réservé sur un horaire germanophone alors qu’il ne parle pas un mot d’allemand. Finalement, en milieu d’après-midi, il décide d’arrêter son parfait cirque du bon touriste de masse pour se consacrer à un peu d’intellect et pousse les imposantes portes d’une bibliothèque. Il commence par essayer de se repérer seul, mais les instructions sont majoritairement en italien donc il finit par se diriger vers une dame qui semble travailler là, précis de conversation italien anglais dans les mains. D’une voix peu assurée il commence « Scussa ? Scuzza ? Escussa mi ? Buenjorno. Cerci, cerco il dipartimantiiio de antropology ? » . Il a l’impression que tout cela sonne terriblement faux et il finit par ajouter en anglais « Est-ce que par hasard, vous parleriez anglais ? » Et puis il réalise qu’il se trouve dans une bibliothèque italienne, probablement pleine de documents en italien donc il ajoute « En fait, est-ce qu’il y a des documents en anglais ici ? » avec un espoir assez enfantin dans la voix.


made by valkyrja for ad vitam aeternam
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Le Royaume du Hasard // Giulia Empty
(#) Re: Le Royaume du Hasard // Giulia    Mar 28 Déc - 19:26


chapitre 1



Le soleil brille dans le ciel, je suis heureuse qu’il fasse beau. Je déteste quand il fait mauvais temps. J’apprécie la pluie à certaines occasions, comme quand je reste chez moi, avec un plaid sur mes jambes pour regarder un film ou une série. Ou, pour jouer à un jeu de société avec mon fils. Quant à la neige, quand je pars en vacances avec Leonardo et Lorenzo, ce sont les moments chaleureux qu’on s’accorde en famille, les batailles de boule de neige, les anges dans la neige ou encore de boire du chocolat chaud devant des films.

Aujourd’hui, j’ai décidé de porter une robe avec des petits carreaux avec une fine ceinture noire tandis que mes chaussures sont des escarpins. On peut entendre sur le sol, le martèlement de mes pas. Je marche avec une démarche assurée en gardant ma tête haute. Sur le chemin me menant à la bibliothèque, je croise la route de quelques collègues. Nous discutons, puis, nous pénétrons dans ce bâtiment grâce à une porte utilisée par le personnel du service et celui du ménage. Puis, nous montons les escaliers pour accéder à la zone réservée à ceux travaillant ici. Je dépose mes affaires à mon bureau, j’allume l’ordinateur et je regarde les mails pour voir les commandes en cours concernant mon espace. Ensuite, j’aide mes collègues à ranger les documents à leur place. Il faut savoir que chaque matin, nous avons un rituel, celui de classer les documents à leur place. Il n’est pas rare de voir qu’un livre en rayon policier soit dans l’espace fiction, ou, encore que les dvd soient mélangés.

Après cette pensée, je réfléchis à nos vacances pour le mois d’avril, Lorenzo aura besoin de décompresser durant les jours où il ne travaillera pas pour l’Université. Je me dis qu’on pourrait planifier un week-end en famille.  Quant à l’anniversaire du mariage, je souhaite surprendre mon époux et organiser quelque chose pour nous deux. Sept ans de mariage, notre garçon aura huit ans cette année.

Ensuite, il est temps d’ouvrir la bibliothèque pour le public. Je suis positionnée dans l’espace fiction pour le début de la journée.

Les heures défilent doucement avant le repas du midi, je déjeune avec des collègues. Nous parlons de différents sujets. Après ma pause, je suis placée dans l’espace documentaire et archives de la bibliothèque.

Soudain, j’aperçois un homme, il est habillé d’un bermuda avec une chemise. Est-il un touriste ? Je dirais que oui. Je lui adresse un sourire quand ce dernier s’avance vers moi. Il semble un peu perdu. Il commence à parler italien, puis, il parle en anglais avant que je puisse lui répondre.

_ Bonjour, Monsieur. Dis-je en anglais. Bien sûr, monsieur. Que cherchez-vous comme ouvrages précisément ? Continue-je en anglais. Je le regarde dans les yeux. C’est la première fois que vous venez à Rome ? Demande-je doucement. Voulez-vous juste l’emprunter ou le consulter sur place ? Repris-je en souriant.



chiarale royaume du hasard
(c) ANAPHORE
Revenir en haut Aller en bas
Lucian Blackthorn
Lucian Blackthorn
IMMORTAL — forever is not enough
pseudo : La Fauvette (Perrouche de mon petit prénom)
crédits : (ava) olympia (crackship) valkyrja (code signature) zaja ; merci !
messages : 477
Le Royaume du Hasard // Giulia H25slSRw_o

Le Royaume du Hasard // Giulia Empty
(#) Re: Le Royaume du Hasard // Giulia    Mar 4 Jan - 22:56

Le Royaume du hasard
"Une bibliothèque n'est pas seulement un endroit où règnent l'ordre et le chaos c'est aussi le royaume du hasard. La bibliothèque, la nuit - Alberto Manguel" @Giulia Fabiano

(Rome, avril 2021)_ Bonjour, Monsieur. Oh, elle parle anglais. Soulagement. Mains qui se lèveraient presque vers le haut pour remercier le ciel de ce miracle. Oui, il a vu une mamie italienne faire ça quelques secondes avant d’entrer dans la bibliothèque et éponge empathique qu’il est, il a tendance à mimer facilement la gestuelle des autres pour s’intégrer dans le décor. Mais il s’abstient tout de même, conscient qu’il se trouve dans un lieu silencieux et discret qui n’accueillerait guère ses élans de dramaking. Faute de cela, il répond en anglais également « Ha. Super. Merci beaucoup. Bonjour également, madame. » S’enquérant d’ouvrages en anglais, son sourire s’agrandit en l’entendant confirmer que c’est possible. Bien sûr, monsieur. Que cherchez-vous comme ouvrages précisément ? Il réfléchit un instant « Hé bien … Plutôt des livres sur l’anthropologie ou l’ethnologie ! » Elle a l’air fort sympathique, avec sa voix douce et son sourire plaqué au visage. Peut-être un peu trop dans une retenue professionnelle pour l’enthousiasme débordant de Lucian a tout épreuve, mais il ne peut guere le lui reprocher. Franchement. Elle est au travail, non ? C’est la première fois que vous venez à Rome ? Il acquiesce avec bonhomie. Oui, et c’est fort surprenant car on aurait pu songer qu’en 240 ans d’existence, il aurait peut-être déjà pu s’arrêter par la capitale italienne. Mais bien sur, il se garde de lui préciser cela, il se contente de répondre toujours débordant d’enthousiasme mais modulant sa voix pour ne pas déranger les lecteurs studieux « Oui, oui. Une première ! J’accompagne mon épouse, mais en l’attendant je me promène un peu. C’est charmant, vraiment. Charmant. » Voulez-vous juste l’emprunter ou le consulter sur place ? Ah, décidement, qu’elle est professionnelle. Il lui sourit poliment et répond « Je crois que ce n’est que consultable sur place. J’espère ne pas me tromper, maisje  cherche les notes et les journaux de Lamberto Loria et j’ai cru comprendre que certains pourraient se trouver ici. » Il ajoute « Ceux sur ses voyages en Papouasie-Nouvelle-Guinée. » Il s’est toujours intéressé aux récits que faisaient les explorateurs européens de leur expédition en Polynésie et bien que cette île soit très éloignée des siennes, il est très curieux de pouvoir feuilleter les notes et extraits des journaux qui ont été préservé, faute d’avoir pu lire une version imprimée puisque Loria n’a jamais rien publié sur ce sujet-là. Bien sur, le texte risque d’être en italien mais il sait que l’anthropologue avait embarqué un appareil photo avec lui, probablement l’un des premiers, et que de nombreux clichés concernent les embarcations papouasiennes et il n’en faut pas plus pour attisé sa curiosité. « Vous avez dû le remarquer … mon italien est un peu rouillé » C’est une manière très personnelle de dire qu’il est inexistant. « Vous pourriez me traduire quelques extraits si cela ne vous dérange pas ? Je doute qu’il se soit amusé à écrire en anglais et l’ensemble de ses travaux sur la Polynésie est resté inédit. » Il doute que ce soit ce que l’on demande à une employée de bibliothèque habituellement, mais il espère qu’avec un grand sourire et sa bonhomie habituelle, ça passera.

made by valkyrja for ad vitam aeternam
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Le Royaume du Hasard // Giulia Empty
(#) Re: Le Royaume du Hasard // Giulia    Ven 14 Jan - 19:47


chapitre 2


TW : évocation d'un passage aux urgences

L’homme s’adresse à moi en anglais. D’où vient-il ? Pour l’instant, je l’ignore. De ce que je vois, c’est un touriste. Je garde un sourire cordial sur mon visage. J’enchaîne sur une question pour savoir ce qu’il cherche ici. Il me fait savoir qu’il a besoin d’ouvrages sur le domaine des sciences humaines et sociales. Ce vaste domaine a plusieurs champs dont la philosophie, sociologie, science politique, ethnologie, anthropologie, histoire, géographie et linguistique.

Je hoche la tête après sa réponse. Je décide de l’interroger si c’est la première fois qu’il vient à Rome. Il continue de d’exprimer en me révélant qu’il accompagne son épouse ici. Je ne souhaite pas en savoir plus sur eux, cela ne me regarde pas. Ensuite, je le questionne par rapport à son ouvrage. Il s’agit d’un journal de Lamberto Loria. Je continue d’écouter les mots de cet inconnu en commençant à faire des recherches sur ma base de donnée par rapport à son ouvrage.

_ Je consulte notre base de donnée, Monsieur. Dis-je d’une voix douce en gardant un sourire sur mes lèvres en parlant anglais.

Par la suite, il parle par rapport à la langue italienne. Cela ne me dérange pas de converser en anglais. Je pratique l’idiome de Shakespeare depuis de nombreuses années. Je pose mon regard sur l’ordinateur pour voir où l’ouvrage se situe dans les archives. Je reporte mon attention sur l’inconnu.

_ Ce n’est rien, Monsieur. Je peux tout à fait m’exprimer en anglais et en français, si vous ressentez le besoin. Je le regarde en continuant de sourire sur mon visage. Je vais vous chercher le journal et les notes de Lamberto Loria. Je reviens rapidement. Ajoute-je d'une voix douce. Attendez-moi sur le côté. Je lui désigne un emplacement pour l’attente.

Je ne m’exprime pas dans ma langue maternelle. J’attends qu’il me réponde avant de partir dans le local pour chercher le journal de Lamberto. Je ne me suis jamais rendue dans l’île britannique. En revanche, dans la région de l’Océanie, j’ai fait un voyage en Nouvelle-Zélande. Comment pourrais-je oublier ce séjour là-bas ? Je me souviendrais toujours de ce moment où j’ai dû me rendre aux urgences et que j’ai rencontré un docteur.

Chassant cette pensée de mon esprit, je rentre dans la salle pour les archives. Je cherche l’objet de la requête de l’étranger. Je le trouve dans la boîte avec sa côte. Puis, je reviens avec celle-ci. Je regarde l’inconnu.

_ Veuillez me suivre, Monsieur. Nous allons nous rendre dans la salle de lecture dans les archives. Dis-je avec douceur en continuant de parler anglais.

Je croise une de mes collègues, je lui demande en italien si elle peut me remplacer pendant que je m'occupe d'aider le monsieur pour une œuvre. Elle hoche la tête.  Avec l'étranger, nous allons dans une salle où il y a peu de monde. Je garde la boite avec moi. Puis, je repose mon regard sur lui. Que puis-je lui dire sans paraître trop curieuse et intrusive.

_ Prenez place, Monsieur. Dis-je quelques instants plus tard. Désirez-vous que je vous apporte un bloc-note et un stylo pour noter les informations, Monsieur ?

Qu’ajouter de plus ? Dois-je lui parler de Rome ? J’ignore la durée de son séjour ici. Je prends une longue inspiration avant de me décider à le questionner là-dessus.

_  Si je peux me permettre Monsieur, si vous avez besoin d’une guide pour vous et votre épouse, je serais heureuse de vous guider dans la ville éternelle. Enfin, si cela ne vous pose pas de problème. Ajoute-je avec un sourire. Je ne travaille pas à l’office de tourisme, cependant, je peux vous aiguiller.

Je reprends une inspiration. Je le regarde dans les yeux en gardant un visage souriant.


chiarale royaume du hasard
(c) ANAPHORE
Revenir en haut Aller en bas
Lucian Blackthorn
Lucian Blackthorn
IMMORTAL — forever is not enough
pseudo : La Fauvette (Perrouche de mon petit prénom)
crédits : (ava) olympia (crackship) valkyrja (code signature) zaja ; merci !
messages : 477
Le Royaume du Hasard // Giulia H25slSRw_o

Le Royaume du Hasard // Giulia Empty
(#) Re: Le Royaume du Hasard // Giulia    Lun 31 Jan - 19:18

Le Royaume du hasard
"Une bibliothèque n'est pas seulement un endroit où règnent l'ordre et le chaos c'est aussi le royaume du hasard. La bibliothèque, la nuit - Alberto Manguel" @Giulia Fabiano

(Rome, avril 2021) Alors qu’elle parle, il lui jette un premier coup d’œil curieux. Elle parle d’une voix si calme et si posée, cela l’intrigue. Est-ce parce qu’elle se trouve sur son lieu de travail ou est-ce sa voix normale, se demande-t-il, sa curiosité piquée. Lorsqu’elle l’enjoint de la suivre, il s’exécute sans broncher, jetant des coups d’œil autour de lui pour regarder où elle l’emmène. Une fois dans ce qu’il imagine être une salle de consultation, elle l’invite à s’asseoir _ Prenez place, Monsieur. Désirez-vous que je vous apporte un bloc-note et un stylo pour noter les informations, Monsieur ? Oh. C’est une idée. Il est venu en touriste pour ne rien vous cacher alors il hoche vigoureusement la tête et répond par l’affirmative avec un sourire. Il commence à se plonger dans les documents en pointant du doigts certains passages pour demander quelques traductions et lorsqu’il tombe sur des photos des embarcations néo-calédoniennes il griffonne des plans et des coupes à la va-vite qui reproduisent les pirogues qu’il a sous les yeux. Son œil d’ingénieur naval n’a pas perdu de son acuité et il croque les informations avec sérieux et silence. Silence qui finit par être interrompu par Giulia. Il avait presque oublié sa présence, mais n’est pas surpris de constater qu’elle est là. En revanche c’est sa proposition qui le surprend. Ses yeux s’ouvrent en grand et il hausse les sourcils. _   Si je peux me permettre Monsieur, si vous avez besoin d’une guide pour vous et votre épouse, je serais heureuse de vous guider dans la ville éternelle. Enfin, si cela ne vous pose pas de problème. Je ne travaille pas à l’office de tourisme, cependant, je peux vous aiguiller. Détachant son regard des carnets, il lui sourit, l’air un brin mal à l’aise. « Oh. Hé bien, c’est très gentil. » Il hésite, se détourne de la table et lui bloque la vue sur les archives qu’ils consultent « Mais heu … Mon épouse est déjà très occupée en fait. ». Si il est là, c’est justement parce qu’elle est trop occupée pour passer un petit moment en tête à tête, alors visiter la ville en présence d’une inconnue. Il ne sait pas trop comment prendre cette proposition. Est-ce qu’elle lui fait du rentre-dedans ? Il aurait tendance à dire que non, ça serait maladroit et contre-productif de mentionner son épouse. Est-ce que c’est une conclavienne qui lui tend un piège ? Il espère sincèrement que non parce que la fameuse épouse lèverait les yeux au ciel si elle apprenait qu’il n’était pas capable de passer une matinée seul dans une ville un peu dangereuse sans se faire repérer. Il a beau être particulièrement sociable et aimable, mais à même lui l’idée de suivre cette parfaite inconnue lui parait un peu incongrue. Un courant d’air passe dans la pièce et il frisonne. Il essaie de se reprendre et de trouver un moyen poli de décliner l’invitation « Mais … » quand soudainement, le carnet tombe de la table. Ils se retournent d’un bloc et là, surprise. Plus d’archives, la table de consultation est vide. La porte de la salle est ouverte et ils ont juste le temps de voir un bout de jupe orangée disparaitre dans le couloir et des pas précipités qui s’éloignent. Lucian reste bouche bé et ses yeux s’ouvrent grand et puis attrapant le poignet de Chiara il se met à courir pour rattraper le malotru qui vient de dérober une précieuse archive juste sous leurs yeux. Il remonte le couloir et tourne a droite puis à gauche dans des dédales de couloirs un peu sombres suivant toujours les bruits de pas qui courent. Dans sa course, il demande d’un air interloqué « Vous avez souvent des gens qui volent les archives ici ? c’était quoi cette jupe ? Un cardinal kleptomane ». Finalement, les bruits de pas les amènent dehors, par une sortie du personnel dérobée et il se tient les hanches une minute en lâchant le poignet de Chiara. Relevant le nez, il voit la robe orangée disparaitre entre deux rues passantes pleine de monde et il pointe du doigt le voleur en criant « Par là-bas !! Ca fait partie de votre visite guidée cette rue ? Y a des bonnes anecdotes ? ».

made by valkyrja for ad vitam aeternam
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Le Royaume du Hasard // Giulia Empty
(#) Re: Le Royaume du Hasard // Giulia    Dim 20 Fév - 14:11


chapitre 3


TW : /

J’apporte un stylo et un bloc note pour cet homme que je ne connaissais pas. Ce n’est pas un habitué de la bibliothèque. Je le regarde travailler sur le document d’archive qu’il l’intéresse. Je l’aide à traduire certains passages sur le journal de Lamberto Loria.

Je parle de nouveau à l’inconnu. Il me sourit. Puis, il me répond. Je me sens gênée. Je passe ma main dans mes cheveux mal à l’aise par cela. Pense-t-il que je voulais le draguer ? Je suis une femme mariée et je suis heureuse en ménage avec Lorenzo. Je prends une large inspiration avant de me décider de lui répliquer pour éclaircir ce malentendu. Or, je n’ai pas le temps de réagir, car, le carnet tombe sur le sol. Je peste intérieurement. Que se passe-t-il ? Je vois une femme sortir de la salle avec le précieux document.

L’inconnu touche mon bras, une pression que je n’apprécie pas vraiment. Nous marchons pour tenter de retrouver le sésame. Je me demande comment c’est possible que ce carnet ait disparu ? Il n’y a pas de caméra de surveillance. Je me dis que je devrais appeler la police pour signaler le vol ainsi que ma direction. Vais-je perdre ma place ? Mon cœur s’affole à cause de cette angoisse qui monte. Il me pose une question, je tente de reprendre mon souffle.

_ Non, c’est la première fois.

Puis, nous sortons du bâtiment grâce à un couloir. Sur le chemin, je croise un membre du personnel. Celui-ci me demande ce qui se passe. Je lui raconte. Puis, la personne regarde l’inconnu. Je lui explique que je ne dois pas perdre la trace du voleur. Après sa promesse d’en parler à l’équipe et d’informer la police, je pars avec celui qui m’accompagne pour sortir du bâtiment.

L’inconnu pointe le voleur. Il m’indique le chemin et il reprend la parole. Je le regarde dans les yeux. Il est temps pour moi de dissiper le malentendu par rapport à cette proposition. Je prends une profonde inspiration.

_ Quand je vous ai proposé de faire une visite guidée, c’était sans arrière-pensée, je suis mariée et heureuse en ménage. Je ne pensais pas qu’on ferait une course poursuite pour retrouver le carnet. Je le regarde dans les yeux. C’était par pure courtoisie et gentillesse que je voulais vous faire visiter la ville éternelle avec votre épouse. Je le regarde dans les yeux. Mais, ne perdons pas de temps, cherchons la voleuse et commençons à visiter. Dis-je avec un léger sourire.

Je commence à parler de cette rue, puis, je remarque que la voleuse se rapproche de la fontaine des tortues. Où va-t-elle ? Il ne faut pas qu’elle nous double et qu’elle disparaisse à danger. Aurais-je dû empêcher cette course poursuite ? Je ne sais pas pourquoi je fais cela. Je pose mon regard sur mon acolyte du jour en me disant qu’on ne s’était pas présenté.

_ Je me nomme Chiara Boscari et vous ? Demande-je en le regardant dans les yeux.



chiarale royaume du hasard
(c) ANAPHORE
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Le Royaume du Hasard // Giulia Empty
(#) Re: Le Royaume du Hasard // Giulia   

Revenir en haut Aller en bas
 
Le Royaume du Hasard // Giulia
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» citlalli et le royaume du crâne de cristal - citlalli
» read between the lines (giulia)
» Set the scene, darling ft Giulia
» La fine non esiste | Giulia & Lorenzo
» Nightcall (Mitchie & Giulia)

AD VITAM AETERNAM :: rps
Sauter vers: