intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 citlalli et le royaume du crâne de cristal - citlalli

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(#) citlalli et le royaume du crâne de cristal - citlalli     Jeu 1 Juil - 23:04

L’université nationale autonome du Mexique, l’UNAM, était la plus prestigieuse institution académique du pays. Son rayonnement lui permettait de surpasser toutes les autres universités du monde hispanique dans les classements chinois, y compris espagnoles, et on ne comptait plus les grands esprits qui en étaient sortis. Dans le marasme économique et les troubles permanents engendrés par la criminalité, les habitants de Mexico avaient au moins un enseignement universitaire public de qualité, en dépit de la difficulté persistante d’accès au supérieur pour ceux qui seraient les plus susceptibles d’avoir besoin d’un savoir à petit prix.

La bibliothèque centrale était néanmoins d’un style… particulier. Une espèce d’esplanade était couverte de divers symboles prétendant évoquer quelque civilisation andine générique, tandis que les bâtiments proprement dits étaient rectangulaires, énormes, peu vitrés et absolument identiques aux tours grisâtres et cubiques de l’ex l’URSS s’il n’y avait pas eu des décorations évoquant là aussi le passé païen de l’Amérique du Sud. Non, ça ne donnait décidément pas très envie d’étudier là, mais de toute façon ce genre de lieux n’existait pas du temps où Alexis Eudaimonanis aurait eu l’âge de les fréquenter et il n’était certes pas venu là pour des ouvrages savants, mais bien plutôt pour rencontrer l’une de celles qui les écrivait.

Malgré la chaleur de ce mois d'août il portait un costume trois pièce anthracite et se frayait un chemin entre les étudiants qui se rendaient à la bibliothèque. Derrière lui, se fondant dans la foule, deux gardes du corps armés et autorisés à l’être. Le petit groupe parvint aux ascenseurs et monta vers le troisième étage qui accueillait l’une des salles de conférence les plus prestigieuses de l’université, qui était en train de se remplir. Alexis s’assit dans un siège du fond près d’une travée de sortie, tandis que l’un de ses hommes restait à l’entrée et que l’autre s’asseyait à sa gauche pour le séparer des autres spectateurs. Ils auraient évidemment voulu rester debout, mais ces deux statues humaines auraient pu troubler la conférencière du jour et Alexis n’y tenait pas.

De plus il était relativement certain d’être à l’abri de toute tentative funeste aujourd’hui. Il avait fait courir le bruit qu’il comptait se rendre dans les Baléares pour discuter avec un intermédiaire local. Et si quelqu’un avait l’idée de s’en prendre à lui en faisant arraisonner le navire qu’il était censé avoir pris, il le découvrait plein de membres du Conclave écarlate en route pour une réunion théoriquement secrète, ce qui ne manquerait pas de causer un joli remue-ménage, non ce petit subterfuge et quelques autres précautions devaient assurer à Alexis un peu de tranquillité même en se rendant dans un lieu aussi grouillant et public que Mexico. Tout à son autosatisfaction, satisfait qu’il était de sa ruse, il ne prêta pas tout de suite attention à l’arrivée de la conférencière.

C’est seulement quand elle commença à prendre position sur l’estrade qu’il sortit de ses rêveries. Il avait beaucoup entendu parler de cette femme récemment, et se satisfit de pouvoir l’observer de visu. Elle dégageait une redoutable impression de célérité, en plus d’être plutôt jolie. Chose amusante, elle était morte jeune et devait donc être considérée comme une universitaire débutante ayant tout à prouver. Peu d’immortels choisissaient ce genre de professions, car si l’on considérait qu’on ne pouvait pas être enseignant chercheur à moins de trente ans en général et qu’il fallait encore bien plus de temps pour acquérir quelque autorité dans le champ académique, on devait littéralement tuer sa fausse identité avant même de pouvoir en profiter. Sans parler du caractère public de l’enseignement. Et que ce devait être frustrant pour elle. Quand il lisait ce que les historiens croyaient savoir de Byzance notamment dans sa période tardive…

Néanmoins quand elle commença à parler il fut tout de suite captivé. Elle avait un petit quelque chose sur lequel un mortel n’aurait pas pu mettre le doigt mais que lui voyait bien : elle connaissait son sujet pour l’avoir vécu. En l’occurrence la conférence portait sur les parallèles entre le symbolisme du meurtre des Centzon Huitznahua par Coyolxauhqui et la construction sociologique moderne du culte de la compétition individuelle. Outre la professeur Demaya il y avait un sociologue dégarni à la chemise mal taillée mais au discours très intéressant, Gustavo Damazo, et un psychologue américain Theodore Finch, affligé d’un ventre proéminent, de couperose et d’une l’élocution si pâteuse qu’il en devenait parfois abscons. C’était surtout le dialogue entre Damazo, apportant une perspective moderne et technique, et Citlalli Demaya, qui confrontait son savoir historique à ces données sociologiques modernes, qui retenait l’attention.

Ou tout au moins qui retenait l’attention de quelques-uns, parce que de l’avis d’Alexis la conférence n’avait pas le succès mérité, et l’amphithéâtre était à moitié vide. Cela ravissait évidemment ses deux portes flingues, mais lui en était désolé pour les orateurs. Si ce Finch était un habitué de l’université mexicaine, sa réputation soporifique avait dû le précéder. Quoiqu’il en soit c’est avec un intérêt réel que l’immortel byzantin écouta ce qui se dit pendant trois heures. Il faillit poser une question à la fin, mais se retint, car son temps était malgré tout précieux et il avait hâte d’en venir à ses affaires.

Quand la conférence prit fin, après quelques échanges sporadiques, il vit Demaya commencer à rassembler ses affaires. Peut-être qu’il se faisait des idées, mais il avait cru la voir l’observer deux ou trois fois pendant la conférence. Pourtant elle était éloignée des factions selon ses sources. Mais peut être qu’elle se tenait suffisamment informé pour savoir qu’il était important dans l’Ordre de l’Hydre ? Tout de même, peu probable. Plus probablement parce qu’il était étranger. Ou alors elle était au courant pour sa collection et l’avait reconnu ainsi ? Mais il se montrait discret sur ce genre d’acquisitions… Avec un soupir agacé, Alexis s’efforça de calmer sa paranoïa galopante. Il n’était certes pas question d’être venu là pour rien, et il se leva avec vivacité en se dirigeant vers l’estrade, aidé en cela par le professeur américain qui semblait retenir Demaya.

Parvenu à son niveau – sous le regard scrutateur mais discret de son cerbère assis plus haut – il se composa son sourire le plus mondain, les yeux pétillants.

« Bonjour, professeur Demaya. Votre conférence à trois était passionnante. Cela dit certains de vos propos ont tout particulièrement retenu mon attention, et je serais très reconnaissant si vous pouviez m’accorder quelques instants en privé. Je crois que nous sommes, comme qui dirait, confrères, en ce sens que nous partageons une même… perspective unique et intemporelle ? »

Il fit un petit clin d’œil pour accompagner ces derniers mots sur lesquels il avait insisté, tandis que les autres universitaires prenaient un air offusqué, pensant sans doute qu’ils assistaient à une tentative de drague à la manière américaine, puisqu’il s’était exprimé en anglais avec une intonation yankee.
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(#) Re: citlalli et le royaume du crâne de cristal - citlalli     Ven 23 Juil - 19:48

Citlalli et le royaume du crâne de cristale
A la recherche des reliques du temps @"Alexis Eudaimonanis "

Elle prit une grande inspiration. Elle avait pourtant l’habitude normalement de parler a la foule, surtout une foule un peu dissipée parfois. Elle avait l’habitude d’enseignée, elle le faisait depuis maintenant trois ans et elle avait du gagner le respect aussi bien de ses élèves que de ses collègues a cause de son jeune âge, ou du moins de son apparence jeune. Physiquement elle avait la trentaine, mais parfois elle était frustrée de se faire traité comme une débutante alors qu’elle était bien plus vieille que tous dans cette université.  Elle était aussi souvent agacé qu’on remette en cause ce qu’elle enseignée, ce qu’elle disait ou écrivait. Elle n’aimait pas entendre les autres lui dire qu’elle fabulait alors qu’elle ne pouvait que dire la vérité, elle avait vécut tout cela. Mais elle prenait sur elle, et elle était devenue patiente au fil du temps. Bien sur, elle avait le sang chaud, elle était presque un cliché de ses latina bruyante qui s’enflamme vite. Mais contrairement a ce qu’on pourrait pensé, derrière l’apparence qu’elle se donnait, il y avait une femme qui savait patienté, qui réfléchissait. Elle avait aussi un coté manipulatrice qui avait toujours aider sa constellation. Elle était l’infiltrée, sa spécialité était de faire diversion, de faire l’espionne. Elle était l’ombre quand tous le reste de sa famille immortelle étaient des combattants.  

Elle réajusta un peu son blaser gris perle, et souffla doucement, comme pour évacuer le stress.  Car oui, bien qu’elle est l’habitude, elle était toujours un peu stresser avant les conférences. Surtout quand elle était face a un grand nom comme celui de Gustavo Damazo. Elle n’avait que faire de l’américain qui devait aussi participé, elle le connaissait et savait que s’il avait trop longtemps la parole, il endormirait la salle entière.  Mais face a Damazo, elle savait qu’elle n’en mènerait surement pas large, elle suivait régulièrement son travail. C’était un grand homme, et malgré son apparence, il était captivant. Elle avait un peu peur, elle avait peur de passé encore une fois pour une novice.  Mais elle devait prendre sur elle et faire son travail. Elle  regarda rapidement son téléphone portable, dont le fond d’écran était une photo d’elle et les autres membres de sa constellation prise il y a quelques années a Tyr dans leurs QG et cela la fit sourire. Ils lui redonnait toujours le sourire et la force de faire les choses. Elle mit le téléphone sur silencieux et le rangea dans son sac, puis il fut grand temps pour elle de monté sur la scène et de parler du sujet de cette conférence.


Elle n’était qu’a moitié surprise de voir la salle a moitié vide. Evidement, peu de gens avait envie de rester assis sur un siège pendant trois heures, pour écouté une chercheuse en mythe et civilisation, un sociologue et un psychologue débattre d’un sujet qui ne parlait pas a tellement de gens. les parallèles entre le symbolisme du meurtre des Centzon Huitznahua par Coyolxauhqui et la construction sociologique moderne du culte de la compétition individuelle. Un sujet intéressant mais pour ceux qui tenait la conférence et les quelques personnes présent dans la salle seulement. Son regard circulaire sur la salle fut donc rapide. Mais ses prunelle bleu se stoppèrent tout de même sur un homme. Un homme d’une quarantaine d’année physiquement, très charmant, qui avait l’air très charismatique, mais qui surtout n’était pas du tout mexicain et qui était en costume qui semblait bien trop luxueux pour que l’homme soit de Mexico.  Elle l’observa rapidement avant de se concentré pour faire son travail.

La conférence fut surtout tenue par Gustavo Damazo et elle. Ils se prirent rapidement a avoir des débats aussi constructif qu’animé, et avait fort heureusement laisser un peu le psychologue soporifique de coté le laissant intervenir que quand il était vraiment nécessaires de le faire.  Comme le prédisait la salle presque vide, il n’y eu que très peu de questions a la fin et donc elle put assez rapidement commencer a remballer ses affaires. Elle rêvait d’un thé glacé en terrasse de son bar préféré, pourquoi pas avec une de ses rares vraies amies dans le coin. Elle était déjà en train d’y pensé, cherchant son téléphone pour envoyer un message a  Juana, quand le psychologue soporifique vint l’interpeller. Elle se retint de lâché un soupir agacé, mais avant qu’elle n’ai le temps de répondre, l’homme qu’elle avait remarquer et regarder quelques fois durant les trois heures de conférence l’interpela a son tour.

Elle tourna la tête pour le regarder et le fixa en l’écoutant.  Elle se figea presque a la fin de ses paroles. Qui était il ? Que voulait il dire ? Elle avait l’impression qu’il insinué que lui aussi était immortelle, mais comment saurait il qu’elle, elle l’était. Personne ici a Mexico ne le savait, si son prénom passait parfois dans les conversation, c’était tout d’abord car il était très atypique et puis car quelques rumeurs courrait a son sujet, mais personne ne savait qui elle était vraiment.  Et elle n’eu plus aucun doute quand il lui fit un clin d’œil. Tous devait croire qu’elle étaient ouvertement en train de se faire dragué par ce bel homme, il faut dire qu’elle n’était pas vilaine a regarder et lui non plus, mais elle, elle savait qu’il ne la draguait pas. Il savait juste qui elle était vraiment. Ou du moins ce qu’elle était vraiment. Elle ferma son sac et lui adressa un de ses grand sourire.

« Et bien, cher confrère, je serais ravis de m’entretenir en privé avec vous. » Dit elle dans un anglais qui aurait put être parfait si seulement elle n’avait pas cet accent méxicain a coupé au couteau.

Elle descendit de l’estrade après avoir salué les deux hommes avec qui elle avait tenue la conférence. Et c’est sous le regard de beaucoup de gens qui étaient encore présent dans la salle qu’elle se mit a marcher au côté de l’homme en costume.

« Vous préférez aller dans mon bureau ou au bar en face du batiment ? » Souffla t elle pour que lui seul entendent. « Vos gorilles c’est nécessaires ? Vous êtes quoi, prince de je ne sais quoi pour être aussi garder ? » Dit elle en jetant un coup d’œil aux deux garde du corps, armé, qui leur avait emboité le pas.

Une fois sur le lieu choisi par l’homme, la brune s’installa et posa ses yeux a nouveau sur lui. Oui, il était définitivement très charmant et extrêmement charismatique. Il dégageait un sentiment de puissance, une prestance de leadeur et elle le deviner très habile avec les mots.

« Bien. Et si vous vous présentiez et vous me disiez ce que vous voulez ? Sans oublié, cher Confrère, de me dire comment vous savez ce que vous savez a mon sujet ? »

Oui, elle allait droit au but, et elle préférait resté vague sur le sujet de son immortalité et très probablement celle de l’homme face a elle aussi, sait on jamais, s’il y avait des oreilles qui trainaient trop dans le coin.

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