intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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octobre 2014, new york Cette mission m'a lessivé. Faut dire j'ai enchaîné. Cinq, ca a de quoi fatiguer. A parcourir le monde, poursuivre des immortels qui tentaient de s'installer en famille, si ce mot peut réellement avoir un sens à leurs yeux. A essayer de démanteler leur réseau d'Adorateurs de l'Hydre, ces mortels qui se font berner pour une cause qui les dépasse. Pire qu'une secte ce truc, vraiment. On a réussi à en choper un à Washington, qu'on a ramené jusqu'ici au siège du Conclave. Y a peu de chances que le mec revoit le jour un jour. J'ai passé la journée à l'interroger, usant de méthodes plus ou moins tolérées. Y a pas tellement eu besoin de pousser le vice, le mec était pas très résistant. Il nous a livré deux trois informations, dont l'utilité se révèlera sûrement à l'avenir. Le moindre détail peut faire la différence, face à des êtres qui ont des siècles d'existence.

M'arrêtant dans la salle de repos, je me sers un café. J'crois que sur ces douze derniers mois, le nombre de nuits que j'ai passé chez moi doit pouvoir se compter sur le bout de mes dix doigts. Le temps que le café coule, je plonge mes mains sous l'eau glacée, histoire de les décontracter. J'me dis que j'y ai pas été trop fort, comparé aux interrogatoires qu'on peut mener directement sur le terrain, là dehors. Jusqu'à ce que je remarque cette tâche de sang sur ma veste, un éclat incontrôlé. Le tissu a l'avantage d'être noir, c'est moins notable et assez discret quand on n'y prête pas attention. Je changerai de fringues plus tard. Bien que la nuit tombe déjà alors plus tard, je sais pas trop ce que ca signifie. Pour le moment j'ai quelque chose d'autre qui occupe mes pensées, depuis plusieurs jours. Depuis que j'ai vu la date sur le calendrier et que je me suis fait peur, à presque manquer d'oublier. Je m'en suis voulu sur le coup, je me suis dit que peut-être, ce serait bien que je fasse une véritable pause avant la prochaine mission. Puis on a trouvé la piste de l'autre adorateur et mes pensées se sont focalisées ailleurs…

Il n'empêche que je suis au QG à présent et que le boulot fini, Lydie occupe mes esprits. Deux ans et plus d'une semaine qu'elle a disparu, qu'elle est complètement sortie de tous les radars imaginables. Père va à penser qu'elle est morte depuis le temps. Soit par facilité, soit parce qu'il préfère ne pas supposer une autre alternative. J'arrive pas à me détacher de cette idée qu'elle est là, quelque part. Je peux pas faire la même erreur qu'avec maman, l'abandonner, même si j'arrive toujours trop tard. D'une traite j'avale mon espresso et file dans les couloirs. Je sais pas s'il est par ici mais si c'est le cas, je sais parfaitement où aller le voir. Kaz. Je frappe à la porte par politesse mais n'attends pas vraiment de réponse pour ouvrir et jeter un œil. Ca a beau faire une éternité que je l'ai pas croisé, c'est comme si on avait pris une bière la veille. A se connaître depuis gamin, à être l'un des rares envers qui il n'y avait pas de secrets, familles de conclavistes, ca renforce les liens. < Je peux te déranger ? Ou t'es occupé ? > Je lui lance doucement, à peine la tête passée dans l'entrebâillement.

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Jeu 25 Nov - 11:30

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octobre 2014, new york Quelle journée de merde.
C’est vraiment pas son moment… Kaz vient de quitter la maison avec une valise, il n’a rien emporté de plus que ses vêtements et son ordinateur. Il n’a pas pris même ses jeux vidéos dont il affectionne, il les a plutôt laissé pour ses enfants qui aiment bien y jouer de temps à autre. Il ne sait pas ce qu’il vient de faire, ni ce qui s’est réellement passé à cette soirée-là. C’était venu sur le coup de tête, d’une minute à l’autre, en rentrant d’une soirée assez pénible avec les amis. Il a fermé la porte de la maison et il a dit à Nina, sa femme qu’il veut divorcer. Elle ne l’avait clairement pas vu venir et elle n’a pas compris, elle ne comprend toujours pas. Kaz aura beau expliquer, elle ne voudra pas comprendre parce qu’elle s’est clairement ancrée dans leur quotidien, dans leur couple à l’apparence parfaite, un couple solide pour les enfants. Sauf que Kaz, il déteste les mensonges. Il ment déjà pour le travail, il ment à sa famille et là, il se retrouve à mentir à lui-même. Surtout qu’il a appris que Nina est une rencontre arrangée par son oncle, que ce dernier avait tout prévu depuis le début… Ce n’était pas une véritable rencontre du hasard, ni un véritable amour… Rien de tout cela n’était vrai depuis le début. À part ses gosses, oui, c’est vrai. Son amour pour Luna et Markus est réel et il n’a pas envie de leur infliger davantage la vision du mariage faussement parfait.

Javier l’a bien énervé aujourd’hui aussi. Il n’a pas arrêté de le souler et à remarquer la valise, à lui demander où est ce qu’il allait partir en vrai. Partir loin de toi, parce que tu m’emmerdes. Il aurait très bien pu répondre ça, mais il ne l’a pas fait parce que ce n’est pas une réponse que Kaz aurait donné d’habitude à son coéquipier. Ce dernier aurait trouvé ça assez étrange même s’ils ont envie de se sauter dessus pour se castagner, il se serait un peu inquiété dans le fond. Alors Kaz a préféré ne pas y répondre et aurait donné un verre de Whisky à Javier pour le faire taire. Ça a plutôt presque marché.

Il est resté à son bureau pendant toute la journée pour éviter Nina qui est également passée dans le QG du Conclave dans l’espoir peut-être de le croiser et lui demander s’il a changé d’avis et s’il veut rentrer à la maison pour discuter sérieusement. Sauf qu’elle n’est pas prête et elle n’aura pas eu assez de temps pour y réfléchir… Et là, il remarque bien que c’est le soir et qu’il ferait mieux de rentrer… Où ? Prendre une chambre d’hôtel pardi oui ! Et aussi manger, ce serait pas mal de manger non ? Parce que bon… Il n’a pas vraiment mangé de la journée non plus, il s’est trop concentré sur le travail.

Le casque aux oreilles pour les écoutes, Kaz n’entend pas que quelqu’un toque à la porte. De toute manière, il sait que tout le monde dans le Conclave toque et entre quand même sans attendre qu’il puisse dire oui ou non. Il n’y a pas cette notion de respect. L’allemand se permet de lever les yeux de l’écran de son ordinateur quelques secondes avant de remarquer le visage qu’il n’a pas vu depuis bien trop longtemps. « Oh Don ! »

Ok bon. Il va retirer le casque et mettre l’écoute sur pause. Il ne peut pas s’empêcher de sourire en voyant son ami de longue date. Ah mais il a vraiment un très bon sens de timing pour débarquer quand la journée est bien morose pour lui ! « Je te croyais en mission en Amérique latine ! Tu viens de rentrer aujourd’hui ? » Demande-t-il avant de faire un geste de la main comme pour l’inviter à entrer davantage dans son bureau et que bien sûr, qu’il ferme la porte derrière lui. « Et oui, je suis toujours occupé, mais bon, ça ne change jamais ça… Je devrais arrêter de travailler et aller manger. Tu as mangé ? » Ou sinon, Don boira une bière pendant que Kaz mangera et puis voilà hein.

Mais il se doute bien que c’est aussi pour Lydie… Kaz y a fait des vérifications récemment après avoir vu l’alerte annuel sur son calendrier et évidemment… Il n’a toujours rien retrouvé….

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Jeu 25 Nov - 14:06

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octobre 2014, new york Un casque sur ses oreilles, je vois bien que je le dérange, le Kaz. Pour autant quand il se retourne vers moi, c'est un sourire sincère qui apparait sur ses traits et que je lui rends volontiers. Ca fait du bien, de retrouver un visage familier, après tout ce temps à vadrouiller à droite à gauche, à changer constamment d'équipe. J'imagine aussi qu'il s'attendait à une venue de ma part, un de ces jours-ci. Poussant la porte pour entrer dans son bureau, je la referme soigneusement derrière moi pour les oreilles indiscrètes. C'est pas ce qui manque ici. Je m'installe nonchalamment contre une commode, face à Lindeberg. < Amérique Latine, Europe… je viens de rentrer de Washington avec un colis, oui. Disons que ma collection de tampons sur mon passeport avance bien. > J'ironise. C'est plus joli que d'assumer m'être enfoui sous le boulot, les traques, le terrain depuis sa disparition. Ca fait très blogueur voyage, aussi. C'est gens-là doivent franchement s'ennuyer.

Kaz doit sûrement être autant accro au boulot que moi, même si lui a une vie de famille. Je me demande quand il se serait décidé à rentrer, si je n'avais pas fait irruption. < J'ai passé la journée en bas. > Et cela ne fait pas référence à l'étage juste en-dessous, plutôt à ceux plus bas que terre. Ceux qui nécessitent une accréditation particulière, au vu de ce qui s'y trouve et s'y passe. Ca ferait mauvais genre, que quelqu'un entende des cris en marchant tranquillement dans le couloir. < Et je t'avoue ne pas avoir avaler grand chose, ce serait plutôt une très bonne idée, d'aller manger. > Je me masse doucement les mains, parce que ca fait du bien après ces interrogatoires, mais je me retrouve surtout bêtement hésitant, maintenant que le crack est devant moi. C'est pas comme s'il n'avait aucune idée de ma présence ici. Je sais pas si c'est poser la question qui me déplait le plus, ou d'en connaître d'avance sa réponse. Puis y aurait eu du nouveau, il aurait remarqué quoique ce soit, je ne doute pas qu'il m'aurait appelé dans la minute. Passant une main sur ma nuque, je repousse ca à plus tard. Histoire de ne pas piétiner trop vite cette petite étincelle ridicule d'espoir. Mon regard tombe sur une valise, posée contre le mur. Le sourcil arqué à son attention, je lui demande : < Tu pars en voyage, Lindeberg ? > Je me fais un peu suspicieux, parce que je vois pas ce qu'il foutrait, à prendre carrément sa valise au boulot. Puis il commence à être un peu tard, pour monter dans un train ou un avion. Et ca ne ressemble pas du tout aux sacs qu'on embarque lors des missions, comme celui que j'ai laissé à coté de mon casier ce matin. Ok j'analyse peut-être un poil trop la situation.

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Jeu 25 Nov - 15:00

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octobre 2014, new york Au moins le travail chez Don avance plutôt bien.
Il ne rentre pas les mains vides au moins, contrairement à Javier ces dernières semaines où les immortels et les Adorateurs trouvent un moyen de leur échapper. Il penche la tête sur le côté signe qu’il écoute, mais il remarque les mains rouges de Don. Il n’est pas allé mollo avec son colis à ce qu’il peut comprendre. Comme s’il avait suivi son regard, son ami lui explique qu’il a littéralement passé la journée en bas. « Et ça a été concluant ? Des nouvelles informations que je devrais savoir de mon côté ou c’est toujours la même histoire…? » Demande-t-il, parce qu’il désespère aussi de son côté de ne pas avoir grand chose sur les Adorateurs ou les immortels malgré les heures d’écoute et de traque sur les réseaux. Il aimerait bien qu’ils puissent avancer un peu, qu’ils puissent capturer un immortel, qu’ils puissent faire quelque chose contre eux, quelque chose pour l’humanité.

En tout cas, manger semble être la meilleure option. Donc Kaz hoche la tête et sans plus attendre Don, il ferme son ordinateur portable, débranche le casque qu’il met dans son sac à dos. « Franchement, c’est toi qui choisit ce que tu veux manger, même si j’avais pensé à manger un italien. Ça faisait longtemps que je n’y ai pas fait un tour, sinon il y a aussi un libanais qui est très bon mais j’en ai déjà mangé avant-hier midi… » Il hausse les épaules tout en rangeant, comme pour lui dire que c’est à lui de voir. De toute manière, comme d’habitude, ce sera Kaz qui paiera et ce n’est pas l’argent qui lui manque mais le plaisir de voir un vieil ami après tout ce temps à être coincé dans cette sphère de mensonge. Et puis, si la présence de Don lui permettra d’oublier le fait qu’il ne puisse pas voir ses enfants ce soir… Il ne dira pas non.

D’ailleurs, son ami toujours observateur remarque sa valise contre le mur, près de son bureau. Kaz regarde son bagage et lâche un gros soupir. « On va dire ça oui. Un très long voyage. » Il lève les yeux au ciel, signe qu’ils ne peuvent pas en parler ouvertement ici et qu’ils pourraient être écouté. Il se lève en tout cas et met son manteau, son écharpe et puis voilà. Il peut y aller. Il laisse ses affaires ici, le temps d’aller au restaurant dans le coin, ils y reviendront ici ensuite. Il n’a pas envie d’entrer dans un restaurant avec son sac et sa valise, il a vraiment la flemme d’être encombré à ce point-là.

C’est quand ils sont enfin dehors que Kaz peut se mettre à parler plus sérieusement, les mains dans les poches pour chercher son paquet de cigarette. « Je vais quitter Nina. » lâche-t-il comme une petite bombe, alors qu’il sort enfin le paquet pour récupérer une cigarette, il en propose une à Don. « Ça fait deux ans que ça ne va plus et très franchement, je n’ai même plus envie d’essayer que ça aille. » dit-il en allumant sa cigarette et il prend enfin sa première bouffée qui lui fait du bien. .

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Jeu 25 Nov - 16:56

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octobre 2014, new york A ses questions j'hausse les épaules, une légère moue. Kaz a beau être un très bon ami, j'ai pas le grade suffisant pour divulguer ce que j'ai envie à qui j'en ai envie. Tout compartimenter pour mieux régner, ca pourrait être la devise du Conclave. Moins les choses se savent, mieux c'est. Et pour l'instant, ce qu'a craché le colis, y a que mon supérieur présent qui en est au courant. < On en a tiré deux trois infos ouais, à voir si ca devient concluant. Toujours la même histoire en soit… > Je me retiens de lui poser la réciproque. J'imagine qu'avec son casque sur le crâne, il devait être sur des écoutes. Sûrement pour Javier d'ailleurs. Ca fait un bail que je l'ai pas croisé lui aussi. < Comment il va ton co-équipier ? >

Kaz commence à ranger ses affaires et je me redresse, prêt au départ. < Manger un italien, mmh ? J'te pensais pas adepte de ce pain-là. > Je lui lance avec un petit sourire narquois, pas peu fier de ma blague vaseuse. Faut pas tendre des perches comme ca aussi ! < Va pour une pizza ! Ca me changera du hot-dog et des sandwichs triangles. > Un instant je m'en vais à me demander pourquoi il ne dîne pas avec sa petite famille, mais la question ne traverse pas mes lèvres. Je la glisse sous le tapis, préférant me lancer des fleurs comme quoi je serais son favori. A le voir rester évasif sur sa valise qui traine là, je commence à me dire qu'il y a de l'eau dans le gaz. Au sein des bureaux du Conclave, on ne parle jamais trop de sa vie privée, pas quand c'est sensible ou que ca pourrait soulever certaines interrogations. Y a des oreilles qui trainent partout, la preuve avec Kaz et ses écoutes…

Sagement j'attends qu'on soit dehors, que Lindeberg reprenne de lui-même le cours de notre conversation. Et le nouvelle tombe comme un couperet. Je lâche un oh vide de sens, totalement ridicule, pris par la surprise. J'avais rien vu venir et je m'en sens un peu con. Ca fait vraiment trop longtemps qu'on n'avait pas discuté tous les deux. < Je ne te demande pas comment va Nina donc… > Thanks captain obvious. Roi de l'humour mal placé, demandez Don ! D'un geste de la main je décline sa cigarette, comme toujours. Il a toujours eu ce réflexe absurde de m'en proposer une quand il s'en tire une, alors que ca fait un bail que j'ai arrêté de fumer et encore, c'était qu'en soirée. Il m'explique brièvement plus et j'acquiesce simplement. Je comprends mieux, pourquoi j'avais rien capté. < Désolée de pas avoir été là mec, j'ai tendance à me pointer trop tard. > Doux humour noir quand tu nous tiens. Les deux femmes qui ont jamais partagé ma vie approuverons ce message. Je souffle légèrement, ouvrant la porte du restaurant pour laisser passer Kaz. Je capte alors que sa séparation doit être plus que fraîche, avec sa valise dans le bureau. < Il semblerait qu'il n'y ait pas que l'autre colis, qui ait passé une sale journée… > Je lui lance pour le dérider, un petit coup de coude dans les côtes. < Tu vas à l'hôtel du coup ? >

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Jeu 25 Nov - 19:29

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octobre 2014, new york Deux trois informations.
Kaz note ça mentalement, il espère en savoir plus dans les prochains jours quand le chef du sous-sol finira par les balancer aux agents de l’étage d’au dessus. L’allemand fronce du nez, signe de contrariété quand Don pose cette question qui fâche un peu. « Tu sais que c’est ton ami que tu pourrais demander par toi-même ? On aura absolument pas la même version. Il est toujours aussi barbant, bruyant, impatient et très chiant. Il n’a aucune retenue et je me demande comment il fait pour être encore vivant, à foncer comme un bourrin dans les missions. Il ne réfléchit jamais. Noch nie. » Il lève les yeux au ciel assez exaspéré et continue de ranger ses affaires. Rien qu’aujourd’hui, il a été un peu pénible mais pas tant que ça d’habitude, c’est ce qui fait que c’est un peu étrange quand même. Est-ce que c’est parce qu’il a vu sa valise ? Il doit peut-être s’imaginer que Kaz va partir et rentrer en Allemagne, quel salaud. « Mais cela dit, on a réussi à collaborer pour une bonne fois pour toute. Je l’ai fait porter un brouilleur le mois dernier et grâce à ça, il a pu récupérer un colis, un peu trop endommagé… Il l’aurait été davantage si je n’étais pas intervenu pour l’aider. » Et bien sûr. Kaz sait très bien qu’on l’écoute, mais tant mieux qu’ils écoutent et qu’ils se rendent compte que lui et Javier ne sont pas fait pour travailler ensemble. À ce rythme il va finir par le laisser se tuer, mais bon, il ne le fait pas parce que ce gros con est quand même ami avec Don. Sérieusement…

Kaz relève le regard vers son ami d’ailleurs quand il se permet de faire une telle blague. Un italien… « Oh, on va éviter d’aller sur ce terrain-là Don… » dit-il à la fois blasé et amusé quand même. En vrai, il a voulu lui lancer un regard blasé, mais son sourire a trahi son amusement quand même. Ce n’est pas un secret pour Don que Kaz avait eu de ces aventures dans sa folle jeunesse avec Nina, ils étaient tous sauf sage. Mais en tout cas, ils ont vite choisi: un restaurant italien fera l’affaire avec les pizzas pour Don, des pâtes pour Kaz ! Mais bon, l’idée de manger dans un restaurant, alors qu’il devrait être à la maison lui revient en tête et il balaye au mieux cela d’un revers de la main dans ses esprits. Il ne peut pas y penser, pas avec Don et il ne peut pas y en parler, pas ici.

Pas au sein du QG du Conclave, c’est pour ça qu’il a préféré sortir au plus vite avec Don pour lui annoncer la nouvelle… Mais aussi pour fumer un peu, parce que ça fait des heures qu’il n’a pas touché à la cigarette et il commence à ressentir le manque. Kaz fronce le nez encore, il fronce aussi les sourcils quand Don parle de Nina. Il secoue la tête, suffisant amplement pour la réponse. Inutile de demander comment elle va: pas bien. Kaz soupire quand Don refuse la cigarette, sérieusement… Bon il va fumer tout seul. « Tu ne pouvais pas savoir non plus. J’ai un peu gardé ça pour moi-même tout du long sans vraiment trop le savoir… C’est venu d’un coup comme ça hier. Une pensée m’est venue et puis… Je l’ai dit. Que je voulais le divorce. » explique Kaz tout en fumant sa cigarette alors qu’ils marchent vers le restaurant. Et puis il jette la cigarette dans le cendrier à l’entrée avant de remercier Don qui le laisse passer. Kaz entre et demande une table pour deux. Il ricane un peu. « Oh je ne suis pas cabossé contrairement au colis... » dit-il avec un sourire alors qu’ils arrivent à leur table guidé par le serveur. Il se prend un petit coup de coude qui le fait pencher un peu sur le côté. « Urgh… Je n’ai vraiment pas hâte… Je ne peux pas venir chez toi ? Le temps de me trouver un nouvel appartement et d’engager la procédure également. » demande-t-il à son ami alors qu’ils s’asseyent. Ce n’est pas lui demander la lune, ils ont déjà fait une colocation auparavant et ça s’est très bien passée en plus. Donc il ne comprendrait pas pourquoi ça ne pourrait pas bien se passer à nouveau cette année là…  

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Jeu 25 Nov - 20:30

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octobre 2014, new york La réaction de Kaz me fait lâcher un rire franc. Sa façon de parler de Javier a toujours eu le mérite de me faire rire. Ces deux-là ont jamais su se piffrer, j'ai jamais trop compris pourquoi. Jamais cherché non plus. Ca doit être physique. < T'as version est plus drôle. > Je lui réponds en secouant la tête puis poursuis : < T'as raison, faudrait que je prenne de ses nouvelles. Mais c'est comme toi, je laisse trainer jusqu'à vous voir, finalement. > Il parle de Jav' comme si c'était le pire des cancres, ce qui n'est pas loin d'être vrai. Si je devais me montrer sincère, je dirais qu'il exagère à peine. Dans le genre impulsif, le mec est pire que moi. Rien à perdre, tout à gagner. Je compte pas non plus les fois où j'ai fait équipe avec lui et où j'ai dû lui imposer des limites. A chaque fois en fait. Et pourtant, je suis pas une référence pour ca. On doit bien se comprendre tous les deux. < T'avoueras qu'il en faut des belles, pour se lancer dans des missions comme les nôtres. Parfois ca vaut mieux de ne pas trop réfléchir. > Ouais, je prends sa défense un peu, c'est plus fort que moi.

Seul avec sa cigarette, je l'écoute m'expliquer ce qui lui a pris. Je comprends qu'il y en a une autre, qui a dû être bien surprise. Ils semblaient bien tous les deux, trop peut-être. Je peux pas juger, j'ai jamais connu ce qu'il a vécu. Me caser, se marier, avoir des enfants, ce sont des concepts qui me sont plus qu'étrangers. J'acquiesce sans vraiment ajouter quoique ce soit. Je vais pas le juger. Je me dis que peut être j'appellerai Nina demain, on verra. Histoire de prendre des nouvelles, voir si elle m'en parle d'elle-même. < Elle va pas te laisser filer si facilement, tu sais… > Elle l'aime, y a jamais eu de doutes là-dessus. J'me doute qu'il sait, mais bon.

Entrant dans le resto, on s'installe à une table tandis qu'il se nargue d'être en parfait état. < Oh parle pas trop vite, ca peut s'arranger. Aux poings, à l'alcool, choisis ton poison. Même si t'en as déjà trouvé un avec les clopes. > Je me moque, mais j'ai pas l'intention d'une baston ou d'une cuite. Du calme, ce sera très bien. Naturellement je lui demande où il compte dormir, une idée derrière la tête. Mais il me devance et sa non gêne me fait sourire. < Evidemment que tu peux. Ma porte te sera toujours ouverte mec. Tu sais où sont les clefs de toute façon. Je préfère te découvrir dans mon lit que dans une chambre d'hôtel. > Amusé je lève les mains pour effacer tout malentendu. < En tout bien tout honneur, cela va de soi. > Je me saisis de la carte et poursuis. < Je risque de repartir rapidement de toute manière. T'auras mon magnifique appart tout à toi, veinard ! >

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Jeu 25 Nov - 21:07

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octobre 2014, new york Sa version est plus drôle. 
Kaz gonfle les joues quelques millisecondes avant de soupirer, exaspéré par l’amusement de Don. Mais oui, qu’est-ce que c’est drôle de l’entendre râler sur son coéquipier qui lui a été imposé. Il aimerait bien voir Kaz, comment Don réagirait avec un coéquipier imposé lui aussi hein. « Oui en laissant trainer, tu vas finir par louper de ces choses quand même. C’est pour ça que les téléphones existent… Si tu répondais un jour… » dit Kaz en montrant d’un signe du menton son téléphone qu’il a posé sur le coin du bureau. Il aura beau l’appeler, ça ne marche pas à cause des décalages horaires. Et Kaz ne veut pas envoyer des SMS parce que c’est traçable et facilement récupérable. « Oui enfin, quand vous m’avez en backup, vous pouvez vous permettre ça. Mais tu sais à quel point je déteste aller sur le terrain pour vous sauver les fesses… » Ah oui, Kaz n’est jamais retourné en terrain depuis le décès de son cousin Frantz, et il ne voudra pas y retourner à nouveau. Mais il se débrouille toujours pour envoyer quelqu’un pour sauver Javier quand même, ou prendre contrôle d’un appareil technologique…

Elle va pas te laisser filer si facilement, tu sais… Kaz soupire longuement, expirant ainsi la dernière fumée de cigarette. « Mais je vais quand même filer, tu me connais Don. Je suis têtu, surtout quand je pense que j’ai raison dans mon choix. » Ce qui n’est pas faux, quand Kaz a une idée, il fonce et il ne démordra pas. Il ne veut pas rester plus longtemps dans le faux-semblant avec sa femme… Il ne peut pas. Surtout quand c’est un mariage arrangé, que tout ça, ça a été planifié depuis le début par son oncle… Un oncle qui a tué son père. Il n’a pas vraiment envie de penser à cela, ce qui ne ferait que le miner davantage. « Tsk. Tes mains sont trop fragiles ce soir pour ça, nos foies ne sont plus ce qu’ils sont et… Les cigarettes, c’est très lent. » Il sait bien Kaz qu’il diminue son espérance de vie à fumer autant comme ça. Il essaye vraiment d’arrêter la cigarette mais ça reste assez compliqué quand ça lui permet de dé-stresser un peu…

Kaz joint les mains et bouge les lèvres comme pour lui dire Danke en Allemand, il le remercie de le sauver. Mais il immobilise son geste pour laisser retomber les mains un peu bruyamment contre la table, la tête penchée sur le côté avec le regard blasé face à Don. Il n'hésite pas à lui donner un petit coup de pied à sa jambe sous la table. « Ça n’arrivera jamais, garde tes fantasmes dans le coin de ta tête ou reporte les sur quelqu’un d’autre. » Ah ouais non, pas avec son ami. Kaz y fait un point d’honneur là-dessus en plus. Non mais Don, il ne manque jamais l’occasion de vouloir le gêner après en faisant de ces allusions… « Huh ? Tu repars après ? Mais tu as vraiment la bougeotte… » soupire-t-il avant de prendre la carte et regarder ce qu’il peut prendre pour au final la reposer au plus vite… Il sait déjà ce qu’il veut prendre, il y va tout le temps à ce restaurant… « Mais en vrai, merci ça m’aide beaucoup parce que… Non, ce n’est pas l’argent qui manque, mais j’aimerai quand même continuer à voir mes enfants malgré la situation. Et une chambre d’hôtel n’est pas l’idéale. » Il secoue la tête et pose la main dans sa barbe, il est vraiment dépité de la situation qu’il a lui même enclenché sur un coup de tête. « Tu vas aller où encore cette fois-ci ? »

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Ven 26 Nov - 0:23

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octobre 2014, new york  < Hé, je réponds ! > Je lui lance légèrement outré, sortant mon téléphone. L'écran allumé affiche deux appels manqués. Bon là c'est particulier, c'est différent aujourd'hui. C'est pas entre deux coups de poings que je vais répondre. < …ouais, t'as raison. > Je concède, laissant tomber. Parce que c'est pareil tous les jours, y a toujours le boulot, toujours une justification plus légitime que la précédente. J'ai pas le temps pour ces conneries. Puis appeler quelqu'un, ca veut dire échanger, discuter de la vie de l'autre. On peut pas dire qui se passe grand-chose dans la mienne, en dehors du boulot dont je peux pas tellement parler. < Ah mais je te l'accorde, sans backup, ce serait pas la même histoire ! > Kaz ou un autre. J'ai pas de coéquipier moi, électron libre allant là où y a besoin. Je complète les équipes, fais des remplas, viens en renfort. C'est le meilleur moyen pour enchaîner un max de mission. Je relève pas l'amour de Kaz pour le terrain, je sais très bien ce qui l'a refroidi. Je me contente de hocher la tête, sur le départ pour le resto.

< Si je pouvais te connaître moins, ca m'arrangerait parfois. > Je lui glisse gentiment. J'ai tellement de dossier sur lui et il a bien pire sur moi. Une trentaine d'années à se fréquenter, ca en fait quelques histoires. < Pourquoi t'es si sûr que c'est le bon choix ? > Je comprends que ca puisse être les sentiments, le cœur qui n'y est plus. Mais avec Kaz, c'est souvent les faits qui comptent. Surtout à cogiter là-dessus depuis deux ans, semble-t-il… < Enfin, on aura tout le loisir d'en parler plus tard. T'as assez une sale tronche pour pas en rajouter maintenant… Et chauffe pas trop mes mains, elles pourraient te surprendre ! > Je lui dis en les frottant, lui lançant un de ces regards amusés qui veut surtout dire j'ai faim, en l'occurrence.

Son petit coup de pied m'amuse et m'encourage plus que ne m'arrête. P'tain on est pire que des gosses. Je nous revois dans les réunions du Conclave, planqués au fond, à se payer la tête de ceux qui parlaient. Ca faisait vraiment trop longtemps. < Fantasme ? Parle pour toi oui. T'as un truc un trop entre les jambes. > Je lui lance en le pointant vaguement du doigt et ajoute avec un ricanement : < Puis franchement, t'es pas un canon… > Je me planque derrière la carte des pizzas, pour ne pas voir ces éclairs qu'il me lance sûrement et précise l'air de rien, < Rappelle-moi de verrouiller la porte de ma chambre ce soir mmh. > Rapidement je fais mon choix, c'est pas compliqué je savais déjà ce que je voulais. Je repose le menu, secoue doucement la tête face à la question de Kaz. < T'es vraiment surpris franchement ? > Ce serait mal me connaître. Entre les Marines et le Conclave, je n'ai jamais trop su rester fixe. Le boulot avant tout, même si ca a eu tendance à bien s'intensifier ces deux dernières années. Je remarque bien que Kaz est dépité par sa nouvelle situation, qu'il avait rien prévu en soit. Il nous traite d'impulsif avec Javier… Quand est-ce qu'on lui annonce qu'il est pareil ? L'idée me fait sourire. < Bah, ca me fait plaisir. Tu pourras prendre ma chambre et leur aménager la chambre d'amis. Je prendrai le lit d'appoint du bureau quand je serai de passage. Comment vont ma magnifique filleule et Markus ? Ce serait sympa de les voir avant de repartir. > Ca fait trop longtemps que je ne les ai pas vu, eux non plus. Je suis ni l'ami, ni le tonton de l'année, c'est sûr. Je n'ai qu'une hâte, que la chipie grandisse pour en faire baver son père. Même si du haut de ses sept ans, je sais pertinemment que c'est déjà le cas. Kaz me demande où je vais bouger, mais la jeune serveuse arrive prendre nos commandes. < Une pizza quatre fromages et une pression, je vous prie. > Elle reprend les cartes et nos verres ne tardent pas à arriver tandis que je réponds à Lindeberg. < J'en sais rien encore, en général Lonsdale me prévient 5 à 7 jours à l'avance. Comme je suis toujours noté dispo, à peine je finis une mission que j'en ai une autre en vue. A mon avis je vais partir dans une semaine max. >

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Ven 26 Nov - 9:47

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octobre 2014, new york Kaz se met à pouffer de rire face à Don qui regrette des fois de trop le connaître. Oh c’est un sentiment totalement partagé en vrai. Ils en savent un peu trop l’un sur l’autre. Il se rappelle bien des dossiers que Don a balancé à volonté à Nina… « Ah bah ça, fallait pas m’embarquer dans tes conneries à l’époque. » Il rigole un petit peu c’est sûr, mais le sourire ne reste pas trop longtemps quand le sujet du divorce est quand même sérieux. Il est vraiment sûr de ce qu’il est en train de faire, il veut divorcer de sa femme et en terminer pour une bonne fois pour toute. Don préfère en parler une fois quand ils seront chez lui probablement, ce sera mieux parce que ce n’est pas un sujet à discuter dans la rue ou encore moins dans un restaurant.

Restaurant où Kaz peut bien se permettre de lui donner un coup de pied à la jambe de son ami sous la table. Il est si exaspéré de ses conneries qu’il peut sortir à la minute. « Je ne suis pas canon ? Bon, au moins s’il y a quelqu’un qui me séduit en ayant cette mauvaise tête, iel aura une bonne surprise le lendemain. » dit-il avec un petit sourire exagéré par ce qu’il vient de dire, penchant la tête sur le côté pour se mettre en valeur. Kaz tend des fois la perche à son ami, il le sait… mais ça fait du bien de parler de façon assez légère. Et il sait bien que Nina si elle était là, elle aurait complètement levé les yeux au ciel et sorti une réplique bien sentie. « Je ne vais rien te rappeler du tout. Tu le feras tout seul comme un grand… » Il hausse les sourcils et lui lance un regard, à ses risques et périls Don. Il prend vraiment trop de risque à vouloir se faire tuer ou se prendre un jet de seau d’eau froide au milieu de la nuit, ou avoir un faux serpent. Non mais franchement, il n’y a qu’avec lui qu’il redevient un peu comme un gamin comme dans le passé. Kaz apprécie que leur complicité n’a pas changé au fur et à mesure que les années passent, que leurs responsabilités changent…

T’es vraiment surpris franchement ? Kaz secoue la tête et soupire encore une fois de plus. En vrai, sa question était plus une petite protestation de sa part. C’est quand même pénible de voir ses rares amis bouger partout, tandis que lui, il reste encore dans cette ville. Bon, il ne râle pas forcément, mais des fois il aimerait bien partir à l’étranger aussi. Bon, à une grosse différence: pas pour une mission, mais pour des vacances qui lui sont très rares depuis qu’il est marié et qu’il a des enfants. « Oh, normalement je vais à un parc d’attraction avec eux le samedi, si tu veux venir… » Il sourit un peu, toujours aussi reconnaissant pour Don et ce qu’il prévoit de faire pour permettre à Kaz d’accueillir ses enfants chez lui. Non mais vraiment ayez un ami comme Don hein. « Les enfants vont bien, enfin… On va dire ça. Luna n’arrête pas de provoquer son institutrice à l’école et refuse de travailler, elle arrête pas de bouger dans tous les sens sur la chaise. Donc on est souvent convoqué par l’école… Et quant à Markus, toujours aussi en retrait avec les autres enfants de son âge. Il n’a jamais envie de faire des activités avec eux, encore moins de leur tenir la main quand il se déplace. » Ce qui fait que les enfants sont largement contents de pouvoir rentrer à la maison, de retrouver leur cocon sécurisant et cette pensée suffit à Kaz de culpabiliser un peu d’avoir cassé cette bulle protectrice. Mais il sait que s’il continuait à faire semblant comme ça, il ne tiendrait pas du tout, il n’y arriverait vraiment pas et il finirait par faire une névrose ou un burn-out. La serveuse est arrivée et il prend la commande aussi. « Bonjour Maria, une pression également, et je prends comme d’habitude. » dit-il avec un sourire. Il ne cache pas le fait qu’il soit un habitué ici. Il finit par remercier la serveuse quand elle est revenue avec les deux pressions. Il réfléchit et comprend. « Comme d’habitude oui… J’espère que tu ne partiras pas avant la sortie avec les gosses, parce que je sais que Luna, elle sera ravie de te revoir… Ça fait quand même des mois ! » En plus c’est bientôt son anniversaire, donc raison de plus que Don aille la voir. Kaz prend sa bière et tend le verre vers Don, comme pour trinquer. « À nos retrouvailles ? » En espérant qu’il n’y aura pas de conneries dans la soirée, parce qu’à chaque fois qu’ils semblent être parti pour une soirée tout sage, ça part toujours en vrille.  

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Dim 28 Nov - 2:11

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octobre 2014, new york  Ca fait du bien, d'être en la compagnie de Kaz. Nos échanges m'avaient manqué. J'ai beau ne pas répondre suffisamment au téléphone, ce ne serait pas pareil. Ca n'aurait pas ce même réconfort, cette complicité si évidente. Et on peut pas réellement se foutre sur la tronche, au téléphone. J'éclate de rire quand il rebondit sur mes conneries. Décidément, il aura toujours conservé cette mauvaise idée de m'y suivre, limite m'encourager parfois, je dirais surtout pour ma défense. < Je vais définitivement penser à m'en rappeler. > De fermer ma porte. J'le vois à son regard, ca sent la connerie à plein nez ! Aurais-je eu une mauvaise influence sur lui ? Peut-être. Est-ce qu'on se comporte comme des étudiants un peu con ? Assurément. Ca rappelle la belle époque, quand on n'avait pas d'autres problèmes plus importants que les sales notes, les gueules de bois carabinées, ou nos paternels qui nous tapaient sur les nerfs.

Kaz m'annonce la sortie à venir au parc d'attractions et c'est plus fort que moi. < J'ai toujours rêvé de m'envoyer en l'air avec toi ! > Je laisse échapper, très amusé. Je lève rapidement les mains, en signe de reddition, reculant légèrement sur ma chaise avant qu'il me foute un autre coup en douce. < Ok ok j'arrête ! Promis c'est la faim qui parle, ca ira mieux après. > Je lui lance un peu moqueur avec mon excuse bidon. Reprenant mon sérieux, je réponds à son invitation. < Ca me fera très plaisir de vous accompagner, faudra bien quelqu'un pour veiller sur toi. > Petite pause dramatique, avant d'enchaîner sur l'aspect pratique. < Promis je serai là. Je demanderai à repousser mon départ au dimanche si jamais, ils peuvent bien me faire une fleur vu ce que j'ai enchaîné… > De nouveau je m'arrête, pensant au petit détail d'actualité. < C'était prévu avec Nina à la base ? > Je lui demande doucement, marchant un peu sur des fleurs. Et je me dis que si elle est là, ma présence deviendrait presque nécessaire. Au moins je pourrai tempérer si ca devient tendu, face aux enfants. Et les petits monstres auront malgré tout une sortie en famille. Ca me fera aussi l'occasion d'échanger un peu avec Nina. Je l'ai toujours bien apprécié. Après tout, elle faisait partie de notre bande elle aussi.

J'écoute attentivement Kaz me parler des enfants, comprends que la situation était assez compliqué comme ca pour pas venir en rajouter avec le divorce. La vie… < Tu sais, j'étais plutôt comme Luna et je m'en sors assez bien. > Je me veux rassurant, même si je sais être loin du modèle à suivre. Kaz n'a pas fini d'en baver autrement ! Mais il a un avantage. < Ils sont heureux malgré tout, ils savent que vous les aimez. Ca ira. > Il s'inquiète déjà, je le sens. Je pourrais lui dire que j'aurais préféré que les miens divorcent, plutôt que d'en arriver à la conclusion qui s'est produite. Mais je ne pense pas que ce soit le discours le plus réconfortant au monde. Hum. Puis ma faible expérience des relations sérieuses, qui s'élève au nombre de zéro, en fait, me donne peu de connaissance dans la gestion de cette situation.

La commande passée, Kaz me tanne pour la sortie au parc. < Je t'ai jamais fait faux bond mec, t'inquiète pas. Par contre je te préviens, je ne saurai rien leur refuser à tes mômes. Tant pis s'ils se gavent de bonbons et de jouets débiles, hors de question que j'ai le mauvais rôle… > Tonton gâteux au rapport ! J'ai bien conscience que rien ne peut racheter mon absence. Il n'empêche que j'ai pas envie d'être celui qui les prive alors que je les vois si peu. Bière en main, je trinque avec joie avec mon vieil ami. < A notre nouvelle coloc de la quarantaine ! Même si moi, j'y suis pas encore. >

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Dim 28 Nov - 14:55

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octobre 2014, new york « Shhhhhh ! » réagit Kaz face à un Don qui lâche encore une de ses blagues de merde, dans un restaurant. « Mais encore plus fort, tu vas mettre la ville au courant ! » Il regrette immédiatement ce qu’il vient de dire qu’il rajoute « ne fais pas ça. » avec un regard bien menaçant, qui pourrait dissuader Don à faire cette connerie. D’autant plus que c’est absolument faux, il n’arrivera pas grand chose entre eux, enfin pas plus que de l’amitié avec quelques vacheries qu’ils se font subir depuis des années. Il pose la main sur son front, le coude sur la table, tellement affligé des conneries que son ami peut balancer. En vrai, ça lui fait du bien, parce que ça faisait longtemps qu’il n’a pas été poussé à réagir de manière aussi exaspéré alors que dans le fond, il est assez amusé. Bien sûr, il continue… « Roh… » Il glisse la main devant ses yeux. Ce qui est sûr, c’est que Kaz va bien dormir ce soir tellement il sera fatigué des conneries que Don peut balancer à la minute. « J’annoncerai pas aux enfants, je ferai la surprise quand on va se retrouver à l’entrée du parc alors. » répond l’allemand, reprenant un peu son sérieux. Il se redresse également pour s’asseoir un peu plus confortablement avant de se figer à la mention de Nina. « Oui. Elle y sera aussi. Enfin je pense… Tout dépend aussi de ses missions. » Mais au vu de la bombe qu’il a balancé hier soir, il pense qu’elle va faire comme Don prévoit de faire: repousser ses missions jusqu’au dimanche, au moins pour être avec les enfants, mais aussi pour prendre un moment pour discuter avec Kaz. C’est peut-être une bonne chose que Don puisse être là, pour prendre les enfants à part et les gaver de cadeaux. Tout pour faire de sorte que ce soit une très bonne journée pour Luna et Markus…

Kaz hoche la tête à l’affirmation de Don, c’est vrai qu’il s’en sort plutôt bien quand il se rappelle de comment il était au tout début. Une catastrophe. Rien qu’en y pensant l’Allemand fait les gros yeux. « Ah oui, quand tu étais jeune, qu’est-ce que tu étais un petit con quand même. » affirme Kaz en hochant la tête avant de soupirer. « Mais franchement, t’as un parcours qui forge le respect. » Et il le dit sincèrement, cela se voit avec son petit sourire avant d’hocher la tête sur l’évidence même: ils sont heureux les enfants et ils sont conscients d’à quel point Kaz et Nina les aiment tant.

« C’est vrai. » C’est vrai que Don ne lui a jamais fait faux bond, mais bon il n’y peut rien Kaz, il est vraiment inquiet par rapport à Nina, parce qu’elle est des fois imprévisible et ce n’est pas toujours le meilleur côté. Il se met à ricaner au fait que Don est le meilleur tonton, à vouloir offrir les cadeaux et tout ce que les enfants veulent. Juste un gros hola sera de mise quand… « Juste évite quand même la grosse peluche comme la dernière fois, ils n’auront plus de place dans leurs chambres ok ? » Il ricane avant de trinquer avec Don, mais la phrase le fait tiquer qu’il se met à rigoler nerveusement « Mais arrête, j’ai que 36 ans ! J’ai encore quatre ans avant la quarantaine Don ! » Une pause. « Et on est encore vivant… » réalise-t-il, parce que bon, entre les conneries qu’ils font, la traque aux immortels, les Adorateurs, les coups bas des familles Conclavistes assoiffés de pouvoir… Ils auraient pu y laisser des plumes, mais non. Les voilà, assis dans un restaurant italien, à boire tranquillement une bière. Kaz dépose sa pinte et sait que ce n’est toujours pas le moment d’annoncer qu’il n’a rien trouvé pour sa soeur. L’Allemand pense que Don se doutera de son silence et le fait qu’il n’y mentionne pas tout du long du repas.

Ils ont mangé leur plat, tranquillement tout en parlant de tout et de rien, tout en plaisantant. Oh oui, ils ont passé un bon moment durant tout le repas, à se changer les idées et en restant positifs tout du long. Puis ils sont retournés au QG du Conclave pour récupérer les affaires avant de se retrouver tous les deux dehors. Bien sûr, pendant tout ce temps-là, il s’est retrouvé avec des SMS de Nina qui lui demande s’il ne peut pas revenir à la maison, s’ils peuvent s’appeler et tout. Des SMS qu’il s’est mis à ignorer. Il a juste lu, puis fait effacer les notifications.

Kaz marche à côté de Don, tout en tirant la valise derrière lui. Il soupire en regardant le ciel bien noir - comme son âme en ce moment - « Il te reste des bières à boire chez toi ou il faut passer dans une supérette avant de rentrer ? » Oh non, il n’a pas l’intention de se bourrer la gueule, pas en pleine semaine ou ce serait compliqué, mais il en a gros la patate… 

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Jeu 2 Déc - 0:41

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octobre 2014, new york Mettre la ville au courant ? Nan, jamais je lui ferai ça. Il choisit ce qu'il divulgue de sa vie, c'est pas à moi de décider à sa place. Puis, tout ce que je lui lance dans la tronche, ca n'a rien de sérieux. J'ai plus 18 ans, fort heureusement pour lui! J'acquiesce quand il m'indique faire de ma venue une surprise aux enfants, de même lorsqu'il me confirme la présence de Nina. Il a la tête un peu plus renfrognée à cette réflexion. Je ne réponds rien, ca ne nécessite pas de mots. On se doute bien tous les deux de comment ca va se passer. On est d'accord, l'important reste que les enfants s'amusent, ressortent avec de bons souvenirs de cette journée.

Qu’est-ce que tu étais un petit con quand même. Ma langue s'en va gonfler ma joue et je me retiens de rétorquer quoique ce soit, lui donnant plutôt un petit taquet sous la table. Comme quoi, Kaz est tout aussi bon à déblatérer des conneries ! La suite est bien plus appréciable, surtout que je sens qu'il n'y a pas une once d'ironie dans son compliment. Rendons à César ce qui… Non Don, ferme-là un peu. Profite et reste humble pour une fois, ca te fera les pieds. Je lui retourne son sourire, me disant qu'on s'en sort bien tous les deux, malgré nos familles en pièces.

< Y a de la place chez moi… > Je lui dis sournoisement, concernant la grosse peluche. Bon ca implique de se la coltiner ad vitam aeternam, mais bon. C'est pour le bien commun. Enfin, emmerder Kaz quoi. On trinque à sa quarantaine en approche et je réplique d'un air faussement désolé : < Ca arrive pourtant si vite… > Et on est encore vivant… J'te le fais pas dire mon vieux. J'compte pas mourir demain, mais à faire ce qu'on fait… On a vu tellement de choses que plus les années passent, plus ca parait fou.

La pizza, la bière, Kaz, c'est une escale à la maison qui fait du bien. De quoi couper avec toutes les horreurs, le rythme effréné du quotidien. En sa compagnie, à quoi s'attendre d'autre que de passer un bon moment ? Pour autant, la raison à l'origine de ma visite reste ancrée dans un coin de mon esprit. J'essaie d'y penser le moins possible, chaque jour. Force m'est d'admettre qu'elle sera toujours là, dans ma tête. Et ailleurs, en vie, je l'espère. De retour au QG, on file chercher nos affaires, mon paquetage et sa valise, pour se retrouver dehors ensuite. J'en profite pour passer en bas, voir si mon supérieur est encore là, si le colis est parti… Les couloirs sont vides, les salles aussi. Enfin, presque. Je m'attendais pas à le retrouver ici et par réflex je regarde l'heure à ma montre. Il est plus tard que je ne me l'imaginais. Son émission est finie depuis une heure maintenant mais je sais pourtant qu'il a plutôt tendance à rentrer chez lui. J'peux pas non plus passer à côté en l'ignorant royalement. J'ai été mieux éduqué que ca et pas par lui. Mon vieux. < Tu t'ennuyais ? > Je lui lance nonchalamment, incapable de le désigner par un quelconque titre. Père, monsieur, Ransom, rien ne sonne jamais juste. < J'ai appris que t'étais rentré. > Sa voix est assez neutre. Malgré toutes les crasses qu'on a pu se faire, l'impardonnable qu'il a pu commettre, c'est fou de se côtoyer encore. Mais il ne reste que nous deux. < Les nouvelles vont vites. > Je lui lance sans grande émotion, prêt à en rester là. < J'ai… ca va ? > Il tente une approche et dans ses yeux, je vois le rôle qu'il se donne. Ce qu'il a en tête. Je le connais trop bien. Je ris jaune, lève une main pour l'arrêter. < Non, commence pas. Fais pas comme si on était proche ou que ca t'intéressait vraiment. > Je sais qu'il faisait allusion à Lydie. J'imagine qu'au moins, il se souvient de la date. Une légère moue contrite, sur la retenue, Ransom reste silencieux. Poursuivre la conversation ne mènera à rien de bon, on le sait tous les deux. Je m'éloigne alors, un bonne soirée lancé par réflex de politesse. < Bonsoir, fils. >

Relativement calme, je rejoins Kaz dehors, mon sac de paquetage sur l'épaule. Je ne dis pas un mot, le temps d'évacuer cette rencontre inopinée de mon système. Je le sais pourtant, j'y échappe jamais. Chaque fois que je suis de passage à New York, même si ce n'est qu'un jour, il arrive à me tomber dessus. Faut pas être surpris que je reparte fissa n'importe où, tant que c'est loin d'ici… Kaz me sort de mon silence, soulevant un point au combien plus agréable. < Dans le doute, je file en acheter. T'as qu'à appeler un taxi, ca fait loin, chez moi, à pied. > Je lui lance gentiment, un maigre sourire tandis que je disparais dans la boutique juste à côté. En plus des bières, je prends deux trois conneries à manger, parce que les placards doivent être assez vides, comme d'habitude. J'ai pas encore eu le temps de passer à l'appart. Mon sac de courses en main, je monte dans le taxi que Kaz a stoppé, direction Rockaway Beach. Même si c'est déplaisant, va vraiment falloir qu'on aborde le sujet. Histoire que ca sorte et qu'on n'en parle plus. < Je suis convaincu que t'es resté terré toute l'année au cœur de la ville, devant ton ordi ? > Je lui demande, pensant qu'aller marcher au bord de l'océan nous ferait du bien à tous les deux.

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Mer 8 Déc - 17:57

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octobre 2014, new york Si Kaz est sorti en premier des locaux du Conclave, il trouve que ce n’est pas normal que Don mette autant de temps. Il regarde l’heure sur son téléphone et fronce les sourcils, un peu inquiet. Est-ce qu’il est retenu ? Est-ce qu’il a une nouvelle mission ? Il en doute quand même un peu Kaz, mais tout peut arriver au sein du Conclave. Mais bon, il a quand même une bière à boire avec Don, des choses à dire, surtout lui annoncer la nouvelle qu’il a rien trouvé pour sa soeur… Tout cela, toutes ces choses pas drôles à discuter, avant de faire probablement une connerie. Manger c’était plutôt cool, ils auraient pu continuer sur cette lancée là, mais non. Ah la bonne pizza parme et le quatre fromages…

Kaz range son téléphone quand il voit enfin Don descendre les escaliers et le rejoindre. Il le trouve bien trop calme d’un coup et trop silencieux aussi que ça perturbe l’allemand qui ne dit rien. Bon, pas de souci se dit l’Allemand, il va marcher un peu avec lui en silence tout en se doutant bien que Don a dû faire une rencontre pas si agréable que ça. Il ne voit qu’une personne, c’est le paternel… Évidemment, il ne voit que lui pour avoir un Don aussi silencieux comme ça… Puis bon, là c’est à lui de jouer. Bières à boire, probablement d’autres petits trucs à acheter tout simplement. La proposition lui fait plaisir mais ce n’est pas suffisant, l’Allemand finit par sourire en réponse à celui de Don. Il hoche la tête et s’occupe de la tâche pour héler un taxi. Il en trouve un assez rapidement, mais en même temps il est habitué à la vie New Yorkaise, il sait comment attirer les taxis avec le dollars à la main et il le donne déjà au chauffeur. Il lui demande de lancer le compteur en attendant que son ami arrive. Il a rangé la valise dans le coffre et s’est installé derrière alors que Don arrive avec un sac de courses. Il le laisse donner la destination et le taxi se met enfin à rouler un peu, il a légèrement du trafic ce qui n’aide pas à aller vite et le chemin va être un peu long.

« Mh… Oui. On va dire ça, même si l’été, on a pu aller à la plage, c’est déjà ça et j’ai voyagé en Allemagne pour revoir ma famille, en Italie pour retrouver mon oncle et forcément Lorenzo. Tu te rappelles de lui ? Celui qui a failli se noyer ? »

Ah, quelle sombre histoire celle-là. Kaz se rappelle de cette période où il a cru qu’il allait sérieusement couler lui même Don avec ses conneries qui mettaient la vie des autres en jeu. L’Allemand regarde le paysage New Yorkais et lâche un soupir. Préférant aborder le sujet de suite.

« Je n’ai rien eu Don. Je n’ai pas oublié et je pense que tu sais que je te l’aurais dit j’avais remarqué un moindre petit truc… »

Mais il ne perd quand même pas espoir, c’est peut-être le seul qui ne perd pas espoir parmi tout ce monde. Il est celui qui garde un oeil et qui prend deux, trois jours pour tout vérifier si elle a refait surface ou pas. Il se demande si elle sait comment faire pour éviter les caméras ou quoi ce que ce soit qui la ferait remonter à elle, après tout, elle sait très bien comment le Conclave marche hein…

Le trafic se fluidifie un peu. Kaz réalise un peu la question de Don, est-ce qu’il compte vouloir marcher au bord de la plage ? Dans ce temps froid ? Mh, il ne va pas dire non, parce qu’au moins il peut fumer dehors et le goût de nicotine lui manque énormément.  

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Jeu 16 Déc - 11:33

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octobre 2014, new york Assis dans le taxi, je me laisse conduire. Le regard happé par les lumières de la nuit, mes pensées vagabondes sur rien de bien sérieux. La chambre à préparer pour les enfants, le programme de la journée de demain, les souvenirs de colocs qui vont redevenir d'actualité. Avec peut-être un peu plus de maturité, même si faut pas trop compter dessus non plus. Bref, enfin un peu de tranquillité. D'une oreille j'écoute Kaz me répondre, évoquer ses divers déplacements de l'année et au final, j'ai été plutôt médisant. Il me précise qui il a revu, sa famille, son formidable oncle et je tique à la mention de Renzo. Surtout la précision qu'il apporte en mode petit taquet derrière la tête. Ca remonte tout de même à quatorze années ! < Hé j'y peux rien s'il a voulu faire le fier… > Je lui glisse en lui jetant un œil, me dédouanant de façon très bancale. J'vois bien à sa tronche que ca passe pas et je ricane doucement, un geste de la main pour passer à autre chose. < Ca va, plus de peur que de mal, de l'eau à couler sous les ponts depuis le temps. > Je lui lance dans une humour plus que vaseux, histoire de rester dans le thème… Rapidement je prends des nouvelles de sa famille, de Boscari, ajoutant son nom à la liste des amis un peu délaissés avec qui il me faudrait reprendre contact.

Un léger silence s'installe, pour céder la place à un plus long encore. Sans même avoir à poser la question, Kaz me donne les réponses que j'étais venue chercher à l'origine. J'acquiesce sobrement, me laissant de nouveau happer par la route. Je n'attendais rien de particulier. Mais entendre ses mots rend la réalité bien trop concrète. < Je sais que t'avais pas oublié. > Je souffle doucement, agacé de toutes ses réflexions qui en découlent dans mon esprit, à penser à elle. < Des fois, j'oublie moi. C'est con hein, en plus on s'était un peu éloignés avec l'armée. Mais des fois, j'pense à un truc, je sors mon téléphone pour l'appeler, puis je réalise juste. Ca a dû m'arriver quoi, deux fois cette année ? > Je secoue la tête, un maigre sourire aux lèvres. J'ai l'impression de prendre Kaz pour mon psy. J'ai pas pour habitude de m'épancher, mais j'ai toujours pu lui faire confiance, pour n'importe quoi. Ca a toujours été facile de lui parler. < Merci en tout cas, de rester vigilant. > Je lui dis avec la plus grande sincérité. Au fond le plus dur, c'est de ne pas savoir. De n'avoir aucune idée de si elle est en vie, ou ce qui a pu lui arriver.

Le taxi finit par arriver à destination, devant chez moi. La route borde la plage et on entend distinctement les vagues s'écraser sur le rivage. Chaque fois que je rentre, la même pensée me vient : la maison m'avait manqué. Je paye la course et on récupère nos affaires. Je chope les clefs du hall de l'immeuble pour ouvrir et y dépose mon paquetage. < Ca va, t'es réchauffé ? > Je demande à Kaz sans vraiment attendre sa réponse. Saisissant une bière pour moi, je lui en lance une seconde, retournant dehors. < On va prendre l'air, elle te tiendra chaud ! > Je déclare sans possibilité de discuter. < L'océan nous fera du bien à tous les deux, j't'assure. Puis les affaires craignent rien ici, tu sais bien. > En plus du hall sécurisé et de l'heure tardive où plus grand monde ne traine en pleine semaine, les vols sont assez peu courants.

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Jeu 16 Déc - 19:54

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octobre 2014, new york Il sait, mais pourtant Kaz avait bien senti cette demande silencieuse depuis le début. Il sait, encore une fois Kaz a bien senti que cela n’allait pas et qu’encore papa McGowan a frappé et que ça a fait mouche, d’autant plus si c’est pour parler de sa soeur. Il l’écoute attentivement, se confier à lui comme il l’a toujours fait. Il entend cette culpabilité et il trouve déjà la réponse à celle-ci. « Il ne faut pas se sentir coupable de vivre tu sais, du moment que tu penses toujours à elle et que dans le fond, elle y est toujours non ? » Demande-t-il, pas comme si elle était morte au contraire. Il parle de ce feeling que Don pourrait ressentir, cette connexion fraternelle qu’effectivement Kaz n’a jamais connu, mais qu’il a analysé et étudié lors de sa licence de psychologie. Il fait un petit geste de la main comme pour dire que c’est complètement normal, Don est son ami et c’est le minimum qu’il puisse faire. « N’empêche… » remarque-t-il. « Peut-être que je devrais utiliser une autre méthode, un peu plus intrusive pour la retrouver. Parce que bon, plus le temps passe, plus je me dis que ta soeur, elle connaît très bien les techniques de surveillance du Conclave. Je devrais peut-être sortir de cette zone de confort et… » Il hausse les épaules, laissant la phrase en suspend. Et puis quoi ? Qu’est-ce qui va se passer ? Il n’en sait rien et c’est là tout l’intérêt de tenter. Et il va le faire, avec ou sans autorisation, quitte à ce que cela ne plaise pas à ses supérieurs également. Le seul problème qu’il a, c’est que ça lui demande énormément de temps et il n’en a pas avec l’histoire de divorce, avec sa femme, avec ses enfants, de ce qu’on lui demande de faire pour le travail. Il n’y a rien qui va.

Tout comme y a rien qui va avec Don en ce moment. Il remarque à quel point son ami à déjà envie de ressortir à peine qu’ils sont rentré dans le hall. Kaz n’a pas eu le temps de dire quoi ce que ce soit qu’il se retrouve à attraper la bouteille de bière. « Doch ?! » Lâche-t-il en allemand, une expression de surprise parce que oui, il ne s’y attendait pas. Il se voyait déjà s’installer sur le canapé, tapoter l’accoudoir et marmonner que ce meuble l’avait un peu manqué. Attendre que Don lui dise ça tombe bien, c’est là où tu vas dormir ou un truc du genre qui lui ferait lever les yeux au ciel. Non non, rien de tout ça. Il se retrouve à devoir forcer le pas derrière Don pour le rattraper dehors, affrontant le froid à nouveau. « Tu sais que la bière ne réchauffe pas, au contraire, elle refroidit la température corporelle ? » Répond-t-il alors qu’ils sont dehors, mais bon, il hausse les épaules, l’air légèrement indifférent. Kaz ne va pas râler davantage parce qu’en vrai, respirer l’air de la mer lui fait du bien. Et aussi parce qu’il sent que ça ne va vraiment pas pour Don. C’est peut-être pour ça que sans dire un mot, il tapote gentiment l’épaule de son ami avant de remettre la main dans la poche. Signe qu’il comprend et qu’il le suit quand même. « De toute manière, à part mon ordinateur, je ne crains pas le vol de mes affaires… » reprend-t-il avant de soupirer. « On y reviendra demain, on verra mieux la mer parce que bon, là, il fait tout noir, tout sombre… Comme nos âmes. » Et c’est le cas de le dire. « En revanche, ne me demande pas de te suivre si jamais tu comptes t’y baigner. C’est une température à attraper la mort. » râle-t-il en le pointant du doigt avec la bière qu’il tient en main. Il plisse les yeux, parce que oui, les minutes mauvais plans de Don, c’est terminé. Cela appartient au Don du passé (et au Kaz du passé aussi mais bon, il ne l’assume pas forcément). Il sort un paquet de cigarette et en sort une, pour ensuite s'arrêter quelques secondes, le temps de l'allumer. Il en propose à Don avant de lever les yeux au ciel « Ah oui c'est vrai... pfff... » Il range son paquet et fume tout seul, en marchant sur le sable à côté de Don.

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Jeu 16 Déc - 21:51

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octobre 2014, new york Coupable de vivre, ca n'a jamais vraiment été ca. La culpabilité, ca oui je la ressens. Plutôt de ne pas avoir été là quand j'aurais dû. De ne pas avoir sur me montrer suffisamment présent, pour elle comme pour maman. Dans le fond, j'le sens qu'elle est toujours là ouais. Plus j'y pense et plus je me dis qu'elle a choisi de tout quitter, de changer de vie. Ou peut-être n'est-ce qu'une manière de me voiler la face. De voir le meilleur dans le pire, même si ca reste pas glorieux. Kaz réfléchit à voix haute, sur ses méthodes de recherches, ce qu'il pourrait améliorer. Il s'arrête et je le rassure, si on veut. < Mmh. Te tracasse pas. Fais ce que tu peux quand tu pourras. J'ai passé toute une année à me perdre dans les recherches, à user de ressources dont je n'aurais jamais dû avoir accès ou à faire appel à des gens peu recommandables. > En somme, j'ai remué ciel et terre. J'ai pas mal perdu pied aussi, j'pense d'ailleurs ne pas avoir encore retrouvé la terre ferme. Histoire de détendre un peu l'atmosphère, je précise avec un coup de coude : < Evidemment je ne parle pas de toi, mais ne sois pas jaloux hein. > Mon moral est assez miner comme ca, pour éviter de rajouter un poids supplémentaire sur les épaules de mon camarade. Il a assez à faire de son côté pour le moment.

A marcher vers la plage, Kaz me sort sa science et je lève les yeux au ciel. < L'alcool, ca réchauffe, non ? Bon, bois donc ! > Je lui ordonne avec humour, venant trinquer ma bière contre la sienne. Y a pas à dire, ca fait du bien : la bière, Kaz et l'océan ; que demander de plus. Sa main posée sur mon épaule, je ne dis mot mais n'en pense pas moins. Un bon duo d'âmes en peine que voilà. On atteint le sable et je sens Kaz râler avant même de l'entendre. Mais il est pas possible celui-là… Ca a le mérite de me faire sourire. Faut dire, le vent n'est pas des plus délicat et la fraîcheur d'octobre commence à bien tomber. Cela dit, quand il poursuit le fond de sa pensée et plisse ses petits yeux sur moi, je le fixe l'air tout à fait innocent. Quand est-ce que je lui dis, que ca me titille franchement bien d'aller y faire une tête ? La lune brille plutôt bien ce soir. Bien qu'on soit éloigné des lumières de la route, on y voit assez distinctement. L'océan est un peu agité, mais rien d'excessif, j'ai connu pire. C'est pas en restant sur le rivage que je vais risquer quoique ce soit. Par réflex Kaz me propose encore une clope et je ne m'embête même plus à lui dire non. Non au lieu de ca, je m'arrête et retire mes chaussures. < T'sais quoi ? Fais ce que tu veux. > Une grande gorgée de ma bière, j'enlève mon manteau. < Mais franchement, entre une année de merde et une année passée à suivre les ordres, ca là > Ma bouteille tendue vers l'océan, j'appuie mes mots. < C'est sûrement un des meilleurs trucs pour faire le vide ! Et encore je m'écouterais, j'irais chercher ma planche et ma combi ! > Alors, peut-être est-ce un craquage, que quelque chose a cessé de fonctionner là-haut. Il n'empêche que je finis de me dessaper et me retrouve en caleçon sur le sable. Je m'agite un peu sur place, parce que c'est vrai qu'il fait pas chaud quand même. < Alors Lindeberg, tu vas jouer longtemps le vieux râleur ou tu te lâches un peu ? Et me sors pas l'excuse que t'es trop vieux pour ces conneries, j'te connais mec. > Moi, dans la provocation ? A peine. Je finis ma bière d'une traite, et courant sur place, commence à tourner vers les vagues.

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Ven 17 Déc - 18:27

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octobre 2014, new york Kaz secoue la tête et allait répliquer comme tout bon élève scientifique qu’il était, mais Don le coupe clairement dans son élan en trinquant la bouteille contre la sienne. Bon, ce n’est pas grave. « Prosit. » finit-il par dire en buvant la première gorgée de bière qui fait du bien dans le fond. Depuis qu’il est avec Don, il oublierait presque qu’il a annoncé à Nina qu’il voulait divorcer. Il oublierait même qu’il est là parce qu’il n’a clairement nulle part où aller. Il oublie pour ne pas avoir mal dans le fond, parce qu’il croyait avoir aimé une personne, mais ce n’est pas forcément le cas. Enfin, il peut compter sur Don pour le pousser un peu, le secouer pour faire une bêtise, lui changer les idées en vrai.

À une certaine limite tout de même.

Et cela implique à se baigner dans la mer, dans un mois d’octobre, tard le soir avec aucune idée de la hauteur que font les vagues. D’autant plus qu’il vient à peine d’allumer sa cigarette, Don s’est lancé dans une mission secrète de l’empêcher de fumer ou bien ? Il expire à peine la première fumée de cigarette qu’il voit Don retirer les chaussures. « Don… » murmure-t-il, déjà exaspéré par le côté tête brûlé de son ami. Il boit une gorgée encore alors qu’il l’écoute parler de l’année de merde, de l’année à suivre les ordres, à rester dans le moule tout du long sans faire une dérive de comportement… Pour au final quoi ? Deuxième bouffée de cigarette, Kaz observe son ami et l’écoute argumenter. Il ne réagit pas forcément, mais quand on le connait bien, c’est que ça commence déjà à réfléchir dans la tête. « Tu serais bien capable de la chercher ouais… » commente-t-il avant de continuer à fumer, il aurait dû se douter dès le moment où Don est sorti du hall d’entrée à peine trois secondes qu’il y est resté que ça allait déboucher sur une connerie.

Et encore, cette bêtise n’a aucun incident sur la vie des autres. Ils sont juste deux, à vouloir juste se baigner dans la mer froide. Dans le pire des cas, c’est qu’ils peuvent tomber malade, mais au moins, ils auront un bon souvenir. En plus. Comme toujours. Kaz lève les yeux au ciel et soupire. « Mais justement, on est trop vieux pour… » Il soupire encore une fois de plus. « Mais évidemment qu’il ne m'écoute pas cet abruti. » Il ne peut pas s’empêcher de ricaner en le voyant foncer vers les vagues. « gngngngngn vieux râleur, je ne suis pas vieux. Je n’ai pas dépassé la quarantaine bon sang gngngn… » Il soupire et garde la cigarette entre les lèvres quand il essaye de retirer ses baskets. « En plus je suis sûr qu’il fait exprès pour m’empêcher de fumer ce trouffion gngngngn… » grommelle-t-il. Mais en plus de ça, le sable est terriblement froid ?! Ah non, c’est une mauvaise idée ça. Très très très mauvaise idée… Si Javier les voyait, il se serait bien prêté à cette connerie et Kaz serait le seul imbécile à les regarder se baigner.

Oh et puis merde hein.

Il finit par se dévêtir aussi, de toute manière personne n’est sur le bord de la plage à cette heure et en plus il fait bien trop froid pour se baigner. Fait vraiment trop trop trop trop froid et dans le fond, est-ce que Don a tort ? Non. Kay ne pense pas, parce qu’il ressent inconsciemment ce besoin de faire aussi le vide. Alors c’est pour ça qu’il fonce lui aussi vers les vagues après avoir bu presque toute sa bière et fumé toute la cigarette en un temps record.

Il a vraiment foncé dans les vagues, sans s’arrêter au milieu du chemin, parce que damn. S’il s’arrêtait, il n’irait pas jusqu’au bout. Il finit par plonger la tête dans l’eau quand il juge que c’est assez profond autant pour éviter la vague. Quand il revient à la surface, il passe les mains sur son visage pour remettre ses cheveux en arrière et souffle fort. « Scheisse, c’est vraiment trop froid Don ! » Il nage vers lui, aidé par la lumière de la Lune. « Vraiment un taré ! » Mais qui a de bonnes idées par moment parce que oui, ça fait du bien là, de penser clairement à autre chose et surtout, se sentir si léger.

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Mer 29 Déc - 11:37

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octobre 2014, new york Le Kaz râleur que je connais bien est de sorti et je ne peux m'empêcher de rire alors qu'il m'insulte sans gêne. Ce ne sont pas ses geremiades qui vont faire cesser mon entreprise. Il peut bougonner dans son coin, je vois déjà à sa tronche que l'envie l'a saisie. Il commence par retirer ses baskets sans grande conviction et m'éloignant vers l'eau en petite foulée, je m'exclame avec ma gueule d'ange < Aaah enfin un peu de bon sens ! > Je n'attends pas plus en caleçon sur le sable, parce que je commence à sérieusement me peler le cul. Démarrant un sprint je fonce dans l'océan. Je ne freine pas quand mes pieds rencontrent l'eau bien fraîche et avance jusqu'à y faire une tête, passant sous une petite vague. Il n'y a plus rien d'autre qui compte que cet instant présent. Que ce froid qui me saisie et empêche mes pensées d'errer. Quelques secondes suffisent pour que j'entende l'allemand entrer dans l'eau tandis que je me redresse, mes pieds touchant le fond. < Ta voix mélodieuse m'avait tant manqué ! > Je minaude faussement, me foutant de sa gueule. < Regarde comme elle est bonne, l'eau ! > Je lui lance alors qu'il s'approche, n'attendant pas une seconde pour l'éclabousser bien comme il faut tel un gamin. Je m'éloigne pour éviter le retour de ma connerie, plonge sous une nouvelle vague. Ça fait un bien fou, même si c'est vrai qu'elle est très fraîche.

Quelques minutes qu'on barbote, je commence à sérieusement me les cailler. < Allez viens, tu vas finir en glaçon sinon ! > Je lui lance comme si j'avais un quelconque super pouvoir de résistance au froid. En p'tite foulée je retrouve nos affaires, secoue mes cheveux pour en retirer le trop d'eau. A défaut d'avoir une serviette, j'enfile juste mon manteau pour un minimum de sa chaleur et prend le reste de mes fringues dans les bras. < C'est bon, on peut rentrer sagement maintenant. > Je conclus satisfait, un sourire innocent aux lèvres. Le besoin de me réchauffer, de l'emmerder encore un coup gentiment, je lui lance à moitié parti < Le dernier arrivé paie sa tournée pour la semaine ! > Chose qui ne dérangera ni l'un ni l'autre. Mais l'esprit de compétition, ça motive suffisamment. Je détale sur le sable comme un idiot de 15 ans, à l'époque où on se faisait ces défis à la con histoire d'éliminer un peu de testostérone. Sans grande surprise j'arrive le premier en bas de mon immeuble, faut dire j'ai un poil triché. Je tape le code d'entrée sur le digicode, un petit air désolée à l'attention de Kaz. < C'est pas grave mon vieux. Demain je te fais un petit entraînement de remise en forme si tu veux. > Je lui dis à moitié déconnant, vu que je m'entraîne quotidiennement. J'entre dans le hall, récupère mon paquetage et le sac de course, puis me dirige pour une fois vers l'ascenseur. J'ai plutôt l'habitude de prendre les escaliers mais avec nos affaires, ce sera plus pratique. Arrivés à mon appartement, au troisième et dernier étage, il n'a pas changé de quand je l'ai quitté. < Fais comme chez toi mec. > La femme de ménage a dû passer il y a un jour ou deux, histoire de rafraîchir les lieux. Posant mon paquetage près de la table basse, je passe dans la chambre prendre des affaires de rechange et deux serviettes de bain, en envoyant une dans les bras de Kaz. < T'as qu'à prendre ma chambre directement, on aménagera le bureau pour les petits demain. > Je file dans la salle de bain enfiler un sweat jogging puis pars dans la cuisine ranger les deux trois courses de tout à l'heure. Je défais aussi mon paquetage, range rapidement mes affaires et lance surtout une machine. Au bout d'une quinzaine de minutes à tourner dans tous les sens, je m'arrête enfin, ne sachant surtout plus quoi faire d'autre. Je me tourne vers Kaz et lui demande simplement < Bière ? >

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Dernière édition par Gordon McGowan le Mar 18 Jan - 13:39, édité 1 fois
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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Dim 2 Jan - 17:37

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octobre 2014, new york L’eau froide.
Elle est si froide, plutôt froide que bonne en vrai. Kaz se sent déjà frigorifier et se dit immédiatement que c’est une mauvaise idée… Dans un autre sens, c’en est une parce qu’il ne pense plus à rien d’autre que lui, dans l’eau de mer avec Don qui l’éclabousse et qui prend la fuite en plongeant sous une autre vague. L’allemand réussit à le rattraper et tire son pied vers lui. En vrai, ils étaient vraiment occupés à se batailler et puis à nager pour ne pas se faire noyer par les vagues. Cela fait vraiment du bien, parce que Nina, le travail du Conclave, Javier n’existent plus.

Et cela dure à peine quelques minutes.

Parce que oui, ils devaient ressortir et évidemment. Ils n’avaient rien pour se sécher et heureusement que Kaz a un long manteau. Il pourrait peut-être pour une fois bénir la température de l’Allemagne, mais tout de même. Il gèle vraiment et s’il comprend la tentative de Don de se réchauffer, Kaz n’aime pas courir. D’autant plus que ça lui rappelle bien l’entrainement à la dure, dans les conditions extrêmes de Laszlo, son oncle. Il grommelle et essaye de rattraper Don qui est évidemment trop rapide, d’autant plus que Kaz avait perdu sa basket sur le chemin et qu’il a dû faire demi-tour. Il se bénit d’avoir créé le brouilleur pour que les caméras ne les capturent pas et que cela ne remonte pas dans la haute sphère du Conclave. Après tout, ce n’est pas la première fois qu’ils font des conneries, qui sont sans conséquences en plus. « C'est pas grave mon vieux. Demain je te fais un petit entraînement de remise en forme si tu veux.» Kaz reprend son souffle quand il est au niveau de Don et secoue la main comme s’il refusait. « Merci mais… Non, sans façon. J’ai déjà… assez donné dans la jeunesse… » D’ailleurs s’il arrêtait de fumer, ça l’aiderait bien à ne pas être essoufflé pour une si petite distance. Ça va le faire chier de devoir payer la tournée pour la semaine, mais bon, il va le faire pour la moitié de la semaine parce qu’il note tout de même que Don a clairement triché et qu’il s’est mis à courir quand il était prêt.

En tout cas, ils montent jusqu’à l’appartement de Don. Kaz n’aura jamais été aussi content d’être enfin chez lui. « Fais comme chez toi mec. » « Ja. » répond-t-il directement en entrant, il bénit le chauffage qui est déjà mis et qui le réchauffe un peu. Enfin, ça va lui faire du bien là. Il pousse la valise jusqu’au salon, tout en gardant son manteau sur les épaules quand Don est revenu avec une serviette que l’allemand attrape en plein vol. « T'as qu'à prendre ma chambre directement, on aménagera le bureau pour les petits demain.» « Ça marche ! Merci Don ! » Dit Kaz qui pousse sa valise vers la chambre de Don. Il remarque que son ami occupe déjà la salle de bain, bon, il prend juste le temps de déballer ses affaires de la valise, puis il entre dans la salle de bain juste quelques secondes à peine après son ami. Il y prend une douche pour se réchauffer avant de s’habiller, puis retourner dans la chambre, ranger un peu et revenir au salon pour s’installer sur le canapé avec un soupir et surtout réchauffé. « Bière ? » « Ja. Mais ne me la lance p… » Trop tard. La bière est lancée. Kaz grommelle comme un vieux et soupire, il doit attendre quelques minutes avant d’ouvrir la bière. « Quand tu parles d’entrainement de remise en forme, c’est quoi concrètement ? Du jogging ou bien ? » Faut dire que mine de rien, l’idée lui trotte à la tête parce que bon. Ne pas être capable de rattraper Don aussi rapidement comme ça, c’est un peu inquiétant et aussi, l’allemand sent que les compétitions de ce genre viendront dans le but de l’obliger à craquer et le suivre dans ses entrainements. Oui, Kaz connaît assez bien son ami pour être capable d’un tel coup. « Ça me fait bizarre un tel silence… Auparavant, je l’aimais bien mais aujourd’hui, je le trouve assez inquiétant. C’est souvent signe que Luna et Markus sont en train de faire des bêtises. » Kaz se demande comme Don fait. Puis il trouve la réponse assez rapidement: Don y est habitué. Trop même. 

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Mar 18 Jan - 13:42

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octobre 2014, new york < Réflex ! > Je lâche à Kaz en le coupant, la bière à peine saisie déjà lancée dans ses mains. J'en prends une pour moi également et apporte de quoi grignoter; un paquet de tortillas avec du fromage à tartiner. Je me pose lourdement sur le fauteuil en face de Kaz, ouvrant ma bière qui n'a pas été secoué, elle. Décidément, trois bières, ca fait longtemps que j'ai pas eu l'occasion d'en boire autant. Et d'un coup je me dis, cette réflexion ne nous rajeunit pas. M'enfonçant dans le dossier, je souffle, relaxé et écoute les questionnements de Kaz sur le sport. Je le fixe, un peu interloqué que la proposition ait fait mouche si vite, plutôt content de le constater. < Ouais, jogging avec échauffements étirements. J'imagine que t'es bien rouillé, j'irai doucement pour toi, promis. > Je lui glisse tel une petite pique, son essoufflement de tout à l'heure ne m'ayant pas échappé. < Après, libre à toi de te joindre aux abdos pompes et autres. J'irais sûrement surfer aussi. Ou du moins sur l'eau, si ca te tente. > Une gorgée de bière, je picore dans le grignotage. Les pensées de Kaz elles, errent complètement ailleurs. Une petite moue, je comprends son malaise. Enfin, c'est un grand mot, je n'ai jamais eu à vivre sa situation. Ne plus avoir ses petites tornades dans les pattes, je comprends que ca lui fasse drôle soudainement. Pour pas changer, je choisis une note d'humour pour répliquer. < J'ai hésité à kidnapper ceux du voisin pour faire de la figuration, je me suis dit que ca ferait mauvais genre. > Un peu limite ? Bah, il en a connu d'autres. < A moins que tu faisais référence à mon horloge biologique ? J'ai le temps tu sais, la ménopause est loin… même si je ne m'imagine pas tellement avec des enfants. C'est la poisse, transmettre le nom McGowan. > Autant le paternel que l'autre plus vieux, ce sont pas vraiment des références. Et de façon plus large, la tendance reste la même parmi les McGowan. Ca donne pas franchement envie de faire perdurer la lignée. Pourtant je dois y avoir droit autant qu'une femme, les quand est-ce que tu vas te fixer, te marier, t'accoupler… Franchement lourd mais avec le temps, on apprend à recaler les questions avec une certaine politesse. < Enfin je sais que chez les Lindeberg c'est pas mieux, mais je suis bien content d'avoir ma nièce et neveux. > Ouvrant un tiroir de la table basse, j'en sors une petite télécommande pour allumer les enceintes et lancer de la musique de fond. Histoire de casser ce silence.

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Mar 18 Jan - 20:55

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octobre 2014, new york Kaz ne peut pas s’empêcher de froncer les sourcils quand il remarque la sale pique de Don. Il cherche vraiment à le décourager avant même qu’il ne commence ou bien ? L’allemand n’a jamais vraiment aimé les sports, d’autant plus qu’il a été formé à la dure par son oncle et ça lui en a laissé les traces pas forcément agréables. Il fait un geste de la main assez vague. « Le jogging avec les échauffements et étirements m’iront pour commencer, le reste tu peux rêver. » Il sent qu’il va vraiment cracher ses poumons, avec toute la fumée qu’il s’est accumulée à force de fumer sous le coup du stress. Il laisse Don manger, alors qu’il attend à pouvoir ouvrir la bière. Kaz n’a pas vraiment trop faim en soit. Le silence s’installe, puis il finit par réaliser le manque qu’il ressent vis à vis de ses enfants qui ne sont pas là. C’est terrible comme manque, il a cette sensation que son coeur se dissipe un peu, qu’il pourrait presque regretter sa décision, mais en soit… Il sait qu’il fait pour le bien de tous.

Kaz tourne son regard vers Don qui reste toujours blagueur, bien fidèle à lui même. Il ne peut pas s’empêcher de sourire malgré lui, le pire c’est qu’il en serait capable dans le fond. « Tu m’étonnes… Dire que de base, je ne voulais pas d’enfants avec Nina. Mais notre accident a été le plus heureux événement qu’on ne regrette absolument pas. » Ce n’est pas un secret pour Kaz et Don. Ils s’étaient tous les deux dit qu’ils n’auront jamais de gosses pour éviter de perpétuer l’héritage familial, juste que voilà… L’Allemand n’aura pas été prudent pour qu’il se retrouve avec deux enfants maintenant, tout aussi magnifiques l’un et l’autre. « Et je sais qu’ils sont contents de t’avoir, surtout pour toutes les peluches que tu leur offres à mon plus grand malheur. » Et pour ponctuer son soupir dramatique, il décapsule la bière qu’il finit par boire tout de suite en voyant la mousse monter quand même. Il grimace après avoir bu deux ou trois gorgées et passe la main sur l’oeil avant de regarder Don. « Si t’avais pas fait parti du Conclave, tu aurais fait quoi de ta vie en fait ? Enfin, ça t’es arrivé d’imaginer une vie sans conclave ? » Demande-t-il. Parce que oui, en ce moment, Kaz se pose la question. Il se demande comment aurait été sa vie sans le Conclave, est-ce que ses parents seraient vivants… Ça se trouve qu’il est peut-être bien dans sa crise de quarantaine bien avant l’heure en vrai. 

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Mer 2 Fév - 0:25

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   participant.es : @Kaz Lindeberg

   


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octobre 2014, new york Autant je suis surpris que Kaz se décide à faire un peu de sport en ma compagnie, autant ca me fait plaisir. Ca fera une occasion de plus d'être avec lui. Et de se moquer de lui, évidemment. Toujours avec une certaine bienveillance. < Parfait, je partirai surfer aux aurores. > Je lui dis, indiquant la planche suspendue au mur d'un coup de tête. Cette baignade a suscité trop d'envies de retourner à l'eau. Qu'importe l'heure où on se couche, je sais que mon horloge interne me réveillera avant les premières lueurs du jour. < T'auras qu'à me rejoindre sur la plage quand tu seras prêt, si tu te défiles pas… > Je conclus avec un petit sourire, sur la provoc.

Tranquillement assis dans le fauteuil, je sifflote ma bière, écoute Kaz parler d'accident. C'est vrai que les enfants, ca n'a jamais été dans ses plans. Et malgré la situation, les raisons de sa présence ici, je lui glisse doucement : < T'as quand même eu de la chance que ca tombe avec Nina… > J'ai bien conscience que les choses ne seront plus comme avant, qu'ils ne formeront plus ce petit couple d'apparence idéal. Mais je sais qu'elle restera toujours une amie à ses yeux, qu'il n'a pas envie de la blesser, même si c'est le sentiment qu'elle doit avoir aujourd'hui. Kaz sait qu'elle restera en tout cas toujours mon amie et que je ne serai pas de ceux qui prendront parti. Puis, le bonheur des enfants avant tout. Mon rôle de parrain et tonton n'aura jamais été aussi pertinent. < Evidemment qu'ils sont contents. Tu peux le dire, qu'ils m'aiment. Promis, je me retiendrai d'apprendre à Luna tous mes sales coups… Nina mérite pas ca. > Je lui dis avec une petite œillade amusée, insinuant que je me fiche bien qu'ils lui mènent la vie dure.

< Une vie sans Conclave ? C'est plutôt une vie sans mon paternel qu'il m'aurait fallu. L'organisation, c'est de la pacotille à côté ! > Je lui lâche avec un rire un peu amer, puis réfléchis une seconde à sa question. < Admettons. Ma mère serait malgré tout partie. > Façon polie d'enjoliver la réalité. < Lydie cela dit, il ne lui serait peut-être rien arrivé. Ca l'a changé, je crois. Peut-être qu'elle, elle aurait réellement eu une meilleure vie. Alors que moi, j'aurais poursuivi chez les Marines. Rien de bien différent. Autant connaître la face cachée du monde et se battre pour une cause plus grande que l'échiquier politique. > Dites donc, l'ambiance a chaviré ou c'est moi ? Kaz n'en demandait sûrement pas tant, avec sa question lancée à la volée. < T'es bien philosophique tout à coup. Et toi alors, tu penses que ta vie aurait été plus rangée ? > C'est certain que sans Conclave, on aurait vécu bien moins de drames. < T'aurais fait quoi ? >

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(#) Re: They said: never look back ◊ Kaz    Jeu 3 Fév - 23:55

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   participant.es : @Gordon McGowan

   


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octobre 2014, new york Au moins Gordon, c’est sûr qu’il gardera la forme quoiqu’il advienne en vrai. Donc c’est plutôt bien contrairement à Kaz qui aimerait plutôt rester au chaud, trainer sur le canapé, à jouer aux jeux-vidéos et à écrire sur l’ordinateur. Mais bon, il faut quand même qu’il se bouge un peu et qu’il fasse du sport même si l’enthousiasme n’est pas trop présent. Il soupire longuement et regarde Gordon qui essaye de le provoquer. « Je ne suis pas Lorenzo Don… » Ah là, clairement pas. Il n’est pas du tout Lorenzo non… Il ne peut pas s’empêcher de faire un petit sourire amusé face à la petite piqûre de rappel: qu’est-ce qu’ils en ont fait de ces conneries eux quand même quand ils étaient jeunes.

Kaz hoche la tête pour confirmer que oui, il a vraiment de la chance que ce soit Nina et pas quelqu’un d’autre. Si c’était une autre femme et forte croyante sur les convictions du Conclave, Kaz ne serait même pas chez Don aujourd’hui. Alors oui, il conçoit silencieusement les propos de son ami. Juste qu’il sait que voilà, les prochains mois vont être très compliqués à vivre, sans se douter que ça va s’étendre sur des années en vrai… « … Genre je mérite les sales coups de Luna… Mais pourquoi je t’ai demandé à être son parrain…? » Oh le regret est immense, tellement terrible. Mais en vrai, Kaz est content que Don soit là pour les enfants, il sait que si jamais il lui arrive quelque chose avec Nina. C’était forcément Gordon qui allait s’occuper d’eux, il ne voudrait pas les laisser chez les Lindeberg ou la famille de Nina. L’horreur…

Ah mais si seulement la vie était plus simple sans le Conclave quand même… Et c’était la question qu’il a posé à Gordon en soit. L’Allemand ne peut pas s’empêcher de ricaner à cette remarque. C’est vrai que c’est mieux une vie dans le père McGowan, ça aurait changé pas mal de choses. Kaz boit sa bière et écoute attentivement les mots de son ami. En soit ça aurait pas changé grand chose pour lui. « Je pense surtout que mon père aurait été vivant et que ma mère n’aurait pas été aussi malheureuse. » répond-t-il tout de suite, un peu trop sérieusement avant de grimacer. Il boit la bière encore une fois avant de la déposer sur la table basse. C’est sûr que la famille Lindeberg aurait mieux continué, il y aurait pas eu toutes ces tensions, ces drames là… « En soit, j’aurai eu une vie posée je pense. J’aurai fait presque les mêmes choix sans le Conclave, juste que je ne serai pas devenu informaticien, mais plus psychiatre. J’aurai continué les études en psychologie tu vois… Et je serai bien resté dans ma douce patrie qu’est l’Allemagne. Le meilleur pays au monde… » Il exagère Kaz, mais en vrai, ce n’est pas de sa faute s’il est chauvin. Il adore l’Allemagne, sa nourriture, sa géographie, sa cultures… Bon en revanche, l’Histoire. Il passe. « Je crois que je perds même ma descente légendaire… » soupire-t-il en regardant sa bière. Il l’a peut-être bue un peu trop vite ou est ce que le froid de l’eau de mer ne l’aide pas malgré le fait qu’il a pris la douche.  

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