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Zyanya Sáenz
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(#) back on the path (aya)     Lun 17 Mai - 22:34

@Akshaya Jan

Après un dernier baiser, il regarde Lupe partir, le sourire au lèvre.
Zyanya est un homme d'habitude.

Il n'allait pas passer le restant de ses jours dans une chambre d'hôtel et après leur séjour en Grèce, l'immortel a réalisé qu'il serait beaucoup plus difficile de se séparer de son amant qu'il ne le pensait. Ils ont eu des périodes de séparation dans le passé pour quelques années, alors il a laissé Aurora rentrer seul et s'est autorisé à vivre. C'est égoïste, purement, parce qu'il a toujours été celui prenant les décisions, il n'a jamais eu à se priver, lui n'a pas perdu l'amour de sa vie dans une guerre futile - les rois sont toujours là, déguisés dans la peau des hommes riches en costumes qui gouvernent le monde. Zyanya a eu des facilités. C'est juste l'histoire de quelque mois et il se fait la promesse d'être honnête, de vendre la mèche. En même temps, il se dit qu'ils pourraient continuer comme ça, le mensonge fait rire Lupe, il ne semble pas détester l'idée d'être un secret et Zyanya trouva ça excitant que personne se sache.
Il lui a fait croire qu'il avait de choses importantes à faire ici et la recherche du dernier pilier de leur constellation a servi d'alibi, une part de lui s'est convaincu que la jeune femme devait arriver qu'il la laisser respirer. Nullement éhonté à l'idée de lui mentir, il se contente de dissimuler une vérité qui pourrait lui faire du mal. Zyanya n'a jamais pensé aux conséquences de son mensonge parce qu'il n'aurait jamais pensé que les choses finiraient ici. Qu'elles finiraient bien. Il ne pensait pas qu'un jour, il devrait officialiser quoi que ce soit.
Il n'est pas du tout en train de chercher le dernier garçon. Il s'est laissé porté par la vie, les jours défilants sans qu'il ne s'en plaigne. Il regarde l'horizon tous les soirs en comptant les jours. Avant que Lupe ne soit libre, qu'ils puissent à nouveau voyager ensemble pour la prochaine étape. Lui n'aime pas rester longtemps au même endroit, mais Zyanya s'est acclimaté à cette vie. Il sort peu, ne dépassant jamais le périmètre de leur quartier. Ses journées se résument à flâner dans le canapé et apprendre le chinois - pas une mince affaire - quand il n'est pas occupé à écrire. Il fait à manger, il fait le ménage, il a l'impression d'une comme une épouse au foyer qui attend le retour de son mari (aussi sexiste puisse être sa pensée) pour le gâter. Il est heureux pour une fois, malgré des embrouilles ici et là. Rien de nouveau. Sinon qu'il n'est plus seul quand il ferme les yeux.

Zyanya est un homme d'habitude.

Qui sait pourtant que les habitudes ne font pas bon ménage après huit cent ans. Un dernier regard dans la rue pour observer son homme partir au travail comme tous les matins et son sang se fige dans ses veines lorsqu'il tombe nez à nez avec Akshaya qui observait toute la sienne, aux premières loges. Il de devrait se dire "chouette"  la remercier d'avoir fait tout le chemin et s'inquiéter cyniquement de sa rencontre avec Lucius. Il ne devrait pas être surpris, les visites surprises sont dans ses habitudes, Zyanya non plus n'aime pas prévenir, là dessus il ne lui a jamais reproché de tomber au mauvais moment. Il ne pense qu'à une chose. Elle l'a sans doute vu, elle vient de faire voler son secret en éclat et si il y en a une à qui il ne pourra pas mentir c'est elle. Ce secret qu'il trouvait bien agréable. Ce secret auquel il s'était habitué. Ce secrzt qui, peut-être, lui plaisait plus qu'il ne veut l'admettre.
Elle sait trop bien ce qui les unit, ce lien invisible dont elle a été témoin dans le passé sans qu'il ne fasse plus jamais mention de l'immortel, un ami comme il l'a décrit qu'elle était sensée ne jamais revoir.  Il se demande si Lupe a ressenti le même malaise lorsque Agnès est venu le chercher, ce qui lui a traversé la tête quand il s'est levé des gradins de l'université. A l'instant, il réalise qu'il est désagréable d'être trouvé quand on essaye de faire profil bas, de disparaître. Peut-être qu'elle n'a rien vu, qu'il se fait des films. Mais ça, il parie que non. Si quelque chose doit tourner au vinaigre, ça finira forcément par foirer quand il s'agit de lui. « Et bien. Ne reste pas là, tu viens prendre le thé ? » Encore en pyjama, il l'entraîne à sa suite, la politesse en moins, ils remontent jusqu'à l'appartement de Lupe. Si il lui restait des doutes, elle réalisera tôt ou tard que ce n'est pas chez Zyanya. Zyanya n'aurait pas une collection de théière, Zyanya n'aurait pas un appartement aussi bien rangé, il n'aurait même pas un appartement. Il n'y a rien qui lui appartient ici, sauf ses vêtements et il est persuadé d'avoir laissé trainer les siens sur le canapé hier soir avant... Il ne se voit pas lui dire dans le blanc des yeux qu'il dort sur la canapé et qu'ils vivent en colocation. Il n'a vraiment pas envie qu'elle aborde le sujet. Il n'est pas prêt à l'assumer devant les autres. « Alors, qu'est-ce que tu fais dans le coin ? Tu sais que tu as mon numéro. » Il se dirige dans la cuisine et attrape la tasse de Lupe sur le comptoir qu'il rince. Faire quelque chose d'aussi banal le calme. « Café ou thé au fait ? » Si il fait comme si de rien n'était, elle ne poserait pas de question. Logique. Un sourire pointe sur ses lèvres malgré tout, sincère et tendre. Elle reste la maman de la constellation, un rayon de soleil à qui il est difficile de faire la moue. Il est heureux de la revoir, forcément. En dehors de ce petit détail, pas si petit.
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(#) Re: back on the path (aya)     Dim 6 Juin - 10:45


il n'est point de secrets que le temps ne révèle, racine -- @"zyanya saenz"


Une indienne dans la ville, ville immense et montant vers le ciel. Hangzhou est un labyrinthe, ou le serait sans la technologie. Akshaya ne parle pas mandarin, mais quels miracles ne pouvait pas accomplir google ? La jeune femme n'avait encore jamais mis les pieds dans cette ville chinoise, alors elle est ravie. Il y avait quelque chose de formidable, d'enivrant, dans la découverte d'un nouveau lieu. Etais-ce ainsi que se sentaient les premiers explorateurs, lorsqu'ils mettaient les pieds là ou nul autre ne l'avait fait avant eux ? Certes, elle est loin d'être la première visiteuse à mettre les pieds dans cette ville, mais Aya aime à penser que le ressentit est unique pour chaque individu.

Avant de se rendre à sa destination finale - sans mauvais jeu de mot, même si c'est tentant - elle fait un laborieux détour dans une superette, armée de son traducteur... jusqu'à semble-t-il apitoyer une autre cliente qui lui propose son aide. Une demi-heure plus tard, Akshaya à gagné une nouvelle amie, et décrété que malgré la pollution elle passerait plus souvent en Chine à partir de maintenant. De belles rencontres l'y attendait tout autant que dans le reste du monde.

C'est tout sauf discrètement qu'elle approche de l'adresse qu'elle a enregistré dans son GPS après que le taxi l'ait déposée. Entre les roues de sa valise sur le goudron et le son du papier plastique frottant contre ses vêtements... Mais les amoureux sont dans leur propre bulle. Il était impossible de décompter, le nombre de poèmes d'amour qui reprenaient ce symbole, des amants si éperdus l'un dans l'autre qu'ils cessaient de porter attention à ce qui les entouraient. La jeune femme s'arrête, tout simplement, doux sourire aux lèvres alors que les deux hommes échangent un baiser, alors que l'habituellement si dur Zyanya regarde son amant partir... Elle le regarde, lui, attendant qu'il la remarque, la surprise pas si surprise que cela. Akshaya n'est pas toujours une femme subtile, mais il y a de ces moments ou elle sait rester en retrait, attendre son tour. Elle sait, instinctivement, qu'elle n'aurait pas du être témoin de cet instant mais elle ne le regrette pas car cela lui a permis d'avoir une vision rare : Zyanya, léger et... heureux. Alors, lorsqu'il la remarque enfin, elle ne bouge pas. Pas de geste brusque ou de salut surexcité, Akshaya ne veut pas lui faire plus peur qu'il n'en a l'air déjà. Elle sourit, juste, jusqu'à ce qu'enfin il l'invite à arrêter de faire le poteau et à le suivre. Elle veut le prendre dans ses bras, lui dire que tout va bien, qu'il n'a pas à la regarder comme une biche effarouchée... Elle veut, mais elle se contient. Ce n'est pas comme ça qu'elle lissera les plis du soucis.

« Tu sais comme je suis, irmão. » répond-elle tranquillement après qu'ils soient rentrés . Les nouvelles-plus-si-nouvelles technologies, c'était bien, mais cela ruinait le plaisir de la surprise, de l'authenticité. Quelle perte cela serait, si tout était prévu, calculé, que rien ne laissait de place à l'improvisation. « Rien de mieux qu'une bonne surprise pour commencer la journée en beauté, non ? Je veux dire, après le baiser d'un être aimé. » Et voilà qu'elle commence, Aya, la reine des taquineries. C'était plus fort qu'elle, même si elle n'avait pas l'intention de le presser au risque qu'il se cadre. Elle le connaît, son cher Zyanya, il parlera quand il sera prêt. Pour la peine elle pose un baiser français sur sa joue mal rasée. « Et voilà, tous les éléments sont réunis pour un jour beau comme le soleil. Et tu as bonne mine, ça fait plaisir. » Et elle ne peut s'empêcher de pincer affectueusement sa joue entre deux doigts, comme certains le faisaient aux enfants. Le nombre de fois ou elle l'avait trouvé trop pâle, trop maigre, trop livré à lui-même et ses douteuses habitudes alimentaires... Elle ne supporterait pas de lui tenir la jambe tous les jours de leur immortalité, mais au moins quand ils étaient ensembles elle pouvait s'assurer qu'il prenne soin de lui.

« Un café, bien noir, pour le moment. Merci. » Si elle avait été de ces gens qui se plaignent à longueur de temps, elle aurait sauté sur l'occasion pour lui parler de son épuisement, entre tous ces trajets d'avion et de décalages horaires, mais Akshaya avait vraiment mieux à faire que ressasser quelques désagréments passagers. Elle était fatiguée, oui, mais aussi bien plus complète qu'elle ne l'avait été quelques jours auparavant. Et n'étais-ce pas le plus important ? Plus de rêves pour agiter ses nuits, et deux nouveaux noms à ajouter sur sa peau. Oh ce qu'elle a hâte de lui conter ses aventures canadiennes ! Et encore plus que lui, lui parle de ses aventures de cœur.

« Pour commencer, je vais te cuisiner un bon petit déjeuner. Tu n'as pas encore mangé ? » Mais même si c'était le cas elle a déjà la tête dans le frigo, à répertorier les aliments disponibles, ce qui la convainc un peu plus dans son hypothèse que ce n'est définitivement pas chez Zyanya. Elle n'avait jamais en plus de cent ans d'existence vu autant à manger chez lui. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle a fait des emplettes avant de passer. Avec les sourcils haussés elle lui lance un long regard avant de vider son sac de course et de définitivement faire comme chez elle. « J'ai ramené de quoi faire. Dommage que ton ami soit déjà parti, il y en aura bien assez pour trois. » dit-elle sur un ton badin, en insistant néanmoins avec une note rieuse sur le mot ami. Ami, c'est comme ça qu'il l'avait présenté, le britannique, lorsqu'ils s'étaient rencontrés. Car si elle n'avait eu qu'un bref moment pour le voir... Elle se souviendrait toujours de lui, Lupe. Lupe et Zyanya, les deux premiers immortels qui l'avait découverte, aidée à affronter la vérité aussi douloureuse soit-elle. Du moins Akshaya espérait qu'elle n'oublierait pas.

« Je crois bien qu'on a plein de choses à se raconter toi et moi ! » finit-elle avec enthousiasme. « Mais d'abord, merci à toi de m'accueillir chez toi. » Alors qu'il prépare le café elle retourne fouiller dans ses affaires pour en sortir un beau panier emballé de papier cadeau doré couvert de feuilles d'érables. Jamais Akshaya n'était arrivée les mains vides chez un de ses proches, jamais n'avait-elle été les mains vides lorsqu'un d'entre eux la visitait... Certains étaient d'ailleurs persuadées qu'elle faisait des stocks de présents à l'avance, ce qu'elle ne niait ni n'affirmait, une femme ne révèle pas tous ses secrets enfin. La seule certitude à savoir, c'est que le jour ou Akshaya aura les mains vides n'est pas prêt d'arriver.

ps:
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Zyanya Sáenz
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(#) Re: back on the path (aya)     Mer 23 Juin - 9:33

@Akshaya Jan


Puta, c'est qu'elle met directement les pieds dans le plat sans même lui laisser une seule chance de noyer le poisson. Non, il faut qu'elle retourne le couteau dans la plaie et lui fasse bien remarquer qu'elle a tout vu et qu'il y a très peu de doute sur la nature de leur relation. Zyanya va avoir du mal à lui faire à l'envers puisqu'ils savent tous que ce n'est pas franchement son genre d'avoir des coups d'un soir et qu'il n'aurait probablement pas traversé le monde pour un rendez-vous tinder. D'autant plus qu'on ne s'installe pas chez son coup d'un soir et qu'on n'y laisse pas traîner ses vêtements depuis des mois, ou qu'on ne l'accompagne pas jusque sur le trottoir pour le prendre tendrement dans ses bras. Enfin, il n'en sait foutrement rien. Franchement, il ne sait pas exactement qui il pensait berner, mais là, Zyanya se sent tout penaud. « Un plaisir de te voir. » Il marmonne avec ses joues toujours en brasier. Sur ce point, elle n'a pas tort. Il va mieux, il ressemble moins à un rat rachitique, il a prit des couleurs, il fait nettement mieux ses nuits. Pour Aya, ça doit être un choc de le voir sourire. De le voir heureux. il l'est, comme il ne l'a jamais été, sur son petit nuage. L'immortel se concentre sur la conception du café en l'écoutant parler. Là dessus aussi il s'est amélioré et il sourit parce qu'il se dit qu'elle va bien s'entendre avec Lupe, si ils sont tous les deux accros à la caféine. Quelque part, elle est la meilleure personne qui pouvait tout découvrir. Lucius se serait foutu de sa gueule, Aurora... Aurora l'aurait peut-être pendu par ses testicules. Elle n'est pas particulièrement violente mais il l'a tout de même empêchée de vivre sa propre histoire d'amour à une époque et le voilà qui s'offre son roman à l'eau de rose.

« Au risque de te surprendre... » Il lui tend la tasse de café, bien noir. J'ai déjà mangé. Tu peux quand même préparer quelque chose, si il en je dirais... Je dirais à Lupe que tu es passée. » Son compagnon ne lui en tiendra absolument pas rigueur et il est à deux doigts de l'inviter pour manger, parce que foutu pour foutu... à quoi bon faire semblant de ne pas se connaître.  « A toi l'honneur ? De toute façon tu sais très bien faire la conversation pour deux. Merci pour tes cadeaux, j'aime beaucoup la chemise ! toujours aussi galant, il ouvre un des paquets de biscuit pour goûter et lui en offre une part, puis enfile la chemise. Ce n'est pas chez moi, au fait, c'est chez lui » Enfin, chez nous. Oui, chez eux. Et même si il a envie de partir de cet endroit au plus vite pour retrouver des latitudes qu'il connait mieux, cet appartement aura toujours une place dans son coeur. C'est là qu'ils ont construit leurs premiers souvenirs. Pour peu, il sentirait même une pointe de nostalgie en réalisant que son vœux sera exaucé d'ici quelques mois. Ils partiront pour de nouveaux horizons, il ne sait pas encore où. Il devrait peut-être faire une tournée et le présenter aux autres, au lieu de garder son secret. Il aime aussi le fait de vivre quelque chose de presque interdit, dont personne n'est au courant. Quelque chose qui n'appartient qu'à eux. « Puisque tu es dans la confidence maintenant, j'aimerai que ça reste entre nous, je n'ai pas forcément envie que les autre sachent. Pas maintenant. » Il ne se sent pas prêt à sortir de son placard - pardon - de son bunker de déni. Zyanya vient s'assoir à coté de son amie, prêt à l'écouter et discuter un peu avant qu'ils ne se rendent dans la cuisine pour préparer leurs méfaits. Il compte bien l'aider, elle apprendra que là dessus il a changé aussi, mettant beaucoup plus la main à la pâte.
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(#) Re: back on the path (aya)     Lun 19 Juil - 8:53


il n'est point de secrets que le temps ne révèle, racine -- @"zyanya saenz"


Akshaya et Zyanya se connaissent depuis longtemps, maintenant. Certes pas autant qu'avec les autres membres de la constellation, et, certes, pour lui moins de deux-cent ans ne doit pas être si long... Mais pour elle, c'est une éternité. Une magnifique, pleine de rebondissements, de joies, de peines et de colères, éternité. Alors, Aya considèrent qu'ils se connaissent bien, très bien même. Même si, là encore, pas autant qu'avec Aurora. Et si elle prétend que ça ne la touche pas, Aya s'avoue dans l'intimité qu'elle les envie, toujours, qu'elle les enviera certainement jusqu'au bout. Elle ne peut pas s'en empêcher, mais par contre elle peut s'empêcher de l'exprimer en dehors de son esprit ou de sa musique. Parce que malgré tout, elle tient à eux, c'est sa famille et rien ne changera cela. Mais si Aya envie les âmes-sœurs... Ce n'est pas du tout ce qu'elle a ressentit lorsqu'elle à vu Zyanya enlaçant cet homme, pas comme un amant, mais comme un aimé. Si elle s'amuse (et s'attendrie encore plus qu'elle ne l'est déjà au naturel) de l'embarras de Zyanya, l'indienne décide d'être miséricordieuse et de ne pas plus le taquiner. Pour l'instant. Pas sur que sa résolution tienne longtemps.

Elle accepte la tasse de café avec un sourire reconnaissant, et se perd un instant à humer la puissante odeur qui se dégage sous son nez avec une petite moue. Autant elle aime le goût, autant l'odeur.... Son sensible nez à bien du mal à la supporter, mais l'habitude lui éviter de laisse la tasse lui échapper. Ce serait bien embêtant qu'elle se mette à briser de la vaisselle alors qu'elle venait juste d'arriver. En vérité, la déclaration de Zyanya aurait aussi pu lui faire lâcher le fragile récipient... Combien de fois, avait-elle du insister, presque supplier pour qu'il mange plus que quelques bouchées ? Les déjeuners systématiquement oubliés, même hors temps de guerre ou cela aurait pu, à la limite, être expliqué par le rationnement. Mais non. Zyanya était juste difficile, avec la nourriture, et savoir qu'il prenait un peu plus soin de lui... Ou que quelqu'un prenait soin de lui... Ca apaise, au moins un temps, cette pulsion surprotectrice de maman ourse qui la caractérisait. « Surprise, oui, mais délicieusement.  » Ses prunelles pétillent, Aya se retient de l'enlacer -il était adorable-, et se met à préparer la pâte. « J'ose espérer que tu lui dira que je suis passée même si tu efface toutes traces de mon passage ? Tu sais, que tu n'oublie pas de mentionner mon existence comme tu l'a fait avec une certaine personne. » Elle pouvait être adorable, patiente... et affreusement piquante. Elle n'avait pas tous les éléments, mais Akshaya s'était tout de même sentie un peu... dénuée d'importance, lorsque Lucius lui avait dit qu'il n'avait jamais entendu parler d'elle. Oui, c'était idiot, mais les insécurités étaient comme des mauvaises herbes, elles repoussaient toujours. « Je t'en prie, contente que la chemise te plaise. Attention, certaines femmes pourraient percevoir ta galanterie comme une atteinte à leur indépendance... ou une tentative de se défiler. Ne t'inquiète pas, je n'en suis pas encore là ! » Si bien qu'elle accepte qu'elle allait devoir parler en premier, et livrer ses aventures, pour espérer qu'il s'ouvre en échange. Ca, ainsi que le gâteau qu'elle attrape entre ses dents (miam), ses mains trop occupées. Elle avait bien choisi. Ce n'était pas un soucis, elle avait toujours aimé raconté des histoires, que ce soit les siennes ou celles d'autres. Zyanya était l'écrivain, mais c'était Akshaya la conteuse.

Elle est contente, parce que la chemise va parfaitement à Zyanya et lui donne un air de bûcheron un peu rugueux, surtout avec la barbe. Ce qu'elle ne peux pas s'empêcher de faire remarquer. « Quel séduisant bûcheron tu ferais ! » Faire des cadeaux s'ils ne sont pas appréciés, ça n'a pas vraiment d'intérêt. Encore un avantage de l'immortalité, elle peut difficilement faire flop avec ses présents... Mais cela devient moins évident d'éviter d'être redondante. « Juste chez lui ? » Elle hausse les sourcils à moitié convaincue et à moitié retenant un rire. Elle ne veut pas trop le pousser, car le connaissant il a déjà confié beaucoup plus qu'il n'en est confortable... Mais au point ou ils en sont. Et puis, depuis le temps, elle aurait pensé qu'il la connaitrait mieux que ça. Akshaya est beaucoup de chose, mais pas une balance - sauf quand elle est une espionne, mais disons qu'à ce moment là elle avait ses excuses pour faire double-jeu. Même si l'idée de discuter des rebondissements amoureux (ou manque de) de sa famille est très tentant. Elle a besoin de romance à se mettre sous la dent, celle des autres à défaut d'en avoir elle-même. Comme elle insistait avec les hippies, on peut vivre d'amour et d'eau fraîche si on s'en donne les moyens. Elle commence à battre la pâte à pancakes avec un regard sérieux lancé vers Zyanya.

« Je ne vais pas te mettre au pied du mur, enfin ! » répond-elle spontanément. Pas plus qu'il ne l'était déjà, du moins, mais Akshaya est trop gentille pour le lui faire remarquer. « Tu le partagera quand tu sera prêt, pas une minute avant. Promis, je garderais mes allusions pour quand nous sommes tous seuls. Et si tu le veux, je serais là quand tu décidera de te confier. » Aya, l'éternelle épaule, pour pleurer, enlacer, rire ou juste se reposer. La pas très jeune femme continue de naviguer dans la cuisine comme sur une piste de dance, grâce et assurance dans chaque geste. « Je n'ai pas rêvé depuis Toronto. J'y ai rencontré nos deux petits saumons. Ou plutôt j'ai rencontré Lucius dans l'avion ou j'ai du lui courir après puisque sa rencontre avec toi lui a fait une si bonne impression qu'il avait décidé de passer le reste de son éternité à nager à contre courant. » Sacré numéro, celui là. Vraiment.
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(#) Re: back on the path (aya)     Dim 1 Aoû - 9:49

@Akshaya Jan zyanya est super grossier dans ce post

Il s'amuse de la tête qu'elle fait, les arômes du café doivent être particulièrement puissants pour ses papilles. Lupe a du bon goût dans absolument tous les aspects de son existence et étant un foutu maniaque du café, ce n'est pas étonnant que son amie en fasse les frais. Il n'a jamais goûté un café aussi bon et pour peu, il finirait pas en devenir aussi addict. Quoique, il lui faudra plusieurs siècles avant de rattraper son amant au litre. Il trouvera bien le moyen de le battre quelque part. Très rapidement la conversation dérive sur ce qu'il y a de plus brûlant dans leurs dramas inter-constellation. Il préfère que ce soit Lucius qui soit le sujet principal et qu'on ait pas à parler de lui et de ce qu'il fait en ce moment à l'autre bout du monde. De son couple, de sa vie ici, de ses sentiments. Il ne saurait même pas où commencer et il sait à quel point elle raffole d'histoires d'amour. Il risquerait de la décevoir, il n'a pas ce talent pour raconter, il sait inventer et conter les déboires des autres parce que tout ceci n'est qu'un jeu pour extérioriser ce qui reste coincé au fond de sa gorge. Il ne ferait que s'embarrasser. Parce qu'il y a tant à dire et qu'en même temps, ça n'appartient qu'à eux, que ça crève suffisamment les yeux. Alors inutile de gaspiller sa salive dans de grands discours pour le présenter quand il y a juste à lire dans ses yeux toute la tendresse qui fait briller ses pupilles.  « Ne soit pas idiote, je lui dirai que tu es passée et il t'invitera sans doute à dîner  en me faisant les gros yeux. Je ferai semblant de ne pas apprécier l'idée et puis on passera un bon moment. » Il rétorque calmement avec un sourire un coin. Si elle veut jouer, lui aussi peut participer à sa joute verbale, elle risque cependant d'être déçue, il ne prend pas aussi vite la mouche. Définitivement attendri par ces derniers jours passés sur un petit nuage, à ne se soucier de rien, flâner et  découvrir le pays dans les bras de l'homme qu'il aime. Il rougit un peu quand elle le complimente sur son apparence, il espère que Lupe partagera son avis. Et qu'il ne sera pas trop pressé de le déshabiller. « La décoration n'est pas tout à fait à mon goût, trop ordonnée et ça manque de photos, de plus je ne suis pas convaincu de l'épaisseur des murs. Alors oui, c'est juste chez lui, en attendant qu'on trouve un chez nous. Ce qui ne presse pas.   » Il dévoile en se confiant plus qu'il n'a pu le faire en quoi ? Deux cents ans  Se cachant tout de même derrière sa tasse.  « Enfin, je ne sais pas si ça presse, me regarde pas comme ça, c'est juste que... J'ai encore un peu de mal à me dire que c'est réel. Je ne sais pas ce qu'il me trouve en fait.    » Il ne le dit pas, mais à mi- mot il espère qu'elle comprendra qu'il recherche du soutien et peut-être des conseils.

« Alors, qu'as-tu pensé de notre tendre Lucius ? Ma chérie ce n'est pas contre toi, mais je crois qu'il préfère ignorer l'existence de chacun d'entre nous. Alors toi aussi il te déteste maintenant où tu as caressé notre chaton dans le bon sens du poil ? » Quel casse-pied celui-là, il pense en plongeant un doigt dans la pâte pour la gouter quand elle cesse de battre pour y ajouter un nouvel ingrédient. Il lui fait un clin d'œil. C'est meilleur cru quand même. « Je crois que je l'ai effrayé avec mes discours sur la solidarité et l'amour. Peut-être que j'aurai du lui mettre un couteau sous la gorge, je n'ai pas connaissance de ses fantasmes. » Il hausse les épaules. « Tant pis pour lui, il devra nous supporter dans ses rêves. Qu'il aille se faire foutre. D'ailleurs c'est ce qu'il a du faire quand il est reparti. Ma pauvre Akshaya... on ne sera pas invité au mariage, serais-je donc votre dernier espoir ? Il minaude, mauvais. Et l'autre bouffon tu en as pensé quoi ? Ils vont bien ensemble. »
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