intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 (1999) In another time, what could we have been ? (Ft Francis )

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(#) (1999) In another time, what could we have been ? (Ft Francis )     Lun 22 Nov - 21:38

In another time, what could we have been?

c/t. warnings : ...
participant.es : @Francis Bazin @Camille Kergoat



So lie to me tonight and pretend till the morning light
And imagine that you are mine
'Cause when the sun'll rise with the truth coming out your eyes
We'll be good in another life


(Bretagne, été 1999) T'avais décidé... C'était le moment de libérer l'enfant qui n'avait jamais pu s'exprimer en toi. Ce gosse qu'on avait forcé à grandir trop vite. Ce gosse qu'on avait foutu dans une barque pour qu'il aide son père à 6 ans, ce gosse qui n'avait jamais pu s'amuser avec les autres, t'avais décider qu'aujourd'hui, que cet été, tu lui laisserai une place, tu serais ce que tu es. Cet ado mal dégrossi qui vieillira jamais plus. Qui sera condamné à être le gamin à la bouille juvénile. T'avais décidé d'être toi, d'embrasser ton destin.

C'était pas la seule chose qui s'était passée cet été là. T'avais fais une rencontre, et pas n'importe laquelle. Tout s'était rencontré de la plus simple des façons. Tu crois que même dans la plus idiote des comédies romantiques ça se passerait pas comme ça. Mais tout ça pour dire que tu te baladais sur la plage. L'eau était toujours froide chez toi. Mais t'aimais la texture du sable que la mer léchait toute la journée, t'aimais sentir tes orteils s'enfoncer dedans, t'aimais les picotements de l'eau sur tes orteils, l'eau glacé qui venait frigorifier la plante de tes pieds. Tu profitais juste de l'instant, un cône de glace dans la pogne, parfum fraise. T'avais croisé un jeune, peut être 18 ans, peut être moins, t'avais jamais été bon pour deviner les âges des uns et des autres, toi t'étais pas du style à regarder trop les gens. Mais il t'avait appelé, et tu t'étais retourné pour le voir te tendre ta montre. Une vieille montre à gousset qu'on t'avait offert il y a de cela un siècle, dans un bar miteux, à l'époque où l'homosexualité, c'était passible de mort. Aujourd'hui les risques sont plus les mêmes, le bras armé n'est plus policier. C'est monsieur "tout le monde" qui se croit doté du devoir suprême de châtier ce qui ne lui ressemble pas, ce qui est trop dangereux pour ses chères têtes blondes. Imaginez qu'ils soient touchés de la même tare.

T'avais affiché une mine surprise, et t'avais pas pu t'empêcher de sortir ton premier mensonge, le premier d'une longue suite. Cette montre elle appartenait "à ton grand père" elle t'était précieuse, et tu le remerciais chaleureusement. Il t'avait ensuite posé des questions, et tu lui avais rendu la pareille, cette rencontre signait le début de l'été. Un mois plus tard, tu l'attendais, observant l'horizon, la plage qui s'étendait à perte de vue, le vent agitait tes cheveux dans tous les sens, l'odeur de l'iode, de la marée, c'était une fragrance que tu savais pas où classer.

Tu lui vouais une sorte d'amour-haine étrange. Il s'était finalement décidé à venir. Toi t'avais glissé que t'habitais pour l'été dans la maison de ta famille, qui était en pleine rénovation. Que tes parents n'étaient jamais là car toujours à droite à gauche à voir de la famille. T'avais... Oh t'avais beaucoup trop menti, mais ce regard, ce regard brillant et doux que tu lui adressait, cette œillade pleine d'affection, celle là, elle était vraie, et même si t'avais enrobé ta vie de jolis mensonges, y'avait un truc sur lequel t'avais jamais raconté un seul mensonge. Toi le vil falsificateur aux multiples visages, toi l'acteur qui t'étais perdu au passage sous de multiples identités, tu te sentais authentique avec lui, même si c'était qu'un simple amour qui s'arrêterait sans doute à la fin de l'été.

"Coucou trésor, j't'attendais." T'avais jamais eu ce timbre de voix, et le ton plein de chaleur, de miel que t'utilisais pour lui parler, t'étais toujours surpris que ça sorte de ta bouche. Le désespoir d'être envie s'en était allé avec les problèmes de "grands" t'étais encore un gamin pour quelques semaines. Encore. Tu profites, tu te gorges de cette impression. Celle de la jeunesse et en soit, vous n'êtes pas si différents. Les adulescents sont persuadés d'être éternels, immortels. Toi tu partageais ce sentiment et... Pour la première fois de ta vie, il ne te pesait pas.

T'avais mis, ce jour là, des vêtements assez féminins, tu flirtais toujours avec la limite entre les genres, tu détestais qu'on cherche à te poser dans une case. T'avais des périodes durant lesquels tu te sentais plus femme, d'autres où tu te sentais plus homme, et parfois... Parfois c'était flou. Tu te sentais l'un et l'autre et... Ni l'un ni l'autre. T'étais dans une période neutre. Tu portais une robe de plage qui cachait ton maillot de bain, dans un style un peu bohème que tu appréciais.


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(#) Re: (1999) In another time, what could we have been ? (Ft Francis )     Lun 3 Jan - 17:27

Francis se retenait difficilement de courir, esquivant adroitement les badauds qui se traînaient jusqu'à la plage. Freddie l'avait laissé partir avec un sourire goguenard avant de rejoindre les ami·es qu'ils s'étaient faits au cours du mois. Le jeune homme avait encore du mal à croire que son frère ait accepté ses sentiments naissants aussi facilement. C'était un sujet qu'ils n'avaient jamais abordé, dont ils n'avaient entendu parler que par les moqueries et les insultes entendues dans la rue ou au lycée. C'était quelque chose de lointain, d'étranger. Jusqu'à Camille.

Son coeur battait si fort, Francis avait l'impression que sa poitrine était sur le point d'exploser. Ce n'était pas tant l'effort pour contrôler son empressement que le fait de contenir son excitation qui le mettait dans cet état-là. Un mois de regards et de sourires échangés, d'abord timidement puis de plus en plus bravaches. Un mois à maîtriser les papillons dans le ventre, un mois à assumer son attirance. Francis n'osait pas penser à l'après. Cet été avait un parfum d'éternité, et il espérait naïvement que ça ne se terminerait jamais, comme un enfant qui veut encore croire au Père Noël après voir surpris ses parents installer les cadeaux sous le sapin. Il voulait rester en Bretagne, dans cette bulle où personne ne le connaissait, où il pouvait être qui il voulait, aimer qui il souhaitait.

Puis la silhouette familière se détacha sur le haut de la plage, les cheveux et la robe battus par le vent. Francis sourit sans même s'en rendre compte. Il n'avait jamais rencontré quelqu'un comme Camille. Il ne savait pas s'il rencontrerait quelqu'un comme lui.

Francis s'approcha, souriant nerveusement. Il avait l'impression d'avoir de nouveau douze ans, et de se retrouver dans un coin de la cour de récré à demander à Liana si elle voulait être sa petite amie.

" Coucou trésor, j't'attendais. "

Le velouté de sa voix fit rougir Francis aussi sûrement que ses mots. Francis n'avait pas l'habitude d'être adressé ainsi, mais ça faisait partie de ce qui l'attirait chez Camille. Il ne ressemblait à aucun autre garçon de leur âge, et Francis n'aurait souhaité être avec nul autre en cet instant.

" Bonjour, coassa-t-il nerveusement. "

Il laissa échapper un rire gêné et passa une main dans ses cheveux. Ils avaient poussé depuis le début de l'été. D'habitude coupés presque à ras, ils étaient désormais longs de plusieurs centimètres. Il faudrait les tondre la rentrée - Francis n'avait pas la patience de son fère, qui pouvait rester des heures immobile sur un tabouret pendant qu'on lui tressait sa chevelure.

Essayant vainement de se retenir, Francis regarda Camille de haut en bas, appréciant les couleurs et la fluidité du tissu qui laissait deviner les formes en dessous. Inconsciemment, Francis se mordit la lèvre inférieure. Il rêvait d'avoir l'assurance de Camille pour oser porter ce qu'il avait envie. Il s'était même surpris à imaginer comment ce serait s'il troquait ses habituels t-shirts unis, short de bain et tongs pour une robe et des sandales. Quelles réflexions il se prendrait s'il s'habillait comme ça à Paris !
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