intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 ( Bretagne) Pas parce que je vous connais par cœur Que j'ai retenu la leçon (ft Basti)

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(#) ( Bretagne) Pas parce que je vous connais par cœur Que j'ai retenu la leçon (ft Basti)     Lun 22 Nov - 21:17

Pas parce que je vous connais par cœur Que j'ai retenu la leçon

c/t. warnings : tag 1 tag 2 tag 3
participant.es : @Bastian Trujillo @Camille Kergoat @"Nom Prénom"




Moi, j'ai pas peur d'un clown triste ou d'une armée de soldats
J'ai pas peur de la bagarre, de passer pour un sauvage
Mais putain qu'est-c'que j'ai peur que vous puissiez vivre sans moi


(BRETAGNE, Décembre 2021) Un mois... Un long mois que tu t'étais astreint à un silence radio le plus total, un mois que tu t'étais retranché dans ta demeure, si dans les premiers temps t'avais été occupé à disposer de quoi surveiller et te protéger tout autour de ton domicile (rien de technologique, ça ne marchait pas avec tes ennemis, restait les bonnes vieilles techniques) t'aurais pu fabriquer des explosifs, mais en fait t'avais juste ressorti les bon vieux filets de pêches, les cordes, aussi, qui traînaient dans le débarras et tu t'étais créer un coin, un cocon protecteur. Ensuite... Ensuite t'avais dû t'occuper, comme tu le pouvais. Tu passais tes journées seul, tout seul, devant Netflix et... Et parfois, comme aujourd'hui, tu t'installais devant ton clavier, et tes doigts glissaient sur les touches. Parfois... Tu chantais, et ta voix rendue rauque de n'être que peu utilisée, s'élevait doucement dans la bicoque.

" Adieu mon homme
Où tu vas, je n'irai pas
Où tu vas ne va personne
Où tu vas, il fait trop froid"


Oh tu pouvais mettre tellement de choses, tellement d'émotions derrière ton chant, ta voix puissante s'élevait envers et contre tout. On avait cherché à te faire peur, à te faire disparaître et l'épée de Damoclès au dessus de ta tête, ce glas à retardement, tu l'attendais. Tu savais que le couperet finirait par tomber. Que ta tête roulerait un jour dans la sciure. Mais tu voulais emporter personne dans ta chute. Tu voulais te battre seul, et périr seul. Parce que les gens de ta constellation... Tu les aimais de tout ton coeur. Tu les aimais tellement que t'aurais pu te sacrifier pour eux, pour leur offrir une vie décente, loin de toutes ces menaces, loin de la peur des hommes.

" Adieu mon homme
Tu vois, je t'oublie déjà
J'oublie ta voix qui résonne
Tu vois? Non, tu ne vois pas"


Tu fermais les yeux alors que ta gorge se serrait doucement, alors que l'angoisse élevait ses mains sombres pour étreindre avec amour ta gorge. Mais tu devais chanter. Chanter pour te concentrer sur quelque chose, chanter pour nourrir les fantômes de ton existence, chanter... Pour prouver que quelque part, t'étais pas déjà mort, que t'étais encore vivant, juste un peu. Tes doigts glissent, et les sons, tu les laissent couler avec soin, régal de tes oreilles. T'aurais jamais cru que ces leçons de pianos t'apporteraient quoi que ce soit. T'avais trouvé le prof canon au début, tu t'étais même fait culbuter sur l'instrument de l'artiste.

" Adieu mon homme
C'est la vie et c'est tout moi
J'accepte ce qu'elle me..."


Soudain une clochette retentis. Parfois... C'est juste un lapin, parfois, c'est autre chose. Ta main glisse vers quelques couteaux, soigneusement rangés dans une pochette. Des couteaux de lancer, t'avais toujours été bon à ça. Et tu sors, l'un de ceux ci atterrit dans ta main, et tu t'avance vers le son, ton expression n'est qu'un masque de froide détermination. Froid... Froid... Tu sens même plus la fraicheur de l'air sur ta peau tellement t'es focalisé sur ton devoir. Ton sacrifice, que t'es prêt à faire pour dégager tous les risques de leur vie. Puis tu t'arrêtes un moment, un peu con, le temps de regarder la créature que t'avais choppé. C'était pas un p'tit lapin, mais à la vue de la taille de la créature, pas loin. Un p'tit ours, à la limite.

"Bastian ?! BORDEL mais qu'est-ce que tu fous ici ?!"



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(#) Re: ( Bretagne) Pas parce que je vous connais par cœur Que j'ai retenu la leçon (ft Basti)     Mar 23 Nov - 19:29

Pas parce que je vous connais par cœur Que j'ai retenu la leçon

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participant.es : @Bastian Trujillo @Camille Kergoat




Moi, j'ai pas peur d'un clown triste ou d'une armée de soldats
J'ai pas peur de la bagarre, de passer pour un sauvage
Mais putain qu'est-c'que j'ai peur que vous puissiez vivre sans moi


(BRETAGNE, Décembre 2021) Il s’est bien couvert là.
Tout contre le froid qu’il ne connaît que trop bien, dont la haine n’est pas à cacher. Il a trop de fois été en hypothermie, même qu’il en a été tombé malade une seule fois (et c’est suffisant). Il déteste clairement le froid, le temps de merde qu’offre le ciel gris… Au moins, ce n’est pas noir comme l’âme du maya en ce moment même. Le froid claque quand même son visage, à moitié emmitouflé dans son écharpe. Il n’entend presque rien à cause du vent qui claque dans ses oreilles, enfin Camille appellerait ça un vent, Bastian dirait que c’est une rafale et qu’il pourrait presque s’envoler avant d’arriver à la porte. Heureusement qu’il connaît le chemin, même si ça fait un bon moment qu’il n’y est pas retourné… En marchant - luttant contre le vent - il commence à entendre des petits bruits mélodieuses, cela pourrait se rapprocher à un piano. Ça fait longtemps que Camille n’a pas touché à cet instrument, c’est quand même étonnant…

Ce jeune homme l’inquiète beaucoup parce que ça fait plus d’un mois qu’il n’a pas de ses nouvelles, ni les autres de la constellation ne savent ce qui se passe. Sa boutique est fermée à Londres, alors il n’y a qu’un seul endroit où il pourrait être: la maison de campagne dans une île isolée en campagne, là où il ne capte même pas une barre de réseau. Pas pratique pour contacter Chiranth qui est tout sauf rassuré pour Bastian depuis son pétage de câble avec l’Ordre et… Oui bon bah voilà, il est maintenant devenu un fugitif un peu trop recherché que ce soit par le Conclave, l’Ordre et Prométhée. Limite l’ennemi n°1. Il pourrait être fier de sa connerie comme d’habitude, mais là… Non. Il aurait dû rester au Maroc avec Chi’, mais il ne pouvait pas attendre plus longtemps et a besoin de discuter avec Camille… Pour comprendre ce qui ne va pas, mais aussi pour lui expliquer ce qui ne va pas pour lui. Montrer qu’ils peuvent être là pour l’un et pour l’autre. Cela n’a rien à voir avec la connerie d’être le chef de la constellation, ça il ne l’accepte pas. Catriona a toujours été la cheffe et elle le restera ainsi.

« Mh ? »

Alors qu’il est presque arrivé vers la porte de la maison, il sent quelque chose d’étrange au sol dès qu’il a posé le pied. Et là il voit qu’il a marché sur un fil. Qu’est-ce que c’est ça ? Il lui a fallu une demi-seconde pour ressentir un mauvais pressentiment et s’écarter de ce fil, sauter littéralement… Pour rien puisqu’il s’est fait attrapé en plein vol par une corde pour se retrouver coincé dans un filet.

« Mais c’est quoi cette connerie ?! » s’énerve le maya dans son dialecte d’origine.

Il se débat dans le filet, mais réalise qu’il se retrouve avec les pieds ligotés. C’est une blague ?! pense-t-il toujours aussi énervé. Putain c’est une blague ! Mes friandises du Maroc !!! Oui, le sens des priorités de Bastian est certes pour sa constellation, mais aussi pour la nourriture qu’il portait dans son sac, l’ayant protégé avec difficulté contre tout ce qui pouvait les abîmer pour au final, les abîmer au bout de 50 mètres de l’arrivée ?! C’est quoi cette poisse ?! En plus il sent l’air froid s’imprégner dans ses vêtements ?! Alors qu’il a tout fait pour être bien couvert ?! Ah non il refuse de mourir de froid, de faim, de… Non, il va pas mourir, il faut qu’il se calme.

Ah non non. C’est pas bon signe ça. C’est quoi ce piège ? Camille est en danger ? Urgh, il est forcément kidnappé par quelqu’un qui a mis des pièges autour. C’est l’Ordre ?! C’est à coup sûr l’Ordre oui… Bordel de merde. Ils vont le payer eux ! Tant pis pour les sucreries du Maroc ! Il s’écrase davantage contre son sac du voyage pour récupérer le couteau qu’il a caché à sa cheville. Lui qui se pensait totalement paranoïaque, eh bien il avait raison. Il a bien fait de s’acheter le couteau là, qui va lui être utile pour couper ce filet de merde qui pue le poisson pourri !

« Bastian ?! BORDEL mais qu’est-ce que tu fous ici ?! »

La voix de Camille le fige. Le maya cligne les yeux, complètement médusé, qu’il essaye de se retourner dans le filet pas confortable pour croiser le regard du jeune homme, bien couvert, avec un couteau à la main. Il reconnaît que c’est un couteau de lancer. Et cette posture… De la défense ? Il s’est vraiment figé avant de voir rouge et se débattre dans ce filet qui lui fait mal à l’honneur de s’être fait avoir par ce piège aussi petit (comme lui).

« BORDEL ?! TABOIRE !!! C’est à moi de poser les questions !!! Qu’est-ce que c’est ces conneries ?! C’est quoi cet accueil à la Bretonne crisse de câlice d'ostie de tabarnak ?! »

S’énerve-t-il dans un français québécois assez maladroit mais compréhensible dans le sens où… Il est énervé. Il donne un coup de pied imaginaire avant de se calmer tout en lâchant un très gros soupir. Il ferme les yeux quelques secondes pour retrouver son calme naturel mais c’est bien trop compliqué, ses nerfs ne se sont pas totalement calmés depuis les mois d’octobre et début novembre assez compliqués.

« Urgh… Désolé, je m’énerve pas contre toi. Mais… Je suis venu te rendre visite et je me retrouve… Enfin bref ! Tu peux me libérer de ce filet qui sent le poisson mort avant que je ne meure de froid…?! S’il te plaaaait… »

Soupire-t-il, tout de même soulagé dans le fond que Camille est bien là, en entier et vivant. Mais néanmoins curieux de savoir ce qui s’est passé pour qu’il en confectionne un tel piège comme ça ? C’est sûr qu’il va se méfier dans les prochaines années à venir maintenant…


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(#) Re: ( Bretagne) Pas parce que je vous connais par cœur Que j'ai retenu la leçon (ft Basti)     Jeu 25 Nov - 8:27

Pas parce que je vous connais par cœur Que j'ai retenu la leçon

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Moi, j'ai pas peur d'un clown triste ou d'une armée de soldats
J'ai pas peur de la bagarre, de passer pour un sauvage
Mais putain qu'est-c'que j'ai peur que vous puissiez vivre sans moi


(BRETAGNE, Décembre 2021)T'étais là, armé de ton manteau, il était épais, il tenait chaud, emmitouflé dedans, tu regardais le petit ours que t'avais choppé. Tu le connaissais bien, c'était ton aîné, ton père spirituel, mais il devait pas être là, personne de la constellation ne devait te contacter. Personne, c'était ta malédiction, si tu voulais les protéger, il te fallait vivre et mourir seul. T'avais hésité un long moment à jeter ton téléphone dans les chiottes, t'aurais pu dire que c'était un accident et que t'avais perdu tes numéros. Cloisonner ta baraque et partir à l'autre bout du monde, là où personne ne te connaîtrait, là où personne ne te retrouverait, jamais. Ainsi ils seraient saufs, toi t'étais en sursit. Du moins c'était ce dont t'étais persuadé. Tu te baisses, pliant les jambes pour te mettre à la hauteur de l'homme au sol et entendre sa tirade à ne pas mettre entre toutes les oreilles. Pourtant tu fermes doucement les yeux pour profiter d'une voix qui n'est pas la tienne, quelqu'un qui te parles à toi... Et qui n'est pas toi... C'est étrange dit comme ça non ? Mais t'as attendu tellement longtemps tout seul.

Tu rouvres les yeux pour les fixer sur ton aîné, penchant doucement la tête, avant de le libérer du filet avec adresse, hors de question de le découper, sinon t'allais devoir le réparer, ça t'occupais mais c'était chiant. Comme la pluie (elle battait sans cesse le toit à coups de grosses gouttes.). T'étais étrangement silencieux, mais dans la maison ce serait mieux. Tu vérifiais régulièrement que personne d'autre que toi n'était entré avec des petites ruses. Ton cocon, ton terrier, des mois que personne d'autre n'y était entré. Tu tirais Bastian.

"Pas par là, marche dans mes pas, sinon tu risques de pas arriver à la maison."

Tu ouvres la porte et y entre, t'effaçant pour laisser l'homme entrer, puis observant longuement l'horizon. Personne d'autre. Tu plisses un instant les yeux, avant de replacer une mine de critérium en travers de la porte. Si quelqu'un l'ouvrait qui n'était pas toi, tu le sauvais. C'était faire preuve d'une paranoïa qui ne t'était pas familière avant, mais qui désormais était devenu ton lot quotidien.

"Tu es venu seul ?"


L'enfant avait déserté ta personne, il ne restait que le survivant. L'adulte qui ne prenait aucun plaisir, qui picolait trop et qui s'enfermait dans sa solitude. Ta voix te semblait rauque, croassante de ne pas l'avoir utilisé pendant un long moment, mais pas cassante. Tu ranges ton couteau de lancer dans un fourreau qui ne te quitte plus jamais. C'est dingue comment les vieux réflexes de créature chassée reviennent vite.

"Tu n'aurais pas dû."

Tu sors deux tasses, et fait chauffer l'eau, avant de déposer une théière bardées de dragons chinois et pleine d'un liquide fumant, en train d'infuser. Dans la cheminée une bonne flambée réchauffe la pièce, mais elle offre des ombres inquiétantes à chaque objet se trouvant dans la maison. L'attente... L'attente est partout, on a l'impression que tu vis pas là dedans. Tu dors assis en tailleur dans ton fauteuil, et t'observe sans cesse les caméras que t'as placé à l'extérieur, à part quand t'es occupé à autre chose. Raviver les connaissances que t'as de la dernière fois que t'as eu à te protéger, à prendre les armes. Ton regard, il fait tout pour ne pas croiser celui de Bastian. T'as peur de ce que tu peux y lire.

"J'suis désolé. Pour le filet j'veux dire. C'est les seuls trucs costauds que j'avais sous la main, mais j'les ais jamais lavés."

Ta mâchoire se crispe, et tu serres les mains, fort, si fort.

"T'es pas en sécurité ici Bastian. Ils m'ont trouvés à Londres, il me retrouveront partout."



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(#) Re: ( Bretagne) Pas parce que je vous connais par cœur Que j'ai retenu la leçon (ft Basti)     Jeu 25 Nov - 11:28

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Moi, j'ai pas peur d'un clown triste ou d'une armée de soldats
J'ai pas peur de la bagarre, de passer pour un sauvage
Mais putain qu'est-c'que j'ai peur que vous puissiez vivre sans moi


(BRETAGNE, Décembre 2021) Enfin libéré.
Il ne sait pas s’il peut dire que ça lui fait du bien de sortir de ce filet de marde. Parce qu’il y a la pluie pour couronner le tout et il déteste la pluie, encore plus depuis l’incident Irlandais qui lui ravive les mauvais souvenirs. Il aurait vraiment dû rester avec Chiranth au chaud, à siroter les derniers thés à la menthe, mais l’inquiétude pour Camille est réelle et elle s’est accentuée quand il voit son expression fermée. Une expression qu’il n’a pas vu depuis des années. Le silence du jeune homme n’est en rien rassurante, dans un temps normal il aurait abordé un sourire amusé et désolé à la fois pour cet incident, mais rien. Il va falloir qu’il lui explique là, quand ils seront à la maison. Bastian se redresse et grogne, il regarde son sac qui est bien écrabouillé et il n’a plus aucun espoir pour les friandises du pays. Il se défait de la corde aussi avant de se lever et pouvoir entrer dans la maison, tout en rouspétant dans ses pensées. Cependant, il se fait tirer sur le côté et apprend qu’il y a un autre piège. Il regarde à nouveau Camille assez étonné de réaliser que le jeune niño a vraiment mis tous les pièges autour de la maison pour…? Pourquoi en fait ?

Il essaye de capter son regard, mais il n’y arrive pas. La tension est réellement là, même quand il entre dans la maison. Il le sent très tendu, sur ses gardes.. Autant plus que Bastian qui l’est également par réflexe, est-ce que l’Ordre est déjà venue ici ? Non, ça n’a aucun sens, elle serait restée ici pour lui tendre un traquenard et le capturer. Il espère que ce n’est pas le Conclave, parce que sinon il ne manquerait plus que ça…

« Oui. »

Il répond tout simplement. Il reste sérieux Bastian quand il voit Camille prendre ses précautions derrière. Il faut croire qu’il lui a également transmis sa paranoïa pour agir ainsi. Pourtant, Camille n’est pas au courant de ce qui s’est réellement passé pour Anthony qu’il agit comme ça. Il n’a même aucune idée de la merde dans laquelle Bastian s’est fichue. Sans prévenir, il entend la voix de Rosalyn résonner dans son crâne, celle qui remplace la voix de sa femme et de Tal. Des fois il aimerait qu’elle se taise, mais elle est là à lui dire d’imaginer ce qui se serait réellement passé s’ils étaient venu le jour où il y avait Camille et Charles de présent, dans leur maison. Bastian pose son couteau à lui sur la table de cuisine et son sac qu’il n’ouvre évidemment pas. Il reste maintenant sur ses gardes, assez tendu. Oh non, Camille n’aurait quand même pas eu la mission de devoir attaquer Bastian, ce serait fourbe de la part de cette femme et le jeune niño n’oserait pas… Non, ce n’est même pas une possibilité qu’il pourrait envisager et il refuse d’y penser. Le maya avait secoué la tête pour se reprendre de ses tourments et observe Camille assez sérieusement.

« Oh je crois que si. Plus les minutes passent, plus je me dis qu’il était vraiment temps que je vienne et comprenne ce qui se passe vraiment pour que tu agisses comme en temps de guerre. »

Il a bien remarqué que le jeune breton n’a pas parlé depuis si longtemps à entendre sa voix presque cassée. Il déteste ce qu’il est en train d’imaginer et il imagine bien toutes les situations qui ne sont pas forcément agréables. L’ambiance dans la maison est froide, tendue et donne cette désagréable sensation d’insécurité.

« Au moins on peut dire que je sens officiellement le breton. »

Bastian pose les mains sur la table, pas loin du couteau au cas où s’il y a quelqu’un qui se cache entre les murs… Il cherche à capter le regard de Camille qui finit par annoncer qu’il s’est fait capturer. Rien que l’annonce a figé le maya qui sent son sang n’en faire qu’un tour.

« Qui. »

Sa voix est devenue bien plus grave, elle trahit même une certaine colère qui commence à reprendre le dessus. Lui qui a eu quasi tout le mois de novembre pour se remettre de ses émotions, on dirait que ça n’a pas été très utile.

« Camille, regarde-moi dans les yeux. »

Il a vraiment peur de ce qu’il peut lire, ce regard de défaite du jeune homme qui cherche à s’isoler pour protéger tout le monde.

« Tu vas me dire qui t’a retrouvé à Londres et ce qui s’est passé pour vouloir effacer toute trace de ton existence... »

Et dire cette phrase lui fait peur, parce qu’elle apporte une certaine réalité. Il n’est peut-être pas si seul que ça Bastian, à être obligé de devoir effacer toute trace de son existence pour des décennies, voire des centenaires pour faire profil bas. Il frotte son doigt sur la table, un code qu’ils ont élaborés entre eux pendant la seconde guerre mondiale, comme pour lui demander s’ils sont réellement seuls et qu’il n’y a pas quelqu’un qui se cache dans cette maison, prêt à sauter sur Bastian.


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(#) Re: ( Bretagne) Pas parce que je vous connais par cœur Que j'ai retenu la leçon (ft Basti)     Jeu 2 Déc - 10:25

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Moi, j'ai pas peur d'un clown triste ou d'une armée de soldats
J'ai pas peur de la bagarre, de passer pour un sauvage
Mais putain qu'est-c'que j'ai peur que vous puissiez vivre sans moi


(BRETAGNE, Décembre 2021)T'avais l'impression d'être glacé jusqu'à la moelle, d'avoir un caillou dans la gorge, quelque chose de froid, logique, minéral. T'as abandonné le côté exubérant, survie oblige. T'évites de croiser son regard, car tu sais que t'arriveras pas à le tenir. T'arriveras pas à te plonger dedans. La culpabilité est un serpent bien vicieux qui a tendance à dévorer viscères et entrailles. Il s'est frayé un chemin il y a bien longtemps déjà et n'était jamais parti. Et tu savais que tu pouvais pas soutenir son regard, pas après tout ce que t'avais fais. Mais finalement il parle, et tu baisses la tête, un sourire sans joie sur la face.

"J'pense que le monde est à nouveau en guerre, c'est juste que les quidams ils le voient pas. C'est une guerre encore plus fourbe et secrète que la précédente. Les monstres ont étés remplacés par des loups."
Tu croasses, ta gorge te semble irritée, ton timbre a toujours été grave, mais désormais ta voix à quelque chose de rocailleux, on revient à ce cailloux froid, minéral qui siège au fond de ta gorge. Tu te demandes quand les dernières bribes d'humanités déserteront ta sombre carcasse. Tu ne vis plus. Tu es devenu ce que tu déteste. Un putain de rongeur qui se cache, une vipère dans le fond de son trou. Quelque chose que tu n'as jamais voulu devenir. Mais on te laisse pas le choix. On ne veut pas que tu existes. L'histoire semble être une roue destinée à se répéter encore et encore. Tu sais pas si c'est vertueux ou pas... Mais tu penche pour un ouroboros de malchance, de tristesses, de deuils et d'abandons. Mais t'avais bouffé, t'avais pris perpet' sur terre. Alors tu devais assumer. Un rire t'échappe à ses mots... Il te semble faux. Incroyablement faux et déplacé. Tu hausses les épaules.

"Si ça peut t'rassurer t'as aussi le caractère des bretons pur souche. Degemer mat e Breizh"


Il te demande. Il te demande de relever le regard, de croiser le sien. C'est dur, mais t'y parviens finalement. Un air froid, déterminé sur la face. Tes yeux sont deux épieux glacés, prêt à transpercer quiconque menacerait les tiens. Tu pouvais être dangereux. On te sous estimais. Mais tu pouvais mordre. Avec l'énergie du désespoir. Tu étais dangereux, et tu étais prêt à devenir le bras armé qui protégerait les tiens. Même si t'étais qu'un pauvre gars de rien. Même si tu les méritais pas. Même si tu les avais fais souffrir, même si... Même si ils t'avaient mis de côté. Après tout, tu n'pouvais pas leur en vouloir. Un rictus sinistre se fiche sur ta bouille. Tu poses ta main sur la table, tapotant sur cette dernière sans faire de bruit, ton corps empêche qui que ce soit de voir. T'utilises du morse, tu lui fais comprendre qu'il n'y a personne, mais que vous êtes susceptibles d'être écoutés. Puis tu sors d'un de tes tiroirs des boîtiers que tu places aux quatres endroits de la pièce.

"Il y a des endroits en France où aucun réseau ne passe... Malgré tous les efforts du monde. Rien ne peut être émit... On appelle ça des zones "blanches". Tu le savais ?"
Tu allume chacun des boîtiers. "Nous sommes dans une zone blanche maintenant. J'pense pas avoir été mis sur écoute mais... On sait jamais. Les intempéries empêchent et les vols et les bateaux de se déplacer correctement. On sera seuls."

T'avais servis un verre d'eau, et t'y avais foutu ton téléphone dedans sans un seul état d'âme. Tout était à changer. Il fallait recommencer à zéro.

"J'ai été choppé par le Conclave. Ils m'ont enlevés et ils ont fouillés dans mon téléphone. J'me suis dis que si j'faisais le mort vous seriez pas emmerdés. J'ai pas écouté tes conseils, et j'm'en mord les doigts. J'suis un con."


Un sourire amer vient fleurir sur ton visage.

"Au final peut importe s'que tu es. Les gens trouveront toujours le moyen de t'attaquer parce que t'es pas comme eux. Y'a comme un goût de déjà vu." T'avais dû affronter ça toute ta vie. Tu pensais que tout ça était loin. C'était faux. Tu sors la cafetière que tu poses sur la table, et t'ajoute une bouteille de whisky breton. T'en verses une bonne rasade au fond de ton mug pusheen, tu tenais bien l'alcool. T'accompagnes le tout du liquide brûlant; avant de te poser à la fenêtre pour observer.

"Si j'me fais chopper à nouveau, j'en emmènerait un maximum avec moi. J'ai pas grand chose à perdre. J'ignore quels sont leurs programmes pour moi. Mais j'me dis que tant qu'ils sont focus sur moi, ils vous feront pas chier ? J'ignore tout. Si tu pouvais demander à tout le monde de changer de numéros ? Je crois qu'ils les ont récupérés. J'pouvais pas vous le dire au téléphone ou par message. C'était compromis. Nous sommes à l'aube d'une nouvelle ère, et d'un nouveau conflit. Mais cette fois... Ce sera un truc caché aux yeux du commun. Un truc silencieux, faut s'préparer."

Tu bois une gorgée, tu sens sous l'amertume du café l'alcool qui réchauffe ta gorge, c'était un compagnon de choix ces derniers temps. Tu retournais toujours à tes vieux démons. T'aurais préféré la présente humaine, quelques bras inconnus si vite oubliés le lendemain. Mais c'était trop risqué et tu le savais.



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(#) Re: ( Bretagne) Pas parce que je vous connais par cœur Que j'ai retenu la leçon (ft Basti)     Mer 8 Déc - 13:58

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Moi, j'ai pas peur d'un clown triste ou d'une armée de soldats
J'ai pas peur de la bagarre, de passer pour un sauvage
Mais putain qu'est-c'que j'ai peur que vous puissiez vivre sans moi


(BRETAGNE, Décembre 2021) Le monde est à nouveau en guerre.
Il l’a lui-même remarqué avec sa connerie auprès des Blackthorn, mais l’entendre dire de quelqu’un d’autre ça fait froid dans le dos. Cela fait plusieurs semaines que c’est arrivé et il commence enfin à ressentir de la culpabilité pour tout ce qu’il a fait, mais il n’y peut rien pour arranger cela. Ce qui est fait est fait, il faut avancer et s’il faut laisser des corps derrière, ainsi soit-il. Mais Camille, la personne qui avait presque retrouvé la paix dans la cuisine ? Bon, presque retrouvé la paix, parce que le maya se souvient bien de comment il l’a accueilli chez lui, avec le gros caillou qui était trop difficile à déplacer pour le breton. Et puis là, maintenant. À parler d’une manière qui ne lui ressemble pas du tout, sa voix est vraiment trop cassée, son comportement non plus. Il ne l’a pas vu ainsi depuis la Seconde guerre mondiale… Et puis bon, maintenant, ils sont en période de guerre, plus silencieuse et pernicieuse cette fois-ci.

Bastian lâche un petit rictus en réaction à la remarque de Camille. Il a un caractère de bretons pur souche ? Il secoue la tête, comme s’il balaye cette diversion de sujet de ce geste-là. Il ne l’aura pas Camille, et il le sait dans le fond. Bastian va lui demander jusqu’à qu’il obtienne la réponse: qu’est-ce qui s’est passé. Pourquoi il a coupé le contact avec tout le monde, qu’il ne réponde plus ? Pourquoi il pense être en guerre ? Est-ce que c’est l’Ordre qui est venu jusqu’à lui à Londres ? Il y a de fortes chance en vrai, parce qu’il y a eu le kidnapping de Tony, alors Camille peut avoir été capturé en même temps. Il l’observe droit dans les yeux et il reconnaît bien ce regard. Ce regard d’une personne qui n’a clairement plus rien à perdre et qui serait prêt à tout pour… Le jeune immortel bouge le doigt pour lui répondre.

Donc ils peuvent être écouté.

Alors ils savent que Camille vit ici. C’est quand même assez impressionnant, ils savent quasiment tout de lui en vrai ? Donc cela veut dire qu’ils savent vraiment tout sur sa constellation… Lova ne plaisantait pas là-dessus. Le maya fronce les sourcils en voyant les boites que Camille sort et place dans les quatre endroits de la pièce, il écoute les explications par la suite et tout de suite, il y réagit.

« Je ne savais pas du tout non. Où est-ce que tu as trouvé ça ? »

Il désigne du doigt la dernière boite que Camille tient et allume justement avant de le voir jeter son téléphone dans le verre d’eau juste comme ça. Quant au Maya, il finit par se prêter au jeu: comme d’habitude. Il fait comme chez lui et récupère le papier aluminium qu’il enroule son téléphone dedans avant de le poser dans le micro-onde. On n’est jamais trop prudent… Que Camille ne l’allume pas… Ou si, peu importe, mais bon ça fera un peu chier Chiranth qui va se faire un mouron comme pas possible et Bastian n’a pas envie de l’inquiéter davantage plus qu’il ne l’a fait ces derniers-temps.

Puis la nouvelle tombe.

Ce n’est pas l’Ordre, c’est le Conclave. La réaction de Bastian est immédiate, il ferme les yeux et se met à grogner quelques mots dans son dialecte. Il passe la main sur front et revient vers le plan du travail de la cuisine. Il y pose les mains dessus et se mord les lèvres, la mine grave face au sourire de Camille qui contraste bien tout. Bon, ce n’est pas vraiment l’heure de boire, mais là, clairement… La situation n’est pas si joyeuse que ça et il a besoin d’un remontant. Anthony et Camille se sont fait kidnappé, ils ont sauvé Anthony et ne se sont absolument rendu compte de rien pour Camille. La vague de culpabilité l’envahit, mais étrangement… j’ai vraiment un problème moi pense-t-il dans sa langue natale avant de bouger pour aller prendre un verre pour se servir directement du whisky breton, sans rien d’autre pour l’y accompagner.

« No no no no. Je t’arrête là tout de suite Camille.» Réagit rapidement le maya qui secoue le doigt avec la main qui tient le verre de whisky. « Tu es en train de nous dire que nous avons possiblement le Conclave à nos trousses en plus de l’Ordre et des Enfants ? Et qui peuvent avoir des informations sur nous après avoir fouillé ton téléphone ? Ils peuvent nous retrouver à tout moment depuis le début du mois de novembre…? »

Il secoue la tête et ne semble pas attendre la réponse de Camille qu’il boit une gorgée du whisky breton avant de reprendre maintenant que le liquide chaud dans la gorge l’a directement calmé - et grimacé.

« Je ne vais pas te faire une leçon là-dessus, je ne suis absolument pas mieux que toi. J’ai l’Ordre à mes trousses, même les Enfants et je n’ai presque rien dit… Pas averti qui ce que ce soit à part Chiranth… Mais il faut qu’on en parle, de tout cela à la constellation pour qu’on sache à quoi s’attendre les prochains moins et à quel point nous sommes en danger. »

Son coeur commence à s’emballer à cette idée qu’ils sont vraiment en guerre, bien plus que silencieuse et qu’eux, ils se retrouvent clairement au milieu… Bastian est coincé et ne peut pas quitter l’Ordre juste comme ça, il sait aussi que les niños immortels ne sont pas prêts à se défendre, d’autant plus que l’état actuel de Camille le préoccupe bien plus qu’il ne le pensait. Il bouge pour se poser contre le plan du travail, en direction de Camille, pour l’observer attentivement. Le fait qu’il aie dit qu’il en emmènera un maximum avec lui est clairement pas bon signe.

« Tu ne vas pas me faire le mode kamikaze toi aussi quand même ? »

Vouloir mourir en emportant tout un beau monde avec lui, ressentir encore cette perte au fond du coeur et en avoir mal pour encore une autre éternité… Bastian n’est même pas sûr qu’il arrivera à y survivre.


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