intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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(#) Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Dim 29 Aoû - 9:52

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(Suède, la mi-automne 2010) – À chaque saison ces changements, cycle qui revient chaque année. C’est un roulement dans le gens et chez les gens, les humeurs changent à mesure que les feuilles brunissent et finissent sur leur propre cycle. Adrian, il apprécie beaucoup la fin de l’été, surtout maintenant qu’il travaille à plein temps. Saison pleine pour les agents immobiliers, avec un tout autre type de roulement, il a pu obtenir prendre son vendredi, lui octroyant ainsi un week-end de trois jours, pause bien méritée. Alors il prend son temps, aucune raison pour se dépêcher, s’activant dans l’appartement afin d’y donner un coup de propre et prépare de quoi manger pour sa sœur et lui, une fois qu’elle aura lâcher ses manuels d’histoire de l’art, accompagné par les chants d’une de ses comédies musicales préférée. Et s’il se déhanche de temps à autre, alors qu’il passe l’aspirateur, il n’y a aucun témoin, outre la poussière qui passe un sale quart d’heure.

Il en profite pour sortir, aussi. Pour eux, d’abord, remplissant ainsi les placards des denrées manquantes, rangeant le tout pour enfin s’évader dans les rues de la capitale, appareil photo à la main, sac sur le dos, jouant avec la perspective et les bâtiments, curieux de voir ce que ça donnera une fois la pellicule développée. Il doit d’ailleurs récupérer plusieurs photos et décide de regarder ces dernières lorsqu’il sera installé dans un des petit café sympathique, excentré du centre, s’il n’y est pas un habitué à proprement parler, il s’y arrête régulièrement dès que l’occasion se présente. Il n’est pas sans s’arrêter sur le chemin, photographiant ce que son œil trouve intriguant, amusé par la forme étrange d’un lampadaire ou le jeu de ligne offert part un immeuble. Il se perd un peu dans les ruelles, Adrian, mais il ne l’est pas tant que ça, finalement. Ces rues, il les connaît par cœur, après tout. Sa destination déjà décidée, ses pas finissent par l’y mener pour l’heure du goûter. Il patiente et passe commande, jetant son dévolu pour un grand crème et une part de cheesecake, à la recherche d’une place lorsqu’il aperçoit la silhouette d’un homme rencontré dans un bar et puis au hasard, ici et là. La table à ses côtés étant vide, c’est sur celle-ci qu’il se dirige, attendant d’être plus ou moins face à l’homme pour le saluer, se délaissant d’abord de son sac et du plateau. Il a le sourire facile, Adrian, mais il s’agrandit juste un peu plus alors qu’il ouvre la bouche, lâchant avec humour, « Je vois que tu t’essaies à autre chose que les coins les plus connus de la ville, Chiranth. » Ils ont discuté d’un certain nombre de choses, en effet, mais quand il a été question de donner des conseils sur les bons coins de la ville à visiter, Adrian ne s’est pas fait prier pour donner de bonnes adresses.

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Mar 31 Aoû - 14:46

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(Suède, la mi-automne 2010) – Chiranth n’aime pas particulièrement les pays froids. Enfin, peut-être pas Chiranth, mais Sujah. Après tout, Chiranth est né tout récemment dans ce pays-ci et n’a jamais connu rien d’autre, non ? Il se perd dans tous ces noms et ces identités qui se suivent sans trop se ressembler. Mais Sujah n’aime pas le froid. Alors ces alters-egos non plus. C’est plus facile de s’approprier le masque quand il le façonne de façon à lui ressembler. Cela fait longtemps qu’il n’a pas mis les pieds dans le coin, pour la simple et bonne raison que le climat ne lui réussit pas, mais l’Ordre avait besoin de sa contribution et, une fois n’est pas coutume, il a décidé de se charger de mener à bien une petite mission. Il avait la bougeotte, faut croire. La chose a été simple, réglée en l’espace de six jours, et pourtant il s’éternise en ville. Bah. Il a le droit de faire un peu de tourisme, non ? Quitte à prendre l’avion, autant en profiter. C’est ce qu’il se répète : juste le temps de voir un peu plus, le temps de goûter un autre plat traditionnel, d’envoyer des photos au reste de sa constellation. Il ne manque pas de temps. C’est une des ressources qui s’étale presque à l’infini devant lui et il est toujours bien en peine de trouver de quoi occuper les années. Un défi sans cesse renouveler. Aujourd’hui, il décide donc d’errer simplement, de se laisser porter par le hasard des rues et de garder en tête quelques adresses glanées auparavant. C’est l’occasion où jamais de voir si Adrian avait raison sur ses qualités de guide. Il se demande vaguement ce que l’autre homme fait. Il est agent immobilier, s’il se souvient bien, et le boulot ne manque pas en cette période de l’année. Est-il en train de faire visiter un bien en ce moment même ?

« Je vois que tu t’essaies à autre chose que les coins les plus connus de la ville, Chiranth. » A croire que la simple pensée suffit à invoquer l’homme. Le prénom le fait moins réagir que le timbre de voix qui devient familier. Il lui faut encore du temps pour assimiler qu’il s’appelle Chiranth désormais, chaque changement de peau demandant un effort d’assimilation. « Quelqu’un m’a dit qu’il fallait sortir des sentiers battus », réplique-t-il avec amusement. Il prend quelques secondes pour apprécier la vue de l’autre homme, celui qu’il pensait quitter après une nuit partagée sans jamais se retourner. Il s ‘est fourré le doigt dans l'œil jusqu’au coude en pensant qu’il ne serait qu’un autre de ces souvenirs passagés, fugaces et vite oubliés. Il doit se résoudre à avouer qu’il apprécie le brun. Il finit la dernière bouchée de son kanelbullar et se lèche les doigts pour ne pas laisser de traces de sucre avant de refermer son livre. « Tu ne devrais pas être au boulot, toi ? Je croyais que tu étais débordé. » Il se permet la familiarité. Après quelques nuits ensemble et des discussions à ne plus compter, il pense que ce n’est pas déplacé. « Pas que la surprise de ta compagnie me dérange, loin de là. » Mais c’est un curieux hasard et une part de lui ne peut s’empêcher de rester aux aguets. La méfiance est une amie qui l’a sauvé plus d’une fois.

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Mar 31 Aoû - 21:55

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(Suède, la mi-automne 2010) – Il a bien fait, Adrian, de décider de se rendre dans ce jolie petit café. D’ailleurs, il y a bien un client du café qui est plutôt joli aussi. Enfin, un peu plus que ça, même, s’il doit être honnête et ça, il s’en est rendu compte à l’instant même où il a croisé le regard de cet homme en face de lui, « Quelqu’un m’a dit qu’il fallait sortir des sentiers battus » Un léger rire secoue ses épaules, alors qu’il retire sa veste, « Et est-ce que tu le regrettes ? » Question légitime, même s’il ne pense pas que ce soit le cas. Après tout, il n’est pas un mauvais guide et il connaît sa ville et pas simplement parce que ça fait partie de son boulot. Cela dit, la vision qu’il a devant le distrait légèrement de son fil de pensée et il se demande pendant quelques secondes si l’autre homme l’a fait exprès. Cligner des yeux lui semble une façon bienvenue pour ne pas trop perdre pied, ainsi que d’enlever son bonnet et réarranger les mèches de cheveux rebelles. « Tu ne devrais pas être au boulot, toi ? Je croyais que tu étais débordé. » Il arque un sourcil, « Pas que la surprise de ta compagnie me dérange, loin de là. » Et finalement, son sourire s’agrandit, « Nope. » Il est très satisfait de sa personne, « J’ai pu me prendre plusieurs jours consécutifs. » Il croise les jambes et retrousse un peu ses manches, « Donc j’en profite. » Et il ne mentira pas en disant que ça faisait du bien. Il déplace l’une des enveloppes contenant des photos, pour se saisir de son café, « Une petite voix m’a soufflé que ça me serait sûrement bénéfique. » Pas exactement de cette façon, ni avec autant de mots, mais il s’agissait bien du fond de la phrase de Chiranth, durant une de leurs nombreuses conversations.

Adrian doit se détourner lorsqu’une employée arrive avec le reste de sa commande et après un bref échange en suédois, il se retourne vers l’autre homme, « Est-ce que tu vas mieux ? » Il demande finalement, sa voix laissant percer une réelle préoccupation, se souvenant de la dernière fois où ils se sont croisés, « Tu avais l’air assez ennuyé la dernière fois. » Il précise, plus doucement. Le brun n’a pas forcément à lui répondre ceci dit, mais Adrian pense qu’il peut poser la question. Ils ont passé suffisamment de temps ensemble pour que ce soit le cas. Il lève sa tasse encore fumante, ne souhaitant pas attendre plus longtemps avant d’en boire une gorgée, « À ta santé. » C’est un toast tout à fait respectable et maintenant que c’est fait, il boit un coup, lâchant un soupir de contentement.

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Lun 6 Sep - 15:24

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(Suède, la mi-automne 2010) – Chiranth n’est pas au dessus d’un peu de vanité. Il paraît que c’est un péché, mais ce n’est pas exactement comme si l’enfer lui tendait les bras, portes closes depuis déjà quelques centaines d’années. Quand des yeux bleus s'attardent un instant sur sa bouche, un léger sourire arque ses lèvres. Plaire est agréable, c’est indéniable. Si seulement ça s’arrêtait à un innocent boost pour son égo… « Pas de regrets, non. » Ils n’arriveront que plus tard, quand il se sera laissé consumé jusqu’au bout, quand il aura failli à mettre la distance nécessaire pour protéger son cœur fragilisé par les années. Il les connaît déjà. Ils portent un autre nom et un autre visage, mais ils sont là, présents comme toujours, le son de son rire s’attardant parfois au creux de ses oreilles. Et ça ressemble tellement au début de cette autre histoire que c’en est presque risible. Chiranth est tel un rat de laboratoire qui ne réussit pas à trouver la sortie du labyrinthe. Alors autant parcourir le chemin jusqu’au bout, peu importe qu’il mène à une autre impasse. « Je dois dire que c’est agréable de marcher dans des rues moins bondées, mais avec autant de boutiques sympathiques », élabore-t-il pour justifier sa réponse. Sans parler de la pâtisserie qu’il vient de finir et qui était fort bonne.

Il se permet une remarque sur l’emploi du temps d’Adrian, curieux autant que méfiant, habitude oblige. « Nope. J’ai pu me prendre plusieurs jours consécutifs. Donc j’en profite. » Soit. Ça peut être la vérité comme un mensonge éhonté, Chiranth ne le saura pas avant qu’il soit trop tard. Il n’a pas d’instinct développé pour sentir les entourloupes arriver, don qu’il aurait de loin préféré à sa prescience. Apparemment, on ne peut pas choisir. Tu parles d’une arnaque. Il doit donc rester sur ses gardes, l'air de rien, n’en déplaise à la présente compagnie. « Une petite voix m’a soufflé que ça me serait sûrement bénéfique. » Cette fois il renifle, clairement amusé. Il faut dire qu’il n’a pas l’habitude que de quasi-étrangers prennent autant ses mots à cœur. « Et alors ? Des regrets ? », s’enquiert-il avec un sourire, symétrie de la conversation impossible à manquer. Il y a quelque chose de facile avec Adrian, quelque chose qu’il ne s’explique pas et qu’il n’a vécu que très rarement. Qu’une fois, à vrai dire. Mais ils n’en sont pas encore là. Avec le soleil, l’ambiance décontractée du café et l’autre homme en face de lui, c’est facile d’oublier les signes du désastre imminent et de se perdre dans l’instant présent.

Pourtant il suffit de pas grand chose pour être rappelé à la réalité. « Est-ce que tu vas mieux ? Tu avais l’air assez ennuyé la dernière fois. » Il a l’air sincère, Adrian, et la question est pertinente. Il hausse les épaules, un brin d’agacement qui perce encore à la pensée de ce qui l’a tant ennuyé. « Un petit souci familial, comme je t’ai dit. » C’est encore ce qui est le plus proche de la vérité, les autres membres de sa constellation étant pour lui ce qu’il y a le plus proche d’une famille. Il s’interdit de songer à Rahim. Le pauvre gars n’a aucune raison d’avoir à composer avec un arbre généalogique aussi compliqué. « Ca a fini par se régler, mais les plus jeunes nous causent toujours du soucis, pas vrai ? » Il suppose qu’Adrian a ses propres problèmes, l’homme ayant déjà mentionné avoir deux soeurs. Ils trinquent, bien loin des premiers toasts partagés au bar où ils se sont rencontrés. « Et à la tienne, Adrian. » Foutu prénom qui lui rappelle son aîné bien malgré lui. Heureusement qu’il en a changé depuis, ç’aurait vite été embarrassant.

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Sam 11 Sep - 16:40

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(Suède, la mi-automne 2010) – Sa légère distraction passe et il lève les yeux au ciel en constatant la suffisance de l’homme en face de lui. Adrian n’a jamais prétendu cacher son attirance pour Chiranth, alors il n’allait pas commencer maintenant. Il n’y peut rien s’il a la distraction parfois un peu facile. Voilà. Il n’empêche qu’il est vraiment ravi de retrouver l’autre homme ici, encore plus quand c’est lui qui a mentionné l’existence de ce petit café, ainsi que de sortir des rues les plus connues de la capitale, « Pas de regrets, non. » Son sourire s’élargit, ravi d’entendre ça, « Bien. » Se contente-t-il de rétorquer, satisfait d’avoir bien servi de guide, « Je dois dire que c’est agréable de marcher dans des rues moins bondées, mais avec autant de boutiques sympathiques » Hochant la tête, il lance un regard par la fenêtre où il peut voir, en face se trouve quelques petites boutiques, justement, « Moins de risque de se faire marcher sur le pied. » Ce n’est pas toujours très agréable et comme il a tendance à s’arrêter un peu de façon brusque lorsqu’une belle chose capte son intention, on peut dire qu’il se fait secouer l’épaule un peu trop souvent. Enfin, moins maintenant, puisqu’il ne se balade plus autant. « Si jamais tu veux d’autres petites adresses, je peux t’en filer d’autre, tu sais. » Il lâche avec un petit sourire. « Sans vouloir être trop prétention, » il hausse les épaules, « je connais un peu le coin. » Non seulement parce qu’il y est né, mais aussi de par son métier. Ça aide, on ne va pas se mentir.

Il est aussi complètement honnête en répondant à la question de Chiranth sur sa présence ici et non à son travail. Il faut reconnaître, ça fait du bien de sortir du train-train quotidien, « Et alors ? Des regrets ? » Après un petit reniflement amusé face à cette répartie à peine reprise sur la sienne quelques instants plus tôt, Adrian reprend, « Pas le moins du monde. » Il commence, souriant et il pointe du doigt les enveloppes sur sa table, « J’ai pu récupérer des photos que j’avais fait développer il y a un moment et prendre l’air autrement que pour faire visiter des biens. » Il s’arrête durant quelques secondes, son sourire un brin plus charmeur, « Et me voilà en une très charmante compagnie. Vraiment. Aucun regret. » Et s’il termine avec un clin d’œil, ça ne surprendra aucun des deux hommes. Sûrement.

C’est ensuite à son tour de questionner Chiranth, un peu inquiet quant à la dernière fois qu’ils se sont et où il paraissait bien trop ennuyé, « Un petit souci familial, comme je t’ai dit. » Il hoche la tête, Adrian, c’est une problématique qu’il ne comprend que trop bien, « Ca a fini par se régler, mais les plus jeunes nous causent toujours du soucis, pas vrai ? » Son grognement est une réponse en soi. « À qui le dis-tu. » Il est loin de savoir à quel point leur situation diffère ; s’il s’inquiète pour sa plus jeune sœur, et même pour Shani, il est loin de s’inquiéter d’un descendant qui ignore encore tout de leur lien. « Tant mieux si ça s’est réglé alors. » Termine-t-il avec une expression un peu plus douce. Combien il souhaiterait la même chose. Il est bien loin de s’imaginer que ça se finira dans le sang. Quoi qu’il en soit, il est finalement temps de trinquer, « Et à la tienne, Adrian. » et de boire une gorgée et il a un soupir de contentement, « I needed that. » Il murmure, avant de commencer à manger sa pâtisserie, « Alors dis-moi, comment vont tes chevaux ? »

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Mar 14 Sep - 21:39

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(Suède, la mi-automne 2010) – Chiranth espère qu’il y a moins de risques tout court, à vrai dire. C’est bien pour ça qu’il est là, non ? L’Ordre avait besoin de quelqu’un capable de leur assurer que tout allait bien dans le coin alors il a joué le parfait appât pour faire sortir la vermine de sa cachette. Il devrait d’autant moins s’attarder. Il n’aura qu’à prétexter un excès de zèle ou une autre connerie dans le genre qu’ils auront bien du mal à nier ; après tout il n’est pas forcé de leur obéir. C’est d’un commun accord qu’ils rendent tous service à la cause. Chiranth n’a jamais été très dévoué à cette dernière, peu importe son nom, juste vaguement inquiet des dégâts causés par la bêtise humaine, et il vient de se trouver une cause pour les jours passés ici. « Si jamais tu veux d’autres petites adresses, je peux t’en filer d’autre, tu sais. Sans vouloir être trop prétention, je connais un peu le coin. » Il rit un peu, parce que « oh, mais la prétention te va si bien au teint, pourquoi s’en priver ? » Chiranth aime asticoter les autres, c’est un fait, mais il y a une bonne dose de vérité infusée dans ses mots. Adrian a toutes les raisons du monde d’être fier de ce qu’il fait et des connaissances qu’il doit avoir pour l’exercice de son métier. La fausse modestie n’a pas sa place ici. « Et si toutes tes adresses se révèlent aussi bonnes que celle-là, je serais bien bête de ne pas en profiter. » Surtout si l’occasion de croiser le brun se représente. Oui, vraiment, Chiranth a bien des raisons de s’attarder dans le coin.

Il ne pensait pas vraiment que ses paroles pourraient avoir un quelconque effet sur Adrian ou sur sa façon d’organiser sa vie privée ou professionnelle, mais il ne peut pas dire le regretter. Et l’autre homme non plus de toute évidence. Chiranth renifle, aussi amusé par le compliment appuyé que par le clin d'œil. « J’ose espérer être de meilleure compagnie que la plupart de tes clients, oui, sinon j’ai du soucis à me faire. » Ou pas. Ils ne se connaissent que depuis quelques jours et rien ne les lient sinon quelques instants de complicités et une toute nouvelle identité créée pour les beaux yeux de l’inconnu qui n’en est plus vraiment un. Chiranth se penche plus près de lui pour récupérer l’enveloppe qui contient les photos. « Voyons donc ce que ça donne, monsieur le photographe. » Chiranth ouvre l’enveloppe. Adrian ne s’est pas caché de son intérêt pour la photographie, mais il ne lui a encore rien montré de ses œuvres, alors Chiranth apprécie l’opportunité de voir pour lui-même. Puis il est curieux de savoir quel type de photos Adrian préfère prendre.

Pour ce qui est de sa propre personne et des secrets qu’il cultive par milliers, c’est plus compliqué. Il a laissé Adrian apercevoir un pan de réalité qu’il doit maintenant rattaché à la jolie fiction qu’est le minois d’ange de Chiranth le nouveau-né. La famille, c’est une carte joker tout en étant la vérité vraie. « À qui le dis-tu. » Il sourit un peu à ce grognement fort empathique. « La charmante Astra te donne du fil à retordre ? » Il a rencontré la petite sœur d’Adrian une fois, par hasard. Elle ne lui semble pas exactement difficile, mais il y a encore tant qu’il ignore sur la vie des Ackerman que c’en est risible. Il vaut mieux pour lui qu’il reste ignorant. Chiranth hoche la tête, bien content que le problème soit plus ou moins réglé pour le moment, effectivement. « J’espère que tes problèmes familiaux à toi se règleront aussi. Les minimes comme les plus sérieux. » Adrian est un bon gars. Il mérite une famille qui le soutient et ça, Chiranth n’a pas besoin de bien le connaître pour le savoir. Quoiqu’il en soit, ils sont là pour profiter du moment et ça commence par porter un toast. « Alors dis-moi, comment vont tes chevaux ? » La question lui fait lever les yeux au ciel. « Je ne les ai pas vu depuis la dernière fois », commente-t-il avec humour. « Ils ne savent pas encore me passer des appels en visio. » Saleté de bourricots, tiens. « Plus sérieusement, je ne suis pas convaincu par les étalons disponibles pour la saillie. Certains ont le palmarès et le profil sur le papier, mais niveau tempérament... » Il hausse les épaules. « Ca ne me plait pas. Le voyage sera peut-être infructueux, au final. » Comme s’il était vraiment venu jusqu’ici pour trouver le parfait étalon qui apporterait un peu de sang neuf à l’élevage. N’importe quoi. « Et toi ? Tu as trouvé le loft parfait pour ton client chiant ? » Il devrait surement montrer un peu plus de compassion, mais cette affaire à suivre le fait toujours beaucoup rire : les parvenus excentriques qui se croient plus riches qu'ils ne le sont l’amusent énormément.

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Ven 17 Sep - 12:02

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(Suède, la mi-automne 2010) – « Oh, mais la prétention te va si bien au teint, pourquoi s’en priver ? » C’est à son tour de rire, à la fois amusée tout en appréciant le compliment. « Attention, ces paroles pourraient se retourner contre toi. » Le prévient-il, sourire au coin, légèrement suffisant. Même si, dans ce domaine, il a pu voir combien Chiranth le dépassait. À défaut d’être grand, il fait avec ce qu’il a et il mentira en disant que ça le dérange, même si ça peut être … frustrant. Mais là n’est pas le sujet, « Et si toutes tes adresses se révèlent aussi bonnes que celle-là, je serais bien bête de ne pas en profiter. » Un poil plus sérieux, il hoche la tête, « Je te prépare ça, donc. » et c’est un peu idiot, cette façon que ça a de sonner comme une promesse, mais il en fait peu de cas. Déjà pense-t-il à des noms d’endroits et la seule raison qui l’empêche de commencer à les noter sur un morceau de papier, c’est à cause de la conversation qui a lieu. Comme s’il n’était pas capable de faire deux choses à la fois. « J’ose espérer être de meilleure compagnie que la plupart de tes clients, oui, sinon j’ai du soucis à me faire. » Il éclate de rire cette fois, parce que « Si tu étais un de mes clients, c’est moi qui aurait du soucis à me faire. » Il a une certaine éthique professionnelle, Adrian et elle lui tient à cœur. Ce qui peut se passer après toute action professionnelle, en revanche, devient après coup personnelle et ça ne regarde donc plus personne d’autre que lui. Après un reniflement amusé, il reprend, « Mais si ça peut te rassure, t’es de très bonne compagnie. » Il n’y a pas de mal à être honnête, après tout. Il ne réalise qu’il a tendu une énorme perche et ça lui saute aux yeux quand Chiranth se saisit d’une de ses enveloppe, « Voyons donc ce que ça donne, monsieur le photographe. » Il passe une main dans ses cheveux, Adrian, stupidement nerveux d’un coup, « Je suis pas professionnel. » il prévient l’autre homme, ne serait-ce que pour lui éviter une déception lorsqu’il découvrira les images. Il aime l’architecture et les belles choses, Adrian et c’est ce qu’il prend en photo, mais il aime prendre des moments de tous les jours, dans la rue, les marchés, tout et rien et ça n’est pas toujours aux goûts de tout le monde. Mais il ne peut pas s’empêcher d’être curieux sur ce que peut bien en penser l’autre homme. Ça aurait dû être un signe lourd de sens pour le futur, ça.

Concernant sa famille, puisque le sujet entre dans la conversation, il apprécie de savoir que la situation s’est amélioré pour lui, « La charmante Astra te donne du fil à retordre ? » son sourire se crispe légèrement et il secoue la tête, « Pas Astra, non. » Avec sa jeune sœur, c’est toujours facile. Oh, il y a des couacs, c’est obligé, mais contrairement à sa relation avec son autre sœur et son père, tout est simple. Tandis qu’avec eux, c’est comme s’ils n’avaient pas d’importance et c’est dur. Une peine existante depuis des années maintenant et qui le surprendra sur sa propension à s’élargir dans une dizaine d’années. Il tombera de haut, Adrian. Mais il n’en est pas encore là. « J’espère que tes problèmes familiaux à toi se règleront aussi. Les minimes comme les plus sérieux. » Il hoche la tête, « Merci. » il est sincère, Adrian et c’est pas d’avoir essayé. De continuer, d’essayer, mais ce genre de problèmes se résolvent à plusieurs, il ne peut pas tout faire seul, après tout. La tournure qu’a pris ses pensées ne lui plaisant guère, il questionne Chiranth sur le bien-être de ses chevaux, « Je ne les ai pas vu depuis la dernière fois » Il a une petite moue, parce qu’il a bien poser cette question la dernière fois, aussi. Il n’y peut rien, s’il est intéressé par le métier de l’autre homme, d’accord. « Ils ne savent pas encore me passer des appels en visio. » Il a un reniflement amusé, « Ils pourraient faire un effort, vraiment. Quel irrespect. » plaisante-t-il, en sirotant sa boisson. « Plus sérieusement, je ne suis pas convaincu par les étalons disponibles pour la saillie. Certains ont le palmarès et le profil sur le papier, mais niveau tempérament... » Il fronce les sourcils, hochant la tête, « Ca ne me plait pas. Le voyage sera peut-être infructueux, au final. » Songeur, il réfléchit quelques secondes avant d’ouvrir la bouche, « Une ancienne cliente travaille dans ce milieu, j’ignore ce que ça peut valoir, mais je peux te mettre en contact avec elle, si tu veux ? » Il ne peut pas faire grand-chose d’autre et si ça peut permettre à Chiranth de ne pas repartir les mains vide – ou rester plus longtemps, tout est une question de point de vue – ça ne peut qu’être bénéfique, pas vrai ?

« Et toi ? Tu as trouvé le loft parfait pour ton client chiant ? » Évidemment, la situation se retourne et le voila en train de lâcher un soupir qui vient du cœur et il se pince l’arrête du nez, « Il a finalement décidé que j’étais trop novice et incompétent pour lui obtenir le bien qu’il souhaite et a demandé à ce que son dossier change de main. Enfin, ça a plutôt été une tentative d’intimidation, » Ça aura été un sacré échec, mais passons, tout dans ce comportement est condescendant, « Sauf qu’on est tous surbooké et ça s’est terminé par mon supérieur qui a proposé le même bien que je lui avais fait visité la dernière fois, avec les mêmes arguments et devine quoi ? » Il hausse les épaules, « Ça a marché. » C’est assez vexant, mais il a de la chance d’avoir un collègue honnête puisqu’il a pu finaliser le deal de vente. « Mais ça n’est toujours pas cet énorme Loft dans le centre-ville. » Très beau, au demeurant, mais dépassant le budget de cette personne de beaucoup, comme il l’avait déjà plus ou moins mentionné à Chiranth. « Enfin bon, le dossier est enfin clos. » Ça aura juste durer un peu trop longtemps. Comme quoi, il avait vraiment besoin de prendre quelques jours. « Ah, excuse-moi, tu voulais sûrement pas savoir tout ça. » Il s’est un peu laissé-allé dans son récit, « T’as pas trop de mal avec le froid ? » Le changement de sujet n’a pas trop de sens, hormis les quelques mentions de l’autre homme sur les températures plus fraîches en soirée et plus les jours passent, plus elles sont présentes. Ça et la façon dont le ciel se couvre soudainement ou alors il a commencé à se couvrir un peu plus tôt et il ne l’a pas vu, mais il commence à pleuvoir alors que le ciel gronde alors il peut proposer qu’une seule chose, Adrian, « Tu veux reprendre quelque chose ? »

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Dim 19 Sep - 14:33

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(Suède, la mi-automne 2010) – Faire rire Adrian est une petite victoire en soi, son prix étant la satisfaction d’un son franc et chaleureux, la vision des rides au coin d’yeux bleus qui se plissent de bonheur. Ça fait sourire Chiranth. Les choses simples sont les meilleures. Et cette complicité là est foutrement simple. « Attention, ces paroles pourraient se retourner contre toi. » Il hausse un sourcil, vestige de sourire qui joue au coin de ses lèvres. « Hmm. Je ne suis pas sûr que tout ça m’incite vraiment à la prudence, Adrian », se contente-t-il de répondre avec un sourire entendu. Il n’a pas de plan pour la journée, Adrian non plus, et la prudence il l’envoie balader. Qui sait ce qui les attend ? D’autres conseils pour bien visiter la ville et profiter au mieux de son temps dans le coin, apparemment, ou du moins ils seront à venir sous peu. Chiranth apprécie l’enthousiasme de l’autre homme, toujours attentif aux autres et à comment leur faciliter la vie, mais il aime d’autant plus ne pas être n’importe quel autre étranger à ses yeux. Malgré le peu de sérieux donné à leur histoire de quelques soirs, c’est agréable. Le genre de contact humain qui vient parfois à manquer dans une vie si longue et isolée. « Me voilà entièrement rassuré », répond-il avec humour. « Après tout, je m’en voudrais de t’imposer une compagnie décevante alors que tu as pris quelques jours de repos. »

N’empêche qu’il a un don pour s’imposer, Chiranth, car il ne demande pas la permission avant de s’emparer des photos. Adrian n’avait qu’à pas lui agiter l’enveloppe sous le nez. « Je suis pas professionnel. » Il sourit devant la maigre défense. « Je sais bien. Ton truc c’est de vendre des logements, je suis au courant. » Qu’il se détende un peu, Chiranth ne va pas lui attribuer une note sur la qualité de ses clichés. Il veut juste satisfaire un peu sa curiosité. Alors il ouvre l’enveloppe et commence à regarder. Et il lui faut avouer que les photos retiennent son attention et lui demandent plus de considération que prévu initialement. Il a sous-estimé le brun. Il passe plus vite sur certaines, en posent d’autres sur la table, formant une petite pile parfois enrichie d’un ou deux clichés supplémentaires. Puis il y revient. « Tu as du talent », qu’il dit sans faux détour. Majoritairement, ce sont des photos d’architectures et de portraits dans la rue qui l’ont fait regarder à deux fois. « Vraiment, Adrian, celles-ci sortent du lot. » Il les tend au photographe en herbe pour qu’il puisse profiter des fruits de son propre labeur et lui dire ce qu’il en pense. C’est la première fois qu’ils discutent sérieusement du hobby d’Adrian.

La première fois aussi qu’ils parlent de difficultés relationnelles au sein de leurs familles respectives. Même si, pour Chiranth, cela flaire la bonne excuse, le mensonge qui recouvre une réalité bien plus compliquée. Sur ce sujet là, il restera sur sa faim. Adrian n’offre pas d’explications autres, malgré l’épaule volontaire sur laquelle il pourrait déposer ses peines et ses colères. Soit. Malgré toute cette facilité de contact, ils restent des étrangers l’un pour l’autre et il y a des sujets épineux que chacun garde pour soi, rien d’étonnant à ça. Ça n'empêche pas Chiranth de lui souhaiter le meilleur. Il ignore encore tout d’un futur dans lequel la famille Ackerman deviendra une vraie plaie, pour sûr. Alors ils ne s’attardent pas et reviennent sur des plates bandes déjà piétinées plus d’une fois, sujet encore réchauffé de leurs jobs respectifs. « Une ancienne cliente travaille dans ce milieu, j’ignore ce que ça peut valoir, mais je peux te mettre en contact avec elle, si tu veux ? » Voilà que la soit disante raison pour laquelle il traîne dans le coin fait un peu trop parler d’elle. Bah, Chiranth ne crache pas sur une occasion de faire fleurir son élevage. « Ce serait sympa, oui, merci. Autant ne pas se priver d’une piste supplémentaire. » Opportuniste jusqu’au bout des ongles.

Quant à Adrian, une opportunité qu’il sait être la bienvenue, c’est celle de se débarrasser de clients chiants, des gens comme il y en a malheureusement partout. Sa réaction à la simple évocation de ce cas en particulier trahit tout son agacement. Et ravit Chiranth qui ne cache pas son amusement, y allant même d’un petit ricanement. Il écoute la suite et fin du conte avec un plaisir qui jure sûrement avec la compassion dont il aurait dû faire preuve. Tant pis. Adrian n’a pas besoin de son soutien face à ce genre de cas emmerdants mais bien inoffensifs. « Ah, excuse-moi, tu voulais sûrement pas savoir tout ça. » Il secoue la tête. « Oh non, ne t’en fais pas. Tu as besoin de vider ton sac et moi ça me fait doucement marer ce genre de types, quand je suis pas celui qui a à subir leurs égos surdimensionnés. » Tout le monde y trouve son compte, au final. « T’as pas trop de mal avec le froid ? » La question le prend un peu au dépourvu et c'est à son tour de grimacer légèrement. Le froid, c’est nul, un point c’est tout. Quelle idée, sérieusement, de vivre dans ce genre de climat ? « On ne peut pas dire que je sois un grand fan, non. D’ailleurs faudra que je m’achète un ou deux pulls en plus, je n’ai pas assez prévu le coup en faisant ma valise. » Il ne comptait pas rester là suffisamment longtemps pour que ce soit un problème, mais le hasard des rencontres est ce qu’il est. Et la météo aussi et, ce qui est sur, c’est qu’elle n’est pas clémente. Chiranth coule un regard désabusé vers la fenêtre. « Je prendrais bien un mochaccino, oui. Je pense qu’on va être coincé ici plus longtemps que prévu si on ne veut pas finir trempés. »

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Jeu 23 Sep - 16:08

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(Suède, la mi-automne 2010) – Adrian n’est pas un homme compliqué, la liste de ce qu’il aime est bien longue que son opposée aussi ce n’est pas surprenant de le voir apprécier ces échanges avec Chiranth, « Hmm. Je ne suis pas sûr que tout ça m’incite vraiment à la prudence, Adrian » son sourire s’élargit, faisant écho à celui de l’autre homme, « Oh, vraiment ? » S’il ne brille pas par son éloquence, le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’y a rien de mystérieux au ton de sa voix. Voilà la surprise de sa journée et en toute franchise, il ne voit pas en quoi il pourrait se plaindre. À défaut de s’attendre à croiser l’autre homme ici et là dans la capital, il est bien décidé d’apprécier au maximum chaque occasion. « Me voilà entièrement rassuré. Après tout, je m’en voudrais de t’imposer une compagnie décevante alors que tu as pris quelques jours de repos. » Il secoue la tête, amusé, « Il n’y a rien de décevant à ta compagnie, Chiranth. » Il ne perd rien à être honnête, Adrian.

Il craint de perdre quelque peu en crédibilité lorsqu’il se décide à regarder ses photos et il ne semble pas être intéressé par l’avertissement qu’il donne, « Je sais bien. Ton truc c’est de vendre des logements, je suis au courant. » Ce n’est pas tout à fait vrai, même s’il est doué, le fait qu’il choisisse une telle filière était plus pour son père que pour lui, mais il n’a pas forcément envie de s’épancher sur un sujet aussi épineux que ce dernier. « Tu as du talent. » Il redresse la tête et cligne des yeux, c’est presque brutal, comme aveu et la légère rougeur qui teinte ses joues n’est pas du tout la bienvenue. « Vraiment, Adrian, celles-ci sortent du lot. » C’est silencieux qu’il attrape la pile que lui tend Chiranth, doigts frôlant ceux de l’autre homme alors qu’il passe d’une photographie à l’autre. Le sourire qu’il a est un peu plus petit et fragile, alors qu’il repose les photos sur la table, « Merci. » Il n’y a guère que sa sœur qui lui reconnaît une qualité de photographe et il est possible qu’il questionne son honnêteté parfois – est-elle véritablement sincère ou souhaite-t-elle lui faire plaisir ? – alors ça le touche un peu plus que ça devrait. Ce qui est idiot, il a déjà participé à quelques concours, mais ça reste différent. « L’avantage de travailler dans l’immobilier c’est que je peux avoir accès à certains bâtiment. » dit-il en pointant du doigt un photo qui a été prise de haut, « Tu préfères laquelle ? » Demande-t-il, véritablement curieux.

L’avantage aussi d’être dans son domaine, c’est le carnet d’adresse qui ne cesse de s’élargir et il est ravi de pouvoir faire en profiter les autres, « Ce serait sympa, oui, merci. Autant ne pas se priver d’une piste supplémentaire. » Il hoche la tête avec le sourire, « Il faudra que tu me donnes ton numéro, » parce qu’ils n’ont pas encore échangé ses derniers, maintenant qu’il y pense, « pour que je t’envoie le sien. » Qu’il n’a pas sur lui. Congés oblige, il n’utilise pas son téléphone de service. Ça lui a toujours paru comme une évidence, afin de couper la vie professionnelle de la vie privée. Ça ne lui empêche pas de faire de raconter ses déboires liés au travail, notamment les clients insupportables. Il lève les yeux au ciel face à la façon dont Chiranth s’en amuse. Rustre. « Oh non, ne t’en fais pas. Tu as besoin de vider ton sac et moi ça me fait doucement marrer ce genre de types, quand je suis pas celui qui a à subir leurs égos surdimensionnés.  » Il renifle, faussement vexé, « Tu m’en diras tant. » mais il a bien du mal à ne pas être amusé. « Tu dois en avoir un sacré paquet dans ton boulot. » remarque-t-il, avant de faire mention du froid.

« On ne peut pas dire que je sois un grand fan, non. D’ailleurs faudra que je m’achète un ou deux pulls en plus, je n’ai pas assez prévu le coup en faisant ma valise. » Il a un autre petit rire, parce que, « J’ai quelques adresses pour ça aussi. » Sans déconner, à croire qu’il vient du coin. Raison pour laquelle il n’est pas surpris de voir le changement de temps, il tapote l’avant-bras du brun, qui ne semble pas apprécier la plaisanterie, « Je prendrais bien un mochaccino, oui. Je pense qu’on va être coincé ici plus longtemps que prévu si on ne veut pas finir trempés. » Il se lève Adrian, « Voit le bon coté des choses, » serre l’épaule de Chiranth et se baisse juste un peu « t’aurais pu te retrouver seul. » Il s’éloigne non sans avoir échangé un sourire et part au comptoir pour passer commande. Il reprend une boisson pour sa personne ainsi que pour son compagnon du jour, avec un kanelbullar pour ce dernier. À défaut de lui avoir demandé s’il voulait à manger, au pire, ils pourront partager s’il n’en veut pas. Il revient tenant un plateau et pose donc ce qui va à Chiranth en face de lui, puis sa propre boisson. 

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Jeu 23 Sep - 20:53

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(Suède, la mi-automne 2010) – C’est nouveau, ça. De toutes les choses qu’ils ont faites et de tous les sujets dont ils ont discuté, Chiranth ne s’attendait pas à ce que la photographie soit ce qui lui révèle un nouvel aspect de l’homme assis en face de lui. Il aurait presque l’air timide, Adrian. « Merci » Chiranth secoue la tête parce qu’il n’a rien fait ou dit qui mérite un remerciement. « C’est pas moi qui ai pris ces clichés, me remercie pas pour quelque chose que t’as fait tout seul comme un grand », répond-il avec une pointe d’humour pour éviter le sérieux de la situation et la vulnérabilité qui va avec. Il pose son coude sur la table et laisse sa joue reposer contre sa main, menton pressée contre sa paume. Ses yeux ne quittent pas Adrian alors qu’il explique un angle de vue particulièrement intéressant. « Les photographes professionnels ont eux aussi accès à pas mal d’endroits normalement privés », fait-il remarquer. Il a eu un petit passé de photographe quelques décennies auparavant, mais la technologie a depuis lors bien évoluée et il sait que ses maigres talents sont désormais dépassés, démodés, désuets. « Tu préfères laquelle ? » La question le surprend et il renifle, vaguement amusé. « Le tri que j’ai déjà fait ne te suffit pas ? » Faut dire qu’il en a écarté plus d’une, Chiranth. Il aime la compagnie de l’autre homme, mais ça ne le rend pas exactement tendre pour autant : ce qu’il dit là, il le pense, et il n’a gardé que les meilleurs clichés. Du moins, c’est son opinion. Il reprend tout de même les photos pour les revoir, sourcils froncés alors qu’il essaie de sélectionner l’heureuse élue désignée comme sa préférée. Au final, il n’y arrive pas. Il soupire et pousse deux clichés différents vers Adrian. « On a un ex aequo. » Il tapote des doigts sur le bord de la table, laissant le soin à Adrian de récupérer ses photos et de les remettre à l'abri de l’enveloppe dont il les a sorties. « Tu pourrais en faire une activité à mi-temps, si ça te plait tant que ça, non ? L’immobilier rapporte assez pour que ce ne soit pas un risque », fait-il remarquer nonchalamment. Après tout, ce qu’il dit n’a d’importance que si Adrian le souhaite. C’est ce qu’il y a de bon à être un visage passager dans la vie d’autrui : rien n’a à être bien sérieux.

« Il faudra que tu me donnes ton numéro pour que je t’envoie le sien. » Un nouveau rire le prend, léger, et il bat des paupières en direction de l’autre homme, sourire paresseux qui joue à la commissure de ses lèvres. « Tiens donc, comme ça tombe bien ça. Si tu voulais mon numéro, il n’y avait qu’à demander, Adrian. » Il joue les emmerdeurs, il le sait, mais ça le divertit. Il ne tarde d’ailleurs pas à sortir un stylo et à griffonner les numéros sur un coin d’une serviette en papier. « Tu peux t’en servir pour autre chose que juste me transmettre ses coordonnées », précise-t-il d’ailleurs. Il ne devrait sans doute pas, parce que ce n’est pas bien raisonnable, mais vivre des siècles en suivant la voie de la raison, c’est vraiment ennuyeux. Alors il trouve des distractions là où il peut. Les déboires au travail, ça en fait aussi partie. « Tu dois en avoir un sacré paquet dans ton boulot. » Il cligne des yeux avant de réaliser, Chiranth, que s’il a expliqué être à la recherche d’un étalon pour la reproduction, il n’a pas donné tous les détails. « Oh non, au boulot je crois que je suis le mec chiant en fait. C’est mon haras, donc je n’ai personne au-dessus de moi pour me taper sur les doigts, c’est moi qui tape sur les doigts des autres. » Il conclut avec un haussement d’épaules et un sourire de sale gosse à l’appui. Être à la fois boss et client, ça a beaucoup d’avantage.

Mais c’est sans compter son appartenance à l’ordre et les missions qu’il doit parfois remplir et qui l’envoient de temps en temps dans des pays stupidement froids. « T’es sur que t’es agent immobilier et pas annuaire en fait, toi ? » Il connaît tout sur sa ville, ou peu s’en faut. Chiranth n’aurait pas pu tomber sur un meilleur guide et il a de l’expérience dans le domaine, avec les adorateurs qui sont souvent là pour préparer ses déplacements et le guider une fois sur place sans qu’il n’ait à s’inquiéter de rien. C’est différent. C’est mieux. Ca vient aussi avec un macchiato et une pâtisserie qu’il n’a même pas demandée. Sans mentionner que la solitude, il apprécie peu, Chiranth, homme sociable depuis toujours. « Merci, tu me gâtes vraiment. » Il prend le gobelet chaud entre ses mains, moyen comme un autre de contrer la fraîcheur nordique. Il le porte à sa lèvre pour une petite gorgée. La brûlure le fait un peu grimacer, mais la douleur est vite oubliée avec son organisme qui soigne la moindre de ses blessures dans l’instant. « Tu avais des plans pour le reste de l’après-midi ? »

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Lun 27 Sep - 17:19

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(Suède, la mi-automne 2010) – C’est complètement idiot, il en a bien conscience mais pourtant les faits sont là, il a l’impression d’être un imposteur quand il est question de la photographie, « C’est pas moi qui ai pris ces clichés, me remercie pas pour quelque chose que t’as fait tout seul comme un grand » Il secoue la tête, fantôme d’un sourire aux lèvres, « Pour le compliment. » Il mentira en affirmant que ce n’est pas agréable de voir son travail reconnu. Enfin, ça n’est pas vraiment un travail, plutôt une passion, mais c’est tout autant appréciable. Il réalisera à contre coup ce que ça livre sur lui, s’il le simple fait d’un compliment le met dans cet état, là, il s’occupe plutôt d’expliquer à Chiranth les dessous d’une des photos, « Les photographes professionnels ont eux aussi accès à pas mal d’endroits normalement privés » Il lève les yeux et il apprécie énormément d’avoir toute l’attention de cet homme sur lui. Ça a quelque chose d’enivrant, vraiment. Il hoche la tête, Adrian, « Parfaitement, j’en connais quelques-un qui ont accepté de m’ouvrir les portes d’un ou deux endroits. » Voire un peu plus, « Celui-ci notamment. » Continue-t-il en ouvrant une autre des enveloppe à la recherche de celle à laquelle il pense, « Voilà. » Il a beaucoup aimé la prendre et le rendu est tout aussi sympathique. Il questionne d’ailleurs l’autre homme à propos de celle qu’il préfère, « Le tri que j’ai déjà fait ne te suffit pas ? » Il secoue la tête, sourire plus grand et amusé « Nope. » Et donc il l’observe faire le tri dans celles qu’il a déjà sélectionné, à la fois amusé et étrangement attendris par le sérieux qu’il y met, « On a un ex aequo. » Il observe les deux photos et hoche la tête, « C’est l’architecture que tu apprécies, ou le rendu de la photo ? » Il est curieux, Adrian, ça il n’a jamais prétendu le contraire. Il range tout ça dans l’enveloppe, ensuite, « Tu pourrais en faire une activité à mi-temps, si ça te plait tant que ça, non ? L’immobilier rapporte assez pour que ce ne soit pas un risque » Il hausse les épaules, « Je participe à des concours quand je peux. » Il pourrait en faire plus, mais il n’a pas vraiment le temps. S’il a l’ambition de gravir les échelons, c’est parce que ça lui permet de subvenir aux besoins de sa sœur et de son école.

Il préfère ne pas trop se mettre à songer à la raison pour laquelle ils se retrouvent dans une telle situation et finit par demander le numéro de Chiranth, pour lui fournir les coordonnées promises, « Tiens donc, comme ça tombe bien ça. Si tu voulais mon numéro, il n’y avait qu’à demander, Adrian. » Il rit à nouveau, Adrian, « Autant faire d’une pierre deux coups, tu ne crois pas ? » Mais effectivement, s’il ne pensait pas recroise le bel homme après cette première nuit, ils se sont revus à plusieurs reprises pour qu’il y pense et voilà une bonne opportunité, « Tu peux t’en servir pour autre chose que juste me transmettre ses coordonnées » qui semble être partagée, « Merveilleux. » Il le pense, d’ailleurs et s’il ne sort pas son téléphone pour rentrer le numéro directement c’est uniquement parce qu’il est trop pris par leur conversation.

Conversation qui dérive sur le travail de Chiranth, maintenant, « Oh non, au boulot je crois que je suis le mec chiant en fait. C’est mon haras, donc je n’ai personne au-dessus de moi pour me taper sur les doigts, c’est moi qui tape sur les doigts des autres. » Colour him impressed, il hoche la tête, « Un haras ? » Il répète, « Quand tu m’as parlé de tes chevaux, j’en imaginais pas autant, je le reconnais. » Avoue-t-il avec un certain amusement, « Je ne suis pas certain qui ça t’embête vraiment, de taper sur les doigts, de toute façon. » De ce qu’il a pu voir – et vivre – Chiranth adore autant emmerder que charmer et quand il lie les deux… Ce n’est pas surprenant qu’Adrian soit tombé dans ses filets. Rien qu’il ne regrette, de toute façon. « T’es sur que t’es agent immobilier et pas annuaire en fait, toi ? » Il renifle, « Tu veux des bonnes adresses, ou non ? » Faut savoir ce qu’il souhaite et il veut bien les lui donner. Il ne réalise juste pas à quel point il donnera de lui dans toute cette histoire, Adrian. Mais il n’en est pas encore là. Pour l’instant, il se contente d’apprécier la compagnie d’une rencontre qu’il pense éphémère et se charger de lui offrir un second goûter, « Merci, tu me gâtes vraiment. » Le sourire au coin qu’il a aux lèvres est aussi charmeur qu’honnête, « Avec plaisir, Chiranth. » Et ça, c’est le moins qu’il puisse dire et certainement pas subtil. Il termine son punchrulle, « Tu avais des plans pour le reste de l’après-midi ? » Il secoue la tête, buvant une gorgée de sa première boisson, « Aucun. » Si c’est pas beau, ça, « J’ai fais tout ce que je devais faire. Et toi ? » Il cligne des yeux quand la pluie tombe avec une nouvelle vigueur et qu’un grondement sourd se fait entendre. « J’espère en tout cas que ça n’impliquait rien en extérieur, ça me semble compromis. »

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Mer 29 Sep - 14:29

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(Suède, la mi-automne 2010) – Bien sur, Adrian ne peut pas se contenter d’une réponse simple et accepter sans discuter les deux photos sélectionnées. Il n’aime pas les choses simples, le brun. Chiranth penche la tête sur le côté. « Un peu des deux, je suppose. » Certains considèreraient peut-être ça comme une non réponse, mais il est honnête, après tout. « Ça fait aussi partie de la photographie, le choix des bons sujets, non ? Mais même un excellent sujet peut être rendu ennuyant s’il n’y a pas de maîtrise dans la composition de la photo, la luminosité, tout ça. » Il sourit à la fin de son explication. C’est comme pour une course : un cheval ne peut simplement être bon ou mauvais. Le résultat dépend de son régime, de son jockey, du type de terrain et de la distance, ainsi que de la météo. Beaucoup de variables qui construisent toutes ensemble un succès ou un échec. Tout entreprise est similaire : il ne suffit pas d’être très bon dans une compétence mais d’en manier plusieurs en même temps. Et si Adrian le voulait, il pourrait exceller non seulement dans l’immobilier mais aussi dans l’art de la photographie. « Je participe à des concours quand je peux. » Il ne semble pas vouloir s’étendre sur la question. Chiranth n’insistera pas, du moins pas aujourd’hui, parce qu’il connaît encore si peu Adrian, ce qu’il aime ou non, qu’il serait malvenu de sa part d’imposer ainsi son opinion. L’homme peut très bien préférer l’immobilier et le contact humain qui va avec, après tout. Chiranth hoche sagement la tête.

Un échange -prometteur- de numéro de téléphone plus tard et ils se retrouvent à discuter le parfait inverse de plus tôt : sa carrière à lui. « Un haras ? Quand tu m’as parlé de tes chevaux, j’en imaginais pas autant, je le reconnais. » Ça le fait doucement rire, cette surprise qui teinte la voix d’Adrian aussi surement que son visage. « Je n’aurais surement pas traversé la moitié du globe si c’était moins sérieux », pointe-t-il d’un ton qui se veut fort raisonnable. C’est autrement plus sérieux, ce qui l’a amené jusqu’ici, mais un peu de légèreté ne fait pas de mal. Sauf quand ce sont de telles hypothèses sur son caractère. Il pose la main sur son cœur, l’air faussement choqué. « Comment ? Mais je ne suis qu’innocence, voyons, très cher ! » Surtout qu’il ne mélange pas travail et plaisir. Ou alors vraiment très rarement. D’ailleurs, il lève une fois de plus les mains devant lui dans une belle démonstration de cette innocence quand Adrian demande : « Tu veux des bonnes adresses, ou non ? » L’éclat de rire ne l’empêche pas de répondre. « Hey, j’ai jamais dit que j’en voulais pas ! » Au contraire, même.

Le bruit de la pluie et de l’orage naissant noie bientôt les autres dans le café. L’ambiance se fait plus feutrée, les conversations assourdies et reléguées au rang de bruits de fond, au même titre que la musique discrète et le son de la machine à café. Il semblerait qu’aucun des hommes n’a de plan pour le reste de la journée. Ils auraient bien pris l’eau… « Ah maintenant que j’ai vu tous les étalons qui avaient retenu mon attention, je ne suis plus qu’un touriste comme un autre. Et le temps n’invite pas vraiment à visiter le reste des adresses que tu m’as données. » C’était, après tout, la seule piste d’actions qu’il avait pour la journée. Il grimace tout de même en prenant quelques gorgées de son moccacino. « Je vais quand même devoir aller faire les boutiques avant de tomber malade. » Il n’aime pas le froid, ok. Donc oui, il ne tombera pas vraiment malade, mais rien ne l’empêche de privilégier son confort.

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Mer 29 Sep - 16:28

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(Suède, la mi-automne 2010) – La curiosité n’est pas qu’un vilain défaut, surtout quand on cherche un avis construit et c’est pour ça qu’il continue avec sa question sur ce que Chiranth préfère dans ces deux photographies, « Un peu des deux, je suppose. » La tête penchée sur la côté, comme une invitation à continuer, Adrian n’est pas déçu par la suite, « Ça fait aussi partie de la photographie, le choix des bons sujets, non ? Mais même un excellent sujet peut être rendu ennuyant s’il n’y a pas de maîtrise dans la composition de la photo, la luminosité, tout ça. » Il a toujours le sourire facile, Adrian, mais encore plus lorsqu’il semble être bien connectée à la personne avec qui il échange et c’est bien cette impression qu’il a, à ce moment, « Tout comme le plus ennuyeux des sujets peut être rendu intéressant en fonction de la composition, de la lumière. » Il continue, tout sourire. « Tu fais de la photo ? » C’est une question pleine de sens, puisque l’autre homme a l’air de s’y connaître un peu, donc ça l’intrigue. Il lui en faut peu, hein ? Mettez-le au côté d’une personne avec qui la conversation est facile et le voilà perdu. Enfin, dans le cas présent, il ne le réalise pas encore.

« Je n’aurais surement pas traversé la moitié du globe si c’était moins sérieux » Il cligne des yeux avant de se passer un mains dans ses cheveux, penaud, « Il se peut que j’ai été un peu distrait quand on en parlait. » C’est même plus que probable, d’ailleurs et il n’a aucune honte à l’admettre. Il n’y peut rien, si Chiranth peut aussi facilement le distraire, c’est de la faute de ce dernier, voilà tout. « Comment ? Mais je ne suis qu’innocence, voyons, très cher ! » Il arque un sourcil, Adrian avant de se mettre à rire, « Je crois qu’on sait tous les deux juste à quel point c’est faux. » Voilà un bel euphémisme s’il en est. Bon, pas aussi beau que l’autre homme, mais ça n’est pas le sujet. Il lui est difficile de ne pas sourire quand Chiranth éclate de rire, c’est un son qu’il souhaiterait entendre beaucoup plus, « Hey, j’ai jamais dit que j’en voulais pas ! » Il secoue la tête, avec amusement, « Bien, je m’en voudrais je ne pas répondre correctement à tes demandes. » Fait-il remarquer, un peu distrait alors qu’il a prit son crayon et un morceau de papier et qu’il y note quelques noms.

Suite à quoi la conversation prend un autre tournant, une fois qu’ils ont tous les deux une nouvelle boisson, « Ah maintenant que j’ai vu tous les étalons qui avaient retenu mon attention, je ne suis plus qu’un touriste comme un autre. Et le temps n’invite pas vraiment à visiter le reste des adresses que tu m’as données. » Il hoche la tête, « J’aurai dû y penser quand je t’ai fais celle-là. Cette fois-ci, j’ajoute les musées et autre endroit, au sec. » Important détail. « je vais quand même devoir aller faire les boutiques avant de tomber malade. » Il prend une gorgée de sa boisson, « Si t’as froid maintenant, je peux te prêter mon pull. » Lâche-t-il doucement, « Mon manteau est suffisamment chaud pour quand je ressortirais. » Il a l’habitude des températures, Adrian. « J’ajouterais deux trois boutiques de vêtement qui ne montent pas ses prix pour les touristes. » C’est d’ailleurs ce qu’il s’empresse de faire. « Au moins t’as de la chance, ce n’est pas encore l’hiver. » Un détail qui a son importance.  

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Jeu 30 Sep - 15:48

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(Suède, la mi-automne 2010) – Il dévoile plus qu’il ne pense, Chiranth, se laissant porter par les aléas de la conversation et la facilité avec laquelle il peut se livrer en compagnie d’Adrian. Ça ne l’inquiète pas outre mesure. Malgré les différents signaux d’alarme, il fait la sourde oreille et se répète que ce n’est que pour un instant, que pour un peu de chaleur humaine, de camaraderie dont ils ont tous besoin car il ne veut pas finir comme les anciens de l’Ordre qui s’isolent tellement de leurs semblables mortels qu’ils en oublient les difficultés de leurs premières vies. Il ne veut pas perdre cette authenticité, Chiranth, même s’il n’est qu’un beau mensonge. « Ah oui, j’en faisais un peu avec mon père quand j’étais gosse, mais ça date. Je doute de savoir quoi faire avec un appareil moderne entre les mains ! » Le rire est facile, presque authentique. C’est facile d’imaginer le désespoir de Rahim tentant de lui enseigner la prise en main de tels engins. Chiranth a beau être immortel, il n’a pas le temps de tout apprendre et de suivre les évolutions technologiques qui fleurissent à un rythme effarant. « Et toi, comment tu t’es lancé dans la photographie, au fait ? » C’est un passe-temps de plus en plus apprécié, c’est vrai, mais il demande des sous, du matériel et, vu les connaissances d’Adrian, un grand investissement personnel pour apprendre.

La suite, c’est un flirt tout innocent qui le fait rire et il ne se cache pas de cette joie toute simple. Elle est rare alors autant la cueillir au jour le jour. « Rassure-toi, pour l’instant tu combles toutes mes demandes. » La blaque est bon enfant alors qu’il remarque qu’Adrian a l’esprit ailleurs, déjà en train de compiler la prochaine liste de lieux à recommander. Surtout qu’il s’emploie même à lui ajouter des endroits où il ne sera pas exposé aux intempéries. Un vrai guide touristique en devenir ! « Si t’as froid maintenant, je peux te prêter mon pull. Mon manteau est suffisamment chaud pour quand je ressortirais. » La proposition le surprend un peu. A-t-il assez froid pour passer un pull au-dessus de sa chemise ? Pas vraiment, mais ce serait malvenu de refuser une telle offre. Il n’est pas malpoli, Chiranth. « Oh, je ne dis pas non alors, si ça ne te dérange vraiment pas. » C’est comme ça qu’il se retrouve à enfiler un pull qui n’est pas à lui et qui doit surement affreusement clasher avec son teint. Pour le peu qu’il en a à faire… « Au moins t’as de la chance, ce n’est pas encore l’hiver. » Cette fois, il tire une grimace. « Ne parle pas de malheur, Adrian, je sais pas comment vous faites pour supporter la neige et tout le reste. Non, vraiment, les derniers mois de l’année vaut mieux les passer le plus près possible de l’équateur. Noël à la plage ou pas de noël du tout. A part si c’est pour skier, mais même ça, je préfère de loin le surf. » Encore une fois, des petites parts de lui qu’il livre aisément, parce que, au fond, elles n’ont pas tant d’importance que ça. Il frotte ses mains entre elles pour les réchauffer un peu. « Plutôt que de m’écrire les adresses des boutiques, si tu n’as rien à faire, pourquoi tu ne m’accompagnerais pas ? Un peu de shopping, ça permet de se changer les idées. »

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Ven 1 Oct - 15:47

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(Suède, la mi-automne 2010) – « Ah oui, j’en faisais un peu avec mon père quand j’étais gosse, mais ça date. Je doute de savoir quoi faire avec un appareil moderne entre les mains ! » Il s’agit d’une réponse qui lui donne un peu plus de questions, « T’es plus argentique que reflex, j’imagine, du coup ? » Aucun jugement là-dedans, il aime beaucoup l’argentique lui-même et c’est d’ailleurs de cette façon qu’il a passé la journée à photographier, ainsi que celles qu’il a récupéré et montrer à Chiranth précédemment – ou plutôt l’autre homme s’est servis, mais c’est un autre détail. « Et toi, comment tu t’es lancé dans la photographie, au fait ? » Il s’y attendait, le lien logique est là, après tout. Instinctivement, il sert son pendentif après quoi il le fait tourner entre ses doigts, « Ma mère avait pour habitude d’avoir toujours son appareil avec elle, à prendre des photo à bout de champ. » Même maintenant, après tant d’années, ça le fait encore rouler des yeux, il redevient sérieux quand il reprend, « A force de prendre les photos, elle n’étais pas dessus, alors j’ai commencé à faire pareil et quand elle est tombée malade, » son autre main serre plus fort la tasse, « j’ai repris la main pour elle et lui apporté des nouvelles images à chaque fois qu’on revenait la voir à l’hôpital. » Son regard se perd un peu dans le vide, alors qu’il se remémore quelques moments de cette période, « Et j’ai continué, même après son décès. » Il terminé, sourire un peu triste aux lèvres. Il ne perd rien à honnête jusqu’au bout, Adrian, à moins que ça ennuie Chiranth, mais ça a quelque chose d’un peu libérateur, d’en parler, alors pourquoi il se priverait ? Il se racle la gorge, retenant difficilement de marmonner une excuse ou deux, mais son sourire doit exprimer la chose sans qu’il ait besoin de les dire.

La suite, c’est plus léger, une toute autre forme de libération. « Rassure-toi, pour l’instant tu combles toutes mes demandes. » l’éclat de rire est bref, mais honnête, « J’espère bien, sinon il y a quelque chose que je ne fais pas correctement. » Vraiment, ce serait même vexant. Il est vite distrait par les noms d’endroit sympathiques qu’il estime mériteraient d’être visiter. Ainsi que des boutiques de vêtements, « Oh, je ne dis pas non alors, si ça ne te dérange vraiment pas. » bientôt le voilà simplement vêtu de son t-shirt et il a un reniflement amusé, « C’est un peu grand, hein. » En plus de ne pas vraiment coller avec son teint. Il n’empêche, qu’il apprécie la vue juste un peu plus qu’il le devrait. Ou pas. « Au moins tu peux y cacher tes mains et ainsi ne pas avoir les doigts gelés. » Maintenant, ça, ça a été la cause de quelques fou rire, tirant une moue adorable chez l’autre homme. Il boit quelques gorgées de sa boissons tandis que l’orage se rapproche, « Ne parle pas de malheur, Adrian, je sais pas comment vous faites pour supporter la neige et tout le reste. Non, vraiment, les derniers mois de l’année vaut mieux les passer le plus près possible de l’équateur. Noël à la plage ou pas de noël du tout. A part si c’est pour skier, mais même ça, je préfère de loin le surf. » Il secoue la tête avec amusement, « T’es juste pas habitué, c’est tout. Un bon Noël devant la cheminé, après une randonnée en raquette, c’est plutôt cool. » Maintenant, il serait curieux de voir Chiranth emmitouflé dans une tenue de ski. « Ou de ski, on a plusieurs stations bien sympathiques, dans le coin. »

Il a un sourire amusé à le voir réchauffer ses mains l’une contre l’autre, « Tu veux un coup de main ? » propose-t-il, offrant l’option de serrer une de ses mains contre les siennes, s’il le souhaite, ce qui l’oblige à arrêter d’écrire, « Plutôt que de m’écrire les adresses des boutiques, si tu n’as rien à faire, pourquoi tu ne m’accompagnerais pas ? Un peu de shopping, ça permet de se changer les idées. » Il arque un sourcil, « Avec plaisir, au contraire, » il pointe du doigt l’extérieur, « cependant je pense que tu souhaiterais attendre une accalmie. » Et ça lui semble compromis dans l’immédiat. Il sursaute, d’ailleurs, quand un grondement raisonne juste au dessus d’eux. « Avec de la chance, ça devrait se calmer d’ici peu ? » Rien n’est moins sur. « Et après ça, il y a une ou deux boutique dans le coin, donc on risquerait pas grand-chose à sortir. »

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Dernière édition par Adrian Ackerman le Dim 3 Oct - 15:53, édité 1 fois
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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Dim 3 Oct - 15:41

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(Suède, la mi-automne 2010) – Il s’avère que la photographie est un sujet qui leur permet d’en apprendre un peu plus l’un sur l’autre. Il suppose que c’est le propre de l’art que de mettre à la surface les personnalités, les souvenirs et les émotions de tout un chacun, après tout, et que ça ne devrait donc pas le surprendre outre mesure. De toute évidence, c’est un passé doux-amer qui ressurgit pour Adrian. Chiranth écoute, attentif, patient, alors que l’autre homme se replonge dans une période où sa mère était encore auprès de lui, une présence qui visiblement a été très importante dans la vie du brun. « Mes condoléances », offre-t-il. Les mots sont usités, souvent utilisés car il n’y a rien d’autre à dire en de telles circonstances, mais Chiranth est sincère. Il n’est que trop familier avec la mort, peu importe comment elle le rejette à chaque fois, car elle continue à prendre ceux qui l’entourent en le laissant sur le bas-côté. Le temps érode ses souvenirs et le visage de sa propre mère lui échappe, perdant de sa clarté à chaque demi-siècle passé. Il vaut mieux ne pas s’attarder sur le sujet. « C’est bien que tu puisses garder ce genre de lien avec elle. Quelque chose que tu aimes faire et elle aussi, c’est un peu entretenir une relation même en son absence. » Il hausse les épaules. Ce n’est pas à lui de dire ce genre de choses, surement, mais l’absence n’est jamais totale : les souvenirs et les émotions hantent les vivants et créent un pont vers les disparus.

Ils ne se connaissent peut-être pas encore bien, mais le courant passe assez pour qu’ils puissent facilement retrouver sourires et complicité après un sujet aussi difficile. Ça ne prend pas longtemps avant qu’il enfile un pull en plus. « C’est un peu grand, hein. Au moins tu peux y cacher tes mains et ainsi ne pas avoir les doigts gelés. » Chiranth renifle. Bien sûr qu’Adrian ne se prive pas d’un commentaire sur ses mains froides, le vile. « On va voir ça comme un avantage, oui. Un qui me rajeunit de beaucoup parce que ça fait longtemps que j’ai passé l’âge de cacher mes mains dans mes manches. » Plus longtemps que ce dont Adrian se doute, ça c’est même sûr et certain. Heureusement le sujet n’est pas son âge, mais bien son aversion pour le froid et tout ce qui en approche. « T’es juste pas habitué, c’est tout. Un bon Noël devant la cheminée, après une randonnée en raquette, c’est plutôt cool. Ou de ski, on a plusieurs stations bien sympathiques, dans le coin. » La perspective d’une soirée devant un feu de cheminée avec Adrian pour seule compagnie n’a rien de déplaisante, c’est un fait. Quant au reste… il secoue la tête avec une grimace. « Je préfère de loin une balade les pieds dans le sable plutôt que crapahuter dans la neige, et le surf au ski. Au moins, quand tu tombes, c’est dans de l’eau chaude et pas dans de la neige qui s’infiltre dans tes vêtements et fond en volant toute ta chaleur corporelle. » Il ne sait pas pourquoi ils en débattent avec autant d’énergie : ce n’est pas comme s’ils étaient en train de prévoir des vacances communes. C’est bien trop “petits amis” voire plus pour ce qu’ils partagent en ce moment.

Ca n’empêche pas Chiranth de tendre ses mains pour honteusement voler la chaleur qu’Adrian offre si facilement. Il est question de faire les magasins, d’orage et d’accalmie, et d’autres choses stupidement mondaines qui font tellement défaut dans sa vie au sein de l’Ordre de l’Hydre. Chiranth a presque oublié à quel point la simplicité lui va bien au teint. « On a un plan pour l’après-midi alors », dit-il avec un petit sourire. « Enfin, si l’orage ne nous coince pas là jusqu’à la fermeture des boutiques, bien sur. Tu vois, c’est le problème avec la météo des pays nordiques, tu vois ? Toujours à saboter les braves gens. »

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Lun 4 Oct - 15:07

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(Suède, la mi-automne 2010) – Il n’a jamais pensé qu’expliqué son intérêt pour la photographie lui ferait ressentir une telle peine. Pourtant, il devrait y être habitué, mais ça le prend par surprise, notamment cette aisance avec laquelle les mots coulent à flot. Et Chiranth l’écoute avec patience alors qu’il ignore à quel moment s’arrêter. Jusqu’à ce qu’il y parvienne. « Mes condoléances » Il cligne des yeux, étudiant le visage de l’autre homme et il ignore ce qu’il y chercher et encore plus ce qu’il y trouve, mais ça lui convient et il répond avec un simple hochement de tête, faisait peu confiance en sa voix. Il est reconnaissant, Adrian. « C’est bien que tu puisses garder ce genre de lien avec elle. Quelque chose que tu aimes faire et elle aussi, c’est un peu entretenir une relation même en son absence. » Un léger sourire flotte sur ses lèvres, « C’est ce que je me suis dis, oui. » dit-il doucement, ses doigts jouant avec son pendentif, n’ayant rien d’autres à ajouter.

Ça redevient plus léger, ensuite et il apprécie ces échanges, à la surprise d’aucun d’entre eux. Il y a quelque chose de terriblement amusant de voir Chiranth nager dans son pull et il réalise à quel point leur taille respective diffère. Entre autre chose, mais il décide de ne pas trop réfléchir sur ces pensées. Même si ça reste ardu, avec la mention de ces terrible doigts. « On va voir ça comme un avantage, oui. Un qui me rajeunit de beaucoup parce que ça fait longtemps que j’ai passé l’âge de cacher mes mains dans mes manches. » Il renifle, Adrian, « Alors trouve-toi des gants. » Rétorque-t-il, avec un sourire amusé, surtout grâce à l’image d’un Chiranth cachant ses mains dans ses manches. Les manches du pull qu’il porte ou porterait, pas du sien à lui. Même si l’image en question n’est pas inintéressante. De toute évidence, ils ont des points de vues différents sur ce qu’ils estiment être un Noël qui vaut le coup, « Je préfère de loin une balade les pieds dans le sable plutôt que crapahuter dans la neige, et le surf au ski. Au moins, quand tu tombes, c’est dans de l’eau chaude et pas dans de la neige qui s’infiltre dans tes vêtements et fond en volant toute ta chaleur corporelle. » Une balade sur la plage aux côtés de l’autre est aussi une image intéressante, il ne mentira pas. « Certes. » Répond-il, acceptant volontiers de lui concéder ce point, « Après, il y a toujours moyen de la récupérer, d’une façon ou d’une autre. » Ajoute-t-il, très peu subtil, mais avec une expression qu’il veut innocente et, il en a conscience, ne trompera pas l’autre homme. Qu’importe.

Il referme doucement ses mains autour ce celles de Chiranth et fronce un peu les sourcils, « Tu as vraiment froid. » Marmonne-t-il, mettant sur le haut de sa liste une boutique où il peut trouver des gants digne de ce nom. Il n’empêche qu’il prend sa mission à cœur et ne relâche pas son emprise. C’est uniquement pour ça, oui. « On a un plan pour l’après-midi alors » il hoche la tête, son sourire miroitant celui de l’autre homme, « Enfin, si l’orage ne nous coince pas là jusqu’à la fermeture des boutiques, bien sur. Tu vois, c’est le problème avec la météo des pays nordiques, tu vois ? Toujours à saboter les braves gens. » Il renifle et donne une petite pichenette sur son poignet, avant de remettre sa main, « Tu arrives en à la mi-saison, avant l’hiver. Tu ne me feras pas croire qu’il ne pleut nulle part ailleurs. » Le met-il au défi de lui assurer le contraire ? Peut-être. Ceci dit, « Si tu veux, à la première accalmie, on saute dans nos manteaux et on file à la première boutique. »

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Lun 4 Oct - 22:15

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(Suède, la mi-automne 2010) – Il y a des choses dont il est plus facile de parler quand la personne en face est ignorante : évoquer la perte d’un être cher peut être plus aisée avec un étranger, quelqu’un qui ne partage pas la même peine et qui ne juge pas ni ne ravive la douleur. De la même façon, le froid est un sujet léger quand il est abordé avec Adrian. Se plaindre, comme un grand enfant, réchauffer ses mains dans un pull trop grand, à l'abri d’un café cozy et avec une boisson chaude, tout ça éloigne le spectre de la mort. Ne lire qu’un humour patient dans les yeux de son compagnon, sans aucune once d'inquiétude, sans même une grimace au souvenir d’un air glacial qui endort dans une étreinte lente et douloureuse, c’est rafraîchissant. Dans le bon sens du terme. Les mortels ne se rendent pas souvent compte du danger. C'est une drôle d’ironie qui fait que leur fragilité et leur peu d’expérience avec la mort les fait croire qu’elle est bien plus éloignée qu’en réalité. C’est pourtant si stupidement aisé de mourir… La maladie, la faim, la soif, le froid, les accidents stupides du quotidien, les guerres, les catastrophes naturelles. Tant de causes, toutes si proches. Et pourtant, Adrian est là, à parler avec lui de gants pour contrer un inconfort somme toute passager. La banalité de la chose pourrait être affligeante si elle n’était pas d’une simplicité merveilleuse. « J’ai des gants d’équitation », fait-il remarquer à juste titre. « Mais je doute que ce soit ce à quoi tu pensais. »

En tout cas, si ça peut faire l’affaire pour un peu de pluie en mi-saison, ce n’est certainement pas ce qui l’aidera à affronter l’hiver et la neige. Il se plaint encore un peu, histoire de faire bonne mesure et de vanter les mérites des pays dans lesquels il n’existe pas d’hiver, et Adrian défend encore un peu l’honneur de sa patrie. « Après, il y a toujours moyen de la récupérer, d’une façon ou d’une autre. » Celle-là, il s’abstiendra bien de la sortir à Bastian. Parce que ew. Just ew. N’empêche que l’air innocent d’Adrian suffit à le faire rire : cet homme est aussi terrible que lui, même s’il cache un peu mieux son jeu. « Ah oui, j’imagine que c’est très sexy avec une quinte de toux, une extinction de voix, ou un nez bouché. Vraiment, un plan parfait. » Ce n’est pas à son avantage de pointer ce genre de détails et ça ruine facilement la vision d’eux en train de profiter d’un bon feu de cheminée, mais la vérité ne saurait être tue. « Tu as vraiment froid. » Chiranth renifle. « Tu pensais que je jouais la comédie ? » Sérieusement, qui irait mentir sur quelque chose comme ça ? De nouvelles piques sur la météo sont échangées. Et s’il est honnête, il ne fait pas beaucoup plus chaud au Kentucky en cette période. Ce n’est même pas rare de voir quelques températures négatives en hiver, mais rien de trop extrême, si ce n’est déjà déplaisant aux yeux de Chiranth. « Je n’ai pas dit ça. Puis les pays tropicaux ont leurs saisons des pluies aussi. Juste que l’eau y est moins froide, c’est tout. Mais je suis tout pour profiter de la première accalmie qui se présente. On ne sait pas à quel point ça va être rare ou non. » Encore faut-il qu’ils ne soient pas perdus dans leur discussion et qu’elle passe sans qu’ils la remarquent.

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Mer 6 Oct - 15:37

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(Suède, la mi-automne 2010) – Il a la conversation facile, Adrian, il n’empêche qu’il soit aussi surpris quand les sujets sont aussi variés avec Chiranth, au point qu’ils en viennent à mentionner des gants, pour les mains fragiles et si facilement refroidie de l’autre homme. La vieille expression, clamant « Parler de la pluie et du bon temps », n’a jamais été si réelle, mais si sa connotation est parfois négative, ici, c’est loin d’être le cas. Selon lui, en tout cas et puisque Chiranth n’a pas coupé court à la discussion, ça ne doit pas l’ennuyer non plus. Pour ce qu’il sait sur l’homme, il ne perdrait pas du temps à faire savoir s’il avait autre chose à faire. « J’ai des gants d’équitation » Il renifle, peu impressionné, « Mais je doute que ce soit ce à quoi tu pensais. » et il arque un sourcil, « Non, tu crois ? » Il n’empêche qu’il reste amusé par cette intervention. Cet homme est ridicule, ne peut-il pas s’empêcher de penser, alors qu’il sirote son café. Boisson parfaite pour réchauffer quand il fait frais, comme aujourd’hui, même s’il termine en t-shirt, prêtant son pull à Chiranth, le pauvre homme ayant trop froid. Il remarque avec une certaine appréciation que ça lui taille bien au niveau des épaules, ce qui ne le surprend pas vraiment, étant plutôt familier avec ces dernières. Maintenant, il serait curieux de le voir se lever, pour peut-être s’amuser un peu de la longueur. En voilà un autre qui s’amuse à ses dépens, « Ah oui, j’imagine que c’est très sexy avec une quinte de toux, une extinction de voix, ou un nez bouché. Vraiment, un plan parfait. » Il cligne des yeux, avant qu’un sourire au coin ne s’installe sur ses lèvres, « Si tu tombes malade par ma faute, je t’apporterai a chicken soup. » Ça sonne comme un bon compromis, non ?

À la suite de cette échange, il a les mains de Chiranth entre les siennes, « Tu pensais que je jouais la comédie ? » Il secoue la tête, « Non. Je suis juste surpris de comment elles sont froides. » Après un haussement d’épaules, il reprend, « Même si je devrais pas. » Répond-il avec un regard entendu. Après tout, il est devenu quelque peu familier avec ces traîtresses, pour que ce soit le cas. Il est aussi tout aussi familier avec la météo du pays, qui n’est pas si différente d’autre endroit, ce qu’il prend bien soin de mentionner, « Je n’ai pas dit ça. Puis les pays tropicaux ont leurs saisons des pluies aussi. Juste que l’eau y est moins froide, c’est tout. Mais je suis tout pour profiter de la première accalmie qui se présente. On ne sait pas à quel point ça va être rare ou non. » Sans grande surprise, ils finissent par être trop happé par leur conversation, qui passe d’un sujet à un autre, pour être témoin des quelques accalmie entre ces trombes de pluie. Pourtant, ça ne les empêche pas de commander à nouveau, jusqu’à ce que « Excusez-moi, messieurs ? » Adrian lève la tête, curieux de la raison pour laquelle il a dû s’interrompre dans sa question, « Je vous prie de m’excuser, mais nous fermons dans cinq minutes. » En voilà une surprise quelle est bonne, « Oh, bien sûr, désolé, on va s’en aller. » De toute façon, ils n’ont pas vraiment le choix. Alors, Adrian regroupe rapidement ses affaires et une fois son manteau sur ses épaules, il dépose ce qui est à jeter dans la poubelle et apporte leurs tasses au comptoir, souhaitant une bonne soirée et une fois dehors – où il ne pleut plus, mais il y a une bruine désagréable – il se tourne vers Chiranth, « Si t’es tenté par manger un bout, je connais un coin pas trop loin. »

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Dim 10 Oct - 11:17

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(Suède, la mi-automne 2010) – « Si tu tombes malade par ma faute, je t’apporterai a chicken soup. » Ah la maladie. Ça fait bien longtemps que Chiranth n’a pas eu à s’en inquiéter, son métabolisme se soignant à une vitesse qui le laisse parfois lui-même perplexe. C’est tout de même bien gentil à Adrian de se proposer comme aide-soignant. Chiranth ne sait pas trop où ils vont, avec ces discussions de vacances à la mer ou à la montagne, cet échange de numéro de téléphone et maintenant ça… Il devrait surement s’en inquiéter. Pourtant, c’est encore si facile de disparaître, de devenir rien de plus qu’un souvenir, un autre businessman de passage, qu’il n’y prête pas vraiment attention. « Seulement si c’est par ta faute ? », pointe-t-il avec un léger sourire. « Donc ce serait uniquement par culpabilité, je vois. » Il est chiant, Chiranth, c’est quelque chose qui ne change pas peu importe le masque et le nom qu’il porte, mais ce genre de jeux l’amusent et c’est parfois si difficile de trouver quelque chose de distrayant après tant d’années. Et Adrian n’est pas en reste, il croit. Sinon pourquoi continuer de lui parler et d’alimenter ses piques et ses demis-sourires ? Ne pas avoir à se cacher est quelque chose de relativement nouveau pour Chiranth, mais il s’y habitue vite, la danse suivant, enfin de compte, les mêmes pas qu’avec une femme. Si le goût d’interdit ajoutait un peu d’adrénaline avant, il ne le regrette en rien, accordant une pensée distraite et amère à tous ses compagnons passés qui ne goûteront jamais le plaisir d’être eux-mêmes à la vue de tous. C’est si facile aujourd’hui pour Adrian de tenir ses mains dans un lieu public. Un geste innocent, somme toute, mais intime malgré tout. « Je rajoute des gants chauffants à la liste de shopping, ne serait-ce que pour ne plus avoir de plaintes à ce sujet », plaisante-t-il.

Le temps passe, les sujets avec lui, la discussion toujours aussi fluide et aisée. Les photos reviennent et sont commentées une par une. Chiranth commande de nouvelles boissons. Le temps est comme suspendu dans une bulle. Et, comme toute bulle, celle-ci finit par être percée. « Excusez-moi, messieurs ? Je vous prie de m’excuser, mais nous fermons dans cinq minutes. » Bien sûr, il y a des horaires à respecter. Adrian et Chiranth débarrassent la table et font table rase des déchets et de la vaisselle avant de souhaiter une bonne soirée au personnel et de quitter l’établissement. De nouveau dehors avec le vent. De nouveau à subir l’humidité qui s’infiltre malgré son manteau et son pull. Il devrait probablement appeler un taxi pour rentrer à l'hôtel. « Si t’es tenté par manger un bout, je connais un coin pas trop loin. » Bien sûr qu’il est tenté et bien sûr qu’il est faible face à la tentation. « Qui suis-je pour refuser tes bonnes adresses ? » Et, aussi facilement, il invite Adrian à le guider dans le quartier. Pour ce qui est des restaurants, il a pourtant ce qu’il faut d’adresses, Camille et Bastian étant toujours à la recherche du meilleur, mais un peu de hors piste ne fait pas de mal. Pour une fois, il pourra peut-être même être celui à faire une recommandation aux deux autres ? Chiranth ouvre la porte pour Adrian quand ils arrivent à destination. Le restaurant n’a pas de décors excentriques qui appellent aux photos pour des publications sur les réseaux sociaux, bien éloigné du centre touristique, mais il est chaleureux. Le mobilier est dépareillé, probablement chiné et les tables sont de tailles et de formes différentes. Ils sont installés à une petite table ronde près d’une fenêtre. Chiranth est dos au poële qui réchauffe la pièce et sa chaleur sèche lui tire un soupire d’aise. « Je ne sais pas encore ce que vaut la nourriture, mais rien que pour ça, ça vaut le détour. » Dans une autre vie, dans un autre cycle, il a dû être un chat. Ou peut-être est-ce ce qu’il serait devenu s’il n’était pas bloqué dans cette longue existence ? « Tu viens souvent ici ? » C’est bien mieux de poser des questions sans conséquence à Adrian qu’à tomber dans des questions existentielles le concernant lui-même.

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Sam 16 Oct - 15:08

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(Suède, la mi-automne 2010) – C’est toujours terriblement stimulant de converser avec Chiranth, non seulement parce qu’il apprécie la compagnie de l’autre homme – autrement, il ne se trouverait pas en face de lui à ce moment et n’aurait pas fini la soirée dans son lit à quelques reprises – mais aussi parce qu’il est facile de discuter avec lui. Et discuter, ils font ça à la perfection, de tout et de rien, encore et encore, jusqu’au petit matin, parfois. La journée qui suit est parfois compliquée, mais c’est un lâché prise dans lequel il est heureux de plongé quand il le peut. « Seulement si c’est par ta faute ? Donc ce serait uniquement par culpabilité, je vois.» Il arque un sourcil Adrian, un peu plus amusé encore, « Je te dirais bien que c’est pour ton joli minois et c’est en partie vrai, » il pense que son attirance pour l’autre homme n’est plus à démontrer, « mais je m’en voudrais surtout de t’avoir été responsable d’un coup de froid. » Il reprend pour expliquer sa pensée. « Tu pourrais avoir ton propre infirmier à domicile, je trouve que tu manques d’appréciation. » Vraiment, c’en est presque insultant. Presque, parce qu’il ne  souhaite pas voir Chiranth tomber malade. Personne, d’ailleurs, le traumatisme de sa mère toujours bien présent. Il repousse cette pensée pour se focaliser sur l’homme en face de lui et c’est plutôt facile, encore plus quand il a deux mains entre les siennes, baissant la tête pour souffler un peu d’air chaud, n’approuvant pas combien elles sont froides, « Je rajoute des gants chauffants à la liste de shopping, ne serait-ce que pour ne plus avoir de plaintes à ce sujet » Il renifle, Adrian, « Oh ? Parce que tu n’en tires pas une certaine satisfaction, peut-être ? J’ai dû imaginer ta suffisance, alors. » Bon, honnêtement, il était aussi préoccupé par autre chose, Chiranth étant doué pour se montrer très distrayant, le bougre.

Ils parlent, parlent et parlent, rien de bien étonnant, alors se faire rappeler à l’ordre quand il faut partir, ça n’a rien d’une surprise. Tout comme sa proposition d’aller dîner quelque part. De toute façon, ils savent tous les deux comment cette soirée va se terminer, « Qui suis-je pour refuser tes bonnes adresses ? » Il sourit, Adrian, « Une âme sensée. Et gourmande. » Il termine avec un clin d’œil, après quoi il les guide jusqu’au restaurant, un endroit sympathique et cossu. Plein de chaleur aussi, et il ne parle pas du chauffage, qui lui fait rougir les joues, changement de température oblige, ils sont bientôt guidés jusqu’à une table, après sa demande d’un endroit près d’un radiateur pour l’autre homme. Mieux encore, ont les guide près d’un poêle. Il ne lui en faut pas plus pour se retrouver en t-shirt, « Je ne sais pas encore ce que vaut la nourriture, mais rien que pour ça, ça vaut le détour. » Il hoche la tête, « Je me suis dit que tu apprécierais la simplicité des lieux et sa chaleur. » Une intuition qu’il a bien fait d’écouter, « Tu viens souvent ici ? » Ouvrant la carte, « Si tu as besoin d’une traduction, n’hésite pas. » Informe-t-il son compagnon du jour, il lève les yeux, « Assez, oui. Dès que j’ai l’occasion en tout cas. Ils font salon de thé l’après-midi et c’est plutôt calme pour y travailler ou y lire. » Où simplement patienter entre deux averses. Il passe un regard rapide sur la carte, mais son choix est déjà fait, alors il la referme et il se retrouve à conseiller Chiranth sur les plats qu’il estime être très bon, ainsi que les boissons. « Sinon, malgré les températures et la météo, tu en penses quoi, de la Suède, du coup ? » C’est qu’il est curieux, Adrian. Curieux de tout, mais aussi de ce que le brun pense de son pays et de sa ville.

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Ven 22 Oct - 22:30

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(Suède, la mi-automne 2010) – Il n’allait pas particulièrement à la pêche aux compliments, Chiranth, quand il s’est gentiment moqué des motivations de l’autre homme. Il en reçoit tout de même un. Comme il est un homme qui aime soigner sa vanité, il l’accepte avec un hochement de tête satisfait et un sourire plus amusé que de raison. Il n’y a jamais eu de faux semblant quant à l’attirance réciproque qui les unit. C’est au moins un des avantages de ces relations éphémères qu’il se plaît à cultiver. « Tu pourrais avoir ton propre infirmier à domicile, je trouve que tu manques d’appréciation. » Il éclate de rire à l’image que les mots conjurent pour lui. « Voilà une proposition très osée, Adrian. Je demande à voir tes qualifications » Il pousse la plaisanterie jusqu’à remuer les sourcils de façon ridicule. Ils ne sont plus à ça près et Chiranth n’a jamais été très doué pour se prendre au sérieux en dehors des champs de bataille. « Ma suffisance, carrément ? » Il lève les yeux au ciel. L’autre homme a clairement le sens du drame, il faut le reconnaître. « Tu me vois bien hautain, dis donc. » Même s’il ne niera pas une dose de satisfaction toute puérile à faire reconnaître au suédois les conséquences du rude climat de ses terres d’origine. Ce n’est pas parce qu’Adrian ne souffre pas directement du froid que le froid ne peut pas s’inviter dans son lit de façon inattendue. Des gants chauffants règleraient parfaitement ce désagrément.

Un poêle fait aussi l’affaire. C’est juste beaucoup moins pratique à transporter et beaucoup plus cher. Ou alors on parle de gants de grande marque avec des matériaux de haute qualité et Chiranth aurait trop peur de les abîmer pour les porter au quotidien. Mais la comparaison part un peu loin, comme il s’en fait la réflexion lorsqu’il se dit qu’il ferait mieux de donner de tels gants à Rahim plutôt que de les garder sans jamais les mettre. « Je me suis dit que tu apprécierais la simplicité des lieux et sa chaleur. » Ça ne devrait pas, ça, lui réchauffer la poitrine de l’intérieur. C’est un geste simple, presque banal, d’une personne qu’il ne connaît que depuis quelques jours et qui n’a aucune idée de qui il est vraiment et pourtant c’est amplement suffisant pour le toucher. « Tu as eu raison. Merci, Adrian. » Il jette un coup d'œil sur la carte et son désespoir a dû être bien assez évident car le brun ne tarde pas à lui proposer la traduction. « Je crois que je vais en avoir besoin, oui. Je ne comprends strictement rien », admet-il sans une once de honte. Il ne peut pas être un expert dans toutes les langues. Enfin. Il pourrait en s’y consacrant, immortalité permet, mais il n’est pas désespéré à ce point là et il est loin d’avoir un talent pour ce genre d’apprentissages. Il hoche la tête quand Adrian lui explique à quel point il est familier des lieux et ils ne tardent pas à revenir sur le sujet des plats. Chiranth pose quelques questions pour se faire une meilleure idée. Au final, il opte pour une des suggestions de son compagnon et un verre de vin rouge. « Au risque de te décevoir, je n’ai pas vu grand-chose en dehors de la ville et de quelques haras aux alentours », dit-il en fermant la carte et en la posant sur la table. C’est un mensonge. Ce n’est pas la première fois qu’il met les pieds en Suède et il trouve les paysages magnifiques, si ce n’est trop austères à son goût. « Je peux tout de même dire que les gens sont accueillants », ajoute-t-il avec un sourire entendu.

Un serveur vient prendre leur commande et Chiranth se contente de pointer sur le menu avec un mot d’excuse comme quoi il ne parle pas la langue, massacrant horriblement le nom du plat qu’il choisit alors que le nom du vin français sort de ses lèvres sans difficulté. Camille serait fier, même si Chiranth a commencé à dompter la langue de l’amour bien avant sa naissance. Les menus débarrassés et la table libérée, il y pose les coudes pour se rapprocher de Adrian. « Tu as beaucoup voyagé en dehors de la Suède ? Et si oui, quel est ton endroit préféré ? » C’est stupide. Le genre de questions sans sens qu’il évite de poser parce que ça ne lui sert pas à grand chose de savoir ce que les mortels pensent ou aiment ou rêvent. Ils sont si vite partis… Mais il y a une certaine ivresse à découvrir quelqu’un d’autre, petit bout par petit bout, passer de ce qu’on imagine d’eux à ce que l’on sait et l’intimité que cela crée. Ça faisait longtemps que Chiranth ne s’était pas laissé prendre au jeu. Et, tout à son entrain pour la parenthèse bienvenue qu’est Adrian, il ignore l’étau qui se referme lentement et sûrement sur lui.

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Jeu 28 Oct - 14:33

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(Suède, la mi-automne 2010) – Les sujets sont aussi divers qu’ils savent le faire et malgré le peu de temps qu’ils se connaissent, Adrian apprécie cette facilité de faire la conversation, le tout accompagné de références bien spécifique et il adore provoquer un rire chez l’autre homme, « Voilà une proposition très osée, Adrian. Je demande à voir tes qualifications » Arquant un sourcil, sourire flottant sur les lèvres, Adrian répond, « Tu en connais quelques-unes, déjà. Des bien spécifiques, même. » Il ne voudrait pas lui gâcher la surprise du reste. Si surprise il y a, ce qui est très probable ; ils savent tous les deux comment ces soirées se terminent, après tout. « Ma suffisance, carrément ? Tu me vois bien hautain, dis donc. » Il renifle, Adrian, amusé, « Chiranth, » Il commence simplement avec un ton lourd de sens, « j’ai vu ta satisfaction. Je peux même dire que je l’ai vécu. » Son sourire s’agrandit, « Pas que je m’en plaigne. » Précise-t-il, avec un regard entendu. « Je ne pense pas que ce soit nécessaire de préciser, mais sait-on jamais. » Il ajoute, plutôt fier de lui-même.

Tout comme il l’est d’avoir si bien choisis le lieu pour le dîner, une fois qu’ils ont quitté le café, après tout un après-midi passé à parler de tout et de rien. C’est qu’il aime faire plaisir, Adrian, notamment par de petites choses comme ça, « Tu as eu raison. Merci, Adrian. » Il incline la tête, avec un sourire, « Avec plaisir, Chiranth. » Vraiment, ça ne coûte rien. Enfin, si, un peu, mais pas dans le sens financier. Il finit par aider l’autre homme dans sa recherche de plat, traduisant la carte et le conseillant çà et là, « Voilà, j’espère que tu auras trouvé ce qui te tente le plus comme plat. » Fait-il une fois avoir terminé et expliquant ensuite sa fréquentation des lieux, puis il retourne la question, afin de savoir ce qu’il en pense, de son pays, « Au risque de te décevoir, je n’ai pas vu grand-chose en dehors de la ville et de quelques haras aux alentours » La tête penchée sur le côté, il rétorque, « Quelque part, je ne suis pas vraiment surpris, mais tu devrais envisager de voir un peu les alentours, si jamais tu es intéressé. Ça vaut le détour. Et la vue. » Même en y vivant, il trouve toujours ça incroyable les paysages sur lesquels son regard peut se poser. Après, il a tendance à apprécier la beauté sous beaucoup de forme, alors il n’est peut-être pas le meilleur exemple à prendre, « Je peux tout de même dire que les gens sont accueillants » C’est à son tour d‘éclater de rire, « Accueillant ? C’est comme ça qu’on dit, aujourd’hui ? » Il n’empêche que ce n’est pas entièrement faux et il répond au sourire entendu de l’autre homme avec le sien.

On vient prendre leur commande et il arque un sourcil avec la facilité dont sort le nom du vin. S’il sait que Chiranth parle le français, on voit clairement où réside ses préférences, de toute évidence. À son tour, il annonce son choix au serveur, commandant un verre de vin blanc avec la même facilité que son compagnon, et il ne peut pas s’empêcher d’imiter la position de l’autre homme, à la différence près qu’il cale sa tête contre la paume de sa main, « Tu as beaucoup voyagé en dehors de la Suède ? Et si oui, quel est ton endroit préféré ? » Il se fait légèrement songeur, Adrian avant de secouer la tête, « Pas vraiment, enfin, quelques visites dans les pays voisins, mais très peu. La Norvège est un très beau pays. » Vraiment, il faut le reconnaître, « Même si sûrement trop froid à ton goût. » Plaisante-t-il à nouveau, « C’est quelque chose que j’aimerais changé dans futur. Le monde est vaste, après tout. » Il étire légèrement ses jambes sous la table, s’excusant quand sa cheville cogne la chaise de Chiranth, « J’aimerai bien visiter la France. » Connaître la langue, c’est bien gentil, mais ça serait plutôt cool de voir à quoi ressemble vraiment le pays, « Tu as dû en visiter pas mal, si je ne m’abuse, hm ? » Il ignore à quel point il n’a pas tort, se basant simplement sur le métier de l’homme et où ses recherches d’étalons l’ont mené et ces doubles sens sont toujours aussi hilarant que blasant, il peut comprendre la fatigue de Chiranth quand les personnes avec qui il travaille sont incapables de se retenir. « Tu m’as déjà parlé de la France et un peu de l’Inde, déjà, mais quand est-il d’ailleurs ? »

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Lun 1 Nov - 15:17

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(Suède, la mi-automne 2010) – « Tu en connais quelques-unes, déjà. Des bien spécifiques, même. » Le moins qu’on puisse dire, c’est que Chiranth a trouvé un compagnon qui n’hésite pas à le suivre dans ses parenthèses à la conversation, quitte même à surenchérir. Le genre de duo insupportable dans un groupe plus large, car toujours à se taquiner et à partager des blagues qu’eux seuls connaissent. Un vrai petit couple, même s’il reste très loin de le réaliser et encore plus de l’accepter. Pour l’instant, c’est juste un amusement de passage qui ne fait de mal à personne. Il hoche donc la tête avec un sourire entendu. « C’est vrai. On a déjà eu quelques… entretiens d’embauche », concède-t-il. « Il ne reste donc plus qu’à convenir d’une période d’essai ? » Is that how the youngs call it now? Definitely not. Mais ils savent tous les deux très bien où mène cette rencontre fortuite et aucun d’entre eux ne semble vouloir mettre un terme au schéma déjà bien établi pour tout ce qu’il est récent. Ils en tirent chacun satisfaction, après tout. « Oh, je ne nierais pas avoir ressenti une pointe de satisfaction à te prouver ma bonne foi quand je me plains du froid. Mais de là à dire suffisance ? Je me dois de protester. » Non pas qu’il ait un honneur à protéger ou quoi, mais avec Adrian il peut se permettre de papoter pour ne rien dire, juste pour le plaisir de s’exprimer et d’échanger sur n’importe quel sujet, aussi futile soit-il.

Une autre fois, Chiranth aurait peut-être été tenté de n’écouter que d’une oreille distraite la lecture de la carte qui lui est pourtant si généreusement faite. Mais s’il y a plaisir à s’exprimer et à échanger en compagnie d’Adrian, il y a aussi plaisir à écouter. La voix grave de l’homme jongle entre les syllabes suédoises et anglaises avec vitesse, parfois aussi maladresse, et c’est tout bonnement charmant. Puis il faut bien qu’il élargisse ses connaissances culinaires. Donc si il réussit à ressortir correctement un nom de spécialité suédoise, il voit déjà la tête de Bastian. Ca lui en bouchera un coin au vieux. « Voilà, j’espère que tu auras trouvé ce qui te tente le plus comme plat. » Il serait presque déçu que ça prenne fin si vite. Il hoche pourtant la tête pour rassurer son hôte qui n’a en aucun point manqué à ses devoirs. Il n’est pas très difficile en ce qui concerne la nourriture (Camille a adoré lui faire essayer les bizarreries françaises). Quant à la vue… Et bien : « La vue que j’ai ici me convient parfaitement. » Ce qui est peut-être cheesy à souhait, mais loin d’être un mensonge. Au bout d’un moment, les paysages finissent par ne plus le surprendre, à part peut-être le développement des villes, géantes de lumières et d’acier qui ne cessent de grandir et de changer de visages. Qui regorgent d’humanité. « Accueillant ? C’est comme ça qu’on dit, aujourd’hui ? » Chiranth penche la tête sur le côté, un sourire taquin aux lèvres. « Tu as raison, accueillant n’est peut-être pas le bon mot. Après tout, c’est plutôt dans ma chambre qu’on finit. » Donc des deux, Chiranth serait le plus accueillant. Bien évidemment, ça aide qu’il ne partage la chambre avec personne et qu’ils peuvent se faire servir le petit déjeuner au lit. Les avantages de la vie de palace de Zack et Cody ne sont pas négligeables. « Disons plutôt… Chaleureux. » Pour ça, il ne peut pas prendre Adrian en défaut.

Ils échangent un sourire complice quand ils font tous deux usage de leur apprentissage du français pour commander le vin comme il se doit. Leurs accents se mêlent aux syllabes, sûr et certain, mais la prononciation est aussi bonne que faire se peut, et il maintiendra que c’est tout de même bien difficile quand il est question du français. Au final, il se retrouve à relancer la conversation sans même y faire attention. Il devrait se méfier de cette envie de tout savoir sur la vie de l’autre homme, mais il n’y arrive pas, tout comme il n’arrive pas à bouder son plaisir en sa compagnie. La remarque sur le froid lui arrache un petit rire. Ce n’est pas bien difficile à deviner, il en conviendra volontiers. « C’est quelque chose que j’aimerais changé dans futur. Le monde est vaste, après tout. » Chiranth sourit simplement. Le monde est vaste, oui, et même si un demi-millénaire d’immortalité l’a emmené dans bien des contrées, même lui ne peut pas se vanter d’avoir tout vu et tout visiter. Personne ne le peut, il croit. « Le monde est vaste et le temps est court. Si c’est quelque chose qui t’intéresse tu devrais en profiter, oui. » C’est bien plus facile aujourd’hui qu’il y a seulement un siècle. Et bien moins risqué, à part pour certains coins de la planète. « Tu as dû en visiter pas mal, si je ne m’abuse, hm ? Tu m’as déjà parlé de la France et un peu de l’Inde, déjà, mais quand est-il d’ailleurs ? » Que peut-il dire qui contentera Adrian sans le compromettre ? C’est toujours la question fatidique. Il peut apprécier Adrian plus que de raison et devenir plus bavard, mais il ne peut pas se livrer. Il ne peut pas être entièrement lui. Après tout, il a inventé un nom rien que pour ça, non ? L’arrivée de plats lui donnent un instant pour digérer le dur retour à la réalité et il remercie le serveur. « Le métier fait que je suis régulièrement en déplacement, oui, mais c’est rare que je m’attarde autant. La plupart du temps, je ne profite pas de mes vacances à l’étranger : je visite les haras et les particuliers, j’examine les chevaux, j’essaie de profiter de la cuisine locale et je dois déjà repartir. » Il hausse les épaules avec une certaine fatalité. « Je peux au moins dire que je connais plus d’aéroports que bien des gens, mais je ne sais pas à quel point ça fait rêver. Ce n’est pas très glamour, hein ? »

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(#) Re: Raindrops on roses and whiskers on kittens || Chiranth    Mar 2 Nov - 9:24

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Bright copper kettles and warm woolen mittens, Brown paper packages tied up with strings, These are a few of my favorite things, Cream colored ponies and crisp apple strudels, Door bells and sleigh bells and schnitzel with noodles, Wild geese that fly with the moon on their wings, These are a few of my favorite things o Sound of Music
(Suède, la mi-automne 2010) – Adrian a des qualifications bien particulières, loin de celles dont il a besoin pour son boulot, merci beaucoup. Et c’est de ces qualifications dont il est question, lesquelles Chiranth a déjà eu le droit d’être témoin, « C’est vrai. On a déjà eu quelques… entretiens d’embauche » L’éclat de rire n’a rien de surprenant et il se fiche bien des quelques personnes qui se tournent, légèrement déranger par son exclamation. Il a le droit de passer un bon moment, « Il ne reste donc plus qu’à convenir d’une période d’essai ? » Son sourire s’élargit, « J’ose espérer parvenir à, » Si la pause est calculée, il en est de même quand il humidifie ses lèvres, « aiguiser mes compétences. » Il a un sourire entendu, « C’est en forgeant qu’on devient forgeron, dit-on. » Termine-t-il, clin d’œil appuyant ses propos. « Oh, je ne nierais pas avoir ressenti une pointe de satisfaction à te prouver ma bonne foi quand je me plains du froid. Mais de là à dire suffisance ? Je me dois de protester. » Aussi peu impressionné que tout bonnement amusé, « Peut-être que tu me démontreras combien j’avais tort, alors. » Et si ça n’est pas une invitation, il ignore ce que c’est.

Il n’ignore pas cependant que Chiranth n’est pas familier avec le Suédois et il prend plaisir à lui lire et faire la traduction des plats de la carte, se perdant parfois sur les traductions et roulant des yeux quand il doit faire une gymnastique du cerveau pour retrouver de quoi il s’agit. C’est satisfaisant de voir combien Chiranth est attentif et il espère être parvenu à lui donner envie de goûter à quelques plats sur lesquels il a donné son avis. Il lui conseille d’ailleurs de profiter de la vue que la Suède a à offrir, « La vue que j’ai ici me convient parfaitement. » Il cligne des yeux, agréablement surpris, alors qu’il ne devrait pas vraiment l’être. Le franc parler de l’autre homme est un fait qu’il connaît bien, et ce depuis le tout premier soir. C’est bien de cette façon qu’ils ont finie la soirée dans sa chambre, après. Il n’empêche que c’est toujours agréable à entendre à l’extérieur de la chambre d’hôtel. Peut-être devrait-il réfléchir que ce que ça pourrait impliquer, mais il n’y prête pas attention, « La vue te remercie. » Il est sincère, Adrian et s’il en profite pour fixer avec attention l’autre homme durant plusieurs secondes, « C’est toujours un plaisir. » Et ça ne le surprendra pas le moins du monde, pas quand l’une des premières choses qu’il lui a dite était "You’ve got nice shoulders." Ils sont plus à ça prêt. Ils ont une définition différente d’accueillant aussi, « Tu as raison, accueillant n’est peut-être pas le bon mot. Après tout, c’est plutôt dans ma chambre qu’on finit. » Il ressent un élan de culpabilité, rien de surprenant, pour autant il a déjà expliqué à Chiranth qu’il vit avec sa sœur et que, pour tout ce qu’ils se disent, il a à cœur de cultiver cette partie de sa vie privée. « Disons plutôt… Chaleureux. » Il s’adoucit, Adrian et il presse son pied contre celui de l’autre homme. « Toute forme de chaleur est agréable, hein ? » Surtout pour un homme qui craint autant le froid, non ?

Ils commandent ensuite et il est vite question du monde et de combien il est grand, « Le monde est vaste et le temps est court. Si c’est quelque chose qui t’intéresse tu devrais en profiter, oui. » Il hoche la tête, estimant qu’une fois qu’Astra aura obtenu son diplôme et qu’il aura fait ses preuves au travail, peut-être pourra-t-il se le permettre. Il est tout aussi curieux de la réponse de Chiranth, se doutant qu’il a dû tout de même voyager plus que lui, « Le métier fait que je suis régulièrement en déplacement, oui, mais c’est rare que je m’attarde autant. La plupart du temps, je ne profite pas de mes vacances à l’étranger : je visite les haras et les particuliers, j’examine les chevaux, j’essaie de profiter de la cuisine locale et je dois déjà repartir. Je peux au moins dire que je connais plus d’aéroports que bien des gens, mais je ne sais pas à quel point ça fait rêver. Ce n’est pas très glamour, hein ? » Il secoue la tête, « J’espère que tu profites bien de ton séjour ici, alors. » Ça lui donne l’impression qu’il s’agit d’une exception, alors il le lui souhaite. « Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une question de glamour, mais plutôt du fait que tu apprécies ce que tu fais, ou non. » Un détail important, l’air de rien. « Et puis, les lieux dans lesquels les haras et les particuliers se trouvent doivent être assez plaisants à voir, non ? » Il se passe une main dans les cheveux, « Ce n’est qu’une simple hypothèse, ceci dit. » Si ça se trouve, il est en train de dire quelque chose de particulièrement stupide et ce serait assez embarrassant. « Est-ce qu’il y a des endroits que tu aimerais quand même visiter un jour ? » Chiranth ne lui a tout de même pas vraiment répondu et c’est son choix. Il prend son verre de vin, arrivé quelques instants plus tôt avec leurs plats, « À la tienne, Chiranth. » C’est toujours une agréable surprise de tomber sur ce terrible charmeur, vraiment.

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