intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 My heart wants to beat like the wings of the birds || Chiranth

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(#) My heart wants to beat like the wings of the birds || Chiranth    Mer 29 Déc - 15:44

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That rise from the lake to the trees (to the trees), My heart wants to sigh like a chime, That flies from a church on a breeze The Sound Of Music
(New York, Décembre 2021)Jamais n’a-t-il pensé qu’il mettrait tant de temps avant de rentrer à New York. Honnêtement, il n’a jamais imaginé tout ce qu’il a récemment appris à cet élargissement du monde à de quoi toujours lui donner le tournis. Et ça n’est pas uniquement dû à la large perte de sang subie quelques mois plutôt. D’ailleurs, à ce sujet, la blessure a bien cicatrisé et ça devient douloureux lorsque le temps change, ainsi que la météo alors se retrouver à New York en hiver à de quoi lui picoter la cuisse de façon régulière et l’existence des crèmes est une bénédiction. S’il est assez indifférent, face aux chants intempestifs de Noël en cette période, son œil est attiré par les jeux de lumière provoquée par les diverses guirlandes lumineuses éparpillées un peu partout. Il note distraitement de ne pas oublier de bien fermer les volets de la chambre pour ne pas être dérangé dans la nuit, tout comme il espère, sur un autre point, qu’Arthur n’est pas trop dérangé par leurs scintillements incessants.
   
Il n’est pas entièrement près quand Chiranth arrive – est-ce qu’il a hâte de revoir l’autre homme ? Énormément, oui, à croire qu’il n’a pas eu de contact avec ce dernier depuis des mois, attendez un peu … – il l’invite à rentrer parce qu’il, « T’as les clés, utilise-les ! » Hèle-t-il, avec un roulement d’yeux alors qu’il place le plaid et les coussins propres sur le canapé, uniquement vêtu d’un sous-vêtement et d’une serviette enroulée sur sa tête afin que ses cheveux sèchent un peu plus vite – espoir un peu vain, mais passons, « J’suis pas tout à fait près, désolé. » Continue-t-il avec un petit sourire d’excuse quand l’homme est à l’intérieur. « Tu fais comme chez toi, j’arrive. » Termine-t-il, les sourcils froncés sous la concentration et les quelques hypothèses flottant dans son esprit maintenant qu’un pan différent du monde s’est ouvert à lui. Le fait qu’il est voulu prendre une des rare photo qu’ils ont ensemble pour la faire agrandir et l’offrir à Chiranth en guise de cadeau – pour aucun raison particulière autre qu’il adore offrir des choses aux gens qu’il aime et cet espèce d’idiot fait partie de ceux-là depuis un petit paquet d’années, maintenant. S’habiller de vêtements chauds ne lui prend pas si longtemps, contrairement aux quelques minutes qu’il lui faut pour sécher au maximum ses cheveux, afin qu’ils ne détrempent pas le bonnet qui couvrira très bientôt le sommet de sa tête. « Hey. » C’est aussi peu éloquent que dans l’ordre des choses, après tout, il aurait sûrement dû commencer par là, mais il a perdu du temps sur son planning personnel – apparemment, il avait du sommeil à rattraper, étonnant – consistant à remettre en ordre son appartement.  Et s’il se penche un avant, nez frôlant celui de l’autre homme, parce qu’il sait qu’il sera glacé et souhaite le réchauffer comme il peut, ça n’a rien de surprenant, maintenant. « Je te fais revenir dans le froid, pas vrai ? » Ajoute-t-il, la voix plus douce, alors qu’une de ses mains s’est déjà posée sur une de ses joues.  

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(#) Re: My heart wants to beat like the wings of the birds || Chiranth    Sam 1 Jan - 14:08

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(New York, Décembre 2021) New York est un changement agréable après ces longues semaines passées au Maroc. Même le froid ne le fait pas autant grimacer qu’avant, participant au dépaysement si nécessaire et si attendu.Les décorations de Noël sont fièrement affichés à chaque coin de rue, à chaque vitrine de magasin et, chaque année, il y en a plus et de plus en plus belles. Chiranth n’est même plus surpris par cet étalage de moyens pour attirer les clients. Il s’en fiche. Le taxi le laisse à l’adresse maintenant si familière. C’est stupide, mais plus il se rapproche d’Adrian, plus il a hâte de le retrouver et de le prendre dans ses bras. Ils échangent régulièrement des messages vocaux, se parlant de tout et de rien, ne discutant jamais de choses trop sérieuses, mais les mois d’absence n’en ont pas pour autant été adoucis. Chiranth ne pouvait malheureusement pas faire autrement. Les choses étaient bien trop dangereuses pour qu’il rende visite à son amant. Maintenant, il le peut enfin. Noël a beau ne rien dire de particulier pour l’un comme pour l’autre, ils échangent des cadeaux et profitent de l’ambiance bon enfant pour se promener, boire du vin chaud, porter des pulls moches. Ils s’amusent, sans se soucier de la symbolique associée, comme tant de personnes à travers le globe.

« T’as les clés, utilise-les ! » Autant pour les premiers mots échangés après avoir été si longtemps séparés. Et on dit qu’il n’est pas romantique ? Bullshit, Adrian peut être pire que lui parfois. Il fouille un moment dans son sac, se débrouillant comme il peut entre sa valise, son sac à dos, la boîte de chocolats et le bouquet de fleurs. Heureusement, il ne fait rien tomber. Quand il a enfin ouvert, il pousse la porte de l’épaule pour faire entrer toutes ses affaires avec lui sans avoir besoin de faire un aller retour. « J’suis pas tout à fait près, désolé. Tu fais comme chez toi, j’arrive. » Il abandonne valise, sac à dos et manteau dans l’entrée. Il se tourne enfin pour retirer ses chaussures, mais s’arrête en découvrant la vue qui s’offre à lui, sourire appréciateur qui naît sur ses lèvres. « Et moi qui pensais que c’était peut-être un accueil calculé », dit-il dans un faux soupir. Les chaussures sont enlevées distraitement. Et, malheureusement, la distraction ne reste pas longtemps si agréable que ça. Il fronce les sourcils en voyant la cicatrice bien visible sur la cuisse. Il a vu assez de blessures par balles pour en reconnaître les marques même s’il n’est pas habitué à les voir si définitivement ancrées. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Il ne lui a fallu que quelques enjambées pour être proche d’Adrian et lui saisir le bras pour l’empêcher d’enfiler son pantalon et de couvrir cette preuve de malheur.

Au final, Adrian renfile des vêtements un peu plus chauds même si l’angoisse de savoir que quelqu’un a tiré sur l’homme hante toujours Chiranth et lui bouffe les entrailles. « Hey. » Ils n’ont jamais été doués pour faire les choses dans l’ordre. « Hey », murmure-t-il en réponse, se défaisant à contrecœur de la colère qui l’habite, mais seulement pour un court instant. Il ne lui fera pas oublier aussi facilement qu’il a été dans un tel danger sans lui en avoir touché un seul mot. Le frisson qui le parcourt quand Adrian partage sa chaleur pour réchauffer son nez gelé le fait grogner. C’est injuste d’agir comme si tout était normal. « Je te fais revenir dans le froid, pas vrai ? » Chiranth penche la tête pour profiter du contact de sa main chaude contre sa joue et, sans répondre, s’avance encore un peu pour l’embrasser. Voilà qui est mieux. Avec un soupir satisfait, il rompt le baiser et, sans rouvrir les yeux, pose son front contre le sien. « Il fait froid au haras aussi, tu sais ? Tu m’as manqué, Adrian. » Il se saisit de la main de son compagnon et la serre un peu plus fort qu’à la normale. « Dis moi tout, maintenant. »  

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(#) Re: My heart wants to beat like the wings of the birds || Chiranth    Sam 1 Jan - 16:36

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(New York, Décembre 2021) « Et moi qui pensais que c’était peut-être un accueil calculé » Un éclat de rire, bref mais sincère secoue ses épaules, « À charge de revanche, lâche-t-il, sourire aux lèvres, le tout accompagné d’un clin d’œil, maintenant qu’il peut véritablement voir Chiranth. Vision qui lui réchauffe le cœur. Ce n’est sans compter le sens de l’observation dont fait preuve l’autre homme, « Qu’est-ce qui s’est passé ? » son sourire s’adoucit alors qu’il pose une main par dessus la sienne, « Laisse-moi m’habiller, je t’explique après. » Promet-il. Adrian a très bien conscience qu’il passera à la casserole et pas de sa façon préférée, malheureusement. Ceci dit, il ne sera probablement pas le seul, pense-t-il distraitement, alors qu’il dépose un baiser sur le front de son compagnon avant de s’éloigner pour s’habiller et brosser ses cheveux, maintenant libérer de la serviette.

Sauf que, il est véritablement heureux de revoir Chiranth. Les mois ont été long et discuter au travers de vocaux n’est pas du tout la même chose que de la présence physique et il n’a jamais caché son faible pour cet aspect de leur relation, même si beaucoup trop teinté de tendresse et d’amour à ce jour. « Hey » son regard s’adoucit encore plus et il dépose ses lèvres contre ce nez bien trop frais, avant qu’elles soient enlevées pour un baiser auquel il n’offre aucune résistance. Bien le contraire, même. Son soupir fait écho à celui de l’autre homme, alors qu’il rouvre lentement les yeux, savourant la présence de l’autre homme tout comme gravant dans son esprit chaque détail qui marquent son visage. « Il fait froid au haras aussi, tu sais ? Tu m’as manqué, Adrian. » Il revient à la réalité de cette façon, alors qu’il tourne cette main qui tient la sienne, notant à nouveau l’absence de changement. Ça ne l’empêche pas de l’embrasser, lèvres se pressant contre le dos de la main pendant plus de secondes que nécessaire, « Tu m’as manqué aussi. » L’absence de Chiranth à ses côtés se fait toujours un peu plus pesante, « Et ça me fait vraiment plaisir de te revoir. » Confie-t-il, posant tendrement son front contre celui de l’autre homme, à la fois heureux mais aussi craignant que ce soit la dernière fois. « Dis moi tout, maintenant. » Il hoche la tête, le guidant jusqu’au canapé où ils s’assoient. Il est possible que plusieurs albums traînent sur la table basse, quand il faisait le choix de photo d’eux deux à agrandir et offrir à l’autre homme. « On m’a tiré dessus. » Lâche-t-il sans tourner autour du pot. « Je ne m’y attendais pas vraiment. » La justification est sûrement un peu faible, mais honnête. « Mes relations familiales sont devenues encore plus compliquées. » En voilà un euphémisme, qu’il est beau.

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(#) Re: My heart wants to beat like the wings of the birds || Chiranth    Dim 2 Jan - 19:59

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(New York, Décembre 2021) Le ton léger de cet accueil un brin désorganisé s’envole bien vite. Pour la défense de Chiranth, il ne s’attendait pas à retrouver Adrian avec une telle blessure. Depuis le début de leur relation, il n’a que trop conscience de la fragilité et de la mortalité de son compagnon, un fossé qui les sépare, mais jamais il n’en a eu de preuves si flagrantes. Adrian s’est fait tirer dessus et la blessure a l’air de dater. Il n’est pas expert sur cette dernière question, trop habitué à voir les plaies disparaître sans laisser de traces, mais il a assez de jugeote pour extrapoler que ça fait plus de quelques semaines que le drame s’est passé. Adrian aurait pu se faire tuer et il n’en aurait rien su. Cette pensée naît dans son esprit, comparaison injuste avec les membres de sa propre constellation avec lesquels il partage des échos de douleur, et encore plus avec les fameuses âmes soeurs. Elle a le même goût amer d’injustice qu’elle a revêtu des décennies plus tôt lorsqu’il a appris le décès de sa femme. « Laisse-moi m’habiller, je t’explique après. » Chiranth serre un peu plus sa poigne autour du poignet de l’autre homme avant de lâcher prise, lèvres pincées de mécontentement. Pas contre Adrian, bien sûr, dear Adrian. C’est juste qu’il veut des réponses et il les veut maintenant. N’empêche que Chiranth hoche la tête, bien conscient qu’il n’a pas le droit d’exiger quoi que ce soit. A la place, il met à profit ce laps de temps pour déposer ses affaires dans la chambre à coucher. Après tout, les lieux lui sont familiers.

La tension qui l’habite ne commence à fondre que quand Adrian est là, sa peau contre la sienne, sa chaleur pour réchauffer son cœur glacé par la peur. Les gestes sont odieusement tendres, remplis d’un amour qu’il s’échine pourtant à ne laisser s’écouler qu’en de trop rares moments, voulant à tout prix éviter le raz de marée qui menace et la sécheresse aride qui suivrait car il sait la vérité de ce monde cruel : un jour, bien trop proche, il perdra Adrian. « Tu m’as manqué aussi. Et ça me fait vraiment plaisir de te revoir. » Il ne peut pas résister à ces jolis mots et à la douceur qu’ils renferment. Un dernier baiser déposer sur sa mâchoire et il se laisse guider vers le canapé. Une discussion sérieuse, donc. Bien. Les albums éparpillés l’intrigue, mais seulement quelques secondes car « on m’a tiré dessus ». Il sait oui, merci, et l’agacement se peint clairement dans ses prunelles. « Je ne m’y attendais pas vraiment. Mes relations familiales sont devenues encore plus compliquées. » Chiranth attend un instant, va même jusqu’à lever un sourcil, mais rien ne suit. Il soupire et passe sa main libre dans ses cheveux, l’autre tenant fermement celle de son amant. « Quand je te disais de tout me dire, je ne demandais pas un court synopsis. » Il secoue la tête pour chasser la pointe de colère qui a coulé dans son ton. « Qu’est-ce qu’il s’est passé, Adrian ? Quand est-ce que tu as été blessé ? Et plus important : pourquoi quelqu’un t’a tiré dessus ? » Qui, il veut aussi demander, obtenir un nom et partir à la chasse à l’Homme. Qui, parce que le geste ne peut pas rester impuni quand Chiranth a le coeur au bord des lèvres rien qu’à penser à ce qui aurait pu arriver. Qui, parce qu’Adrian est un homme doux, un généreux qui ne ferait pas de mal à une mouche, une de ses âmes bonnes et bien trop rares. « Qu’est-ce que ta famille a à voir avec tout ça ? » 

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(#) Re: My heart wants to beat like the wings of the birds || Chiranth    Dim 2 Jan - 20:42

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(New York, Décembre 2021) Il est évident que Chiranth n’apprécie pas de devoir attendre et il pense suffisamment le connaître pour comprendre que cette colère qu’il voit n’est pas contre lui. Ça n’empêche pas de l’inquiéter, de sentir cet étau se resserrer autour de son cœur alors qu’il pense à tout ce qu’il a dire. À demander aussi, même s’il a bien conscience qu’il n’a rien à demander de Chiranth. Parce qu’il peut prendre. Juste un peu. Un baiser par-ci, des mots doux murmurés dans l’ombre de la nuit, entre deux discussions n’ayant rien avoir l’une avec l’autre et qui sont pourtant pleine de cette chaleur qu’il attribue uniquement à la présence de Chiranth. Et peut-être a-t-il envie de prendre un peu plus, sachant que ça risque d’être la dernière fois. Il ne le souhaite pas, mais ça reste une possibilité qui lui briserait le cœur.

Alors il fait un résumé succinct, l’agacement de son compagnon de lui sautant pas tout de suite aux yeux – il aurait dû le voir venir, cependant, mais pour sa défense, c’est la première fois qu’il se retrouve dans cette situation et ça ne vient pas avec un mode d’emploi. « Quand je te disais de tout me dire, je ne demandais pas un court synopsis. » Il grimace légèrement, épaules tendues alors qu’il murmure des excuses, tandis que Chiranth continue, « Qu’est-ce qu’il s’est passé, Adrian ? Quand est-ce que tu as été blessé ? Et plus important : pourquoi quelqu’un t’a tiré dessus ? » Forcément, il pose les questions les plus importantes. C’est ce qu’il gagne à se trimballer quasiment à poil chez lui. Il aurait dû rédiger un brouillon, en fait. « Qu’est-ce que ta famille a à voir avec tout ça ? » Les questions qui fâchent, aussi. Merveilleux. Sauf qu’il est fatigué, Adrian, se remettre de cette blessure n’a pas été des plus simples, d’autant plus que ça tire encore un peu de temps à autre, et il y a aussi tout le choc de ce qu’il a appris ses derniers temps et ce qu’il pense avoir compris aussi. Un long soupir lui échappe et ses épaules se voûtent, « Je ne sais pas comment, » commence-t-il avant de s’interrompre, les sourcils froncés et croisant les jambes pour s’asseoir en tailleur.

Mauvaise idée.

Un petit grognement de douleur lui échappe, alors qu’il étend sa jambe devant lui, gardant l’autre plié. Il avance sa main de libre pour la poser sur les leurs, afin de jouer avec les doigts de Chiranth, gestuelle nerveuse s’il en est, « Tu risques soit de me prendre pour un fou et t’en aller, soit, » sa gorge ne noue juste un peu, « soit juste de partir. » Cette possibilité ne lui a pas échappé. « Astra, » autant commencer par le début, non ? « va bien. » Sauf qu’avec tout le sang qu’elle avait perdu, ça ne devrait pas vraiment être le cas, « Ça n’a pas été le cas, pourtant. » Que peut-il dire ? « Elle est morte, mais elle va mieux. » ? Est-ce qu’il a dit ça à haute voix ? Il jure, Adrian, s’agrippant à la main avec force. « J’crois on appelle ça un sororicide, mais je suis pas sûre de la terminologie. » Il continue, parce que s’il s’arrête maintenant il est fort probable qu’il ne soit pas capable de reprendre, et sa mâchoire se serre, « et dire qu’elle est venue dîner ici. » Il se souvient parfaitement de ce dîner et ce demande si Shani s’était amusée de son inquiétude toute la soirée. « J’aurai dû faire un brouillon, en fait. » Cette pensée qu’il prononce le prend par surprise, parce qu’il a conscience de combien tout est décousu et n’a pas énormément de sens.

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(#) Re: My heart wants to beat like the wings of the birds || Chiranth    Mar 4 Jan - 19:42

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(New York, Décembre 2021) De toute évidence, la situation n’est pas plus facile à vivre pour Adrian que pour lui. Sûrement l’inverse à vrai dire : Adrian s’est fait tiré dessus récemment pas lui. Pas aussi récemment. Et si le souvenir de l’ordre insidieux de Diane et de sa propre immobilité alors que Tony était (i]là[/i], à seulement quelques pas… Non. Mieux vaut ne pas y repenser. Le grognement de douleur semble faire écho à ses sombres souvenirs. Il se penche en avant pour poser sa main sur l’épaule de son compagnon. « Doucement », conseille-t-il, comme s’il ce n’était pas lui qui l’avait assailli de questions seulement quelques secondes plus tôt. Il veut des réponses, bien sûr, mais pas au prix de la santé d’Adrian ; ce serait trop cher payé. « Tu n’as pas une crème pour apaiser la cicatrice ? Surtout par ce temps. » Les mois d’absences ne lui donnent peut-être pas le droit de le couver à ce point, mais il s’en fout bien, ce droit il se l'octroie tout seul.

« Tu risques soit de me prendre pour un fou et t’en aller, soit.. soit juste de partir.» Ça ne lui plait pas des masses. Doucement, il libère sa main et, avec milles précautions, il soulève la jambe blessée de son amant, une main sous son mollet, et l’autre sur le côté de sa cheville, pour guider le tout sur ses cuisses. Près de lui. Là où il peut veiller à ce que rien de mauvais ne le touche de nouveau. « Je ne bougerai pas », promet-il sans même savoir ce à quoi il s’engage. Ça n'a pas d’importance. C’est d’Adrian dont il s’agit et, s’il n’avait pas une peur bleue que l’homme finisse blessé -ou pire-, il lui confierait sa vie sans hésiter. Ok. Mauvais exemple. En réalité, sa vie, il n’en a que peu à faire, surtout à l’aube d’un nouveau deuil tout aussi cruel que le premier. Mais il lui confierait la vie de ses étoiles sans hésiter, et ça, ça veut dire bien plus. « Astra », le prénom  est une surprise. Il sait, pourtant, qu’Adrian ne s’est jamais remis de la disparition de son astre de petite soeur. Les deux syllabes qui suit son encore plus surprenantes : « va bien ». Des milliers de nouvelles questions se bousculent. Que lui est-elle arrivée ? Où est-elle ? Pourquoi ne s’est-elle pas montrée à nouveau ? Comment a-t-elle pu se remettre après avoir perdu autant de sang ? La réponse à ces deux dernières interrogations, il la pressent avant même qu’elle ne tombe. « Ça n’a pas été le cas, pourtant. Elle est morte, mais elle va mieux. »

Elle est morte. Il pourrait croire à un phrasé particulièrement dramatique, Chiranth, ou se raccrocher à une expérience de mort imminente, ou n’importe quoi d’autre. Une part de lui le veut. L’autre est tout simplement épuisée de courir et de se cacher. «J’crois on appelle ça un sororicide, mais je suis pas sûre de la terminologie. Et dire qu’elle est venue dîner ici. » Oh, bons dieux, c’est encore pire qu’ils ne le pensaient. Balayée, la piste d’un conjoint violent, et déblayée une toute autre couche d’horreur. « Shani ? Mais… Pourquoi ? » Il a entendu parler de la mésentente des deux, mais de là à imaginer une soeur en tuer une autre. « J’aurai dû faire un brouillon, en fait. » La main posée sur la cheville d’Adrian bouge dans un geste apaisant, son pouce dessinant des ronds là où il a trouvé la peau de l’autre homme, sous le tissu du pantalon. « Je suis content que tu n’en ai pas fait un. Je n’aime pas l’idée de toi en train de ressasser tout ça et d’essayer de faire en sorte que ça fasse sens. » Un soupir. « Tu ne plaisantes vraiment pas quand tu dis qu’Astra est morte et qu’elle ne l’est pas restée, hein ? » Bien sûr, il y a du soulagement, de savoir qu’Adrian retrouve cette petite sœur qu’il adore. Il est pourtant bien teinté de jalousie. Et d’une question bien plus injuste encore : pourquoi elle et pourquoi pas lui ? Se pourrait-il que l’homme qu’il aime trompe lui aussi la mort ? Que Chiranth n’ait pas à affronter les décennies suivantes seul ? C’est improbable. Les fratries d’immortels sont encore plus rares que les âmes sœurs.

Ses yeux se posent de nouveau sur les albums photos. Pas des photos de famille, mais des photos d’eux deux. « Tu as trouvé ce que tu cherchais là-dedans ? » Le sourire est tout ironique, projetant un amusement qui n’atteint pas ses yeux. Il n’est pas idiot, Chiranth, il sait qu’il est resté trop longtemps et qu’il s’est exposé à ce moment. Il sait qu’Adrian est loin d’être aveugle, aussi. Ce qu’il ne sait pas, c’est comment son beau brun va réagir. Le mensonge lui restera-t-il en travers de la gorge ? Ou alors la différence d’âge ? Le traitera-t-il comme un inhumain, un monstre, un démon ? Il a connu son lot de bûchers et de noyades à l’âge de l’inquisition, il ne tient pas à revivre ça. Pas de la main de quelqu’un qu’il aime. 

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(#) Re: My heart wants to beat like the wings of the birds || Chiranth    Mer 5 Jan - 9:29

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(New York, Décembre 2021) « Doucement, » Pour quelque qui a tant l’habitude de tout gérer, c’est terriblement agréable de laisser Chiranth s’occuper de lui. Ça fait partie de ce qu’il s’est échiner à lui faire comprendre après tout, qu’il méritait tout autant que d’autre à se qu’on prenne du temps pour lui. Du temps. Voilà un concept qui n’a plus le même sens, maintenant. Alors tu prends ce que Chiranth veut bien te donner et c’est facile, de tourner la tête, pour caresser avec son nez cette main sur son épaule. Si facile et bien loin de la conversation à venir, « tu n’as pas une crème pour apaiser la cicatrice ? Surtout par ce temps. » Il secoue la tête, « J’en ai déjà mis. » La réponse est accentuée d’un pauvre sourire. Il a conscience que ce genre de douleur, il en a pour un paquet d’années. À son échelle, bien entendu, donc probablement un peu plus d’une quarantaine, voire cinquante, s’il a de la chance. Quoi qu’il n’est pas certain d’être encore en bon état et, vraiment, voilà des pensées qu’il préfère mettre de côté.

Il est plus important de se concentrer sur la conversation, malgré cette peur de ne plus revoir son compagnon. Ça l’émeut, toute cette gestuelles emplis d’une tendresse familière et qui pourtant manque tant à son quotidien. Et s’il détourne le visage pour plusieurs secondes, chassant la soudaine humidité s’y étant trouvé, il est persuadé que ça ne passera pas inaperçu, « Je ne bougerai pas » Il aimerait tant que ce soit vrai. Si tôt demandé, si tôt donné – il a peu à donner à Chiranth, à part tout son amour, mais ça n’a jamais été suffisamment, pas vrai ? « Shani ? Mais… Pourquoi ? » Il grimace et s’agrippe à l’avant bras de l’autre homme. Pourquoi ? De ce qu’il a compris, l’organisation pour laquelle Shani et Stellan travaillent – gèrent ? – avait capturé Eirik et torturé suffisamment de fois que ça l’a tué et si le concept de résurrection un peu flou, il en été témoin pour y croire. Mais il ignore ce que Chiranth sait. Si ce qu’il pense savoir de l’homme est vrai. Tout est devenu si compliqué, ça en devient épuisant, raison pour laquelle ses explications sont balbutiantes, « Je suis content que tu n’en ai pas fait un. Je n’aime pas l’idée de toi en train de ressasser tout ça et d’essayer de faire en sorte que ça fasse sens. » Il renifle avec une certaine amertume. Oh, il a ressassé, des nuits entières même. « Tu ne plaisantes vraiment pas quand tu dis qu’Astra est morte et qu’elle ne l’est pas restée, hein ? » Ces paroles sonnent comme des aveux, alors il secoue la tête, « Ça n’a rien de drôle. » Et Chiranth ne lit pas les pensées, alors il ajoute, « Je l’ai vu. » Cet aveux-là, il est enroué, alors que le souvenir de cette nuit l’habite encore. Ses cauchemars n’ont jamais eu autant le goût du vrai.

Il suit facilement le regard de son compagnon, « Tu as trouvé ce que tu cherchais là-dedans ? » et ce sourire ne ressemble en rien à ceux qui font chavirer son cœur, « Je, » Il commence, soudain à court de mots, alors il se penche pour attraper l’un des album, l’ouvrant on hasard, le regard tendre. « Je cherchais une photo à agrandir pour te l’offrir. » Il commence doucement, se pressant un peu plus contre l’autre homme, « La surprise est un peu gâchée, mais tu ne seras pas laquelle il s’agit avant d’ouvrir le paquet. » Il ajoute, « Si tu l’acceptes. » La précision lui noue l’estomac, mais lui semble importante. Avec son doigt, il trace le visage de Chiranth, sur une photo où se dernier a un énorme sourire. « Je ne sais pas si, » les mots sont presque murmurés, « si c’est l’amour qui m’a rendu aussi aveugle qu’idiot, » il secoue la tête, tournant une page, « bien que sur ce point, je pense que certain ont bien dû se marrer, » il serre la mâchoire en pensant à Stellan et Shani, avant de les chasser de son esprit, « Quand Astra m’a expliqué pour elle et les siens, » il passe une main dans ses cheveux et prend une inspiration, bien conscient du fouillis de ses paroles et aussi de la présence de non-dits, mais il ignore ce qu’il peut vraiment dire, « je ne pensais pas qu’en regardant nos photos, je, » Il soupire et pose l’album à côté de lui, tournant son visage cette fois, pour regarder Chiranth, sa main replaçant une des ses boucles, après quoi il laisse ses doigts caresser sa joue, « Je suis un peu perdu. » Il murmure, sa voix se brisant juste un peu, « But I do know I love you. » Son petit rire sonne étrangement comme un sanglot, mais ça doit être un tour de son imagination, « Like, a lot. » Il dit tout dans le désordre, hein ? « Tu n’as pas changé depuis cette soirée au bar. » Et quelle soirée ça a été. « Tu ne m’as d’ailleurs jamais tressé les cheveux, mais ça n’est pas le sujet, » Il marmonne plus pour lui-même qu’autre chose, se réfugiant quelques secondes dans ce souvenir, « Est-ce que, » Le sérieux revient vite, cependant, « Est-ce que cette anecdote d’un grand-père ayant participé aux JO étaient réellement un grand-père, où c’était toi ? »

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(#) Re: My heart wants to beat like the wings of the birds || Chiranth    Jeu 6 Jan - 15:34

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(New York, Décembre 2021) Le tableau se peint en des arcs grossiers de couleurs. De peine, de douleur, de mort. « Ça n’a rien de drôle. » Effectivement non, l’humour n’a pas vraiment sa place, ici et maintenant. La jambe d’Adrian sur les siennes semble soudain peser trop lourd, l’enfermer trop fermement sur ce canapé, alors que les photos éparpillées lui hurlent de fuir sans se retourner. Et pour quoi faire, hein ? Pour conserver cette impression de sécurité toute illusoire. Il a déjà le Conclave à dos, et l’Ordre ne va pas tarder alors que l’échéance approche à grand pas. Quel nouveau danger Adrian peut bien représenter ? Il ne le sait pas, Chiranth, mais il a aussi vécu trop longtemps pour penser que ceux qui paraissent n’avoir aucune raison de le trahir ne se retourneront pourtant pas contre lui. S’il ne guérissait pas aussi bien, il aurait plus d’une cicatrice pour illustrer la leçon. Et pourtant, il ne bouge pas. Il a promis à Adrian. Ca ne veut pas dire qu’il se montre gentil ou doux : son sarcasme résonne dans la pièce avec une froideur qui n’a pas souvent existé entre eux. Pour sa défense, ça lui bousille les entrailles de ne pas savoir ce qu’Adrian peut bien penser de tout ça. Ce qu’il peut bien penser de lui.

« Je, » Le coeur au bord des lèvres, Chiranth est pris d’un vertige, sensation étrangère pour lui qui se réjouit des émotions fortes et de l’adrénaline dans ses veines. « Je cherchais une photo à agrandir pour te l’offrir » Il ne fait rien pour repousser Adrian. Sa main s’est figée sur sa cheville. Il ne se souvient pas avoir jamais été aussi incertain de la marche à suivre. Incapable d’intervenir, il laisse Adrian continuer et s’échiner à combler le vide entre eux de ses mots, de ses intentions et de ses sentiments. Il a toujours laissé Adrian le guider. C’est injuste, d’ailleurs, le fardeau qu’il a placé sur les épaules d’un homme qui lui a donné ses plus belles années. Au final, il n’en faut pas beaucoup pour le toucher. « But I do know I love you. Like, a lot » Quelque fois, il se surprend à rêver que cette soirée n’ait jamais eu lieu et qu’Adrian et lui ne se soient jamais rencontrés. L’amour qu’ils se portent a plus des airs de malédiction qu’autre chose, un sort auquel il ne peut échapper mais qui le conduit tout droit au désastre, comme une affreuse tragédie grecque dont il discerne le dessin depuis le commencement. Et le désespoir d’Adrian fait écho au sien.

Adrian a beau essayer d’alléger l’atmosphère avec un commentaire sur des tresses qui n’ont jamais vu le jour ou avec une question sur les JO qu’il a gagné et dont il n’a pas pu s’empêcher de se vanter, même en attribuant cette victoire à un ancêtre, rien ne sort Chiranth de sa stupeur. Il finit enfin par secouer la tête. « C’est là que tu as été blessé, n’est-ce pas ? Quand tu étais avec elle. » Sa gorge se noue, mais il se force à parler, les yeux fixé sur le pantalon d’Adrian, là où il sait que la cicatrice se trouve. « Côtoyer des immortels, Adrian, c’est… C’est incroyablement dangereux. » Il ne répond pas à toutes les autres questions, Chiranth, pas encore. Il a besoin qu’Adrian comprenne toute la gravité de la situation pour lui-même. « Je ne te poserai pas d’autres questions sur Astra. Si elle a des ennuis, le moins j’en sais, le mieux pour elle. Mais », il relève les yeux pour capter le regard de son amant, « elle doit avoir sa constellation pour la protéger. Toi, tu n’as pas ça. Et tu ne peux pas guérir comme elle. Et… bordel ! » Il jure, la voix basse, alors qu’il se rend compte du merdier dans lequel l’autre homme s’est retrouvé. « Les gens qui lui cherchent des ennuis risquent de se servir de toi pour l’atteindre. » C’est ce que lui ferait s’il cherchait la jeune Astra. « Tu as besoin d’une meilleure sécurité que ça. Et de pouvoir contacter quelqu’un proche de toi s’il y a une urgence. » Déjà, il essaie de réfléchir aux Adorateurs de l’Ordre qui vivent dans le coin. Mais comment se fier à eux si, dans quelques semaines seulement, lui et Bastian se retrouvent parias à leur tour ?

Avec un soupir, il admet la défaite. Il a besoin de temps pour réfléchir à tout ça. Il a besoin d’en parler à Bastian et à Catriona. « Je n’ai pas de solutions satisfaisantes à offrir. Pas pour l’instant. » La tension dans ses épaules s’évanouit un tant soit peu alors qu’il se penche et dépose un baiser sur le front d’Adrian. « Je t’aime, Adrian. Si je n’ai pas été honnête sur tout, sache que je n’ai jamais menti sur ça. » Il ne sait toujours pas si c’est la bonne solution. De tout dire et d’espérer qu’il ne signe ni sa fin ni celle d’Adrian en agissant ainsi. Pourtant, le choix, c’est Astra qui l’a pris, au final. En exposant son frère à la vérité et au danger, elle ne laisse pas d’autres choix à Chiranth que de faire de même. « Les JO et plein d’autres anecdotes… Je ne pouvais pas exactement dire qu’il s’agissait de moi, mais je voulais quand même les partager avec toi. Tu as toujours eu le don de me faire parler plus que la prudence ne l’exigeait. » Et rien n’a changé. Il ferme les yeux, espérant ainsi bloquer une partie de ses craintes pour le futur. « Tu dois avoir des questions. » 

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(#) Re: My heart wants to beat like the wings of the birds || Chiranth    Jeu 6 Jan - 19:13

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(New York, Décembre 2021) L’immobilité de Chiranth est aussi stressante que son silence et ça ne l’aide pas à formuler des phrases cohérentes. À son image, ça reste désordonné et pourtant l’autre homme ne semble pas sur le point de s’en aller. Promesse mise à part, il aurait très bien pu l’envoyer valdinguer – en sens propre, comme au figuré. Il essaie pourtant d’alléger un peu ses révélations, mais ça n’a pas le succès souhaité, probablement parce qu’il sonne plus nerveux qu’autre chose. Inquiet, aussi. Il n’est pas certain de comprendre les expressions passant sur le visage de son compagnon et s’il a ressentit un énorme soulagement à pouvoir dire à voix haute ce qu’il ressent depuis si longtemps, à l’image de ces gestes auxquels ils se sont habitués, il craint de voir l’autre homme s’en aller. « C’est là que tu as été blessé, n’est-ce pas ? Quand tu étais avec elle. » Il reprend la parole sur un sujet auquel il ne s’attendait pas. Il s’adoucit, Adrian et déplace sa main sur la mâchoire de l’autre homme, pour l’inciter à redresse son visage pour le regarder lui, plutôt que de fixer l’endroit où il a été blessé. « Hey. » Murmure-t-il, alors qu’il lève leurs mains, déposant un baiser sur le dos celles de Chiranth. Ça n’a pas l’effet escompté, pas tout de suite, « Côtoyer des immortels, Adrian, c’est… C’est incroyablement dangereux. » Il a un reniflement plutôt amer, à cette déclaration, « C’est dangereux d’être simplement lié aux Ackerman. » Humain ou immortels. Est-ce qu’il ne met pas Chiranth en danger, également ? Cette pensée lui glace le sang. « Je ne te poserai pas d’autres questions sur Astra. Si elle a des ennuis, le moins j’en sais, le mieux pour elle. Mais » Se concentrer sur la voix de l’immortelle est facile, mais l’inquiétude demeure, « elle doit avoir sa constellation pour la protéger. Toi, tu n’as pas ça. Et tu ne peux pas guérir comme elle. Et… bordel ! » Il sursaute, Adrian, à la vive exclamation, bien loin du ton employés depuis son arrivée. « Les gens qui lui cherchent des ennuis risquent de se servir de toi pour l’atteindre. » Il ne peut pas vraiment le contredire ici, même s’il se demande si Shani et Stellan en viendraient là, ou un autre membre du Conclave Ecarlate – et pourquoi avoir choisi un nom si proche de la connotation d’une maison close, il l’ignore et se demande s’il devra poser la question s’il en a l’occasion, « Tu as besoin d’une meilleure sécurité que ça. Et de pouvoir contacter quelqu’un proche de toi s’il y a une urgence. » Il serre la main, de cet idiot, « Chiranth, » Sauf qu’il ne lui donne pas l’impression de l’entendre, « Je n’ai pas de solutions satisfaisantes à offrir. Pas pour l’instant. » perdu qu’il est dans sa tirade, « Hey, respire. » C’est d’une stupidité sans nom, mais il ne sait pas quoi dire d’autre pour le rassurer.

« Je t’aime, Adrian. Si je n’ai pas été honnête sur tout, sache que je n’ai jamais menti sur ça. » Une chose ne change pas, c’est cette facilité avec laquelle il a toujours été si doué pour lui faire perdre tous ses moyens et aujourd’hui ne change pas et ça a sûrement à voir avec ce désir d’être aimé et l’entendre de la bouche de Chiranth, c’est tout simplement au baume au cœur et il espère qu’il ne s’agit pas là d’un au-revoir, parce qu’il n’est pas certain de pouvoir le supporter. Alors il a un petit sourire, tendre et qui atteint ses yeux, à défaut d’utiliser ses mots, il se contente de déposer un doux baiser au coin de ses lèvres. « Les JO et plein d’autres anecdotes… Je ne pouvais pas exactement dire qu’il s’agissait de moi, mais je voulais quand même les partager avec toi. Tu as toujours eu le don de me faire parler plus que la prudence ne l’exigeait. » La tête penchée sur le côté, il frôle la tempe de ses lèvres avant de changer de position sur le canapé, invitant – l’obligeant, plutôt – Chiranth à suivre le mouvement, de sorte à ce qu’il soit plus ou moins assis sur lui, sa tête reposant contre son épaule, « Tu dois avoir des questions. » De ses doigts, il fait des tracés imprécis sur le torse de l’autre homme, « Je t’avoue avoir l’impression que ma tête est sur le point d’exploser, » murmure-t-il, « et je ne sais pas trop par où commencer. » l’admission n’a rien de surprenant, « Mais celle qui me vient en tête c’est, » il s’agrippe de nouveau à la main de l’autre homme avant d’émettre à voix haute ladite question, « est-ce que tu vas t’en aller ? » De façon plus générale, est-ce qu’il va disparaître, une fois cette soirée passée ? De façon parfaitement égoïste, Adrian espère que non, même s’il est loin d’imaginer ce que ça implique comme peine futur pour son compagnon.

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(#) Re: My heart wants to beat like the wings of the birds || Chiranth    Sam 8 Jan - 18:05

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(New York, Décembre 2021) Ses yeux passent de la cuisse d’Adrian à son regard si bleu. Ce regard lui a tellement manqué durant ces derniers mois et, chose qui le touche plus que tous ces mots, il n’a pas changé. Il y lit facilement la même tendresse et la même dévotion qu’avant. Adrian n’a pas l’air de le considérer comme un monstre ou comme un dieu. Juste un homme coincé hors du temps. « C’est dangereux d’être simplement lié aux Ackerman. » Chiranth ignore soigneusement cette intervention pour se focaliser sur ce qu’il a à dire. Sur le danger dans lequel Adrian se trouve et pour lequel il semble si peu préparé. « Hey, respire. » Il fronce les sourcils, mais ne parvient pas à retenir la réplique sarcastique qui vient du tac au tac dans un marmonnement : « ce ne serait pas si grave que ça si je ne respirais pas ». Probablement pas la chose la plus intelligente à dire car ce n’est pas ça qui va rassurer Adrian. Pas grave, il y a bien plus important. Lui assurer qu’il l’aime, par exemple, ce qu’il n’a fait qu’en de trop rares occasions jusqu’à aujourd’hui.

Il ne s’attendait pas pour autant à se retrouver avec un Adrian sur les genoux en récompense. « Attention, ta jambe ! » La protestation inquiète ne l’empêche pas d’entourer la taille de l’autre homme d’un ses bras. Tout n’est pas parfait, loin de là. Chiranth ne sait pas si un jour ils retrouveront la facilité d’avant, mais il veut essayer et, déjà, ça veut dire beaucoup. Ça veut dire que les sentiments empoisonnent la logique. « Je t’avoue avoir l’impression que ma tête est sur le point d’exploser, et je ne sais pas trop par où commencer. » Les doigts de sa main libre se perdent dans les mèches brunes qu’il caresse tendrement. Lui non plus ne savait pas par où commencer quand il s’est réveillé après être décédé. Pas plus que quand il a finalement rencontré les premiers immortels pouvant le guider. Personne n’est prêt. Chiranth se rassure comme il peut en se disant qu’Astra a dû lui expliquer la plupart de ce qu’elle a appris durant sa disparition. « Mais celle qui me vient en tête c’est, est-ce que tu vas t’en aller ? » Son rire le prend lui-même par surprise. C’est libérateur, en un sens, après toute cette tension qui n’a fait que s’accumuler depuis qu’il a aperçu la cicatrice sur la jambe de son amant, et une larme perle au coin d’un de ses yeux. « Oh, Adrian », murmure-t-il, « ça fait dix ans que j’essaie et que je n’arrive pas à m’y résoudre. Je ne vois pas ce qui change aujourd’hui. » C’est faux. Plein de choses changent aujourd’hui, mais pas celle au cœur de leur situation, à savoir l’amour qu’ils se portent l’un à l’autre. Il dépose un baiser derrière son oreille. « Je ne vais pas disparaître de ta vie aussi facilement que ça, Adrian Ackerman. Tant que tu veux encore de moi. » 

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(#) Re: My heart wants to beat like the wings of the birds || Chiranth    Sam 8 Jan - 18:52

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(New York, Décembre 2021) « Ce ne serait pas si grave que ça si je ne respirais pas » Il lance un regard courroucé à son compagnon, ayant parfaitement entendu cette remarque. Son esprit lui jouant encore des tours, il apprécierait ne pas le voir s’ajouter à ses cauchemars, merci bien. Souhait qui ne sera sans doute pas exaucé, mais c’est beau d’espérer, non ? Ce qu’il souhaite, dans le cas présent, c’est la proximité alors il ne se garde pas de la prendre, « Attention, ta jambe ! » Il lève les yeux au ciel, « Je sais comment bouger, tu sais. » Fait-il remarquer doucement, tout en laissant son poids reposer contre l’autre homme, avant de lancer la seule question lui traversant l’esprit à ce moment-là. Question n’ayant rien de très philosophique et peut-être même très égoïste, mais Adrian fait usage des enseignements de cet homme rencontré dans un bar à Stockholm, ce dernier pourrait-il l’en blâmer ? Il n’espère pas, en tout cas. « Oh, Adrian » Sans le rire, il s’attendrait presque à entendre une mauvaise nouvelle et s’il ne sentait pas l’angoisse lui tirailler les entrailles, Adrian sait qu’il serait en train de sourire, incapable de résister à ce son qu’il aime tant et il dépose un baiser au coin de son œil, appréciant que très d’y voir une larme y perler. « ça fait dix ans que j’essaie et que je n’arrive pas à m’y résoudre. » Il ferme les yeux douloureusement à cet aveux, lequel ne le surprend pas, malgré la peine que ça lui inflige, «  Je ne vois pas ce qui change aujourd’hui. » mais c’est aussi rassurant, dans un sens, « Je ne vais pas disparaître de ta vie aussi facilement que ça, Adrian Ackerman. Tant que tu veux encore de moi. » Le frisson qui le prend n’a rien à voir avec le froid et Chiranth n’est pas sans le savoir. Il tourne la tête et embrasse le menton de son compagnon. « Évidemment, que je veux encore de toi, crétin. » Marmonne-t-il, alors que ça fais plus de dix qu’il s’accroche à l’autre homme – et ça a quelque de rassurant de savoir qu’il n’était pas le seul attaché. Il se tourne un peu plus, pour voler un vrai baiser, main perdue dans ses cheveux, sentant quelques tensions le quitter. Il a un petit sourire, alors qu’il murmure, « Je sais qu’on devra discuter plus, mais » Il a léger soupir, « mais je veux juste profiter de toi ce soir. » l’admission n’a rien de très surprenante, « plus que j’ai plusieurs choses à te donner et j’en ai un peu marre d’attendre. » Oh, il est patient Adrian, jusqu’à ce qu’il veuille voir le visage des gens qu’il aime lorsqu’ils leur offrent quelque chose. « Est-ce que t’as faim ? On peut commander chez ce restaurant thaïlandais que t’aimes tant. Non pas que je ne veuille pas te cuisiner de bons plats, » il ajoute, la voix toujours basse, « mais je n’ai pas trop envie de bouger. » Ce qui rend les propos mentionnés plein de contradictions, « Je vais simplement te chercher tout ça. » Ça lui prend une bonne minute, avant de quitter les genoux de Chiranth et il revient rapidement avec un sac. « Voilà. » Dit-il, déposant un baiser contre sa tempe avant de s’asseoir ses côtés.

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(#) Re: My heart wants to beat like the wings of the birds || Chiranth    Dim 9 Jan - 19:04

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(New York, Décembre 2021) Adrian est plus grand que lui d’une bonne tête, ce qui lui rend la tâche de se lover contre lui on ne peut plus difficile. Il y met pourtant une sacrée dose de bonne volonté et Chiranth n’a jamais su y résister, douce illusion d’une confiance sans faille quand il tient le plus jeune fermement dans ses bras, petite bulle de sécurité à laquelle se réduit alors son monde. Sans complication. Sans peine. Adrian ne se rendra surement jamais compte de tout ce qu’il lui a apporté et donné sans compter. « Évidemment, que je veux encore de toi, crétin. » Il pourrait prétendre que l’humidité de ses yeux n’est due qu’à l’hilarité qui l’a pris il y a seulement quelques instants. Il peut aussi se contraindre à l’ignorer comme un autre de ces symptômes physiques qui lui crient depuis dix ans qu’il est irrémédiablement amoureux d’Adrian. Il le sait. Il n’a pas besoin de sentir son coeur fébrile dans sa poitrine. « Même si je ne suis qu’un vieux crouton crétin ? », murmure-t-il. Il y a de l’humour dans les mots, oui, mais aussi une gravité nouvelle. Il est vieux. C’est un fait qu’ils ne peuvent plus ignorer et il veut qu’Adrian ait le loisir d’y réfléchir avant de décider de ce qu’il veut vraiment. Le baiser qui suit, même s’il n’a pas la douce acceptation de quelqu’un qui a bien compris à qui exactement il a à faire, suffit à faire fondre Chiranth. Comme s’il pouvait résister à Adrian…

« Je sais qu’on devra discuter plus, mais- mais je veux juste profiter de toi ce soir. » Il tire profit des mots d’Adrian pour frotter doucement son nez contre le sien et pour déposer de tendre baiser sur sa mâchoire, son menton, au coin de sa bouche. « Plus que j’ai plusieurs choses à te donner et j’en ai un peu marre d’attendre. » Léger rire haché alors qu’il laisse sa tête reposer contre le dossier du canapé. « Tu n’as jamais été très patient quand il s’agit d’offrir quelque chose et de voir la réaction de la personne. » C’est aussi quelque chose de précieux chez Adrian, la simple joie qu’il prend à l’idée de participer au bonheur d’un autre, cet générosité qui le caractérise tant et, par moment, revient le blesser. « Thaïlandais, c’est parfait. J’adore ta cuisine, mais j’aime encore plus quand on cuisine ensemble. On peut prévoir un bon dîner ensemble pour demain soir ? » Et voilà déjà qu’il pense au lendemain. C’est si facile de se dire qu’ils ont le temps devant eux que ça en devient presque trop aisé de prolonger sa présence aux côtés du brun à chaque fois. « Je vais simplement te chercher tout ça. » D’autres baisers sont échangés avant qu’ils ne se lèvent. « Et moi je vais chercher les tiens », déclare-t-il aisément. Bien évidemment qu’il n’est pas venu sans présents pour son cher et tendre. « J’ai oublié de te demander si tu avais un vase d’ailleurs ? » demande-t-il en retrouvant le bouquet qu’il a abandonné sur le plan de travail de la cuisine. Il récupère la boîte de chocolats de Belgique et fait un détour par la chambre à coucher pour extirper quelques paquets de ses bagages. Il les dépose sur la table basse, repensant à ce qu’il a choisi : un pull moche de noël, un caleçon tout aussi ridicule pour arracher un précieux rire du suédois, des chaussettes bien chaudes, plusieurs tomes d’un nouveau comic qu’il pense qu’Adrian va aimer et un jeu de société auquel ils peuvent jouer tous les deux. Rien de particulièrement romantique, il en convient aisément. Mais ils aiment passer du temps simplement et ils chérissent la compagnie de l’autre plus que tout bijoux ou parfum. « Voilà. » Il ferme les yeux une seconde pour savourer la chaleur qui lui emplit la poitrine. « Je vais nous servir du vin, qu’on ait quelque chose à boire en déballant tout ça. Je te laisse commencer, käraste. » Une chose est sure, il ne maîtrisera jamais la prononciation du suédois, mais ça ne l’empêchera pas de continuer à appeler Adrian par ce doux mot. 

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(#) Re: My heart wants to beat like the wings of the birds || Chiranth    Jeu 13 Jan - 18:38

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(New York, Décembre 2021) Tout va mieux et pourtant, tout a changé. Il risque de se perdre après tant de nouveauté, Adrian. Mais si c’est ainsi, tout contre Chiranth, il veut bien laisser le monde entier disparaître et se laisser aller à cette chaleur associée à son compagnon. En revanche, la position n’est pas la plus pratique et son cou n’apprécie pas d’être ainsi courbé, alors il passe un bras sur le dossier du canapé et ce qu’il voit sur le visage de l’autre homme le laisse un peu désemparé. De ses lèvres, il frôle le coin de son œil, bougeant son bras pour le refermer autour de ses épaules, « Même si je ne suis qu’un vieux crouton crétin ? » Bien sûr, qu’il se questionne sur l’âge de Chiranth, quand il a su celui d’Eirik, il a cru avoir un vertige – ou il en a eu un, ses souvenirs sont un poil flous, lié au traumatisme d’un carnage auquel personne ne s’attendait et a une blessure à jambe, nouvelle compagne de vie. « J’ai conscience que, » commence-t-il, la voix basse et un peu incertain dans ses mots, tandis que les phrases se forment au fur et à mesure, « je ne peux pas prétendre comprendre tout ce que ça implique. » Il y a quelque chose d’apaisant à passer sa main et la repasser dans les boucles de cet homme. Il ne s’en ai jamais caché. « J’aurai plutôt tendance à te retourner la question, en fait. » Son petit sourire est hésitant, mais tendre. « Mes soucis doivent te paraître assez mineur. » Ce qu’il comprend, « Mais, mon premier copain était plus vieux que moi, donc j’imagine que c’est pas surprenant que je sois tombé sous ton charme. » C’est une façon de voir les choses comme une autre, non ?

Il sait aussi qu’ils devront discuter plus tard, mais là, il veut simplement profiter de la présence de son compagnon et lui offrir les cadeaux dont il a fait l’acquisition au cours de l’année écoulée. Il sourit plus largement en entendant ce charmant son et s’il profite de la façon dont Chiranth à basculer sa tête en arrière pour déposer de doux baisers sur sa nuque, ça ne regarde qu’eux, « Tu n’as jamais été très patient quand il s’agit d’offrir quelque chose et de voir la réaction de la personne. » Son rire est silencieux, seule preuve étant son souffle contre la peau de l’Indien, « J’aime offrir. Et faire plaisir. » A la surprise de personne et le double sens est parfaitement voulu, merci beaucoup. Tout comme il veut que Chiranth choisissent ce qu’il veut comme dîner, « Thaïlandais, c’est parfait. J’adore ta cuisine, mais j’aime encore plus quand on cuisine ensemble. On peut prévoir un bon dîner ensemble pour demain soir ? » Il sourit plus franchement, Adrian et embrasse tout simplement l’autre homme, avant de répondre, « Ça me semble parfait. » Simple et efficace, loin des problèmes accumulés. Tant de baisers y sont pour beaucoup, mais ils finissent par se lever, « Et moi je vais chercher les tiens » Il cligne des yeux, « Tu m’as apporté des cadeaux ? » Il devrait y être habitué, Chiranth n’est jamais venu les mains vides et pourtant, il a toujours ce simple plaisir à ce qu’on lui offre des choses. « J’ai oublié de te demander si tu avais un vase d’ailleurs ? » Il tourne la tête, « Oh, désolé. Je ne les avais même pas vu. » Dit-il, les sourcils froncés, allant chercher un vase fait mains, d’un ami à Toronto. Une belle œuvre, mêlant poterie et mosaïque, « Il est sur la table basse. » Lâche-t-il avant de repartir pour chercher les divers cadeaux.

Quand il revient, il sourit en voyant les fleurs, « Très beaux bouquet. Chaleureux. » Il prend la main de l’autre homme pour y déposer un baiser, avant de s’attaquer à ce qu’ils doit ouvrir. « Je vais nous servir du vin, qu’on ait quelque chose à boire en déballant tout ça. Je te laisse commencer, käraste. » Son sourire se fait large, la prononciation du Suédois est aussi bonne que la sienne est de l’hindi. Mais ça reste parfait, « Tu sais où ça se trouve. » La réponse est simple et il l’observe s’éloigner. Une fois revenus et leurs verres remplis, il lève le sien, « Santé. » Son toast est aussi simple que son regard est intense. Il prend une gorgée, avant de commencer à ouvrir les paquets, « Oh ! On pourra en manger quelques un après manger. Devant un film peut-être. » S’ils regardent un film. Le pull le fait rire et il enlève son haut pour le porter, « De quoi j’ai l’air ? » Quant au caleçon … Il éclate tout simplement de rire, « M’en veut pas si je le passe à la machine, avant de le porter, » parvient-il à dire, terminant par un son clin d’œil signature. Les chaussettes lui arrachent un ricanement tandis que les comics lui font perdre un peu la notion du temps alors qu’il lis le résumé du premier tome, et ouvre ce dernier pour y regarder le style, « Ça a l’air super. » Fait-il enfin, le refermant et le posant à côté, avec le reste. Et finalement, le jeu lui fait arquer un sourcil, « Tu t’ennuie en ma présence, Chiranth ? » Le sourire ourlant ses lèvres en dit long sur ce qu’il pense, ceci dit. Il se penche et dépose des baiser sur sa joue, entre chaque mot, « C’est parfait. Merci. » Il pointe le jeu du doigt, « Il faudra qu’on l’essaie avant que tu partes. » Le contraire serait décevant et l’angoisse de ne plus le revoir une fois passé le pas de la porte est bien présente et il l’a repousse, « A ton tour. » préférant invitant son compagnon à ouvrir ce qui l’attend. Le plus gros format reste cette photo d’eux deux, encadré en toute simplicité. Il a également trouvé une paire de chaussettes ridicules et son pull, ainsi qu’un bonnet et une écharpe bariolés de couleurs – et s’il en a un lot identique à la différences des couleur choisis, ça n’a rien du hasard. Une boîtes de pâtisserie Suédoises faites maison, il sait combien l’autre homme les aime et c’était l’occasion. Et pour finir, un vieil argentique. Chiranth l’avait mentionné par le passé et s’il est maintenant certain qu’il n’appartenait pas à son père, mais a lui, Adrian a été capable d’en trouvé un, avec des pellicules. « J’espère que c’est ok ? » fait-il finalement, un peu hésitant.

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Chiranth Pasavan
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(#) Re: My heart wants to beat like the wings of the birds || Chiranth    Lun 17 Jan - 12:10

My heart wants to beat like the wings of the birds

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(New York, Décembre 2021) C’est familier. Le poids d’Adrian sur ses cuisses : familier. L’odeur qui se dégage de l’autre homme et qui sature l’appartement : familier. Sa main qui passe et qui repasse dans ses boucles : familier. Chiranth n’a jamais songé, quand il s’est laissé imaginer mille scènes dans lesquelles il révélait son secret, que tout aurait les mêmes goûts et les mêmes saveurs qu’auparavant. Adrian sait et la terre ne s’est pas arrêtée de tourner pour autant. « J’ai conscience que je ne peux pas prétendre comprendre tout ce que ça implique. » Un soupir fatigué, témoin de la tension qui le hante, alors qu’il caresse distraitement les hanches d’Adrian, espérant lui transmettre un peu de courage et ne plus entendre cette horrible hésitation dans son ton. Le fait est qu’il ne sait pas ce que l’autre homme a entendu. Que sait-il des constellations, des factions, des guerres qui se jouent sur des centaines d’années ? Que sait-il de tout le sang que Chiranth a sur les mains et qu’en penserait-il ? De cette femme qu’il ne parvient pas à oublier après plus d’un siècle écoulé ? Et de lui. De la façon dont il va le hanter quand tout sera terminé. Chiranth vit toujours avec cette parodie de choix : disparaître sans un mot et laisser son partenaire du moment seul, ou être celui qui est laissé derrière, incapable de redevenir poussière. Quel odieux mensonge car, quoiqu’il choisisse, il est celui qui finit seul. « J’aurai plutôt tendance à te retourner la question, en fait. Mes soucis doivent te paraître assez mineur » Il fronce les sourcils et se penche pour voler un autre baiser. « Bien sûr que non. J’espère que tu le sais, mais je n’ai jamais songé à tes soucis comme étant petis ou des broutilles ou que sais-je… Tu es important pour moi, Adrian, et ce qui t’arrive l’est tout autant. » Il est peut-être un connard, mais pas un connard condescendant. Et ce n’est pas parce qu’il a des siècles de plus au compteur qu’il se sent si détaché que ça des problèmes du quotidien, bien au contraire. « Mais, mon premier copain était plus vieux que moi, donc j’imagine que c’est pas surprenant que je sois tombé sous ton charme. » Le trait d’humour sonne un peu forcé, mais ça ne fait rien contre son reniflement amusé. Comme si Adrian sait toujours exactement quoi dire. « Je suppose que j’ai un avantage peu négligeable dans ce cas là. » A l’époque où ils se sont rencontrés, la différence d’âge était encore plus visible qu’aujourd’hui, après tout, et maintenant, même sans en savoir l’étendue, Adrian sait que son physique ne laisse pas présager des années passées et vécues.

Mais ils se mettent d’accord pour laisser tout ça de côté pour une soirée de plus. Les questions difficiles et autres secrets à éventrer attendront le matin. Chiranth ne peut qu’espérer que ça ne signifiera pas la fin de ces doux baisers. « J’aime offrir. Et faire plaisir. » Il a un petit rire. « J’avais remarqué oui. » Et qui est Chiranth pour dire non à un peu de douceur et de bonheur ? Alors il acquiesce au choix de restaurant et la commande est passée rapidement, chacun ayant ses petits plats habituels, le genre de comfort food dont ils ont bien besoin en ce moment. Un goût de normalité. « Tu m’as apporté des cadeaux ? » Cette fois, il lève les yeux au ciel. Il apporte presque tout le temps un petit quelque chose, même si c’est parfois seulement un café et des pâtisseries. « Ca fait des mois qu’on ne s’est pas vu, bien sûr que je t’ai apporté des cadeaux. Tu n’es pas le seul qui aime faire plaisir. » Et si Chiranth n’a jamais pu se résoudre à donner tout son temps et tout son cœur à Adrian, il a toujours eu tendance à compenser autrement, aussi bête et cruel que ça puisse être. Une autre question à propos des fleurs et il se retrouve avec un vase étrangement familier qu’il n’arrive pourtant pas à replacer. Est-ce qu’Adrian l’avait déjà la dernière fois ? Et pourquoi a-t-il l’impression de l’avoir déjà vu hors de cet appartement ? « Très beaux bouquet. Chaleureux. » Et juste comme ça, toute curiosité à propos de ce vase s’envole. « Je suis heureux qu’il te plaise. » Il connaît tout de même assez bien Adrian pour savoir quelles fleurs il apprécie ou non.

Le vin est servi, un toast échangé, et les cadeaux commencent à être déballés. Il sourit, Chiranth. Parce que malgré le froid dehors, il ne se sent jamais aussi réchauffé de l’intérieur qu’en présence d’Adrian et parce que le sourire de l’homme est tout ce qui lui a manqué pendant des mois durant et parce qu’il savoure cet instant. Il sait que le temps joue contre eux mais, juste une fois, il voudrait oublier ça. « Oh ! On pourra en manger quelques un après manger. Devant un film peut-être. » Un tel enthousiasme juste pour des chocolats, ça ne devrait pas être permis, et pourtant. « J’aime ce planning pour cette soirée. » Un repas livré, du vin, du chocolat, et la meilleure des compagnies. Le film peut-être pourri à souhait qu’il ne parviendrait pas à trouver la soirée ratée. « De quoi j’ai l’air ? » Il applaudit un peu à l’essayage, son grand sourire enfin de retour alors qu’ils s’éloignent de plus en plus des sujets qui fâchent. « C’est parfait ! J’avais peur pour la taille, mais c’est exactement ce qu’il fallait. Tu as l’air comfy et chaud à souhait. le parfait compagnon pour un câlin sur le canapé. » Soirée film, c’est décidé, oui. N’empêche que sa réaction au caleçon est on ne peut plus satisfaisante. « M’en veut pas si je le passe à la machine, avant de le porter. » Il hoche la tête avec un sourire amusé. Il a un peu hâte de voir Adrian dans un sous-vêtement aussi ridicule que ça, mais il devra prendre son mal en patience. Il y a encore deux cadeaux qui suivent. D’abord les comics qui font l’objet d’une inspection approfondie avant que le verdict ne soit rendu : « Ça a l’air super.  » C’est un soulagement parce que Chiranth n’y connait pas grand chose en comics, en toute honnêteté. « Tu t’ennuie en ma présence, Chiranth ? C’est parfait. Merci. Il faudra qu’on l’essaie avant que tu partes.» Chiranth lève les mains devant son torse en signe de paix. « Loin de moi l’idée de sous-entendre quelque chose dans le genre ! Je sais juste que tu aimes tester de nouveaux jeux, alors oui, je me dévoue comme partenaire de première partie. » Quel sacrifice, vraiment.

« A ton tour. » Il pose son verre sur la table basse et se redresse pour prendre les paquets qu’Adrian a apporté. Le premier reste celui qui est le plus facile à identifier : la photographie. « Voyons voir quel cliché tu as choisi. » Il y a plein de photos. Trop, lui souffle la part de son esprit toujours sur le qui vive et ça le fatigue. Il déballe soigneusement le cadeau et sourit en les voyant, tous les deux, l’image parfaite de touristes profitant de hot dogs dans Central Park, souriant malgré les mèches de cheveux dansant au vent. « C’est quand tu es arrivé sur New York », il murmure alors que ses doigts effleurent la plaque de verre, se rappelant sans mal le dur équilibre entre faire visiter la ville, ces coins touristiques et ses merveilles bien cachée, et s’occuper de meubler l’appartement, d’acheter tout ce qu’il faut et de passer des heures en compagnie de tournevis et de bière bon marché, pas vraiment fraîche à cause de la canicule estivale. « J’ai adoré cette semaine. Merci, Adrian. » Il se penche facilement pour un baiser sur sa tempe. Les cadeaux suivants sont plus légers. Il se retrouve vite à enlever son pull noir pour enfiler celui qu’il vient de recevoir par dessus sa chemise blanche. Les chaussettes suivent sans mal, celles-ci doublant la paire qu’il porte déjà, puis le bonnet et l’écharpe. « Oh, c’est le paradis, d’avoir enfin chaud de nouveau ! Il me manque plus que des gants tout aussi colorés et même en plein New York, tu ne me perdras pas de vue », plaisante-t-il avec bonne humeur. N’empêche que ça le touche d’avoir des vêtements qu’Adrian a choisi pour lui, en faisant attention à ce qu’ils soient très chaud. « Oh et de quoi faire mes réserves de gras contre le froid, tu as vraiment pensé à tout ! » Il adore ces pâtisseries. Le fait qu’elles soient faites maison est un bonus non négligeable. « On a ce qu’il faut pour une semaine de goûters devant des films ou des séries, c’est parfait. » Oui, il passe tout à fait en mode hibernation. Quoi de mieux à faire qu’un fort de coussins et de couvertures pour passer son temps auprès d’Adrian, à lire, à boire et manger, à discuter de tout et rien pour refaire le monde et à somnoler devant la télé ? Il pensait peut-être ne plus vouloir rester enfermé dans une maison depuis son passage au Maroc, mais il change bien vite d’avis. La compagnie n’y est pas pour rien, désolé Bastian. Le dernier cadeau, en revanche, le laisse sans voix. « J’espère que c’est ok ? » « Tu t’en es souvenu », murmure-t-il doucement. C’était une petite anecdote partagée alors même qu’il n’avait pas mis un nom sur cette drôle de relation où ils n’arrêtaient pas de se recroiser dans Stockholm. Un détail des années passées pour donner un peu d’âme à Chiranth, ce masque vide et encore balbutiant qu’il ne s’imaginait pas garder si longtemps. Et Adrian s’en est souvenu et est parti à la quête d’un appareil qui lui rappelerait les années passées. Il tousse pour cacher son émotion grandissante. Avec tout ce qu’Adrian sait, ce cadeau est bien plus qu’un simple clin d’oeil : c’est une preuve qu’il veut Chiranth pour qui il est et pour qui il a été avant. « Merci, vraiment. » Il caresse l’appareil, se familiarise avec les réglages, mais il sait que la première photo attendra. Pas ce soir, c’est trop tôt. Mais demain, quand ils auront discuté, que tout ça lui semblera plus réel et qu’Adrian le traînera dehors dans le froid pour il ne sait quelle aventure. 

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