intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 Is your heart worth breaking? (alastair)

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Zyanya Sáenz
Zyanya Sáenz
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(#) Is your heart worth breaking? (alastair)    Mer 23 Juin - 9:15

@Alastair O'Connor
La capitale britannique a bien changé depuis les bombardements. C'est le dernier souvenir qu'il garde en tête qui soit aussi précis qu'une carte postale avec tout ce que ça implique. Il n'y ont pas passé de très bon moments ensembles, wrong timing, chaque fois qu'il passe devant l'Eglise où Aurora est morte, il ne peut pas s'empêcher de penser qu'il aurait aimé qu'ils ne daignent même pas reconstruire le bâtiment et qu'ils fassent péter le reste. Depuis, chaque fois qu'il y retourne, il s'étonne d'y voir de nouvelles constructions et il lui arrive de s'y perdre comme un étranger. Pourtant, il a eu le temps de la voir grandir cette ville, il est aussi vieux sinon plus que certaines rues. Zyanya apprécie Londres, pas son climat et c'est pour cette raison qu'il ne s'y rend que pendant de courtes périodes, déprimant vite face à un ciel gris. Il avait l'espoir d'y croiser Aurora, mais il est en avance d'un jour ou deux et ne se voyait pas attendre comme un con dans son bnb qu'elle se présente à la porte. L'ennui et lui ne font pas bon ménage. Tant qu'à faire, il peut s'offrir une bière, se prélasser en terrasse et trouver une librairie.

C'est la fin de l'après-midi, alors qu'il rentre, que quelque chose le chiffonne. Comme une impression, de déjà vu. Il se retourne et qu'elle n'est pas sa surprise lorsqu'il réalise qu'il connait très bien la personne qu'il vient de voir passer de l'autre coté de la rue. Alastair. Fucking Alastair. Si il y a bien quelqu'un dont il n'avait pas envie de voir la gueule, c'est lui. Comme quoi, quand le karma a décidé de vous faire chier, il n'y va pas de main morte. Les deux hommes se portent mutuellement une haine féroce qu’ils n’ont pas eu tout le loisir d’explorer. Ils ne sont pas -encore -  entre-tués, même si ça l'a déjà démangé.  Zyanya a toujours pensé que si Alastair avait pu, il l'aurait rayé de la carte. Mais étant tous deux immortels, ils savent aussi bien l'un que l'autre qu'il est inutile de se prêter à ce petit jeu, il n'aura jamais sa peau, ils peuvent juste se faire du mal. Zyanya ne veut pas lui offrir ce plaisir. Il s'amuse de lui filer entre les doigts et taper sur son système, en demeurant cette écharde plantée dans son pied quand il est dans les parages. Il ne l'aime pas, il le méprise. Il espère même qu'il ne découvrira jamais la vérité sur Ceallach, et qu'elle restera loin de lui. Peut-être qu'il l'a cherché dans le passé en le provoquant. L'histoire n'est pas très importante.
La passion entre les deux était indéniable, et ce n'est pas tant par jalousie qu'il agit. Quoique. Peut-être est-ce un peu le cas. Elle est son amie, mais elle est aussi l'amante d'Alastair et les deux ne sont pas compatibles puisqu'ils se déchirent tous les deux. Il voudrait la garder pour lui uniquement, surtout maintenant qu'elle peut faire une excellente alliée.  

Zyanya le suit et arrive à le prendre à part dans une ruelle. « Sept milliards d’humains et il faut qu’on se retrouve, c’est presque romantique tu ne trouves pas ? » Il minaude, avec son sourire agaçant. « On va passer la partie où je te te fais remarquer que tu n’as pas prit une ride… Mais, c’est quoi ces petites yeux ? » Il veut frapper là où ça fait mal, enfoncer le clou dans le cercueil. Il imagine très bien que ce son ennemi a du ressentir quand sa compagnie lui a été arrachée et c'est très cruel de sa part de l'utiliser pour le faire chier. Zyanya n'aimerait pas se retrouver à sa place. [/color]Toutes mes condoléances, j’ai apprit pour ta petite copine humaine. Je l’appréciais beaucoup, c’est dommage qu’elle soit morte.[/color] » Est-ce qu'il sait ? Il en doute fortement, Ceallach n'avait pas l'air de se souvenir de lui et il lui a menti. Pour son bien.  
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(#) Re: Is your heart worth breaking? (alastair)    Dim 29 Aoû - 1:14

Morose. Lourd. Gris. Brumeux. Sombre. Le climat semble s’associer à mon humeur du jour. Ou bien l’inverse. Un robot parmi les humains, voilà c’que reflète désormais ma carcasse depuis une trentaine d’années. Errance et fardeau, la patte qui traîne et les épaules qui s’affaissent continuellement, j’porte ironiquement ma croix. Gravée au nom de Ceallach, entourée de ses épines corrosives, elle ne s’est jamais allégée avec le temps. Au contraire, les années semblent l’alourdir et la poussent à m’enfoncer dans le sol. En vain, jamais le macadam ne s’est déchiré sous mes pieds pour m’engloutir, parce qu’en enfer, j’y suis déjà. Et si vivre sans cœur eu été une condition démentiellement aliénée, après elle, il ne reste que des ruines d’un palpitant qui su un jour ce qu’était que de battre. Et c’est ça qui m’rend l’plus fou aujourd’hui : les résonances de ses contractions qui cognent dans le vide, le néant, le chaos, sans jamais aucune réponse…

Alors c’est l’exosquelette éternellement dépourvu d’émotions et de morales que j’quitte la demeure pour m’engouffrer dans les rues de la capitale. La Londres crasseuse réside encore dans mes veines bien qu’elle se soit vêtue de plus belles robes depuis ma création. Les riverains s’y plaisent quand à l’époque il s’y perdaient. Mais Londres on l’aime, comme on affectionne la femme qui nous a vu naître. Son pavé suinte toujours des mêmes secrets, des mêmes mystères, des mêmes écumes : et mes semelles y crissent, tel un meuble ancien flanqué dans l’décor depuis si longtemps qu’on n'peut que l’bouger sans réussir à l’faire totalement disparaître du paysage. Et les sens à l’affût, la bête rôde dans les parages, longe la brique humide, emprunte les ruelles étroites. Peu de voiture, encore moins de bécane, non, plus après elle. Les guiboles chauffent et crèvent d'une marche éternelle, à chercher peut-être, mais à trouver jamais. Alors j’continues à m’rendre à la distillerie dans mon veston usé, la gueule fermée qui convaincrait tout passant d’tracer sa route en baissant l’regard voire fuyant ma trajectoire.

Et les épaules se carrent quand l’atmosphère s’alourdit d’une aura vénéneuse. Le temps vire à l’orage dans la caboche à l’instant où des pas frappent derrière moi. L’ouïe s’aiguise ; le rythme, l’espace, la répercussion des talons : j’connais cette démarche arrogante et c’présage insolent. J’en plisse les paupières et ralentie dangereusement : le sang s’échauffant déjà, irradiant une colère vive dans chacun d’mes membres qui se tend sans préambule. « Sept milliards d’humains et il faut qu’on se retrouve, c’est presque romantique tu ne trouves pas ? », la babine se retrousse, racle la canine en un grognement, répondant à cette voix familière qui résonne dans mon dos. Un peu trop pour mes tympans écorchés par c’putain de culot. Les poings se serrent, fourmillent de violence, de décharger leur tension en craquant et brisant des os jusqu’à éclatement de leurs jointures déjà blanchies. Les siens de préférence. « Zyanya. », le crachat est gras, haineux, méprisant. Tout autant que l’regard de zinc en fusion que j’lui lance en faisant volte-face. « On va passer la partie où je te te fais remarquer que tu n’as pas prit une ride… Mais, c’est quoi ces petites yeux ? » , du gouffre remonte la bête, lacérant les membranes, les organes de ses griffes acérées. Elle revient à vive allure, ramenant souvenirs et douleurs à l’orée des pupilles contractées.

Inclinaison tordue de la trogne barbue et mal entretenue, les fameux petits yeux se plissent davantage, présageant le fauve avide de sauter sur sa proie imprudente. Mais la mention, ces quelques mots qui claquent sous la langue provocante du brun sonne la perte du fou que j’suis. La carcasse se déploie, s’alourdit, se contracte, furie. L'approche est vive, brutale : tout autant que l’avant-bras qui fusionne à sa gorge et qui cogne son dos contre la brique effritée. La paluche trouve déjà le Karambit flanqué à l’intérieur de ma veste pour en glisser la pointe de la lame sous son menton saillant dans l’artère brumeuse de la capitale. « Tu l’appréciais, hein ? A quel point, sale enfoiré ? T’étais où… t’étais où quand ils l’ont buté ?! ». La langue feule, la bouche crache, valant des postillons colériques sur sa tronche de traître. Le passif de l’immortel est déjà lourd à mon égard, mais son insolence ne fait que renforcer le mépris que je lui cultive depuis des décennies. La bile brûle ma gorge de tout c'que j’voue à ce fuyard et profiteur. Aucune putain d’nouvelle, pas l’ombre de sa gueule depuis la mort de Ceallach. Et voilà qu’il se plante sous ma trogne à m’balancer son sourire d’enfoiré. Où elle est, sa putain d’peine, hein ? Le poing presse si bien le couteau qu’la lame entame, tremblante, la peau immortelle. Les doigts, eux, exultent tellement, qu’ils broient ses mâchoires, s’enfoncent dans ses joues.

Les dents se serrent et grincent, les lippes gonflent d’envie meurtrière. Mais lui comme moi savons que la mort nous rirait au pif, encore et encore jusqu’à c’qu’elle s’ennuie de nous. Et la faucheuse est connue pour sa patience chez les immortels. C’est elle, le fantôme de l’irlandaise, l’émanation de sa voix qui m'rappelle à ma perte. Et c’est ainsi que j’relâche Zyanya, la brûlure dans la carne, le dégoût dans la chair : à vif, soudain, rageur. Et j’le pointe du Karambit, la promesse déjà imprimée à dans la moelle : « J’me réserve ton ultime souffle. ». Parce que Zyanya fait partie des têtes à abattre et non à torturer sur la longueur. Plus de temps à perdre, plus de temps à donner pour ce genre de connerie. J’en frotte ma gueule fatiguée, lisse ma barbe drue, range le canif, désintéressé. « Petit voyage nostalgique alors, Sàenz ? Tu venais p’t’être me d’mander où elle est enterrée ? C’est vrai que j’ai pas souvenir d’t’avoir vu dans les parages depuis, enfin tu sais… que ton amie nous a quitté. ». Et les mots sont aussi écorchés que la gorge qui gronde, saignant la palabre fielleuse bien que douloureuse à l’homme qui fut un jour trop proche de Ceallach. Pas de tombe il s’en doute sûrement, parce qu’on a rien laissé de la complice du trafiquant. Juste… le néant.

@Zyanya Sáenz

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(#) Re: Is your heart worth breaking? (alastair)    Ven 17 Sep - 16:49

@Alastair O'Connor tw: violence


La vérité, c'est qu'il n'était pas là. Il était dans un autre pays, à se préoccuper de son propre mort. On se traîne tous  des cadavres dans les placards. Il n'a su que plus tard l'issue dramatique qui a scellé le destin de Ceallach et à l'époque, il avait sa propre peine à gérer, d'une manière ça l'a aidé à confronter cette perte, une de plus dans la longue liste des âmes qu'il a croisée et qu'il a dû voir partir. La fatalité de la mortalité à laquelle il échappe depuis huit siècles, la peine est toujours présente, néanmoins elle laisse moins de traces. On oublie les visages, les voix. Mais ça, il ne lui fera jamais le luxe de la confidence, c'est quelque chose qui le regarde, sa propre peine, le fardeau qu'il a porté avant de connaître son happy end. Il a eu le temps d'exprimer sa tristesse et Ceallach lui manque chaque fois qu'il se retrouve quelque part et qu'un détail le ramène à cette époque, à ces jeux ensemble et ces soirées arrosées. Il l'appréciait, mais jamais assez pour l'aimer comme Alastair l'a aimée, ce que l'autre immortel imagine peut-être. Qu'il enviait les amants, qu'il aurait souhaité goûter ses lèvres à son tour et se perdre dans son chaos. Ils n'étaient tout simplement pas compatibles, pas de la sorte. A ce moment là, il commençait tout juste à se faire une raison.

Comment pourrait-il se morfondre, aujourd'hui.
Il sait qu'elle est vivante. Qu'elle est comme eux. Qu'elle lui est revenue comme Lupe. Et ça, il refuse de le partager. Il ne pourra jamais blesser Alastair mortellement, il n'y a que ça qui le tue à petit feu, sa peine, son coeur brisé. Il n'y a que ça qui met un homme comme lui à genoux, il suppose, car si ils sont similaires alors les faiblesses de Zyanya sont les siennes. Ce qui le briserait est exactement ce dont il use contre l'autre. L'irlandais à toutes les raisons du monde de vouloir la peau de Zyanya.

Il a quelque chose qui tend du pyromane chez lui, cette manie de jouer avec le feu même si il sait qu'il va se cramer le bout de doigts ; à croire que c'est ce qu'il recherche, cette sensation de douleur qui l'ancre dans la réalité. Tant qu'il souffre, tant qu'il meurt, il sait qu'il est vivant paradoxalement, juste histoire de se souvenir de qui il est et pourquoi il en est là. Un miracle, un coup de bol génétique. La réaction d'Alastair ne le surprend pas, il lui sourit en retour de toutes ses dents, nullement impressionné. Il suffirait d'un geste et il se retrouverait à se vider de son sang, il n'aurait probablement pas le temps de se regénérer. C'est une danse qu'ils connaissent tous les deux et qui n'aura pas de fin. Il y a la même intensité que brille dans ses yeux, son regard de lave qui voudrait l'anéantir. Toute la haine de Zyanya incarnée en une seule et même personne, pour une raison qu'il a depuis longtemps oubliée ; peu importe au final. Qui se souvient de comment les guerres ont commencé ? Et qui en a encore quelque chose à foutre. « Rien ne me ferait plus plaisir. » Il articule difficilement, en passant une main sur sa gorge une fois délivré. L'immortel se rattrape contre le mur, l'empreinte des doigts d'Alastair qui s'efface tranquillement, les genoux encore vacillants. « Depuis qu'elle est morte ? Tu as peur des grands mots Alastair ? Je n'ai pas peur, moi. La mort est un honneur dans ma culture. Il a cherché, mais il n'a rien trouvé. Il n'a pas besoin d'un lieu pour se recueillir. Rien ne disparaît jamais. J'étais occupé, il y avait du grabuge à Berlin, tu ne m'en voudras pas. Je suis arrivée avec quelques années de retard. » Il aurait même préféré que ça n'arrive jamais. Le mal était fait, quand il a voulu prendre des nouvelles, il a réalisé deux choses ; qu'elle devait avoir vieilli et qu'il serait forcé de lui dévoiler son secret ; qu'elle n'était plus là, qu'elle ne reviendrait plus joueur aux échecs dans ce bar qu'ils chérissaient tant.  « Tu vois où ça mène les magouilles. Pensais-tu vraiment que ça pourrait bien finir ? Les hommes comme toi et moi, on est jamais heureux longtemps, on récolte ce qu'on sème. » Et quand on sème le chaos, on ne récolte que le néant.
Lui même y croit, au moins un peu. Il n'est pas persuadé que sa propre histoire connaîtra une fin heureuse, surtout avec tous les ennemis qu'il s'est fait sur la route. Il doute de pouvoir devenir quelqu'un de bien, il aura toujours ce poison au fond de lui.

Petit +:
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(#) Re: Is your heart worth breaking? (alastair)    Lun 25 Oct - 15:26

La haine viscérale est trop imprimée pour que ma gueule ne reste de marbre. C’est la grimace, celle du mépris qui déforme mes traits d’ordinaire stoïques. Parce que Zyanya est l’pire des enfoirés que j’connaisse. Et la pire des charognes dont mon aversion peine à rester discrète. Alors il peut bien sourire de toute ses dents, provoquer de sa gouaille dégueulasse : la colère n’est que réveillée par sa présence. Celle qui m’rappelle à quel point Ceallach est absente. Absente de mes murs, des mes briques, de mes putains d’vêtements et d’son foutu parfum. Y a c’te trouille continuelle de l’oubli, d’constater ses traits délicats floutés dans la caboche, d’écorcher le timbre d’sa voix charmeuse. Ouais, c’est la peur qui fulmine, qui nourrit ma hargne et ma haine quand l’satané brun s’pointe sous mon pif. « Tu riras moins quand ma lame tranchera ta gorge, j’t’assure. », la promesse gronde trop solennellement pour ne pas y croire. Et mon regard de glace se plaît même à l’voir se redresser sur ses guiboles fragiles pendant qu’il frotte son cou. Et c’est quand j’me détourne finalement de c’parasite que sa voix réussit à percer désagréablement mes putains d’tympans. « J’en ai rien à foute d’ta culture à la con ! Qui faisait dans son froc et s’cachait, uh ? M’parles pas d’foutu honneur, t’en es aussi indigne que moi. », volt-face brutal, pourtant, le karambit retrouve sa place à l’intérieur d’mon veston quand j’mollarde à ses semelles.

Inutile, Zyanya ne mériterait pas cette mort de cabot au fond du caniveau. Trop proche de la mienne, la première qui m’aura fait immortel. Lui, j’lui réserve une fin des plus médiocres et c’est sûrement ce silence trop long qui laisse deviner les rouages bruyants d’ma caboche qui s’mettent en route pour un peu d’inventivité. C’est finalement un rire bas, la résonance d’un reniflement amer et sardonique qui fend le crachin de Londres. « Quelques ann… bordel. », pas la force de terminer, de répéter. Non, la paluche cornée frotte ma trogne fatiguée. Encore. A s’tirer les cheveux, à s’arracher la barbe. « Ravi d’voir qu'tu t’souviens encore d’elle, Zyanya. Même quelques années plus tard, hein. Sale enfoiré. », pas sûr que j’m’adresse véritablement à lui. Comme un aliéné, la rare parole qui s’extirpe de ma gorge finit trop souvent par se tanner pour ne s’adresser qu’à moi-même, ou à elle. Son fantôme. Mais l’ironie persiste cependant, malgré son arrière-goût éreinté et abattu. Parce qu’elle n’a laissé que ça Ceallach : l’enveloppe du monstre. Les vestiges d’un myocarde. Les restes de barbaque d’une carcasse nécrosée. Et sa leçon à lui, qui s’élève, à tendance à tendre le moindre muscle de ma carne. Sèche, dure, imboufable. « Oh merde, Zyanya… t’essaie vraiment d’me faire la leçon ? », le rire gras se dresse, aussi tendax que la colère et instable que ma tronche qui secoue lentement, sardonique.

Et pourtant, la silhouette se contracte d’impulsivité. Les paroles du brun sont sûrement trop imbuvables, trop grosses et criantes de vérité pour avaler la pilule. Ou peut-être que la folie a définitivement raison de moi et qu’elle m’a foutu la tronche de mon pire ennemi devant mes yeux, comme le mirage d’ma putain de haine pour me secouer l’échine. Pourtant, il est bien fait d’chair et d’os quand, une fois d’plus, je piétine son espace vital. Quand j’le pousse et l’contraint contre l’mur humide. Pas de poigne ni de violence : juste la dureté d’mon aura qui s’échauffe à sa vue. « J’pourrai t’crever les yeux, ou t’couper la langue. T’ouvrir les joues, t’sortir les boyaux à l’air. Bordel, tu le sais, uh ? Mais j’suis fatigué, Sàenz. Rien qu’ta présence suffit à m’filer la gerbe. ». C’est grondant, cette colère viscérale, quand j’le regardes droit dans les yeux. Ça grouille même au fond des tripes, à tel point qu’ça vibre jusque dans ma palabre. La faiblesse. La dangereuse putain d’faiblesse. « Alors, pourquoi t’es encore là, au juste. Qu’on en finisse. »

@Zyanya Sáenz

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(#) Re: Is your heart worth breaking? (alastair)    Ven 17 Déc - 18:08

@Alastair O'Connor
Ils n'auront peut-être pas la luxe de se recroiser, même si le monde est petit et la vie est longue. Alors, cette petite vengeance, il veut pouvoir la savourer. Depuis le temps, Zyanya ne serait pas capable de dire quand à commencé leur querelle, ils éprouvent simplement une haine mutuelle qu'ils entretiennent avec une dévotion touchante. Et plus on le déteste, plus Zyanya a envie d'être détestable. Kill them with kindness lui aurait dit Aurora. Zyanya a sa propre méthode, sa propre idée derrière la tête et il n'est pas question d'être tendre envers ses ennemis, surtout un type comme Alastair qui lui arracherait la tête à main nue si il pouvait obtenir un résultat concluant. Ce qui n'est pas le cas du fait de sa nature et pour cette raison, il a plutôt intérêt à ce que le jour où il parvient à expiration, l'autre ne l'apprenne pas. Ou alors l'inverse, what a way to go. Finir ce qui a été commencé et déterminer un vainqueur. C'est un combat de coq et on ne peut pas attendre mieux de lui. Il a sa fierté et ses valeurs à défendre, il n'a jamais dit que ses valeurs étaient morales pour autant. Zyanya encaisse les coups et porte une main à sa gorge pour reprendre sa respiration. Alastair s'est stoppé dans sa colère. Mais il sait revenir de plus belle à l'assaut et c'est une endurance que l'immortel admire chez lui.

Dans une autre vie, peut-être qu'ils auraient pu s'entendre, si Zyanya  était capable de plus de jugeotte. C'est peut-être parce qu'ils ont une sorte de complémentarité dans leur violence et leur caractère volcanique que justement, le courant ne peut pas passer. Tout ce que ça donne, c'est des étincelles. Impossible de trouver un terrain d'intente ou une paix temporaire le temps de venger une amie commune - qui n'est pas vraiment morte, et erre quelque part à la recherche de sa mémoire. Il serre les dents et garde pour lui sa version de la réalité. Il ne peut pas nier d'avoir été lâche à plusieurs reprises, c'est le terme qu'Alastair utilise. Zyanya lui, parlerait d'éviter des conflits inutiles et des prises de risque inconsidérée. C'était aussi son don à elle, de se mêler de ce qui ne la regarde pas. La fouine en lui respecte humblement ses choix mais il y a certaines choses qu'il n'irait pas risquer au nom de la vérité. Risquer sa vie et sa liberté... non, très peu pour lui. Peut-être que ça le rend lâche, effectivement. Ceallach n'a pas survécu, elle.

Zyanya ne tente rien qui soit trop stupide, lui rentrer dedans par exemple, mais il ne manque pas l'occasion de lui mettre un coup de boule quand il s'approche de trop pour le faire reculer et récupérer son espace vital. Le corps tendu comme un piquet et qui trahit son dégoût pour la proximitié. « Ne prends pas trop la grosse tête. Il le nargue. Vaguement impressionné par ses explications sur la manière dont il pourrait le faire souffrir. Tout ceci est d'un ennui. Il ne va pas le faire, il considère ça comme une perte de temps. Il ne serait pas le premier qui a envie de le faire taire, beaucoup ont tenté par le passé. Mais je suis en train d'en finir. Il n'y a plus rien à détruire chez toi Alastair. Il hausse les épaules, presque compatissant. Je voulais juste que tu te manges un bon revers et c'est fait. On a que ce qu'on mérite. Et l'autre ne peut pas lui renvoyer dans la tronche que lui aussi aura ce qu'il mérite. Zyanya s'en doute déjà. Le bonheur qu'il connait maintenant, il devra le payer un jour. Je te laisserai tranquille maintenant. Je ne pouvais pas rater l'occasion de prendre des nouvelles. Tu sais ce qui lui a coûté la vie ? Soudainement, il s'intéresse, sincère dans sa démarche. Est-ce qu'ils ont payés ? »
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(#) Re: Is your heart worth breaking? (alastair)    Lun 20 Déc - 17:57

Trop facile. C’était trop facile. D’le malmener et d’le menacer sans que Zyanya ne bronche ou n'exulte un geste. Qu’il accuse mes caprices de haine sans broncher. J’ai presque cru que ça m’apaisait, qu’il encaisse sans esquisser un seul mouvement. Et pourtant, la vague de soulagement me saisie violemment en même temps qu’sa tête fracasse mes naseaux. Un pas puis deux en arrière pour absorber l’impact et je grogne longuement en ramenant ma paluche à ma trogne. L’hémoglobine ne tarde pas à se glisser entre mes phalanges et c’est un rire rauque et hoqueté qui s’échappe finalement d’mes bronches rouillées. La réponse me convient, la répartie a tendance à m’rappeler à quel point j’suis vivant lorsque ma moitié elle, git six pieds sous terre. Le châtiment s’confirme et j’peux que apprécier le lourd fardeau qui pèse sur mes épaules un peu amaigries. Parce que y a c'comme ça que j’l’oublie pas, Ceallach. J’suis là, j’suis bien là, à fouler une Terre qui a perdu tout son sens, et tout son goût. J’suis là, j’suis toujours là, à crever à p'tit feu mais je refuse d’en oublier les représailles de mes actes…

Alors, prendre quelle grosse tête, au juste ? Le rire reprend, râpeux et acerbe. Parce que la tête, j’l’ai perdu y a déjà un bail ! C’est vrai, y a plus rien à détruire chez moi et mes molaires se broient dans un grincement bruyant quand j’dois reconnaître que cette enflure a raison. La carcasse se redresse, à l’image du spectre qu’elle fut : stoïque et large, fière et arrogante. La paluche essuie d’un revers le sang qui sèche à mes narines dilatées de colère, avant d’trouver un pauvre mouchoir pour la nettoyer à son tour. Le carmin colore malgré tout l’épiderme, empreinte indélébile d’une vie meurtrière : jamais rien n’s’efface vraiment, uh ? « C’est sympa d’ta part, Sàenz, de v'nir abréger mes souffrances. J’te pensais pas la main autant sur le cœur. », la voix est lasse bien qu’acerbe au même titre que mon sarcasme. Mais bien vite, ce sont des billes noires qui se détachent de ma paluche que j’astique et qui remontent aux siennes. Qu’est-ce que ça peut lui foutre au juste ? Trente putain d’années viennent de s’écouler avant qu’il ne daigne s’y intéresser. A moins qu’sa foutue gouaille ne veuille à nouveau m'flanquer le couteau dans la plaie ? Zyanya est sacrément doué pour ça. Est-ce qu’il sait, au moins, que j’suis le seul enfoiré, coupable de la mort de Ceallach ? « Une embuscade. Des flics. Une descente. », mais le souvenir ressurgit et s’accroche aux synapses. A croire que j’l’ai tellement enfoui qu’il revient en brides d’images tout comme ma réponse saccadée. J’ai beau essayé d'me retirer certains flash-backs de ma caboche, certains sont ancrés jusque dans mes nuits. Elle. L’auréole pourpre qui marque ses fringues. Ses yeux de biches qui me cherchent. Ses lèvres livides qui murmurent ses derniers mots. Les mâchoires se contractent, le corps absorbant les coups balancés à la tête. Le cœur compresse, se bat pour pomper quelque chose qui n’existe plus…

« Évidemment. », les yeux orageux verrouillent dans les iris de l’interlocuteur soudainement curieux. Est-ce qu’il douterait réellement de cette part vengeresse qui m’habite ? J’ai tenté à plusieurs reprises de m’en prendre à Zyanya. J’ai tellement voulu lui mettre la main dessus et lui faire subir tous les sévices dont un immortel pouvait souffrir. Vengeance. Une de plus que j’aurai pu compter à mon actif. Et pourtant, un seul et même nom m’en a toujours empêché. Ceallach. Et j’comprends toujours pas c'qu’elle lui trouvait pour l’apprécier autant et me convaincre de l’épargner. Même aujourd’hui, y a cette putain d’culpabilité qui persiste en pensant au fait que plus rien ne me retiendrait… Pas tellement, en fait. Où qu’elle soit, j’suis persuadé que l’irlandaise m’en voudrait… « Apparemment aucun d’entre eux n’était immortel. C’est dommage, j’aurai pu les faire souffrir quelques années de plus. ». J’humecte mes babines de cette allure animale, carnassière. J’ai encore le goût du fer sous la langue. Le mien, le leur. Et alors quoi ? Est-ce que ça l’soulage lui aussi ? J’en doute, Zyanya n’a jamais vécu que pour sa propre gueule. Et finalement j’peux pas en dire du mieux pour ma trogne. Seulement, Ceallach faisait partie de moi. «  Au moins, ces fils de pute ne se reproduiront plus… Pas ceux-là. », et le mollard éclate à ses basques, traduisant amplement la pensée qui l’accompagne.

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(#) Re: Is your heart worth breaking? (alastair)    Dim 26 Déc - 20:29

@Alastair O'Connor
Il a ce sourire en coin absolument mesquin. Il est bien du genre à laisser les autres se faire tuer, s'entretuer et s'autodétruire, pour venir récolter la gloire par la suite. Il ne pense pas que frapper un homme à terre fasse partie de ses limites, la vie et la survie ne sont qu'à un prétexte près. Et lui, il sait que ça ne sert à rien d'être bon. Trop bon, trop con. Un peu charognard sur les bords, et sans aucun doute lâche jusqu'au bout des ongles. Un maximum de profit pour un minimum d'effort. Il n'a pas besoin de se lancer une guerre ouverte avec Alastair, il a juste à lui marteler les fait et le replonger dans son cauchemar. En se gardant bien de lui avouer qu'il connait le moyen exact pour mettre fin à sa lente agonie.
Alors c'est comme ça que tout s'est terminé, exactement comme c'était destiné à se finir, sans surprise de sa part. Pourtant c'est si banal, si con qu'ils se soient fait chopper. Soit Alastair par manque de précaution à précipité la fin de sa petite copine, soit elle s'est elle même jetée dans la gueule du loup parce qu'elle s'est toujours crue plus futée. Et ça, il ne va pas lui reprocher, elle était intelligente - l'est toujours - bien plus intelligent qu'eux deux réuni à n'en point douter. Tout sa hargne s'affaisse quand le contact prolongé avec Alastair permet à son don de se manifester. Pendant un court instant, il partage la douleur, la colère, la rancoeur. Toutes ces émotions qui lui brûlent les veines. Zyanya est peut-être une petite flammèche difficile à attraper, Alastair est un putain d'incendie et il réalise qu'il risquerait de s'y cramer les doigts.
Est-ce que ça le fera reculer ? Pas certain, mais c'est suffisant pour qu'il se replie contre le mur, submergé par la vague.

Il imagine sans mal Alastair leur dessiner un nouveau portrait pour venger sa dulcinée. Il a du y mettre du sien, c'est uniquement parce qu'il avait la bénédiction de Ceallach qu'il a pu échapper à un sort similaire. Il n'aurait pas fait le malin longtemps.
« Ah ! Il éclate presque de rire. Non, ils ne vont plus faire de petits. Lui non plus, mais pas besoin de s'en inquiéter. Je t'enverrai un faire part de naissance. » Beaucoup sont tenté de penser que lui et Aurora forment un petit couple - et ça l'arrange - vu qu'ils sont comme cul et chemise et dépendant l'un de l'autre. Zyanya lui sait ce qu'il en est et dieux merci, il n'a pas à se préoccuper du risque de la procréation. « On a rarement ce qu'on veut, tout juste ce qu'on mérite. » Et souvent, l'immortel se demande quel genre de jugement dernier l'attend pour toutes ses erreurs. Heureusement pour lui, il ne prie pas le genre de dieux qui requiert qu'il s'excuse pour exister. Il ne prie plus
Ce n'est pas la religion qui le met à genoux, mais ça peut y ressembler.
« Ce n'est pas comme si tu allais fonder une famille toi aussi. Non, l'image d'Alastair avec un biberon... ça ne fonctionne pas. Je trouve que c'est une chance que ça ne se transmette pas à tous les coup. » Ce qu'ils sont. Immortels.
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(#) Re: Is your heart worth breaking? (alastair)    Mer 12 Jan - 0:01

« Garde ta bave pour toi, tu veux. Autant qu’ta semence. », la grimace de dégoût étire les traits d’ma gueule exténuée et revêche. L’idée du faire-part ne fait marrer que ce salaud. Peu importe ce qu’il fait d’son entrejambe, jamais rien de cet immortel ne m’a déjà intéressé. « Et épargne-moi ta putain d’poésie à la con. », que j’grogne la tête basse et lasse en enfouissant rageusement le mouchoir ensanglanté dans la poche de  mon veston. Peut-être que ses mots sonnent bien trop juste pour que j’les accepte. On a que c’qu’on mérite, et après ? L’égo est encore trop ancré dans mes veines pour que j’admette le soupçon d’raison que mon ennemi soulève. Je l’emmerde, lui et ses morales, lui et ses lames plantées et replantées dans l’cœur. Trente ans que j’me fais charcuter la membrane par la vie et son revers, par la mort et son odeur. J’ai la carcasse trop dure, à regret. J’aurai préféré crever. De chagrin, de violence ou d’une balle dans la tête. Mais m’enfoncer six pieds sous terre et retrouver la seule qui comptait.

Au lieu d’ça, j’tape la discussion avec la seule enflure à qui j’voudrais couper la langue. Mais il est comme d’la mauvaise herbe et son organe ne ferait que repousser davantage après une taillade propre et nette. Parce que même sans le vouloir, chaque putain de mot de Zyanya trouve un infime écho en moi. Il frappe de sa gouaille un peu trop tranquille et aisée. J’voudrais ne pas y être si réceptif, et pourtant il prend en otage chaque foutue pensée. Un gosse, un môme qui porte mon sang. Quelle saloperie d’idée qui m’fait grogner sans retenue. Et pourtant, ne serait-ce que l’idée que Ceallach ait pu partager ce patrimoine génétique ; la pensée me paraît moins absurde… Écœurant. « On est au moins d’accord sur ce point. », la voix est dangereusement basse et graveleuse. Mais franche. Faudrait pas qu’un type comme moi  -ou comme lui- engendre des mioches sur cette putain de terre. Non pas qu’elle à de l’importance pour moi, mais elle est bien trop petite pour faire cohabiter deux tares dans mon genre.

« Tu m’excuseras, mais j’crains arriver au terme de notre entretien. J’peux bien supporter ta tronche mais j’ai des limites, même à ma folie. », les yeux se plissent alors que la trogne s’incline de manière toquée pour le mater lui, le reproche dans les iris de zinc. C’est que les veines chauffent et qu’le sang émulsionne trop sournoisement depuis que je l’ai devant moi. Et que le volcan peut péter à tout moment. « A moins que t’ais quelque chose d’enfin pertinent à m’cracher ? ». Pourquoi ? Pourquoi j’ai cette putain d’impression qu’il ment, qu’il cache quelque chose, qu’il jubile intérieurement d’un truc que j’arrive pas à déterminer ? Sûrement parce qu’il est comme ça, Zyanya… Et pourtant j’accroche ses yeux des miens, rassemblant un don de persuasion rouillé, sûrement défaillant par le voile rouge de la haine qui m'aveugle depuis trop longtemps.

@Zyanya Sáenz
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