Never did sun more beautifully steep | Giulia

Never did sun more beautifully steep

In his first splendour, valley, rock, or hill; / Ne'er saw I, never felt, a calm so deep! / The river glideth at his own sweet will: / Dear God! the very houses seem asleep; / And all that mighty heart is lying still!William Wordsworth

(Décembre 2021, Londres) Avant de prendre la route pour Londres, t’as du déposer ton chat chez une personne de confiance. Caporal est adorable, mais il n’apprécie pas spécialement les vols en avion. Il commence à ne plus se faire tout jeune, la pauvre bestiole. Prendre l’avion est toujours un peu stressant, notamment si tes papiers se font prendre comme des faux. Au moins ça t’incite à toujours à toujours te tenir informer des dernières réglementations. T’envie en partie ceux capable de se métamorphoser, rendant plus simple de disparaître dans la foule. Ça te fais immanquablement penser à Tal et ça t’attriste encore de penser à sa disparition. Pour ce que t’en veux à Bastian, tu ne peux pas vraiment imaginer la peine que cette mort lui cause encore. Tu mets ces pensées de côtés, profitant du vol pour te changer les idées en allumant la switch, boules quies dans les oreilles.

À un moment, tu fermes les yeux et tu les rouvres quand l’avion est sur le point d’atterrir, en sentant la pression dans tes oreilles changer. Ton taxi t’attend pour t’amener en ville où tu vas faire quelques courses et de là, tu rejoins la maison louée pour ton séjour, sur airbnb, le temps de vider ton bagage. Vu l’heure, t’iras à la recherche de ta nouvelle étoile demain, histoire de lui éviter une plus grosse frayeur, si tu lui tombais dessus à cette heure-là. Tu te doutes déjà que ça ne se passera pas forcément très bien. Après tout, ça demande un certain temps d’adaptation ; ta propre expérience n’étant pas à prendre comme exemple, puisque tu savais déjà que les immortels existaient. T’as aussi un rendez-vous, Zyanya t’as prévenu. Alors tu fais déjà bouillir de l’eau pour préparer un thé plus tard, et tu lances aussi le café, si jamais. Assis dans l’un des fauteuil, t’ouvres un des bouquin de ton club lecture pour avancer dedans. Si le genre ne te passionne pas, tu t’es engagé à sa lecture et t’as quasiment terminé. Quand on toque à la porte, il doit t’as à peine eu le temps de terminer le chapitre entamer et tu te hâtes de mettre le marque page, coupe rapidement l’eau en train de bouillir et va ouvrir la porte, « Bonsoir, je t’en prie, entre. » tu te décales sur le côté pour éviter de la faire poireauter à l’extérieur. « Il y a du thé, du café, » Tu l’invites à s’asseoir, « Zyanya ne m’a rien dit, alors en quoi puis-je t’aider ? » C’est une fois que t’as l’occasion de vraiment l’observer que la jeune femme te paraît familière.

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ad vitam aeternam)

chapitre 1

Suis-je réellement en sécurité à Londres ? Je l’ignore. Je ne peux pas imaginer que je pourrais vivre éternellement dans cette ville. Non, c’est un mensonge, un mirage, une illusion, cela s’explique que ma belle-mère vit à Fulham et qu’elle peut me reconnaître à tout moment. Pour l’instant, je vis dans le quartier de Soho tandis que mon quartier où je travaille est à South Kensinghton. Et, je me rends à Sutton pour mon rendez-vous avec le faussaire. Ce dernier est un contact de Zyanya, une figure importante au sein de la Constellation.

Si je dois fuir, où dois-je aller ? Pas en Italie ni en Angleterre. Peut-être un pays scandinave ? Ou, un pays dans le continent Américain ? Je ne sais pas. J’arrive sur le lieu où je dois le rencontrer. Je commence à me sentir angoissée par rapport à cette entrevue avec lui. Et si cela se passe mal ? Dois-je craindre qu’il me fasse du mal ? Je suis immortelle, certes. Mais, je ne le connais pas. Je fais confiance à Zyanya par rapport à ce contact.

Je toque à la porte de la demeure où loge le contact de Zyanya. Ce dernier fait son apparition. Mon coeur cogne dans la poitrine. Est-ce une bonne idée de me rendre ici ? Il le faut. Si je dois quitter Londres, je dois prévoir à des papiers pour aller ailleurs. Je préfère rester ici, mais, cela ne sera pas possible. Ce n’est pas raisonnable de ma part de vouloir vivre ici alors que je sais que je peux en danger à cause de mon gène d’immortalité. Mon époux connaît du monde au Conclave et je ne semble pas sûre qu’on me laisse en paix si on découvre que derrière l’identité de Giulia Fabiano, il y a un lien avec les Boscari. Je dois réfléchir à une autre pseudonyme quand je devrais fuir Londres pour d’autres horizons.

L’homme parle. Je l’observe. Est-il un mortel ? Un immortel ? Joue-t-il un double jeu ? Je ne sais pas. Je reste méfiante. Je ne dois pas dire que je suis une immortelle, que je ne pourrais jamais avoir des cheveux blancs, car, il sera impossible pour moi de vieillir à cause de mon immortalité. Je hoche la tête. Je lâche un bonsoir poli. Il me laisse rentrer. Nous allons dans le petit salon. Il m’invite à prendre place après avoir dit qu’il avait des boissons chaudes. Je prends place sur un fauteuil après avoir retiré mon manteau. Je remarque qu’il est en train de lire quelque chose.

_ Je te remercie de me recevoir ici. Quant à la boisson chaude, je prendrais du thé s’il te plaît. J’ai besoin de toi, car, Zyanya m’a parlé de ton talent concernant les faux papiers. Je prononce les mots d'une voix calme et posée. Peux-tu m’aider ? De quoi as-tu besoin ? Combien pour m’aider dans cette affaire ? Je ne connais pas tes prix. Demande-je en ancrant mon regard dans les prunelles de ce dernier pour essayer de lire en lui. Je vois que tu lis un livre, je suis bibliothécaire ici. Dis-je en déviant mon regard en direction de cet objet culturel.

Que dire de plus ? Je triture mes mains, nerveuse. Je n’aime pas être dans cette situation. Aurais-je dû la vivre si mon époux avait choisi que je reste auprès de lui ? Non, je ne crois pas. Il a préféré choisir le Conclave plutôt que moi. Je le regarde avec un visage impassible, malgré que mon cœur soit dans la tourmente.

_ C’est la première fois que je rencontre un faussaire et je suis un peu perdue. Dis-je d’une voix confuse en me mordillant les lèvres.

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(c) ANAPHORE

Never did sun more beautifully steep

participant.es : @Giulia Fabiano

In his first splendour, valley, rock, or hill; / Ne'er saw I, never felt, a calm so deep! / The river glideth at his own sweet will: / Dear God! the very houses seem asleep; / And all that mighty heart is lying still!William Wordsworth

(Décembre 2021, Londres) L’envoyée de Zyanya entre à l’intérieur et tu refermes la porte derrière elle, lui proposant dans le foulée une boisson, si jamais l’envie la prend, « Je te remercie de me recevoir ici. Quant à la boisson chaude, je prendrais du thé s’il te plaît. » Tu hoches la tête, te déplaçant dans l’espace cuisine pour remplir un second mug avec de l’eau chaude et un Earl Grey – en vrac, s’il vous plaît – et tu reviens rapidement dans le salon, « Tiens. » Dis-tu en lui tendant la tasse fumante et posant le sucre sur la table basse. « J’ai besoin de toi, car, Zyanya m’a parlé de ton talent concernant les faux papiers. » Tu arques un sourcil, t’essayant dans le fauteuil derrière, jambes croisées. « Je doute que ce soit pour des conseils sur les bouquins, qu’il t’ai mis en relation avec moi. » Tu lâches sur le ton de la plaisanterie, après quoi tu bois une gorgée de ton thé, « Peux-tu m’aider ? De quoi as-tu besoin ? Combien pour m’aider dans cette affaire ? Je ne connais pas tes prix. » Il était curieux que Zyanya n’ai pas communiqué ces informations à la jeune femme, mais qu’importe, « C’est un peu mon job, donc oui, je peux t’aider. » L’un de tes job, plutôt, mais ce n’est qu’un détail et tu ne perds pas une seconde supplémentaire, « Donc j’aurais besoin d’une photo d’identité de toi et tu dois me dire de quel type de papier tu as besoin. » Quant à tes prix, tu enchaînes à la suite en lui énonçant les différentes options, si elle a besoin d’un simple passeport ou s’il lui faut un package plus complet. Les prix varient en fonction de ces derniers, mais tu penses être assez juste. « Et je prend la moitié avant et le reste une fois que tu récupères les documents. » Comme ça, pas t’entourloupe de son côté, ni du tiens. « Et soit tu me donnes les informations que t’as besoin de voir sur les nouveaux documents, soit tu me laisse carte blanche. Mais même pour ça, tu devras me donner un ou deux détails. » Tu arques un sourcil, « Vu ton accent, je peux difficilement dire que tu n’es pas né en Italie, par exemple, mais tout une histoire peut-être broder autour de ça. » Et tu donnes rapidement un petit exemple, pour illustrer tes propos.

« Je vois que tu lis un livre, je suis bibliothécaire ici. » T’as un petit sourire, « Je suis libraire, aussi. » Le monde du livre est petit, semble-t-il. « C’est la première fois que je rencontre un faussaire et je suis un peu perdue » Tu bois une nouvelle gorgée, avant de rétorquer, « Je suppose que t’as du voir pas mal de représentation des faussaires, que ce soit dans les bouquins, films et séries, » tu commences, « si ça peut te rassurer, si tu décides que tu ne veux pas de mes services, tu risques rien. » Les sourcils froncés, tu reprends, « Je suis pas certains que ce soit particulièrement rassurant, comme façon de présenter les choses finalement, mais ce qu’il faut retenir c’est que je mord pas. » Ce qui, en soit, est plutôt une bonne nouvelle, non ? « Zyanya me connaît depuis quelques années et ça, en sois, devrait t’apaiser un peu. » Tu t’avances sur ton sièges avec une expression que tu veux ouverte et rassurante, « Donc vraiment, détend-toi. » Tu n’aurais pas le même discours avec une personne différente, après tout, parfois tu dois jouer l’intimidant si tu sens qu’on va te la faire à l’envers, mais là, c’est différent. « Ça peut me prendre plusieurs jours à réaliser des papiers, » Tu reprends, afin que la jeune femme ait toutes les informations importantes, « D’autant plus qu’ici je n’ai pas tout mon matériel, mais simplement le minimum syndical. » Et vu la situation compliquée dans laquelle Bastian et Chiranth se trouvent, avec l’Hydre, tu ne te vois pas leurs demander un contact avec un adorateur qui s’occupe de ça. Plausible deniability and all that. « Tu comptes faire quoi, du coup ? »

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» Le Royaume du Hasard // Giulia
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