intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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(#) Those things which are done in last minutes...    Lun 24 Jan - 16:03

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(Londres, 11 avril 2011) Une invitation d’une université, à Londres.
Pour une intervention qui semble être mal partie en vrai. Enfin, elle était mal partie si Bastian n’avait pas dit oui évidemment, parce que sinon elle aurait été annulée. Il y avait déjà un intervenant de base, mais ce dernier s’est désisté à la dernière minute pour une histoire de maladie. Il avait quand même pleins de cours à assurer le Mexicain, mais bon, ce n’est pas grave hein ? Non ? Non. Ses étudiants sauront se débrouiller sans lui, d’autant plus qu’ils ont fini le programme de l’année et qu’en ce moment, c’est plus un débat sur une question Historique, qu’il anime et demande avec des preuves concrètes. L’université de Mexico n’avait pas eu de problème et l’avait plutôt encouragé d’accepter la proposition. En soit, l’administration voit une belle opportunité de faire un échange pour les années à venir. Donc bon, le Maya ne va pas dire non pour cela, si ça peut aider les passionnés de l’Histoire à échanger davantage entre eux. D’autant plus que le thème de l’intervention est très intéressante. Comment repérer une fausse oeuvre d’art ? Appuyée avec le thème sur la différence entre l’Art Européen et l’Art Latino. De quoi faire une intervention qui peut durer une journée entière. En vrai. Wayak’ ne sait pas s’il va réussir à faire tout cela en une journée, c’est plutôt d’une semaine, voire deux qu’il a besoin. C’est facile de parler des choses qu’il a personnellement vécu… Toutefois il va devoir quand même parler des choses, basées sur des sources, vérifiées, publiées. Et pas qu’une seule source, plusieurs. Vraiment plusieurs… Et s’il devait parler sur ce thème-là, tout en se basant sur les sources… Allez… Trois jours ? Quatre jours ? Non, en fait cinq jours. Et il n’a qu’une matinée pour cela. Le Maya a longuement soupiré, il a bien gonflé les joues à plusieurs reprises quand il a regardé ses notes et repris, quelques phrases… Mais ce n’est rien comparé à la prise de tête qu’il s’est tapé pendant tout le voyage en avion pour… des diaporamas. Qu’est-ce qu’il déteste les diaporamas, tout ce qui est ordinateur et tout ça, mais qu’est-ce que c’est utile aussi d’un autre côté. Mais voilà, il ne pouvait pas utiliser son ordinateur portable qui pèse une tonne, et qui se décharge bien trop vite et il n’y a pas de prise ici et… Bon, bah, il fera au mieux, à bosser à la dernière minute quand il sera arrivé à l’université. Vraiment, toutes ces démarches de dernière minute. C’est sacrément anglais tout ça ! Donc il a profité pour dormir pendant quasiment tout le trajet en avion, parce qu’il sait qu’il aura pas le temps de se reposer avant plusieurs heures. Puis, il a apporté son propre stock de maté, ça va l’aider à tenir.

Puis quand il était arrivé à Londres, les choses se sont enchainées assez rapidement. Heureusement qu’il avait juste qu’un sac et qu’il a l’habitude d’emporter peu d’affaires. Parce que vu comment il est parti dans tous les sens… Un malheur est vite arrivé avec une valise: la roue qui se casse par exemple, ou la poignée qui se détache du reste - c’est un vécu. Il a eu le temps de préparer un peu à la dernière minute les diaporamas comme il faut, de se présenter rapidement à l’assistante du conférencier. Raffaella Bailey, puis d’autres personnes de l’université. Percy, puis Thom… Il a retenu quasiment tous les prénoms et les têtes qui vont avec. « Vous n’avez pas les petits trucs triangulaires là ? Au chocolat… » avait demandé Bastian entre temps, mais personne n’a probablement entendu son appel à la nourriture. Il est un peu stressé évidemment parce que tout est fait à la dernière minute et s’il a eu le temps de boire son maté, il n’a pas vraiment eu le temps de manger un vrai repas et il refuse de manger des sandwich anglais. Non monsieur Trujillo veut des vrais repas lui !

Puis la conférence a commencé. Elle a bien commencé, elle a bien continué, elle a bien fini. C’était assez intéressant et il interagissait clairement avec le monde présent dans la salle de conférence. Il les a légèrement bousculé malgré lui, parce que oui, ce n’est pas comme cela qu’on fait en Angleterre apparemment, mais ce n’est pas grave. Ça les réveille bien quand même. En tout cas, cela s’est vraiment bien passé qu’il y a eu les applaudissements, des personnes qui sont venus vers lui pour en savoir plus, demander des informations supplémentaires… Il était retenu pendant trente bonnes minutes ? Non? Quarante-cinq. Et il n’a plus de maté. Il en a trop bu. Puis il a réussi à s’éclipser pour une pause de cinq minutes, avec lui-même et aussi pour passer de l’eau froide sur le visage. C’est à peine qu’il est sorti des toilettes qu’il croise Raffaella dans les couloirs. Elle semble le chercher. C’est vrai qu’elle devrait le raccompagner à son hôtel et que c’est elle qui a tout organisé, en catastrophe la venue. Mais… « Mme Bailey ! Je dois juste chercher mon sac et on sera bon, je serai prêt à repartir. » explique-t-il avec un sourire avant de poser la main sur le bras de l’assistante, déformation culturelle, il a toujours tendance à toucher les gens comme ça de chez lui. « Franchement, merci pour votre invitation, même si ça a été intense, j’ai adoré faire cette conférence ! Ça m’a rappelé un peu chez moi ça…! » Dit-il alors qu’il se met à marcher pour aller retourner dans la salle où il a déposé son sac.

   

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Raffaella Bailey
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(#) Re: Those things which are done in last minutes...    Sam 29 Jan - 14:55

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(Londres, 11 avril 2011) Raffaella avait sentit le coup foireux à l’instant même où on lui annonça pouvoir prendre en charge le cours du professeur dont elle n’était pas l’assistante. Sa fascination pour l’histoire n’était certes plus à démontrer, il n’en restait pas moins qu’elle n’était pas savante. Ça lui semblait une tentative d’intimidation et Raffaella avait appris à gérer ces conneries depuis un paquet d’années, maintenant. Alors elle accepta, grand sourire aux lèvres alors qu’elle pensait aux personnes qu’elle connaissait bien plus capable qu’elle pour instruire une classe entière sur une période où, si elle n’ignorait pas tout, elle n’en savait pas suffisamment pour se sentir à l’aise à l’idée de faire des recherches à la va vite. Un nom lui sauta directement à l’esprit, souvenir encore frais dans sa tête après une discussion fort fascinante avec un collègue à l’autre bout du monde et ce fut donc sans plus attendre qu’elle contacta son collègue Bastian Trujillo, pour l’inviter à un faire classe. Les négociations terminées, elle lui donna la date et le lieu et vint l’accueillir le jour J. Elle était peut-être qu’une assistante, mais ça ne signifiait pas son manque de débrouillardise, merci beaucoup. « Vous n’avez pas les petits trucs triangulaires là ? Au chocolat… » La jeune femme accueillant Bastian cligna des yeux, « Oh, bien sûr oui. Raffaella vous en a justement pris un boîte pour vous souhaiter la bienvenue. On s’est aussi procuré une boîte de maté. » Continua avec un petit sourire amusé, « Votre goût prononcé pour cette boisson a fait le tour de la communauté. » Termina-t-elle, toujours amusée, mais en l’invitant cette fois-ce à la suivre, « Suivez-moi, Raffaella est en train d’annoncer la couleur sur la conférence du jour. »

À l’image de ses élèves, Raffaella assista à la conférence et la suivit du début à la fin avec assiduité, note à l’appuie. Elle apprécia son franc parlé, durant les questions posée et nota dans un coin de son esprit les points qu’elle désirait éclaircir, afin de ne pas couper la parole aux élèves. Choisissant de faire profil bas. Elle profita d’un moment où l’homme était occupé répondre à des questions pour s’éclipser, afin de ranger les notes prises et peut-être aussi d’offrir un sourire victorieux à son collègue désagréable. Dans ta gueule. « Mme Bailey ! Je dois juste chercher mon sac et on sera bon, je serai prêt à repartir. » Elle se tourna et reconnu donc le conférencier, « M. Trujillo, » tout aussi tactile que lui, Raffaella lui adressa un sourire, « Laissez-moi vous guider, ça peut être un véritable labyrinthe. » Elle l'invita donc à la suivre, « Franchement, merci pour votre invitation, même si ça a été intense, j’ai adoré faire cette conférence ! Ça m’a rappelé un peu chez moi ça…! » Elle secoua la tête, « C’est à moi de vous remercier, je n’aurais pas été capable de faire aussi bien que vous et je pense que c’était là le but recherché, » Elle avait bien renversé la chose, « Je suis ravie que vous ayez passé un bon moment, en revanche. On ne sait jamais à quelle genre d’audience on va avoir droit, avant d’être lancé. » Elle fit un geste du bras sur la droite, pour lui montrer où passer, « J’aurais d’ailleurs plusieurs questions, si vous avez du temps pour y répondre. » Annonça-t-elle, avouant par le fait avoir assister à la conférence. « J’espère que Veronica vous a bien donné ce qu’on a préparé pour votre arrivée ? » Elle ne doutait pas de la jeune femme, mais préférait tout de même s’en assurer. « Vous savez quoi, on peut faire autrement, est-ce que ça tenterait de dîner à la maison ? » Elle eu un reniflement amusé, « Je peux vous assurer que le repas n’aura rien d’anglais. J’espère que vous appréciez la cuisine italienne, en revanche. » En parlant de son pays natal, l’un des étudiants en échange l’interpella alors qu’ils quittaient la salle. Ils échangèrent rapidement dans cette langue qu’ils partageaient, elle le présenta rapidement à l’autre homme, politesse oblige, avant qu’il s’éloigne dans la direction opposée. « Alors, qu’en dites-vous ? »

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(#) Re: Those things which are done in last minutes...    Sam 29 Jan - 16:21

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(Londres, 11 avril 2011) Il ne connaissait pas Raffaella Bailey. En vrai, la première fois qu’il a entendu parler d’elle, c’était quand elle l’avait contacté pour intervenir à cette conférence en catastrophe avec tous les changements de plan de dernière minute. Il n’a pas vraiment eu l’occasion de la voir, ni de lui parler longuement donc… C’est juste que maintenant qu’il peut discuter avec elle. « M. Trujillo, laissez-moi vous guider, ça peut être un véritable labyrinthe. » Il hoche la tête, et se met à la suivre, enfin… À marcher à côté d’elle, il est vrai qu'avec sa fatigue, il peut facilement se perdre... Il met les mains dans les poches et l’écoute lui répondre. Il ne peut pas cacher son sourire et son éternelle reconnaissance de lui avoir procuré une boite de maté et les toblerones. Ça lui a bien permis de tenir pour toute la conférence et il faut dire qu’il est un peu lessivé en vrai. Avec le décalage horaire, la course, le stress… Mais ça valait le coup et c’était vraiment agréable. Ça lui a fait un peu bizarre de parler anglais, mais heureusement que c’est une langue qu’il connaît assez bien… « C’est à moi de vous remercier, je n’aurais pas été capable de faire aussi bien que vous et je pense que c’était là le but recherché. » « Oh vous savez… J’étais exactement comme vous dans le passé, j’observais et écoutais avant de savoir me débrouiller. Tout est une question d’expérience. » dit-il avec un ton un peu nostalgique. Oh c’est vrai qu’il est en train de lui mentir en pleine face, mais ce n’est pas grave. Parce qu’il y a un fond de vérité quand même. Bastian a dû apprendre, observer et comprendre le principe d’enseignement aux jeunes étudiants. Ce n’est pas du tout la même chose par rapport au dix-neuvième siècle par exemple. Encore plus quand les pays ont tous un système éducatif différent…! Donc il restait silencieux, admiratif des professeurs mortels qui ont eu peu de temps que lui, pour apprendre à savoir enseigner, donner des conférences avec une aisance. « Je suis ravie que vous ayez passé un bon moment, en revanche. On ne sait jamais à quelle genre d’audience on va avoir droit, avant d’être lancé. » « C’est pour ça.. - oh merci oui. » Il prend la direction que Raffaella lui indique pour aller à la salle, il reconnaît enfin les couloirs. C’est vrai que c’est assez grand par ici… « … Oui, c’est pour ça qu’en fait. Ma technique à chaque début de la conférence, c’est de pousser à l’auditoire de participer en posant une question, en les réveillant. C’est de cette manière que je sais si je dois faire un discours formel, ou plutôt interactif. » explique-t-il avant de froncer un peu les sourcils, il passe la main sur sa joue pour gratter un peu, il hausse les épaules. « J’ai tout le temps du monde oui. » Il ne croit pas si bien dire le maya. Il a au moins cent ans devant lui malgré ses bêtises et sa poisse intergalactique. « J’espère que Veronica vous a bien donné ce qu’on a préparé pour votre arrivée ? » « ¡Aaah si si! Merci pour le maté et les.. j’ai encore oublié le nom de ces chocolat triangulaires là… On n’en a pas au Mexique, c’est un crime…! » C’est vrai que ces chocolats c’est quand même pas bon, avec tous les composants chimiques, mais il ne sait pas… Il y a un arrière goût qui fait que, il peut faire exception en fait. Il soupire un peu, avant d’entrer dans la salle pour retrouver son sac à dos, dont il vérifie quand même qu’il y a bien tout dedans. « Vous savez quoi, on peut faire autrement, est-ce que ça tenterait de dîner à la maison ? » Dire que diner à 18h à Londres, c’est prendre un déjeuner pour lui, donc c’est parfait. Il ne va pas dire non, sauf que bon… Si c’est pour manger des repas anglais… Il met le sac sur ses épaules et quittent la salle. Bastian fait une petite moue, un peu convaincue, comme s’il réfléchissait quand même, parce qu’il dirait pas non à se reposer aussi hein… Mais comme Raffaella lisait dans ses pensées, elle a pu ajouter un détail très intéressant. « Je peux vous assurer que le repas n’aura rien d’anglais. J’espère que vous appréciez la cuisine italienne, en revanche. »

AH !

Bon, c’est parfait, c’est même plus de ce qu’il a espéré ! Il ne peut pas s’empêcher de penser à Maïa et sa divine cuisine italienne, oh que c’est si agréable… Il devrait lui rendre visite non ? Surtout qu’il est en Europe en ce moment-même… Bon, y a aussi la queue d’abord, y a Erin et Aloysius qui voudraient peut-être le voir avant qu’il ne s’en aille à nouveau au Mexique. Il allait répondre à la proposition, mais un étudiant est arrivé et a parlé en italien. Alors il se met à suivre la conversation malgré lui. Il sourit à l’étudiant et incline légèrement le menton. Puis ils se retrouvent à nouveau tous les deux, marchant dans la direction opposée de l’étudiant, probablement vers la sortie. « Ah bah écoutez, c’est avec plaisir ! Ça faisait si longtemps que je n’ai pas mangé italien…! D’ailleurs pour déjeuner, est-ce qu’il est possible de passer par Camden ? Avant que je puisse rejoindre mon hôtel ? J’avoue qu’en dehors des petit triangles de chocolat, je n’ai pas vraiment mangé… » dit-il avec une petite moue, il ne cache pas qu’après cette conférence, il a vraiment faim. Il se prépare mentalement aussi à sortir dehors, à affronter l’air bien plus frais. Dire qu’à Mexico, il fait vraiment bien plus chaud… « Mme Bailey ? Je peux me permettre de vous poser une question personnelle ? » Demande-t-il en la regardant dans les yeux. Il fait un léger geste du menton. « Pendant que vous discutiez avec Angelo, l’étudiant, du stage qu’il s’apprête à faire à Firenze, je me suis posé la question. Vous venez d’où exactement d’Italie ? » Si ça se trouve, elle viendrait de Milan non ? Il sait que dans le fond, ce n’est pas du tout le cas, l’accent n’est pas milanais du tout.

   

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Raffaella Bailey
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(#) Re: Those things which are done in last minutes...    Mer 2 Fév - 17:30

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(Londres, 11 avril 2011) Raffaella n’avait aucun difficulté à reconnaître sa méconnaissance d’un sujet et si certains collègues y trouvaient là un terrain parfait pour lui porter préjudice, la brune savait conserver sa tête hors l’eau si un problème surgissait, « Oh vous savez… J’étais exactement comme vous dans le passé, j’observais et écoutais avant de savoir me débrouiller. Tout est une question d’expérience. » L’honnêteté du conférencier lui tira un sourire, tandis qu’intérieurement elle se trouvait soulagée par de tels aveux. Avoir conscience de ses faiblesses ait une chose, mais ça n’est donc pas toujours apprécié des autres. Certains ne se priveraient pas de le lui faire savoir, « Et de savoir reconnaître où on peine. » Ajouta-t-elle avec un hochement de tête, alors qu’elle les guidait dans les couloirs de l’université, « Comment avez-vous commencé, d’ailleurs ? » Elle avait la discussion facile, Raffaella, tout comme elle se montrait facilement intéressée par la ou les personnes avec qui elle discutait. D’ailleurs, elle en profita pour remercier Bastian d’avoir répondu présent, après tout, son aîné aurait très bien pu l’envoyer paître. Qu’à cela ne tienne, elle avait éventuellement d’autres noms dans son répertoire. « … Oui, c’est pour ça qu’en fait. Ma technique à chaque début de la conférence, c’est de pousser à l’auditoire de participer en posant une question, en les réveillant. C’est de cette manière que je sais si je dois faire un discours formel, ou plutôt interactif. » Un sourire ourla ses lèvres, « Vous avez bien cru devoir employer un discours formel, pas vrai ? » Son amusement s’agrandit, « Je ne suis pas certaines que le rectorat aurait apprécié vos commentaires marmonnés en espagnol, mais ils ont été fort divertissant, je dois admettre. » Surtout que, « Il faut parfois leurs secouer les puces. » Malgré son statut d’assistante conférencière, elle était déjà professeure et il lui avait fallu réveiller son auditoire à quelques reprises. « J’ai tout le temps du monde oui. » Un léger éclat de rire lui échappa et elle ajouta à sa suite, « Oh, faites attention, vous pourriez bien regretter ces paroles, Professeur Trujillo. » Le ton léger, elle regarda la pièce afin de vérifier si rien n’y serait oublié, demandant si Veronica avait bien fait son travail, « ¡Aaah si si! Merci pour le maté et les.. j’ai encore oublié le nom de ces chocolat triangulaires là… On n’en a pas au Mexique, c’est un crime…! », toujours sans se départir de son petit sourire, « J’essaierai de vous retrouver le nom, mais j’arrive jamais à m’en souvenir. » Et ce n’était pas comme si elle vivait à Londres depuis un petit paquet d’années, maintenant.

Ça l’emmène d’ailleurs à proposer à son collègue de venir dîner chez elle et Ben, afin de rendre les échanges plus simples et conviviale, une fois que son élève les eu quitté, « Ah bah écoutez, c’est avec plaisir ! Ça faisait si longtemps que je n’ai pas mangé italien…! D’ailleurs pour déjeuner, est-ce qu’il est possible de passer par Camden ? Avant que je puisse rejoindre mon hôtel ? J’avoue qu’en dehors des petit triangles de chocolat, je n’ai pas vraiment mangé… » Ravie que son invitation, elle hocha la tête, « Merveilleux, je préviendrais mon mari quand nous partirons pour qu’il ne soit pas surpris. » Elle sortait son téléphone de sa poche, pianotant rapidement sur les touches pour envoyer un message. « J’espère que ça ne vous ennuie pas de prendre le métro ? J’évite de prendre la moto dans Londres même. » Par soucis de simplicité et pour privilégier les transports en commun également. « Par ici, si vous voulez bien, » lui indiqua-t-elle alors qu’elle le menait à l’extérieure de l’enceinte, posant immédiatement son chapeau sur sa tête.

« Mme Bailey ? » Elle tourna la tête vers l’homme, faisant un geste de la main, « Raffaella. » Le corrigea-t-elle, avant qu’il reprenne, « Je peux me permettre de vous poser une question personnelle ? » Arquant un sourcil, elle hocha, « Faites, faites, je me garde le droit de ne pas y répondre. » Cela lui semblait un parfait compromis, « Pendant que vous discutiez avec Angelo, l’étudiant, du stage qu’il s’apprête à faire à Firenze, je me suis posé la question. Vous venez d’où exactement d’Italie ? » Ah, donc monsieur parle l’Italien, « Mais vous avez caché votre connaissance de l’Italien, » s’exclama-t-elle, légèrement amusée, avant de reprendre, « Je viens de Sicile, Palerme, pour être exacte. » Elle n’avait rien à cacher à se niveau-là, « Une raison particulière pour cette question ? » Elle l’interrogea à son tour, « Vous avez des Italiens dans votre entourage et vous souhaitez voir si on vient du même endroit ? » Elle ne serait pas surprise si tel était le cas.

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(#) Re: Those things which are done in last minutes...    Jeu 3 Fév - 8:49

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(Londres, 11 avril 2011)
Et savoir reconnaître où on peine, Bastian hoche la tête, ayant une réaction immédiate aux dires de Raffaella. Il est humble de savoir dire où est ce qu’il peine et ça va être compliqué pour lui, mais en vrai… S’il réfléchit bien, tout ce qui touche à l’Histoire Africaine et de l’Asie, du Moyen-Orient, il ne s’y connaît pas du tout. Officiellement il est spécialisé dans l’Histoire de l’Amérique Latine et de l’Europe. Il est un de ceux à qui on reconnaît un gros travail d’étude. « Comment avez-vous commencé, d’ailleurs ? » Oups. Ça ne le ferait pas, de dire qu’il a commencé à s’y intéresser depuis le début du 20ème siècle hein ? Non ? Non. Ah. « Oh… Depuis tout jeune, j’avais déjà une envie d’apprendre, de transmettre tout ce que j’avais appris à ma famille. Sauf qu’elle était pas forcément intéressée par le passé et préférait aller de l’avant. C’est là que j’ai su que je voulais être professeur. Autant apprendre tout cela aux étudiants qui veulent apprendre non ? » Il fait un petit geste du menton comme pour la désigner, lui retourner cette même question. « Et vous ? Cela vous est venu par votre famille ou…? » Au moins le maya ne ment qu’à moitié. Parce qu’il est vrai qu’il soulait tellement sa constellation avec toutes ses trouvailles, que tout le monde s’en fichait et voulait même pas participer à ses chasses au trésor. Il s’est retrouvé tout triste quand même… Bon, heureusement qu’il a Tal aussi, mais en ce moment elle est pas mal occupée à courir dans tous les sens et donc… Pas le temps non plus.

« Vous avez bien cru devoir employer un discours formel, pas vrai ? » Le professeur hoche la tête, avec une expression qui veut tout dire. Lui et les discours formels, ce n’est clairement pas une histoire d’amour. C’est souvent chiant, c’est pas intéressant et puis les étudiants ont du mal à garder leur attention pendant plusieurs heures d’affilés. « Je ne suis pas certaines que le rectorat aurait apprécié vos commentaires marmonnés en espagnol, mais ils ont été fort divertissant, je dois admettre. Il faut parfois leurs secouer les puces. » « Oh je n’aurais pas dit mieux… » Des fois faut bien les réveiller, limite à claquer dans les mains, mais bon. Ce n’est pas le Mexique. Les Anglais sont bien trop sensibles face aux sangs chauds quand même. Et il secoue complètement la tête à l’idée qu’il pourrait regretter ses paroles, il a littéralement tout le temps du monde… Si seulement elle savait ça. Tout comme si elle pouvait aussi savoir le nom de ces barres chocolatés là… « Ah si vous réussissez à trouver ce nom, vous me sauverez vraiment la vie… » Bon, c’est un peu exagéré, mais il est frustré ok ? Parce que ça s’en trouve pas au Mexique, il a beau voyager et aller dans divers aéroport, il n’a pas le temps de s’arrêter à des boutiques. Et il fera tout pour rendre la pareille si elle trouve, donc Raffaella a tout à gagner. Bon, ça ne devrait pas être compliqué pour elle, si elle peut avoir les bonnes grâces d’un immortel, qui serait capable de quasi tout lui obtenir…

Puis il accepte l’idée du repas, après tout qu’est-ce qui peut bien arriver mal pendant un repas ? C’est tout à fait innocent et puis, ça va faire un peu du bien au Maya de se mêler légèrement aux mortels. De découvrir un peu leur vie. « Merveilleux, je préviendrais mon mari quand nous partirons pour qu’il ne soit pas surpris. » Il hoche la tête et la laisse envoyer un message. Erin et Aloysius eux sont au courant que ce n’est pas aujourd’hui qu’ils pourront voir le maya. Au moins, juste aujourd’hui et ce soir, ses oreilles seront épargnées ! « J’espère que ça ne vous ennuie pas de prendre le métro ? J’évite de prendre la moto dans Londres même. » « Oh no no.. Moi-même étant pas un bon conducteur, je privilégie beaucoup les transports en commun. » En vrai, on ne lui a pas laissé le choix, quand il conduit en voiture, tout le monde ne respire plus, trop effrayé pour leurs propres vies même s’ils sont tous immortels: un accident de voiture, ça fait très mal. Allez, ils prennent la direction vers le métro.

Il a pas pu s’empêcher, lui, un petit amoureux des langues étrangères de poser la question à Raffaella, dont le prénom hurle totalement les origines. Évidemment qu’elle est de l’Italie ! Mais il veut quand même savoir d’où exactement, pour garder en mémoire pour plus tard. Cela peut lui être utile avec sa mémoire auditive. « Mais vous avez caché votre connaissance de l’Italien, » Bastian sourit un peu, amusé de cette exclamation alors qu’ils marchent dans la rue. Il met les mains dans les poches, parce que voilà, il fait vraiment, mais vraiment froid ici… « Je viens de Sicile, Palerme, pour être exacte. » Oh ! Une Sicilienne ! En vrai, Bastian ne sait pas du tout, mais vraiment pas s’il en a rencontré un durant toute sa vie d’immortel tient… Un Italien qui vient de Sicile, il n’en a pas le souvenir… Ou ça ne l’a pas marqué. « Une raison particulière pour cette question ? Vous avez des italiens dans votre entourage et vous souhaitez voir si on vient du même endroit ? » Le Maya hoche la tête avec un sourire. Suffit de penser à quelques personnes italiennes qu’il connaît et ça fait un bastitisourire. « Oui, j’ai une membre dans ma famille qui est Milanaise. Quand elle s’énerve ou est trop fatiguée pour l’espagnol, elle passe à l’Italien. J’ai appris la langue pour pouvoir communiquer avec elle. » Ce qui est pas totalement faux encore une fois de plus ! Il repense à Maïa, ses conversations qui peuvent être houleuses à chaque fois qu’il fait des bêtises… Ou Tal qui a aussi appris l’Italien pour pouvoir mieux se communiquer à l’époque. Ah, dire qu’il avait râlé qu’elle avait fait aucun effort pour apprendre son dialecte… Décidément. « Apparemment, elle me disait que les Italiens, selon leurs provenance et emplacement dans les régions, ont des accents qui sont différents. D’où ma question. » Il est vraiment un peu trop curieux, mais il est juste comme ça Bastian. Il aime être curieux de tout.

Ils entrent dans le métro. Le maya suit Raffaella jusqu’à qu’il reconnaisse la ligne noire qui mène justement à son coin londonien préféré. « Vous avez eu l’occasion d’aller à Camden ou pas ? » Peut-être que oui, peut-être que non…Les anglais peuvent vivre dans la ville et ne jamais aller dans un coin en particulier... « Y a une petite librairie bien cachée. J’espère qu’elle y est toujours. C’est là où je trouve toujours mon bonheur et les employés sont sympas ! » Une pause, il regarde Raffaella, avec un petit air innocent. « Je suis déjà venu à Londres, il y a quelques années, je crois deux ans ? Trois ans ? » Ah non, ça fait que quelques mois depuis la dernière fois qu’il est venu. Il devait récupérer les tableaux et quelques objets qui étaient transportés dans un camion. Mais bon hein.

   

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(#) Re: Those things which are done in last minutes...    Sam 5 Mar - 15:03

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(Londres, 11 avril 2011) Elle avait la conversation facile, Raffaella, alors elle n’avait aucun problème à questionner l’intervenant pour le cours du jour sur son passif avec l’histoire et comment il en était arrivé à l’enseigner, « Oh… Depuis tout jeune, j’avais déjà une envie d’apprendre, de transmettre tout ce que j’avais appris à ma famille. Sauf qu’elle était pas forcément intéressée par le passé et préférait aller de l’avant. C’est là que j’ai su que je voulais être professeur. Autant apprendre tout cela aux étudiants qui veulent apprendre non ? » Un petit sourire ourla ses lèvres tandis qu’elle hochait la tête. Elle entendait parfaitement ce qu’il sous-entendait et elle partageait cette façon de voir les choses, « Et vous ? Cela vous est venu par votre famille ou…? » Son sourire se figea durant de brèves secondes, ses pensées allant directement vers ses défunts parents et leur passion commune : l’histoire. Elle ravala un soupire et hocha la tête, « Ma famille, » commença-t-elle doucement, « mes parents, surtout. » Ses phrases étaient succinctes et elle espéraient que Bastian ne lui en tiendrait pas rigueur. Elle devait prendre sur elle, de toute façon et si ça lui faisait toujours un pincement au coeurs quand elle les mentionnait, son deuil était fait. « Ils m’emmenaient partout autour du globe, fascinés d’histoire qu’ils étaient. On peut dire qu’ils m’ont convertis. » termina-t-elle en s’efforçant de sourire un peu.

Elle se détendit à nouveau, tandis que la conversation dérivait sur les étudiants, « Oh je n’aurais pas dit mieux… » Après avoir eu un petit rire, elle rétorqua, « Ca dépend des promos et parfois, ça va être des étudiants qui ne sont pas inscrits dans le département qui vont être bien plus intéressés à poser des questions et échanger. » Elle aimait ce genre d’interaction, Raffaella, ayant fait partie de ces élèves participants activement durant les cours et parfois restant plus tard que les autres pour discuter avec les professeurs si elle avait besoin d’éclaircir un point ou quatre. Et Bastian, quant à lui, désirait se souvenir du nom d’une barre au chocolat anglaise. « Ah si vous réussissez à trouver ce nom, vous me sauverez vraiment la vie… » Elle fronça les sourcils brièvement, « La seule chose à laquelle je pense, c’est au shortbread millionnaire qui est plus écossais qu’anglais de base. Est-ce qu’il s’agit d’un biscuit à base de sablé, caramel et chocolat ? » Autant s’en assurer avant d’abandonner cette piste ou non. « Oh no no.. Moi-même étant pas un bon conducteur, je privilégie beaucoup les transports en commun.» Elle haussa les épaules, « Je suis bonne conductrice, mais le trafic dans le centre-ville, surtout à cette heure, » Elle grimaça légèrement, « un cauchemar. Et si le métro risque d’être assez bondé, » Elle lui adressa un sourire plein d’excuses à ce sujet, d’ailleurs, « c’est toujours un certain gain de temps. »

Ils quittèrent l’enceinte universitaire, discutant toujours « Oui, j’ai une membre dans ma famille qui est Milanaise. Quand elle s’énerve ou est trop fatiguée pour l’espagnol, elle passe à l’Italien. J’ai appris la langue pour pouvoir communiquer avec elle. » Elle ne put contenir son léger rire, « La langue maternelle revient rapidement dans ce genre de situation. Mes enfants et mon mari peuvent en témoigner. » Lâcha-t-elle avec une tendresse évidente à la mention de sa famille, « Apparemment, elle me disait que les Italiens, selon leurs provenance et emplacement dans les régions, ont des accents qui sont différents. D’où ma question. » Elle hocha la tête, avec un sourire amusé, « Comme partout dans le monde, j’imagine. Ne serait-ce qu’en Angleterre, en fonction du nord ou du sud, les accents diffèrent et de même avec les quartiers. Mais si vous voulez un exemple Italien, » Elle changea de langue, parlant avec son accent typique de la région de sa naissance, disant une phrase bateau et la répéta avec un accent milanais, « Vous entendez la différence ? » Elle pouvait se targuer d’avoir suffisamment voyager pour avoir reconnu des différences ici et là. Elle en tirait une certaine fierté.

Prendre le métro pour rejoindre Camden était le prochain plan de la fin de journée, « Vous avez eu l’occasion d’aller à Camden ou pas ? » Elle arqua un sourcil, « Évidemment. Enfin, surtout pour voir en vrai tous ces éléments historiques, comme le Horse tunner Market par exemple. Mais les marchés aussi. C’est un peu loin de la maison, mais de temps en temps ... » Elle laissa sa phrase en suspend, bien que certaine d’être comprise, « Y a une petite librairie bien cachée. » Voilà qui attira entièrement son attention, « Vraiment ? » « J’espère qu’elle y est toujours. C’est là où je trouve toujours mon bonheur et les employés sont sympas ! » Elle arqua un sourcil, « Vous imaginez bien qu’on ne partira par de ce quartier sans y être passé, hein ? » S’il pensait ainsi, il se mettait le doigt dans l’œil, jusqu’au coude. « Je suis déjà venu à Londres, il y a quelques années, je crois deux ans ? Trois ans ? » Elle eu un petit reniflement amusé, « Eh bien bon retour dans le coin, je suppose, sous la grisaille et la pluie connue de tous. » Elle lui adressa un sourire compatissant, « Parfois, la méditerranée je manque, j’avoue. » Une fois installée dans le métro, il fallait maintenant attendre que les arrêts défilent jusqu’au leur. « Eh bien c’est vous le guide, maintenant, j’ai bien peur de ne pas servir à grand-chose. » Déclara-t-elle, quand, une bonne vingtaine de minutes plus tard, ils quittaient la bouche du métro. Elle ne pouvait pas être sur tous les fronts, Raffaella et si son sens de l’orientation n’était pas le plus mauvais, autant ne pas prendre le risque de se perdre, pas quand, à ces côtés, se trouvent un habitué du coin.

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(#) Re: Those things which are done in last minutes...    Mar 8 Mar - 13:22

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(Londres, 11 avril 2011) Par moment, le maya ne sait pas s’il peut être content d’avoir une oreille fine, de pouvoir entendre les variations dans les tons, l’intonation de la voix. C’est le cas quand il entend Raffaella parler de ses parents, il comprend tout de suite qu’ils ne sont plus de ce monde et que peut-être ils l’ont quitté de manière brutale et inattendue pour la jeune femme. «Ils m’emmenaient partout autour du globe, fascinés d’histoire qu’ils étaient. On peut dire qu’ils m’ont convertis.» Ah oui, carrément. Ah oui dis donc… Hoche légèrement la tête l’air de lui dire qu’il comprend. « C’est un beau héritage qu’ils vous ont laissé. » Et il sait de quoi il parle Bastian, clairement. Mais il ne dira pas ouvertement à la jeune femme. Et c’est là que ça l’embête pas mal. Il aimerait bien pouvoir partager son expérience, avec tous les mortels… Mais encore une fois, il ne peut pas et doit ronger son frein…

« Ca dépend des promos et parfois, ça va être des étudiants qui ne sont pas inscrits dans le département qui vont être bien plus intéressés à poser des questions et échanger.» « C’est ça, le plus important c’est d’avoir envie d’en savoir plus, d’être capable de poser des questions. » Le maya sourit, aime beaucoup ce genre d’étudiants comme ça. Il y en a qui viennent même des quatre coins du monde, dont la langue anglaise n’est pas la langue maternelle et qui font quand même des efforts pour suivre. Il se rappelle des fois qu’il pouvait changer de langues assez aisément pour mieux expliquer quand les jeunes n’arrivaient plus à suivre tellement ils étaient fatigués. Il génère pas mal de surprises par moment comme Raffaella qui parle d’une autre sucrerie. « La seule chose à laquelle je pense, c’est au shortbread millionnaire qui est plus écossais qu’anglais de base. Est-ce qu’il s’agit d’un biscuit à base de sablé, caramel et chocolat ? » « Je ne connais pas du tout ça ! Faudrait que je goûte tient… » Du moment que ce n’est pas le haggis, dont c’est une nourriture spécialité écossaise que Bastian déteste quasiment de tout son être. Mais il ne dira pas à Raffaella, si ça se trouve son mari est Écossais et là, il serait un peu mal (mais comprendrait pourquoi ça cuisine italien hein).

En tout cas, il est ravi de constater que Raffaella est une bonne conductrice, mais qui n’aime pas le trafic dans le centre ville. En vrai qui aime ça ? Ce n’est pas du tout agréable d’être encerclé par des terrines de gelées et de constater qu’il y a rien qui ne va, mais qu’il ne peut rien faire non plus. Argh oui non, c’est mieux le métro. Même bondé. Au moins, ça arrive toujours dans les temps… Quand il n’y a pas de problèmes bien sûr. En revanche, Bastian note que Raffaella est comme Maïa. Si elle se met à parler en italien, c’est qu’il y a des problèmes. Le maya hoche la tête avec un sourire attendri aussi. « Même avec les quartiers ?! » Oh bah tient, il n’a vraiment jamais remarqué ça ! Il va falloir qu’il tende plus l’oreille que ça sur le coup ! Ce qu’il fait en ce moment même. Il plisse les yeux pour mieux se concentrer sur la voix de Raffaella malgré le bruit ambiant autour. « Ah oui, le nord ça appuie bien sur le dz alors que dans votre région c’est plus du gj. » Lâche un petit soupir après un tel effort. En vrai, ça ne lui a demandé quasiment rien mais il doit faire comme si, sinon il serait un peu trop suspect à savoir bien tout entendre malgré le bruit ambiant quand même…

D’ailleurs, le maya ne cache pas sa petite hâte et son excitation de revenir à Camden. Il demande à Raffaella si elle a eu l’occasion d’y aller, parce qu’il connaît certains Londoniens qui ne sont pas allé d’un endroit à l’autre par exemple. « Évidemment. Enfin, surtout pour voir en vrai tous ces éléments historiques, comme le Horse tunner Market par exemple. Mais les marchés aussi. C’est un peu loin de la maison, mais de temps en temps ...» « Oui je comprends bien, il y en a à qui c’est à deux heures de transport… » Seulement l’aller et déjà ça, c’est carrément loin. Bastian se met à parler de la librairie sur le coup, il pense que ça pourrait intéresser la jeune demoiselle et c’est une manière à lui de la remercier pour toute cette organisation. Elle a réussi à faire de sorte que ce ne soit pas trop compliqué en soit. «  Vous imaginez bien qu’on ne partira par de ce quartier sans y être passé, hein ? » Il se met à rire à cette réaction et hoche la tête. « Évidemment ! On y passera, je comptais quand même le faire ! » Dit-il en posant la main sur l’épaule de Raffaella, oups ah oui merde. Les Anglais ne sont pas très tactiles, mais elle est italienne, donc ça va passer hein ? Si ça passe pas, il comprendra à partir des mots italiens hein. « Eh bien bon retour dans le coin, je suppose, sous la grisaille et la pluie connue de tous.Parfois, la méditerranée je manque, j’avoue.» « Oh pfff… La pluie, le froid, les jours très courts, ça me fait dire que voilà, ma maison ça me manque déjà à nouveau alors que je n’y suis parti il n’y a pas si longtemps que ça… » Et c’est vrai ça, mais bon. Tout le monde dit qu’il exagère, mais ce n’est pas vrai ! Il exagère pas, c’est pas de sa faute s’il est extrêmement attaché à ses terres d’origines, dans lesquelles il y a défendu de tout son corps et âme face aux envahisseurs. Il aura fait de son mieux pour maintenir la culture d’antan.

Et là, c’est maintenant à lui de jouer. Bastian se met à sourire et y voit déjà tout un programme devant lui. D’abord, il faut aller au coin de la street food, il a vraiment faim et il veut manger un peu Indien tient. Bon, c’est sûr que ça ne vaudra pas les repas de Sujah et de Rahim mais… « Avant d’aller à la librairie, il faut que je prenne mon petit déjeuner… Venez, je vais vous faire découvrir un stand qui sert de la bonne nourriture indienne que je trouve meilleure que dans certains restaurants. Et à moindre prix ! » Dit-il en la guidant vers le coin à street food. C’est sûr que Wayak’ n’aime pas la différence monétaire. Rien n’est au même prix partout dans le monde, il n’y a pas la même conversion monétaire non plus. Au Mexique tout est moins cher, mais à Londres… ARGH. Ah oui non, il aurait pas dû regarder par curiosité le prix sur un livre qui était là. « C’est terriblement cher ma parole… Les prix ont monté ces derniers temps ou bien ? » Demande-t-il à Raffaella choqué. La différence culturelle frappera toujours autant le maya, même vieux de plus de mille ans. « Vous avez eu l’occasion de manger indien auparavant ou pas du tout ? » Demande-t-il alors qu’ils entrent dans le fameux marché de street-food. Le brouhaha est tellement énorme mais que ça ne dérange pas tant que ça, il trouve vite le stand et commande en tout cas deux naans fourrés au poulet korma. Son petit plaisir coupable. Paye le standiste avant d’inviter Raffaella à s’éloigner du street food. « Vous connaissez ça ? » Demande-t-il, bien désireux à partager un peu son univers.

   

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(#) Re: Those things which are done in last minutes...    Dim 27 Mar - 13:59

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(Londres, 11 avril 2011) Mentionner ses parents lui apportait toujours ce mixte d’émotion de tristesse et d’absence dont elle ne s’était jamais vraiment remise. Loin de la colère éprouvée pendant si longtemps. « C’est un beau héritage qu’ils vous ont laissé. » Elle hocha la tête, léger sourire au coin des lèvres, « Je trouve aussi. » Loin du genre à s’apitoyer sur son sort, Raffaella savait très bien combien elle avait été choyée et privilégiée et elle chérissait tous les enseignements acquis grâce à ses parents, sans pour autant les mettre sur un piédestal. Au contraire, elle leur reprochait certaines choses, comme l’avoir embarqué dans certains voyage où une enfant n’avait pas vraiment sa place. Tout comme elle était reconnaissante de ces opportunités ; un fort paradoxe en somme. « Un héritage que j’aspire à partager au mieux. » Ajouta-t-elle, avec un sourire plus large, preuve s’il en fallait de sa passion pour l’Histoire. Une passion qu’elle espérait transmettre à au moins une personne ici et là durant ses cours. À pousser la curiosité à se dévoiler, « C’est ça, le plus important c’est d’avoir envie d’en savoir plus, d’être capable de poser des questions. » Son sourire se fit plus franc, « On va bien s’entendre, Profesor Trujillo. » Déclara-t-elle, finalement, ravi d’avoir un collègue partageant la même ligne de pensée qu’elle.

À tel point qu’elle ignorait, au même titre que Bastian, le nom du biscuit auquel il faisait référence, ne pensant uniquement au shortbread millionnaire, « Je ne connais pas du tout ça ! Faudrait que je goûte tient… » Elle écarquilla les yeux, « Il faut absolument que vous gouttiez avant de repartir. » Elle appuya cette déclaration par un hochement de tête, « Je connais un petit salon de thé qui en fait tous les jours, si vous le souhaitez, je vous donne l’adresse. » Ah, les bonnes adresses à partager, Raffaella en avait dans plusieurs coins du monde. « Mais toujours aucune idée de celle à laquelle vous faites référence. » Lâcha-t-elle, légèrement ennuyée. « On en reparla durant le dîner, je suis sûre Ben saura. » Gourmand comme il était, ça ne la surprendrait pas. Gourmand et aussi, très anglais. Finalement, elle enchaîna sur une explication à propos des langues et des différents accents en fonction de la situation géographique du pays. « Même avec les quartiers ?! » Elle hocha la tête, « Parfaitement. Ici par exemple, la différence entre l’accent d’Oxford par exemple et, » Elle s’arrêta dans sa réflexion le temps de trouver un accent parlant, « le Cockney accent. » fit-elle son choix, « Qu’on retrouve dans la comédie musical My Fair Lady, soit dit en passant. » Elle fronça les sourcils, « Quoiqu’il est question du Sud de Londres, dans ce cas, donc mon exemple ne doit pas être si pertinent. » La linguistique ne faisait pas partie de ses spécialisations, on pouvait l’excuser. Du moins, l’espérait-elle. La différence des accents Italien lui parlait plus, en revanche, « Ah oui, le nord ça appuie bien sur le dz alors que dans votre région c’est plus du gj. » Hochant la tête, elle rétorqua, « Vous avez une bonne oreille. » Elle ignorait juste à quel point elle avait raison.

En route pour Camden, elle fit l’étalage de ce qu’elle savait sur le coin, « Oui je comprends bien, il y en a à qui c’est à deux heures de transport… » Exactement, « Et deux heures, l’air de rien, ce n’est pas toujours si simple à prendre. » Surtout en début d’année et en semaine.[/color] » Mais elle pouvait se permettre ces minutes en métro ce jour-ci et n’avait qu’une hâte, qu’ils arrivent déjà. Bastian l’avait enthousiasmé en mentionnant une librairie, après tout, il devra assumer, même s’il déclarait vouloir s’y arrêter de toute façon. Elle tapota l’avant-bras de son collègue avec un sourire amusé, « Tout va bien, alors. » Lâcha-t-elle, le rire présent dans sa voix, « Oh pfff… La pluie, le froid, les jours très courts, ça me fait dire que voilà, ma maison ça me manque déjà à nouveau alors que je n’y suis parti il n’y a pas si longtemps que ça… » Compatissante, elle se permit de tapoter à nouveau le bras de l’autre homme, « D’ici quelques jours, la grisaille ne sera qu’un mauvais souvenir. » Elle lui souhaitait, en tout cas. Ils arrivèrent finalement, « Avant d’aller à la librairie, il faut que je prenne mon petit déjeuner… Venez, je vais vous faire découvrir un stand qui sert de la bonne nourriture indienne que je trouve meilleure que dans certains restaurants. Et à moindre prix ! » Elle arqua un sourcil, « Je crois que je vois de quel stand vous parlez, » commença-t-elle, « mais je n’ai pas eu l’occasion d’y goûter. Alors, dans le doute, je vous suis. » On ne savait jamais, après tout. « C’est terriblement cher ma parole… Les prix ont monté ces derniers temps ou bien ? » Elle pencha la tête sur le côté, « Il s’agit d’une grande maison d’édition, donc je ne suis pas étonnée. » Le prix d’un livre avait tendance à varier en fonction de plusieurs facteurs, après tout. Elle le suivit en direction du stand de street-food indien, « Vous avez eu l’occasion de manger indien auparavant ou pas du tout ? » Un petit sourire ourla ses lèvres, « J’ai eu l’occasion d’aller en Inde à quelques reprises, donc j’aurais tendance à dire que oui. » Bon, ça avait été des séjours assez bref et pour l’occasion de recherches, mais elle avait pu goûter à plusieurs mets typique, « Vous connaissez ça ? » Elle se pencha pour sentir un peu, « Eh bien je reconnais bien un naan, mais le mélange d’épices ne me parle pas. De quoi s’agit-il ? » D’autant plus que, « Ça sent terriblement bon. » Cela lui donnait même un peu faim, d’ailleurs. « Vous appréciez la cuisine Indienne, j’en conclue ? » Elle leva la tête pour observer le ciel, « J’ai toujours mon parapluie, si jamais il se met à pleuvoir, mais on peut se mettre à l’abri un peu plus loin, là. » Elle pointa du doigt la direction indiquée. « C’est par où, d’ailleurs, votre fameuse librairie ? Qu’on se rapproche de la bonne direction, au lieu de s’en éloigner. » Ça serait un peu idiot, autrement.

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(#) Re: Those things which are done in last minutes...    Sam 2 Avr - 23:08

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(Londres, 11 avril 2011) Il faut vraiment qu’il goûte à ce fameux dessert avant de partir. Bastian en prend note dans son palais mental mais si elle peut l’aid- ah bah, elle lui propose de passer l’adresse du salon de thé. « Oh bah je veux bien ! Avec plaisir !! » Et c’est sincère, parce que la maya a toujours été curieux dans tout ce qu’il peut découvrir dans la nourriture, dans ce qu’il peut goûter pour se faire un avis. Qu’il soit positif ou non. En tout cas, il sort son carnet pour y écrire l’adresse dont Raffaella dicte sur le coup avant de faire une moue. « Ah… » Bon, l’espoir repose sur Ben. Il doit forcément savoir ce que c’est comme nom de ces chocolats en triangles là qui s’accrochent les uns et les autres comme des wagons quoi ! ... Ben ? Attendez ? C'est marrant qu'elle connaît un Ben elle aussi ? Bon après c'est commun dans Londres, y a plein de Ben. Ah !

Là, il est plutôt occupé à s’émerveiller sur les accents différents qu’il pourrait retrouver dans de différents quartiers: tout simplement. Comme s’il y avait besoin de faire un voyage alors qu’on peut tout simplement rester dans la même ville… « Oh ça fait longtemps My Fair Lady… » commente-t-il avec un petit sourire nostalgique, il ne pourrait pas dire que ça fait des années, de longues années et là, il se ferait griller. Alors bon, il va plutôt éviter que cela arrive quand même. Tout comme il va éviter de se la trop péter sur son oreille absolue. Mais bon, il faut qu’il justifie un peu le truc. « Je suis né dans une famille de musiciens, ça aiguise énormément l’oreille pour ça, donc j’y suis très sensible. J’ai beaucoup de mal malheureusement à être dans un pub rempli de monde par exemple, avec une musique mal accordée. Je ne peux pas rester ne serait-ce cinq minutes. » explique-t-il doucement, il ment tellement comme il respire. Il a tellement sorti cette excuse et elle ne fait que marcher, il n’a jamais rencontré une personne qui n’y croit pas. Même les plus septiques qui lui ont demandé de jouer un instrument de musique. Ce serait même avec plaisir qu’il pourrait jouer au violon tranquillement. Enfin si on lui donne l’instrument par exemple.

Mais bon, ce n’est pas là le sujet. Il doit rester focaliser sur Raffaella. Ah, cette femme, il aurait pu être son meilleur ami tant ils ont des choses en commun, des mêmes passions. Même qu’ils ne portent pas la grisaille à leur coeur quoi, mais surtout les livres historiques. Mais d’abord, la nourriture. C’est important de manger ! Alors il l’embarque vers un des stands, la nourriture indienne dont il en a souvent entendu parler de Chiranth et Rahim réunis, ces deux-là qui se sont tous les deux réunis pour manger les naans fourrés au poulet korma, qui ne se sont pas gêné à envoyer une photo avec des sourires colgates prônant l’insolence à son paroxysme. Tout comme la hausse des prix de cette maison d’édition qui ne se prend pas pour de la merde non plus ! Enfin bref, la nourriture, plus important. « Aaaah, donc vous connaissez les basiques ! » Dit Wayak’ tout ravi. Mais non mais, pourquoi les mortels ne peuvent pas être immortels comme lui, il aurait vraiment pleins d’amis lui…!  Enfin bref, il a commandé et il a vite ses naans et il demande à Raffaella si elle le connaît. « C’est avec du poulet korma. En fait, ce sont des naans fourrés et c’est tellement DÉ-LI-CIEUX… » dit-il en levant les yeux au ciel, comme pour ponctuer l’importance de ses mots. Ah oui non, c’est vraiment délicieux comme jamais ! « Si vous voulez goûter un bout, n’hésitez pas ! » Il hoche la tête pour répondre tout de suite à la question. « J’aime beaucoup ! Bon en même temps, j’ai quelqu’un qui cuisine mais tellement bien les plats indiens que je ne pourrai presque plus m’en passer. » Faux. Il peut s’en passer quand ce bourrique en met du piment. Mais il est vrai que le temps peut être chiant en ce moment. Le maya fait une moue et avec sa main libre, il prend le bras de Raffaella allant dans la direction opposée de ce qu’elle vient de proposer. « c’est de l’autre côté, un peu près sept, huit minutes de marche on peut arrondir à dix…! Tu euh, vous en voulez ? » Se corrige-t-il rapidement alors qu’il a réussi à arracher un petit bout du naan pour qu’elle puisse goûter. « Puis ça ne me dérange pas de manger en marchant, j’ai l’habitude de faire ça » L’habitude d’être terriblement insolent de manger pendant une coure-poursuite oui, ça forge les habitudes comme ça. « J’y vais toujours à cette librairie, parce que c’est vraiment LA seule librairie où on trouve de vrais ouvrages dont la majorité des éditions sont uniques, souvent parce que le financement de la distribution est coupée parce que c’est trop diffamatoire ou ça remet trop les valeurs de base en question. Pourtant, quand on y lit quelques passages, y a des moments où ça fait sens. Surtout si on regarde forcément la période des mayas. Beaucoup pensaient que durant les jeux appelé pok’ol pol, ce sont les équipes gagnantes qui étaient sacrifiées pour gagner une place et une honneur chez les Dieux. D’autres pensaient que ce sont des perdants qui furent sacrifiés aux dieux pour aller dans les pires places. Alors qu’en vérité… Les équipes sont constituées d’un chef. Et c’est juste le chef d’une équipe gagnante qui y est sacrifiée et la famille de ce chef y reçoit un bijou d’une très grande valeur qui peut lui faire monter une classe sociale… » explique-t-il, en s’emballant un peu avant d’hausser les épaules. « Vous trouverez beaucoup d’informations de ce genre, avec des preuves sur des ouvrages comme ça. Et c’est très intéressant et ça peut vous aider je pense. » dit-il avant de manger son naan tranquillement, comme s’il n’avait absolument pas raconté le vécu à lui, comme s’il n’avait justement pas perdu son frère dans cette pratique barbare qui n’avait aucun sens à ses yeux à l’époque.

   

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(#) Re: Those things which are done in last minutes...    Ven 8 Avr - 13:07

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(Londres, 11 avril 2011) Raffaella ne regrettait pas un seul instant d’avoir fait appel à son collègue d’outre-mer. Au contraire même, elle en appréciait sincèrement la compagnie et espérait les voir garder contact après le départ de son collègue de la capitale de l’Angleterre. Un sourire s’étira à nouveau sur ses lèvres quand il accepta son offre de lui donner l’adresse d’un salon de thé et peut-être y glissera-t-elle deux trois autres. Après tout, certains endroits méritaient à être reconnu. Pas comme cette saleté de biscuit au chocolat, oublié d’eux deux. Heureusement, elle savait pouvoir compter sur l’aide de son mari, sûrement en train de faire la liste des possibilité de repas. Avec de la chance, Bastian repartira avec leur nom et, qui sait, une boîte pour le voyage.  Et voyager, Raffaella le faisait depuis presque toujours, que ce soit d’un pays à un autre, mais également d’un livre ou d’un film à l’autre. Elle aimait toute sorte d’appel au voyage, ce n’était pas bien compliqué. « Oh ça fait longtemps My Fair Lady… » Un doux rire lui échappa, alors qu’elle arquait un sourcil curieux, conservant néanmoins le silence, comme une invitation à ce qu’il poursuive, « Je suis né dans une famille de musiciens, ça aiguise énormément l’oreille pour ça, donc j’y suis très sensible. J’ai beaucoup de mal malheureusement à être dans un pub rempli de monde par exemple, avec une musique mal accordée. Je ne peux pas rester ne serait-ce cinq minutes. » Elle hocha la tête, « Ça fait beaucoup de sens, du coup. Si d’un coup, vous partez après que je me sois mises à chantonner, je saurais pourquoi. » Lâcha-t-elle sur le ton de l’humour, avant de reprendre plus sérieusement, « Vous jouez d’un instrument, du coup ? » Question somme toute légitime, après tout.

Le trajet jusqu’à Camden se déroula sans encombre et peu de temps après avoir quitté la bouche de métro, voilà que Bastian se dirigea vers un stand de nourriture indienne, « Aaaah, donc vous connaissez les basiques ! » Avec un léger sourire, elle hocha la tête, « Juste un peu. » déclara-t-elle, appréciant les bonnes odeurs émanant du naans. « C’est avec du poulet korma. En fait, ce sont des naans fourrés et c’est tellement DÉ-LI-CIEUX… » L’autre homme était une personnalité comme on n’en croisait peu souvent, pas vrai ? Elle ne pouvait s’empêcher d’être amusée par ses mimiques tandis qu’il parlait de son en-cas, « J’espère que vous aurez le même enthousiasme au dîner, ou j’en serais vexée. » Lâcha-t-elle, la voix taquine, « C’est pas vrai. » Reprit-elle plus sérieusement et la voix un peu plus basse. « Si vous voulez goûter un bout, n’hésitez pas ! » Elle arqua un sourcil, « Je veux, bien sûr ! Et si vous espériez que je dise non, bah, trop tard. » Ça sentait trop bon. Bastian lui expliqua ensuite avoir des proche Indiens et elle compris alors son amour pour la nourriture. « C’est une belle chance, ça. Et puis, c’est toujours merveilleux de pouvoir découvrir des plats différents de ce à quoi on est habitué. » Elle avait eu cette chance, enfant et elle en était reconnaissante. Ça avait été un point important à partager avec ses propres enfants. Avec Ben aussi, évidemment, mais elle n’avait pas eu à l’élever, merci bien. L’image mentale lui donnerait presque envie de grimacer. Ou plutôt, elle grimaça mentalement.

Manger, c’était bien, mais trouver la librairie, c’était mieux aussi, « c’est de l’autre côté, un peu près sept, huit minutes de marche on peut arrondir à dix…! Tu euh, vous en voulez ? » Elle éclata d’un rire bref, mais franc, « Le tu, c’est très bien. » Elle lui assura, toujours aussi souriante avant de prendre le morceau de naan, « Hm, c’est délicieux. » Elle allait définitivement emmener Benjamin ici dès qu’ils en auraient l’occasion, ça oui. En direction de la librairie, donc, « Puis ça ne me dérange pas de manger en marchant, j’ai l’habitude de faire ça » Elle arqua un sourcil, « Pas sûre que ce soit très sain, mais allons-y alors. » Elle déclara, avec un petit sourire amusé, emboîtant le pas à Bastian dans la direction indiquée par ce dernier quelques instants plus tôt. « J’y vais toujours à cette librairie, parce que c’est vraiment LA seule librairie où on trouve de vrais ouvrages dont la majorité des éditions sont uniques, souvent parce que le financement de la distribution est coupée parce que c’est trop diffamatoire ou ça remet trop les valeurs de base en question. Pourtant, quand on y lit quelques passages, y a des moments où ça fait sens. Surtout si on regarde forcément la période des mayas. Beaucoup pensaient que durant les jeux appelé pok’ol pol, ce sont les équipes gagnantes qui étaient sacrifiées pour gagner une place et une honneur chez les Dieux. D’autres pensaient que ce sont des perdants qui furent sacrifiés aux dieux pour aller dans les pires places. Alors qu’en vérité… Les équipes sont constituées d’un chef. Et c’est juste le chef d’une équipe gagnante qui y est sacrifiée et la famille de ce chef y reçoit un bijou d’une très grande valeur qui peut lui faire monter une classe sociale… » Oh, voilà une façon de tourner la conversation dans un sens qui lui plaisait. Elle fronça légèrement les sourcils, « Cette mauvaise compréhension, est-ce qu’elle serait dû à une mauvaise interprétation des hiéroglyphes maya ? » Elle secoua la tête, « Je suis navrée s’il s’agit-là d’une question stupide. Tu n’es pas sans savoir que ça n’est pas ma spécialité. » Se défendit-elle simplement. Oh, ça ne signifiait pas qu’elle ignorait tout d’eux, mais les détails, comme ceux énoncés par Bastian lui restait inconnu, « Vous trouverez beaucoup d’informations de ce genre, avec des preuves sur des ouvrages comme ça. Et c’est très intéressant et ça peut vous aider je pense. » Raffaella hocha vigoureusement la tête, n’ayant qu’une hâte, déjà, de pouvoir se plonger dans certain de ces livres remplis d’histoire, « Celui que tu viens de mentionner, » Elle arqua un sourcil, « Se trouve-t-il toujours ici ? Ou est-ce que je devrais essayer de te convaincre de me le prêter ? » Raffaella ne perdait pas le nord, ça c’était certain. « Oh, ça ne serait pas cet endroit ? » Appuyant ses paroles avec un geste du menton, elle montrait donc un endroit lui donnant l’impression d’être, en effet, un libraire.

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(#) Re: Those things which are done in last minutes...    Jeu 14 Avr - 19:04

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(Londres, 11 avril 2011) Il se met à rire et secoue la tête « Mais non voyons ! En vrai ça ira j’en suis sûr ! » dit-il, après tout, personne ne peut faire pire que Alysius et ses mix pas possible et infernaux à entendre bon sang… Il hoche la tête pour confirmer que oui, il joue bien et bel d’un instrument de musique et depuis des siècles. « Oui, je joue d’un instrument, bien classique d’ailleurs: le violon. » dit-il avec un petit sourire. Il se sent tout d'un coup nostalgique là, à se revoir quelques siècles auparavant à jouer aux violons, donner des cours à des élèves. Écouter et assumer la douleur que ça procure à ses oreilles, serrer les dents et apprendre à dissocier les sons pour s’en protéger. C’était un vrai exercice d’entrainement pour Wayak’ à l’époque, mais douloureux.

« Ah non, mais je suis sûr que ce sera divin. Surtout que ça fait si longtemps que je n’ai pas mangé italien ! » dit-il en essayant de se rattraper un peu, même si elle dit que ce n’est pas vrai, il reste sincère sur ses propos. « De toute façon, la nourriture et moi, c’est vraiment une grande histoire d’amour. » dit-il en posant la main sur son coeur à lui, pour appuyer fortement ses propos. Ah oui, non mais quand il a vécu la famine et qu’il en est mort à cause de ça, c’est sûr que son rapport avec la nourriture est très précieuse et des fois, peut-être dangereuse. En tout cas, il en propose à Rafaella et il hoche la tête, prenant en note qu’elle en veut un bout oui ! En tout cas, il mange son bout à lui et lâche une moue de satisfaction, qu’est-ce que c’est si bon ! Il bénira jamais Chiranth et Rahim pour la découverte de ces repas indiens. Non non, ils prendraient la grosse tête ces deux-là et ils seront plus qu’infernaux. « Ah oui non mais dans ma famille on a de tout, on est vraiment cosmopolite, c’est ce qui fait que je connais la langue anglaise. On a un côté italien, indien, mexicain… » Nah nah, va pas dire anglais, vaut mieux pas. C’est déjà pas mal tout ça quand même. Au moins, Bastian rentre dans les clichés très connu, les familles mexicaines sont connues pour avoir beaucoup de membres de famille oui !

Il finit par donner un bout de sa nourriture qu’il a enfin réussi à arracher après une petite lutte acharnée tout en marchant. Mais au moins, il partage le naan avec un sourire tout heureux. Il marche, mange, parle en même temps évidemment. Enfin, mange et parle à tour de rôle quand même. Parce qu’il est poli Bastian, il ne doit pas parler la bouche pleine… Alors c’est quand il a terminé d’expliquer la culture maya qu’il se met à croquer un bout et rattraper l’autre bout qui s’échappe de sa bouche. « Mh ! » Il hoche la tête. « Oui, c’est compliqué de faire la différence entre le pluriel et le singulier dans la langue du Yucatan sachant que c’est surtout une langue orale qu’écrite et ce n’est qu’une langue maya qui fait partie d’un groupe sur cinq… Et l’écriture Maya, c’est un mélange de logo et de syllabe qui rassemble les 5 groupes de langues parlées maya. C’est déjà un bazar sans nom ! » Rigole-t-il à la fin, qui se rapproche un peu d’un petit craquage nerveux à l’idée du bazar que ça fait. Wayak’ ne peut pas faire grand chose pour aider à déchiffrer toutes les écritures mais il peut déjà s’aider de ses propres témoignages après s’être assuré avoir les sources. En tout cas, tout ça pour dire que la librairie dans laquelle il est en train de l’emmener va lui littéralement changer la vie. « Oh va falloir vraiment me convaincre oui… » réplique le maya entre deux bouchées du naan qu’il vient de terminer là. Il se tape dans les mains et hoche la tête quand elle désigne la boutique ! « Yé ! C’est là ! Et crois moi, tu oublieras très vite le livre que tu voudras me récupérer, tellement tu trouveras ton bonheur là-dedans ! » Dit-il alors qu’ils entrent dans la boutique.

Bastian salue le vendeur et là… C’est bon. Deux historiens passionnés sont perdus dans cette boutique pour des heures c’est sûr. « C’est quoi déjà votre période préférée en histoire Rafa ? » demande-t-il déjà tout d’un coup familièrement, sans se douter que peut-être que si le mari entendait la manière dont Bastian l’appelle, ne serait pas ravi du tout. Oh pas du tout du tout du tout…

   

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(#) Re: Those things which are done in last minutes...    Mer 4 Mai - 9:47

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(Londres, 11 avril 2011) « Mais non voyons ! En vrai ça ira j’en suis sûr ! » Elle se mit à rire à son tour, « Dans le pire des cas, je ne le prendrais pas mal, » Elle arqua un sourcil, « Pas trop. » Elle lui donna un léger coup de coude, amusée par la situation, avant d’enchaîner avec une question, « Oui, je joue d’un instrument, bien classique d’ailleurs: le violon. » Elle eu un hochement de tête approbateur, Raffaella, « C’est un très bel instrument. » Peu d’instruments étaient désagréables à écouter, de toute façon. « Ah non, mais je suis sûr que ce sera divin. Surtout que ça fait si longtemps que je n’ai pas mangé italien ! » Un sourire dansa sur ses lèvres, « Vous devrez vous régalez, Ben sait très bien cuisiner et je ne dis pas ça simplement parce que c’est mon mari. » Ca avait été des moments privilégier à passer tous les deux, quand ils apprenaient à faire la cuisine ensemble, transmettant les recettes à l’autre. « De toute façon, la nourriture et moi, c’est vraiment une grande histoire d’amour. » Raffaella eu un petit rire, « J’ai cru comprendre. » L’Angleterre n’était peut-être pas la meilleure des destination un amoureux de la nourriture, mais voilà un débat à l’issue très courte. En parlant de nourriture, d’ailleurs, Bastian lui donna quelques détails sur sa famille, « Ah oui non mais dans ma famille on a de tout, on est vraiment cosmopolite, c’est ce qui fait que je connais la langue anglaise. On a un côté italien, indien, mexicain… » Sous sourire s’agrandit, « Dois-je en conclure que vous parlez, en plus de l’italien et l’espagnol, vous parlez en moins l’Hindi ? » Pour ne pas mentionner les autres langues. Elle se montrait curieuse, Raffaella, mais rien de bien surprenant, la connaissant.

Elle a le droit à une leçon d’histoire ensuite et ça, c’est absolument fantastique, « Oui, c’est compliqué de faire la différence entre le pluriel et le singulier dans la langue du Yucatan sachant que c’est surtout une langue orale qu’écrite et ce n’est qu’une langue maya qui fait partie d’un groupe sur cinq… Et l’écriture Maya, c’est un mélange de logo et de syllabe qui rassemble les 5 groupes de langues parlées maya. C’est déjà un bazar sans nom ! » Voilà une des raisons faisant qu’elle n’avait pas choisis de se spécialiser dans les langues mortes (or so she thought), son intérêt pour la linguistique n’était que ça, un intérêt. « Tu es sûr de ne pas vouloir rester en Angleterre ? Je suis certaine de pouvoir te faire embaucher par l’université. » Lâcha-t-elle, à la place d’une réponse pertinente sur le sujet de la langue Maya. Eh, il fallait bien qu’elle tente le coup, non ? Après quoi il fut temps de mettre les mains sur le livre mentionné par Bastian un peu plus tout, « Oh va falloir vraiment me convaincre oui… » Elle arqua un sourcil, « Tu manges Italien, ce soir. » Serait-ce là une tentative de corruption ? Si peu. Bientôt se concentra-t-elle sur la destination visée, la librairie, « Yé ! C’est là ! Et crois moi, tu oublieras très vite le livre que tu voudras me récupérer, tellement tu trouveras ton bonheur là-dedans ! » C’était mal la connaître. Elle trouverait sans doute de quoi passer des longues nuits à parcourir les pages, mais elle se souviendrait de l’existence de ce livre. Elle se contenta de lui lancer un regard de défi, lui emboîtant ensuite le pas dans la boutique. Ah, l’odeur des livres … Raffaella salua la personne à la caisse, avant de commencer un regarder les titres tombant sous ses yeux. Si elle n’avait pas conscience que Benjamin les attendait à la maison, elle aurait pour plan de errer ici jusqu’à la, « C’est quoi déjà votre période préférée en histoire Rafa ? » La mine pensive, elle se tourna vers son confrère, « Vaste question, » commença-t-elle, « Je n’ai jamais vraiment su faire de choix, j’ai toujours été fasciné par la préhistoire et l’antiquité, » ce que en fait des périodes historiques plutôt large, « Ce que j’aime énormément c’est toute l’histoire liée aux objets. » Et comment ils pouvaient traverser les âges, « J’ai bien conscience que ça peut être assez dérisoire. » Elle avait bien entendu eu vent des bruits de couloir quant à ses papiers, après tout. « Mais j’essaie de m’intéresser à tout. » Ce qui, dans sa vie restera un peu compliqué sur la forme, mais hey, du moment qu’elle n’avait aucun regret, ça restait le plus important.

Dans le cas présent, elle jeta son dévolu sur quatre ouvrages, appréciant le fait que trois d’entre-eux n’étaient pas des traductions. Elle n’était pas peu fière de ses trouvailles, « Bon, d’accord, t’avais pas entièrement tort. » Glissa-t-elle à Bastian, en sortant de la boutique, « T’as trouvé ce que tu voulais ? » Ou même ne voulait pas, c’était le piège avec les librairie – elle se fit la promesse de revenir dans le futur, d’ailleurs et n’avait qu’une hâte, pouvoir lire ses nouveaux ouvrages. « Tu as d’autres emplettes à faire ?  » Lui demanda-t-elle en se décalant pour éviter de se faire bousculer par quelqu’un de pressé, manifestement. « Oh, il n’y a pas de mauvaises réponses ! » Précisa-t-elle, avec le sourire, « Je tiens juste à tenir mon mari au courant. » C’était la moindre des choses, sachant qu’il cuisinait pour eux. Ça lui fit se rappeler, d’ailleurs, « Il y a un cave, pas trop loin ? J’aimerai bien nous prendre une bouteille de vin pour ce soir. » Il y avait déjà des bières à la maison, mais elle pensait qu’une bouteille de vin rendait un repas plus conviviale, « Si tu aimes le vin, c’est toi l’invité. » Ajouta-t-elle en arquant un sourcil.

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(#) Re: Those things which are done in last minutes...    Jeu 19 Mai - 17:23

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(Londres, 11 avril 2011) Elle ne le prendra pas mal, pas trop ? C’est sûr, c’est sûr… Surtout si la personne comme Raffaela se donne à fond, c’est sûr qu’elle peut le prendre un petit peu mal. En vrai, vaut mieux pas que Bastian lui demande de chanter si elle chante vraiment faux. Mais il peut être surpris en fait. Tout comme il la surprend un peu avec le violon, il sourit un peu et sourit, il acquiesce: oui c’est un très bel instrument, mais qui peut casser les oreilles quand c’est très mal joué par quelqu’un. Il en a souffert Bastian dans le passé, mais encore une fois, c’était vraiment d’office d’entrainement. « Parce qu’il est cuisinier de base ? » Demande Bastian, tout curieux (enfin) de ce mari. Il veut en savoir un peu plus sur lui sur le coup, pour pas paraître un peu stupide devant lui quand même quand il va le rencontrer. Il grimace quand elle lui demande s’il parle Hindi, il dodeline de la tête, pas sûr que ce soit vraiment le moment de se la ramener un peu. « J’essaaaaaaaaye… C’est une langue assez complexe et franchement, tant qu’ils parlent anglais, moi ça me va. Mais j’aimerai apprendre pour comprendre leurs messes basses parce que souvent, c’est à mon sujet… » finit-il par râler dans sa barbe, avec une expression vraiment frustrée. Mais oui, il se doute bien aussi que tous les sujets de conversations le concernent, mais bon, c’est bien de râler pour la forme quand même…

Il se met à rire quand elle lui demande s’il ne peut pas rester en Angleterre, c’est sûr qu’il pourrait se faire embaucher rien que pour intérêt pour les langues ? Oh qu’est-ce qu’elle est gentille… « No no, bien tenté Raffaella… Je préfère largement les pays chauds. » dit-il avec un sourire amusé, Londres n’est pas la ville que Bastian préfère malheureusement. « Le Mexique, c’est vraiment ma maison et ça me briserait le coeur de quitter ce pays… » Il ne croit pas si bien le dire quand il sera obligé à l’avenir de quitter son pays natal, pour un autre quand le Conclave aura un réseau qui y domine largement. Il claque les doigts tout en la désignant, se pince les lèvres et hoche la tête. « Ok, argument valable. Je t’enverrai les scans alors ou les photocopies par courrier comme ça tu l’auras définitivement pour toi. » dit-il, après tout, il peut bien trouver le temps et il lui doit au moins ça. « Même si bon, je te fais quand même découvrir une librairie à ne pas rater, tu en demandes beaucoup quand même. » dit-il dans un petit soupir dramatique, digne de sa personne…

Enfin bref, ils entrent dans la librairie quand ils n’ont plus la nourriture entre les doigts, qu’ils ont bien mangé. Bastian a déjà les étoiles dans les yeux, mais pas autant que Raffa qu’il peut voir se perdre dans les rayons. Il se demande quelle est sa période préférée et il se met à sourire quand elle parle de la préhistoire et l’antiquité. « C’est pas dérisoire je trouve… C’est honorable, même que je suis sûr que les anciennes civilisations se sentiraient honorées que tu t’y intéresses à elles, à leurs objets qui ont fait leur quotidien. Tu devrais venir à Mexico un jour, pour découvrir la période mésoaméricaine, il y a de bons musées avec des objets que tu aimerais beaucoup. Enfin, je te donnerai l’avant goût avec le livre que je t’ai promis de t’envoyer la copie. » dit-il avant qu’ils ne se perdent tous les deux dans leurs recherches, si Raffaella est sortie avec quatre ouvrage, Bastian est sorti avec un seul, qu’il montre fièrement. « Yé ! Un ouvrage sur la période Aztèque et les analyses complètes sur leurs dieux, ce qui va fortement intéresser un ami ! » Il pense effectivement à Matheus mais il n’est pas sûr qu’il va le lire, mais c’est l’intention qui compte non ? Il feuillette un peu avant de le ranger dans son sac avant de secouer la tête. « Nope ! J’ai pu faire ce que je voulais ! » Dit-il tout content, c’est pas comme s’ils venaient de passer une ou deux heures dans la librairie quand même… « Ah ! » Une cave, il se met à réfléchir et fronce les sourcils, essayant de se souvenir et fait une petite moue. « Ouiiiii. Je crois qu’il y en a une mais je ne suis pas sûr que ce soit ouvert, on peut toujours tenter ! Ça fait longtemps que je n’ai pas bu du vin quand même… » dit-il avec un petit sourire avant de guider Raffaella en direction d’une cave, qui est effectivement ouverte. Heureusement que la mémoire ne fait pas défaut à Bastian, mais il n’arrête pas se tromper de rues quand même, ce qui a dû allonger un peu leur trajet.

   

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