intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 Just few hours together | Alastair

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Aonghas Fhearchair
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(#) Just few hours together | Alastair    Ven 21 Jan - 15:01

Just few hours together
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Regarder le plafond blanc au-dessus de sa tête, et se dire qu'il devrait faire quelque chose, peut-être accrocher des tentures ou quelque chose comme ça pour décorer un peu plus. Des pensées qui se succédaient sur quoi, sur quelles couleurs, sur tout ce qu'il pouvait pour éviter de penser à ce qu'il avait vu juste avant que le sommeil s'évanouisse à la faveur du jour. Encore vu ce crétin d'anglais. Depuis combien de temps ne s'étaient-ils pas croisés ? Trop longtemps, lui hurlait son esprit, lui braillait la connexion qui existait entre eux et les autres membres de sa petite constellation. Il se rappelait, avec un certain bonheur, du temps où il était seul, où aucun rêve, aucune vision, ne venait tourmenter ses rêves. Aucune idée de si cette connexion était une bénédiction ou une malédiction, au fond. Si seulement il avait pu être lié à des gens qui lui ressemblaient au moins un peu...Mais non, aucune chance, pas pour lui, ça aurait été trop simple. Et maintenant, il allait devoir s'arranger pour les voir. Pour le voir au moins lui, en tout cas. Histoire que ça cesse. Parce qu'il ne pouvait pas être dérangé par ces songes, en plus de ce qui le tourmentait déjà assez au quotidien. Pas eu de vision étrange du futur à propos de sa constellation depuis quelques temps d'ailleurs...

Fini par se lever, pour commencer sa journée, la petite danse quotidienne à laquelle il s'était agréablement habitué depuis quelques années. Même si il savait que ça ne durerait pas. Rien ne durait jamais plus de quelques années. Une décennie, deux, c'était tout ce qu'il pouvait faire avant de devoir bouger, de devoir partir et recommencer ailleurs. New-York lui manquait un peu d'ailleurs, bientôt un nouveau départ là-bas, peut-être. Ou une autre de ces invraisemblables villes américaines qu'il avait vues se construire. Soupirer à la pensée de retourner là-bas, parce qu'il faudrait encore prendre l'avion, un moyen de transport qu'il détestait. Au moins autant que le bateau. Pas la peine de penser à ça tout de suite, pas avant le couple qui lui racontait ses problèmes en face de lui. Il n'avait même pas vu le temps passer, il n'avait même pas vu sa journée tourner, l'esprit ailleurs, emporté par ce qui tournait dans son crâne, par les gens qu'il devrait bientôt revoir pour retrouver sa tranquillité. Quelques heures à donner, il pouvait bien faire ça, ça ne pouvait pas encore une fois mal finir. Si ? Ecouter le problème de la maison insalubre, du propriétaire qui s'en moquait, promettre de faire quelque chose, qu'il allait s'occuper des plaintes et des poursuites judiciaires.

Un frisson lui avait parcouru l'échine, lui faisant secouer légèrement la tête, juste avant que la suite d'images et de sons ne s'immiscent dans son crâne. Un instant de blanc, un instant figé, à voir défiler les images sans queue ni tête, à voir ces entremêlements, comme si un monde pénétrait dans un autre lentement. Des yeux, des voix, des rien de précis, comme d'habitude. Peut-être même encore moins que d'habitude en fait. Quelque chose allait se produire, il le sentait, même si il n'avait pas la moindre idée de quoi. En tout cas jusqu'à ce qu'il entende du bruit dans l'escalier qui menait à son bureau de Camden. Il n'attendait personne d'autre que ce couple aujourd'hui, et les livreurs et autres sonnaient. Jusqu'à ce que la porte s'ouvre et que l'écossais ferme les yeux en soupirant déjà de voir qui passait la porte... « Oh for fuck sake... » marmonna-t-il dans sa barbe en se passant une main sur le visage.


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Dernière édition par Aonghas Fhearchair le Ven 28 Jan - 14:48, édité 4 fois
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(#) Re: Just few hours together | Alastair    Mer 26 Jan - 20:26

JUST FEW HOURS TOGETHER
cw/tw : langage grossier @Aonghas Fhearchair

Kaléidoscope incessant qui m’burine la cervelle depuis trop longtemps. J’ai eu beau tout faire pour tenter d’ignorer tous ces flashs qui m’pètent à la rétine, le ciboulot m’tanne sans cesse qu’une Constellation empêche la tranquillité trop longtemps. Et y a l’aiguille du temps qui percute de son « tic-tac » les tempes en même temps qu’les images défilent à une vitesse gerbante. J’grince des dents depuis des semaines, reculant au mieux l’échéance en espérant lui filer entre les pattes, mais c’foutu immortel m’rappelle à lui jusqu’à m’en empêcher d’pioncer la nuit. Alors c’est tendu, nerveux, les veines à bloc et les mâchoires crispées que j’décide de m’pointer à lui.

Aonghas, l'un des fossiles de la Constellation qui pourtant s’fond tellement facilement dans l’nouveau décor. Avocat renommé, bénévole un peu trop exemplaire : c’est qu’il en a d’la crasse à essuyer et d’la merde à ramasser. On dirait qu’la conscience a frappé chez lui quand elle a préféré fuir mon propre pallier. Tu parles. Ce type est une putain d’cocotte minute, prête à exploser et envoyer cette humanité chier. Et c’jour là, j’veux être là, j’veux voir ça. Mais pas avant. Surtout pas avant. Et pourtant ma carcasse meut bel et bien dans Londres, sillonne les rues, écarte les passants d’son aura insociable, et flotte comme un putain d’fantôme. La caboche en vrac, les tempes assourdies : ça siffle depuis belle lurette à m’en faire perdre mon stoïcisme. Bordel !

J’veux qu’il sorte de mon esprit, qu’il se barre d’ma tête. Et pour ça, une seule solution : les autres n’ayant que renforcer les visions trop réelles. Une balle dans l’crâne n’a jamais rien éteint, s’bourrer la gueule n’a jamais rien noyé. Il est là, toujours là : celui que je vois le moins de toute cette pauvre famille désunie. Toujours de cette même nonchalance que j’passe l’entrée sans m’annoncer. Toujours de cet unique silence que je monte jusqu’au bureau visé. Et sans grande surprise, la politesse m’échappe lorsque j’ouvre la porte dans la foulée sans même frapper. J’l’ai senti de loin, lui et son aura. Son auréole de type esseulé dans un bureau trop grand et boisé. Les paires d’yeux se croisent brièvement : lui comme moi n’sommes pas très démonstratifs. J’constate simplement qu’il a pas pris une ride, évidemment… Aucune chaleur dans l’échange, juste le froid glacial d’une entrevue obligatoire et nécessaire. Alors son injure, il peut s’la foutre au cul, j’suis pas plus enjoué que lui d’me retrouver ici…

Une bouteille de whisky claque sur son bureau, rejointe rapidement par mon fidèle flingue chargé que j’quitte jamais. Dépôt des deux premières solutions sur son plan d’travail, lâché de deux poids trop lourds pour ma carcasse excédée par toute cette merde qui liquéfie mon cerveau. Et d’un coup d’menton j’les désigne : « Si t’as d’autres solutions pour éviter c’merdier, j’suis preneur. ». Las, le soupire remonte en un grognement lorsque ma carcasse se laisse tomber et s’avachie dans l’premier fauteuil à disposition. J’frotte une tempe qui s’calme instantanément à la vue de l’immortel, le soulagement détendant un minima la tension corporelle. « Moi aussi, j’suis ravi d’te voir Aonghas. », les paumes rêches s’écartent théâtralement, piquant la même mauvaise humeur évidente de mon interlocuteur. « Toujours aussi frais, dis-moi ! », en espèrent qu’la causette dupé un peu plus cette satanée foutue magie de merde et estompe c’te champs magnétique viscéral.


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(#) Re: Just few hours together | Alastair    Ven 28 Jan - 15:18

Just few hours together
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Pourquoi fallait-il que d'entre tous, ce soit lui qui passe cette porte ? C'était la question que se posait l'immortel alors qu'il voyait l'homme entrer, comme si il avait été chez lui. Mais au fond, cette question était une aberration. Il savait pourquoi il était là. Lui aussi, il avait les songes, les visions de son visage imprimées dans ses rêves, parfois même éveillés. L'horreur. Parce que rêver de ce type n'avait absolument rien de plaisant. De tous, il devait être celui qu'il appréciait le moins. Et pourtant, des abrutis, dans leur Constellation, il n'y avait que ça. Ou presque. Mais lui, c'était le pire. C'était le plus con. Celui qui changerait jamais, quoi que l'écossais pouvait essayer de dire ou faire pour qu'il prenne conscience des choses. En même temps, comment un anglais comme lui pourrait comprendre les choses ? Ça n'était pas comme si les demeurés d'anglais étaient très malins de toute façon. Alors l'écossais ne laissa sortir qu'un juron quand il le vit, parce que ça ne pouvait pas être autre chose de toute façon. Et ça n'aurait certainement pas été un "ravi de te voir", comme l'autre le disait pourtant. Sur un ton qui voulait dire tout le contraire, bien entendu.

Avisant la bouteille et l'arme, Aonghas reposa le plume à côté de de son carnet de notes, un peu trop droit pour qu'il n'y ait pas de tocs derrière cela, et ouvrit un tiroir pour en tirer deux verres. Si il avait connu des situations dégoutantes, à la limite de l'humainement supportable, il y avait une chose qu'il ne tolèrerait jamais : boire au même goulot qu'Alastair. Toi, t'as toujours ta sale gueule par contre. Attraper la bouteille pour servir les verres. Généreusement. Après tout, c'était lui qui l'avait amenée, il n'allait certainement pas se priver de siphonner l'alcool qu'on lui offrait. Il s'était même retenu de regarder quel breuvage c'était, juste apprécier que ce soit du whisky. De toute façon, l'anglais n'avouerait jamais que c'étaient les écossais qui faisaient le meilleur whisky alors à quoi bon vérifier que ce qu'il amenait était bel et bien anglais. Il saurait bien assez vite ce que c'était quand il aurait juste le goût d'alcool à brûler sur la langue.

Je te préviens, si tu comptes me tirer dessus avec ça, t'as intérêt à pas le faire dans le bureau. Ça en mettait partout, c'était une horreur à nettoyer et, en plus, il appréciait le costume qu'il portait aujourd'hui, il n'avait pas envie de le foutre en l'air pour une histoire de sang venu le tâcher ou une perforation à cause d'une balle. Si au moins l'autre consentait à utiliser des armes blanches, comme quelqu'un de civilisé...Mais même pas. Il avait porté le verre à ses lèvres en laissant son corps aller vers l'arrière, s'appuyant totalement dans le dossier du fauteuil en même temps qu'il étirait les jambes, pour se détendre un peu. Le moment ne serait peut-être pas si désagréable que ça, après tout. Il y avait des fois où ils arrivaient à se supporter assez longtemps sans s'étriper. Combien de temps on va devoir se supporter pour que ça nous foute la paix à ton avis...?


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