intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 Let me get in please ! (Lorenzo & Huyn-Su)

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(#) Let me get in please ! (Lorenzo & Huyn-Su)    Dim 16 Jan - 18:29


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Rome. Janvier 2022 Comme d'habitude, dans son emploi du temps bien chargé et réglé à la minute près, Lorenzo quitte son cours. Il a terminé sa journée en tant que professeur et doit aller lire les dossiers interminables en tant que conseiller pour se préparer à la rencontre Conclaviste à Paris. Mais il décide de vouloir se changer les idées en s'offrant une petite marche jusqu'à chez lui, donc il descend de sa voiture sans prévenir son chauffeur et se met à marcher, pour s'accorder ce moment de liberté. Il prévient ses gardes du corps qu'il part faire de la marche et qu'il a besoin d'être seul. Seulement, à devoir changer de plan à la dernière minute n'a pas toujours les bons côtés. Il n'a pas les bonnes chaussures pour marcher et supporter les pavés. Au bout de plusieurs minutes, qui semblent être un supplice pour ses pieds, Lorenzo doit déclarer forfait et cherche désespérément un taxi.

De l'autre côté de la rue, il y a Hyun-Su qui redécouvre Rome comme un grand touriste qu'il est, tout en s'en fichant de la possible forte présence du Conclave, il aime prendre les risques. Il ne sait pas que dans quelques minutes, il va croiser la route d'un conseiller. Tout ce qu'il voit, c'est enfin un taxi ! Il fonce, chargé avec les sacs de shopping et de voyage pour y monter. Évidemment quand il montre dans ce siège arrière du taxi, il se retrouve nez à nez avec Lorenzo qui a réussi à monter également. Ni l'un, ni l'autre n'est décidé à laisser le taxi, sachant à quel point ils passent rarement à cette rue et que l'idée de marcher encore est insoutenable. Que va-t-il se passer ? Vont-ils prendre le taxi ensemble ? Se disputer au point de se faire virer tous les deux par le chauffeur exaspéré par les touristes ?
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(#) Re: Let me get in please ! (Lorenzo & Huyn-Su)    Mer 19 Jan - 16:43

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(ROME, janvier 2022)
Rien ne brille autant qu’un Hyun-su en vacances qui fait du shopping pour ses étoiles. D’une boutique à l’autre il papillonne, s’offrant les services des meilleurs pour obtenir des items pour chacun, des souvenirs parfaits pour qu’ils puissent apprécier le voyage autant que lui. Dans les rues de la capitale, il s’offre un temps heureux, un temps pour souffler après toute la noirceur qui l’a entouré depuis la mort de l’une d’elles. Ce trou béant dans son cœur n’est pas prêt de se refermer, mais le temps de la solitude est terminé. Il doit retrouver le monde, permettre à sa vie de reprendre pour ne pas bafouer le souvenir perdu. Par sa mort, il a de nouveau tué et maintenant il a de nouvelles vies à sauver pour contrebalancer ce fait. Son téléphone vibre bientôt et il manque de faire tomber un sac de shopping en l’attrapant de sa poche. Le nom de Njàll s’affiche, ses sourcils se froncent en réponse. Non il n’aime pas trop lorsqu’il voit son nom. Probablement parce qu’il a peur de le voir mourir. Son coeur pourtant est apaisé, il ne sent pas les affres de la mort, il doit aller bien… mais une vague de panique se fait quand même dans son cœur avant qu’il ne décroche. La conversation ne dure pas, heureusement ce n’est rien de grave, mais il doit tout de même prendre l’avion. Sur le champ… Pour… Il a déjà oublié la destination, mais en courant vers son hôtel, il a le temps d’y réfléchir. Pour rien puisque le court trajet ne lui permet pas de s’en souvenir. Pas grave. Il enverra un sms à son étoile durant le trajet en taxi.

Il faut beaucoup trop de temps à son goût pour rendre la chambre en avance et faire ses bagages. L’homme n’a pourtant que peu de choses, mais le temps défile à une vitesse folle et l’urgence de la situation se fait de plus en plus présente. Prends le premier avion Kyrrð j’ai besoin de toi au plus vite. Bien sûr, il se souvient de toute la phrase… sauf de la destination. Agacé, il manque de s’énerver contre la pauvre réceptionniste qui n’y est pour rien, avant qu’elle ne prenne enfin son argent et ne le laisse s’en aller. Enfin dehors, l’homme cherche des yeux un taxi, les bras emplis de tous ses achats, l’épaule alourdie d’un sac de voyage et le visage crispé. L’hôtel magnifique, n’a aucun taxi de disponible alors en pestant il avance, change de rue plusieurs fois, avant d’enfin tomber sur le graal. Le taxi tant attendu… Il s’y précipite bien sûr, ouvrant la porte sans même lui demander s’il est disponible. Le code couleur après tout, lui indique qu’il l’est. Et quand il va pour déposer ses sacs… il ne rencontre pas un siège, mais un visage… Un beau visage… Boum Son coeur s’emballe juste une seconde, parce que l’homme est magnifique… mais la seconde passée, il se rappelle pourquoi il est là… et pourquoi il veut ce taxi… Scuzi je… Il commence à s’excuser en italien et achève là l’étendu de son savoir sur la question… avant de continuer en anglais. J’ai absolument besoin de ce taxi.

Ce taxi. Pas un autre, pas le suivant non… Celui là. Il a besoin de celui là pour aller au plus vite à l’aéroport, pour rejoindre son ami et lui apporter tout le soutien du monde pour il ne sait quelle situation. En vérité ce n’est peut être pas tant urgent, mais Njàll a insisté… Alors Hyun-su accoure. Et s’il doit pousser cet homme hors du taxi pour le faire… il le fera…

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(#) Re: Let me get in please ! (Lorenzo & Huyn-Su)    Dim 23 Jan - 16:42

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&
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Rome, janvier 2022

Quelques semaines s’étaient écoulées depuis la période de Noël. Le monde continuait de tourner, indifférent à sa souffrance, ses peurs, ses doutes. La vie ne s’arrêtait pas parce qu’il allait mal. Alors Lorenzo faisait de son mieux pour s’accrocher et suivre le rythme. Son travail et son poste en tant que Conseiller l’occupaient pas mal, mais peut-être que c’était pour le mieux ; au moins cela l’empêchait de trop penser aux retrouvailles avec Chiara et au tourbillon d’émotions que ces dernières avaient provoqué au fond de lui. Le brun s’était également déplacé à Venise récemment pour passer un peu de temps avec son paternel. Cesare était affaibli par sa chimiothérapie et, en quelque sorte, cela affaiblissait à son tour la froideur que le professeur lui réservait d’habitude. Il sentait que le vieux avait peur et que la solitude qui l’entourait dans le palais familial n'aidait pas. Au point de penser enfin à convertir une partie de la somptueuse demeure en  hôtel, comme tant d’autres familles nobles vénitiennes avaient fait pour ne pas finir ruinées. Comme quoi, avec le temps et les coups durs de la vie, même les plus têtus pouvaient changer d’avis… Lui compris ? Peut-être bien. La preuve, il s’était enfin décidé à avoir des gardes du corps, chose qu’il avait toujours refusé. Mais le fait était que son statut avait changé.

Et il avait la sensation d’être suivi depuis quelques temps. Comme si une ombre sournoise avait décidé de se coller à lui, d’observer ses moindres faits et gestes . Était-il en train de perdre la tête ? Était-ce juste de la paranoïa ? Le trentenaire ne savait pas vraiment, mais peut-être que ce ne serait pas plus mal de faire davantage attention, de penser à sa propre sécurité. Cela dit, il avait envie de se dégourdir les jambes jusqu’à chez lui. La journée avait été longue à l’université, et un peu d’air frais avant de se replonger dans les dossiers du Conclave ne serait pas de refus. Et il n’allait pas demander l’avis de son chauffeur ni de ses gardes du corps, manquerait plus que ça ; qu’ils en profitent pour aller boire un café ou faire ce qu’ils voulaient. Caressé par la brise fraîche de la journée qui se préparait à laisser petit à petit place à la nuit, l’Italien marcha pendant quelques minutes, d’un pas décidé… qui ne dura pas très longtemps finalement. Eh oui, qui dit chaussures chic ne dit pas forcément chaussures adaptées aux pavés de la ville éternelle. Mais alors là, pas du tout. L’héritier Boscari dut finalement se rendre à l’évidence : il valait mieux prendre un taxi, à défaut de rappeler son chauffeur et le voir esquisser un sourire amusé. Le brun aperçut finalement un taxi qui passait et lui fit signe de s’arrêter. Pas question de martyriser davantage ses pieds. Une fois à l’intérieur de la voiture, l’homme poussa un soupir fatigué, avant d’indiquer son adresse au chauffeur. Bientôt il serait chez lui et ses pieds pas totalement détruits. Ou du moins, c’était ce qu’il croyait jusqu’à ce que le taxi s’arrête et la portière arrière s’ouvre. Lorenzo releva la tête vers l’homme asiatique qui venait de prendre la parole après l’avoir dévisagé pendant une seconde, probablement un touriste, vu qu’il venait de passer à l’anglais. Il avait besoin de ce taxi, carrément ? Un autre, ce n’était pas possible, fallait à tout prix qu’on vienne l’emmerder ? Un soupir franchit les lèvres du jeune père.

« Bah… Va bene, montez. »

Lâcha-t-il d’une voix résignée. Il semblait clairement plus pressé que lui et avait plein de sacs en mains. Et peut-être que ses pieds commençaient déjà à se plaindre aussi. Pour ça, il pouvait compatir, hein. Du coup, s’il fallait qu’il fasse un petit détour de quelques minutes avant de rentrer, pourquoi pas. Après tout, il avait toujours de la paperasse sur lui dont il pourrait s’occuper. D’un air distrait, sans relever les yeux vers l’autre homme, les gardant figés sur son téléphone, le Vénitien reprit poliment.

« Alors, première fois à Rome ? Vous avez pu visiter un peu, à part le shopping ? » Dit-il avec un petit sourire en coin, avant de que le chauffeur ne les interrompe, lui aussi en anglais. « Vous voulez aller où ? La fameuse question que lui-même allait lui poser. Et la réponse qui lui fit écarquiller les yeux.

L’aéroport ?!

Mais… Fiumicino se trouvait à pas mal de kilomètres de Rome, ce n’était pas qu’un petit détour de quelques minutes là. Lorenzo ouvrit la bouche pour rétorquer quelque chose, pris de court.

« Vous êtes sûr que vous pouvez pas attendre cinq minutes de plus et prendre un autre ? Parce que l’aéroport, ce n’est pas à côté de chez moi, du tout. Et… Puis merde. Laissez tomber.  » Le chauffeur du taxi le regarda, ne sachant pas trop quoi faire. « Bah, démarrez, allez ! »

Il n’avait qu’à lire ses dossiers pendant le trajet, au final.



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(#) Re: Let me get in please ! (Lorenzo & Huyn-Su)    Mer 26 Jan - 14:40

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Le soulagement se pointe aussitôt chez le coréen. Soulagement de le voir parler anglais plutôt qu’italien… et de le voir accepter sa présence dans le taxi. Evidemment, Hyun-su aurait préféré être seul dans cette voiture. Il n’a que peu envie de faire la conversation avec un inconnu… aussi magnifique soit il… D’un autre côté, passer quelque temps avec lui lui permettra de l’observer sous toutes les coutures et c’est quelque chose qui n’est pas négligeable après tout. La conversation polie ne loupe pas. Bien sûr qu’il lui pose des questions, qu’il essaye de lui parler… mais il ne répond pas aussitôt, se contentant de donner la direction de l’aéroport au chauffeur, avant de reporter son attention sur le second passager… qui visiblement ne s’attendait pas à aller aussi loin. Je paierais pour le dérangement. La course est pour moi. La mienne plus la vôtre… Bien sûr. C’est une évidence. Avec un gros pourboire au passage pour le chauffeur. Distribuer son argent sans vraiment le compter, voilà une habitude prise depuis des années. Il en a de toute façon beaucoup trop et pas assez de dépenses pour l’écouler. Autant en faire profiter le monde alors. J’étais déjà venu… Ça a beaucoup changé depuis la dernière fois. Je me suis perdu plusieurs fois. Il hausse les épaules, comme si ça n’avait pas vraiment d’importance… et peu conscient que la ville n’a que peu changé dans les cinquante dernières années… durée de vie exprimée par son visage de cinquantenaire.

Son regard vient finalement sur lui, alors qu’il s’agace un peu de se voir réquisitionné pour tant de temps. Je ne peux pas attendre plus longtemps. J’ai un avion. Il est catégorique et est rassuré de le voir accepter aussi facilement. La journée se déroule bien pour lui, la chance semble revenue et il hoche la tête pour le remercier finalement. C’est sympa. Ravi de voir que les mentalités dans le coin ont changé. Vous êtes pas comme certains abrutis. Une sorte de remerciement… qui n’en est pas vraiment un, mais peu importe. Désormais, il se sent obligé d’être poli, de partager la conversation avec cet homme… mais probablement est-ce simplement pour avoir une excuse pour tourner la tête vers lui. J’ai fait tous les monuments connus… plus les inconnus. C’est pas trop ma tasse de thé après. J’étais surtout là pour voir le Dr Facinelli. Je ne sais pas si vous connaissez? C’est un neurochirurgien de renom. Enfin… Il m’avait appelé pour une consultation. Et là une urgence m’appelle en… Non… Toujours pas. Il n’arrive toujours pas à se souvenir de sa destination. Donnez moi une seconde. Il sort son téléphone aussitôt pour pianoter quelques mots et envoyer le message à son étoile, en oubliant au passage que l’homme déteste répondre à des messages.

Vous êtes du coin vous hein? C’est marrant, vous avez pas l’accent des italiens qui parlent anglais. Est-ce qu’il parle des accents que l’on voit dans les films de gangster… ou ceux qu’il a entendu de ces fameux gangsters en vrai? Il ne précisera pas ce détail bien sûr, mais se permet une gaffe tout de même. Enfin… J’ai toujours pensé que les gangsters faisaient exprès d’avoir un accent aussi fort… pour qu’on puisse les reconnaître dans la rue. Là oui… Il parle effectivement de ceux qu’il a pu rencontrer….

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(#) Re: Let me get in please ! (Lorenzo & Huyn-Su)    Dim 13 Fév - 19:28

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S’attendait-il à ce quelqu’un fasse arrêter le taxi qui était censé le ramener chez lui ? Bah, non. S’attendait-il à permettre à la personne en question de monter dans le taxi ? Non plus. Et pourtant, Lorenzo l’avait fait. Peut-être que c’étaient ses pieds douloureux qui y étaient pour quelque chose ? Possible. Ou le fait qu’il soit éreinté après une longue journée à l’université. En tout cas, le Conseiller était trop fatigué pour avoir réellement envie de se battre pour si peu ; ce serait juste un détour de quelques minutes, rien de bien grave. Ou du moins, c’était ce qu’il avait cru au départ. L’aéroport, c’était toute une autre histoire, c’était à des dizaines de kilomètres du centre de Rome, sans doute pas un voyage qui durerait cinq ou dix minutes. Surpris ? Clairement, il l’était. Et un peu agacé aussi. L’asiatique lui assura qu’il paierait pour le dérangement, ce qui en réalité lui importait peu. « Ce n’est pas une question d’argent, c’est juste que… Juste que ça l’arrangeait pas, que ça allait prendre pas mal de temps et qu’il avait vraiment envie de rentrer. Alors, est-ce que le Boscari l’a dit à voix haute ? Eh non, évidemment que non. Il s’est contenté de lui demander s’il ne pouvait vraiment pas attendre cinq minutes de plus et prendre un autre taxi, mais la réponse fut logiquement négative. Ainsi, le trentenaire finit par laisser tomber, disant au chauffeur de démarrer. Il n'avait pas envie de se fatiguer davantage. Et puis bon, c’était une façon de représenter dignement l’hospitalité italienne. L’homme le remercia d’un hochement de tête. Selon lui, les mentalités dans le coin avaient changé et il n'était pas comme certains abrutis. Était-ce un compliment ? En tout cas, le commentaire lui arracha un sourire en coin.

« Bah… Tant mieux alors, j’en suis ravi. »

Répondit-il, amusé. Puis le touriste reprit, lui indiquant qu’il avait fait tous les monuments connus, plus certains moins connus, mais que ce n’était pas cela la raison de sa visite. Le fameux Dr. Facinelli l’avait appelé pour une consultation, apparemment. Tiens, et lui qui l’avait pris pour un simple touriste. « Oui, j’ai entendu parler de lui. Vous êtes neurochirurgien vous aussi ? », demanda-t-il avec curiosité. Alors que l’autre homme avait les yeux rivés sur son téléphone et qu’il pianotait un message ou un truc du genre, le professeur repensa aux mots de l’asiatique il y a quelques minutes. Selon lui, Rome avait beaucoup changé dernièrement ? C’était drôle, Lorenzo n’avait pas vraiment cette vision des choses. Certes, Rome continuait d’évoluer doucement avec le temps, mais bon, pour lui la ville n’avait pas vraiment changé par rapport à ses souvenirs de quand il venait de temps à autres dans la capitale italienne avec ses parents, vingt et quelques années auparavant. Mais pour un étranger, plus âgé que lui, peut-être que l’expérience était différente. Allez savoir… La voix de l’inconnu le sortit de ses pensées. Ah oui, il avait remarqué son accent britannique, qui en étonnait plus d’un.

« Je suis italien, de Venise, mais ma mère est anglaise. Et mes professeurs d’anglais l’étaient tous aussi. C’est sans doute pour ça que je n’ai pas l’accent prononcé de mes compatriotes.

Répondit-il avec un petit sourire en coin. Sourire qui s’agrandit quand l’autre homme sortit une référence plutôt inattendue pour lui : les gangsters. Un petit rire s’échappa de la bouche de l’Italien.

« C’est possible... Franchement, je ne saurais vous confirmer si c’est vrai ou pas, je ne connais pas de gangsters... Quoique… si ça se trouve, j’ai des cousins éloignés dont je connais même pas l’existence en Amérique, qui sait ! Eux, ils seraient plus à même de répondre à cette question, sans doute... »

Il disait ça un peu sur le ton de la rigolade, mais le fait était qu’au moins l’une de ses ancêtres était bel et bien partie en Amérique, plusieurs siècles auparavant, poursuivant brillamment la mission du Conclave de l’autre côté de l’Atlantique. Alors peut-être que des descendants à elle étaient devenus des mafiosi plus tard, qui sait ?

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(#) Re: Let me get in please ! (Lorenzo & Huyn-Su)    Jeu 24 Fév - 15:40

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L’homme sent bien les hésitations de l’autre et il est à deux doigts de sortir les yeux de chien battu, afin d’obtenir ce qu’il désire. En vérité, il n’est probablement pas tant pressé, puisqu’il ignore même la destination et forcément il ne sait pas à quelle heure part le premier avion. Seulement, dans l’exagération habituelle, il sait qu’il doit se montrer au plus tôt à l’aéroport. Au moins pour se tranquilliser l’esprit. Je vous remercie sincèrement d’accepter ce détour en mon nom. J’ai vraiment besoin d’être à l’aéroport au plus vite, vous me sauvez la vie. Littéralement. Je n’ose imaginer ce qu’il m’arriverait si je viens à être en retard. Il exagère à peine, surtout qu’il ne sait pas vraiment qu’elle est l’urgence à laquelle il répond. La discussion semble facile avec l’homme qui ne montre pas la moindre mauvaise humeur face au désagrément qu’il présente. Le coréen en tout cas, n’est pas du tout gêné de passer du temps avec lui. Il lui parle, afin d’avoir une excuse pour le regarder, pour que ses traits le frappent et le fassent sourire un peu. De ce petit regard taquin qu’il a parfois lorsqu’il aime regarder quelqu’un. La discussion semble du coup facile et il lui offre un sourire alors qu’il semble connaître lui aussi l’homme qu’il était venu voir. Oh pas vraiment neurochirurgien. Habituellement, je suis plutôt aux urgences, j’aime être au coeur de l’action. Le cas qui m’a amené ici n’était pas que neuro. C’était un cas difficile, plusieurs corps de chirurgie dans le même patient. J’étais surtout là pour coordonner le tout… et prioriser les chirurgies. Enfin, l’homme derrière ce miracle quoi. Il se montre un brin arrogant, même si au final il était assez en retrait, observant surtout plus qu’il n’est intervenu.

Le paysage italien ne l’intéresse que peu, alors il préfère rester sur lui, l’observant probablement avec un peu trop d’insistance pour être poli. Seulement comme il lui répond, il lui semble normal de le regarder… non? Oh… Un peu italien, un peu anglais… Cela m’arrange après. Le trajet aurait été bien ennuyeux, vu mon italien approximatif… Vous en avez vu toute l’étendue lors de mon arrivée dans ce taxi. Il rit doucement, reportant enfin son attention vers l’extérieur, juste pour se nourrir un peu de ce qu’il a observé avec tant d’attention. L’homme est vraiment magnifique… Il ne peut donc s’empêcher de vouloir lui parler… quitte à se montrer imprudent. Comment? Vous osez dire que tous les italiens ne sont pas des gangsters? Je suis tellement déçu… Un vieux cliché un peu méchant, qu’il dénote avec le sourire éclatant qui décore son visage. Ce n’est qu’une blague un peu déplacée, peu drôle probablement, mais qui l'amuse. Pardon, je me montre impoli. Ce n’était qu’une blague, je ne le pense pas une seconde. Il se montre un peu gêné désormais.

Il devrait cesser l’humour avec des gens qu’il ne connaît pas.Je traîne souvent aux Etats Unis. Peut être ais-je déjà rencontré votre famille après tout. Bon, probablement pas, c’est une grande ville. Les gangsters que j’ai rencontrés ne vous ressemblent pas beaucoup. Peut être qu’avec votre nom, je pourrais être plus précis. Il se laisse envahir par certains souvenirs, sans se rendre compte qu’il continue à s’enfoncer dans les révélations un peu douteuses. Bon après… ça ne date pas d’hier. Il semble partir un peu dans ses souvenirs, avant de rougir violemment. Non… Ca ne date pas d’hier. Ca date d’une centaine d’années… Abruti. Enfin bien sûr, on ne parle pas des vrais gangsters hein, enfin j’veux dire, pas ceux des films. Tais toi… Il se force à ne pas continuer à creuser son trou, détournant enfin le regard pour fixer la voiture d’à côté… Afin de perdre cette rougeur qui a envahi son visage tout entier maintenant. Dans sa tête, il entend Tal l’engueuler et il sent même derrière sa tête la trace d’un taquet virtuel, qui le fait soupirer. Il devrait vraiment réfléchir avant de parler parfois.

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(#) Re: Let me get in please ! (Lorenzo & Huyn-Su)    Sam 26 Fév - 22:53

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Lorenzo aurait peut-être mieux fait de suivre le protocole, laisser son chauffeur le conduire jusqu’à chez lui et ne pas chasser ses gardes du corps. Mais il fallait dire qu’il ne s’était pas encore totalement habitué à eux. Certes, c’était pour sa sécurité, mais cela ne lui plaisait que moyennement. Avant, quand il n’était pas Conseiller et que sa vie n’avait pas encore basculé à cause de cet accident qu’il avait provoqué et qui avait tué Chiara à Venise, sa vie était plus simple, plus tranquille. Avant, il n’avait pas peur de se faire choper un jour par la police ou par les hauts-placés du Conclave, il ne craignait pas que quelqu’un le dénonce ou s’en prenne à son fils. Mais les choses avaient changé. Lui-même avait changé. Et il aurait dû accepter cela et ne pas jouer les petits rebelles qui veulent fouler les pavés de la ville éternelle avec des chaussures décidément pas adéquates. Maintenant, pas choix, il allait devoir faire ce détour, alors autant parler un peu pour faire passer le temps. Le professeur avait pris l’asiatique pour un touriste, mais il s’avérait que non. La réponse de l’autre homme attisa sa curiosité.

« Wow, impressionnant ! J’ai en tout cas beaucoup d’admiration pour les médecins et les professionnels de santé ; après tout, que deviendrait le monde sans eux ? »

Ils en vinrent ensuite à parler de l’accent du Conclaviste, décidément beaucoup trop britannique pour passer inaperçu à Rome. Le trentenaire lui expliqua le pourquoi du comment, avant de prendre un air amusé lorsque l’étranger sortir la référence des gangsters. Vraiment pas son univers à lui, vu les origines aristocratiques des Boscari. Enfin, à moins que l’on ne considère le Conclave comme une sorte de gang. Dans ce cas, sa famille était décidément une famille puissante et impitoyable de gangsters. Quoi qu’il en fût, le Vénitien ne saurait lui expliquer la raison pour laquelle les gangsters avaient souvent des accents aussi similaires, dans les films en tout cas. Le brun étira un petit sourire en coin suite au commentaires de l’autre homme, qui était ravi d’avoir  trouvé quelqu’un qui parlait vu que son italien était assez approximatif. Puis, quand son compagnon de taxi tourna la tête vers la fenêtre, le jeune père le jaugea à son tour. Il avait remarqué son regard insistant qui, dans le fond, l’avait un peu gêné. Surtout avec sa paranoïa actuelle. Mais peut-être était-ce dû à une certaine curiosité, tout simplement. Pas besoin d’en faire tout un plat, hein Lorenzo ? Ainsi, lorsque l’étranger porta à nouveau ses yeux sur lui, il avait un air détendu et tranquille, comme avant. Son petit commentaire sur les italiens gangsters lui fit hausser un sourcil. Était-ce vraiment le stéréotype des italiens vus de l’étranger ? Un petit sourire narquois prit place sur les lèvres du Conseiller. Surtout face à la gêne de l’asiatique, qui s’excusa ensuite.

« Mince alors, je m’apprêtais justement à sortir mon pistolet pour vous demander de le répéter encore. »

Rétorqua-t-il d’un air joueur, en essayant d’imiter un peu l’accent des gangsters Italo-américains. Probablement sans grand succès, mais passons. Il lui manquait des cousins mafieux en Amérique pour lui apprendre correctement l’accent, voilà tout. Lorenzo croisa les jambes en regardant l’homme d’un air curieux lorsque ce dernier dit que les gangsters qu’il avait rencontrés ne lui ressemblaient pas beaucoup. Le professeur ne saurait dire s’il plaisantait ou s’il était sérieux. Car il avait l’air plutôt sérieux, là. Et il semblait perdu dans ses pensées, ou qui sait, dans des souvenirs lointains. Ça ne datait pas d’hier, hein… Mouais. Une drôle de sensation saisit le Boscari. Soit sa paranoïa était en train de faire des siennes, soit il avait vraiment intérêt à se méfier. Après tout, qui était ce type ? D’où était-il sorti ? Pourquoi son taxi et pas un autre ? Et pourquoi semble-t-il si mal à l’aise en ce moment, après avoir parlé de ses rencontres avec des gangsters. En y pensant bien…

« Bien sûr… Les vrais gangsters, ça date, hein ? Al Capone et les autres… Une sacrée époque, non ? »

Dit-il en lui lançant un regard perçant. Ça avait agité l’Amérique, ces gangsters et leurs guerres qui avaient fait couler plein de sang dans les rues pendant des années. Mais qui s’en souvenait maintenant ? Il n’y avait plus que les films qui rappelaient cette époque turbulente, vu que les témoins de l’époque n’étaient plus de ce monde… Enfin, sauf les Immortels. Mais comment savoir. Lorenzo n’était pas encore sûr, mais les soupçons étaient bel et bien là. Il ne lui manquait que la confirmation. Un sourire sympathique aux lèvres, le Conseiller décida de ne pas dévoiler immédiatement son jeu. Si son instinct avait bien raison, mieux valait y aller doucement, sans que l’homme ne se doute de rien.

« Je m’appelle Lorenzo Boscari. Si vous connaissez des Boscari en Amérique, j’suis tout ouïe, vraiment… Surtout que l’Histoire, c’est ma passion, et encore plus quand ma famille est peut-être concernée, évidemment ! »

Pendant qu’il prononçait ces mots, qui en plus étaient vrais, Lorenzo réfléchissait déjà à ce qu’il pourrait faire au cas où ce type était un immortel. C’était une occasion à ne pas rater, une façon d’en savoir plus sur eux, sur leurs capacités… Il avait déjà une petite idée en tête. Attrapant son portable, Lorenzo envoya un texto à l'un de ses fidèles larbins. Il allait peut-être avoir besoin d’eux, alors mieux valait qu’ils se mettent en route eux aussi vers leur destination : l’aéroport. En attendant, il comptait bien continuer leur conversation.

« Et vous, vous n’avez pas de cousins chez les Yakuzas ? », demanda-t-il d’un air taquin, comme l’asiatique l’avait fait tout à l’heure. « Je plaisante à mon tour, bien sûr, pas besoin de me couper les doigts, hein… » lança-t-il en poussant un petit rire.

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