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(#) When surfin' safari goes to troubles ◊ Lorenzo + Kaz    Lun 13 Déc - 13:03

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Août 2000, Caracas, Venezuela La saison des cyclones est entamée. C'est pas la période idéale pour le surf, l'océan a plus tendance à être agité, qu'à prodiguer de belles vagues sur lesquelles glisser. J'ai passé chaque soir de la semaine à scruter la météo marine, dans l'espoir que les indicateurs soient au vert pour le petit matin. Finalement, il m'aura fallu attendre que notre dernier jour à Caracas arrive. C'est pas parfait, mais suffisant pour aller tâter l'eau. J'ai pas tergiversé longtemps avant d'aller voler les clefs de la voiture de location du paternel. Pour ensuite retrouver la bande des jeunes conclavistes en herbe, pas peu fier. Leur agitant les clefs du bout des doigts, je lance l'air malicieux : < Qui partant pour sécher demain ? > Evidemment, j'ai veillé à ce que les grands ne soient pas présents. Oui parce que j'ai beau avoir 18 ans, on m'a foutu avec les gosses, au camps d'été. Cela dit, c'est ma dernière semaine de rassemblement du Conclave en tant que tel. La prochaine fois, à moi les emmerdes d'adultes, les réunions sérieuses et autres applications sur le terrain… Genre, le travail quoi, le vrai. J'ai tellement pas hâte. Je passe un bras autour des épaules de Loredana, l'embrassant sur le front. Elle est une locale du Conclave et on s'est tout de suite très bien entendu… < Pour les plus courageux, session surf à l'aube ! Rendez-vous à 5h devant l'hôtel. > Evidemment, quand je balance ca, voilà pas l'autre Lindeberg qui se pointe. Il a de ces sens du timing celui-là ! Je croise son regard et survolant ceux qui sont dans la pièce, je précise un brin menaçant : < Si y en a un qui balance, vaudra mieux pour lui que j'le croise pas. > Y en a qui ont eu des problèmes, à tenter de jouer au plus malin. Je m'attarde d'ailleurs un peu sur Martin, qui me l'a mise à l'envers au camps dernier. Bizarrement, il est entré dans le collimateur d'un des responsables et s'est coltiné toutes les tâches les plus ingrates. Au moins je suis sûr qu'il fera pas deux fois la même bourde. En soit, mes paroles sont pas adressées à Kaz, mais plutôt aux plus jeunes qui ignorent les règles. Lui, je sais parfaitement qu'il ne dira rien : on a déjà fait beaucoup trop de conneries ensemble ! On en vient même à discuter meilleur spot. J'échange avec Loredana sur l'aspect pratique : la location des planches et des combis dans un laps de temps si court. L'avantage qu'elle soit d'ici, elle a deux trois contacts qui permettent de régler le problème d'un coup de téléphone.

Un peu avant 5h, je réveille Loredana et quelques minutes plus tard, on est devant la porte de l'hôtel avec nos deux voitures, à attendre les autres. Des discussions d'hier soir, on serait sûrement pas plus de dix à partir sur la côte. Ce qui est amplement suffisant ! C'est certain qu'on va se faire cramer mais d'ici le début des cours, le temps qu'ils viennent nous trouver, on aura déjà bien profité. On a près d'une heure de route avant d'arriver sur la plage, où Loredana connait un gars qui nous louera les planches. Au bout de quelques minutes, il semblerait qu'on soit tous là, huit en tout. Tant pis pour les retardataires. Allant monter en voiture, je donne un coup de coude au benjamin du groupe. < Alors Boscari, on sèche maintenant ? > J'accompagne Loredana à sa voiture et un baiser volé, je file me glisser au volant de la mienne. Enfin du paternel. L'air faussement sérieux, voire inquiet, je jette un œil à Lorenzo. < T'as pensé à prendre tes brassards ? > Je lui lâche, incapable de retenir mon rire. Au moins ca fait marrer tout le monde, ou presque. Clef sur le contact, je démarre à la suite de Loredana qui ouvre la voie direction Tanaguarena.

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(#) Re: When surfin' safari goes to troubles ◊ Lorenzo + Kaz    Ven 24 Déc - 17:26

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Août 2000, Caracas

L’adolescent tirait la gueule depuis un moment. Un long moment même. Et non, ce n’était pas simplement parce qu’il était justement un ado – ce qui en soi n’était déjà pas toujours évident. Non, c’était que sa mauvaise humeur et son air contrarié étaient liés à autre chose. Certes, l’ambiance chez lui à Venise n’avait pas toujours été parfaite, malgré le somptueux palais richement décoré et le luxe dans lequel sa famille vivait, mais là, cela avait drastiquement empiré. Lorenzo ne savait pas qu’est-ce qui s’était passé au juste, mais sa mère était partie. Elle était partie soudainement, le laissant avec son père et sa morosité, sa rage. Selon elle, c’était la meilleure chose à faire. Pas à ses yeux. Jamais. Elle  aurait pu l’emmener avec elle à Londres, mais non, elle n’avait même pas essayé. Peut-être avait-elle ses raisons pour quitter Venise, mais cela l’avait blessé de se sentir abandonné de la sorte. Une colère silencieuse sommeillait en lui, une colère qu’il retenait tant bien que mal, tout en la laissant le brûler de l’intérieur. Restait à savoir jusqu’à quand il allait supporter cela.

Le brun était à Caracas depuis quelques jours. Son paternel était resté à Venise, pas vraiment d’humeur à faire quoi que ce soit d’autre que d’engueuler les gens qui l’entouraient. Et tant mieux, car le jeune Boscari se sentait respirer nettement mieux maintenant qu’il était loin de Cesare. Cependant, il n’était pas venu seul : son grand-père Leonardo était là pour participer aux choses sérieuses du Conclave. Au moins, le patriarche avait compris ce dont le gamin avait besoin, parce que là, ce dernier ne pourrait pas compter sur son propre père pour ne serait-ce que se rendre compte qu’il était là. T’es jeune, t’es en vacances et t’es loin de chez toi. Alors profites-en et ne pense pas trop à ce qui s’est passé. Ces mots restaient gravés dans sa tête. Le vieux avait raison, c’était exactement ce qu’il devait faire, oui. Arrêter de penser aux problèmes familiaux, c’était dur… mais le reste, ça, il pouvait le faire. Autant dire que quand il avait entendu parler des plans de la bande des futurs Conclavistes, l’Italien n’y avait pas réfléchi à deux fois. Il était censé profiter, après tout.

Rendez-vous à 5h du matin devant l’hôtel. Ça piquait, mais Lorenzo était décidé à y aller avec eux. Et tant pis s’il savait pas surfer. Il connaissait la plupart des autres jeunes, même si une bonne partie d’entre eux étaient plus âgés que lui. Mais ce n’était pas parce qu’il était plus jeune qu’il allait se laisser intimider. Puis sa mauvaise humeur presque permanente aidait, mine de rien. Le Boscari regarda ses compagnons d’aventure, un joli groupe de huit petits rebelles qui avaient envie de profiter de la mer plutôt que des emmerdes du Conclave. Si certains se doutaient déjà que leurs oreilles allaient siffler quand leurs parents apprendraient pour leur petit voyage non autorisé, au moins Renzo, de son côté, était tranquille. Au pire, il dirait à son père que c'était papy qui l’avait encouragé à s’amuser, car au moins il était cool lui, malgré ses presque 70 ans.

Le Vénitien foudroya Gordon du regard lorsqu'il lui donna un coup de coude dans le bras, provocateur. Ouais, il séchait, tout comme lui, c’était choquant. Montant dans la voiture, l’adolescent finit par lui répondre quand McGowan « s'inquiéta » pour les brassards. Lorenzo arqua un sourcil, joueur, ignorant les éclats de rire amusés.

« Non, au pire je prends les tiens.  »

Petit sourire narquois, plutôt osé pour le gamin de 14 ans qu’il était. Mais il n’en était pas moins un Boscari, et ça, il tenait à le leur montrer. En tout cas, le voyage risquait d’être animé, il s’en doutait bien. Tant mieux.

« Allez allez, on y va ! »




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Dernière édition par Lorenzo Boscari le Dim 23 Jan - 22:40, édité 2 fois
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(#) Re: When surfin' safari goes to troubles ◊ Lorenzo + Kaz    Mar 18 Jan - 13:29

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Août 2000, Caracas, Venezuela A la répartie de Boscari, mon rire repart de plus belle, non sans entrainer celui de nos compagnons de routes. A n'avoir que des mecs dans la caisse, clairement ca n'annonce pas la grande finesse. Les deux gars dans l'autre voiture doivent être plus mesurés, en compagnie de Loredana et son amie. Sûrement à tenter de les séduire en les baratinant comme pas possible, même si c'est peine perdue pour l'une d'elle. < Eh bien, c'est qu'il sait se défendre le gamin! > Je luis balance tandis qu'il m'ordonne de filer. D'un salut militaire moqueur, je me redresse raide comme un piquet dans mon siège et démarre le moteur. < Chef oui chef ! > Je file à la suite de Loredana, elle qui est habituée de conduire sur les route du Venezuela. La suivre de nuit, ca s'annonce fun. J'allume le poste radio et monte le son sur la première fréquence qui diffuse de la bonne musique. L'heure à conduire défile si vite, à raconter des conneries, surtout quand on atteint la côte. Route unique coincée entre océan et montagne, la vue du levée du jour est franchement canon. La nuit s'estompe doucement, encore bien présente lorsqu'on arrive au point de rendez-vous. Sortant à peine de la voiture j'interpelle Lore, amusé. < Alors t'as tenté de nous semer ? > < Si seulement ! Ramenez-vous donc ! > Dit-elle dans un sourire, s'approchant d'une petite cabane donnant sur la plage. Comme par magie, un mec en sort, ouvre la porte pour accueillir Loredana dans ses bras. Hum. On se passera de commentaire, le mec nous fait gentiment la loc au pied levé à 6h du mat. Forcément qu'elle le connait bien. J'entends déjà les gros lourdoss derrière se marrer et ne prends même pas la peine de relever. Ce serait leur attribuer trop d'intérêt. A tour de rôle on enfile rapidement nos combis avant de se saisir des planches que nous distribue l'autre mec. Je prends celle de l'un de mes potes, lui filant du cash à la place. < Tiens Filipp, tu vas nous chercher le p'tit déj' ? Y a un café là en face qu'a l'air d'ouvrir. Ou presque. Enfin tu négocies quoi. Je vais voir qui sont les débutants tarés qui ont fait le mauvais choix d'apprendre avec nous. > Je lui lance sarcastique. Pour sa part, on a déjà fait quelques sessions ensemble et je sais qu'il se démmerde. Avançant avec notre petit groupe sur la plage, je finis par planter les deux planches dans le sable et lance aux autres : < Alors, qui sait pas tenir debout sur un surf ? > Passant un bras autour des épaules de Lore, sa main se glisse dans la mienne et elle m'indique que son amie n'est pas très habituée, vu qu'elle n'ose pas trop l'avouer. < Xander toi c'est différent, t'es juste mauvais. > Je lui balance dans la tronche sans grande méchanceté ni réelle sympathie. Mais faut avouer que le mec à deux pieds gauches, je l'ai jamais vu finir une vague sans se retrouver dessous. Les autres il me semble que c'est bon, ou en tout cas, ils ne se font pas remarquer. Ca se verra bien assez vite, pour notre plus grand plaisir. < Boscari, t'as déjà surfé sur tes plages italiennes ? >

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(#) Re: When surfin' safari goes to troubles ◊ Lorenzo + Kaz    Lun 24 Jan - 15:21

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Apparemment, McGowan le trouvait marrant et les autres, vu qu’ils avaient tous rigolé. Bien, cela n’y changerait rien, sa mauvaise humeur restait toujours là, visible sur son visage, comme depuis des semaines. Au moins il leur avait montré qu’il savait se défendre. Quatorze ans ou pas, la vérité était qu’il n’aimait pas vraiment qu’on se foute de sa gueule, surtout quand il n’était vraiment pas d’humour. C’était un peu comme les chihuahuas méchants ; c’est pas parce qu’ils sont petits et apparemment inoffensifs qu’il faut pour autant les chercher. Le jeune Boscari lui aboya donc de démarrer, peu disposé à être le centre des attentions plus longtemps. A ce rythme, ils risquaient plutôt de se faire repérer par les adultes Conclavistes plutôt que de prendre la route pour aller vers la côte. Enfin, pas qu’il soit inquiet lui, il ne faisait que profiter du voyage, comme son grand-père avait suggéré.

Finalement, Gordon démarra et le petit groupe suivit donc l’autre voiture vers la côte, alors que la nuit laissait progressivement sa place au jour. Pendant le trajet, l’Italien en oublia presque qu’il était accompagné de cette bande de jeunes abrutis du Conclave, tellement le paysage au loin était beau, entre montagne, végétation et océan. Cela lui changeait de Venise, clairement, mais surtout, cela lui donnait une sensation de liberté qui lui faisait du bien. La preuve, sa mauvaise humeur s’éclipsa pendant toutes ces minutes de voyage, chassé par la beauté de l’exotisme. Puis, enfin, ils arrivèrent à leur destination. La plage était vide, toute à eux, alors que le soleil se levait à peine. Sortant de la voiture, l’adolescent prend une profonde inspiration tout en s'étirant nonchalamment. La fatigue et la mauvaise humeur s’étaient estompées, du moins pour l’instant. Sympa ce petit coin, hein. Le petit Boscari observa de loin Gordon, cette fille qu’il semblait regarder tout le temps et les autres qui parlaient. Ils comptaient surfer alors que lui ne savait pas… Ça n’aurait pas été un souci si le Vénitien n’était pas du genre à refuser un défi et à se montrer faible et craintif. Sauf que… Voilà. Merde à la fin, il n’allait pas jouer le rôle du pauvre petit aristo qui avait peur de se noyer car pas foutu de surfer comme un grand. Alors il suivit l’exemple et enfila à son tour sa combi sans hésiter. Le chihuahua des mers. (Ahem. Le narrateur vous demande pardon. Poursuivons.)

Alors, qui sait pas tenir debout sur un surf ?

Ouais, ça, c’était le moment où l’Italien était censé parler, mais il ne le fit pas. Et pourtant, il ne s’y connaissait pas vraiment en surf. L’avouer, par contre, ce serait une raison de plus pour être la cible des moqueries et ça, l’aristocrate n’en avait pas du tout envie. Et encore moins lorsque McGowan s’adressa directement à lui pour lui demander s’il avait déjà surfé en Italie.

« Oui. » répondit-il aussitôt.

Une fois. Juste une fois, et ça n’avait pas été une franche réussite. Une petite expérience qui avait duré même pas une heure et qui ne suffisait pas du tout. Mais sa fichue fierté l’empêchait de préciser cela, donc l’adolescent se contenta de croiser les bras en observant la mer d’un air déterminé. Ça ne pouvait pas être si compliqué, si ? Il pouvait le faire, il était un Boscari. Mais…

« Je manque un peu de pratique... Mais ça ira. »

Bien sûr que ça ira.



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(#) Re: When surfin' safari goes to troubles ◊ Lorenzo + Kaz    Dim 6 Mar - 11:26

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Le oui de Boscari est un peu trop direct, un peu trop évident à mon goût. Je plisse légèrement les yeux, suspicieux qu'il ne cherche qu'à se mêler à nous par tous les moyens. Qu'importe, il ne pourra plus mentir une fois à l'eau, c'est son problème. Enfin… J'vais quand même garder un œil ouvert sur lui, faudrait pas qu'on perde notre benjamin en cours de route, ce serait faire face à d'autres galères. Rapidement je passe à autre chose. Les gars ainsi que Lore vérifient leurs planches, s'échauffent doucement et j'en fais de même, m'approchant de l'inconnue. < Sofia, c'est ca ? Rappel des bases ? > Je lui lance tout sourire, toujours un brin charmeur avec les femmes. Lui montrant les positions à adopter, je ferme le haut de ma combi face au petit vent qui se lève. Rien de bien méchant, vu le ciel clair. Une fois le soleil levé, on va vite être réchauffés. Sofia capte vite et je vois derrière elle Filipp arriver avec les cafés. Pile le bon timing, histoire de se réveiller avant de se jeter à l'eau. Je passe leurs verres aux filles puis leur propose… Qu'importe ce qui peut se trouver dans le sachet. La tronche de Filipp m'indique qu'il n'en sait pas plus que moi. < Ils avaient que ca de prêt et je comprends un mot sur dix d'espagnol. > Je pioche ce qui semble être un beignet. A croquer dedans, je réalise qu'au lieu d'une confiture, de chocolat, ou de rien du tout, c'est du fromage qui s'y trouve à l'intérieur. Mmh pas le meilleur accord avec le café. Les filles se marrent doucement, signalant que le vendeur lui a certainement joué un petit tour inoffensif pour l'avoir dérangé si tôt. Deux trois échauffements supplémentaires, quelques consignes de sécurité adressées à Sofia et aux oreilles attentives, je récupère les verres de tout le monde pour jeter le tout dans un pas accéléré. Filipp et Xander ont déjà pris les devants, filant se jeter à l'eau. Reste plus que les filles, les deux autres mec et Lorenzo, qui ne semble pas des plus confiant malgré ses dires. Au moins il ne tire plus autant la tronche qu'au départ. < Allez Boscari, on va prendre un bain ! > Je lui lance avec une tape dans le dos pour l'entrainer avec moi, filant à la suite de Lore et son amie. J'ai confiance en Lore pour s'occuper d'elle, on a déjà fait des compètes ensemble. Mais je préfère rester proche, juste au cas où. Avec la combi, l'eau est plutôt bonne. Les vagues elles, sont bien présentes. Un peu trop conséquentes sur le rivage mais une fois éloigné, elles semblent attendre qu'on les surf. Parfait. A nager sur la planche pour aller se mettre en position, je me calle sur l'allure de Sofia. L'autre gamin aussi semble rester à proximité, de gré ou de force. < Hé Boscari, dis-moi. Pourquoi t'es venu ? Enfin, je m'en fous en soit. Mais je veux dire, perso c'est mon dernier camps avant les choses "sérieuses", je risque pas de morfler plus que cette semaine passée. Mais toi, et avec Cesare… J'aurais pas cru que ce serait ton truc, Monsieur le Conseiller en herbe. > Je m'adresse à lui sans réelle méchanceté, plus de la taquinerie même si ca ne se distingue pas forcément. En vrai, je suis curieux de connaitre ses raisons. Et ca me plait de le voir là avec nous, d'avoir détourné le jeune Boscari du droit chemin ; ca se voit sûrement avec ce demi-sourire qui dessine mes lèvres. J'le connais pas tant que ca, Renzo. Après tout, il est plus jeune. On n'a pas tellement eu l'occasion de trainer ensemble. Puis il n'est pas comme Kaz et moi, à se foutre dans des emmerdes pas possibles. Enfin, moi puis Kaz que dirait l'allemand vu que la plupart du temps, c'est moi qui l'y traine.

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(#) Re: When surfin' safari goes to troubles ◊ Lorenzo + Kaz    Sam 26 Mar - 15:39

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Le jeune Boscari était sur ses gardes, prêt à sortir les griffes si jamais il le fallait. En fait, c’était exactement ce qu’il faisait depuis de longues semaines, à vrai dire. Son cœur était meurtri à cause du départ soudain de sa mère, qui l’avait laissé derrière elle, livré à son père colérique qui ne semblait pouvoir le voir en peinture. Comme si c’était sa faute… Autant dire que, dans le fond, ce n’était pas si étonnant que le brun soit toujours sur le qui-vive en ce moment, pas vrai ? Montrer des faiblesses, c’était hors de question, jamais. Pas même quand il s’avérait que l’Italien ne savait pas vraiment surfer et que… bah, ils étaient venus ici justement pour le faire. L’idée du siècle, hein ? Lui-même en avait conscience, mais ça, il ne comptait pas l’avouer à voix haute. Car s’il le faisait, il serait la risée du groupe, sans aucun doute. Ou peut-être pas… mais il ne tenait pas à le découvrir. Puis bon, il avait quelques bases. Des bases très faibles, datant d’il y a quelques années, mais des bases quand même. Ajoutez à cela le fait qu’il était un Boscari, et vous avez donc là un chihuahua des mers prêt à montrer les dents en cas de provocation. Olé, muchachos !

L’adolescent prit une énième profonde inspiration, comme si cela pouvait l’empêcher de se noyer au cas où une vague trop forte viendrait lui donner un coup en pleine tronche dans quelques minutes. Son tour viendrait bientôt, oh que oui. Et il avait presque envie de faire demi-tour. Mais ça, il n’allait pas le faire, non. Surtout que Gordon était là aussi. Le fils de Cesare étira une petite grimace censée être un sourire. Ouais, ils allaient prendre un bain et, pourquoi pas, boire la tasse aussi. La tape dans son dos ne laissait pas de place au doute : il était temps d’y aller et de montrer qu’il était un Boscari nautique. Merde à la fin, il pouvait le faire. Et si ce n’était pas le cas, merde à la fin encore. S’avançant doucement dans l’eau, imitant les gestes des autres autour de lui, le Boscari nageait sur sa planche tout en croisant les doigts des mains et des pieds. Enfin, pas littéralement, mais quand même. Et pendant ce temps-là, il restait à proximité du jeune McGowan, n’osant pas encore s’éloigner trop. Bien entendu, Gordon en profita pour s’adresser à lui et lui demander pourquoi il était venu. L’Italien aurait soupiré s’il n’avait pas eu peur de couler direct au cas où une vague trop forte viendrait s’écraser sur lui.

« Bah… Pourquoi pas, hein ? Mon père est insupportable en ce moment, j’en peux plus de lui depuis que… Disons qu’il était déjà chiant avant, mais le divorce l’a rendu encore pire, quoi. Alors quand mon grand-père m’a proposé de l’accompagner ici, je n’ai pas hésité. Il m’a dit d’en profiter, c’est exactement ce que je… Ah, la voilà, la première vague traîtresse en pleine gueule ! Mais il ne comptait pas s’avouer vaincu, loin de là. Il était en train de parler, et il n’allait pas s’arrêter à cause d’une stupide vague à la con. « … Ce que je vais faire, bordel ! »

Il osa même pousser un petit rire. L’adrénaline venait de monter un petit peu, rien de bien méchant pour l’instant.

« Alors si l’on vient me demander des explications, c’est mon grand-père qui devra s’en charger, pas moi. Après tout, j’suis pas encore Conseiller, moi... J’suis juste un ado, non ? »

Autant en profiter des quelques avantages que cela pouvait lui donner. Des avantages que Gordon risquait de perdre bientôt, apparemment.

« D’un autre côté, les choses sérieuses font que les gens te prennent enfin au sérieux aussi, je suppose. Et ça, ce serait bien. Enfin, sans les choses sérieuses surtout. Lorenzo prit une courte pause, avant de reprendre. « Alors et toi, ta prochaine étape c’est l’armée, si j’ai bien compris ? T’es prêt ? »

Contre toute attente, ça se passait plutôt bien, il n’avait pas encore coulé comme une épave. Si cela se trouvait, il allait s’en sortir sans que personne ne se rende compte qu’il ne savait pas surfer.

Ou du moins, c’était ce que le jeune Boscari voulait croire.

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