intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
nous soutenir



pub rpg design
Nous manquons de mortels et de membres de l'Ordre de l'Hydre !
✷ Avant de créer votre constellation, n'oubliez pas de jeter un coup d’œil aux scénarios et aux pré-liens du forum !
✷ Pour vous faire une idée des personnages et des statistiques du forum, c'est par ici.
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

 

 It breaks hard ft Lucian

Aller en bas 
Invité
avatar
Invité

It breaks hard ft Lucian Empty
(#) It breaks hard ft Lucian    Lun 20 Déc - 22:53

It breaks hard
cw/tw : langage grossier @Lucian Blackthorn

Quand j’pense que j'ai failli me coltiner sept heures de route. Pour me retrouver dans c'patelin qu'on surnomme la capitale de l’Ecosse. Bordel… Heureusement qu'une place de dernière minute pour un vol direct s'est libéré et que mon charme a pu opérer. Mon charme, à savoir ma sympathie hors paire et ma gueule d’ange. J'vois encore le mec au guichet s’faire dessus en essayant par tous les moyens de m'trouver une place dans un d'leurs putains d'tas d'ferraille volant. Et côté hublot sinon j’lui avais suggéré une tête au carré, avec politesse. Évidemment.

Et maintenant que j’suis là, à dévisager l’bâtiment devant lequel Lucian m’a donné rendez-vous, j’hésite à m'barrer en prétextant un crash aérien. Merde, la façade ne m’attire pas, aucune mention d’alcool, de jeux, ni d'femmes à poil… Où est-ce qu’il m’emmène le garçon, uh ? J’rumine, comme l’éternel insatisfait que j’suis. Ça valait bien l’coup d’accepter l’entrevue si c’était pas pour s’bourrer la gueule en enfilant des biftons sous l’élastique de quelques strings tout en plumant des couillons. Il a d’la chance que sa tronche d’hawaïen me manque. Un chouya. Et que j’aime, malgré moi, d’pester après sa gouaille. La clope que j’m’enfile arrive à sa fin. Paraît qu’faut vivre avec son temps, mais ces tubes de tabac m’fileraient presque la gerbe. J’réserve les cigares pour plus tard. Quand Lucian daignera montrer sa foutue trogne et arrêtera de m’faire poireauter sous l’crachin dégueulasse d’Edimbourg. Et en parlant du loup…

« Bordel, J’t’ai connu plus ponctuel, mon vieux ! », le ton est donné quand la silhouette lourde s’annonce sur le pavé. Un coup d’menton vers le géant pour le saluer d’un « Pas la joie ? », avant de tourner ma tronche déjà rembrunie vers la façade de l’adresse qu’il m’a donné par téléphone. « J’vois pas d’pub ici Lucian… Qu’est-ce que tu m’as encore chié ? »


made by valkyrja for ad vitam aeternam
Revenir en haut Aller en bas
Lucian Blackthorn
Lucian Blackthorn
IMMORTAL — forever is not enough
pseudo : La Fauvette (Perrouche de mon petit prénom)
crédits : (ava) olympia (crackship) valkyrja (code signature) zaja ; merci !
messages : 477
It breaks hard ft Lucian H25slSRw_o

It breaks hard ft Lucian Empty
(#) Re: It breaks hard ft Lucian    Mar 21 Déc - 23:27

It breaks hard
cw/tw : police typographique de mauvais gout @Alastair O'Connor

Fort infidèle à sa réputation d’être perpétuellement enjoué, c’est avec la mine renfrognée qu’il court les pavés d’Edimbourg. Il aperçoit son rendez-vous de loin et son nez se plisse en humant l’odeur du tabac à une distance que seuls un odorat surdéveloppé peut distinguer. Pensivement, il se demande comment il a pu pendant un temps consommer des choses aussi malodorantes que les cigarettes puis il se rappelle que c’est précisément l’odeur du tabac froid imprégnant ses vêtements qui l’a convaincu de mettre fin à cette mauvaise manie. Quand il est à portée de voix et qu’il se fait appostropher par Alastair « Bordel, J’t’ai connu plus ponctuel, mon vieux ! », il lève les yeux au ciel et répond d’une voix un peu pateuse « Just’ment, je veux pas te donner d’mauvaises habitudes, faudrait pas que j’me fasse une trop bonne réputation, après les attentes sont trop grandes. » et puis il hoche la tête piteusement à la sollicitude d’Alastair « Pas la joie ? ». Il flanque son ami d’une bourrade et lui confie, presque grinçant « Tu verras, tu vas finir par regretter ma version joyeux luron. J’suis d’une humeur de dogue, Rose est d’une patience bon sang … » en passant une main sur son visage. C’est vrai qu’il est assez infect et ingrat depuis quelques semaines.

D’un même mouvement, ils se tournent vers la facade, l’enseigne annonce FURY ROOM dans des couleurs criardes et dans une typographie que seul un boomer oserait utiliser sans rougir de honte. Genre, un comic sans ms. Ou pire. La fameuse jokerman. « J’vois pas d’pub ici Lucian… Qu’est-ce que tu m’as encore chié ? ». Il balaye la question du revers de main en rétorquant « Ca vaaa, t’inquiètes. On te trouvera bien un bouiboui bon marché après, soiffard. » Plantant ses mains sur ses hanches, il penche la tête sur le côté et ajoute « C’est une fury room … » Et puis il fait un signe de tête pour traverser la rue et ils s’engagent sur la chaussée sans prêter attention au traffic qui s’arrête pour eux dans un concert de klaxon et de fenêtre qui se baissent en les insultant. Il ouvre la porte d’entrée tout en continuant ses explications. « C’est pour se défouler, genre tu casses des trucs. » Quand il tourne la tête la tête vers le réceptionniste, il le salue d’un fringant bonjour, réminiscence de son caractère naturel, et puis le voyant se ratatiner sur sa chaise à la vue des deux hommes à la mine patibulaire, Lucian donne un coup de coude à Alastair et lui chuchote « Hé, tu pourrais faire semblant d’être aimable au moins, regarde le pauv’type là, tu lui fais peur, il va s’faire dessus. » en faisant des gros yeux.

made by valkyrja for ad vitam aeternam
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

It breaks hard ft Lucian Empty
(#) Re: It breaks hard ft Lucian    Mar 11 Jan - 16:14

It breaks hard
cw/tw : langage grossier @Lucian Blackthorn

La tête ballotte et la moue fait la fine bouche, le coin des lèvres vers le bas d’un air salaud : « Enfin question patience, t’es plutôt pas mal. Dogue ou pas. Elle s’en r’mettra. », référence aux, quoi ? Quarante piges ? A avoir attendu sa belle ? La franchise bien que sarcastique se plaît à rappeler quelques bons souvenirs à l’ami. Quand on est une enflure, on le reste. « Amateur... d’alcool. », que j’rectifie sur le même ton morne et constant tout en admirant -ou pas- la façade d’un œil septique en même temps que Lucian. Soiffard, et quoi encore ? J’aime juste m’inonder les papilles d’un bon whisky jusqu’à l’oubli. « Fury Room… Ouais, ça fait pas vraiment bar à putes. », la grimace s’étire, dégoût et déception se mêlant sur ma tronche alors que j'tire la dernière taffe de ma clope. Je suis l’ami, de cette même allure nonchalante qui traîne des basques. Le vacarme qui s’élance à notre traversée a l’don de tendre mes nerfs à vif. Et d’un réflexe bien gentil, c’est dans la première bagnole dont la vitre ouverte laisse la tronche d'un clampin nous insulter, que j’y balance mon mégot. La cendre rougeoyante salue sa joue avant qu’il ne s’agite comme une poupée désarticulée.

Et la seule chose que je désarticule, moi, c’est mon majeur que j’lui déploie salement. Pas le temps ni l’endroit pour lui flanquer une balle dans le crâne. J’voudrais pas empirer l'humeur massacrante de mon acolyte non plus. Alors je l’écoute bravement, non sans peiner de détourner le regard de la raclure dans sa voiture, m’expliquer le but de ce genre d’endroit. L’œil plus vif, j’fais le tour des quatre murs de l'accueil quand on y rentre, jusqu’à fixer l’homme derrière son comptoir. Apparemment, j’fais flipper. Lucian a l’don d’me brosser dans l’sens du poil. Rien d’mieux pour faire ronronner l’égo que de voir le type se ratatiner. « Et il fait partie des trucs à casser, lui ? », le rictus tente à se faire sympathique, mais venant de moi, semble plutôt ressembler aux crocs acérés d'un carnassier. Oups ? « Détends-toi Bobby, c’est c’qu’on appelle communément de l’humour. Enfin je crois. Non ? Lucian ? », une œillade interrogative au géant. Faut dire que mes seuls hobbies depuis des années se résument à une ogive entre les deux yeux. J’suis légèrement rouillé. Mais finalement, j’lève les yeux au ciel face au réceptionniste pas vraiment réceptif. Ça commence bien, bordel. Je claque finalement mes paumes puis les frotte entre elles, prêt à en finir au plus vite : « Bon, ça s'passe où la casse ? ».


made by valkyrja for ad vitam aeternam
Revenir en haut Aller en bas
Lucian Blackthorn
Lucian Blackthorn
IMMORTAL — forever is not enough
pseudo : La Fauvette (Perrouche de mon petit prénom)
crédits : (ava) olympia (crackship) valkyrja (code signature) zaja ; merci !
messages : 477
It breaks hard ft Lucian H25slSRw_o

It breaks hard ft Lucian Empty
(#) Re: It breaks hard ft Lucian    Jeu 20 Jan - 22:22

It breaks hard
cw/tw : langage un peu grossier @Alastair O'Connor

Alastair ne nomme pas avec précision les quarante années de patience qu’il commente, mais Lucian comprend rien qu'au ton sarcastique ce à quoi il fait allusion et le moins qu’on puisse dire c’est que le londonien s’attire un regard mauvais en ironisant « Enfin question patience, t’es plutôt pas mal. Dogue ou pas. Elle s’en r’mettra. » C’est que déjà en temps normal, Lucian aurait froncé les sourcils et plissé le nez, mais là avec son humeur massacrante, son ami s’expose à quelques regards qui tuent. C’est bien le seul qui se permet ce genre de sarcasme et Lucian a laissé tombé l’idée de lui en passer l’envie. « Fury Room… Ouais, ça fait pas vraiment bar à putes. » Son bouche se plisse comme un cul de poule et il répond gricheux, presque offusqué, « Parce que j’ai une tête à emmener des gens dans un bar à – excuse-moi – prostituées, peut-être ? » qu’il ronchonne en levant le nez d’un air fier, déterminé à ne pas utiliser le mot pute par respect pour ces mêmes putes. Il lève les yeux au ciel et ronchonne de plus belle « On est pas tous des queutards non plus, monsieur l’amateur d’alcool » en levant les yeux au ciel en appuyant de son accent sur cet euphémisme charmant. Il le regarde d’un œil blasé écrasé sa clope sur la joue d’un pauvre mec qui savait pas encore à qui il avait à faire et il ronchonne again « P’tain, j’avais oublié que t’étais pas sortable en fait … »  tout en tapotant le trottoir de son pied tel un lapin d’Alice qui s’impatiente.

A l’intérieur, il jette un coup d’œil aux tarifs et lève un sourcil en commentant « Dites donc, Bobby, ça fait chère de l’assiette » et quand il se retourne vers le pauvre Bobby pour négocier un peu les prix, il constate qu’il s’est rattatiné dans son siège, visiblement pas très rassuré par Alastair qui fanfaronne « Et il fait partie des trucs à casser, lui ? » Il lui jette un regard qui dit Oh franchement … elle est pas un peu trop facile, celle là ? « Détends-toi Bobby, c’est c’qu’on appelle communément de l’humour. Enfin je crois. Non ? Lucian ? » Il lève les yeux au ciel – again, à ce rythme, ils resteront probablement figés là-haut - et rejoignant son compagnon d’infortune, il lui claque une petite main derrière la tête, profitant allégrement de leur quinze centimètres de différences pour flagorner « L’écoutez pas Bobby, il a essayé se lancer dans une carrière de stand-up mais bon … vous le constatez, il a pas fait fortune parce qu’il a un humour de merde, donc forcément il a l’air d’un clodo » qu’il baratine, en sachant pertinemment que non, Alastair n’a pas une allure débraillé, on parle quand même d’un mec qui se promène avec une Rolex au poignet. Son regard se pose sur l'anglais, il lui tapote les cheveux derrière l'oreille et s'excuse avec un sourire de faux-cul « Oh pardon, je t'ai fait un épis avec ma p'tite claque ... » puis il regarde autour de lui et ricane « Tu veux un  tabouret pour me rendre la pareil ? Ou la pointe des pieds ca suffira ? » faisant allusion à leur différence de taille.

« Bon, ça s'passe où la casse ? » Lucian pointe du doigt une salle un peu vitrée, où on aperçoit une batte de baseball et des vaisseliers dont les étagères croulent sous de la porcelaine et de la vaisselle ancienne, kitsch ou vieillie , probablement écumées dans des brocantes. Il s’approche d’un service à thé, commente « Oh celui-là plairait beaucoup à Rosalyn. » et puis piochant une tasse, il tente un premier coup. Prenant la batte d’une main, il saisit la batte de l’autre et tente un service de badminton avec. Evidemment, la tasse retombe au sol en se brisant avant que la batte ne l’envoie dans le décor mis en scène, car la tasse n’est pas un volant et la batte fait plutôt mal office de raquette. « Oh, bah zut alors ».

made by valkyrja for ad vitam aeternam
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

It breaks hard ft Lucian Empty
(#) Re: It breaks hard ft Lucian    Mer 26 Jan - 19:51

It breaks hard
cw/tw : langage grossier @Lucian Blackthorn

J’avais presque oublié qu’le mec était prude. Enfin presque… jusqu’à c’qu’il sorte de sa bouche le mot prostituée. Même après des siècles à traîner sur terre, le mec bouffe le p’tit Robert à toutes les sauces, ne serait-ce que pour sa conscience de pas bafouer la gente féminine. Connerie ! J'en lève mes orbes au ciel, essaie d’y trouver c'qu’il y a d’si intéressant là-haut pour que Lucian n’arrête pas d’le fixer. Mais à part un plafond dégueulasse au néon douteux… j’vois rien d’bien intéressant. Le constat est donc grinçant : cet enfoiré s’fout littéralement d’ma gueule. Et il essaie même de négocier… putain qui fait ça quand il en a plein les poches ? Je redresse ma tronche pour le fixer, Lucian qui appelle le péquenaud Bobby sans même savoir si c’est son vrai nom… Ce type m'épatera toujours, finalement.

Alors j’préfère menacer le réceptionniste. Plus marrant. Jusqu’à c’qu’une claque résonne derrière mon crâne à m’en faire broyer les molaires. Humour à la con, Lucian ne manque jamais l’occasion d’sortir des conneries. Et encore, il est censé être de mauvaise humeur. J’devrais p’t’être remercier un quelconque dieu, ou autre connerie du genre ? Quedal. Je préfère grogner, la rancune vibrant dans la gorge tout en fixant l’inconnu derrière son comptoir : « Ouais, du coup j’me suis reconverti dans l’meurtre. J’me fais des couilles en or en butant des types dans son genre. », et même si la vérité transpire de mes pores, si mes yeux glaciaux reflètent une réalité crachée avec une aisance impolie, j’vois bien qu’le type hésite, fuit mon regard, tente de trouver celui de Lucian. Son léger rire nerveux laisse deviner qu’il a l’cul entre deux chaises : me croire ou s’persuader que j’fais d’l’humour. Mais l’ami a raison… j’ai pas vraiment d’humour.

L’ami vers lequel j’me retourne aussitôt pour le fusiller d’mes iris assombris. Et quand bien même faut-il que j’casse la nuque pour le fixer, j’en reste pas moins sans rappliquer. Foutu Goliath ! C’est mon poing qui frappe sans crier gare son entrejambe. D’une allure placide, le stoïcisme de ma gueule jure avec la furtivité et la déloyauté du coup bas. « Ça ira. C’est pas la taille qui compte, parait-il, uh ? »,le ricanement est bas, soufflé par mes nasaux de buffle en rogne, alors que j’me dirige vers la salle qu’on m’désigne. Laissant derrière moi le géant ravaler ses coui… testicules. Et bien vite j’comprends la supercherie. Que des objets dégueulasses probablement foutu à la benne à cause de leur laideur. Bordel, ce genre de service de vaisselle existe encore ? Les orbes révulsent face à la réplique de Lucian. Putain, sa donzelle lui liquéfie la cervelle. Et c’est irritant… vraiment. A tel point qu'excédé, je dégaine mon flingue avec lassitude pour tirer franco dans l’assiette qu’il attrape avant qu’elle ne se brise au sol comme la tasse qu’il vient de ridiculement louper. Elle éclate presque dans ses mains alors que j’enchaine aussi désespéré que faussement innocent : « Oh, bah zut alors ? Sans dec’… c’est ça l’but du jeu ? ».


made by valkyrja for ad vitam aeternam
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

It breaks hard ft Lucian Empty
(#) Re: It breaks hard ft Lucian   

Revenir en haut Aller en bas
 
It breaks hard ft Lucian
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» So we'll make the same mistakes Till the morning breaks ( Ft Fabio, Chiranth & Bastian)
» everything's not lost (lucian)
» no time to die (LUCIAN)
» across the oceans of time (LUCIAN)
» some people get me wrong (lucian)

AD VITAM AETERNAM :: rps
Sauter vers: