liar liar. (Ioan)

[001]  Roumanie, terre natale, patrie qui fera à jamais battre son cœur furieusement. Il aime ce pays réellement et est fier d'être roumain. Il a la chance d'être blanc et donc d'éviter le racisme le plus évident, mais il voit bien les regards qui changent quand son nom est donné, stéréotypes qui ont la vie dure et dont il se manque éperdument - jusqu'à ce qu'il finisse par exprimer son agacement par un coup de poing bien placé. [002] Injustice qu'il n'a jamais toléré - Ioan a manifesté très tôt un désir de rejoindre les forces de l'ordre. Il s'est inscrit à l'école de police mais a été viré au bout de quelques mois parce qu'il paraît qu'il ne sait pas gérer ses émotions - apparemment, on est pas supposés frapper un instructeur qui lâche quelques remarques sexistes. Dommage. Il a opté pour une licence de détective privée et a ouvert un bureau modeste mais qui connaît rapidement un certain succès. Si ses méthodes plongent souvent dans l'illégalité, les résultats sont là et ses clients sont comblés. [003] Ioan a un talent certain pour ce qui est de s'attirer des ennuis et, surtout, de prendre les mauvaises décisions. Il n'est pas rare qu'il finisse à l'hôpital - il a même appris à se recoudre, à force, pour gagner du temps, même si cette sale manie a souvent fait crier Valentina quand elle le retrouvait le soir avec des sutures fait à la va vite avant de reprendre la poursuite de son dossier.  [004] Valentina est la femme de sa vie mais elle ne le sait pas vraiment. Ioan, lui, n'en doute pas un instant. Elle peut bien prétendre vouloir rompre, lui sait qu'il ne s'agit que d'une saute d'humeur qu'il balaie d'un revers de la main et noie sous ses baisers. Il n'a jamais aimé comme il l'aime, elle, et jamais il ne renoncera à elle, peu importe les obstacles. [005]  Et surtout, Valentina lui a offert Evelyn, et pour ça, il lui sera éternellement reconnaissant. Parce qu'Evie est sa princesse, celle pour laquelle il ferait tout - y compris balancer un poing dans l'estomac d'un abruti ayant osé un commentaire douteux sur la couleur de peau de leur fille. Le roumain n'est pas un père parfait, il le sait. Il n'est pas rare qu'il la dépose trop tard à l'école, qu'il lui fasse louper quelques cours car il a trouvé une meilleure idée d'activités... Mais il fait de son mieux et elle passera toujours avant tout.  [006] La musique lui est essentielle - il se promène toujours avec des écouteurs, que ce soit pendant son jogging ou pendant son travail. D'ailleurs, quand il réfléchit sur un dossier et les pistes qu'il a, il ne parvient à bien réfléchir que lorsqu'il a du vieux rock pestant à fond dans ses oreilles. [007] Pour quelqu'un qui a la langue bien pendue, il ne se confie que trop peu sur ce qu'il ressent réellement. Le roumain préfère prétendre, préfère plaisanter parce que c'est beaucoup plus facile. C'est bel et bien ce côté secret qui aura coûté sa relation avec Valentina - ou plutôt, l'obsession qui découle des objectifs qu'il s'est imposé sans jamais en dériver, sans penser à quoi que ce soit d'autre. [008] Peu organisé, il y a pourtant une pièce qui, dans son appartement, est toujours impeccable : la cuisine. Ioan adore cuisiner, une des seules activités qui parvient à le canaliser et à l'apaiser, peu importe la situation.  [009]Il a une vision bien trop utopique des immortels. Sa mère en étant une, il s'imagine qu'ils sont tous à son image, et qu'ils méritent d'être protégés des abominations commises par le conclave. C'est pour cela qu'il a rejoint les adorateurs de l'Hydre et, surtout, qu'il s'est infiltré au sein du conclave en espérant le détruire de l'intérieur - ou en tout cas, en attendant, d'obtenir le plus d'informations possibles pour aider les immortels. [010]Le détective ignore s'il a hérité du gêne immortel de sa mère et à vrai dire, il espère que ce n'est pas le cas. Il s'imagine mal devoir supporter une vie au cours de laquelle il pourrait perdre Val et Evie, alors il préfère de loin son statut de mortel.