intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 So far from being free | ft. Caleb

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(#) So far from being free | ft. Caleb    Dim 9 Mai - 18:07



So far from being free

Caleb Faust & Conrad Grimes

◊ ◊ ◊

Les mains rangées dans les poches de ton manteau, le dos calé contre un strapontin, tu admires le paysage souterrain qui défile à vitesse moyenne. Enfin, si on peut appeler ça un paysage, tant il n’y a rien de plus à voir que des rangées de mur sombres à droite et à gauche des wagons.  Cela ne change toutefois rien à ta concentration. Car tu as beau prendre le métro tous les jours, tu n’agis plus de la même manière qu’avant : le temps où tu somnolais, le temps où tu gardais la tête basse, histoire de ne croiser aucun regard, est révolu. Tu es toujours sur le qui-vive, maintenant. Tu refuses désormais de perdre une minute à rêvasser, au risque que ton temps ne soit écourté. On pourrait croire que tes réflexes, que ton esprit suffisamment affuté soit un résultat de ta formation au Conclave. La vérité est simplement que tu as été traumatisé par ce qu’il s’est passé. Par ton absence, tant d’années auparavant, par ton incapacité à garder les yeux ouverts pour remarquer des détails dérangeants. Et tu en as payé le prix fort, Conrad. Être un vulgaire mortel ne t’a pas réussi, te précipitant au bord du précipice. Tout ce qui faisait sens à l’époque t’a été arraché, sans la moindre pitié. Pas un jour ne passe sans que tu n’aies une pensée pour celles qui ont fait partie de ta vie, fut une époque lointaine à laquelle tu te raccroches désespérément. Quand bien même elles ne sont même plus là physiquement.

Tu lâches un lourd soupir alors que la voix automatique du métro annonce ton arrêt. Fort heureusement, depuis peu, ta vie a été dotée d’un nouvel objectif. Bien sûr, tu serais sincère avec toi-même, peut-être que tu reconnaitrais que ta famille voudrait que tu sois heureux avant tout. Mais ta culpabilité et ta colère sont trop grandes pour envisager un seul instant que ta liberté durement acquise ne soit pas utilisée à un combat bien plus grand que toi. Et puis, tout n’est pas forcément noir, finalement. Tu as su nouer des liens, pour ton plus grand étonnement. En dehors de ton avocate, toujours à tes côtés d’une manière ou d’une autre, tu as aussi su bien t’entourer. A commencer par ta demi-sœur, probablement la seule personne à partager ton sang et avec qui tu acceptes d’avoir une relation proche à ce jour, et tes alliés au sein du Conclave. Mieux même, certains sont devenus tes amis, du moins tu aimes à le penser ainsi. T’es un grand sensible, Grimes, alors tu n’as pas honte d’admettre que cela te manquait, d’être de nouveau complice avec quelqu’un. D’ailleurs, la cause de ton déplacement aujourd’hui n’est autre qu’une visite à rendre à un ami. Oh, tu as bien pensé à proposer à Faust de l’héberger, mais ce n’est pas dans le genre du concerné d’accepter une telle invitation. A vrai dire, vous avez beau avoir de nombreux points communs, vous êtes aussi diamétralement opposés. Vous venez de monde qui ne pourraient être plus différents, lui et toi.

Cela étant, cela ne t’empêche pas d’apprécier le moment que tu t’apprêtes à passer avec le concerné. Marchant depuis plusieurs minutes, tu lèves les yeux lorsque tu parviens à l’adresse indiquée par Caleb, haussant les sourcils en observant l’enseigne. Sans surprise, l’hôtel est de bonne mesure, probablement assez coûteux pour trouer ton propre portefeuille, souhaiterais-tu y passer la nuit. Sauf si le Conclave décide de prendre en charge les frais, mais t’es encore bien loin d’avoir acquis une place élevée ainsi. Néanmoins, il n’est pas ici question de dormir, mais simplement de boire un verre avec un ami. Et ça, tu peux te le permettre. Pour une fois que tu n’es pas collé devant l’entrée de la boîte de nuit où tu travailles, tu comptes bien en profiter. Un petit sourire au coin des lèvres, tu entres donc dans le hall du prestigieux hôtel. Te rapprochant de l’accueil, tu demandes poliment si tu as le droit d’accéder au bar des lieux, même si tu ne comptes pas y passer la nuit. La réceptionniste te jette un regard curieux, songeant que ta question, bien que délicate, est un peu stupide puisqu’il n’y a pas d’accès exclusif au bar, mais elle te confirme néanmoins la chose, te rassurant prestement. Tu lui décoches un remerciement apprécié, ce qui la fait rire, et rapidement, tu marches en direction de la zone convoitée. Il ne te faut pas plus de deux minutes pour reconnaître le dos de Caleb, déjà attablé au comptoir du bar. Tu n’es pas étonné pour un sou qu’il soit déjà sur place : après tout, l’avocat est celui qui t’a invité à discuter avec lui, et non l’inverse. Tu le salues donc, plaisantant doucement, ton humour n’étant plus vraiment ce qu’il était malgré tes efforts à tenter de conserver une humeur relativement égayée, en dépit des lourds secrets que tu gardes enclavés en toi : « Hey man. Oh non, m’dis pas que tu as commencé sans moi, ça ne se fait pas ! » Tu t’assoies sur le tabouret à ses côtés, lui tapotant l’épaule en signe amical. Quand bien même tu n’as pas l’intention de parlementer boulot, tu te doutes bien que votre entrevue ne pourra être uniquement orientée sur vos loisirs. Après tout, quelque chose de grand vous attend. Et il faudrait être sûr que vous soyez prêts à accomplir ce pourquoi vous avez été employés par le Conclave Ecarlate. Mais avant d’aborder le topic pour t’en débarrasser dès que possible, tu échanges un regard avec l’avocat. « Comment tu vas ? J’ai l’impression de pas t’avoir vu depuis un bail. » C’est vrai, après tout. Faust voyages souvent, quand toi, tu restes majoritairement ici, à New-York. « Tu devrais te poser plus souvent ici, promis ça peut être sympa quand on connaît les bonnes adresses. » achèves-tu, un brin railleur avec ton partenaire.

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Caleb Faust
Caleb Faust
MORTAL — forget me not
pseudo : valkyrja (julia).
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(#) Re: So far from being free | ft. Caleb    Jeu 20 Mai - 20:23

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Pain can be endured and defeated only if it is embraced. Denied or feared, it grows in perception if not in reality. The best response to terror is righteous anger, confidence in ultimate justice, a refusal to be intimidated. @Conrad Grimes

Caleb n’aime pas New York. Il a essayé, pourtant. Mais rien à faire, il ne parvient pas à apprécier cette ville américaine qui a des allures de véritable fourmilière humaine. New York, la ville qui ne dort jamais. Il y a toujours trop de bruit, trop d’agitation, trop de gens partout. Le New-Yorkais moyen est toujours pressé, le téléphone collé à l’oreille et un café dans la main en route vers le bureau. Peut-être Caleb est-il trop Anglais pour apprécier le charme de la ville. Trop Londonien. Et puis, c’est qu’il ne se rend jamais à New York de son plein gré. Pas vraiment. C’est toujours via un message poliment rédigé que Caleb est convié par le Conclave Écarlate à venir passer quelques jours dans la Grosse Pomme. Mais après tout, il s’y attendait. L’organisation a encaisse bien trop de coups durs au goût des hauts-placés pour qu’une réunion au sommet ne se tienne pas. Entre les attaques des laboratoires, l’explosion de leurs locaux parisiens et la disparition du couple Fawkes… Ce n’était qu’une question de temps avant qu’ils ne soient réunis. Caleb se serait bien volontiers passé de l’invitation, cependant. Mais il doit faire profil bas, continuer à jouer le jeu, continuer à prendre part à la mascarade. Après tout, certains pensent qu’il a l’étoffe d’un leader, d’un lieutenant en devenir. Monter en grade ? Très peu pour lui, mais refuser de faire le voyage aurait éveillé des soupçons, et il ne peut pas se le permettre. Pour ce voyage d’affaires d’un genre bien particulier, impossible pour lui de se permettre de prendre ses trois enfants avec lui. Ce voyage n’a rien de vacances et il ne sera en ville que trois jours. Le temps d’assister à la réunion du Conclave et de faire le trajet Londres-New York et inversement. Pour une fois, il n’aura cependant pas trop à s’inquiéter pour Ophelia, Cassandra et Milo. Contre toute attente, Alma a accepté s’occuper des enfants en son absence. C’est que... Caleb ne s’attendait pas à ce qu’elle soit d’accord, pas après cette matinée pour le moins embarrassante. Il s’attend à retrouver son appartement à moitié retourné, Milo habillé en licorne et les jumelles en armures faites de bric et de broc, mais au moins, ils n’auront pas trop souffert de son absence. Caleb n’aime pas laisser ses enfants à d’autres que lui, pas plus que ses enfants n’aiment cela. En dehors de l’école et de la crèche, ils ont du mal à accepter les babysitteurs, qui s’enchaînent à un rythme absolument ridicule. Mais avec Alma, c’est différent. Pour une raison qu’il ne s’explique pas encore, le courant passe à merveille avec elle. Tout particulièrement avec Milo, qui n’a d’yeux que pour elle quand elle est là. Pour Caleb, c’est à la fois attendrissant et inquiétant. Attendrissant parce que Milo n’a jamais eu de réelle présence féminine et maternelle dans sa vie, à l’exception des assistances maternelles de sa crèche, et Alma est un point d’ancrage pour lui. Inquiétant parce qu’il ignore pour combien de temps la jeune femme fera partie de leurs vies.

À New York, avant la fameuse réunion du Conclave, Caleb a du temps à tuer et surtout, des réponses à obtenir. Qu’est-ce que le Conclave peut avoir de si important à leur dire, qui nécessite qu’ils se déplacent tous ? Quelque chose qui ne peut pas risquer d’être intercepté via les moyens de communication ordinaires, de toute évidence. Par principe, Caleb ne fait confiance à personne au sein de l’organisation. Lorsqu’il s’agit de se trahir et de se planter des couteaux dans le dos, personne ne fait mieux que les membres du Conclave. Mais au milieu de cette bande de vautours, Conrad est ce qui se rapproche le plus d’un ami. Sans doute parce que Caleb n’est pas insensible à son histoire, qui fait presque passer la sienne pour un conte de fées. La perte d’Helen avait été difficile, mais s’il avait perdu ses enfants et avait par la suite été accusé de leurs meurtres, il ne l’aurait pas supporté. S’il l’avait pu, Caleb se serait occupé de son affaire lui-même, mais ce privilège était finalement revenu à Melanie. Ça ne l’avait pas empêché de conseiller la jeune femme de temps à autre et de passer quelques coups de fil pour faire sortir Conrad de prison. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Conclave sait comment recruter… Quelle meilleure recrue qu’une âme en peine prête à tout pour découvrir la vérité et assouvir son besoin de vengeance ? Malgré la fatiguée liée au voyage et au décalage horaire, Caleb contacte Conrad à peine arrivé à son hôtel et l’invite à venir boire un verre avec lui. Un verre. L’ironie de sa propre pensée ne lui échappe pas, alors qu’il commande un premier verre de brandy au comptoir et se fait violence pour ne pas l’avaler cul sec en attendant Conrad. Un petit rire lui échappe lorsque la voix de l’homme résonne dans le bar de l’établissement. « Hé, il fallait bien que je m’occupe, t’es toujours en retard ! » Il adresse l’un de ses rares sourires sincères à Conrad, et fait signe au barman de venir prendre sa commande. « Je vais… Je vais… Ni mieux ni pire que la dernière fois. »Caleb hausse les épaules avec désinvolture. En théorie, il y a un peu de neuf dans sa vie, mais… lui-même ne sait pas quoi en penser, alors à quoi bon évoquer le sujet avec Conrad. « Moi, à New York ? Oh non, non, non, certainement pas… Désolé, je crois que je ne pourrais pas passer plus d’une semaine ici. Cette ville est trop… » Il fait un vague geste de la main. « Trop. Et puis d’après ce que j’ai vu, niveau sécurité, il y a des choses à revoir… » Caleb n’a pas besoin d’en dire plus, Conrad comprendra très bien ce qu’il sous-entend. Au cours de la dernière année écoulée, l’enclave new-yorkaise du Conclave Écarlate n’a rien fait, sinon subir des coups durs. « D’ailleurs, à ce propos… Vous avez des pistes, sur les immortels qui se sont attaqués aux laboratoires ? » Caleb veille à ce que le barman soit occupé ailleurs, ou trop loin pour les entendre lorsqu’il prononce le mot magique. « Rien non plus sur Cordelia, je suppose ? Londres est plutôt… silencieuse, à son sujet. En revanche, il paraît que le nouveau leadership de Stellan Ackerman a secoué pas mal de choses. C’est vrai ce qu’on dit à son sujet ? Sa fille cadette est immortelle et a disparu de nos radars ? Tu parles d’une ironie ! » Une ironie qui, par un étrange coup du sort, il connaîtra un jour lui aussi. « Je suppose qu’Ackerman doit avoir quelque chose de sacrément intéressant à partager, pour rapatrier les troupes comme ça. » Caleb avale une gorgée d’alcool en haussant un sourcil. « Ça ne me dit rien qui vaille. »

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(#) Re: So far from being free | ft. Caleb    Mer 29 Sep - 21:05



So far from being free

Caleb Faust & Conrad Grimes

◊ ◊ ◊

Le sourire de Caleb fait chaud au cœur. Après tout, le bougre n’est pas renommé pour sa gaieté, alors quand ton ami t’adresse une moue enjouée, tu t’empresses de partager sa bonne humeur. Qu’importe qu’elle soit passagère. T’es bien placé pour savoir que le monde ne tourne pas rond, et qu’il y aura toujours un événement qui ne manquera pas d’assombrir journée comme soirée. Mais si vous pouvez profiter ne serait-ce que d’un seul moment de paix, tu comptes bien saisir cette opportunité. Levant les yeux au ciel, faussement outré par les propos de l’avocat sur ton retard, tu t’attables à ton tour, tapotant du bout des doigts avant d’annoncer ta commande : « Un verre de rhum, s’il vous plait. » T’installant confortablement, tu prends alors le temps d’observer Caleb. Le brun est fidèle à lui-même, sous ses airs dégagés, tu peux remarquer les plis légers creusant son front, qui trahissent quelque peu ses tracasseries probablement liées à l’organisation vous employant tous deux. Les banalités de votre rencontre ne manquent d’ailleurs pas de très vite dériver sur un ton plus sérieux, qui te fait soupirer. « Ah, n’m’en parle pas, la sécurité est devenue une affaire d’Etat. On a droit à de plus en plus de contrôles en tout genre, et j’ai l’impression que ça recrute sévère de ce côté-là. Ce n’est pas pour autant que je me sens plus utile personnellement. » Il faut dire que t’as toujours le sentiment d’être une piètre recrue, Conrad. Tu es là, prêt à donner de toi, mais c’est à peine si on daigne te convier aux actions entreprises par le Conclave Ecarlate. Depuis combien de temps attends-tu qu’on te file le cas d’un immortel à gérer ? Ton ressenti ne fait que s’accroître, à mesure que l’organisation perd en fiabilité. Sa fragilité est évidente, et cela commence à poser question. Même pour toi, qui n’attends qu’après elle pour te venger de ton passé meurtri. Remerciant le barman te servant ton poison du jour, tu savoures une gorgée avant de secouer la tête, assez frustré. « Nada. Soit ces putains d’immortels sont très malins, soit on est sacrément cons. Leurs traces ont été mûrement maquillées, et honnêtement, je n’suis pas le mec qu’ils mettent le plus au courant sur les affaires en cours. Je te jure que j’aimerais bien y aller solo les trouver, mais ce n’est pas comme si je faisais le poids face à des mecs qui ressuscitent. » D’où le travail d’équipe imposé. « Et d’ailleurs, t’as rien vu passer d’intéressant dans tes affaires toi ? Je suis sûr que tu dois t’amuser plus que moi, en ce moment. »

Tu te tais quelques secondes, Conrad, admirant la richesse des lieux. La rancune est souvent là pour ternir tes heures de repos, mais c’est ce qui t’a évité de perdre la boule pendant bien des années. Que ce soit après le système judiciaire, les immortels ou maintenant le Conclave, tu trouves toujours une chose à blâmer, qui te motive à rester encore debout. Encore que fut un temps, t’aurais bien tout laissé tomber. « Et toi, Londres ? J’ai cru entendre que ce n’était pas plus la joie malgré vos charmants paysages. » Et les belles manières des anglais. Tu taquines doucement Caleb, qui s’avance alors sur les Ackerman. « Ah ouais, j’ai entendu parler de cette histoire… En soit, peut-on vraiment s’étonner de découvrir des immortels même chez nos grosses têtes ? » Tu baisses le ton dès que tu prononces les mots surréalistes, t’assurant qu’aucune oreille filante ne prenne connaissance de votre conversation. « Franchement, je me demande comment ça marche, ces conneries. Ce gène qui se déclenche chez l’un et pas chez l’autre, quand bien même il s’agit des gens d’une même famille. Pour ce qu'on en sait, le gène se balade dans nos familles aussi, tiens. Tu crois que nos savants vont un jour comprendre le fonctionnement ? C’est pas tout le monde qui est élu, doit bien y avoir un truc de plus qui pousse à devenir immortel, je n’sais pas moi… » Tu grommelles, sincèrement, y a encore bien trop de choses qui ne font pas sens à tes yeux. On a essayé de t’en apprendre le plus possible sur cet aspect surnaturel du milieu, mais t’as toujours cette impression de n’être qu’un vulgaire bambin, incapable d’aligner deux mots cohérents sur le sujet. Tu lèves les mains en l’air, enchaînant : « Je sais, n’me balance pas l’historique du Conclave, Science et Religion se battent pour donner des explications, blablabla. Mais depuis que l’organisation existe, tu trouves qu’elle a beaucoup avancé ? Les membres du Conclave disparaissent bien plus vite que nos ennemis. »  Suffit de prendre les Fawkes : parfait exemple de la déchéance de plus en plus évidente du groupement. Le Conclave Ecarlate n’impressionne plus autant qu’avant, c’est certain.

Souriant faussement au barman qui vient prendre des nouvelles de vos verres, tu couvres le tien de ta main, préférant finir ton liquide avant d’en verser à nouveau. Haussant les épaules aux commentaires de Faust, tu y vas à ton tour de tes hypothèses sur cette réunion imposée aux membres de l’organisation. « Mmm, un rassemblement de cette ampleur n’annonce pas de bonnes nouvelles. Mais peut-être que ce sont les immortels qui doivent s’inquiéter et pas nous ? » L’espoir fait vivre, à ce qu’il parait. « Je ne sais plus à quand remonte un tel attroupement, je suis même sûr d’en avoir été témoin auparavant. Soit on traverse enfin une avancée majeure, soit… soit on s’enfonce et on va nous aviser de notre faillite. » Ce que tu ne souhaites certainement pas. « Eh, ptêtre qu’ils ont trouvé le patient Zéro, tu crois que c’est possible un truc comme ça ? »

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