intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
✷ Nous manquons de mortels et de membres de l'Ordre de l'Hydre ! ✷ Avant de créer votre constellation, n'oubliez pas de jeter un coup d’œil aux scénarios et aux pré-liens du forum ! ✷ Pour vous faire une idée des personnages et des statistiques du forum, c'est par ici.
C’était toujours un peu compliqué quand Athénaïs partait en mission, tout semblait si silencieux et cela lui rappelait encore et toujours ses moments de solitude. Cela n’était pas pire que l’appréhension de ne plus la revoir, après tout elle était la seule en qui il pouvait avoir confiance et elle était tout ce qu’il lui restait de vrai, de palpable et qui n’avait pas le goût de la cendre dans sa bouche. Pourtant malgré son absence Mérèben faisait comme-ci rien n’avait changé dans son monde, comme-si elle n’avait jamais été là ou plutôt comme-ci elle était toujours là dans son ombre. Il continuait la gestion de son casino, mais également des hommes et des femmes sous ses ordres. Traitant les nouvelles informations, les catégorisants, gérant les nouveaux dossiers, les mises à jour et apportant lui-même les informations à ses supérieurs. Hors de question de passer par des intermèdes ou pire encore par l’ordinateur, bien trop facile à craquer.
Mais la soirée venait à peine de commencer et le Casino battait son plein, lui avait pris quelques instants pour aller dans la salle de sport qui leur était réservée. Il avait besoin d’un peu décompresser avant de reprendre le commandement, car après tout, il y avait toujours des personnes qui se pensaient bien plus malin que les autres et cherchaient à faire fortune sur le dos du Lux, mais ça il n’en était pas question. Il est toujours bon de laisser gagner, pour que les gens utilisent toujours plus leurs argents ou bien faire miroiter des cadeaux, la dernière trouvaille était une diamant le petit frère du Jubilé de 245, 30 carats. Certains avaient bien essayé de le voler, mais tous avaient raté ou n’ont plus jamais vu la lumière du jour, cela dépendait de qui était de garde ou s’ils avaient une utilité ou non.
Le brun avait prit le temps de faire son sport quotidien, il était torse nu quand il remonta en direction de l’appartement, jetant un regard rapide à la porte de la voisine Ada Lemay, elle était venu quelques fois à l’appartement, c’était Athénaïs qui l’avait rencontrer une charmante jeune femme, mais visiblement elle n’était pas là, d’un côté il ne se voyait pas du tout l’invité sans sa sœur dans les parages. Il ouvre la porte de chez lui et la referme tout de suite après, par sûreté avant tout. Le moindre bruit suspect l'alerte et il traquerait par la suite l’intrus, comme on lui avait appris à le faire. C’était dans ce genre de moment également qu’il réfléchissait sur sa situation, il n’avait pas encore trouver ce qu’il pourrait faire pour lui ou ce qu’il pourrait devenir loin des géniteurs, mais il sait qu’il ne pourra jamais être loin du Conclave ou bien cela sera pour la dernière danse, avant de faire naufrage, mais à quoi bon vouloir les quitter, ils n’étaient pas les plus détestable, bien au contraire certain d’entre eux avait une vision de l’organisation bien plus innovante que simplement tuer les immortels. Le Lieutenant se dirigea vers la salle de bain mettant en marche le détecteur de mouvement qui générerait des vibrations si quelqu’un entrait dans l’appartement. l’eau s’écoule sur son corps chassant la sueur et les tensions, il observa ses tatouages, petite folie qu’il avait décidé de faire pour ennuyer son géniteur et donner l’illusion qu’il faisait ce qu’il voulait de sa vie.
Après avoir enfiler une chemise et un pantalon de smoking, il se dirigea vers la cuisine en éteignant le système de détecteur, pour faire à manger rien de bien extraordinaire, juste des tagliatelles aux saumons, une bouteille de vin blanc moelleux pour accompagner la sauce. Tout cela était bien trop calme, du moins jusqu’à ce qu’il entende le bruit des clefs dans la serrure. Il diminua la plaque, récupérant un des couteaux de cuisine près à attaquer s'agissait d’un intrus, pas besoin de se cacher.
Les jours passent et se ressemblent. C'est l'impression que cela donne quand on te regarde la plupart du temps. Bien évidemment, cela pourrait être une vérité, mais très honnêtement, ça n'est pas le cas. Tu es de ceux qui possèdent plusieurs visages, plusieurs vies, plusieurs endroits où se poser quand les choses commencent à chauffer. On t'a entraîné pour devenir celle que tu es actuellement. Pas que cela te plaise, tu te souviens encore bien trop des douleurs, des tortures quotidienne, de ce besoin constant de te faire entrer dans le rang. Tu te souviens des questions qui taraudaient ton esprit et des réponses sanglantes qu'on t'a donné. Aujourd'hui, tu suis les ordres qu'on te donne, pas par choix, mais par obligation. Le Conclave a beau avoir l'impression de t'avoir sous sa coupe, la vérité est ailleurs : la seule personne envers qui tu sois réellement loyal c'est ton frère. Depuis la nuit des temps, il est le seul qui mérite ta loyauté, par ses actions, par sa façon d'être et surtout par son acceptation de ta naissance et de ce que tu es pour lui. C'est l'unique personne envers qui tu te dois d'être loyal. Malheureusement, ce n'est pas ainsi que les choses sont pour vous. Lui, en tant que lieutenant a une place à tenir et toi en tant que chaire à canon, ton devoir est d'aller sur le terrain pour chasser ces immortels dont personne ne sait grand chose. Cela te désole d'une certaine façon. Pourquoi les chasser ? Pourquoi tenter de les capturer encore et encore ? Pourquoi est-ce que les tiens sont si avides de réponses concernant le futur ou alors le passé ? Tu ne comprends pas pourquoi est-ce que l'humanité cherche constamment à vivre éternellement. La vie est déjà un enfer sur terre, alors pourquoi vouloir prolonger le calvaire ?
Tes questions restent toujours sans réponse, parce qu'eux-même n'ont pas les réponses. Alors, on t'envoie sur le terrain pour enquêter, traquer et ramener au besoin. Cependant, vous n'avez pas beaucoup de succès concernant la capture d'un de ces immortels et si le Conclave n'est pas réellement content de ces échecs, il n'empêche que cela t'arrange. Franchement, qui aurait envie de capturer quelqu'un qui ne fait que subir ce qu'il est. Qui aurait envie de le savoir entre les mains du Conclave ? Pas toi. Tu te fiches pas mal qu'ils arrivent à leur fin ou pas, tant que ton frère ne t'ordonne pas de faire quoi que ce soit, tu ne comptes pas le faire. Malgré tout, tu as l'obligation d'aller en mission et cela fait déjà une dizaine de jours que tu t'es absenté et cette mission ne s'est clairement pas passée comme tout le monde l'imaginait. Te voilà avec un poignet foulé, plusieurs plaies infligées par des couteaux, et bien évidemment une profusion de bleu dont tu ne feras pas mention. À peine arrivé tu as été faire ton rapport, parce que ce n'est pas quelque chose qu'on oublie de faire et après ce dernier, les huiles ont enfin consentis à te coller dans les pattes de l'équipe médicale pour qu'elle te file quelques trucs pour te remettre rapidement. Après tout, le but c'est que tu sois active dès qu'on te le demande, pas que tu sois à moitié utile. Donc après quelques anti-douleurs on t'a demandé de rentrer chez toi et te reposer jusqu'à la prochaine fois. Espérant bien évidemment qu'elles ne viennent jamais parce que soyons honnête, tout ça commence à te gonfler sérieusement et s'il n'y avait pas ton frère, quitter le Conclave et partir loin d'eux aurait été ta première idée une fois sortie de l'adolescence.
Malheureusement, Mérében est bien ancré dans le Conclave, alors pour lui, tu encaisses les coups sans rien dire. Qui pourrait penser qu'une fille comme toi est assez solide et sait se battre ? Personne. On te sous-estime très souvent, notamment au Casino lorsque tu te trimballes à quelques pas de ton frère pour le protéger. Tu les vois, les sourires en coin qui veulent tout dire, cependant, s'il devait essuyer des tirs, tu sais aussi que tu serais la première à dégainer et répondre. Parce que c'est ton entraînement, mais aussi parce que c'est ton unique famille et cela te donne les ailes nécessaires pour le protéger de tout ce qui pourrait arriver. Quoiqu'il en soit, c'est claqué que tu entres à l'appartement. La fatigue est une constante de ces missions, rester sur le qui vive durant des heures épuisé l'esprit et le corps d'une façon inédite, tu t'en est rendu compte rapidement après ta toute première mission où l'épuisement t'a fait t'évanouir juste après la fin de ton rapport. Aujourd'hui, c'est un peu cassé que tu rentres, mais la douleur n'est qu'une information comme une autre quand on est qui tu es. Une fois la porte ouverte, tu entres sans ouvrir la lumière, ne sentant pas les effluves de nourriture à cause de ton odorat défectueux. « Ben ? » C'est le petit nom affectueux que tu donnes à ton frère quand vous êtes entre vous. « Tu es encore levé ? » Un coup d'œil à ta montre et tu te rends compte qu'il n'est pas si tard que ça. Une fois déchaussé, tu t'approches de la source de lumière de l'appartement pour trouver ton frère dans la cuisine. Un coup d’œil à ton attelle et il se rendra compte que cette mission n'a pas été aussi douce que la dernière en date où tu étais revenue presque entière, en oubliant l'épaule déboîtée. « Tu voulais me trucider ? » Tu avises le repas. « Dis-moi qu'il y en a pour deux, je vais mourir de faim sinon. » Un doux sourire destiné uniquement à l'homme de ta vie et tu te poses sur une chaise avec un soupir de contentement. Enfin à la maison, seul endroit sur terre où tu as l'impression d'être en relative sécurité.
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(#) Re: two souls, one blood, one breath Sam 1 Mai - 13:07
L’homme écoute le bruit des pas, des mouvements et reste encore plus sur ses gardes le couteau à la main. Si c’était un ennemie, il risquait de faire foirer son plat et cela n’était pas du tout agréable à penser.Il n’y avait jamais un seul moment de répit, il y avait toujours quelqu’un pour montrer que la vie n’était pas tendre, qu’il y aura toujours des guerres, car aucun humain immortel ou mortel est capable de vivre en coopération et non pas en destruction. Dans une pensée idéale, il n’y aurait pas de camps, pas de volonté de faire mieux que les autres, juste des hommes et des femmes cherchant à faire tout leurs possible pour rendre la vie de chacun moins dure. Mais ce n’était certainement pas le moment de penser à cela, il y avait quelqu’un chez lui et si son être était sombre à l’encontre du directeur, celui-ci n’allait pas hésité à le faire taire, la mort il l’avait vu, il l’avait donné, cela ne le rendait pas plus bon ou plus mauvais qu’un autre.
Pas de lumière, la personne cherchait à être discrète, qu’il en soit ainsi, mais la voix et le surnom donner, lui fait oublier presque tout animosité, jusqu’au souvenir qu’il ne fallait pas se fier cas la voix, il ne répond pas attendant de voir apparaître la femme, là et seulement là il allait pouvoir sentir si elle n’était qu’une illusion ou bien sa douce sœur qu’il aimait. Quand sa silhouette passe l’encadrement de la porte, les épaules de Mérèben se relâchent, la tension le quitte et c’est du soulagement qu’il a dans les yeux. Il s’approche doucement vers elle et vient la prendre dans ses bras. « Salut ma belle, je pensais pas que tu rentrais ce soir. » Il regarde le bras de sa sœur, mécontent. « Qui t’as fait ça ? » Mais le regard de sa sœur parle pour elle et il finit par sourire. « Bien sûr qu’il y en a pour toi, prend ce que tu veux au pire j’en referais ou bien je ferai autre chose. Hors de question de laisser ma sœur mourir de faim." Il l’invite à s’asseoir et lui sort une assiette qu’il remplit et la dépose devant Athénaïs, puis va chercher les couverts et le verre pour elle. Il fond quand il voit le sourire de sa sœur, Elle était ce qu’il avait de plus cher au monde. Il se sert également et se place assez proche d’elle. « Navré pour le premier accueil, faut dire qu’il y a tellement de possibilités et on pas le droit à la moindre erreur, sinon c’est la fin. » Regarde le bras de sa sœur, si la personne n’était pas déjà morte, il aimerait bien avoir la chance de le croiser pour lui montrer qu’on ne touche pas à la dernière génération des Nemeth.
Il sert sa sœur et lui en eau avant de commencer à manger, contrairement à ce qu’on pouvait penser d’un directeur, celui-ci n’utilisait le vin que pour préparer à manger. L’alcool, il l’avait proscrite tout comme la drogue et sa cigarette, il voulait garder le contrôle de lui, ne pas avoir l’esprit brouillé par des sensations qui le rendrait dépendant. Cela marchait aussi avec les médicaments, il les fuyait autant qu’il le pouvait, c’était certes efficace et avancer, mais certain troublait bien trop le corps et l’esprit, fatiguant les deux et nuisant à son bon fonctionnement cérébral et vu son travail, il était hors de question de faiblir. La femme à côté de lui était la seule à pouvoir voir ses doutes, ses craintes, en faite tout ce qui faisait de lui un homme et pas la machine qu’il montrait dehors. Créature sans cœur, mais orateur et leader. « Alors comment s'est passée ta mission ? Que t'est-il arrivé ? » Lui montre le bras en écharpe qu’elle avait, curieux de savoir ce que sa soeur avait pu vivre. S’il l’avait su avant, il aurait sûrement préparé un dessert pour elle, là ils allaient devoir se contenter de yaourt et de glace, pas vraiment digne d’un retour à la maison, mais pas le choix. Lui ces journées n'étaient clairement pas intéressent depuis qu'elle était parti en mission, il n'avait que fait de la recherche et avait gérer le commerce. Il n'avait même pas prit le temps de voir leurs petite voisine.
Rentrer à la maison, tu en rêvais depuis des jours. Ces traques insensées, répétées et toujours plus dangereuses les unes que les autres te mettent vraiment sur les nerfs. Tu n'as pas envie d'y aller, pas envie d'être là, pas envie, c'est tout. Malgré tout, tu continues à prendre des coups, pour qui ? Pour quoi exactement ? Pour que certains du Conclave puissent prolonger leur vie et puissent avoir la mainmise sur tout ? Cela te rappelle le jeu Assassin's Creed, où les templiers cherche la pomme d'or, un artefact puissant censé prolonger la vie et ainsi avoir le contrôle du monde en plaçant judicieusement leurs pions où il faut. Un soupir s'échappe de tes lèvres, clairement, ce n'est pas ce dont tu as envie. Ton but n'est pas de faire du Conclave le maître du monde, ton rêve, c'est de te poser dans un coin, d'avoir un boulot stable, quelque chose dans l'électronique. Tu n'as jamais rien dit à personne, mais tu adores tous ces petits gadgets et bien évidemment, tu as commencé à les bidouiller, avec l'aide de Jeremy qui t'a appris des tas de choses tu as finis par apprécier tout ça, par te faire plaisir et parfois, tu as réellement envie de ton plaqué pour inventer des gadgets, ou même pour les réparer, qui sait. Tu n'as pas envie d'être l'un des pions qu'on déplace sur l'échiquier des emmerdes jusqu'à ce que le roi ou la reine puisse être au-dessus du lot. Tu ne l'as jamais voulu, malgré tout, tant que ton frère est dans le Conclave, il est certain que tu ne feras rien contre lui. Après tout, ton frère, c'est toute ta vie. Secouant la tête pour chasser toutes ces pensées alors que tu tournes la clé dans la porte, tu te rends compte que Ben est probablement encore levé, mais tu sais aussi que vos formations respectives vous ont amené à être plus que prudent.
Aussi n'es-tu pas étonné de le voir prêt à frapper, même si tu en joues un peu, juste pour le plaisir. « Ouais, je devais rester là-bas, mais ça m'a soûlé. Pourquoi rester dans un endroit lugubre alors que j'en ai un chaleureux avec mon frangin. » Tu souris doucement, profitant de cette étreinte et relève la tête à ses paroles. « Comme d'hab frangin. Je ne sais même plus pourquoi on se bat, si ce n'est pour récolter des beignes. » C'est la première fois que tu l'exprimes clairement, il faut une fois pour tout visiblement. Mais pour l'instant, tu ne te préoccupes pas de ça, juste de ton estomac qui crie famine depuis que tu es rentrée. « T'es génial. Je meurs de faim franchement. » Cela fait bien une journée que tu n'as pas mangé, d'un autre côté, recevoir un message du Conclave qui te dit qu'il faut que tu rentres expressément ne te laisse pas réellement le temps de manger quoi que ce soit, c'est bien triste, mais c'est ainsi. Un soupir s'échappe de tes lèvres, soupir de fatigue et de désillusion de plus en plus marqué. « Nan, tu sais que tu as raison. On est jamais certains de rien et puis avec nos géniteurs, qui sait ce qui pourrait se passer. Ce n'est pas comme s'ils étaient heureux que nous soyons ici et en plus tous les deux. Ce n'est pas comme s'ils n'avaient pas envie de nous récupérer. Enfin de te récupérer à tout prix. » Toi, il se fiche bien de ce que tu fais de ta vie tant que tu ne traînes pas dans leur pattes. Cela fait bien longtemps d'ailleurs que tu ne traînes plus dans leur giron, depuis qu'ils t'ont vendu comme du bétail au Conclave. C'est ce dernier qui a pris soin de toi... Enfin soin... Ils t'ont élevé comme un assassin, on ne peut pas dire que c'est prendre soin.
Malgré tout, quelque part, tu leur es reconnaissante. S'il n'y avait pas eu le Conclave, que serais-tu devenu exactement ? Tu répugnes ta mère, tu rebutes ton père, aucun d'eux ne veux de toi et clairement, ils ne te considèrent pas comme leur fille. Peut-être aurais-tu terminé dans la rue, ça n'aurait pas été si mal au final. Tu es persuadée que tu aurais pu te démerder, enfin, si tu avais vécu. Repoussant toutes ces vilaines pensées, tu reportes ton attention sur ton frère alors qu'il reprend la parole. « Oh tu sais, comme d'hab. Un échec cuisant. » Tu hausses les épaules pour le reste, mais reprend quand même. « Je ne sais pas comment ça se fait, je suis plutôt discrète, tu sais comme moi que si je ne veux pas qu'on m'entende, on ne m'entend pas. Et bien là, impossible d'utiliser ce talent, sans compter qu'ils semblaient m'attendre de pied ferme. J'ai réussi à me dégager plusieurs fois, je les ai suivi autant que possible, mais il y a deux jours, je suis de nouveau tombée dans une embuscade, et il a fallu que je m'en sorte. Malheureusement, ça n'a pas été sans casse. J'ai prévenu mes supérieurs que quelque chose clochait et ils m'ont demandé de rentrer. Et me voilà. » Rien de bien casse-tête au fond. Une mission comme les autres. « Enfin la routine tu sais. On m'a fait des blessures bien pires que ça en m'entraînant, ce n'est qu'un poignet fouler. » La fois d'avant tu avais une épaule de déboîté, disons que c'est nettement mieux actuellement. « Et toi alors ? Rien de neuf au casino ? » Et tout en écoutant ton frère, tu te mets à manger, le remerciant une fois de plus pour la nourriture
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