intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 Artistic Skyline <Bastian & Charles

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Charles Otago
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(#) Artistic Skyline <Bastian & Charles    Mer 29 Sep - 22:35

Artistic Skyline
@Bastian Trujillo

                                       






« Alors par exemple j'ai pas mal bossé par ici pendant mes études. Ils avaient de meilleurs services qu'à Wellington en chirurgie à l'époque. » Charles levait la main devant le grand hôpital de la ville. Ils redescendaient tranquillement Park Road, pour atteindre leur prochaine destination. Auckland, ville mondiale de la Nouvelle-Zélande. Centre grouillant de bateaux, de voile, de culture. De son pays, tous les touristes la connaissaient et ne juraient que par elle, jusqu'à en délaisser un peu sa ville natale, la capitale Wellington. Alors pour faire du tourisme, quoi de mieux que de flâner dans la ville des voiles ?   Charlie n'avait lui-même pas eu beaucoup l'occasion d'y revenir ces dernières années, alors servir de guide touristique pour le membre éminent de sa constellation qu'était Bastian semblait être une activité toute tracée. Depuis ce matin déjà les deux immortels se frayaient un chemin à travers les rues, les ports, les ponts et les buildings de la ville. On voyait deux amis, on pouvait même en oublier le lien étrange qui les reliait maintenant. La différence d'âge gigantesque. Charles contait sa vie à son compère, comme si les années sur ses épaules signifiaient quelque chose. Et ce dernier écoutait, personne ne songeait qu'il avait trente fois son âge.

Et avec toutes ces années, il était fou de se dire que les vieux immortels n'avaient pas foulé chaque centimètre carré de cette terre. Qu'ils pouvaient encore être surpris ou étonnés. Enfin, Charlie l'espérait. Il prenait goût à jouer les guides, à présenter au papi les lieux qu'il avait fréquenté plus jeune, à lui faire découvrir son petit resto préféré coincé dans le coin d'une ruelle peu passante... - Camille n'aurait certainement pas approuvé : trop gras - Les pas des deux hommes se dirigeaient maintenant le long du volcan de l'Eden Park, qui donnait une vue impeccable sur la ville. Au nord, on pouvait voir se détacher la Sky Tower, symbole de la silhouette de la ville présente sur toutes carte postale qui se respecte. En haut, un groupe de jeunes se prenaient en photo pour Instagram, profitant du soleil printanier de l'air doux.
« Quand je me dis que t'aurais pu être témoins de sa dernière éruption... » murmurait le jeune immortel en jetant des coups d'œil par dessus son épaule pour s'assurer que personne ne pouvait les entendre. Sous leurs pas, le basalte noir était recouvert d'une pelouse verte luxuriante, et ce dernier approchait de ses 700 ans. C'était jeune pour une roche, mais tout de même, plus personne n'était là pour en parler. La conversation menait sur les divagations habituelles de Charles, qui se plaisait à imaginer les choses les plus farfelues de l'Histoire. « C'est dommage que l'espèce humaine n'existait pas au Jurassique. J'aurais bien aimé parlé à un contemporains d'un T-Rex. Pour savoir si leurs bras étaient vraiment si petits. Et puis, si ça se trouve, ils avaient même des plumes, on sait pas ! » Ils croisèrent quelques joggers en manque de cardio en descendant le cratère pour se rapprocher du niveau de la mer brillante. Charles avait cru comprendre que Bastian était un amateur d'art -bien qu'il ne savait rien des tenants et des aboutissant de cette soi-disant passion-, alors ce fut tout naturellement que lorsqu'ils passèrent devant quelques galeries d'art, leurs pas ralentirent. Les yeux se posèrent sur les œuvres en vitrines, et Charlie se prit à y trouver une certaine beauté. A vrai dire, le natif n'avait jamais prit le temps de beaucoup entrer dans des lieux de ce genre. Avec son métier, il ne s'autorisait que peu de temps libre à l'époque. Etude, travail, mission. Qui a le temps pour flâner comme ça ? De plus, il sentait comme une pression d'achat des propriétaire de ces lieux. Des achats avec trop de zéros à son goût.

Bien sûr, depuis quelques mois, c'était tout l'inverse.  Ne plus tirer sur la corde, ralentir car finalement, on a le temps... Invincible de la sorte, l'adrénaline n'était plus la même et son métier avait une saveur d'inutilité qu'il ne s'avouait pas et qui restait loin dans son subconscient. Alors pourquoi pas ?

Le blond leva les yeux vers le signe de cette galerie isolée au sud du parc  : Föenander Galleries. Le vert des arbres peint lui attira l'œil plus qu'ailleurs. «  On va voir ?  » intima le Néo-Zélandais à Bastian avec une petite lueur de curiosité dans les yeux.

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(#) Re: Artistic Skyline <Bastian & Charles    Jeu 30 Sep - 0:11


Auckland.
Bastian y va bien trop rarement et la dernière fois qu’il y est allé, c’était courant dans les années noires. Au décès de Tal, où il a voulu se concentrer davantage sur son travail de trafiquant d’art et il n’a jamais pris le temps de visiter cette belle ville de la Nouvelle Zélande. Pourtant il y a des connaissances qui vivent là et pour une fois que Bastian vient, c’est pour Charles. Un nouveau membre de la constellation, il y a de quoi être content, c’est comme un nouveau né et Charles c’est un niño, un tout nouveau qui ne comprend pas encore ce qui lui arrive. Bien sûr, Lucian et Rosa sont dans le coin, même qu'il serait sûr que Rosa est au courant, que Lucian va grogner de ne pas l'avoir prévenu. Enfin bon, il a quand même prévu quelque chose pour eux malgré tout.

Enfin Bastian se laisse balader tranquillement, écoutant attentivement les commentaires du guide Charles qui connait cette ville comme sa poche, il découvre également la personne qu’il est, ainsi que ses souvenirs et c’est plutôt plaisant. L’hôpital, les rues, les ports, les grands buildings qui lui font penser un peu à New York, les restaurants (surtout le préféré de Charles, probablement remplis de produits chimiques, et de graisse), le volcan de l’Eden Park. Non, toute une belle visite depuis ce matin qui en met plein la vue à Bastian. En vrai, cela lui ferait presque oublier l’hiver mourrant dans ce coin. Il aimerait beaucoup Auckland s’il ne faisait pas si froid… «  Quand je me dis que t'aurais pu être témoins de sa dernière éruption...  » « Mh… J’aurai pu. Mais je n’étais pas dans le coin à cette époque. C’était bien trop loin et ça demandait un trop long voyage en bateau… » Oui à l’époque, les avions n’existaient pas et il fallait prendre des mois pour aller à cette destination là. Maintenant c’est quelques heures en avion. On n’arrête pas le progrès. Bastian observe tout autour de lui, mais il s’amuse à l’idée de l’existence d’un immortel à l’époque des dinosaures. « Oh… Tu sais, j’ai rencontré un qui… » Il s’interrompt en voyant les joggers passer à côté d’eux. Après avoir vérifié que personne était trop près pour les écouter, il continue. « J’ai rencontré un immortel qui avait dans les 5 000 ans. C’était clairement impressionnant tout ce savoir qu’il avait. Bon c’est sûr que ce n’est pas pour parler des dinosaures, mais dis toi qu’il a connu des espèces qui n’existent plus de nos jours. » ça aurait pu être intéressant qu’ils se rencontrent, mais cela n’arrivera jamais. Les histoires des camps différents compliquent pas mal les choses en vrai, puis le doyen immortel n’est pas trop enclin à rencontrer tout le monde. Déjà Bastian a vraiment galéré à le voir un jour, la conversation a été écourtée.

Puis ils se retrouvent dans la rue qui regroupent le plus de galeries d’art, il n’y en a pas tant que ça, mais assez pour que Bastian jette des coups d’yeux devant les vitrines. Il regarde les tableaux d’art contemporain, des nouveaux artistes et il penche la tête sur le côté. « Ils exagèrent quand même avec les prix. Mais ça marche pour ceux qui ressentent réellement des émotions en voyant le tableau qu’ils peuvent interpréter à leur manière… » Il soupire et se remet à marcher jusqu’à que Charles semble repérer une galerie d’art qui lui fait envie «   On va voir ?   » « Föenander… Ça me dit quelque chose… C’est Hollandais… » remarque Bastian avant d’hausser les épaules, allez pourquoi pas ! Ils y vont tranquillement. Bastian regarde la vitrine avant d’entrer avec Charles. « Bonjour…! » Dit-il par politesse. Il voit un galeriste avec un potentiel client, bon tant mieux ils vont pas être gêné et peuvent regarder les tableaux tranquillement. Il y a toute une collection de tableaux sur les arbres et c’est assez intéressant. Bastian laisse Charles regarder et s’il l’écoute, il l’écoute d’une oreille parce qu’il a une mauvaise sensation d’être observé et qu’il n’entend plus la conversation entre les deux hommes… Si ce n’est que Qu’est-ce qu’il fiche là lui ? Comment ça ? C’est cet homme qui m’a volé ma collection privé des indigènes du pays. Il a volé quelque chose Bastian par ici ? « Euh Charles, je pense qu’on devrait y aller tout de suite. » dit Bastian qui attrape le niño immortel par le bras, il sait qu’il va un peu trop vite avec le contact, mais il n’y peut rien car il est tactile Bastian.  « ATTENDEZ VOUS ! » lâche le client. « On n’a rien entendu Charlie, allez sortons de là. » insiste Bastian l’air de rien. En fait, ce n’était pas une bonne idée de trainer par ici, même si l’intention est bonne. « Il y a encore quelque chose que tu ne m’as pas fait encore visiter… » remarque Bastian, qui marche un peu nerveusement après avoir croisé le regard de ce collectionneur privé tout à l’heure dans la galerie.


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(#) Re: Artistic Skyline <Bastian & Charles    Ven 1 Oct - 16:29

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Tout à leur discussions, Bastiant finit par avoué à Charles qu'il avait déjà rencontré un immortel qui clamait avoir plus de 5000 ans. Alors là, c'en était trop pour le médecin. Inconcevable. Et, même si les immortels mettaient du temps à mourir, où était l'équité quand Catriona perdait là vie sans avoir atteint la moitié de cet âge. Il resta muet sous le coup de l'information et son esprit se mit à tourner jusqu'à en faire sortir de la vapeur par ses oreilles. Avec 5000 années au compteur, il a pu être témoin de toute la société humaine. Comment c'était à n'importe quelle époque...   Mindblown. « Il a pas écrit des livres pour raconter sa vie cet immortel ? Même pas sous forme de romans ?  » C'était certain que avec cette information en tête, Charles les auraient tous lu avec un regard unique.

Tout en faisant du lèche vitrine, Bastian dit tout haut ce que Charlie pensait tout bas : l'escroquerie des prix. «J'imagine...» répondit distraitement Charlie alors que son ami partageait son avis sur les personnes qui ressentent vraiment les tableaux. Pour lui, on pouvait ressentir sans consentir à payer des sommes folles pour alimenter des spéculations de marché, mais jamais sans sous-estimer le travail et la recherche réellement effectuée pour la composition d'une œuvre, bien entendu. Une fois dans la galerie, Charles menait le pas, tranquillement, parmi les murs blancs éclairés.

Quelques sculptures étaient aussi exposées. Avec sa taille, Charles avait l'impression d'être un éléphant dans un magasin de porcelaine. Fort heureusement, l'absence de visiteurs n'empêchait personne de passer ou de voir. « Je trouve que je préfère les tableaux et les sculptures quand elles essayent de représenter un peu quelque chose. L'abstrait c'est pas trop mon truc... t'en penses quoi ?  » Le blond s'adressait à Bastian qui restait un peu derrière lui en retrait. Ce dernier ne lui faisait grâce que de quelques 'hm hm' ou 'oui oui' sans grand intérêt. « Allô, ici 2021 !» se moqua Charlie en entendant l'absence de répartie de son ami. Après une seconde, Charlie se demandait bien ce qui pouvait à ce point distraire son compagnon étoilé. Il se retourna donc vers lui et le surpris à fixer au loin le seul autre passant de la boutique. Ce dernier, lui, s'était fait avoir par la vendeuse qui devait lui conter milles et unes histoires sur telle ou telle œuvre. Il devait percevoir que les deux hommes le regardaient puisqu'il tourna la tête vers eux et s'arrêta un instant sur Bastian. Charles suivait du regard cet échange silencieux. Les sourcils de l'un se froncèrent, le teint de l'autre blêmit d'un demi-ton. Il n'entendait pas mais voyaient les lèvres de l'autre bouger comme s'il se murmurait quelque chose à lui-même.
Sans trop de cérémonies, Bastian agrippa le bras de Charlie pour commencer à le trainer vers la sortie, l'air de rien. Le blond joua le jeu.  « Tu le connais ? » demanda Charlie discrètement. Il jeta un regard derrière son épaule pour voir que le type en question venait de les appeler eux. Clairement et fort. Il semblait s'engager dans l'action de les suivre.. «Monsieur je vous demanderais de finaliser le paiement et de m'indiquer l'adresse de livraison s'il vous plait. » disait la vendeuse, qui n'allait pas laisser échapper sa prochaine commission.
C'est là que Bastian se mit à accélérer le pas et à vouloir continuer le tourisme. Les deux immortels étaient sortit de la boutique et avaient tournés au premier coin de rue.
«C'était qui ? Un immortel ?» souffla Charlie avec une pointe d'excitation dans la voix ? «Ton ex ?» ajout a-t-il, moqueur en voyant l'air panique de Bastian. Il était loin de se douter de la réalité. Il pensait avoir semer celui qui était à l'origine de leurs émois, mais alors que les deux hommes traversaient et passaient le coin du bâtiment suivant, ils tombèrent nez à nez avec leur poursuivant, essoufflé.
« Vous ! Je vous reconnais ! » cracha-t-il à l'adresse de Bastian.

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Dernière édition par Charles Otago le Mar 12 Oct - 9:38, édité 2 fois
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(#) Re: Artistic Skyline <Bastian & Charles    Mar 5 Oct - 15:54


Bastian se met à réfléchir et fronce les sourcils, à se demander si cet immortel a laissé une trace de son existence sous forme de livre ou d’art ou autre chose. Il fait une petite moue tout en observant le jeune niño qui semble ne pas en revenir. Il a encore beaucoup de choses à découvrir en vrai, parce que oui, Catriona n’est pas la plus vieille, oui, il n’est pas le second plus vieux non plus. Non, il y a vraiment encore des reliques, qui ont le double, voire le triple de son propre âge. « Il n’a pas réellement écrit de livres en vrai, je me souviens qu’il avait parlé d’avoir fait des récits, mais qui ont brûlé dans l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie… Puis, il a dû faire des poteries pour raconter des légendes, détruites. Évidemment, il les a détruite parce qu’il trouve que ses témoignages sont trop dangereuses. » Il regarde le blond et hausse les épaules avec un léger sourire. « Oui, je sais, j’aurai juste pu dire: non. » Mais Bastian aime bien parler un peu, mais surtout lui expliquer pourquoi les témoignages n’existent pas: car ils sont détruits et des fois les immortels les détruisent eux même. « Mais en vrai, il faut éviter de laisser des témoignages de nos vies, parce que même masqués, codés, gardé sous sceaux, ils sont dangereux entre les mauvaises mains. J’en ai dû détruire moi aussi un moment donné. » Et ce n’était pas avec gaité de coeur, toutes ces années de travail, de mémoire détruits à cause de ces mortels qui peuvent en faire une arme, une croyance et faire de sorte que cela retourne contre Wayak’. Depuis, qu’il ne peut pas écrire les mémoires de ces années passées, il a peur d’oublier les moments, qu’il rate ceux qu’il est supposé se souvenir.

Et apparemment, il a oublié un moment, qu’il était supposé se souvenir. Bastian a juste ce mauvais pressentiment et s’il a ignoré - sans faire exprès- Charles, c’est parce qu’il y a une personne qui l’observe depuis qu’ils sont entrés dans cette galerie. Bastian a un très mauvais pressentiment, il a juste bien entendu l’homme qui dit qu’il s’est fait volé une collection sur les indigènes, ce qui est fort probable mais ça doit remonter à des années et … Inutile de demander comment cette personne le reconnait, parce que Bastian n’a pas pris un ride contrairement à l’autre. «Tu le connais ? » « Non. » Au moins, pour une fois, il n’est pas trop bavard et s’est bien contenté de dire non. C’est qu’il y a quelque chose dans l’air, qui n’est pas normal du tout. Et si l’homme devait payer un des tableaux, Bastian en profite pour se barrer de là avec Charles. Pour aller plus loin de cette galerie.

« C’était qui ? Un immortel ? » « Ouh là, pas du tout. » « Ton ex ? » Bastian arrête de marcher et laisse Charles prendre de l’avance de deux à trois pas, juste pour le regarder avec un air blasé, pas du tout amusé. À lui demander s’il était vraiment sérieux… Mais bon, il reprend la marche, il faut absolument s’éloigner au plus loin de là. C’est son but numéro un. « Absolument pas. Je ne me permettrais pas d’être avec un tel cabrón comm… » Il ne termine même pas sa phrase que le poursuivant à bout de souffle apparaît tel un Pokémon sauvage (il a joué à Pokémon dans l’avion Bastian, excusez-le pour les références) qui surgit des hautes herbes. « Vous ! Je vous reconnais !» Bastian se désigne du doigt et se retourne derrière lui pour voir s’il n’y a pas quelqu’un d’autre derrière mais… « Ah bon ? Vous devez faire erreur… » « Alors pourquoi vous avez fui ?! » Bastian regarde Charles et hausse les épaules, avec un air totalement innocent. « Il faut dire que comment vous nous regardiez depuis l’autre bout de la galerie, on avait l’impression de vous déranger dans vos affaires… » « Vous n’avez vraiment pas pris une ride… » réplique l’homme que Bastian a volé apparemment. Il a beau le regarder, il ne lui dit absolument rien quoi… « La vie sans aigreur ça aide pour la peau. » murmure Bastian au top de sa forme à Charles, toujours aussi provocateur dans le fond, il confirme par cette réplique-là qu'au final, il pourrait peut-être bien le connaître, la mémoire auditive l'aide beaucoup là-dessus parce que sa voix est très agaçante... Il s’amuse de l’homme qui n’a pas vraiment d’argument jusqu’à: « Vous m’avez volé ma collection de pierre de jade et des sculptures des Maoris, il y a onze ans ! » Bastian plisse les yeux, si ça lui dit quelque chose, il secoue la tête. « Nope, ça ne me dit rien. À cette époque-là, j’étais en train de m’occuper des alpaguas au Pérou. » dit-il toujours provocateur, ce qui est largement plus fort que lui. Et c’est à moitié vrai, en fait, il avait eu un élevage des alpaguas, mais c’était il y a des décennies de cela. L’homme semble perdre ses moyens et sort une arme de sa poche.

Ah ça, c’était pas prévu.

Bon la discussion ne sert plus à rien, c’est déjà sans issue. Sans réfléchir, et sachant très bien que cette personne n’a probablement pas l’habitude de tirer, il tire Charles pour aller faire demi-tour, mais cette fois-ci en courant. « Continue la visite Charles ! Montre moi les chemins pour le semer !! » Autant continuer la visite en courant non ?

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(#) Re: Artistic Skyline <Bastian & Charles    Mar 12 Oct - 16:19

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Quand on lui parle naturellement de la bibliothèque d'Alexandrie, Charles secoue la tête d'incompréhension. Il avait toujours du mal à croire certains choses quand même. Peut-être que tout ça n'était qu'une vaste blague et qu'il allait se réveiller d'un coma de huit mois. Mais il l'écoute tout de même, chaque phrase reste fascinante. Charlie n'avait pas pensé qu'on pouvait détruire ses propres créations de témoignages par peur des représailles. C'était vraiment dommage. Il ne pouvait imaginer où en serait l'archéologie et l'Histoire si tout avait été conservé et trouver. Mais il fallait se rendre à l'évidence : c'était en effet dangereux pour eux. Bastian ne manqua pas de continuer en lui rappelant qu'il valait mieux ne pas laisser trop de traces au fil des ans. Charlie avait du mal à se voir vivre plusieurs vies. Il préférait ne pas penser à ça, et voir. Il n'était pas près à ne pas se voir vieillir.

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A bout de souffle de l'autre coté de la rue, Charles s'amuse plus qu'autre chose de la panique provoquée par cette rencontre pour Bastian. Il s'insurge à sa plaisanterie, et pars même en espagnol sous le coup de l'émotion. -Charles ne comprends rien, mais c'était forcément une injure, ce qui le fait sourire.- Les sourcils froncés de Bastian n'en démordent pas lorsqu'ils se font intercepté par le dit cabrón. Charles assiste alors à une joute verbale exceptionnelle, avec un saupoudrage d'insolence. Vu leurs conditions et le fait que l'intru fait deux têtes de moins, il n'a pas l'impression qu'il s'agit pour le moment de réels ennuis. Bastian réplique au tac-o-tac avec une légèreté et un aplomb sans faille, c'est un délice d'en être témoins, mais c'est beaucoup plus difficile de garder son sérieux à ses cotés par contre. Entre lui et Camille, il se demandait si tous les immortels développaient ces traits avec le temps. Mais Maïa semblait censée, elle.

Lorsque Bastian se penche vers lui pour lui murmurer une dernière punchline, le géant blond ne peux pas s'empêcher de sourire, désolé mais c'est plus fort que lui. Par contre, ce cher Charles va rire jaune sous peu. L'intru ne compte pas les laisser tranquille immédiatement. A priori, il accuse Bastian de lui avoir volé une collection d'art inestimable, ce que ce dernier nie de manière provocatrice, évidemment. Il voit bien sur le visage de son ami qu'il essaye de se rappeler ce dont on lui parle, tout dans son visage le trahit. Cela veut bien dire que c'est tout à fait possible et qu'en effet, Bastian est coupable. La tension monte du coté de l'individu, il perd patience. Un passant les bouscule en grognant qu'ils bouchent tout le passage. L'autre se contient, montre des signes évidents de nervosité, un main dans la poche. Charlie notifie ce geste et fronce les sourcils, perdant tout sourire. Son instinct sait, au fond de lui. Ca lui est déjà arrivé, il avait même l'habitude, aussi fou que cela puisse paraître. Il y a deux ans, il s'en rappelle encore, dépêché en urgence dans son propre pays. Il entame un pas de recul, ignorant -oubliant !- complètement le fait que littéralement rien ne peux lui arriver, en fait. « Mec mec, on se calme !» tente-t-il, les mains en avant en signe d'apaisement.

Bastian le tire par le bras, Charlie décroche son regard du type tremblant pour s'enfuir. Il ne se fait pas prier.

A toute allure, les deux hommes déguerpissent. Ils repassent devant la boutique d'où ils sont sortit quelques minutes plus tôt. Le médecin ne sait pas si le type les poursuit, mais il espère vraiment qu'il ne vas pas tirer. Probablement pas, parallèlement à eux, un commissariat trônait tout de même fièrement au coin. C'était suffisamment dissuasif, non ? Charles embranche vers l'ouest, et passe le coin de rue. Il tente un regard au dessus de son épaule et perd l'homme de vue un instant. Le mieux était de rejoindre son embarcation pour prendre le large, littéralement. Mais les quais étaient vraiment loin, ils devraient ressuscités d'épuisement avant d'y être. La rue est immense, des maisons les unes après les autres. Charlie s'engouffre dans l'allée d'une des premières maisons qu'il voit, portail ouvert, pour se planquer derrière un mur. Il tire un Bastian "qui n'a plus l'âge pour ces choses là" (comprenez, vieux.) -mais bien en forme- et attends. Une voiture passe, une deuxième, puis des bruits de pas précipités, mal assurés. Charlie tend l'oreille, des réflexes professionnels qu'il pensait avoir perdus. « Chut, attends. » Il hésite à le chopper ou le laisser passer, mais il n'a pas envie de revoir sa sale tête. Derrière le mur, le géant cache ses presque deux mètre du mieux qu'il peut, Bastian derrière lui. Il repère sa tête ou une mauvaise calvitie est déjà bien en place. Ils se tassent dans l'ombre et la haie. Charlie hésite. Le gars passe, en marchant maintenant. Sa main dans sa poche, il cherche des yeux les deux fuyards.

« J'aurais dû lui en coller une à ce portugais » l'entend-t-il murmurer. Charlie serre les dents. Le type semble tourner les talons. Il va les voir. Plus le temps de tergiverser. Il se relève derrière lui avant qu'il ne soit trop tard, un coup derrière la tête et le type s'écroule. Charlie prends son pouls et le pose au sol doucement, l'arme pointant le bout de son nez hors de la poche du gars qu'ils ont posé contre le mur en position assise. « Voilà, là on dirait juste qu'il est bourré. » Essouflé, il avise le manteau du type par terre et l'arme. « Je touche pas à ça. On fait quoi ? , dit Charles, dégouté des armes, et épuisé. L'adrénaline se fait la malle.  


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Dernière édition par Charles Otago le Jeu 21 Oct - 17:01, édité 1 fois
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(#) Re: Artistic Skyline <Bastian & Charles    Dim 17 Oct - 18:52


Qu’on demande à ce mec de se calmer, c’est quelque chose qui ne va pas être possible du tout. Bastian avait regardé Charles, qui avait voulu montrer les mains comme pour calmer le gars, il secoue la tête avant de le tirer par le bras. Parce que bon… Il va leur tirer dessus et Bastian aimerait leur éviter une nouvelle mort, parce que ce n’est pas l’idéal de mourir en Nouvelle-Zélande. En tout cas, ils ont bien couru longtemps, Bastian a suivi Charles qui court sans que ça lui demande trop d’efforts. En même temps, un géant mannequin, il peut que marcher alors que le petit nain qu’est le maya ne ferait que courir ou trottiner avec du mal à ses côtés. Non, ce tableau n’est qu’une grande comédie. Mais après de longues minutes à courir, ils finissent par se cacher, enfin il se fait presque soulever par Charlie qui le cache derrière un mur. « Chut, attends. » « Je l’entends venir… » murmure Bastian qui a l’audition un peu plus développé que la normale. Il grimace en l’entendant être essoufflé et il remarque que Charles est trop grand qu’il donne un petit coup de main pour lui dire qu’il est trop grand et qu’on pourrait le voir. Il entend cet homme marcher et s’approcher. Bastian regarde Charles et ne dit rien, jusqu’à réagir en entendant l’insulte: Portugais ? D’où il est un portugais ? Il a pas une tête de portugais ! « Je vais me le faire ce cabron. » murmure-t-il tout bas dans son dialecte.

Mais bien sûr, Charles a été plus rapide que lui et Bastian cligne les yeux en entendant un poids tomber par terre. « Mais ? » Il sort de sa cachette pour voir l’homme complètement out, avec un Charles qui prend son pouls. « J’allais me le faire lui, il m’a insulté de portugais ! » soupire-t-il alors qu’il l’aide à bouger ce type contre le mur, reprenant enfin son souffle et sa fréquence cardiaque commence à s’envoler. « Voilà, là on dirait juste qu’il est bourré. » Bastian n’est pas trop convaincu. « En pleine journée, avec aucune bouteille d’alcool dans le coin et sans l’odeur… Mouais. » « Je touche pas à ça. On fait quoi ? » Qu’est-ce qu’il ne veut pas toucher ? Ah oui, ça. Cette arme. Bastian en a un frisson de dégoût et secoue la tête « On ne va pas la toucher. On s’en va. Allez, hop. » dit-il en faisant le premier pas avant de s’arrêter. « Ah oui. Attends. » Il fait demi-tour pour se diriger vers le mec, pas pour prendre l’arme. Il remonte la manche dans sa main et tente de prendre quelque chose pour en ressortir le téléphone du gars avec son petit air narquois. « On va lui faire perdre son temps parce que je sais qu’il va vouloir contacter ses sbires pour nous rechercher donc… » Il fait un clin d’oeil à Charles et lui fait une petite tape dans le dos avec l’autre main comme pour l’encourager à marcher et à s’éloigner du type. Puis ils marchent sur le long du trottoir avec le téléphone du type… Au bout de cent mètres, Bastian s’arrête devant une voiture grise et il fait un geste à Charles de faire le guet. Bastian s’abaisse et place le téléphone sous la roue de la voiture, il ricane comme un sale gamin. « Il va mettre du temps à chercher son téléphone, et ça va être triste quand il va le retrouver complètement écrabouillé par une voiture. » dit-il en se tapant dans les mains comme pour remettre la manche de sa veste correctement. Il regarde son niño de la constellation. « Ne jamais chercher à m’insulter de Portugais ou d’espagnol. Tsss. » Il fronce le nez encore un peu vexé par cette insulte, alors qu’ils se remettent à marcher pour retrouver le centre ville. Il s’imagine bien que Charles à des questions, parce que Bastian ne lui a rien dit et tout ce qu’il sait, c’est qu’il est professeur à l’université. Il lui devrait des explications non ? Oui, mais pas ici. Alors il préfère préciser… « Je ne peux pas trop en parler de cette personne dans les rues juste comme ça, j’attendrais qu’on soit dans le bateau. Mais on est tranquille, de toute manière, il est en train de prendre du soleil, il n’a plus son téléphone et on l’a semé. Il n’y a pas de risque. » Il sourit alors qu’ils arrivent à la grande rue principale et le visage de Bastian se décompose devant un barbecue… Portant le nom de Maya BBQ. « Charles, c’est quoi ÇA ? » Demande-t-il d’un ton grave en montrant du doigt le restaurant aux allures de fast-food de la rue d’en face. Ce n’est quand même pas de la cuisine mexicaine dedans ? Par pitié.

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(#) Re: Artistic Skyline <Bastian & Charles    Jeu 21 Oct - 22:45

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@Bastian Trujillo


                                       






Alors c'est vrai, Charlie est loin d'être violent ou impulsif, même pour sauver sa propre peau. En général, il est assez posé, parleur, mature. Mais quand Bastian murmure des trucs bizarre en espagnol avec un regard de tueur, il n'a pas du tout confiance. Donc oui, il prends les choses en mains (expertes). Désolée, Bastian.
Dès l'instant où ce dernier sort de leur cachette, il "rouspette", outré. C'était bien ce que Charlie pensait, il voulait le tabasser lui-même. Charles ne regretta alors pas du tout son geste, il se félicita intérieurement d'avoir correctement anticipé. A priori, le vieux était touchy quand on parlait de sa nationalité.« Justement. » réponds-t-il en soulevant les pieds du type.

Bastian songea a voix haute que l'excuse du mec bourré n'était pas très plausible. Bon, il n'avait pas tord pour le coup, mais quoi faire d'autres ? En attendant, l'accent espagnol claquait sur la langue de son coéquipier alors qu'il prenait en mains un peu les choses. L'expérience, j'imagine ? songeait Charlie avec un sourcil levé, circonspect. Le téléphone finit sous la roue d'une voiture, et les deux compère prirent congés bien vite de la scène, avant qu'on ne les remarques. Ca lui semblait naturel, à Bastian. Charles, lui, ne pouvait pas s'empêcher de regarder un peu en arrière, malgré la tape dans le dos qui l'encourageait à faire le contraire. Il tiqua cependant.  « Comment ça des sbires ? Non mais c'est qui ce type sérieux ? » Non parce que les conneries ça va bien cinq minutes. Un gros crac se fit entendre derrière eux, confirmant aux deux hommes la vie écourtée du Samsung dernier cri. Paix à son âme. Bastian à l'expression de la personne qui apprécie son travail bien fait, tout en ressentant ce frisson de dégout à l'idée d'être mépris pour un fameux portugais, ou pire. Un espagnol. Cela tire un sourire à Charles, qui n'est pas très susceptible, lui, en général. Bastian a beau avoir 1000 ans d'existence il vit toujours tout à 100%, enfin, on dirait. « Colombien... » murmure-t-il à son oreille en se penchant, blagueur. Il avance d'un pas rapide, anticipant une potentielle réplique tactile. Il en oublierait presque qu'ils viennent de mettre un type louche à terre à cause de lui.

Bref, les deux hommes fuient clairement les lieux à un rythme rapide. Personne ne semble leur courir après, et c'est tant mieux. Charlie interroge du regard Bastian pour qu'il crache enfin le morceau, mais il n'a pas le temps de lui redemander qu'il justifie son silence. « Ouai enfin j'espère qu'il va pas nous faire une insolation quand même. Mais bon, on va dire que t'as intérêt à cracher le morceau tout à l'heure. » La culpabilité, déjà. Bastian lui, en semble dénué.

Ils rejoignent enfin l'artère principale. Il leur reste une bonne trotte avant de rejoindre le port au nord. Et ça ne loupe pas, la voix outrée de Bastian refait surface. Charlie regarde au bout du doigt de son compère, ce qui lui arrache à nouveau un sourire intérieur. Il est vraiment trop drôle, c'est plus fort que lui. -Enfin, quand il est dans votre camp - songeait-il. «Rhôô » souffle-t-il. « C'est juste  le nom, c'est un restaurant chinois en réalité. » avoue-t-il. Il ne sait pas si cette nouvelle va faire augmenter ou baisser la tension de Bastian. Peut-être les deux. Il le tire par le bras pour éloigner et refaire tomber la pression qui lui sort des oreilles.

Une étincelle frappe Charlie, curieux, beaucoup trop pragmatique et sans gêne, comme d'habitude -aucun filtre-. «Ok donc, le prends pas mal Bastian, Bastiano, hermano, mais j'ai des questions. » Il se râcle la gorge et sort son téléphone. Il ouvre son appli de notes. Il fait une pause et se lance. «Déjà c'était quoi votre délire avec le 21 décembre 2012 ? C'est nous qui avons rien compris ou quoi ? T'as dû te marrer ou être outré, toi, au choix j'imagine. » Il fait une pause et ne lui laisse pas le temps de répondre, c'est trop tard. «Ah oui et du coup comment ça se fait que ce peuple ait disparu ? Pourquoi ? Météorite ou c'est comment ? Aussi, est ce que tu penses que l'Atlantide à exister et qu'on la jamais trouvé ? Pourquoi vous avez faits des pyramides en escaliers et les égyptiens non ? Il est où le trésor caché des Mayas avec plein d'or genre les mystérieuse cités d'or et tout ? » Il arrête son blabla et fixe son ami. «Désolé. » Il hésite. «Mais tu peux répondre quand même ? » steuplééééééééééé.


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(#) Re: Artistic Skyline <Bastian & Charles    Ven 22 Oct - 18:31


Encore une fois Bastian ne répond pas à la question de Charles qu’il sent encore trop offusqué. Oui, il est offusqué de la manière douce de Bastian… Il en faut peu apparemment ou c’est plutôt le fait qu’il l’embarque probablement dans des ennuis. D’autant plus que Charles vit dans cette ville… Les chances de croiser cet individu sont grandes, mais bien sûr… Bastian a plus ou moins prévu le coup… Plus ou moins parce qu’il y réfléchit toujours, même si le bruit du téléphone qui s’écrase lui fait du bien tellement, ça a une belle sonorité. Mais ce qui suit lui tire une grimace et un regard désespéré à Charles qui vient de l’appeler Colombien. Ce maya le voit bien prendre la vitesse, mais il le rattrape vite et saute pour lui donner une claque à l’arrière du crâne. « Heureusement que ce n’est que toi. » ricane-t-il. Eh ce n’est pas parce qu’il est petit qu’il n’arrivera pas à atteindre la tête du géant, faut juste savoir bondir avec ses jambes. Ils pourraient continuer à s’amuser comme des gamins tous les deux, à ignorer qu’ils avaient juste semé un individu assez pénible, en train de bronzer au soleil dans un jardin d’une personne lambda.

Sauf qu’il voit un restaurant.

Une sorte de chaine. « Rhôô. C’est juste le nom, c’est un restaurant chinois en réalité. » Bastian plisse les yeux et laisse retomber son bras le long de son corps, un peu perdu certes, mais surtout scandalisé. « Mais quel intérêt d’appeler un restaurant chinois maya ? Sérieusement ? » Il se fait tirer par Charlie pour s’en éloigner, il semble résister un peu au début pour au final se laisser faire et soupirer en marchant, il gesticule de sa main pour montrer son incompréhension. « À quel moment ces chinois se sont-ils dit oh et si on appelait ce restaurant Maya BQQ en Nouvelle-Zélande ? » La logique lui échappe des fois chez ces mortels. Ils veulent attirer les gens qui veulent manger mexicain ou bien ? « À quel moment? » Mais au final, la marche finit par le calmer et le silence s’installe un peu entre eux jusqu’à que… « Ok donc, le prends pas mal Bastian, Bastiano, hermano, mais j'ai des questions » Bastiano, hermano ? Oh il aime bien ce surnom, c’est assez rigolo que ça lui en tire un petit sourire… Qui ne dure pas si longtemps quand il se retrouve avec pleins de questions, qui s’enchainent les unes et les autres sans qu’il aie lui-même le temps d’y répondre. Bastian continue de marcher, les mains dans les poches de sa veste, le regard assez étonné. Il a tant de questions que ça Charlie ? Il cligne les yeux. « Désolé. » Le maya fait un geste de la main comme pour dire que ce n’est pas grave du tout.  « Mais tu peux répondre quand même ? » Il ricane face à la supplice de Charles qui veut en savoir. Bastian le regarde amusé avant de détourner le regard vers le chemin, il se met à réfléchir et puis il met son poing devant la bouche pour se racler la gorge. Dire que ce jeune niño a tout noté dans son téléphone... Que c'est mignon...

« Alors… Pour le 21 décembre 2012, il faut connaître l’origine de cette date, pourquoi et comment. De mon époque, on n’utilisait pas du tout le calendrier grégorien évidemment. Merci le Christianisme de l’avoir imposée ew… Nous les mayas, on a notre propre calendrier. On a plusieurs systèmes, dont le Tzolk’in, Haab et le compte long. » dit-il tout fièrement en montrant les trois doigts mais il voit le regard de Charles se décomposer, il lui donne une tape dans le dos. « Ne me regarde pas comme ça, je vais être bref dans les explications promis… » Il ricane un peu, c’est dur d’être bref dans les explications pour lui, surtout quand c’est très rare qu’on lui demande quelque chose en rapport avec sa civilisation. « En gros, le Tzolk’in pour année dans le langage grossier, c’est 260 jours, avec les caractères divinatoire et religieux. Haab pour année vague, qui a 365 jours, avec 18 mois composé de vingt jours… Et ces deux calendriers là, ils ne font qu’un tous les 52 années solaires ! Quant au compte long, c’est le décompte qui fait le lien… » Il continue dans ses explications qui fait que Bastian, en marchant, sent qu’il perd Charles plus qu’il ne se perd dans Auckland à ne pas remarquer où est-ce qu’ils vont. Il lui a même montré la date actuelle Manik, avec les dessins mayas sur son carnet qu’il avait dans sa poche pour montrer la grosse différence. De quoi bien exploser la cervelle du nouveau immortel. « En bref. Notre calendrier avait un souci. Le 12 décembre 2012 est la dernière date de notre troisième calendrier: le compte long. Et comme je te l’ai dit plus tôt: le cycle du compte long a 13 baktunob… Euh… En grégorien c’est… 5 125 années, je crois.  Les mortels les plus tarés ont dit que c’était la fin du monde alors que tout simplement… Ils n’écoutaient plus la minorité du peuple Maya qui existe encore aujourd’hui. Il suffisait de refaire le nouveau cycle du compte long. » Il hausse les épaules avec un petit sourire. « Ça n’a jamais été question de la fin du monde et d’ailleurs, le 21 décembre, c’est mon anniversaire. » Il ricane amusé de la situation, rien que cette réaction montre bien qu’à cette époque Bastian était bien amusé de la panique générale de tout le monde avec Tal. Ils s’amusaient à boire du champagne alors qu’elle commentait la fin du monde avec son calendrier amérindien. Oh que c’était amusant, la belle époque oui… « Et tu veux que je te réponde à tes autres questions ou ça ira ? Parce qu’on dirait bien que je t’ai assommé rien qu’avec ce que tu appelles le délire du 21 décembre. » Une pause, il regarde un peu autour de lui parce qu’il n’aime pas ça. Être perdu dans un pays dont il ne connaît pas forcément. « D’ailleurs on est où là ? Je n’ai pas fait attention au chemin pendant que je te parlais de mon calendrier… »

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(#) Re: Artistic Skyline <Bastian & Charles    Sam 30 Oct - 18:08

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Est-ce que Charles savait dans quoi il s'embarquait en lisant les questions accumulée son son appli de note ? Le téléphone dans les mains, le jeune immortel n'aurait pas pu s'imaginer le flot de parole qui allait lui tomber dessus. C'était comme si on avait ouvert la vanne du passé Maya, et Bastian était loin d'être concis. Et le pire, c'est qu'il le savait, il en était conscient. Puisqu'après une brève introduction, il se justifia. "Je vais être brefs dans les explications" qu'il avait osé dire, trois doigts tendus devant lui pour imiter le geste à la parole. Soit ! Alors le blond écoute, évidemment il est impressionné, et très attentif. Bien que tous les termes techniques espagnols sonnent pareil à ses oreilles. Mais même s'il a du mal à suivre, car il n'est pas historien pour deux sous, il est tout de même super intéressés. Qui a déjà eu l'occasion de parler du calendrier maya, avec un maya s'il vous plait ? Dans le fond de sa tête, il se dit qu'il a de la chance. Il a du mal à l'admettre, d'ailleurs. En fait non, il ne l'admet pas, ça flotte plutôt dans son subconscient. Mais il en est encore au stade où cette condition n'est pas encore une malédiction. Et c'est vrai qu'être entouré d'immortels si vieux c'est... c'est impressionnant. Ca vous rends tout petits, ridicule même. Alors que physiquement, c'est tout l'inverse, le cahier de Bastian à bout de bras d'un Charlie penché en deux.

«Oui donc pour résumer, vous n'avez pas créer la suite de votre calendrier et tout le monde à cru n'importe quoi. » pensa-t-il, dubitatif. En tout cas, bien qu'il n'ai pas saisit toute les nuances, tout lui sembla soudainement très logique. «Les gens aiment beaucoup trouver des solutions improbables plutôt que d'accepter les solutions simples. Je le vois souvent dans mon travail. » Comme si parfois, l'idée d'être atteint du maladie rare faisait de vous quelqu'un de spécial d'après les plus hypocondriaque de ses patients. Certains collègues oubliaient même parfois les bases et avaient déjà eu tendance à poser des diagnostics farfelus. Comme quoi tout se ressemble et se répète. Bastian semble toutefois très satisfait de lui, et lui demande même s'il souhaite le voir continuer. Alors, oui. Evidemment. Surtout que les autres questions sont encore plus ~mystérieuses~. Il lui dit qu'il semble l'avoir un peu assommé avec son monologue. Mais pas tant que ça. Peut-être un peu, mais faut pas pousser. Charlie s'est mangé des cours bien moins passionnants sur les bancs de la fac. Charles s'arrête par réflexe lorsqu'il voit son collègue stopper sa marche pour regarder autour de lui, l'air un peu perdu. En effet, ca faisait un bon moment que Charlie avait lancé Bastian sur des sujets venu d'un autre monde. Est-ce qu'il regrettait ? A peine, à peine. Le jeune immortel se tourne vers son acolyte un peu paumé pour le rassurer.
« Ne t'inquiètes pas, je sais exactement où on est. Derrière cette rue, c'est le port et le bateau. Ne crois pas que tu vas échapper aux explications. » En effet, hors de question de laisser couler leurs déboires d'il y a une heure. « Mais je reste tout ouïe pour la suite, le temps qu'on arrive. »
Les deux hommes avancent tranquillement vers le port ou, au loin, attends l'embarcation du médecin. Le soleil se reflète sur la mer calme dans un orange doux et le roulis des bateau à l'arrêt à quelque chose de réconfortant. Puis, des bruits de pas rapide et le bruit d'un moteur qu'on coupe se poste près d'eux. Ils se retournent par réflexe et la tête du type précédent sort d'une voiture de police. Charlie et Bastian reculent imperceptiblement.« Prépare-toi à courir, j'imagine.» chuchote-t-il. Le fait que plus rien ne l'étonne à ce stade est un indice majeur  de  l'influence qu'on les immortels dans son entourage sur lui. «Les voilà, c'est eux ! Le grand m'a assommé et le petit teigneux m'a volé une collection inestimables ! » Deux officiers débarquent, et avant même que les agents ne leur crie quelque chose, les deux hommes avaient détalés vers la salvation : le bateau.


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(#) Re: Artistic Skyline <Bastian & Charles    Lun 1 Nov - 14:34


Bastian hoche la tête pour confirmer le résumé de Charlie. C’est vrai que ça aurait pu être simple comme ça, qu’il devrait répondre aux questions de façon assez factuelles, mais… Bastian est Bastian, il a du mal à répondre aux questions sans expliquer le pourquoi du comment. «Les gens aiment beaucoup trouver des solutions improbables plutôt que d'accepter les solutions simples. Je le vois souvent dans mon travail. » Le maya plisse les yeux et penche la tête sur le côté, en réalisant une chose. « C’est vrai que tu ét…es médecin. Tu en as dû voir de ces patients… » Bastian a failli gaffer sur le temps à conjuguer du verbe être, parce que c’est encore trop tôt pour Charles. Il apprendra au fur et à mesure des décennies qu’être médecin, ce n’est pas très utile au final vu qu’il peut guérir de lui-même, qu’il n’aura jamais de fi… Il se souvient de l’épisode qui a eu lieu quelques décennies en arrière: Rahim, nouvellement immortel qui avait de la fièvre, lui et Chiranth qui paniquaient comme jamais devant toutes les boites de médicaments. Enfin, paniquer n’est pas réellement le mot. Mais cette situation que Bastian a vécu le fait relativiser. « D’ailleurs, tu vas peut-être m’apprendre quelques trucs à savoir en médecine… Comment guérir d’une fièvre par exemple ? » Dit-il avec un petit sourire. Il imagine que depuis 1985, ça a bien changé, ou trop peu… Et puis bon, cette question devrait être un peu stupide que… Il faut bien comprendre que les problèmes de santé, ce n’est pas quelque chose dont les immortels s’en soucie…

Mais en dehors de cet petit aparté, Bastian allait continuer à répondre aux question de Charles, il réalise néanmoins qu’il ne sait pas où il est et il n’aime pas trop ça. Charles le remarque et le rassure tout de suite. « Ne t'inquiètes pas, je sais exactement où on est. Derrière cette rue, c'est le port et le bateau. Ne crois pas que tu vas échapper aux explications. » Bastian le regarde, faussement innocent à cette idée qu’il lui doit des explications. Il fait un geste vague de la main, comme pour lui dire qu’il n’a pas oublié. « Mais je reste tout ouïe pour la suite, le temps qu'on arrive. » « Alors, la seconde question… Mon peuple n’a pas totalement disparu... » Bastian sourit doucement, et il continue à parler longuement sur le fait qu’il reste encore une petite partie de la population Maya au Mexique, qu’ils n’ont pas disparus à cause d’une météorite, mais plus d’un gros changement climatique qu’ils ont eu du mal à s’adapter. Et qu’il dise que non, l’Atlantide n’existe pas, encore moins les cités d’or, que les pyramides égyptiens n’ont que trois pointes, alors que celles de sa civilisation ont quatre et qu’ils ont fait des escaliers parce que…

Bastian se stoppe dans son plus long monologue, dont les réponses aux questions de Charles s’enchainent, sans une petite pause… Jusqu’à maintenant où il entend des pas très rapides, une voiture de police qui approche. « Euh Charles. J’entends une voiture de police et une voix d’une personne à l’intérieur qui nous… » Il se retourne avec Charles pour voir une voiture s’arrêter et une tête du type sortir. « Oh pffff… Pire qu’une mauvaise plante. » soupire Bastian exaspéré de voir ce type-là. « Prépare-toi à courir, j’imagine. » « Je te laisse courir devant, parce que ton bateau.. Je ne le connais pas. » murmure-t-il en le regardant avant grimacer au gars qui parle d’une voix encore plus enrouée que tout à l’heure. « [color=#993300]Les voilà, c'est eux ! Le grand m'a assommé et le petit teigneux m'a volé une collection inestimables ![/font] » Oh il y a un progrès, il ne l’a pas insulté en se trompant de nationalité, mais en revanche… Il remarque un détail, qui est très important. « Petit ?! » Réagit Bastian avant d’offrir un faux sourire aux personnes, puis il se met à courir aussi rapidement.

Eh oui, les petites personnes, elles courent très vite contrairement à ce gros tas qui ne fait que se plaindre et trainer derrière à pleurer sa collection disparue. « Il va voir ce que le petit peut faire. » grogne-t-il en courant derrière Charles, bon ok. Il est petit et ne rattrape pas le niño immortel, c’est normal pour deux raisons. La raison numéro une, c’est parce qu’il ne connait pas le bateau de ce médecin et la raison numéro deux ? Il est plutôt doué pour ralentir les poursuivants, parce que oui, le bateau il faut le détacher d’abord avant de partir à la navigation. Alors dès qu’il voit les caisses, Bastian les fait tomber derrière lui, une voiture dont la personne vide le coffre: ouverte, alors il ouvre la portière. Il continue de les ralentir, jusqu’à qu’il arrive au bateau de Charles, qui est prêt à s’éloigner du ponton. 

C’est juste un beau moment, à immortaliser le fait que… Voilà, il voit deux policiers courir en vain, le type derrière qui traine la patte et qui hurlent, prolifèrent des menaces, qui disent des choses que Bastian entend bien perceptiblement. Le maya se met à rire et à faire un petit geste de la main comme pour dire au revoir. « ¡ Hasta la vista ! » Une fois qu’ils sont suffisamment éloigné… Il soupire comme pour reprendre son souffle, ça fait du bien une telle balade dans Auckland comme ça. Il fait un geste vague de la main comme pour rassurer le jeune homme. « Ils ne vont pas nous embêter plus que ça, surtout la police, je m’en occuperai avant de rentrer. » Il voit le regard du médecin et il comprend qu’il a vraiment besoin de savoir ce qui se passe. Bastian lâche un soupir et hoche la tête. Maintenant qu’ils sont tous les deux sur un bateau, sur la mer. Bon Bastian espère juste qu’il n’y aura pas la police navale parce que sinon, là, il ne saurait pas quoi faire de plus pour les arrêter. « Bon, j’avoue, j’ai volé sa collection de ses sculptures des Maoris… Il s’appropriait de leur culture et j’ai préféré leur rendre aux véritables propriétaires, qui sauront mieux quoi en faire que cet abruti. Mais c’était… y a onze ans ? J’aurai cru que c’était trente ou quarante moi… D’ici là, il était censé être mort…? » Il hausse les épaules avec une petite grimace, comme pour dire qu’il s’était trompé un peu dans les calculs, le pire c’est qu’il venait juste pour une journée. Le pays est pourtant si grand donc les probabilités qu’il retombe sur ce type devaient être si faibles… Pourquoi ? La poisse, voilà la réponse. C’est sa nouvelle compagne depuis Tal.

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(#) Re: Artistic Skyline <Bastian & Charles    Lun 8 Nov - 16:20

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Bastian acquiesce et chute sur ses propres mots. Charlie ignore ce qui lui passe par la tête, il a l'air d'être penser à toute allure. Mais la presque utilisation du passé pour qualifier ce qu'il est, et ce pourquoi il a travaillé si dur toute sa vie, ce qui l'a même tué, presque, est un peu blessant. Heureusement, il se rattrape, et Charlie s'en rends à peine compte qu'il n'en tient pas rigueur. Le maya ajoute un petit sourire sur ses lèvres, enfin, avant d'ajouter que oui, finalement il aimerait bien quelques astuces, comme comment faire baisser la fièvre. La fièvre ? C'est ça qui l'inquiète le plus ? Charlie lève un sourcil, intrigué. « De tout ce qui existe, tu me demandes des conseils sur comment faire baisser une simple fièvre ? Un thé, un ibuprofène, à la limite un bain pas trop chaud, du repos, de la chaleur et un peu de temps. Normalement c'est plié. Si ça passe pas par contre, c'est peut-être autre chose de plus compliqué. » avance-t-il, un peu amusé. Alors oui, une fièvre mal traitée avait emporté des patients, tout dépendait où vous vous trouviez dans le monde et l'accès aux soins possibles. Sous ses mains, il n'avait jamais eu ce genre de déplorables pertes.

Puis la sirène, la voiture, le moteur coupé et les commentaires de Bastian. Indescriptibles. La course poursuite se lance, et Bastian le suit de près, le cardio monte une nouvelle fois dans la journée. Heureusement que la forme est au rendez-vous dans ce duo, sinon c'était surement directement la garde à vue. Et Charlie avait quand même assommé un type donc merci, il espérait qu'on l'oublie un peu sur ce coup-là. Bien que c'était de la légitime défense, mais les deux larrons n'avaient pas le moyens de le prouver. « Toujours aussi susceptible, l'ancien.   »

Charlie saute un muret avant d'arriver sur les quais. Il tourne la tête pour voir où en est son "petit" collègue. Assez distancé, Bastian se trouve maitre dans l'art de la diversion. Alors que Charles pose un pied sur sa propre embarcation après avoir coupé au court par les bateaux des autres -ce que lui-même déteste qu'on fasse-, il s'occupe de la corde pour détacher son moyen de transport. Le bateau s'éloigne à peine du pont que son camarade saute à bord essoufflé. Charlie commence vraiment à cerner le personnage quand le maya fait un signe de la main, typique reine d'Angleterre, pour leur crier un bel aurevoir espagnol. Il les nargue et il adore ça. En réponse, un coup de feu, tiré par l'un des policiers. Le sursaut est bien présent. Charlie, les yeux rivés sur la mer au loin, fait volte-face. Déjà, de quoi ? Est-ce qu'il a le droit de faire ça ce flic ? Et de deux : ra-té. Même pas une égratignure sur la coque. Encore heureux, sinon il aurait fait payé Bastian.
Barre à la main, Charlie ressent une vague de soulagement au touché de son propre bateau. Son don n'a pas que des mauvais côtés, car quand il s'agit de certaines de ses affaires, c'est comme un shoot de réconfort. Après un certain moments, port non en vue, entourée de vagues et cap vers cette fameuse petite crique qu'il aimait tant, Charlie se tourne vers son compatriote.
Bastian indique tout de même que "il s'en occupera avant de rentrer". « Et t'occuper de quoi, exactement ? Non mais tu te rends compte de ce délire ? » réponds-t-il, commençant à perdre son calme après la chute de l'adrénaline.
En tout cas si la première partie de leur épopée avait pu être dangereuse mais tout de même drôle, le deuxième acte ne l'avait pas fait rire du tout. C'était chez lui ici, et il avait tout sauf envie d'être considéré comme un voleur et un criminel.
Les yeux de Charles ne quittent pas le faussaire des yeux, qui finit par soupirer et cracher le morceau. Alors il écoute tout de même les brèves explications sans rien dire. Il semble détaché, regarde l'horizon en jetant un coup d'œil à un Bastian en coin.
Il remarque qu'il ne se tient à rien du tout, les fesses à peines posées sur le coté. Le blond s'agrippe fermement à sa barre et fait tourner le tout avec vigueur, sans prévenir. Le bateau tangue, tourne et vire d'un seul coup. Si Charles ne bouge pas d'un centimètre, Bastian lui, finit par terre. Et encore, pas par dessus bords. Ca aurait pu lui servir de leçon au "cabron".  Il redresse. «Tu l'as pas volée celle-là. » pun intended.

«Je parie que le truc à une valeur inestimable. » marmonne-t-il, comprenant mieux pourquoi ce type là-bas était si remonté. En tout cas, qu'ils soient tous les deux tomber dessus de cette manière relevait d'une poisse incroyable. Onze ans en plus, voilà pourquoi l'autre avait fait un commentaire sur l'évidente absence de changement d'apparence de Bastian. Charlie avait beau n'avoir eu aucun scrupules à outrepasser certaines règles -genre extrader des gens en plein Mali ou assommer un type armé dans la rue- il restait une personne droite, et en général, il n'approuvait pas le vol.
«Même si tu penses que c'est juste, ça ne l'est pas. Tu peux pas juste voler des trucs comme ça, et les rendre à qui de droit. C'est dommage mais c'est comme ça. » Il fait une pause et ouvre la glacière d'un coup de pied, où il récupère une bouteille d'eau qu'il entame sans tarder. Il en lance une sans précaution à la tête de Bastian. Libre à lui de se la prendre ou de la rattraper. « Oups, pardon. » dit-il, pas du tout désolé.
«Bon, et du coup, c'est récurrent ce genre de problèmes avec toi ? Non mais que je sache si je dois m'y habituer tout de suite. Au moins pas possible de s'ennuyer avec les années. » finit-il par dire en lâchant du lest et laissant partir son ressentiment avec les vagues.

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(#) Re: Artistic Skyline <Bastian & Charles    Mar 9 Nov - 12:52



Ok.
Ils l’avaient pas trop volés eux là… Mais heureusement qu’ils n’ont pas été touché et surtout qu’ils n’ont pas touché le bateau de Charles. Mais ça n’aura pas empêché la frayeur pour Bastian qui finit par commenter pour lui-même accompagné du geste du doigt. « Ok, j’en ai peut-être trop fait. Sont trop susceptibles par ici… » Il finit par tenter de rassurer le jeune immortel pour qui il réalise qu’il va être placardé dans les postes de police, ce qui ne va pas fort arranger les choses. « Et t’occuper de quoi, exactement ? Non mais tu te rends compte de ce délire ? » Il se rapproche de Charles et essaye de lui dire de se calmer avec un geste de la main. « Calme toi Charles, ce délire pour nous, en tant que immortel, n’est rien du tout. Ce ne sera juste qu’un petit souvenir qu’on finira par oublier avec les années. » Il hausse les épaules et soupire avant de se mettre à lui expliquer avec un petit sourire. « Tu as de la chance que j’ai tout un réseau, qui ferait tout pour que ton dossier n’existe pas au sein de la police locale et que cet événement ne soit jamais arrivé. » Il dit ça, il dit rien. Il hausse encore une fois les épaules après avoir expliqué pourquoi cette personne en avait après eux avant de regarder la mer, la côte dont ils s’éloignent eux. S’il trouve ça beau pendant deux minutes, il déchante très vite d’un coup quand il sent le bateau virer assez brutalement et qu’il se retrouve lamentablement par terre, alors que grâce à ses réflexes accrus, il avait tenté de s’agripper à quelque chose qui lui viendrait sous la main: mais sa petite taille a eu raison de lui… Au moins il n’est pas tombé dans l’eau et son téléphone n’aurait pas été mort une fois de plus…

« Tu l’as pas volée celle-là. »

Bastian grogne et se relève en frottant son coude droit. Il comprend que c’était fait exprès et qu’il devrait quand même s’accrocher à quelque chose sur le bateau - c’est ce qu’il fait maintenant. Ça fait vraiment des années que Bastian n’a pas pris un bateau comme celui de Charles là où il devrait vraiment s’accrocher au mieux. « C’était pour la course poursuite ça ? » Sérieusement ? Il est tombé si bas que ça Charles ? Il y a quelque chose qui le contrarie beaucoup dans le fond et Bastian se demande ce que cela peut bien être. « Je parie que le truc à une valeur inestimable. » l’entend-t-il murmurer, oh voilà la raison. Il n’approuve pas la personne qu’est Bastian: un voleur. Le maya lève les yeux au ciel. « Tu ne peux pas imaginer la valeur du ‘’truc’’. » Oh ça non, il ne peut vraiment pas l’imaginer du tout. « Même si tu penses que c’est juste, ça ne l’est pas. Tu peux pas juste voler des trucs comme ça, et les rendre à qui de droit. C’est dommage mais c’est comme ça. » Bastian lâche un rictus assez amusé face à ce jeune niño immortel qui se permet de lui faire une leçon sur ce qui est juste ou pas juste.

Bastian attrape vite fait la bouteille d’eau que Charles lui a lancé à la dernière minute sans prévenir. « Oups pardon. » « Pourquoi t’excuses-tu pour quelque chose dont tu n’es pas désolé ? » répond Bastian qui ouvre la bouteille d’eau, se tenant quand même au bateau au cas où si ce médecin subitement devenu juge ne décide de faire encore un coup enfantin. Il n’aime pas les excuses sincères, mais il peut les tolérer, sauf que là, ça en fait deux en moins de cinq minutes et c’est déjà assez. « Bon, et du coup, c’est récurrent ce genre de problèmes avec toi ? Non mais que je sache si je dois m’y habituer tout de suite. Au moins pas possible de s’ennuyer avec les années. » Bastian referme la bouteille et déglutit enfin, il hausse les épaules et se met à regarder aussi la mer, il écoute aussi le clapotis des vagues. Il ne sait pas si le jeune homme s’est calmé ou pas. « C’est ma vie Charles. » répond-t-il tout simplement, pour une fois qu’il ne dit pas grand chose. Pourtant Bastian trouve que sa phrase est assez révélatrice, les genres de problèmes, ça lui arrive souvent, la poisse aussi. Il ne s’ennuie jamais Bastian avec ça et dans le fond, il aime bien ça.

« Le pire, c’est que je n’ai pas commencé en volant tu sais. Je faisais tout un travail de conservation des oeuvres, des témoignages, des objets qui nous semblaient ridicules à l’époque et qui suscitent l’admiration aujourd’hui. Je les mettais en sécurité… J’étais plutôt doué à l’époque et je faisais tout ça dans l’espoir de retrouver peut-être un jour mon ancien village, retrouver un peu mon travail là-bas. J’étais artisan de ma vie de mortel. Un artisan qui s’est improvisé conservateur… » En vrai, c’était plutôt un travail honorable, confortable et surtout, cela lui donnait du sens à sa longue vie d’immortel, ça l’aidait aussi à avoir la nourriture et pouvoir manger, ne pas souffrir de la famine. Il ne se débrouillait pas trop mal en vrai. Ils auraient été fier ses ancêtres eux… « Mais il y a eu de ces guerres, de ces destructions, de ces pillages entre les grandes civilisations, puis il y a eu ces espagnols qui sont arrivés. Et ils ont ramené tout ce qui nous appartenait dans leur pays de merde, et ils ont clamé tout ce qu’on avait créé et chéris comme étant les leurs. Ils ont même clamé que notre personne, notre « ignorante » civilisation était à eux. Pour sauver tout ça, j’ai dû enterrer tout ce que j’ai pu sauver sous terre, mais j’ai quand même perdu une bonne partie détruite sous les feux, une autre emportée dans leurs pays et encore, il y en a qui ornent les vitrines de certains musées ! » Si Charles ne trouve pas ça scandaleux, Bastian ne pourra rien faire pour lui. De toute manière, c’est compliqué pour lui de comprendre ce que ça fait de voir les objets qui n’ont pas de valeur à ses yeux si ce n’est que de l’argent, dans des musées ou des collections privées des personnes à qui ça ne devrait pas appartenir. « Quand tu vas au musée de… C’est quoi le musée ici en Nouvelle-Zélande… Ah oui, à Wellington, le Te papa. Tu y vas, tu y vois l’histoire de ton pays, des objets que tu passes devant… 5 minutes grand maximum et tu continues ta vie, tu l’oublies presque. Mais imagine un immortel, même les descendants comme des iwi, ils n’y voient pas un objet d’une histoire du pays, ni d’une valeur de quelques milliers à millions de dollars NZ. Ils y voient leur histoire à eux, leur souvenir que nous privons mutuellement. Et ça, ce n’est rien que dans le musée ! Les collections privées, c’est encore pire ! Tu ne peux même pas venir les voir… Et il y a onze ans, j’ai volé la collection privée des sculptures Maoris à ce cabron pour les descendants d’un whanau qui est une famille qui s’est réunie après s’être perdue de vue pendant des décennies et qui sont entre autre des créateurs… Mais je suis quand même d’accord avec toi Charles, ce n’est pas juste. Ça ne l’a jamais été et ça ne le sera pas. Je ne peux pas juste voler des trucs comme ça, mais je ne peux pas non plus rester inactif quand je peux agir. Tu te bats bien contre les injustices sociales par la médecine, moi c’est par l’art et à ma manière. »  
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Charles Otago
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(#) Re: Artistic Skyline <Bastian & Charles    Mar 16 Nov - 11:35

Artistic Skyline
@Bastian Trujillo










                                       
Charles observe de manière assez stoïque Bastian essayer d'expliquer que pour eux, tout ça ne sera qu'un souvenir oublié au fond de leur mémoire. Charles ne se projette pas, 200, 300, 800 ans. Qu'en sera-t-il de sa sanité d'esprit à ce moment-là ? Serat-il devenu un second Bastian qui minimise tout, et agit sans impunité parce que de toute façon, plus rien ne le touche ? Il refuse de le faire, d'obtenir cette image mentale d'un lui futur. Il ne savait déjà pas quoi répondre quand on lui demandait où il se voyait dans 5 ou 10 ans, alors il ne comprends pas. Il pourrait faire un effort, mais c'est hors de ses capacités pour le moment. Il le voit tomber, et de son stoïcisme s'étire un petit sourire. Les réflexes surnaturels ce n'est plus ce que c'était. Par contre, il a l'air de l'avoir énervé. Le pauvre Charlie reste sur ses positions, mais il ignore qu'il a déchainé l'inner Bastian. Incoming.

Les propos fusent, et Charlie n'en démords pas, tout comme Bastian. Après une arme braquée sur lui, un mec assommé, et des policiers manquant de peu la coque de son bateau, il a eu une journée bien remplie. Il serait de bon ton d'avoir une petite excuse..
Même si pour l'immortel, pour lui ce n'est plus rien. Même pas pire qu'une piqure de moustique. Le monde est une cours de récré immense pour lui. « Je remarque que toi non plus, tu n'es pas désolé. » s'agace-t-il. Quand l'adrénaline et le jeu retombe, on prends pleinement conscience des choses.

L'embarcation file sur les vagues, tout comme le temps. L'après-midi touche à sa fin, et lorsque Charles prends le temps de poser ses yeux sur les couleurs familières qui l'entoure, sur les odeurs habituelles du sel et de l'eau, alors il s'apaise un peu, pour écouter Bastian se livrer, bercer par les eaux. Il l'écoute lui dire avec ses mots ce qu'est sa vie. Comment il a commencé, à la base, en restauration d'œuvres. Pour le coup, Charlie ne s'y attendait pas, et c'est avec grand peine qu'il réprima les questions pour ne pas couper père castor. C'était assez passionnant, ce genre de récit, dès qu'on pensait à l'âge du témoignage en question. Il lui racontait que déjà à la base, il conservait des œuvres et tentait de les protéger, sans tomber dans des travers illégaux. Jusqu'à ce que des guerres le pousse à se rebeller. Guerres, pillage, destructions et vols, il comprenait, bien que lui-même n'ait pas autant souffert car, évidemment, pas sur cette planète encore. En tout cas, Charlie pouvait sentir toute la rancœur de Bastian contre les espagnols, et peut-être plus largement, les européens. On sentait que dans ses tripes, il avait perdu beaucoup et que les multiples années n'avaient pas apaisées ce sentiment, mais n'avaient fait que le renforcer.

Le bateau vira pour approcher d'une petite crique, après un certain temps passé en mer et plusieurs petites iles contournées. Ils n'étaient plus sur l'ile principale. Bastian n'en avait pas fini, il fallait achever de convaincre Charlie en touchant des points sensibles sur son propre pays. Il comprends bien mieux l'ancêtre, maintenant. «  Chacun sa manière, alors. »  finit-il par dire d'une voix un peu tirée, un peu fatiguée. Il se confie un instant aussi. « Mon père ne sait même plus de quel iwi il vient, à la base. Tout le monde à oublié maintenant, enfin, dans ma famille en tout cas. Au moins toi tu te rappelles, ou t'agis pour que les autres se rappellent, j'imagine. » Il soupire et lâche la barre alors que le bateau s'immobilise à l'entrée, sans personne à l'horizon. Comme il le disait, chacun à sa manière. Il ne peut pas tout approuver, surtout après ce qu'il vient de se passer, mais il a en effet une meilleure vision de tout ça. Et bien sur, il peut faire le lien entre lui-même et Bastian, dans leur actions au quotidien. Enfin, ses anciennes actions. Le calme revient avec l'arrêt du moteur. Charlie disparait à l'intérieur une seconde et émerge avec un sac.

« Et ils sont devenus quoi, les possesseurs des statuettes maintenant ? » reprends-t-il en sautant sur la langue rocheuse connectée à la plage, sac à dos sur le dos. Il attends d'être suivis par son comparse avant d'aller se poser contre la falaise un peu plus loin. « Bière ? » lâche-t-il. Rien de mieux que d'écouter des histoires d'immortels devant l'océan. Ce spectacle permet de rester à sa place, devant l'immensité.
Un des endroits planqués favoris de Charlie, parfait pour se poser le temps que tout se calme et que Bastian fasse appel à ses fameux contacts. Que la voie soit libre.

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(#) Re: Artistic Skyline <Bastian & Charles    Mar 16 Nov - 22:08


Chacun sa manière oui.
Bastian hoche la tête à Charles pour confirmer les dires. Lui aussi semble être plus calme, grâce à son histoire qu’il a finalement partagé avec le niño immortel. « Mon père ne sait même plus de quel iwi il vient, à la base. Tout le monde à oublié maintenant, enfin, dans ma famille en tout cas. Au moins toi tu te rappelles, ou t’agis pour que les autres se rappellent, j’imagine. » « D’où le pourquoi je n’écris pas de livre ou ne laisse pas d’autre trace, ma mémoire, qui peut être défaillante avec les années que j’ai vécu, suffit. » Il sourit un peu, rappelant la discussion qu’ils ont eu plus tôt dans l’après-midi. Bastian finit par se décrocher d’un point d’accroche du bateau, après avoir analysé le danger qui n’existe pas au final. Il préfère se méfier et ne pas se faire avoir une seconde fois. Il prend quand même le risque de demander, juste pour savoir. « Le nom de famille c’est Otago c’est ça ? » Après avoir eu la confirmation de Charles sur son nom de famille, Bastian hoche la tête et certifie qu’il demandait juste comme ça. Il ne connaît pas tant que ça la Nouvelle-Zélande, il ne peut pas avoir connu toutes les tribus ici, encore moins chaque membre. Mais il connaît des personnes qui pourraient savoir. Cela ne coûte rien d’essayer. Quand il sera tranquille (ce qui arrivera peut-être un jour parce que ce n’est pas gagné en ce moment), il y pensera. Le maya observe l’horizon et trouve le paysage magnifique et surtout, très paisible…

« Et ils sont devenus quoi, les possesseurs des statuettes maintenant ?» la voix de Charles le tire de ses songes. « Mh ? » Bastian tourne le regard vers le jeune immortel avant de lever le menton. « Ah oui, les possesseurs des statuettes…! Euh… Je crois qu’ils sont encore à Waitangi, pas loin du lac euh… C’est quoi le nom de ce lac à côté de la ville là. Haru ou Huro… Je ne sais plus trop. » Il fait un geste vague de la main, un peu frustré de ne pas se souvenir exactement de tous les noms. C’est bien trop compliqué de se rappeler et faire un retour en arrière comme ça, alors qu’il a vraiment plus de mille ans de souvenirs… Enfin bref, il se met à suivre Charles derrière, et bien sûr, il continue de parler. « Aux dernières nouvelles, ils tiennent une boutique d’équipement maritimes. Ils les font eux-mêmes, ils sculptent toujours… Comme quoi, le talent familial s’est encore transmis pendant plusieurs générations. Ils ont gardé les statuettes et savent plutôt bien les entretenir, bien plus que je ne m’y attendais d’eux. » dit-il avec un petit sourire aux lèvres, comme s'il était heureux pour eux. Il avait eu ces informations il y a environ trois ans, juste avant que tout ne parte en vrille pour lui. Bastian restait toujours à l’affut de tout ce qui pouvait se passer même si ça lui prendrait autant de temps à s’informer de cette manière. Là il le fait moins, mais il le fait toujours quand même.

Il lâche un soupir d’aise en s’asseyant et regarde le paysage qui s’offre devant lui. «  Bière ?  » Bastian hoche la tête et tend la main pour la prendre après que Charles l’ait décapsulé grâce à la roche de la falaise. « Merci Charles. » Il sourit et soupire, ça fait vraiment du bien d’être là, en bonne compagnie mine de rien. « Pas pour la bière seulement, mais aussi pour la visite de ta ville, de ton pays… Et désolé d’avoir un touuuuuuuut pequito gâché la visite avec ma poisse. » dit-il en appuyant cela avec le geste du doigt pour minimiser un peu les dégâts par sa faute. Mais bien sûr, ils passent leur petit temps à se prendre la tête sur la gravité des actes avant que Bastian ne montre le téléphone et ne râle parce qu’il ne capte pas.

Au final.
Ce n’est pas si grave que ça, parce que ça leur donne encore plus de temps à profiter du paysage et à raconter encore quelques anecdotes…
END
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