intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 I wish for this night-time to last for a lifetime (EIRIK)

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Astra Ackerman
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(#) I wish for this night-time to last for a lifetime (EIRIK)    Sam 19 Juin - 22:41

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“If we'd never met, I think I would have known my life wasn't complete. And I would have wandered the world in search of you, even if I didn't know who I was looking for” @Eirik Aaronson

 
(Septembre 2020) Astra a beau essayer de contenir son enthousiasme, elle ne parvient pas à le masquer entièrement. Un petit sourire victorieux étire ses lèvres et c’est d’un pas déterminé qu’elle traverse Metropolitan ; le son de ses talons claquant sur le carrelage résonnant dans les couloirs. Son sac à main accroché à son épaule, elle serre contre sa poitrine un dossier aussi épais qu’un annuaire téléphonique comme s’il s’agit de secrets d’État. Elle s’arrête devant un bureau, cogne trois petits coups à la porte avant d’entrer. « Bonsoir, Emily. Eirik est déjà parti ? » L’historienne relève les yeux de l’écran de son ordinateur, et son petit air taquin n’échappe pas à Astra. « Oui, il y a environ vingt minutes. Tellement vite qu’il a oublié ses lunettes. Un rendez-vous très important, ou quelque chose comme ça… » « Hmhm. » Elle hoche doucement la tête et s’apprête à quitter la pièce, mais Emily l’interpelle. « Tu devrais prendre ses lunettes, Astra. Tu les lui rendras tout à l’heure. » Astra se sent rougir jusqu’à la racine de ses cheveux ; son teint est sans doute aussi écarlate que son rouge à lèvres. « Mais… Je ne vois pas de quoi tu… » « Oui, oui, à d’autres. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure. » Évitant soigneusement le regard de sa collègue, Astra va vite récupérer la paire de lunettes oubliée sur le bureau d’Eirik avant de disparaître sans demander son reste. Comme à son habitude, elle quitte le musée en prenant la sortie d’ordinaire réservée au public, pour profiter des œuvres exposées au passage. Bientôt dix-sept heures, l’heure de fermeture du Metropolitan. On ne le dirait pas pourtant, les galeries grouillent encore de visiteurs, que le personnel aura toutes les peines du monde à faire quitter les lieux à l’heure – comme tous les soirs. Il arrive parfois à Astra de leur donner un coup de main mais en ce début de soirée, elle est attendue ailleurs. À dix-sept heures, justement, dans un petit café tranquille à deux pas du musée. Elle ne voulait pas donner l’impression d’être trop impatiente, alors elle sera en retard de quatre minutes très exactement, quatre minutes calculées scrupuleusement pour faire illusion.

Astra franchit la porte du petit établissement, annoncée par les clochettes au-dessus de la porte. C’est une habituée, alors elle adresse un petit sourire aux serveurs avant de parcourir la petite salle du regard pour trouver Eirik. Quand elle le voit assis à une table dans un coin du café, son sourire s’élargit et elle s’empresse de le rejoindre. La petite table tremble quand son épais dossier lui échappe et atterrit dessus avec un petit bruit étouffé. « Tada ! Deux mois de recherches, et à peu près deux cents pages de faits purs et durs ! » Astra fait durer le suspense. Elle s’assoit, dépose son sac à ses pieds et se penche aussitôt pour y récupérer quelque chose. « Tu as oublié tes lunettes sur ton bureau. J’y suis passée, au cas où tu m’aurais oubliée… » Comme elle, l’historien a tendance à faire plus d’heures qu’il ne le devrait, et à quitter le musée des heures après tout le monde, quand on croirait presque que tout pourrait prendre vie. « Mais Emily m’a dit que tu étais déjà parti. Hm, tiens. » Elle en oublierait presque de lui rendre lesdites lunettes. Avant qu’un silence gênant ne s’installe, un serveur qui vient prendre leur commande lui sauve la mise. Astra fait mine de réfléchir un instant avant de commander exactement la même chose que d’habitude, un café glacé au caramel avec une tranche de cake au citron. C’est tout juste si elle se retient de ne pas commander un repas complet ; certes il est tôt mais une fois n’est pas coutume, elle a encore sauté le déjeuner, trop occupée par la dernière acquisition du musée, une statue d’Aphrodite à laquelle elle devait redonner une beauté avant qu’elle ne puisse être exposée. Et puis pour une fois, elle a voulu finir plus tôt, pour arriver au café à dix-sept heures et quatre minutes exactement. Finalement, elle ne tient plus et pousse vers Eirik son épais dossier. « J’ai gagné ! Tu trouveras là-dedans toutes les preuves ! Mes recherches, mes expertises et celles de plusieurs de nos collègues. J’ai même demandé à une amie d’Oseberg d’y jeter un coup d’œil. Tu sais, le musée des navires vikings, à Oslo ! » Astra est comme une enfant surexcitée, incapable de contenir sa bonne humeur – c’est tout juste si elle tient en place sur sa chaise. « Tout le monde est d’accord avec moi pour dire que cette épée date du Xe siècle et pas du XIe comme tu le pensais ! J’ai même fait faire des comparaisons avec celles qui sont exposées à Stockholm ! » Cela fait presque deux mois que le débat fait rage, entre l’historienne et la restauratrice. Une petite épée viking de son exposition, datée du Xe siècle selon Astra, plus vieille selon Eirik. Bornée, plus têtue qu’une mule et déterminée à lui montrer par A + B qu’elle a raison, elle a passé des heures et des heures à trouver légion de preuves accréditant son estimation et non pas celle d’Eirik. « J’ai gagné ! »

Et elle n’en est pas peu fière, ses iris sombrent pétillent de malice. Il faut bien dire que pendant un moment Eirik est parvenue à la faire douter, elle pourtant si sûre des recherches effectuées sur la moindre des pièces de son exposition. Mais face à un historien spécialiste de l’Âge Viking, comment ne pas avoir de doutes ? Non pas qu’elle ne soit pas aussi experte dans le domaine, mais il faut dire qu’elle passe beaucoup plus de temps à dépoussiérer des statues grecques qu’à faire de l’archéologie en Scandinavie… Contrairement à Eirik, d’après son CV. Est-ce qu’elle l’a étudié en long, en large et en travers ? Peut-être bien que oui. Il faut dire qu’il lui a fait forte impression, dès le départ… Le premier février de la même année, le jour de son anniversaire. Elle n’a pas osé l’aborder immédiatement, mais après… Les voilà au mois de septembre, encore assis l’un en face de l’autre dans ce café qui est devenu comme leur petit quartier général, où ils atterrissent régulièrement après la fermeture du musée et… Et où ils semblent se tourner autour comme deux adolescents. Mais si on en fait la remarque à Astra, elle nie tout en bloc en même temps qu’elle change de couleur. D’ailleurs, elle doit encore avoir les joues roses, mais on pourra attribuer son teint chaud aux températures encore agréables de ce début du mois de septembre. Elle n’a même pas remarqué que le serveur est déjà revenu avec leur commande, malgré la forte odeur de caramel qui lui chatouille les narines. C’est une tout autre chose, qui a son attention. Une tout autre personne. « Enfin, je ne sais pas si on peut vraiment dire que j’ai gagné, nous n’avions rien parié. Alors disons simplement que… J’avais raison ? »

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(#) Re: I wish for this night-time to last for a lifetime (EIRIK)    Mar 20 Juil - 23:13

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(Septembre 2020) Quelques notes supplémentaires gribouillées sur son dossier et le voilà qui se redresse brusquement, enfilant à la va-vite la veste de son costume. Eirik est pourtant un habitué des heures supplémentaires. De tous les métiers qu’il du occuper au fil des siècles, celui-ci est bien son préféré. Sans doute que c’est en partie parce qu’il a l’impression de se retrouver des années en arrière quand il tombait sur un artefact ayant appartenu à une année où il a lui-même vécu. Sa curiosité le poussait à en apprendre davantage – contrairement à ce qu’on s’imaginait, toutes les tribus vikings n’avaient pas le même mode de vie. Bien entendu, il y avait des points communs, des éléments qui se recoupaient, mais les traditions pouvaient varier en fonction des lieux où on habitait ou encore, de l’époque. Eirik ne savait pas tout et il en apprenait chaque jour alors qu’il travaillait au musée. Et puis… S’il était aussi enthousiaste à l’idée de franchir chaque matin les portes du bâtiment, c’était également pour la même raison le poussant à partir précipitamment du musée ce soir-là. Chaque jour, il sentait son cœur s’emballer alors que son regard croisait celui de cette restauratrice qui le perturbait plus qu’il ne voulait l’admettre. C’était elle qu’il devait retrouver dans ce café qui les avait si souvent vu échanger. Et alors que l’immortel s’installe à une table, il n peut que rêvasser en pensant à elle. Il savait au fond, Eirik, qu’il ne devrait pas. Il devra un jour ou l’autre quitter New-York, la laisser sans rien lui expliquer… Et la simple perspective de l’abandonner et lui briser le cœur secouait son palpitant de soubresauts qu’il n’avait plus connu depuis des années. Pire encore, il savait que s’il s’attachait trop à la brune, elle pourrait devenir la cible de ceux qui cherchaient éventuellement à l’atteindre, ce qui était une perspective plus horrible encore. L’anglais chasse ces idées d’un mouvement de tête – après tout, ils n’étaient que collègues, pas vrai ? Et tant que ça en resterait à cela, alors, elle n’aurait rien à craindre et tout restait sous contrôle.

Pourtant, il suffit qu’Astra n’apparaisse dans son champ de vision pour que toute idée de contrôle ne s’évapore. Tout disparaît et il ne reste plus qu’elle, alors qu’elle approche avec des dossiers contre elle. Un large sourire étire ses lèvres alors qu’elle arrive à sa hauteur et que déjà, son cœur s’emballe au son de cette voix qui a déjà su le charmer. L’amusement s’installe alors que lourd dossier est posé devant le blond, qui arque un sourcil à la remarque de la restauratrice. « Deux-cent pages, seulement ? » Si Astra n’a pas précisé de quoi il s’agissait, elle n’en avait pas besoin. La seule raison pouvant expliquer son enthousiasme était ce même sujet sur lequel il débattait avec passion depuis des mois, sans qu’aucun n’arrive à déterminer qui avait raison ou tort. Il se redresse toutefois quand elle lui tend ses lunettes qu’il récupère alors. Il n’avait clairement pas fait attention – c’est que de toute façon, il n’en avait pas véritablement besoin. Il avait opté pour ce choix en s’imaginant que ça le rendrait plus sérieux – et également parce que tout était bon pour modifier un minimum son apparence, dans l’espoir de passer inaperçu. « Merci. Je suppose que j’avais un peu trop hâte de partir. » Et elle comprendra, Astra, que c’était à cause d’elle qu’il était aussi pressé. Alors qu’il enfile à nouveau ses lunettes, un serveur arrive. Eirik laisse Astra commander en premier avant de réclamer à son tour un simple café accompagné d’une part de fondant au chocolat. Quand il repart, le dossier est poussé vers lui en même temps que la jeune femme ne lui explique ce qui l’enthousiasme tant. Il l’ouvre en même temps qu’il l’écoute d’une oreille attentive. Sous ses yeux, les mots ne font qu’appuyer ceux de la brune. Les preuves s’enchaînent pour prouver qu’il avait tort. Et quelque part, ça l’agaçait un peu – il avait tout de même connu cette période, bon sang ! Mais quand il lève les yeux et que son regard sur pose sur Astra, qui fait preuve d’une joie communicative, il ne peut que rire et son cœur se soulève face à l’éclat qui pétille dans ses iris. « Très bien, je l’admets. » Premier pas vers cet aveu qui signait sa défaite. Il soupire, tout de même un peu déçu de s’être trompé comme il l’avait fait. Il regarde à nouveau les pages s’enchainant alors entre ses doigts, amusé par le travail fourni par la restauratrice dans le simple but de lui prouver qu’elle avait raison. C’est sans doute une qualité qui lui plaît énormément chez elle, détermination à toute épreuve, en plus de cette passion débordante dont elle faisait preuve pour son métier. Il adorait échanger avec elle, mortelle plus intéressante que certains immortels qui avaient vécu des siècles pourtant.

Enfin, Eirik ferme le dossier en même temps que les commandes sont déposées devant eux. « Bon, d’accord, j’avais tort et tu avais raison. » Aveu qu’il réitère alors qu’il lève les mains en signe de reddition. Perdre face à Astra n’était pas la pire des épreuves, loin de là. « En tout cas, j’admire tout le travail que t’as fourni juste pour me prouver que tu avais raison. » Sourire taquin étirant ses lèvres alors qu’il s’empare de sa tasse qu’il porte à ses lèvres pour boire quelques gorgées de café. « Certaines choses ont dû m’échapper je présume… » Il aurait pu avoir honte de perdre ainsi face à elle mais ce n’était pas le cas – il percevait davantage cette défaite comme une possibilité d’apprendre, ce qu’il aimait beaucoup, même après un millénaire de vie. « Je suis d’humeur généreuse alors si tu le souhaites, on peut prétendre qu’on a parié et que tu as gagné. » Idée qu’il a derrière la tête, évidemment. Sa cuillère en main, il coupe une partie du fondant pour l’avaler, se délectant du goût du chocolat, toujours décuplé grâce à ses sens surdéveloppés. « Je pourrais… hm, je ne sais pas… T’offrir un diner, pour célébrer ta victoire ? » Et c’était à se demander lequel serait gagnant, alors qu’il ne faisait que rêver d’un repas avec elle, d’une occasion de la découvrir un peu plus, en dehors du travail et de ce café qui était désormais leur refuge quand ils souhaitaient échanger. « Promis, ce serait un diner sans discussion sur les vikings ou toute autre activité référant au travail. Ce serait plutôt.. Hm, comment vous appelez ça, déjà ? Un date ? » Vocabulaire qui lui échappait un peu, surtout quand il s’agissait de ce domaine. Un peu gêné par ce soudain témoignage de son intérêt, il hausse les épaules, feignant une nonchalance qu’il n’éprouve pourtant pas. « Enfin, ça, ou autre chose ! T’as gagné, après tout, alors c’est à toi de voir ce que tu préfères. »


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(#) Re: I wish for this night-time to last for a lifetime (EIRIK)    Sam 31 Juil - 22:43

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Astra s’estime chanceuse. Eirik ne fait pas partie de ces hommes à l’ego surdimensionné qui ne supportent pas d’avoir tort, et encore moins de perdre la face à cause d’une femme. Et puis de toute façon, Astra ne se serait pas embarrassée de sa présence s’il avait fait partie de ces énergumènes. Mais elle ne compte plus les heures supplémentaires passées au musée simplement pour discuter avec lui autour d’un café, pendant qu’elle restaure une pièce ou une autre… Eirik ne l’a jamais regardée de haut, ça ne le dérange pas de travailler pour elle lorsque la situation l’exige et surtout, il n’a pas peur de reconnaître ses erreurs lorsqu’il se trompe sur quelque chose. Ce qui n’est hélas pas le cas de tous leurs collègues. Si un autre qu’Eirik s’était trompé sur la datation de cette épée viking, Astra n’aurait certainement pas remué ciel et terre pour lui prouver avoir raison, pour la simple et bonne raison que quoi qu’elle trouve, on aurait continué à nier ses compétences et la vérité. Alors, à quoi bon perdre du temps, de l’énergie et de l’argent ? Mais avec Eirik, elle s’était sentie suffisamment en confiance pour faire toutes ces recherches. Et surtout, pour les lui mettre sous le nez avec assurance, l’air de dire : je te l’avais bien dit. C’est avec grande satisfaction qu’elle l’observe feuilleter son dossier, son sourire s’élargissant au fur et à mesure qu’elle le voit gracieusement admettre sa défaite. Son rire fait chavirer son cœur, elle se sent rougir légèrement mais une chance pour elle, le serveur revient avec leur commande au même moment. Le temps que ses joues retrouvent leur coloration naturelle, elle fait mine de s’intéresser à son café glacé et à son cake au citron. « J’avais tort et tu avais raison… En réalité, c’est ça que toutes les femmes rêvent d’entendre ! » Un petit rire lui échappe quand il évoque sa détermination ; elle hausse les épaules en portant la paille de son verre à a ses lèvres. « Oh, tu sais, je suis têtue comme une mule et j’étais sûre d’avoir raison, alors… Évidemment, tout le monde pense que j’en ai trop fait, mais je ne suis pas peu fière de moi. » Il faut dire que depuis qu’elle travaille au Metropolitan et dirige l’équipe des restaurateurs, elle n’a eu de cesse de devoir faire ses preuves. Lassée de voir son travail être remis en question, Astra a pris l’habitude de couvrir ses arrières, même si on ne fait pas toujours attention à sa rigueur. Mais comme l’a si bien dit Léonard de Vinci : les détails font la perfection, et la perfection n’est pas un détail.

Plus joviale que jamais, elle s’attaque à son cake au citron avec une gourmandise non dissimulée, affamée d’avoir sauté le déjeuner. Mais sa gloutonnerie a presque raison d’elle quand Eirik lui propose de l’inviter à dîner pour célébrer sa victoire. Elle manque d’avaler un morceau de gâteau de travers, alors elle s’empresse d’avaler une gorgée de café avant de commencer à tousser de façon bien peu élégante. Elle ne s’attendait pas vraiment à cette proposition, mais Eirik ne s’arrête pas là et cette fois, impossible pour Astra de dissimuler ses rougeurs, elle a rougi jusqu’à la racine de ses cheveux et est à peu près certaine que sa carnation est de la même couleur que son rouge à lèvres. Yeux légèrement écarquillés, bouche ouverte et cuillère suspendue en l’air, elle regarde Eirik avec un air ingénu. « Je, euh… Oui, oui, bien sûr, j’adorerais dîner avec toi ce soir ! » Ce soir ? Il n’a rien dit à propos de ce soir ! Il l’a invitée à dîner, mais il n’a précisé ni horaire ni date. « Ou un autre jour, je veux dire, il est déjà dix-sept heures trente… » Astra se tait, avant de dire quelque chose de stupide. Si elle peut parler d’Histoire et d’antiquités pendant des heures, dès qu’il s’agit de quelque chose de plus personnel, elle perd tous ses moyens et a vite fait de disparaître. Mais là, ce n’est pas exactement comme si elle pouvait se lever et prendre ses jambes à son cou. Elle n’en a pas particulièrement envie non plus, c’est juste qu’elle se sent… maladroite et à mille lieues de son milieu naturel. Elle ne reprend la parole que pour éviter qu’un silence gênant ne s’installe entre Eirik et elle, même si elle balbutie un peu maladroitement. « Hm, tu sais, un date c’est… C’est un peu… C’est une occasion un peu spéciale… C’est comme, euh… » Astra prend une profonde inspiration et une gorgée de café, comme pour se donner du courage. Sauf qu’elle avale son café glacé trop vite et se retrouve victime d’un vilain mal de tête provoqué par le froid. Alors pendant quelques secondes, elle fait la grimace et repose son verre avec une moue désenchantée. « C’est un rendez-vous. Un rendez-vous galant, je veux dire… » Pendant une seconde, elle est à deux doigts d’ajouter que c’est quelque chose entre deux personnes qui s’apprécient beaucoup et qui envisagent de devenir un peu plus que des amis… Mais elle se ravise vite. D’abord, parce qu’elle ne veut pas qu’Eirik pense qu’elle le prend pour un imbécile, et surtout parce qu’elle craint qu’il n’interprète mal ses intentions tant elle lutte avec les mots.

« Mais je serais ravie d’aller au restaurant avec toi ! Entre amis ou pour un rendez-vous, je… » Elle fait de grands gestes et manque de renverser son café, qu’elle rattrape in extremis avant qu’il inonde la table et éclabousse Eirik. La catastrophe évitée de justesse, un chapelet de jurons lui échappe, en anglais, hébreu et suédois mêlés. Elle a renoncé à l’idée d’avoir l’air en pleine possession de ses moyens, de toute évidence elle est bien mauvaise comédienne et faire comme si de rien n’était n’arrangera rien du tout et elle n’a pas envie de se ridiculiser encore plus. Peut-être bien qu’Emily a raison, son affection pour l’Anglais se voit comme le nez au milieu de la figure et ce tête-à-tête en dehors du musée ne fait que la troubler davantage. Il faut dire qu’Astra n’est pas très douée en amour. Elle n’est pas très douée avec les sentiments tout court, elle se sent souvent gauche en société et c’est la raison pour laquelle elle passe la plupart de son temps au Metropolitan, ou chez elle, la tête plongée dans un ouvrage. « Est-ce que tu aimes la cuisine japonaise… ? Il a un excellent restaurant japonais sur Broadway, si on y va tôt, on aura peut-être une table… Enfin, là-bas où ailleurs, je ne suis pas très difficile… » Elle remet nerveusement une mèche de cheveux derrière son oreille, puis fait mine de s’intéresser de très près à ce qu’il reste de son cake au citron. « Mais si c’est un date que tu veux… Je ne suis pas contre… »

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(#) Re: I wish for this night-time to last for a lifetime (EIRIK)    Mer 18 Aoû - 22:09

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(Septembre 2020) Un rire quitte les lèvres du blond face aux paroles d’Astra. Il se plaisait à la découvrir différemment à chaque fois qu’ils quittaient le cadre du musée, ne faisant qu’apprécier un peu plus chaque aspect de sa personnalité qu’il découvrait alors. Le temps passait alors toujours trop vite, et il ne faisait que rêver du moment où à nouveau, ils échangeraient pour autre chose que le travail. « C’est donc cela, le secret pour conquérir le cœur des femmes ? » Non pas que ça l’intéressait réellement. Eirik n’avait rien d’un grand séducteur. Il en connaissait, des immortels qui avaient profité de ces années accumulées pour séduire autant que possible et enchaîner les conquêtes. L’anglais n’était pas intéressé par un tel objectif. Loin de juger les pratiques des uns et des autres, en ce qui le concernait, il n’y parvenait tout simplement pas. Il avait besoin d’une réelle connexion pour que le désir ne se fasse sentir. Avec Astra, la connexion s’était faite presque instantanément, au grand malheur de ce cœur qui ne devrait pas s’emballer si vite pour elle, pas avec cette vie qui était la sienne. Que pouvait-il lui offrir, si ce n’est une existence rythmée par les fuites et le danger ? Pourtant… Il ne parvient pas à s’éloigner. « Je trouve pas que tu en as trop fait. J’étais aussi têtu que toi à ce sujet et pour que j’admette avoir tort, il fallait bien autant de preuves. » Plutôt que de l’effrayer, sa détermination et sa rigueur étaient autant d’éléments qu’il appréciait chez la jeune femme. Ce qui se traduit par cette proposition faite sans y avoir véritablement réfléchi avant, ne faisant que suivre ce qu’il désirait. L’offre semble surprend Astra, qui manque de s’étouffer sous l’œil amusé du viking. Il ne peut s’empêcher de la trouver diablement attirant et adorable alors que le rouge réchauffe ses joues et qu’elle a l’air embarrassé par ce qu’il ajoute. C’est qu’il n’avait encore jamais fait preuve d’un intérêt aussi direct avant ce soir-là, estimant être relativement discret… Quand bien-même la moitié du musée sera d’accord pour dire qu’il n’avait jamais été discret et que n’importe qui pouvait voir le faible qu’il avait pour la brune. Un instant, il s’inquiète d’avoir mal interprété les attentions de la jeune femme, jusqu’à ce qu’elle accepte avec une hâte certaine, au vu de son envie d’un dîner le soir-même. « Ce soir, c’est parfait. » Il répond sans doute un peu trop vite, Eirik, mais il ne s’en soucie pas. Alors qu’il reprend une cuillerée de son gâteau, il se fige et repose son attention sur elle, penchant légèrement la tête et fronçant les sourcils alors qu’il l’écoute avec attention. Le sens du mot est explicité et forcément, si Eirik n’était pas habitué à être si stoïque et à contrôler ses émotions, cette fois, c’est lui qui aurait eu le rouge aux joues. Il n’a pas le temps d’ajouter quoi que ce soit qu’Astra accepte et s’emballe à travers de grands gestes qui manquent de renverser la tasse face à eux. Elle parle vite, sans doute nerveuse, alors qu’il se contente de terminer son gâteau, plus pour se donner une forme de contenance que par réelle envie. Le dernier aveu qui quitte ses lèvres fait sourire l’anglais, soulagé d’avoir ainsi la preuve que son affection était partagée. « C’est ce que je veux. Un date, je veux dire. » Précision pour la rassurer quand bien même elle devait se douter qu’il n’avait pas choisi ce mot par hasard, même si la sémantique du mot n’était alors pas très claire pour lui. « J’adore la cuisine japonaise. Je te fais confiance pour l’adresse, tu t’y connais sans doute mieux que moi en restaurant de qualité sur New-York. » Et une fois la date fixée, Eirik s’intéresse aux fichiers apportés par Astra, comme pour retourner sur un terrain plus familier qui leur permettra de reprendre un peu leur souffle. La demie-heure suivante est passée à discuter et échanger sur ce sujet qui leur avait permis de se rapprocher, en même temps qu’ils finissaient leur café.

Puis, estimant qu’il valait mieux partir tôt pour être sûr d’avoir une table, ils quittent le petit café un peu après dix-huit heures. Eirik hèle un taxi et ouvre la portière pour Astra, la laissant s’installer avant de prendre place à ses côtés, dossiers qu’il conservait avec lui pour éviter qu’elle ne soit encombrée par ceux-ci. Il laisse à la jeune femme le soin d’indiquer au chauffeur le restaurant choisi par ses soins avant que celui-ci ne prenne la route. « Tu te rends souvent dans ce restaurant ? » Curiosité toujours plus attisée quand il s’agissait d’elle, le reste du trajet est passé en questions diverses, en sourires et en regards qui en disent long. Quand le taxi s’arrête, Eirik règle la course et sort du taxi, portière qu’il garde ouverte pour la restauratrice. Il lui tend le bras dans un mouvement sans doute perçu comme vieux jeu mais un sourire étire ses lèvres quand elle y glisse sa main. Des clients sont déjà présents quand ils pénètrent dans le restaurant, ce qui ne fait que confirmer qu’ils avaient bien fait de venir si tôt. Une hôtesse les amène vers une table placée un peu en retrait, ce qui semble parfait pour le viking. La carte est placée devant eux et enfin, ils sont seuls. Alors qu’il jette un œil aux différentes spécialités proposées, Eirik ne peut s’empêcher d’interroger Astra. « Tu as toujours vécu ici ? Je crois que tu as déjà mentionné de la famille… Tu es proche d’eux ? » Peut-être que le terrain était glissant sans qu’il ne le réalise, mais il ne s’agissait que d’une volonté d’en apprendre plus sur elle. Puis, soudain songeur, il pose la carte et lève les yeux vers sa collègue. « Si tu pouvais partir n’importe où, comme ça, en un claquement de doigts… Où est-ce que tu irais ? » Et peut-être que derrière cette question se trouvait une volonté de savoir si elle aimait voyager ou non – et il savait que c’était fou, Eirik. Qu’il ne pouvait espérer qu’un train de vie comme le sien, peuplé de voyages et sans stabilité pourraient lui donner envie. Mais au fond… L’espoir était là, arme dangereuse qui ne le quittait pas, même après toutes ces années.

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(#) Re: I wish for this night-time to last for a lifetime (EIRIK)    Dim 24 Oct - 18:25

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Astra n’a plus eu de rendez-vous galant depuis… Il vaut sans doute mieux éviter de se pencher sur la question. Ce n’était, de toute façon, pas une chose dont elle avait spécialement envie. Jusqu’à l’arrivée d’Eirik dans sa vie. Évidemment, la perspective de penser la soirée en tête à tête avec lui suffit à lui faire monter le rouge aux joues, mais puisque l’Anglais ne semble pas plus à l’aise qu’elle, elle se sent rassurée. Si elle avait su, elle aurait peut-être fait un effort supplémentaire sur sa tenue ! C’est tout juste si elle se retient de disparaître un instant dans les toilettes du café pour retoucher son maquillage et remettre du rouge à lèvres, mais elle ne veut surtout pas donner l’impression d’en faire trop. Ce rendez-vous improvisé est peut-être pour le mieux, en fin de compte. Si elle avait dû l’anticiper, elle n’aurait fait que paniquer et aurait passé des heures à choisir la tenue idéale, la coiffure idéale, le maquillage idéal… Ce ne sont pourtant pas des choses auxquelles Eirik semble accorder la moindre importance. Il semble être intéressé davantage par son intelligence et ses compétences, un véritable miracle pour la jeune femme habituée des malotrus du métro new-yorkais et autres goujats des rues. S’il est un brin vieux jeu, ce qui n’est pas pour lui déplaire, Eirik est un vrai gentleman moderne. Astra s’amuse de le voir porter son énorme dossier, puis de lui ouvrir la porte du taxi qu’il a hélé pour les conduire jusqu’au restaurant. « J’y vais… De temps en temps. Quand je ne suis pas collée à une statue d’Athéna ou une vieille épée du Xe siècle… » Elle affiche un petit sourire, ravie de pouvoir enfoncer le clou une dernière fois. « Tu verras, leurs plats sont vraiment délicieux et il y en a vraiment pour tous les goûts. J’espère que tu aimeras. » Et même si d’aventure ce n’était pas le cas, Astra soupçonne Eirik capable de tenir sa langue pour ne pas la vexer ou lui faire de la peine. Lorsqu’ils arrivent à destination, Astra tente bien de protester pour régler la course du taxi mais c’est peine perdue : Eirik a dégainé sa carte bleue avant même qu’elle n’ait eu le temps de terminer sa phrase. Bien sûr, il continue sur sa lancée et lui offre son bras une fois qu’ils sont sortis de la voiture. Astra a un petit haussement de sourcils, surprise par cette invitation qu’elle accepte pourtant sans hésitation. Ils ont de la chance, il reste quelques tables de libres. Il est encore tôt, mais elle sait qu’elles seront bientôt toutes prises, étant donnée la réputation de l’établissement. Une hôtesse les conduit jusqu’à une table un peu à l’écart ; merveilleuse idée selon Astra. Le menu leur est apporté et enfin, les voilà seul à seule.

Elle fait mine d’étudier la carte un instant, alors qu’elle la connaît presque par cœur. Elle ne sait pas comment briser le silence, alors elle est ravie qu’Eirik s’en charge. Ce n’est peut-être pas le sujet qu’Astra aurait choisi mais après tout, il faut bien qu’ils apprennent à se connaître. « Non, je suis venue ici en 2012 avec mon frère aîné, Adrian. Il avait eu une opportunité d’emploi ici et moi, j’étais fraîchement diplômée. Par miracle, le Metropolitan a bien voulu de moi. » Elle sourit. La jeune femme timide et peu sûre d’elle a fait bien du chemin depuis son arrivée dans la Grosse Pomme. « Je suis née en Suède, à Stockholm. Ma mère était Israélienne. Elle est morte quand j’étais adolescente, d’un cancer… Je ne m’entendais pas très bien avec mon père et ma sœur, alors au lieu d’aller vivre avec eux, je suis restée avec Adrian. Nous sommes vraiment très proches, alors le suivre ici, c’était une évidence pour moi. Je ne le regrette pas, j’adore cette ville. Elle est tellement… Vivante ! Il y a toujours quelque chose à faire, quelque chose à voir… C’est si différent de Stockholm et de la Suède en général. » Astra se fait d’ailleurs la réflexion qu’elle n’est pas retournée en Suède depuis trop longtemps. Sans doute parce que c’est difficile, sans leur mère. Quant à la famille du côté paternel… Eh bien, disons que ce n’est pas avec cette moitié de la famille qu’elle s’entend le mieux. « Et toi, alors ? Je serais déçue que tu me dises n’avoir que du sang anglais ! » Un petit rire lui échappe. Eirik est Anglais, certes, mais quand on le regarde, difficile de ne pas penser aux vieilles peuplades scandinaves qui ont fait trembler l’Europe pendant des siècles… C’est une remarque un peu clichée, surtout au vingt et unième siècle, mais Astra réalise qu’elle aime bien le titiller un peu pour le faire sortir de sa carapace. Sa seconde question la laisse songeuse. Où aimerait-elle aller si elle pouvait s’y retrouver rien qu’en y pensant ? Ses iris sombrent accrochent ceux, plus sombres, de l’Anglais. « Nulle part. Je suis très bien ici. » Le sous-entendu est plutôt évident, et Astra ne tarde pas à réaliser qu’il était peut-être un peu trop pour elle. Elle se sent rougir et a vite fait de se cacher derrière son menu. Avant qu’un silence gênant ne s’installe, elle s’éclaircit la gorge. « Pour mes prochaines vacances, j’aimerais beaucoup aller en Grèce, ou rendre visite à ma famille maternelle. Mais pour ça, il faudrait que je prenne des congés ! » Un petit rire lui échappe et elle repose son menu, à peu près sûre que ses joues ne sont plus aussi rouges que des pivoines. Un serveur vient prendre leur commande et Astra choisit le saumon caramélisé avec son riz et son assortiment de légumes et fruits, et un cocktail sans alcool pour accompagner le tout. Elle attend qu’Eirik ait fait de même et que le serveur ait disparu avant de relancer la conversation. « Tu ne m’as jamais expliqué comment un historien anglais se retrouve à New York. Où est-ce que tu travaillais, avant ? »

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(#) Re: I wish for this night-time to last for a lifetime (EIRIK)    Sam 4 Déc - 22:22

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“If we'd never met, I think I would have known my life wasn't complete. And I would have wandered the world in search of you, even if I didn't know who I was looking for” @Astra Ackerman

 
(Septembre 2020) La remarque d’Astra fait naître un léger sourire sur les lèvres d’Eirik, amusé par cette passion du travail qu’il avait déjà remarqué. C’était d’ailleurs cette même passion – couplée à une détermination à toute épreuve – qui avait mené à ce désaccord entre eux et surtout, au besoin viscéral de la brune de prouver qu’elle avait raison… Et par la même occasion, à ce dîner qui allait leur permettre de se connaître un peu plus. Un regard posé sur sa silhouette permet à l’anglais de réaliser que peu importait le restaurant où elle pouvait les amener, il n’y trouverait rien à redire. Elle pouvait tout aussi bien les amener manger dans un vieux restaurant aux plats au goût particulier qu’il prétendrait que tout est parfait. Ce qui était le cas, au fond. Il était déjà persuadé qu’il était impossible de passer un mauvais moment avec elle tant sa compagnie était délicieuse. Il reste toutefois ravi du choix de la brune – à force de voyager, de vivre dans différents pays, on découvre toutes sortes de plats et il aimait beaucoup la cuisine japonaise. Alors que l’anglais consulte la carte, il s’empresse de profiter du moment pour interroger la jeune femme. Même s’ils travaillaient ensemble, il y avait encore beaucoup de choses qu’il ignorait à son sujet. Leurs discussions étaient surtout basées sur leur travail, quand bien même des informations plus personnelles s’étaient parfois échappées lors de leurs échanges. Ce n’était pas assez pour l’immortel, qui ne faisait que vouloir en savoir plus sur celle qui parvenait si aisément à le fasciner, à réveiller un palpitant qu’il croyait à jamais endormi. Il est pendu à ses mots, Eirik, intéressé par chaque information qu’elle veut bien lui révéler. Si son cœur se serre pour elle quand il découvre ce qui est arrivé à sa mère, l’immortel reste soulagé de voir qu’elle a quelqu’un sur qui compter en la personne de son frère. S’il y avait quelque chose que la solitude lui avait appris, c’était qu’il était important d’avoir des proches sur lesquels s’appuyer. Si le viking était souvent seul, il savait toutefois qu’il pouvait compter sur n’importe quel membre de sa constellation. Il lui suffirait d’un coup de fil pour qu’ils n’arrivent tous au plus vite, sans même poser de question ou d’hésiter. Ce n’était pas le cas de tout le monde. Combien d’immortels se retrouvaient perdus, membres d’une constellation où les rapports étaient compliqués ? Pire encore, combien d’entre eux se retrouvaient seuls car les autres membres de leur constellation étaient morts ? L’idée paraissait intolérable pour celui qui ne s’imaginait pas un instant dans un monde où les siens n’étaient plus. « Ton frère a l’air d’être quelqu’un de bien. » Une banalité, sans doute, mais qu’il pensait sincèrement. Si Astra l’estimait autant, il était forcément une personne qu’il apprécierait lui aussi. Un léger rire lui échappe face à sa question. Si seulement elle savait… Quand bien même ne pas lui dire la vérité l’attristait, c’était ce qu’il y avait de mieux à faire. « Figure toi qu’il y a quelques années j’ai essayé un de ces test en vogue et… il paraîtrait que j’ai du sang viking. » Ce qui était un euphémisme, évidemment. Toutefois, c’était une part de vérité qu’il lui offrait à sa façon. « Sinon… Je suis fils unique. Mes parents sont décédés dans un accident de voiture il y a cinq ans. Et en ce qui concerne New-York.. J’étais déjà venu pour des vacances. » Il se voyait mal lui raconter la vérité sur sa famille. C’était bien plus simple que de lui servir cette histoire qui générait peu de questions, ce qui lui éviterait alors de s’enfoncer dans des mensonges de plus en plus compliqués à gérer. Il voulait être sincère avec elle, du moins, autant qu’il pouvait l’être étant donné les circonstances. La réponse d’Astra le fige quelques instants tant il est surpris par cet aveu qui le touche plus qu’il ne veut l’admettre. Il sent son cœur s’emballer quelque peu, se redressant pour reprendre un minimum de contenance alors qu’un sourire ne veut plus quitter ses lèvres. « Des congés… Tu connais ce mot, toi ? » lance-t-il alors, amusé. La brune n’avait pas l’air d’être une grande adepte des vacances d’après ce qu’il avait pu apercevoir d’elle. Quand le serveur arrive, Eirik laisse la jeune femme commander avant de demander à son tour le poulet teriyaki et ses légumes ainsi qu’un verre de vin blanc. Une fois seuls, c’est à Astra de l’interroger, curiosité qu’il ne peut que comprendre quand bien même ce trait de caractère le poussait à mentir… Encore une fois. « C’est assez… Compliqué. Enfin, en quelque sorte. J’ai travaillé quelques temps pour le British Museum. » L’histoire qu’il lui servait alors avait été mûrement réfléchie pour être crédible et offrir des détails sans aller trop loin. S’il commençait à s’enliser dans un océan de détails, le blond ne pourra plus s’en sortir. « Mais j’ai un peu de mal à rester en place. Je finis toujours par me lasser au bout d’un ou deux ans. J’aime beaucoup voyager, découvrir différentes cultures en m’y plongeant totalement et en y vivant. » Ce qui était vrai au fond. Même si Eirik devait avouer que les voyages qu’il faisait actuellement tenait plutôt de la survie que du plaisir. « Alors quand j’ai vu qu’un poste de consultant était libre… J’ai foncé. » Il sentait déjà son cœur s’affoler à l’idée qu’un jour, il devra à nouveau quitter cette ville qui, cette fois, semblait lui offrir bien plus que toutes celles qu’il a pu visiter jusqu’à présent. Le serveur revient alors, déposant leurs boissons devant eux avant de repartir, signalant que leurs plats étaient bientôt prêts. L’immortel acquiesce avant de saisir son verre et de le tendre vers Astra. « On trinque ? » Et le sujet qu’ils peuvent célébrer est forcément déjà tout trouvé. « Trinquons à ta victoire… Et à notre soirée. » Dernier élément qui était, à son avis, le plus digne d’une célébration. Sourire aux lèvres, il fait tinter son verre contre celui de la mortelle avant de boire quelques gorgées de son vin. « Tu as toujours voulu être restauratrice ? » demande-t-il alors qu’il pose son verre et que le serveur arrive pour déposer leurs plats devant eux. Eirik le remercie avant de reporter son attention sur Astra, prêt à boire ses paroles car ce soir, rien d’autre qu’elle ne compte.

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(#) Re: I wish for this night-time to last for a lifetime (EIRIK)    Mer 30 Mar - 21:33

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Astra ne le réalise pas, mais son sourire s’agrandit au fur et à mesure qu’Eirik se révèle un peu plus à elle. C’est que, jusque-là, l’Anglais était resté plutôt secret à propos de sa vie privée. Sur leur lieu de travail, elle n’osait pas poser de questions – partiellement parce qu’elle n’aimait pas qu’on lui en pose non plus. Elle aussi avait cette fâcheuse tendance à être secrète et plutôt taiseuse à moins qu’on ne lui parle d’art ou d’histoire. « Toi, avoir du sang scandinave ? Vraiment, je ne m’en serais jamais doutée en te regardant ! » Son nom et son prénom, ses yeux bleus, ses cheveux blonds… Tout chez lui criait « viking ». Son domaine de compétence n’était que la cerise sur le gâteau. Son sourire se fane légèrement lorsqu’il lui apprend que ses parents sont décédés et elle ne trouve rien d’autre à lui dire que : « Je suis désolée. » Elle l’est et elle le comprend. Même presque vingt ans après, Astra reste bouleversée par la disparition de sa mère. Et elle déplore les relations qu’elle entretient avec son père. Ou plutôt, qu’elle n’entretient pas. Un petit soupir lui échappe ; la famille, c’est toujours si compliqué. Astra ne sait pas où elle en serait si Adrian n’avait pas été présent pour l’épauler et l’accompagner tout au long de sa vie, s’occupant d’elle plus qu’il ne l’aurait dû. Ayelet aurait été fière de son fils et elle l’espère, fière d’elle aussi. Cachée derrière son menu après son aveu un peu précipité, Astra étouffe un petit rire quand Eirik lui demande si elle connaît la définition du mot « congés ». À peu près sûre qu’elle ne ressemble plus à une pivoine, elle repose le menu sur le coin de la table. Leurs plats commandés, elle écoute Eirik lui raconter ce qui l’a conduit jusqu’au Metropolitan Museum. Elle croise les bras sous sa poitrine, fait mine d’afficher une moue boudeuse en fronçant les sourcils et secoue la tête. « Je suis déçue. Et moi qui croyais que tu avais postulé parce que tu avais trouvé mon exposition fantastique, et que tu ne pouvais plus t’en passer ! » C’est qu’en plus, il était venu la voir plusieurs fois. Elle ne le dirait pas à voix haute, mais c’était ainsi qu’il lui avait tapé dans l’œil, elle avait remarqué ses allées et venues dans le musée, dans l’aile réservée à son exposition sur les Vikings et l’histoire des peuples scandinaves. Astra conserve son faux sérieux quelques secondes avant d’afficher un nouveau sourire radieux. Le serveur leur rapporte leurs boissons et son cocktail sans alcool aux fruits rouges lui met l’eau à la bouche. Encore une fois, quand Eirik lui propose de trinquer à leur soirée, elle sent le rouge lui monter aux joues et se félicite d’avoir choisi un restaurant aux lumières tamisées. En avalant quelques gorgées sucrées, elle se demande si elle n’aurait pas mieux fait d’opter pour quelque chose d’un peu plus fort, pour peut-être calmer les battements de son cœur affolé.

Elle profite du petit instant de battement offert par le serveur qui revient leur apporter leurs plats pour reprendre un peu ses esprits – il s’agirait de ne pas s’emporter trop vite, même si de toute évidence elle n’est pas la seule à apprécier la soirée. « Figure-toi que quand j’étais petite, je rêvais de devenir astronaute. J’ai vite été lassée par les contes de fées et les histoires pour enfant, ce que je voulais, c’était que ma mère me parle de l’espace. Je voulais tout savoir sur les constellations, les galaxies, les systèmes solaires, les trous noirs… J’avais tout un tas d’encyclopédies sur le sujet. J’ai dû oublier pas mal de choses avec le temps, mais je crois que je suis encore capable de retrouver la plupart des constellations connues dans un ciel bien dégagé. Donc, pas à New York ! J’ai beau adorer cette ville, c’est loin d’être idéal pour voir les étoiles. Sauf celles de Broadway. »En baptisant sa fille, Ayelet avait été inspirée. Armée de ses baguettes, Astra s’attaque à son saumon caramélisé. Comme toujours, il est excellent et ses accompagnements le sont tout autant. « Et toi, alors ? Qu’est-ce qui t’a poussé à t’intéresser à l’histoire ? Ça a dû te faire drôle, de passer de Londres à New York… Je sais que quand j’ai quitté Stockholm et que j’ai débarqué ici, j’ai bien cru que je n’y ferais jamais ! Tout est tellement… Grand et démesuré ! Et puis, j’ai découvert les cupcakes de Magnolia Bakery et ma vie a changé ! Tu connais ? Parce que si tu n’as jamais goûté leurs cupcakes et leurs autres pâtisseries, demain je t’y traîne ! C’est loin d’être faible en calories, mais ce sont les seules choses que j’aie jamais goûtées qui puissent rivaliser avec la tarte aux pommes de ma grand-mère et les soufganiyot de ma mère ! » Ce ne sera sans doute pas une véritable surprise pour Eirik, mais Astra est de nature gourmande. Le meilleur moyen de la faire quitter son atelier, c’est de lui proposer d’aller manger quelque part ou de lui agiter une sucrerie sous le nez. « Je ne sais pas si tu connais les soufganiyot, d’ailleurs. Ce sont les beignets que l’on fait traditionnellement pour Hanoucca. Je suis loin d’être une reine en cuisine, mais ça, je maîtrise. » Elle étouffe un rire et reprend une bouchée de poisson, qu’elle savoure à sa juste valeur. « J’ai failli oublier le plus important : bon appétit ! »

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