intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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Astra Ackerman
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(#) shining stars linked together through time (EIRIK, TUYÊN, ZIYA)    Dim 18 Avr - 23:00

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Cette fois, Astra en est sûre, c’est maintenant qu’Eirik va faire sa première crise cardiaque d’immortel. Il faut dire que depuis qu’elle s’est levée ce matin-là, elle est active comme jamais depuis le début de sa grossesse. D’ordinaire, elle cède à l’inquiétude – légèrement exagérée – d’Eirik et évite de faire le moindre effort. Davantage pour éviter de le contrarier que pour son propre bien-être. Elle a bien essayé de lui faire comprendre qu’un peu d’exercice ne lui serait que bénéfique, mais rien à faire. Pour une fois, le Viking a su être plus têtu qu’elle et puis… Et puis, il faut bien l’avouer, Astra adore être dorlotée par Eirik. Elle est à peu près certaine qu’elle pourrait lui demander absolument n’importe quoi, il accéderait au moindre de ses désirs et à n’importe lequel de ses caprices au simple prétexte qu’elle porte ses enfants et que cela fait d’elle une personnalité divine à ses yeux. Adorable, mais pas sans quelques inconvénients… Comme celui de ne pas pouvoir lever le petit doigt ou faire un geste sans qu’Eirik n’apparaisse comme par enchantement pour lui demander si elle a besoin d’aide. Alors, forcément, quand Astra a annoncé à son cher et tendre qu’elle allait préparer le chalet pour l’arrivée de leurs invités, il a secoué la tête, protesté et tenté de la convaincre de se reposer à la place et qu’il s’occuperait de tout. Ah ! Bien essayé mais cette fois, Astra a campé sur ses positions. C’est donc naturellement qu’elle s’est retrouvée avec un immortel âgé de plus de mille ans sur le dos, à surveiller ses moindres faits et gestes. À tout surveiller, en réalité, au cas où le chalet déciderait de lui tomber sur la tête, ou quelque chose du même genre. Après tout, on se sait jamais. Peut-être même pourrait-elle s’emmêler les pinceaux en changeant les draps de la chambre réservée à Tuyên, trébucher et atterrir sur le matelas ! Hors de question, à ce propos, de se mettre sur la pointe des pieds pour récupérer les couvertures dans l’armoire. Ça, c’est l’affaire d’Eirik, au même titre que la corvée de bois et… À peu près tout le reste. S’il lui arrive de s’agacer de l’attitude surprotectrice de sa moitié, c’est toujours avec le sourire qu’elle s’en moque.

Bon gré mal gré, elle accepte de prendre un peu de repos en début d’après-midi, avant de se remettre aux fourneaux. Cela fait déjà deux jours qu’Astra s’est attelée à la préparation de leur repas du soir, avec la confection de baklavas aux noix d’après la recette de sa grand-mère, apprise par cœur dès qu’elle avait été en âge de cuisiner. Même en faisant un effort, Astra est incapable de se souvenir de la dernière fois où elle a fait ses pâtisseries. Sans doute était-ce pour Adrian, mais quand ? Il vaut mieux qu’elle évite de penser trop longtemps à son frère. La dernière fois qu’Eirik et elle ont parlé de leurs familles respectives, elle a fondu en larmes et s’il lui a été facile de tout mettre sur le compte des hormones de grossesse, elle n’aurait pourtant pas réagi différemment si elle n’avait pas été enceinte. Préparer l’arrivée de Tuyên et Ziya lui occupe l’esprit, l’empêche de penser à certaines choses contrariantes. Pour la première fois depuis leur arrivée en Suède, Astra a l’impression d’avoir un véritable but, aussi simple soit-il. Ce n’est pas que vivre en quasi-autarcie avec Eirik la dérange, bien au contraire, mais elle a encore parfois la sensation d’être comme un fauve en cage, à tourner en rond faute d’avoir quelque chose de mieux à faire. Et n’en déplaise au Viking, aider deux petits êtres à grandir n’est pas toujours suffisant. De retour dans la cuisine, elle se penche sur la préparation d’une tarte aux fruits rouges, qui poussent aussi vite et facilement que de la mauvaise herbe dans leur petit potager, aidés par le climat favorable de la Scandinavie. La tarte terminée et enfournée, elle attaque le plat de résistance : deux filets de saumon qui cuiront doucement avec des légumes de saison et une sauce au miel. Si elle en avait eu le temps, elle aurait également préparé du pain de seigle frais d’après la recette de son autre grand-mère, mais pour cette fois ils se contenteraient de celui acheté à la boulangerie du village le plus proche. Quand Astra en a terminé en cuisine, la nuit commence à tomber et l’atmosphère s’est refroidie, mais Eirik a rallumé la cheminée avant qu’elle n’ait eu le temps de frissonner. Le printemps est bien arrivé mais les nuits demeurent froides, les matinées et les soirées fraîches. Juste au cas où, Astra rajoute une couverture supplémentaire sur le lit réservé à la jeune Vietnamienne, et note de faire de même pour Ziya une fois que le canapé du salon sera transformé en lit pour la nuit.

Elle est occupée à mettre la table quand les phares d’une voiture éclairent l’allée du chalet. Un sourire étire les lèvres d’Astra et par réflexe elle pose les mains sur son ventre toujours plus rond, souligné par une robe cintrée. Eirik et elle n’ont rien dit aux membres de leur constellation. Ziya et Tuyên vont être les premiers à savoir qu’ils s’apprêtent à accueillir un heureux événement – enfin, deux. Elle ne saurait dire très exactement pourquoi, mais elle est soucieuse de leur réaction. Sans doute parce qu’elle s’est déjà posé toutes les questions possibles et imaginables à propos de leurs enfants, et parce qu’elle n’oublie pas qu’Eirik lui a menti, lorsqu’elle lui a demandé s’il connaissait des enfants d’immortels ayant hérité du gène de leurs parents. Mais Ziya et Tuyên feront preuve de tact et ne poseront pas de questions qui fâchent, n’est-ce pas ? Le temps qu’Astra ait terminé sa petite crise existentielle, Eirik leur a déjà ouvert et… « Oh. » Oui, bien sûr, trois paires d’yeux sont braquées sur elle et deux d’entre elles fixent l’arrondi de son ventre. La première chose qui lui vient à l’esprit est terriblement stupide. « J’ai avalé une pastèque. Enfin, deux, pour être précise. Même si techniquement, sur l’échelle des fruits, nous sommes entre la banane et la carotte. C’est de la faute d’Eirik. » Et un battement de cils plus tard, elle pointe du doigt l’immortel. Hm, bravo, Astra, belle entrée en matière !

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(#) Re: shining stars linked together through time (EIRIK, TUYÊN, ZIYA)    Dim 25 Avr - 21:09

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(2021) Les yeux se plissent, se froissent devant la scène ; l’agent de douane laisse s’échapper de ses doigts la pochette de la console qui s’écrase au sol dans un bruit de crac caractéristique, dans un bruit de plastique qui s’ébrèche et s’abîme. Tes yeux se ferment brièvement et se relèvent doucement vers l’auteur du délit. Le regard est noir d’encre, il se laisse bouffer la pupille par une colère soudaine, sourde, froide. Et il bafouille : « Je … Pardon … C’est pas euh … » Une main se dresse pour le couper, sereine et pourtant certaine que tu ne veux pas entendre de fausses excuses, de faux semblants. Tes yeux se tournent vers Tuyên. Elle est celle qui va souffrir de l’erreur de ce benêt, elle est celle qui va devoir passer un trajet d’avion sans pouvoir jouer et se vider l’esprit. Elle est celle que ça agace le plus. Même si par ricochet, le fil de ses émotions jongle : colère, gêne, agacement côtoie le dégoût, le regret, la tristesse (de ne pas pouvoir jouer avec Astra). Et puis, soudain, l’espoir (naïf) que peut-être, peut-être tout n’est pas perdu.

Tuyên attrape doucement, presque avec la douceur d’une doctoresse son blessé, la pochette. De ses doigts fins, elle tire sur la fermeture et constate – amèrement – les dégâts. Les yeux de la vietnamienne se redresse et percute d’une colère acide James : « Vous l’avez cassé ! » « Euh … Y a une boutique au duty free … », annonce James penaud et ridicule. « Et puis c’est qu’une console ! », renchérit son collègue pour calmer un peu le jeu. « Une édition limitée qui ne se vend plus vraiment. Ou alors à 600 dollars. » Ont-ils besoin de savoir que c’est un pieu mensonge ? Ont-ils besoin de savoir que tu n’y connais rien du tout et que tu répètes juste ce que Tuyên t’a dit quand elle en fait l’acquisition ?  Ou alors était-ce pour autre chose ? Quand on est aussi vieux que toi, la mémoire peut jouer des tours si souvent. Du coin de l’oreille, tu perçois de l’agitation dans la file d’attente derrière vous alors que les deux hommes palissent. A tes côtés, Tuyên se ratatine comme en se rappelant d’où elle est, de la chappe de plomb de son éducation. Tes yeux se tournent vers eux : « Je porterai plainte auprès de vos supérieurs sur la manière dont vous traitez les gens et leurs possessions. Mon amie ne désire pas d’esclandre mais sachez que l’uniforme que vous portez devrait dégager un peu plus de noblesse. Et ce n’est pas le cas aujourd’hui. Passez une bonne journée, messieurs. ». Tu cloues et tu assassines sur place, haïssant, quand cette moitié de toi, a mal, a peur, est blessée. Tu ferais tout pour la protéger. Tu ferais tout pour que tes bras lui suffisent alors que tu passes ta main en douceur dans son dos. « On t’en rachètera une autre, une identique. » Une résolution sourde s’allume dans tes yeux ; tu sécheras ses larmes, tu apaiseras ses blessures et tu bâtiras un monde plus beau, plus éclatant pour elle. Tu feras tout pour la rendre heureuse. Absolument tout.

___________________

Entre les portes d’embarquements et l’atterrissage, Tuyên a eu le temps de télécharger une dizaine de vidéos sur les cerfs, de devenir une spécialiste sur leur niveau d’agressivité, les dangers qu’ils représentent et leur période d’accouplement. Un sourire s’étire quand elle tire légèrement sur ta manche pour te montrer la dernière vidéo qu’elle vient de trouver alors que tu récupères les clés. « Impressionnant, tu lâches quand tu vois l’animal sur la vidéo. Tu sais, ça devrait aller, je conduis prudemment. » Tu cherches un peu à la rassurer, à l’apaiser alors que tu serres doucement une de ses mains gantées. La chaleur humaine est tendre, les contacts toujours addictifs entre vous. Ils t’obsèdent alors que tes doigts se mêlent aux siens, alors que tu es tellement envieux, tempêtueux quand on en vient à elle. « On fait quand même attention. Il y a des plaques de verglas sur la route et il fait nuit. C’est la période des accidents en ce moment. D’accord, promis. », tu fais dans un doux et tranquille sourire alors que tu l’amènes vers votre voiture – un des modèles les plus sûres du monde selon le loueur. Et les manières d’un autre temps s’emmêlent lorsque tu lui ouvres la porte côté passager : « Si tu veux bien prendre place. » Avant qu’elle s’enfuie, tu lui voles un baiser qui la fait rougir et qui t’étire un sourire taquin. Quand tu fermes la porte, elle enfonce son visage dans son écharpe mais les sentiments de bonheur te rassurent, glissent du baume au cœur.

___________________

Le voyage est long mais le paysage se déroule sans anicroches sur la route – pas de cerfs à part sur le bord de la route. A un moment, une main vient frôler la jambe de Tuyên alors qu’une chanson romantique sort des enceintes de la voiture. Un petit sourire taquin s’infiltre alors que vous filez vers Eirik et Astra. Le lien empathique se renforce au fil des kilomètres avalées, de la distance tuée. C’est toujours une nécessité de rentrer à la maison, de rentrer auprès des tiens. C’est auprès de ta constellation que ton cœur demeure. C’est auprès d’eux que les étoiles éclairent plus forts le ciel. Et c’est un soupir de soulagement quand tu tournes le volant, tire le frein pour t’engager dans l’allée. Le véhicule s’arrête sans aucuns encombres : « Et voilà, on est arrivés. » Les yeux sombres sont toujours piqués d’excitation, de bonheur de retrouver les tiens, de les enlacer. Tu as hâte de les revoir. « Tu n’as pas trop froid ? », tu lui demandes doucement alors que tu as poussé le chauffage à fond parce que ni toi, ni elle ne le supportent. Elle regarde aux alentours, la  neige entoure le chalet et tu lui souris « Un petit peu. Tu ne peux pas te rapprocher ? Je vais essayer » Tu gagnes peut-être quelques centimètres à tout casser mais il va falloir affronter le froid.

« Bon j’imagine qu’il va falloir se lancer. Je prends ta valise d’accord ? » Tu proposes naturellement, la laissant foncer vers la porte. Tu la rejoins avec deux valises et le bout de tes doigts déjà frigorifiés alors qu’Eirik apparaît dans le cadre de la porte. « Bonsoir Eirik, toujours la même sensation quand vos yeux se croisent, quand les regards se mêlent. Il est ton frère, il l’a toujours été. Tu vas bien ? On va vite rentrer si ça ne t’ennuie pas … On a un peu froids. » Terriblement même mais tu laisses toujours Tuyên passer devant, sachant qu’elle le supporte encore moins que toi.

Tes yeux rencontrent Astra et son ventre lourd de vie, gonflé de plusieurs mois de conception. Les mots t’échappent sans vraiment de conscience dans ta langue natale : « والله. » L’expression témoigne de la surprise, du bonheur, de la joie qu’Astra et Eirik partagent avec vous. « Oh. » Pudique, doux, léger, presque étonnée elle-même de sa situation.  « J’ai avalé une pastèque. Enfin, deux, pour être précise. Même si techniquement, sur l’échelle des fruits, nous sommes entre la banane et la carotte. C’est de la faute d’Eirik. » Un sourire se dessine alors que tu suis le bout de son doigt, regardant ton frère avec amusement. Et un léger rire t’échappe : « C’est toujours la faute du père en devenir. » Petit sourire qui s’agrandit, tu en es passé par là. Tu sais la terreur des futurs pères, tu sais la beauté du don de la vie mais aussi son poids. Tu sais aussi parfois la détresse qu’on peut ressentir, l’impuissance face à la souffrance de l’être aimé. Et tu souris aux deux : « Félicitations ! ». C’est tellement doux, sincère entre tes lippes. « Je suis très heureux pour vous et je suis sûr que ces petites pastèques rempliront vos vies d’amour et de tendresse. » Un peu de taquinerie et d’humour. « Les nôtres aussi. » Puisque soyons honnêtes, la constellation sera là pour leurs petit.e.s. Puisque où que l’un.e de vous aille, quoiqu’iel vive, tu seras là. Toujours au rendez-vous. Toujours à trois battements de cœur.

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(#) Re: shining stars linked together through time (EIRIK, TUYÊN, ZIYA)    Dim 2 Mai - 23:18

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But there's one thing you must remember. Whether you want it or not, once you have created bonds between you and other people, those bonds will never disappear.


(A l'aéroport de départ, 2021) Ils n'ont pas trouvé de remplacement. Pas de digne successeuse en vue pour Feue Mob'Ily qui vécut dignement, bravement jusqu'à périr des mains d'un maladroit employé d'aéroport. Et depuis le malheureux accident, c'est au maussade qu'a viré l'humeur, déjà silencieuse, de la vietnamienne mal à l'aise. Aggripée au bras de Ziya, elle voudrait disparaître du monde qui les entoure, loin de cette foule bruyante qui se presse dans les couloirs, loin des familles qui ne font pas attention aux gens sur leur passage. Loin de toutes ces sollicitations extérieures qui la tiennent en alerte et qui la fatiguent. « Notre avion est à quelle heure ? » demande-t-elle à l'immortel, les doigts fermés sur son manteau, la joue appuyée contre son épaule et l'autre main tapant rapidement sur son smartphone pour se plaindre à Astra de l'inconséquence du douanier fautif. Même maintenant qu'iels sont assis à la porte d'embarquement, prêt.es à prendre leur dernier avion vers Lulea, elle reste collée à l'homme, refusant de laisser les centimètres les séparer : « Il arrive à quelle heure là-bas ? » La question est rhétorique car quelques tapotements plus tard, la réponse s'affiche sur l'écran tactile : « Il fera déjà presque nuit ... » Alors elle télécharge un maximum de vidéos documentaires avant d'embarquer et de devoir se déconnecter des réseaux.

(A l'aéroport de Lulea) Le vol n'a pas été suffisant pour analyser les gigaoctets de connaissances sur les cervidés et leurs habitudes comportementales. Mais la protection offerte par Ziya contre la promiscuité des autres passagers a permis d'apaiser l'anxiété, de ramener un peu de soleil et de sérénité dans l'humeur maussade quand enfin iels quittent la carcasse de métal et se dirigent vers la compagnie de location où une voiture a été réservée au nom de Ziya. Un pas en arrière, Tuyên suit les pas de l'homme. Les yeux sont toujours rivés sur l'écran, apparemment concentrée sur les cerfs en période des amours, l'attention sciemment détournée des passagers et des employés quand en réalité, elle surveille les caméras de sécurité qui capturent leurs images. Emplacements appris par coeur lors de l'organisation de leur voyage. De temps en temps, elle attire l'attention de Ziya en tirant sur sa manche pour le décaler du champ de vision, pour lui signaler de poliment laisser passer une famille pressée ou un couple qui va manquer sa correspondance. Et limiter le nombre d'enregistrements à corriger. « Impressionnant, fait-il avec patience quand Tuyên attire une nouvelle fois son attention sur l'écran : Tu sais, ça devrait aller, je conduis prudemment. » Elle acquiesce, elle sait. Mais « on fait quand même attention. Elle a vérifié leur trajet la veille au soir : il y a des plaques de verglas sur la route et il fait nuit. C’est la période des accidents en ce moment. »

Il faut le baiser de Ziya, volé par surprise, pour détourner son attention de tous les dangers qui guettent, qui épient dans le noir - attendant leur heure pour briser leur bonheur.
Il faut la main de Ziya sur sa cuisse pour lui rappeler de profiter un peu de ce bonheur, pour savourer le plaisir du lien familial qui se reconstruit à mesure que les kilomètres s'effacent entre eux et Astra et Eirik.

(Chez Astra & Eirik) « Et voilà, on est arrivés. » annonce Ziya, et ses mots sont enrobés d'une joie sincère, d'une impatience partagée. Mais les alentours sont couverts d'une neige vierge de pas comme de traces. Les alentours semblent dormir sous un givre brillant et le froid annoncé par le thermomètre extérieur. « Tu n’as pas trop froid ? » devine Ziya. Il n'y a pas beaucoup d'hésitation quand elle admet la vérité ; la constellation sait comme ses difficultés avec le froid, elle sait comme elle le déteste et le craint en même temps. Elle se souvient que petite, les histoires de neige la fascinaient, les photographies l'émerveillaient. Elle se souvient de son premier Noël sous la neige, à New York City. Mais depuis sa renaissance, le froid ne lui inspire plus que de l'horreur, n'amène avec elle que de la terreur. Des souvenirs flous d'avoir été glacée, frigorifiée jusqu'à l'os.

La voiture se rapproche encore un peu, pas de beaucoup, mais le nombre de pas à franchir semble plus acceptable, moins effrayant. Et il diminue encore quand elle passe à l'arrière de la voiture pour sortir par la portière arrière, plus proche de la porte de la maison à laquelle elle toque, sans subtilité, ni douceur. « Chào anh, s'incline-t-elle avec une joie soulagée, un bonheur pressé en voyant apparaître Eirik : pardon, je - » Sa main gantée montre l'espace entre son frère et la porte avant qu'elle ne s'y faufile pour se mettre à l'abri, laisser les anxiétés sur le perron et enlacer la sécurité chaleureuse de leur famille. Elle déchausse immédiatement sa première botte, retenue par sa seule éducation d'être totalement malpolie et d'aller se réfugier près du feu crépitant dans l'âtre. « Pardon, Astra, c'est juste que je ne supp- » et elle s'arrête dans ses explications quand elle lève les yeux vers sa plus jeune soeur. Vers l'arrondi qui trahit l'heureux évènement, amène la joie dans le coeur de la vietnamienne. « J’ai avalé une pastèque. Enfin, deux, pour être précise. Même si techniquement, sur l’échelle des fruits, nous sommes entre la banane et la carotte. C’est de la faute d’Eirik. » Un éclat de rire est ce qui lui échappe devant l'explication d'Astra, un éclat de rire non pas moqueur mais heureux, infiniment heureux. « Alors on doit féliciter juste Eirik alors que tu vas faire tout le reste du travail ? souffle-t-elle, un peu taquine, après les félicitations de Ziya. Et c'est bel et bien d'Astra qu'elle se rapproche, encore à moitié chaussée : Je suis très heureuse pour tous les deux. » Dans ses mots, il y a le même bonheur que celui avec lequel elle a accueilli Astra dans leur constellation. « Je peux ? Si tu veux, je veux dire ! » demande-t-elle, un peu gênée de proposer une embrassade, elle qui ne refuse jamais un câlin de ses adelphes mais qui initie si rarement les contacts physiques même avec elleux.

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(#) Re: shining stars linked together through time (EIRIK, TUYÊN, ZIYA)    Dim 9 Mai - 22:08



Le chalet n’avait pas été aussi agité depuis leur arrivée quelques mois plus tôt. Sentiment probablement plus psychologique qu’autre chose – Eirik a l’impression de devoir être partout et c’est principalement de sa faute. Il est incapable de laisser Astra seule, besoin viscérale de l’avoir à l’œil pour s’assurer que rien de grave n’arrive. Il n’y avait pourtant aucun danger immédiat au sein de ce foyer temporaire dans lequel ils habitaient. Mais.. C’était plus fort que lui. Il n’avait de cesse d’imaginer le pire – et si Astra glissait alors qu’elle se penchait pour rassembler les ingrédients nécessaires à la préparation du repas ? Les conséquences pourraient être désastreuses. Alors toute la journée, il la suit, l’aide comme il le peut dans les différentes tâches nécessaires à préparer l’arrivée de Ziya et Tuyên. Au-delà de l’anxiété causée par le besoin de protéger celle qu’il aimait, il éprouvait une véritable impatience à l’idée de retrouver une partie des siens. Qu’on ne s’y méprenne pas – il pourrait aisément passer l’éternité en la compagnie exclusive d’Astra et de leurs enfants. Mais sa constellation était sa famille et sans eux, il aurait perdu espoir il y a bien longtemps. Il avait autant besoin d’eux, finalement, d’eux et de leur soutien inconditionnel, eux qui permettaient de compléter ce bonheur qui n’était pas véritablement entier sans leur présence à ses côtés. L’immortel savait la chance qu’il avait d’être au sein d’une telle constellation, peuplée d’âmes qui n’éprouvent que sentiments bienveillants les uns pour les autres. Et lui qui partage habituellement si peu, a bien hâte qu’ils ne découvrent cette merveilleuse nouvelle annonçant l’arrivée de deux êtres supplémentaires au sein de leur petite famille.

Une douche plus tard, l’anglais s’empresse d’allumer leur cheminée pour chasser la fraîcheur de la nuit qui désirait s’immiscer chez eux. Il en profite pour combler leur réserve de bois, placée à côté du feu afin de ne pas être dérangé au sein de cette soirée agréable qui s’annonçait. Il entend leur voiture au loin avant même de voir les phares illuminer leur chalet. Frottant ses mains pour effacer toute trace de bois, Eirik dépose un baiser sur la tempe d’Astra – il connaît suffisamment sa moitié pour savoir que des angoisses et interrogations viennent probablement polluer son esprit à ce moment-là. Il se dépêche d’ouvrir la porte, large sourire étirant ses lèvres à la vision de son plus vieux frère, puis sa sœur, chaleur enveloppant son cœur comme à chaque fois qu’ils se retrouvaient ensemble. « Bien sûr, allez-y entrez ! » Léger rire amusé quittant ses lippes face à l’expression peu ravie de Tuyên, qui n’a jamais apprécié le froid, loin de là. L’ancien viking s’écarte pour les laisser entrer, aidant Ziya avec les valises avant de refermer la porte derrière eux. L’explication d’Astra l’amuse alors qu’il fait tout naturellement quelques pas vers elle. « Ma faute, vraiment ? Il me semble que pour concevoir un enfant, il faut être deux… Mais je me trompe peut-être. » Haussement d’épaules alors que les taquineries légères pleuvent déjà, douce complicité réchauffant son cœur. Les félicitations arrivent, sincérité qu’il détecte aisément dans les voix chaleureuses leur adressant ces quelques mots. Le bonheur ne sera partagé qu’entre toutes ces âmes se complétant à merveille pour former cette famille liée par le destin. « Vous avez fait bonne route ? Les cerfs ne vous ont pas causé problème?» C’est qu’ils venaient de loin, tous les deux. Malheureusement, ils étaient nécessairement séparés et se retrouver demander toujours une certaine organisation – même si les moyens de locomotion actuels facilitaient grandement leur longue vie. « Je propose qu’on vous fasse visiter, pour pouvoir ranger vos valises avant de passer à table. » Et alors qu’ils les guident vers le couloir menant à la chambre prête pour Tuyên, il ajoute, regard taquin adressé à Astra. « J’espère que vous avez faim, d’ailleurs. Astra cuisine non-stop depuis une semaine environ, au lieu de se reposer. » Instinct surprotecteur qui reprend le dessus, même s’il exagère volontairement pour taquiner sa moitié.

 
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Astra Ackerman
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(#) Re: shining stars linked together through time (EIRIK, TUYÊN, ZIYA)    Sam 15 Mai - 19:08

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@Eirik Aaronson & @Phâm Thanh Tuyên & @Ziya Tawfiq

Leur petite « surprise » fait son effet immédiatement. Difficile de passer à côté de l’arrondi du ventre d’Astra, de toute façon. L’expression de Ziya lui arrache un petit éclat de rire, comme la surprise de Tuyên l’empêchant de terminer sa phrase. C’est avec plaisir qu’elle accepte l’étreinte de Tuyên et qu’elle la lui rend en se penchant légèrement pour être à sa hauteur. Elle la relâche le sourire aux lèvres, et tourne son attention vers Eirik. « Hmhm, il faut être deux pour faire un enfant, mais si je ne m’abuse tu as eu la partie agréable de la chose ! Mais si tu veux jouer au père hippocampe et accoucher à ma place, je t’en prie, mon amour, ne te prive pas ! » Nouvel éclat de rire. Astra sait très bien que si un coup de baguette magique le lui permettait, Eirik prendrait sur lui tous les désagréments de la grossesse, du début à la fin. « Mais je ne suis pas mécontente de faire le plus gros du travail. J’en rêvais. Même si, pour être tout à fait honnête, je ne pensais pas qu’Eirik réaliserait mon rêve si vite ! » Confession timide, sourire adressé à sa tendre moitié. Puis elle fronce les sourcils, pose les poings sur les hanches et fait mine d’afficher un air outré. « Hé, tu ne te plains pas de ma cuisine, d’habitude ! Et puis il faut bien que je cuisine, je dois manger pour trois ! Et puis, je ne suis toujours pas en sucre. Ni en porcelaine ! » Avec un air faussement boudeur, elle se tourne vers Ziya et Tuyên. « Je vous préviens, son visage passe par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel dès que j’ose lever le petit doigt pour faire quelque chose. » Tout est dit sur un ton léger. Astra n’est pas le moins du monde dérangée par l’attitude surprotectrice d’Eirik, bien au contraire. Oh, il lui arrive parfois de s’agacer et de lui demander d’arrêter de la suivre partout au moins cinq petites minutes, mais comment lui en vouloir un seul instant ? Cela reviendrait à essayer de rester en colère après un chiot : impossible.

« Eirik m’a dit que vous étiez tous les deux un peu frileux, alors je vous ai préparé deux petits cocons bien chaud pour la nuit. » Un nouveau sourire étire ses lèvres, puis elle s’empare doucement de la main de Tuyên. « Je t’ai préparé la chambre d’amis, je t’y ai même mis une couverture chauffante, tu verras, c’est la meilleure invention au monde ! Les garçons, nous vous laissons vous occuper des valises ? » Astra pose les deux mains sur son ventre, bien en évidence, de façon tout à fait exagérée. « Je n’ai pas le droit de faire le moindre effort, sinon je serai punie. » C’est sa façon à elle de se moquer gentiment d’Eirik. Elle conduit Tuyên jusqu’à sa chambre. « Hm, désolée pour tous les cartons et les montagnes d’affaires pour les bébés, je crois qu’Eirik est devenu un acheteur compulsif depuis qu’il sait que je suis enceinte… Fais attention où tu mets les pieds, il sème ses livres sur la grossesse et la paternité un peu partout dans le chalet ! Il en a tellement qu’il sera bientôt plus informé que moi sur le sujet ! » Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Eirik prend son rôle de futur père très à cœur. Si leur vie avait été ordinaire, il l’aurait accompagnée au moindre rendez-vous médical, au cours de préparation à l’accouchement, et peut-être même aurait-il pris des cours pour apprendre à s’occuper d’un nouveau-né. « Donc, tu as une couverture chauffante, une couette bien épaisse, mais si jamais tu as un peu froid dans la nuit, il y a encore des couvertures dans l’armoire. Tu sais, ces vieilles couvertures qui grattent un peu mais qui tiennent si chaud. Mais vous arrivez avec le printemps, les nuits les plus froides sont passées. » Astra est ravie d’avoir de la visite, et cela peut se lire sur son visage. Elle aurait aimé pouvoir tous les accueillir en même temps : Ziya, Santiago, Ekaterina, Annabelle et Tuyên, mais le chalet n’est pas assez grand. Et Eirik ne voulait pas attirer l’attention. « Et puis de toute façon, si tu besoin de quoi que ce soit, n’hésite pas. »

Elles retournent au salon, là où Eirik a sans doute présenté à Ziya son lit pour la nuit, ce qui n’empêche pas Astra de rajouter son petit grain de sel. « Tu verras, ce canapé est aussi confortable qu’un lit. Je m’endors dessus au moins une fois par jour, Eirik te le confirmera… Et puis tu seras juste en face de la cheminée, tu ne risques pas d’avoir froid. » Surtout pas après qu’Eirik se soit assuré qu’ils aient assez de bois pour… eh bien, au moins jusqu’à ce que les températures soient au-dessus des vingt degrés. « Maintenant, après votre si long voyage, j’imagine que vous devez mourir de faim et que vous rêvez d’aller vous réfugier sous la couette. Et pour ne rien vous cacher, moi aussi j’ai faim. C’est que, comme je vous le disais, il faut que je mange pour trois maintenant. »

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