intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 there are no secrets that time does not reveal (Maïa & Astra, New-York, 2020)

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(#) there are no secrets that time does not reveal (Maïa & Astra, New-York, 2020)    Dim 31 Jan - 16:38


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loterie du rp : @Maïa Moretti & @Astra Ackerman

New York. Upper West Side. Septembre 2020. De passage à New-York pour rendre visite à son amie Astra, c’est chez cette dernière que Maïa est hébergée pour quelques jours, le temps de son séjour. À cette occasion, la jeune restauratrice d’art a pris des congés afin de pouvoir profiter pleinement de son amie. Un soir, après une longue journée à arpenter Manhattan, les deux jeunes femmes sont attelées à la préparation du dîner. Tandis qu’Astra s’occupe de du dessert, Maïa prépare la salade. Et là, c’est la catastrophe : le couteau glisse sur un légume et la jeune immortelle s’entaille la paume. Naturellement, Astra panique et s’empresse d’aller chercher de quoi soigner la plaie de son amie. Mais à son retour, il n’y a déjà presque plus rien… Comment Maïa va-t-elle réussir à expliquer sa guérison miraculeuse à son amie, sans risquer de révéler sa véritable nature ?
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Maïa Moretti
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(#) Re: there are no secrets that time does not reveal (Maïa & Astra, New-York, 2020)    Dim 7 Mar - 14:22

L’amitié pousse vers cette merveille qu’est le bonheur. Naturel, délicat, il s’immisce volontiers dans les bonnes attentes de tout un chacun dès l’instant où il perce grâce à un sourire, une attention, un regard duquel l’invitation prend le dessus sur le reste et ouvre des horizons de quiétude. Maïa sait que sa place est sincère aux côtés d’Astra, tant la confiance l’éclaire et lui permet d’oublier le monstre qu’elle renferme. L’immortelle n’est plus dès l’instant où elle se retrouve avec celle qu’elle considère beaucoup. Une meilleure amie, une sœur dont le sang n’est pas le même que le sien, mais qui pourtant se représente comme telle depuis plusieurs temps aujourd’hui. Elle sourie de plus belle, oublie ses tracas, profite dans toute sa simplicité du temps présent comme si le reste n’avait jamais existé. Des vacances s’offrent à elles. D’ailleurs, la milanaise n’en est que plus touchée du geste offert par sa meilleure amie. Sa présence lui est d’autant précieuse que tous ces bien-fondés auxquels elle a su se raccrocher depuis près d’un siècle. Astra est un univers à part entier, une constellation sans l’être à proprement parlé. Elle rayonne par sa gentillesse et sa délicatesse, telle l’étoile que le berger suit sans conteste pour se laisser guider vers son lieu de rédemption. L’hésitation n’existe plus dès lors où toutes deux se retrouvent. Leurs rythmes s’entrecroisent sous les échos de rire qu’elles partagent sans retenue. Maïa se sent vivre, se sent exister en tant que telle. Elle n’a plus à se cacher ou du moins, s’autorise l’intermède pour oser entrevoir un monde sans dualité. Sa discrétion demeure intacte, toutefois, mais ne l’handicape en rien.

Alors après cette journée d’emplettes, où leurs bras se chargent allégrement de quelques paquets finement choisis et essayés. Telles de véritables New-Yorkaises, les deux jeunes femmes se délectent de chaque vitrine, commentent les dernières modes sorties, détaillent des points féminins bien spécifiques. En somme, elles vivent pleinement leurs retrouvailles et s’exultent encore de quelques souvenirs qu’elles ont partagés ensemble au moment où elles reviennent à l’appartement. Leurs bonnes humeurs se partage comme une évidence. Si bien qu’elles n’hésitent pas une seconde de plus quant au déroulement du reste du programme. Un repas qu’elles partageront suivi d’un moment de détente et de commentaires devant la télévision. La simplicité d’une vie de cette époque se résume à ces petits plaisirs que la Milanaise a appris à découvrir par le biais de l’évolution. Elle s’en contentera toujours même si elle demeure nostalgique quant à cette époque où l’épistolaire marquée une bien nette différence avec le numérique d’aujourd’hui. Le plaisir de recevoir une lettre lui manque, tout comme les formes qui s’y sont apposés au fil du temps.

Mais les voici bien déterminées et investies quant à leur repas à venir. Astra rayonne une fois encore et dévoile sa gaieté naturelle à mesure de son exécution. Maïa, elle, récupère les quelques légumes qui leur serviront d’entrée et probablement de pas de résistance. Ses mouvements fluides rappellent certainement des années d’expériences, des souvenirs desquels elle imageait sans aucune difficulté les enseignements données par sa mère à l’époque. Ses rêveries l’entraînent dans ce temps, dans cette bulle dont elle espère n’omettre aucun souvenir. Jusqu’à ce que la réalité la frappe, ou plutôt ne la taille. Le couteau ripe depuis la carotte jusque vers la paume de sa main. Elle ne peut retenir une hâte dans son souffle, provoquant instantanément une réaction de la part de sa meilleure amie. « Non, ce n’est pas grave, ne t’inquiète pas ça va passer… » La douleur s’intensifie, mais elle sait qu’elle va s’estomper rapidement. Gênée, la brune baisse son regard et cherche de quoi dissimuler la plaie au plus vite. « ça va aller, je te le promets. » Elle aurait aimé s’échapper, s’envoler comme un oiseau pour fuir au-delà et revenir une fois la tempête passée. Mais elle ne le peut et se confond déjà en excuses dans l’espoir de retenir les élans bienveillants de son amie. « Ne te dérange pas… » Mais il est trop tard. Astra disparaît, revient avec du désinfectant et le lui présente afin qu’elle lui tende la main. Le rouge lui monte aussi rapidement aux joues, lui abaisse le regard, honteuse. « Je t’assure que ce n’est pas grave. » Elle balbutie, sent déjà que la douleur s’évanouie mais ne peut se dérober. Alors elle lui tend sa main, incapable de regarder autre chose que cette dernière. Elle sait ce que cela va entraîner et elle regrette déjà tout ce temps qui finira par lui manquer. Parce qu’Astra va voir le monstre qu’elle est.

@Astra Ackerman  ma plus belle flotte
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(#) Re: there are no secrets that time does not reveal (Maïa & Astra, New-York, 2020)    Mer 24 Mar - 21:55

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Les personnes dont Astra se sent proche sont rares. Elle n’a pas beaucoup d’amis. À vrai dire, elle peut même les compter sur les doigts d’une seule main. Il faut dire qu’elle ne s’ouvre pas facilement aux autres, Astra. Eirik a été l’exception qui confirme la règle, la seule personne avec laquelle elle s’est immédiatement sentie à l’aise et en confiance. Adrian le lui rappelle souvent, sans pour autant que ce ne soit un reproche. Elle s’en agace parfois parce qu’elle le sait bien, et ils savent tous les deux pourquoi elle a la fâcheuse tendance à se fermer comme une huitre à chaque fois que quelqu’un tente un rapprochement. Ses collègues de travail ne se sont pas privés de le lui faire remarquer, eux aussi. Avant de prendre sa retraite, le doyen du musée l’avait comparée à un animal sauvage qu’il est possible d’approcher, mais pas d’apprivoiser. Et avec le recul, Astra réalise que le vieil homme n’avait pas tout à fait tort. Alors ses rares amitiés, elle en prend soin. Elle les cultive comme des plantes fragiles qui requièrent une attention particulière. Ce qu’elle s’échine à faire comprendre à son aîné, c’est qu’elle n’a pas besoin d’être entourée en permanence pour se sentir bien. Elle ne regrette même plus sa nature plutôt solitaire, plus depuis qu’elle a fait la rencontre d’Eirik et que leur relation a pris un tournant romantique – non pas qu’elle ait un jour eu quoi que ce soit de platonique, ce serait se voiler la face. Non, Astra n’est vraiment pas de celles et ceux qui ont besoin d’être entourés quoi qu’il arrive. Elle se contente bien volontiers d’une poignée de personnes chères à son cœur. Mais celles-là, elle les chérit.

Maïa fait partie de ces rares privilégiées auxquelles Astra accepte de se vouer corps et âme. D’abord voisines, les deux jeunes femmes avaient fini par se rapprocher et une solide amitié était née entre elles. Astra avait été peinée lorsque Maïa avait quitté New York, mais elles ne s’étaient heureusement pas perdues de vue. Alors naturellement, quand la Milanaise l’avait prévenue de sa visite dans la Grosse Pomme, Astra n’a pas hésité une seconde à lui offrir le gîte et le couvert pour autant de temps qu’elle le souhaiterait. C’est qu’elles en ont beaucoup de choses à rattraper et à se raconter ! Pour la première fois depuis des mois, Astra a même posé quelques jours de congé ; ses premières vraies vacances depuis des années. De quoi lui laisser le temps de profiter pleinement de Maïa. Elle pourrait même lui présenter Eirik, après lui avoir tant parlé de lui ! Ah, ce qu’elle a pu lui rebattre les oreilles, à ne parler que de son historien anglais pendant des heures et des heures… Et Maïa a écouté, sans jamais lui dire qu’elle lui cassait les pieds à se comporter comme une adolescente connaissant ses premiers émois amoureux… Mais non, la Milanaise est l’oreille la plus attentive qu’Astra connaisse, alors pouvoir profiter de sa personnalité chaleureuse en chair et en os est un privilège dont elle comptait bien profiter jusqu’à ce qu’elle ne doive retourner chez elle. Elle n’est d’ailleurs pas tout à fait certaine d’avoir compris où habite Maïa. L’Italienne a la bougeotte, Astra a bien du mal à suivre la chronologie de tous ses déplacements ! Parfois, elle se rêve globe-trotteuse elle aussi. Faire le tour du monde, s’immerger dans de nouvelles cultures, apprendre de nouvelles langues, rencontrer des êtres différents… Mais il faut dire qu’elle s’est trop bien acclimatée à la vie new-yorkaise pour envisager de la quitter un jour. Et puis, elle n’a pas gravi les échelons du Metropolitan à la sueur de son front pour abandonner son poste ! N’en déplaise à certains, elle a la ferme intention de rester là où elle est le plus longtemps possible.

Après une longue journée à faire du shopping dans les grandes avenues de la Grosse Pomme, les deux jeunes femmes s’attèlent à la préparation de leur repas. Qui sera léger, puisqu’il semblerait qu’elles aient toutes les deux un appétit d’oiseau. Astra est occupée à rincer la salade lorsque le cri de douleur de Maïa la fait sursauter. Et à son tour, elle laisse échapper une exclamation de surprise lorsqu’elle voit le sang couler de sa paume. « Oh mon dieu, Maïa ! Ta main ! » Astra lâche immédiatement la salade et attrape un torchon qu’elle tend à son amie pour qu’elle le presse contre la plaie le temps qu’elle aille chercher de quoi la soigner. Elle s’empresse d’aller chercher son kit de premiers secours dans la salle de bain et revient aussitôt dans la cuisine. Elle sort désinfectant, compresses et pansement avant de s’emparer de la main de Maïa pour se faire une idée de l’étendue des dégâts. « J’espère que ce n’est pas profond, sinon il va te falloir des points, et je n’ose pas imaginer le temps d’attente aux urgences à cette heure-ci, un samedi soir… Laisse-moi voir, Maïa, laisse-moi voir. » Elle ne lui laisse pas vraiment le choix, en réalité. Elle attrape son poignet et la tire doucement jusqu’à l’évier, pour passer sa main sous l’eau pour voir la plaie sous le sang. Quelques secondes s’écoulent et au fur et à mesure que l’eau devient rose, puis limpide, Astra examine la main de Maïa sous toutes ses coutures et… Rien. Strictement rien, pas la moindre trace d’une quelconque plaie. Pas l’ombre d’une coupure même superficielle. Astra fronce les sourcils, sans lâcher le poignet de son amie. « Je ne comprends pas… D’où venait tout ce sang ? Tu t’es pourtant bien coupée… Enfin, je crois ? » Astra est sûre d’avoir aperçu une blessure, et puis Maïa a poussé un cri de douleur et tout ce sang… Tout ce sang est bien venu de quelque part. « Je ne comprends pas, ça n’a aucun sens… Ça n’a aucun sens… »

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Maïa Moretti
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(#) Re: there are no secrets that time does not reveal (Maïa & Astra, New-York, 2020)    Dim 23 Mai - 11:10

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Qu’il est bon d’entrevoir le bonheur chez les êtres aimés. De les savoir épanouie, ou en quête de cet état d’âme, de les voir sourire, s’émerveiller devant des états de fait si délicats, si innocents, si éphémères. L’instant capture des vérités qui lui font oublier sa condition, cette malédiction qu’elle cache au quotidien. Il lui permet d’oublier ce qu’elle est au profit de ce bien être dans lequel elle se baigne sans craindre de se noyer. L’amitié offre des bontés qui dépassent tout le reste, des allégements grâce auxquels il est bien plus facile d’avancer. Parce que la légèreté est certaine et qu’elle conduit les actes à n’en devenir que plus bienveillants. S’oublier est un luxe que la Milanaise ne retrouve qu’en de très rares occasions. Elle n’a pu le réaliser qu’en compagnie de celle qui est aujourd’hui sa meilleure amie, un souffle sur lequel elle se raccroche continuellement, une vie qu’elle n’oserait jamais envisager sans sa présence. Les rires osent se révéler sans retenus en sa présence, Maïa a l’impression d’être elle toute entière et non plus celle dont on assigne des adjectifs tels que timides ou réservée. Elle écoute, participe, dispose d’une voix grâce à laquelle elle peut trouver sa place. Et autant l’avouer, la petite brune adore écouter les récits de sa meilleure amie. Surtout lorsque ces derniers mettent en évidence de fameux Eirik. L’historien anglais dont elle paraît connaître la personnalité sans même l’avoir rencontré, grâce aux détails tenus par sa meilleure amie. Oh qu’elle adore reconnaître cet air frêle et enclin vers la découverte dès lors qu’Astra débute ses récits. Son amie lui apprend tant de la vie, elle qui en a pourtant foulée quelques pas depuis de très nombreuses années. Elle se réjouie tout naturellement de son bonheur, de cet état d’enivrement dans lequel elle ose s’adonner dès l’instant où elle lui rapporte de nouvelles anecdotes. Maïa lui souhaite un bonheur tout entier avec cet homme, une vie dans laquelle elle saura trouver sa place, qu’elle mérite tant. Où seules ses préoccupations seront surtout de connaître les pensées de l’autre afin de satisfaire ses besoins, de partager des centres d’intérêts, de construire un avenir ensemble. Une vie, dont elle sait au fond d’elle, qu’elle ne connaîtrait jamais. Alors elle sourit, Maïa, elle se réjouie du bonheur dans lequel baigne sa meilleure amie et ne lui souhaite qu’une chose : que cela continue.

Tout comme, elle espère que leurs retrouvailles et emplettes perdureront dans le temps. Car la normalité lui manque de temps en temps. Et ces quelques instants lui réapprennent combien le privilège est cher à son cœur. Toutes les deux soucieuses du bien être de l’autre, prêtes à rire aux éclats dans la mesure du raisonnable, sans se soucier d’une menace à croiser dans les moindres recoins de rues. La Grosse Pomme fourmille et apporte un peu de cette sérénité malgré la turbulence d’être anonyme. Le bien être l’encercle pleinement alors qu’elles rejoignent l’appartement de sa meilleure amie. Maïa s’offre même l’opportunité de rire de plus belle devant les critiques d’une robe qu’elles viennent à peine de détailler. Cela lui fait énormément de bien qu’elle n’ose envisager son départ. Son naturelle la pousse à vouloir aider. Après tout, elle n’est pas une invitée ordinaire, et le partage donne lieu à des élans de colocations qu’elle aurait bien apprécier tenter en compagnie d’Astra. Le repas s’annonce léger, prompt à leurs personnalités réunies. Les affairements s’opèrent sous ce même auspice naturel qui les guette depuis le début de leurs retrouvailles. Jusqu’à ce que l’ombre ne vienne s’abattre et leur inflige ce malaise en devenir. La main ensanglantée, le regard hagard, la douleur vacillante qui lui rappelle aussi bien l’ouverture que la fermeture de son mal. Maïa cherche déjà des excuses, se confond dans la honte alors que sa meilleure amie réagit comme tout humain le fait ordinairement.

Son pouls s’affole, la chaleur remonte jusque dans sa gorge, elle sait. Elle connaît cette vérité depuis bien trop longtemps pour savoir qu’elle ne peut la fuir. Ou sinon, qu’elle peut disparaître. Mais cette tentation n’est pas fidèle à son amitié avec Astra. Alors, son choix se porte vers ce désir de rester. Même si le prix semble déjà lui échapper. Sa main s’ouvre petit à petit, le silence persiste et la culpabilise au point de l’isoler dans son monde monstrueux. Elle craint déjà de la perdre, mais lui mentir ne fait pas partie de ses volontés. Ses onyx obscurs se confondent déjà en excuse au moment où la sentence apparaît sous l’effet de surprise. « Je suis désolée… » qu’elle avance tout simplement. Maïa désire se cacher, s’isoler, pleurer probablement tant ce mensonge risque de lui coûter. « … je… » que peut-t-elle lui avouer ? L’immortalité n’est pas un sujet avec lequel il est aisé de croire en son existence. «… non, ça n’a aucun sens… » lâche -t-elle alors de sa voix honteuse. Elle reconnaît que sa monstruosité va effrayer sa meilleure amie, et pour mieux la protéger, la Milanaise échappe son poignet d’entre ses mains pour le ramener vers elle et se reculer de trois pas. «… je… je ne suis pas comme toi… » Ses yeux s’abaissent en direction de ce sol dont elle espère qu’il l’engloutisse toute entière. «… je ne veux pas te faire peur… » qu’elle continue en reculant encore et en se cognant contre le rebord du plan de travail de la cuisine. «… j’aurai aimé mais… » sa voix se meurt, enfermée dans ce secret, isolée derrière les hontes qu’elle affronte depuis tant d’années. «… je crois que je vais devoir partir. » Son regard lui échappe, cherche déjà le chemin qu’elle commence à emprunter pour se lancer dans le rassemblement de ses affaires. Elle ne peut pas lui infliger cela, elle ne veut pas la mettre en danger. «… je suis vraiment désolée Astra… » Cette fois le son tremble sous les sanglots qui lui échappent déjà. Elle ne peut pas, elle ne veut pas. Tout est trop dangereux et elle ne veut pas la perdre, surtout pas elle.


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Astra Ackerman
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(#) Re: there are no secrets that time does not reveal (Maïa & Astra, New-York, 2020)    Mar 6 Juil - 20:53

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Après l’inquiétude, c’est l’incompréhension qui se dessine sur les traits d’Astra. Elle n’a pas la moindre idée de ce qu’il vient de se dérouler sous ses yeux. Elle est pourtant sûre et certaine d’avoir vu Maïa se couper. Et puis tout ce sang ne peut pas venir de nulle part… C’est à n’y rien comprendre et assurément, Astra n’y comprend rien. Elle a beau avoir inspecté la main de son amie sous toutes les coutures, elle n’y trouve pas la moindre plaie. Elle en vient à se demander si ce ne serait pas plutôt elle qui se serait coupée, et regarde ses propres mains un instant avant de secouer la tête. Non, si elle s’était coupée, elle l’aurait senti, la douleur ne l’aurait pas épargnée. Elle a une drôle d’impression, qui lui dit que quelque chose n’est pas tout à fait normal, qu’elle vient d’être le témoin de quelque chose d’étrange. Mais la compréhension lui échappe. Astra est trop rationnelle pour songer à quoi que ce soit d’extraordinaire, elle ne songe pas à une quelconque explication fantastique et se trouve ainsi stupéfaite et sans réponse face à ce qui vient pourtant de se dérouler sous ses yeux. Plus stupéfiant encore, la réaction de Maïa. Cette dernière ne semble pas le moins du monde surprise par ce qui vient de lui arriver, mais ce n’est pas ce qui inquiète le plus Astra. C’est cette soudaine façon qu’elle a de se replier sur elle-même, comme si elle avait quelque chose à se reprocher… « Mais enfin, Maïa, de quoi es-tu désolée ? » Astra ouvre de grands yeux ; elle ne comprend pas de quoi son amie s’excuse. Le contrôle de la situation lui échappe complètement. Ce qui aurait dû n’être qu’une simple soirée entre amies semble avoir viré à la catastrophe sans qu’elle ne comprenne ni comment ni pourquoi. Elle ne cherche pas à retenir Maïa lorsqu’elle retire sa main blessée des siennes, elle se contente de la fixer avec un millier de questions dans le regard. « Maïa, je ne comprends pas ce que tu essaies de me dire… Comment ça, tu n’es pas comme moi ? Que veux-tu dire par là ? » Astra secoue la tête, complètement désemparée.

Voilà que Maïa lui dit qu’elle ne veut pas lui faire peur, et cela ne fait que nourrir sa confusion. « Maïa, je t’en prie, explique-moi, je n’y comprends rien ! » Astra a haussé le ton sans le vouloir, sa voix est montée dans les aigus et sans qu’elle ne le réalise, ses yeux se mettent à briller de larmes qu’elle ne laisse pas encore couler. Pendant un instant elle reste immobile, pétrifiée par l’incompréhension. Ce n’est que lorsque Maïa se met à rassembler ses affaires précipitamment qu’elle sort de sa torpeur. « Non, non, non, attends ! Maïa, attends ! » Elle lui emboîte le pas et la rattrape dans le hall d’entrée. Avant que Maïa n’ait pu atteindre la porte, Astra se glisse entre cette dernière et elle, farouchement opposée à l’idée que son amie la quitte si vite, sans lui avoir offert l’ombre d’une explication. Elle n’est pas sûre d’avoir le droit d’en demander une, mais elle ne comprend rien à rien et c’est une chose qu’elle déteste. D’autant plus qu’elle voit les larmes couler sur les joues de Maïa, alors il est hors de question qu’elle la laisse partir dans un tel état. Et puis, pour aller où ? C’est chez elle qu’elle loge le temps de son séjour à New York et dieu sait que les réservations de dernière minute dans les hôtels locaux coûtent cher. Astra prend plusieurs longues et profondes inspirations pour calmer ses nerfs – elle ne comprend même pas pourquoi elle est devenue si émotive en si peu de temps, elle d’ordinaire si maîtresse d’elle. Elle essuie ses joues rougies par le sel avec la manche de son chemisier d’un geste agacé. « Écoute, je… Je te laisserai partir si c’est vraiment ce que tu veux, mais je t’en prie, explique-moi… Ça ne peut pas être si compliqué que ça, pas vrai ? Il y a forcément une explication logique et rationnelle, ça… Ça ne pas être si compliqué que ça. » Peut-être, juste peut-être, si elle le répète assez de fois, elle parviendra à s’en persuader.

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(#) Re: there are no secrets that time does not reveal (Maïa & Astra, New-York, 2020)    Dim 18 Juil - 9:45

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Les émotions se mêlent, l’inondent, elle se noie de l’intérieur devant l’incompréhension de sa meilleure amie. Sa malédiction lui assigne un nouveau courroux, celle de ressentir au centuple le malaise naissant de cette soirée. Sa crainte se mêle sans crier gare à ce désir de repli, il le faut. Si seulement tout avait été plus facile. Si seulement, elle n’était qu’une simple humaine, toutes les deux seraient en train de prendre le chemin des urgences de la Grande-Pomme et se contenteraient de maintenir une pression sur la plaie. Hélas, la normalité avait quitté l’appartement, pour tout avouer, elle ne l’avait jamais habité, pas lorsqu’elle était ici. La Milanaise comprend les réactions de sa meilleure amie, aurait souhaité pouvoir lui répondre le plus clairement possible ce qu’il en était réellement. Mais cela équivaudrait à la mettre en danger. Et elle ne le veut pas, jamais. Astra mérite d’avoir des réponses à ce sujet, à ce problème, mais certainement pas d’être exposée à des menaces. Alors quoi faire ? Quoi dire ? Au moment où l’interrogation tombe d’une manière trop abrupte mais justifiée ? La petite brune baisse ses yeux, pour la énième fois, cherche du réconfort sur le sol, là où la terre ne lui semble pas gronder sous son poids. Les mots se pèsent dans son esprit, mais pas la submergence de ses sentiments mêlés à ceux de la belle Astra. Si seulement, elle avait ce droit d’être d’honnête. « …de… » elle balbutie encore, dévoile combien son mal-être la ronge intérieurement. Et cela n’est pas suffisant, pas au regard de sa meilleure amie. Leur amitié lui est beaucoup trop importante pour qu’elle ose la perdre, elle le sait, elle ne s’en remettrait pas. Les interrogations s’accentuent. Réelles, innocentes, elles touchent d’une certaine manière le cœur meurtri de la petite brune. Elle n’a pas besoin de redresser ses onyx pour sentir combien le trouble sème des embûches dans l’esprit de son hôte, tout comme il effectue le même dessein dans le sien. Elle soupire de tristesse, elle relâche vainement dans cette maigre tentative les tensions qui la noient davantage. « … je suis … » un monstre, oui elle l’est à ses yeux. Parce qu’elle continue de vivre là où d’autres qui le méritent s’éteignent et ce de manière continue. «… différente, dans le sens où, on dirait une X-Men. » Elle sait que la comparaison risque d’agacer sa meilleure amie, mais pourtant, elle lui révèle là une demie vérité. Logan, Wolverine, a bien des égards ce que beaucoup fantasment comme un don par le biais de ce personnage fictif est une réalité à part entière.

Camille aurait su trouver comment rebondir à cette situation, n’importe qui de sa constellation aurait prétexté à un coulis de tomate pour faire une blague. Mais Maïa est différente d’eux et elle désire simplement garder son amitié si chère à son cœur avec son Astra. Fuir lui paraît être la meilleure solution, s’isoler, se cacher, au moins le temps de trouver une réponse adaptée à lui donner. Elle sursaute au moment où le ton monte, lance un regard empli de désespoir à sa meilleure amie. Elle la comprend. Sa colère se joint est légitime, mais s’amplifie avec sa propre crainte. Maïa déteste ce don qui l’enivre, qu’elle n’arrive pas encore à contrôler malgré les années. La peine l’immerge totalement devant les yeux embués de sa meilleure amie, elle-même ne peut retenir cette même image, déçue d’elle-même. Déçue de perdre tout ce qui lui avait permis de tenir à nouveau. Alors elle se recule, pensant agir au mieux. Laisser le recul faire son effet est parfois la meilleure solution, mais elle se risque à la perdre. Cette pensée l’accable d’un profond désespoir, elle ne peut retenir ses larmes, mais n’est-ce pas là le sens premier de l’amour ? Se sacrifier pour protéger les personnes que l’on aime ? Les grands poètes saignent l’encre de leur sentiments, Maïa comprend combien la difficulté est insurmontable en cet instant. Mais elle ne peut agir autrement. Ses pas la mènent directement vers le hall d’entrée, sa silhouette rapidement rejoint par celle de sa meilleure amie qui demande encore des explications. Son cœur se serre dans sa poitrine, l’assigne de douleurs qu’elle ne peut dissimuler et qui s’échappe de ses larmes. Leurs regards s’immortalisent, s’excusent sans un mot, jusqu’à ce que la vague ne l’entraîne vers des sanglots.

« Je ne veux pas te perdre. » qu’elle échappe entre deux soubresauts. Sa main au niveau de sa bouche tente de taire la panique de son souffle. « J’ai tellement peur pour toi, si ils viennent à savoir que tu es courant… » Les idées lui échappent, éreintée de retenir tout ce qu’elle sait, mais surtout si accablée à l’idée de la perdre. Elle se retourne, s’approche du mur et pose sa main sur la surface lisse tout en dissimulant son visage meurtri par les larmes. Les sillons paraissent bien dessinés, creusés sur ses joues qui ont bien trop pleuré depuis tant d’années. « J’aimerai tout te dire… crois-moi c’est ce que je souhaite vraiment. Mais tu serais en danger et… » Elle déglutit difficilement devant l’image qui se dessine, devant cette frayeur qu’elle refoule tant bien que mal. «… je ne me pardonnerai jamais qu’il t’arrive quelque chose à cause de moi. » Elle a bien trop perdu de gens aimés se reconstruire lui est si difficile à chaque fois. Elle ne mérite rien, si ce n’était le néant et la solitude, elle, le monstre qui vit au détriment des autres.



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Astra Ackerman
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(#) Re: there are no secrets that time does not reveal (Maïa & Astra, New-York, 2020)    Mar 14 Déc - 21:44

there are no secrets
that time does not reveal
There is nothing I would not do for those who are really my friends. I have no notion of loving people by halves, it is not my nature. @Maïa Moretti

   
Comment les choses ont-elles pu dégénérer si vite ? Comment leur petit séjour entre amies a-t-il pu virer au drame à cause d’une simple petite coupure ? Ça n’a aucun sens. Maïa et Astra sont toutes les deux en larmes, la seconde essayant désespérément d’empêcher la première de la quitter précipitamment. Astra revoit en boucle la scène de la cuisine se jouer sous ses yeux, mais plus elle y songe et moins elle comprend. Ce qu’elle a vu est parfaitement impossible et pourtant… Elle secoue la tête, encore et encore, comme pour y voir plus clair. Mais rien ne s’éclaircit, bien au contraire. Il n’y a que la panique, qui la gagne un peu plus à chaque seconde, et qui ne l’aide pas à garder son sang-froid. Et puis il y a cette drôle de comparaison que Maïa a faite avec des personnages de comics, mais Astra n’est pas sûre de la suivre. Elle a beau réfléchir, elle ne trouve aucune explication rationnelle à ce qu’elle vient de voir. Elle ne sait pas ce qu’elle est censée faire, ce qu’elle est censée dire. Mais elle est certaine d’une chose : elle ne veut pas que Maïa s’en aille. Elle ne veut pas qu’elle parte, pas en étant dans un tel état de détresse. Dieu sait ce qu’il pourrait lui arriver… Et s’il lui arrivait quoi que ce soit dans les rues new-yorkaises à cette heure de la nuit, elle s’en voudrait toute sa vie. Alors Astra ne bouge pas, elle reste plantée devant la porte d’entrée avec la ferme intention d’empêcher Maïa de la franchir. « Pourquoi voudrais-tu me perdre ? » Sa voix est à peine plus haute qu’un murmure et elle tremblote. Astra se mord la lèvre pour essayer de s’empêcher d’éclater en sanglots plus violents. Puis elle se force à prendre de profondes inspirations – une fois, deux fois, trois fois… Le succès n’est pas complet, mais petit à petit, elle parvient à se calmer un peu. Il faut qu’au moins l’une d’entre elles parvienne à reprendre le contrôle de ses nerfs. Elle respire à fond encore une fois et serre les poings pour empêcher ses mains de trembler. Elle n’écoute les paroles de Maïa que d’une oreille distraite et heureusement d’ailleurs, car elles n’auraient fait que la troubler davantage. D’un geste un peu précipité, elle essuie ses joues humides et rougies par le sel de ses larmes et s’éloigne de la porte pour retourner auprès de Maïa.

Doucement, Astra passe un bras autour des épaules de son amie, pour l’éloigner du mur contre lequel elle s’est appuyée, comme pour éviter de s’effondrer. « Maïa… » Elle caresse son bras dans un geste qui se veut rassurant, puis elle la conduit jusqu’au canapé du salon, sur lequel elle ne lui laisse d’autre choix que de s’asseoir. « Calme-toi, Maïa, je t’en prie, calme-toi… Ça ne peut pas être aussi grave que ça. » Ah, si elle savait ! « Ne bouge pas, d’accord ? Je reviens tout de suite, ne bouge surtout pas. » Sans quitter Maïa des yeux dans un premier temps, Astra quitte le salon pour aller dans la cuisine. Elle a un léger haut-le-cœur quand son regard est attiré par les taches de sang sur le plan de travail, mais elle fait de son mieux pour les ignorer. Elle attrape deux verres qu’elle remplit d’eau fraîche, et s’empresse de retourner au salon. Elle en tend un à Maïa et prend place à ses côtés. « Bois un peu d’eau, ça te fera du bien. » Elle-même vide son propre verre d’une traite, presque cul sec, puis le pose sur la table basse en face du canapé. Elle enlace de nouveau Maïa, dans ce qu’elle espère être une étreinte rassurante. « Écoute, je… Je ne comprends pas ce que j’ai vu et… De toute évidence, c’est quelque chose de très compliqué pour toi. Alors, si tu ne veux pas en parler… N’en parlons pas. Ou du moins, pas avant que tu sois prête. » Astra prend une profonde inspiration. A-t-elle besoin de comprendre ? Évidemment. Mais pas au détriment de la santé de Maïa. « Tu es mon amie, Maïa, ma meilleure amie. Alors quoi que ce soit… Je suis prête à l’accepter, d’accord ? Et si tu veux que je fasse comme si je n’avais rien vu, alors je n’ai rien vu. Tout ce que tu voudras. Mais calme-toi, d’accord ? Calme-toi, tout va. Tu es en sécurité ici. Tu es en sécurité avec moi. » Elle l’entoure de ses bras et l’attire contre elle, glissant sa main dans son dos pour la rassurer au mieux. « Je ne sais pas de quoi tu as peur, mais avec moi tu n’as rien à craindre, rien du tout. »

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