intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 people disappear all the time (Maïa & Marisol)

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(#) people disappear all the time (Maïa & Marisol)    Dim 11 Juil - 19:41


people disappear all the time
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New York, musée Metropolitan, mi-juillet 2021. Une fois n’est pas coutume, il y a foule au Metropolitan. En plein été, le musée attire les foules, ils sont des milliers à se presser chaque jour dans ses allées. Ce n’est toutefois pas pour le visiter que Marisol s’y est rendue. Elle a été mandatée par le Conclave Écarlate pour sa première mission officielle. Son objectif ? Retrouver la trace de l’immortel qui leur a échappé l’automne dernier. Elle ignore encore que derrière le nom d’Eirik Aaronson se dissimule l’homme qu’elle a rencontré au Louvre un an et demi auparavant… Si elle se rend au musée, c’est parce que c’est là qu’il travaillait sous couverture avant sa disparition. Quant à Maïa, c’est en désespoir de cause qu’elle est venue au Metropolitan, dans l’espoir d’obtenir de quelconques informations sur son amie disparue, Astra Ackerman… C’est dans l’un des couloirs réservés au personnel que les deux femmes vont se croiser, bien loin de se douter qu’elles recherchent les mêmes personnes, mais que leurs objectifs sont diamétralement opposés…
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Marisol Maher
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(#) Re: people disappear all the time (Maïa & Marisol)    Mer 14 Juil - 14:39

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Marisol met les pieds pour la première fois à New York. Un nouveau déracinement loin de ses habitudes européennes dans une ville qui a longtemps capturé son imagination rendu bien obligatoire par ordre de ses supérieurs. Après des années à mener des menus travaux pour le compte du Conclave, elle fait enfin officiellement partie de ses rangs. C’est une fierté encore toute fragile qui nourrit son égo balbutiant et la motive plus que jamais à faire ses preuves. Elle doit réussir cette mission. Surtout que, pour une fois, on est loin de lui demander de faire passer un message ou de fouiller dans les dossiers pour trouver le bon document ou d’archiver un tas de trucs poussiéreux. Non, c’est une vraie mission en bonne et due forme. Elle a eu le droit à un trajet frais payé et à une chambre d’hôtel qui, loin d’être luxueuse, convient parfaitement à ses besoins. Alors elle chasse l’impression désagréable qu’on l’écarte de Paris pour lui changer les idées et la détourner de la mort suspicieuse de Lazarus. Elle aura le temps de faire la lumière là-dessus plus tard. Pour l’instant Marisol a pour seule piste un nom : Eirik Aronson. Pour remonter la piste, elle se rend au musée Metropolitan, lieu où l’homme travaillait avant sa disparition.

Le lieu est touristique, bien entendu, encore plus vu la période de l’année. Qu’à cela ne tienne, Marisol réussit à se glisser parmi les touristes, songeant distraitement qu’elle aurait pu être poussée à aller dans des endroits bien moins recommandables et qu’elle devrait s’estimer heureuse que ce ne soit pas le cas. Pour l’instant. Elle ne perd pas de temps à visiter et déambuler dans les expositions et va droit au bureau d’accueil. Elle fouille dans son sac pour sortir les documents que Gilles lui a remis avant son départ et les présente : aujourd’hui, elle est bien loin d’être une étudiante en droit, mais est à la place une jeune interne dans un journal qui a été envoyée sur le terrain pour poser des questions aux collègues d’un homme disparu sans laisser de traces. Comme si les disparitions étaient si rares que ça. La femme à l’accueil hausse les épaules, jette un dernier coup d’oeil et lui dit de la suivre, ce que Marisol fait promptement. En quelques dizaines de mètres elle se retrouve dans l’envers du décor.

« Asseyez-vous là, je vous prie. Le professeur va vous recevoir. » C’est un début. Elle n’espère pas tirer grand chose de l’homme avec lequel elle a rendez-vous, mais elle se doit d’être consciencieuse. Elle veut faire les choses bien et dans l’ordre. Elle met sa carte de visiteuse bien en évidence, pincée à la poche de sa chemise, avant de se tourner vers l’autre femme qui semble attendre elle aussi, assise deux chaises plus loin.  « Bonjour. Vous travaillez ici, par tout hasard ? » Marisol a un peu de temps à New York pour mener la mission à bien, mais elle préférerait ne pas le perdre inutilement. Autant voir si elle peut trouver d’autres sources d’informations. « Je m’appelle Marisol. Le journal pour lequel je travaille m’a envoyée m’informer sur la disparition d’un certain Eirik Aronson. Vous le connaissez peut-être ? » Gilles la tuerait sûrement pour être aussi franche d’entrée de jeu, mais, jusque-là, le rôle d’innocente ingénue lui réussit plutôt bien. Elle est sûre que lui, effectivement, aurait bien de mal à l’endosser.

 
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Maïa Moretti
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(#) Re: people disappear all the time (Maïa & Marisol)    Dim 18 Juil - 13:52

people disappear all the time

 
La course contre la montre. Les perpétuelles montagnes russes qui montent et descendent dans un rythme effréné, incontrôlable. Les éléments paraissent même se déchaîner autour d’elle alors que la disparition de sa meilleure amie continue. Astra n’est plus. Le cœur de Maïa s’est arrêté au moment même où la nouvelle lui a donné l’impression d’emplir ses poumons de plomb. L’incompréhension bat de son plein, si bien, qu’elle ne sait exactement depuis quand la nouvelle lui a été signalé. Ce dont elle est certaine, c’est qu’elle mettra tout en œuvre pour essayer de la retrouver, au moins obtenir un signe de vie. Et si tout était de sa faute ? Leur dernière conversation à son propre sujet lui revient en mémoire et serre davantage son cœur à la pensée que… L’Ordre de l’Hydre, cela ne pouvait en être que de cet effet là et pas un autre. La culpabilité la ronge jusqu’à la moelle, creuse ses os au point de les lui rendre douloureux. La Milanaise aurait tant désiré faire marche arrière, changer la donne, sauver sa meilleure amie. Peut-être auraient-t-elles partagé plus de temps ensemble ? Ainsi le cours des choses aurait été différent. Ce peut-être auquel elle ne peut rien changer. Car le destin n’est pas entre ses mains et ce même si elle aurait apprécié l’avoir au moins pour cette fois. Ainsi, mieux valait-t-il reprendre là où tout s’est arrêté ? Mener une sorte d’enquête au cours de laquelle des indices seraient évidents et la rassureraient sur l’état de santé de son Astra ? New-York gronde de son activité en continue, bouillonne par son rythme qui ne dort jamais, rappelle la Vie dans toute sa puissance.

Ses premiers pas l’amènent directement jusque devant l’appartement de sa meilleure amie. Vide, ou plutôt, vidé sans trop l’être. Maïa n’ose pas s’attarder sur les lieux, tant, elle sait que sa place ne lui permet pas d’aller plus en avant. Après tout, elle n’est pas de la police, seulement l’interrogé. Une femme l’accompagne durant son trajet, lui pose toutes sortes de question visant à savoir si un comportement étrange avait pu l’amener à penser que quelque chose était en train de se dérouler. Ou encore, si Astra lui avait fait part de discours visant à établir le profil type d’un suspect. Comment lui dire que les factions auxquelles ils appartiennent étaient toutes des suspects potentiels ? Ses dépositions s’enchaînent, toutes semblables les unes aux autres, toutes révélant combien sa meilleure amie aimait sa vie ici et s’y épanouissait. Combien elle ne peut comprendre un tel départ si départ il y avait. Elle les somme à chaque fois de l’avertir dans l’éventualité où quelque chose sortirait du chapeau et pourrait les mener vers une nouvelle piste. Mais la Milanaise sait au fond d’elle que rien ne sera fait. Pas alors qu’elle-même pourrait être une potentielle suspecte aux yeux de la justice. Alors rejoindre le musée semble être une nouvelle piste. Parler avec ses collègues au Metropolitan, essayer de trouver de nouvelles pistes par le biais du jeune homme dont elle a entendu maintes et maintes fois parlé.

Cela lui semble être une bonne idée. Elle franchit le seuil du grand espace, respire l’air rafraichi émanant des climatiseurs environnants et s’engouffre vers l’aile du personnel. Là-bas, elle s’annonce comme une très bonne amie d’Astra, comme désireuse de vouloir parler tout simplement d’elle à qui voudrait bien l’entendre. On la somme d’attendre sur cette chaise, elle en exécute l’ordre et baisse ses yeux patiemment. Les mouvements se tarissent doucement, la petite brune en profite pour fermer ses yeux et inspirer profondément. L’hypnose lui sera d’un grand secours, surtout lorsque quelqu’un lui parlera d’Astra. Elle n’apprécie déjà pas, la manière dont elle compte s’en servir, mais elle n’a pas d’autre choix. Cependant, une voix féminine l’oblige à revenir à la réalité, à s’accommoder doucement à la lumière environnante. « Non, j’attends simplement quelqu’un. » répond-t-elle doucement à l’inconnue en lui souriant timidement. Elle comprend l’impatience qui guette la jeune fille, une certaine appréhension en émane aussi, justifié par l’entretien qu’elle s’apprête à mener. Car Maïa pense à première vue que la jeune fille est présente pour passer un entretien d’embauche. Toutefois, la surprise la guette lors de cette révélation. « Enchantée Marisol, je m’appelle Maïa. » Son prénom ne signifie rien pour personne, mais une part d’elle se méfie en raison de l’article en projet. « J’ignorais qu’il était connu au point de susciter l’engouement des journaux. » Son commentaire prouve à la jeune fille qu’elle le connaît, ou du moins qu’elle a déjà entendu parler de lui. « Je ne le connais pas personnellement, mais j’en ai déjà entendu parlé. » Son honnêteté bat de son plein rien que par cette réponse, néanmoins, persiste ce quelque chose dont elle préserve une certaine contenance. « Pour quel journal vous travaillez ? J’imagine qu’il s’agit plutôt d’une revue d’art non ? » Ses onyx osent interroger ses yeux avec un réel intérêt, loin de se douter que cet Eirik était une célébrité dans ce monde.


 
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Marisol Maher
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(#) Re: people disappear all the time (Maïa & Marisol)    Lun 26 Juil - 17:59

wicked games

 
Peut-être Marisol aurait dû attendre et tenir sa langue, plutôt que de tirer l’autre femme d’une tentative de sieste ou de méditation expresse. Elle ne sait pas trop. Toujours est-il qu’elle se sent drôlement embêtée. Elle doit faire son maximum pour obtenir des réponses, oui, prouver à son mentor et aux autres membres du Conclave qu’ils ont eu raison de lui faire confiance et de l’envoyer aussi loin. Elle se doute pourtant quelque peu qu’elle ne doit pas être la seule sur la piste de ce Eirik. Tant pis. Elle leur montrera à tous ce qu’elle peut faire ! Les présentations sont rapidement faites. Marisol ravale sa déception quand elle apprend que l’autre femme ne travaille pas là. Elle avait espéré tomber sur une source d’information : une employée inquiète pour un collègue ou désireuse de donner les ragots croustillants si l’occasion lui était présentée. C’est raté. Ça ne la rend pas pour autant inutile. « Oh, autant pour moi. On dirait qu’on attend la même personne alors. On m’a donné rendez-vous pour mon papier dans... », elle jette un coup d’oeil à sa montre, « quatre minutes, apparemment. Mais vous étiez là avant moins, donc je suppose que je peux m’installer un peu plus confortablement. » Elle adresse un sourire amusé à l’autre femme et croise les jambes avant de se présenter et d’essayer une première approche. C’est qu’elle est impatiente, Marisol, faute de la jeunesse qui ne demande qu’à entrer en action et pour qui l’attente est presque anxiogène. Marisol se penche en avant pour échanger une poignée de main qui scellera cet échange de nom. Autant pousser la politesse ; elle est sensée être une jeune professionnelle après tout.

D’ailleurs les questions sur son supposé travail ne tardent pas à arriver. Elle fouille un moment dans ses poches avec un sourire d’excuse avant de dénicher une carte de travail qu’elle tend. « Ce n’est pas vraiment ma spécialité, l’art, mais avec l’économie telle qu’elle est en ce moment, c’est une vraie chance pour moi de travailler dans ce journal. » Elle n’a pas vraiment à jouer la comédie pour paraître nerveuse, battements de cœur un peu accéléré par ce début d’enquête et mains serrées ensemble pour s’empêcher de trop remuer. « Je n’ai pas osé dire à mon supérieur que je n’y connaissais pas grand chose. Mais si vous avez entendu parlé de ce monsieur, vous pourriez peut-être me renseigner plus qu’une rechercher internet ! S’il vous plait, je n’ai pas envie de paraître cruche pour ce premier boulot. » Solidarité féminine ou une bêtise du genre ? Marisol espère qu’en jouant la carte de la sympathie elle pourra au moins glaner deux ou trois informations avant de passer au rendez-vous programmé.

 
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