nothing burns like the cold (LES ENFANTS DE PROMÉTHÉE)

(Oslo, janvier 2022)

Le récit de Rosalyn lui glace le sang. Si elle lui en avait déjà touché quelques mots au début de la réunion, tout entendre à nouveau est édifiant. L’immortel ne peut concevoir que des traîtres peuplent leur rang et pourtant… Pourtant, c’est le cas. Ils pouvaient frapper n’importe qui et Eirik se sent plus soulagé encore d’avoir incité Astra à s’installer dans un hôtel différent, connu uniquement par sa constellation et lui-même. La situation l’inquiète toutefois. Ils sont supposés être en sécurité au sein des Enfants de Prométhée et ils ne sont pas supposés se sentir en danger à cause des informations données par des traîtres se trouvant dans l’organisation. Il ne réagit toutefois pas de suite, Eirik, préférant laisser d’autres membres répondre pour voir un peu ce que peuvent penser les différents immortels présents. S’il est d’ordinaire plus mesuré et pacifiste, l’anglais refuse qu’ils attendent sans rien faire. Il sent que tout est différent et que les dangers risquent de s’accumuler jusqu’à les atteindre eux, jusqu’à atteindre sa famille. Alors il approuve les mots d’Hilmar, conscient qu’il n’est plus l’heure d’attendre et de voir comment se dérouleront les choses. Haussant un sourcil à l’intervention d’Ayumi, il n’a pas le temps de réagir qu’Annabelle s’en charge à sa place. Ses mots sont justes et il ne peut que les approuver. Son regard se tourne vers elle alors qu’il serre légèrement sa main dans la sienne, lui apportant tout le soutien dont il a besoin. Il la ressent encore, cette douleur éprouvée alors qu’il était tué encore et encore au nom de leurs expériences, alors que ses cauchemars sont encore peuplés des tortures subies. Se redressant, il adresse un signe de tête envers Annabelle, avant de tourner la tête vers Ayumi. « Et comment pourrions nous à la fois ne pas nous laisser faire et ne pas réagir ? L’un dépend de l’autre. Il nous faut nous défendre et pour cela, nous ne pouvons nous contenter d’attendre. » L’attente pouvait compter des vies. Oui, ils étaient immortels. Mais qu’est-ce qui leur garantissait que ce serait toujours le cas ? Ils savaient tous que cette chance qu’ils avaient pouvait cesser du jour au lendemain. « J’ai deux enfants d’à peine 4 mois. Que se passera-t-il à votre avis, s’ils attaquent chez moi ? Ils ont attaqué Rosalyn en sachant qu’elle était enceinte alors pensez-vous vraiment qu’ils vont s’arrêter là ? » Qu’ils comprennent tous. Ils n’étaient pas les seuls concernés – leurs familles l’étaient également, par leur simple lien avec chacun d’entre eux. Lâchant la main d’Annabelle pour faire quelques pas, son air est grave alors qu’il continue. « Ne confonds pas notre envie de nous défendre avec de la barbarie. Nous ne comptons pas les massacrer ou commettre je ne sais quelle autre horreur à leur encontre. Nous ne sommes pas comme ça et nous ne le serons jamais. » ajoute-t-il à l’intention d’Ayumi. Il ne saurait vivre avec lui-même s’il en venait à se montrer cruel sans la moindre raison. Il n’était pas dans le tempérament d’Eirik de faire preuve de violence inutile, loin de là. « Mais je ne compte pas attendre dans la crainte d’une nouvelle action de l’ordre. Non seulement nous devons trouver le traître, mais nous devons agir pour faire comprendre à l’ordre que nous ne tolérerons aucune attaque envers les nôtres. »

actions d'Eirik:

(Oslo, janvier 2022) Lucian est un piètre joueur de poker. Toutes ses émotions se lisent sur son visage. Du regard légèrement vide qu’il porte sur Charles lorsque celui-ci suggère d’attendre que l’Ordre s’autodétruise à son front qui se fronce lorsqu’Ayumi commence à discourir, en passant par un haussement de sourcil et des yeux qui se lèvent vers le ciel lorsqu’Hilmar taxe le petit nouveau de mon grand. Lorsqu’Ayumi a le culot de leur sortir de ne pas recourir à l’extrême il sent que la remarque leur est destiné à eux, Rosalyn et Lucian, il laisse échapper un petit ricanement. « Recourir aux extrêmes ? » qu’il répète « L’extrême c’est d’envoyer en pleine nuit, dix gugusses pour buter des gens, ça c’est extrême. Ou enlever et torturer quelqu’un sous prétexte qu’il est membre des Enfants, ça aussi c’est extrême. Profiter d’une réunion pour avertir que ça craint et que c’est entrain de se passer, et qu’il faudrait peut-être s’organiser, c’est la moindre des politesses. » Il lève les yeux au ciel et se détend un peu pendant qu’Annabelle prend la parole à son tour. Son discours résonne plus sereinement aux oreilles de Lucian dont le visage se détend à nouveau et il finit par hocher de la tête et ajouter lorsqu’elle a fini « Elle a raison. Ils ont pas vraiment attendu de nous demander si on était d’accord pour nous attaquer. Ça marche pas comme ça, c’est déjà trop tard. C'est un état de fait. » Ensuite, il se tait et darde son regard sur Eirik alors que celui-ci prend la parole à son tour. Lorsque le viking finit par conclure qu’il n’a pas l’intention de tolérer des attaques, Lucian ajoute « Trois, quatre attaques en trois mois … Si on ne réagit pas, ils vont juste gagner en puissance pendant que nous on encaisse. Aussi pacifiste qu’on soit, on ne peut pas être aveugle face à ce qu’il se passe en face de nous. Y’a tout autant d’exemple parmi les mortels de bandes de mégalos qui ont tranquillou grignoté des droits par-ci, des terres par-là et puis un jour tout le monde se réveille en criant au loup alors que ça fait dix plombes que le mec monte son plan mais que personne intervient. ». Il marque une pause et puis hausse les épaules, finit par ajouter d’un ton qui sonne comme une évidence « Bon et puis, arrêtons de nous leurrer. C’est les enfants ici, y’a pas de conscription obligatoire. Chacun participe à hauteur de ce qu’il veut et de ce qu’il peut. Le monde s’arrête pas de tourner quand l’Ordre s’amuse à nous attaquer, il faudra toujours des volontaires pour tous les trucs habituels. Le Conclave va pas non plus mystérieusement arrêter de nous chercher. Il faut juste s’organiser pour pouvoir affronter toutes les menaces, se protéger et rester soudé et unis. Du coup, les l’çons moralistes grandiloquantes soupoudrées de sarcasme à deux balles qui mettent les gens sur les nerfs, on s’en passera également ; merci bien. » qu’il finit par ajouter en râlant, s’incluant sans trop le cacher parmi les gens sur les nerfs.    

actions de Lucian:

Il avait prévenu Zyanya que les choses risquaient d’être tendues, et il avait aussi prévenu Vivienne de ne pas se laisser trop impressionner par les grandes gueules, le commentaire du jeune immortel n’étant pas tombé dans l’oreille d’un sourd. « Comme c'est ta première réunion, je ne prendrais pas ce pari. » Taquinait-il. Entre l'impatience de Rosalyn, les expressions graves sur les visages d'Helmar et Eirik et malgré toute la chaleur qui émanait de sa personne, il était difficile d’espérer que la réunion puisse tenir sans que les choses ne s’embrasent rapidement. Une fois que tout le monde était installé, Rosalyn leur faisait part des derniers événements, dont le professeur avait eu vent par le biais de Zyanya. Rien ne l’avait surpris, que ce soit la violence de l’attaque ou la raison derrière, non, lui était partit du principe qu’ils ne pourraient pas savoir qui, où et quand. Ce qui avait toujours été le cas par le passé, mais depuis que l'existence d’une arme légendaire, capable de blesser et de tuer des immortels s'était avérée être bien réelle, les choses ne pourraient que s’accélérer et la violence s’aggraver. Les réactions s'enchaînaient laissant se dessiner alors avis et position plus sous les yeux d'un Lupe qui ne laissait aucune émotion troubler la mine grave qu'il avait prise une fois la discussion lancée. Charles qui proposait d’attendre que l’Ordre fasse le ménage, Hilmar qui répondait de manière condescendante, Yumi qui proposait une approche plus mesurée, contrastant avec celle du Viking, Annabelle argumentait que la guerre était ouverte, Eirik partageant la position de cette dernière, puis Lucian intervenait à son tour, piqué au vif clairement, Maïa prenait la parole, tentant de ramener au calme et Zyanya répondait à sa suite ramenant la Lance dans le sujet. Lupe se redressait pour prendre la parole.

« Marius et l'Ordre n'en sont pas à leurs premières offensives violentes, et tout comme le Conclave, il y a eu des périodes où ils ont été plus ou moins prolifiques et hostiles à notre égard. Lupe n'avait pas besoin de lever la voix pour s'imposer dans la conversation, alors qu'il poursuivait calmement. Nous ne sommes pas non plus à notre première réunion pour discuter de la menace qu'ils représentent, avec le souhait de mettre un terme à leurs avancées. Comme l'a dit Lucian, le choix de mettre notre énergie et notre expérience au profit de l’offensive ou la défense nous appartient, c’est cela aussi être une équipe. Il marquait une pause, glissant sa main dans celle de Zyanya. En Grèce, je vous avais fait part du danger que la Lance du Destin représentait et surtout du message que l’on envoyait, à la fois à l'Ordre, mais aussi à tous les immortels, en étant en sa possession. Nous sommes devenues la cible, parce que nous sommes armés, que nos intentions soient bonnes n'a pas d'importance, le choix de garder la Lance reste un moyen de pression qui est loin de faire de nous des pacifistes. Au moins, c’était dit, dans tout le bravados qu’ils pouvaient se parer, les Enfants étaient loin d’être des enfants de cœurs. Nous nous sommes toujours réunis pour discuter d’alternatives repoussant la voie du sang, mais en huit cent ans, ça n’a jamais était, selon moi, un synonyme d’inaction ou l’absence de réactions active et fructueuse de notre part. Je réitère donc ma proposition que l'une de nos missions soit de détruire toutes les armes légendaire afin de couper court à la tentation d’en posséder une et donc mettre un terme aux risques que l’Ordre ou le Conclave s’en empare. Et ces armes ne devraient en aucun cas être utilisées pour menacer ou tuer l'un des notre, mais cela n'engage que moi, évidemment. Il croisait le regard de Hilmar. Pour répondre à ta question Hilmar, une suite de d'événements et de circonstances a fait qu'aujourd'hui je me suis imposé une limite pour ce que je suis prêt à faire pour les mortels et pour mes proches. Il serrait doucement la main de Zyanya, l'un des seuls ici présent à savoir qu'un Lupe meurtrier serait contre-productif et une mauvaise chose. Par contre tous les anciens ici présents savaient aussi que l’anglais serait le premier à venir s'interposer pour leur sauver la vie au prix de la sienne. Et vous pouvez critiquer mes méthodes, faire le choix de ne pas comprendre ma position, mais je vous demande de le faire avec respect sans m'insulter ou remettre en question mes motivations, encore moins ma loyauté. »

RÉSUMAY:

(Oslo, janvier 2022)
Les mots échappés de mes lèvres, je retrouve cette position qui est habituellement mienne. Dans l'ombre, silencieuse, patiente et à l'écoute des échanges. J'ai conscience que mes paroles aux aspects moralisateurs ne sont pas les plus partagées, jusqu'à déplaire. Mais j'espère n'être pas totalement isolée. Les réactions ne tardent pas avec Rosalyn ainsi que Lucian et son ricanement spontané qui ouvrent le bal. Avant même de l'entendre j'ai le sentiment de l'avoir blessé et une certaine culpabilité me touche. Pour autant, cette hargne qu'il laisse filer doit rester maîtrisée. Je n'ose pas répondre sur le coup, de crainte que mes mots ne blessent à nouveau. Toute cette attention que je me suis attirée me met quelque peu en position d'inconfort. Pour m'apaiser je rouvre ce carnet sur mes genoux, y griffonne sans y jeter un œil des bouts de phrases, des mots, l'esprit qui règne en ces lieux. Un moyen de retrouver ma quiétude. Les réponses qui s'ensuivent ne vont pas à me rassurer. Quoiqu'une certaine raisonnabilité semble planer dans l'atmosphère. Lorsqu'Eirik s'approche légèrement, je soutiens son regard sans mal et acquiesce doucement à ses paroles. Signe que je prends en considération sa position et la comprends, sans forcément la partager. Ses précisions me semblent importantes, rappeler que nous n'agirons pas comme l'Hydre et que la volonté est bien de se défendre. Par ailleurs, déceler le traître semble tout à fait évident. Lucian reprend alors le fil des discussions et ses derniers mots me font l'effet d'une claque, la sensation d'être ciblée. Mettre quiconque sur les nerfs n'a jamais été mon intention, allant même à l'opposé de ce qui me définit. Ces débats commencent à être trop virulents pour que je m'y sente à mon aise. Alors lorsqu'une voix nouvelle s'élève, celle de Maïa, je suis soulagée d'en entendre ses mots. Plus apaisés, censés, dans l'esprit que je me faisais des Enfants de Prométhée. Même si la réponse de Rosalyn n'a rien de rassurante, au vu de ce qu'elle a vécu. Cela dit, il n'est pas nouveau que certains membres de l'Hydre semblent avoir perdu leur humanité depuis longtemps. Pour autant, ils ne sont pas tous ainsi, assoiffés de sang, à agir comme des tyrans. Pas ceux que je côtoie du moins. Zyanya enchaîne et un certain soulagement me traverse, à la sensation d'être défendue. Absurde en de tels lieux, en cette compagnie qui devrait être familière et rassurante. Il porte le sujet sur celui des artefacts et je me remémore des conversations avec Askhan, où il m'expliquait l'histoire de ces objets, les quêtes qui en découlaient et la nécessité de les détruire. Zyanya conclu et je lui adresse un léger signe de tête en retour, adhérant à ses dires. Son compagnon prend le relai et tandis que ma plume s'agite, il semblerait que ma vision des Enfants soit en parfait accord avec la leur. Avant de reprendre la parole, j'écoute les propos de Rosalyn qui semble frileuse à se séparer des armes légendaires. < Je comprends le besoin de garder un artefact en réserve. Même si comme l'indique Zeev, l'image renvoyée n'est pas idéale. Toutefois, cela ne devrait être que dans l'attente de détruire les autres et dans l'espoir de ne jamais en user. Nul ne devrait être en possession de telles armes et je serais d'avis que leur destruction soit l'une de nos missions. De manière intelligente, bien sûr. C'est aussi un moyen de limiter la guerre et ses dégâts. Le temps de dénicher ceux toujours disparus, il y en a au moins un de localisé, de public malgré qu'il soit sous la coupe de l'Ordre : le katana Tentetsutou, au Japon. C'est sûrement le plus accessible, le temps d'élaborer des plans pour la destruction des autres… Peut-être un vote serait opportun ? > J'espère que cette proposition sera prise en considération, malgré tout ce qu'elle implique. Malgré cette éventualité qui effleure mon esprit, de reprendre les armes après plus de 150 années.

Actions de Yuyu:

Ce qui est bien avec eux, c’est que je sors toujours le même couplet et bim, ils sortent de leur sieste. Et je me régale. C’est systématique. Dans ces cas là, je compte les points. Vraiment je savoure. Tu les traites de bisounours, ca montre les canines bien propres. Contre la guerre mais pour filer des fessées verbales, ca y va. Je persiste et signe, prends leur gouter, ils t’étranglent avec le drapeau blanc. J’écoute plus ou moins. Enfin moins parce que c’est toujours le même boucan. On n’est pas l’Hydre, faut faire autrement ouinouinisme. L’ennemi est et sera toujours à notre porte mais on préfère passer l’aspirateur sur le tapis pour qu’il puisse poser ses pieds soyeux dessus. Allons y gaiement ! Comme ca c’est pas ce qui se dit ? C’est ce que je comprends et ait envie de traduire ainsi. Le bal des câlins mention vole pas mon gouter est ouvert. Je comptais pas renchérir, enfin si un peu d’huile sur le feu ; pourquoi j’ai pas pris de chamallow là.

Les attaques fusent pardon les caresses. Mademoiselle Ayumi y va de sa prose moralisatrice, je me retiens de faire semblant de m'endormir. Surtout que le fameux Sage est mort et rereremort. Il a juste la Sagesse de reposer en paix, nous non mais je ne dis rien. Restons civilisé. J'ai déjà zappé ce qu'elle murmure. Who's next ? Lady Wright obtient mon attention, j'ai presque envie d'en faire ma favorite.. Et tout doucement, j'applaudis avant de toiser la personne suivant qui s'exprime. Eirik lance un appel à l'aide, je pense qu'il n'en peux plus des couches. Donnez lui une bière et un congé.. On t'a entendu mon bichon respire. Pour autant sniffer des langes sales de ses mômes le rend vindicatif.. Je vais commencer à donner des bébés aux pacifistes, ça va peut-être enfin les réveiller. Ah ! Ptit Lu s'exprime .. Daddy n'est pas content. Et ça me doucement rire. On a touché sa femelle, il montre enfin les crocs, c'pas trop tôt dis donc. Je reprends espoir d'enfin agir dans les lignes ennemis.. Une brune qui ne me dit foutrement rien (ndlr Maia) parle mais étrangement son discours est comme une échoppe au contenu douteux, tu t'en approches pas et tu tentes même pas d'y gouter. J'ai retenu décousu et naïf, donnez lui un nounours et allez la border. La Lance est évoquée par le super Zyanya qui en plus met un petit taquet au Daddy. Avec sa tronche de petit paumé, il sait aussi attaquer. La gueule de fourbe dans un apparat de velours. Il est petit mais faut s'en méfier. Il me fait rire et il dit pas trop de merdes finalement. Une gommette pour lui aussi - excepté pour la Lance. V'là qu'on va faire un remake du Seigneur des anneaux.. Je veux bien faire Legolas. Oups, ça m'a échappé.

Alors j'ai rien écouté de ce qu'à dit le vieux Lupe.. Juste retenu sa main dans celle de Petit Fourbe.. On ne nous prévient même pas des romances !! Qui tient la gazette des Feux de l'Amour dans ce groupe bordel !? J'ai deux mots à lui dire. Je sursaute quand mon nom est prononcé.. Ah oui, il a un avis. Se la jouer victime apeurée qu'on juge son opinion, c'est moche quand même. Je me contente d'hocher la tête.. Du vide en somme.. Il va juste réchauffer la couche de Zyanya, au moins, il a un objectif dans sa Vie !

J'allais remettre une couche parce qu'encore une fois, c'est le néant qui danse la capucine dans cette assemblée mais Rosalyn me demande de clouer mon bec. Bras armé se tait et se cale contre le mur. Un petit coup de vitriole pour la plèbe. La mama est pas contente non plus. Ayumi le retour chopant mon attention, voler un artefact, j'en suis in totalement ! Les détruire, bof quand même. On vote pour se rechauffer ou pour agir ? Pour détruire des artefact ou anéantir nos ennemis ? J'entends des balbutiements mais pas de prise de position, parlez clairement, mon millénaire me rend sourd.

RESUME:

(Oslo, janvier 2022) Aux discours de Maïa, Zyanya et Zeev, il se retient fort de lever les yeux au ciel – et fait remarquable, il y arrive ! A les entendre, il a l’impression qu’on est entrain de discuter de déclencher une troisième guerre mondiale alors qu’ils ne réclament qu’à pouvoir se défendre et anticiper correctement les attaques. Lorsque Zeev réclame qu’on ne l’insulte pas, il retient un soupir en se demandant mentalement depuis quand a-t-on jamais entendu des insultes ici – enfin à part lorsqu’Hilmar leur fait l’honneur de partager ses traits d’esprit à voix hautes bien sûr, mais y apporte-t-on plus d’attention qu’aux singeries d’un bouffon qui voudrait divertir l’assemblé ? Il en doute.

Il accorde toute fois à Zyanya qu’effectivement, il pourrait baisser d’un ton, qu’il est bien mal placé pour réclamer qu’on s’abstienne de sarcasme alors que lui-même déverse un peu trop de verve dans sa voix. Par contre baisse d'un ton un peu Alors il s’excuse poliment « T’as raison. Mes excuses. » pour couper court à toute controverse, il reprend Rosalyn au passage qui sort les griffes « Sous-entendrais-tu que mon époux est incapable de penser par lui-même ? » en levant cette fois-ci les yeux au ciel « Heu, franchement, châton, on s’en fout, c’est vraiment pas le sujet ».

On va pas se mentir, c’est pas la première fois qu’il entend le raisonnement de Rosalyn, ses arguments ou ses discours. C'est qu'ils ont déjà eu de multiples fois ces mêmes débats en privé. Donc on va pas se mentir non plus, il écoute d’une oreille distraite, son regard – sourcil levé en point d’interrogation - posé sur Vivienne qui a l’air ailleurs. Qu’est-ce qu’il traficote encore celui-là ? Une ou deux informations percent quand même jusqu’à son cerveau. Ah oui, ce gros mégalo de Marius a tué sa propre âme sœur. Il jette un coup d’œil à Rosalyn, s’imagine entrain de la décapiter pendant un instant, secoue la tête. Nope. Définitivement nope. Leurs mains se trouvent, il lui tapote l’épaule.

Voilà. Il lui a fallu quinze interventions pour se rappeler pourquoi il n’aime pas venir à ces réunions. Elles sont longues, ennuyantes et on y tourne en rond. Il finit toujours par avoir l’esprit vagabond. J'entends des balbutiements mais pas de prise de position, parlez clairement, mon millénaire me rend sourd. « C’est peut-être le signe de la retraite, mon vieux » qu’il s’entend penser à voix haute. Et puis finalement, un peu plus sérieusement, il raccroche au dernier discours d’Ayumi, celui sur un katana au Japon et soupire un coup « Bon, par contre, je veux bien les actions pacifistes et tout, éviter la guerre, ne pas attaquer, mais franchement à quel moment aller leur piquer une arme qui est clairement à eux ça va être perçue comme une action pacifiste alors que les gars ont déjà pété un câble pour une arme qui n’était même pas en leur possession à la base ? ».

Ses mains se lèvent en signe d’apaisement « Comprenez-moi bien, perso, je suis chaud pour aller le chercher ce katana, je vous accompagne, pas de soucis, mais là, on entre plus dans le cadre de l’attaque préventive que de la défense. On est exactement dans l’optique de rendre coups pour coups, ce que tu nous conseillais de ne pas faire justement Ayumi, ils convoitent une arme en notre possession, on va chercher leur katana au Japon. » Il lui apparait évident que quoiqu'ils en disent, quelques soient les terminologies choisies, tous ces plans et ces propositions qui se sont dévoilées ces dernières dix minutes tiennent bien plus du plan d'attaque en rang d'oignon que du sitting pacifique devant l'ambassade de l'Ordre de l'Hydre auprès des Nations Unis.

« Et si on fait ça, il faudrait discuter sérieusement de la protection des membres des Enfants, nous organiser pour être moins vulnérables aux répercussions. Intercepter les intentions de l’Ordre déjà, comme proposait Maïa ? Peut-être qu’on peut réussir à infiltrer l’une des têtes … Et puis, bêtement se regrouper pour être moins seuls face aux attaques. Je doute qu’elles s’arrêtent quand bien même on jetterait la lance dans un volcan, surtout si on se décide à aller chercher un katana par-dessus le marché, sans parler de détruire toutes les armes qu'ils convoitent. Si c’est pas une déclaration d’intention, ça. » Puisqu’apparemment, il ne faudrait pas parler de guerre.

actions de Lucian:

(Oslo, janvier 2022)

Les échanges s’enchaînent entre tou.te.s les participant.e.s, chacun.e y allant de son grain de sable. Ta main ne lâche celle d’Eirik que lorsqu’il approche d’Ayumi et tu approuves ses dires par un acquiescement de la tête. Tu comprends la colère qui anime celleux qui t’entourent - Rosalyn, Lucian, Eirik, Hilmar, la tienne : elle est entièrement justifiée, par des années, des siècles de violence subite. Et même si tu entends celleux toujours ancré.e.s dans le pacifisme, tu ne peux plus aujourd’hui partager leur point de vue. Tes mains se crispent lorsque l’un de ceux que tu ne connais pas (Zyanya) prononce les mots ce n’était pas sans raison : rien ne justifie la violence dont l’Hydre peut faire preuve. Et alors qu’il évoque la lance, suivi par son compagnon (Zeev), ainsi que la nécessité de la détruire, tu ne peux t’empêcher de grimacer. Quelle mauvaise idée. Juste après Rosalyn, tu glisses les paroles suivantes. « Nous ne pouvons pas nous permettre de nous débarrasser des rares armes que nous possédons. L’Hydre ne fera pas de même ; et ne nous fera pas non plus la courtoisie de ne pas nous attaquer parce que nous n’avons plus d’artefacts. Au contraire. »

Tu laisses ensuite Ayumi - Hilmar, aussi particulier qu’on lui avait décrit - et Lucian s’exprimer. Les dires de ton frère sont censés, mais tu sais que tu es déjà passée au-delà de ce stade, bien plus proche d’Hilmar et de Rosalyn que de celleux restant.e.s dans leur pacifisme. Tu l’as été, pendant plus d’un siècle, et tu continueras de l’être dans les situations nécessaires. Ici, néanmoins, ce n’est plus le cas - tu sens le feu s’éveiller dans ton sang, tes réflexes se réinstaller. Depuis Eirik, depuis sa libération. Ce qui amène tes propos suivants,  juste après celui dont tu ne connais toujours pas le nom (Zyanya). « Nos ennemis n’ont pas besoin d’artefacts pour s’en prendre à nous et l’Hydre ne sont pas les seuls dont nous devons nous méfier. Oui, il nous faut revoir nos défenses - mais si nous n’avions pas agi, attaqué, Eirik serait toujours entre les mains du Conclave. S’organiser est plus que nécessaire, se séparer conviendra mieux aux sensibilités de tou.te.s. Néanmoins, nous ne pouvons attendre trop longtemps ou l’Hydre, ainsi que d’autres, auront également le temps de faire ce qui leur convient. Nous ne pouvons plus nous permettre d’attendre et celleux qui s’en sentent capables devraient s’occuper le plus rapidement possible du katana, ainsi que des autres artefacts ensuite. »

Actions d'Anna:

(Oslo, janvier 2022)

Les arguments s’enchaînent alors que le débat fait rage. Si certains font sens, Eirik reste hermétique à d’autres. Il ne dit rien, toutefois, se contentant de lever les yeux au ciel et d’acquiescer de temps à autre.  Au fond, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’ils ne tombent pas tous d’accord. Ils avaient des personnalités bien différentes et, surtout, des vécus qui influençaient leur vision des choses. Le blond, lui, ne faisait que penser à la protection des siens. Savoir que Rosalyn et Lucian avaient été si facilement attaqués était inquiétant, aussi bien pour le couple que pour sa constellation. Et concernant Astra et les jumeaux… Il ne préfère pas penser au danger qu’un traître dans leur organisation pourrait leur apporter. Encore une fois, Rosalyn intervient pour apporter des faits qui ne font que prouver le violence de l’ordre. Des discussions ne changeraient rien et, de toute façon, Eirik avait dépassé le point où il désirait en entamer. Sans tomber dans la violence extrême, il avait toutefois fini par comprendre que parfois, on ne pouvait pas sauver certaines personnes. Qu’elles étaient tellement convaincues de leurs actions, aussi mauvaises pouvaient-elles être, qu’elles ne pouvaient les remettre en cause. Les armes sont évoquées et forcément, Eirik se sent concerné, lui qui détient l’un d’entre elles. S’il ne l’a jamais utilisé, il doit bien avouer que l’avoir lui apporte un certain sentiment de sécurité. Il ne voit pas comment les détruire pourrait les aider alors qu’ils n’ont jamais été autant en danger. Plus tard, oui. Quand la situation sera apaisée, quand des immortels aux mauvaises intentions ne chercheront pas à s’en prendre à eux en étant eux-mêmes détenteurs d’une arme. Enfin, Eirik ne prend pas la peine de répondre alors que d’autres soulignent justement à voix haute ce qu’il pense. Annabelle intervient en dernier, dires qu’il ne peut qu’appuyer tant ils sont justes. Les souvenirs des tortures endurées, des morts provoquées volontairement pour l’étudier, lui reviennent encore souvent, trop souvent. L’anglais prend sur lui, comme bien souvent, responsabilités plus importantes qu’il porte désormais et qui font qu’il ne peut se laisser abattre quand les songes sont emplis des crimes commis par le Conclave. S’il adresse un léger sourire à Annabelle, comme pour témoigner son soutien après l’évocation de ce moment douloureux, il redevient plus sérieux quand c’est à son tour de s’exprimer. « Je ne vais pas répéter ce qui a été dit. S’il faut voter pour les armes, je suis contre leur destruction pour l’instant. Oui, c’est sans doute une idée sur laquelle nous devons nous attarder mais il y a plus pressant et nous en avons besoin si on veut s’assurer de garder un certain poids face à l’Ordre. » Et surtout, cela leur permettait d’éviter davantage d’attaques qui finiraient par des morts certaines. S’ils avaient de grandes chances de revenir, rien ne garantissait que chaque mort ne soit pas la dernière. « Je suis d’accord pour le besoin de s’organiser. Il paraît évident que nous ne pouvons plus nous contenter d’encaisser et de laisser chacun agir dans son coin. Je veux bien faire partie de ceux devant organiser notre protection. » Que chacun s’exprime concernant ce qu’il désire faire était normal – ils n’étaient pas dans une organisation tyrannique et étaient encore libres d’agir. « N’oublions pas le traître. Il va falloir qu’on se penche sérieusement sur l’identité de celui-ci. On peut s’organiser autant qu’on le désire, si quelqu’un s’amuse à reporter le moindre de nos faits et gestes, tout sera fait en vain. » Et il était hors de question qu’un autre membre des Enfants ne se retrouvent victime d’une nouvelle trahison.

actions d'Eirik:

(Oslo, janvier 2022) Lorsque Rosalyn s’embarque dans une nouvelle prise de parole « Très sincèrement, je ne vois pas de quelle image vous vous inquiétez. Avoir en notre possession des armes nous permettant de nous défendre n’a rien d’une provocation. », il hoche la tête et marmonne dans sa barbe « Franchement, si c’est que ça, on pourrait aussi bien les collectionner hein, protéger le patrimoine interstellaire, sans vouloir les utiliser. Rien de mal à ça. Genre, bullshit, coucou je voulais protéger ce patrimoine culturel guerrier des grands méchants psycopathes de ce monde et du coup je les ai mis de côté dans mon sous-sol. Ca marche aussi. J’vous vérifie même l’humidité ambiante et la luminosité pour une conservation et une vraisemblance optimale. »

Sa main se pose doucement sur l’épaule de Charles pour la serrer dans une tentative peut être maladroite de réconfort et de catalyse lorsque celui-ci bouillonne contre Hilmar. (Il me semble qu’il est censé être debout derrière le canapé où Rosa, Maia et Charles sont assis). Il n’imaginais pas  que Charles serait un poulain aussi vigoureux. Il jette un regard peu amène à Hilmar – lui non plus ne trouve pas ça très fin de dire des humains qu’ils sont des petits ingrats. « Restons calme, restons calme … » et puis il secoue la tête « Je n’suis pas expert, mais la notion même de hiérarchie est contradictoire avec le fonctionnement des enfants me semble-t-il et il est préférable que ça le reste, non ? » Son regard se pose à nouveau sur Hilmar et il plaisante « Ca préviendra que tu n’attrapes le melon, hein … ». Et quand Charles se porte volontaire pour étudier les roches, il se dit qu’il ne serait pas une trop mauvaise idée de garder un œil sur lui alors il se joint à lui. « Géologiquement, je n’y connais rien ; mais si on trouve ces pierres de météorite je veux bien mettre mon pouvoir à disposition pour essayer de les lire ? Sinon, bien sûr, comme d’habitude, j’serai là où vous aurez besoin de moi. » Cela définit plutôt bien son engagement auprès des enfants. Se montrer lorsqu’on l’appelle.

actions de Lucian:

Lupe était tendu: après trente ans dans l’ombre, il réalisait à quel point cette fuite calculée lui avait fait revoir sa perspective, même lorsqu’il s’agissait des Enfants de Prométhée. Il n’était pas friand de la politique, pas plus de la tournure que prenaient cette discussion et les échanges. Il optait donc pour un retrait, essayant de se concentrer sur les propos des uns et des autres, se perdant parfois dans le flot des paroles.

Il ne partageait pas l’avis de Rosalyn, personne ici avait parler d’être naïf, et à parts quelques nouveaux, Lupe était certain qu’ils avaient tous eut leur lot de mésaventures avec des membres de l’Hydre. Marius était peut-être le chef et cruel, mais il n’était pas le seul et ils oubliaient que l’organisation avait d’autres ambitions que satisfaire ses ambitions et peut-être considérer que le dialogue devait peut-être se faire avec des membres plutôt que Marius. Par expérience, le changement venait par une suite d’actions, parfois dû à la chance, et une volonté extérieure et intérieure d’évoluer. L’Hydre n’avait pas toujours été un adversaire, ça ne pouvait pas l’être vu comment les constellations étaient composées. Et peut-être qu’il y avait un ennemi commun, une tête du serpent à coupé ou le faire tomber, voir le condamner à l’exil aussi. Certes, la possession d’une arme lui donnait peut-être un avantage, mais ça ne faisait pas tout. Il avait l’impression d’entendre l’argument qu'avoir plus d’armes réglait le problème des armes. Et ça le fatiguait de devoir entrer dans une conversation qui pourrait s’éterniser. C’était aussi pour cela que Lupe s’entêtait à défendre la destruction des armes, il pensait que les Enfants n’en avaient tout simplement pas besoin dans leur lutte.

Les esprits s'échauffaient de nouveau, mais Lucian intervenait une fois de plus, temporisant la conversation afin de ne pas perdre le fil de celle-ci. Lui, il tenait toujours la main de Zyanya dans la sienne, l'autre massait l'une de ses tempes, alors qu'il continuait d'emmagasiner toutes les informations. Il était de retour de façon active depuis neuf mois uniquement et il avait l'impression que ça faisait trente ans qu'ils avaient cette conversation. Peut-être considérer une reconversion, ou se contenter du rôle qu'il avait eu ces dernières années, celui de consultant et éclaireur. Car les propos de Rosalyn lui donnaient des impressions qu'ils avaient fait un upgrade digne d'un complexe militarisé et ça le renvoyé tout un pan de son histoire auquel il ne voulait pas être renvoyé. La fatigue de la vie ? Certainement pas. Celle de la guerre ? Oui.

« Je suis de l'avis de Lucian au sujet de la hiérarchie. Sinon, vous connaissez ma spécialité en histoire de l'art et symbolisme, s’il faut dénicher d’éventuels artefact que Marius pourrait convoiter et j’aurai éventuellement des contacts spécialistes en géologie à proposer. Pour ce qui est du reste, je ne partage pas votre avis, mais la majorité l’emporte, alors je préfère me concentrer sur l’objectif qui nous unit tous ici. Il marquait une pause, avant d’ajouter sur un ton un peu plus léger, ah, et il y a le buffet aussi, naturellement. » Tout le monde aimait manger non ? Et peut-être que Vivienne se réveillerait.

RÉSUMAY:

(Oslo, janvier 2022)

L’Ordre était une organisation qui pouvait être menaçante sur de nombreux points. La force physique n’était pas leur seul avantage et Rosalyn faisait bien de le rappeler. L’argent, l’influence… Tant d’éléments qui poussaient nécessairement les Enfants de Prométhée à revoir leur façon de faire. Ils ne pouvaient plus se contenter d’agir chacun de leur côté sans s’accorder. Sans annihiler totalement leurs libertés, il était toutefois nécessaire de songer à œuvrer ensemble, véritablement. Quand Eirik souligne l’importance, en plus du reste, de trouver l’identité du traître, il est soulagé par la réponse donnée par son aînée. Certes, il possédait des informations sur eux, mais il avait été découvert et c’était l’essentiel. Il n’ose imaginer les dégâts s’il était resté parmi eux, continuant à récolter des informations et, surtout, leur empêchant de s’organiser correctement. Leurs efforts auraient été déjoués constamment.. Alors le soulagement éprouvé était justifié. Il acquiesce aux mots de Rosalyn, laissant les autres s’exprimer à leur tour. Si l’intervention d’Hilmar peut déplaire à certains, Eirik trouve certains points très justes – mais il n’a pas le temps de réagir que Charles proteste contre les mots utilisés. Lucian appelle au calme alors que chacun semble réfléchir aux choix s’offrant à eux. « En ce qui me concerne, comme je vous l’ai dit, je veux bien m’occuper de certains aspects de la protection. Trouver de nouveaux lieux sûrs nous servant de refuge afin de pallier à ceux dont la localisation a éventuellement été dévoilée par le traître serait une première priorité, si vous voulez mon avis. » Leurs refuges actuels n’étaient plus sûrs et il était hors de question de prendre des risques inutiles. Trop d’immortels avaient été mis en danger ces derniers temps alors chaque précaution était bonne à prendre. « Par contre, je trouve que l’idée d’Hilmar était assez bonne. Si on veut s’organiser réellement… On ne peut pas se contenter d’agir chacun de notre côté. Imaginons que l’un d’entre vous décide de travailler sur la recherche d’un artefact sans en parler et qu’il apprenne, ensuite, que quelqu’un d’autre s’en occupe également ? Les efforts auraient pu être conjoints et du temps aurait été gagné. » Il hausse les épaules, se contentant de donner son avis. Eirik n’estimait pas que le sien valait forcément mieux que les autres, mais il était prêt à le présenter et le défendre à l’aide d’arguments si nécessaire. « Sans parler de hiérarchie, il faudrait qu’on puisse simplement confier l’avancée de nos différents… projets à quelqu’un qui pourrait juste coordonner tout ça ? Il n’est pas question de donner d’ordres mais, je le répète, de s’organiser de façon cohérente. »

actions d'Eirik: