Happy New Year holiday spirit

Constellation Antinous et ses invités de marque cw: /

Il a mal aux mains à force de cuisiner là. Bastian grommelle et traine les pieds avec la calebasse à la main jusqu’à un siège sur la véranda qui offre une belle vue de la mer bleue. Ça change de la grisaille de l'Europe. Il s’installe et soupire longuement, il fait un petit geste de la main dans ses cheveux pour faire tomber les lunettes de soleil sur le nez. Un geste absolument pas classe et il étale les petites jambes sur le sol, tout en les croisant. Enfin un petit air de vacances là... « Le repas va être bientôt prêt pour ce soir, y aura de tout normalement. Là, je ne cuisine PLUS rien. C’est fini ! » Il boit un peu de maté et lève la calebasse tout en regardant les personnes présentes dans la véranda de la petite maison tahitienne qu’ils ont loué. « Qui en veut ? Promis j’y ai mis du miel dedans en plus… Cela n’a pas qu’un goût d’herbe. » une pause, il se sent obligé de préciser « Ce n’est pas empoisonné non plus, je viens d’en boire. » Il fait un petit sourire insolent en tout cas. Il est juste content de voir tout le monde réunit et de rencontrer de nouvelles têtes même. Et d’être enfin éloigné de tout les soucis, sur une petite île paradiasque qu’est Tahiti. Ils ont vérifié, pas de factions ennemies, pas de Conclaviste. Non non, ils ont beau être riches eux, ils ont pas la foi de faire des heures d’avion pour se retrouver sur une petite île, isolé de tous.

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Après avoir faussé compagnie à tout le monde pour Noël -en plus il avait été de garde donc, gros réveillon- Charlie n'avait pas pu se résoudre à les laisser pour nouvel an. Vraiment, il ne pensait pas qu'une constellation remplie d'immortels fêtaient le nouvel an. Pour lui, c'était quelque chose de si... "mortel" à faire. Quand les années ont encore un sens quoi. Qu'on passe tous en 2022 sachant qu'on sera peut-être tous là pour fêter 2222, c'était un drôle de sentiment. Mais bon, faut jamais rater une occasion pour les feux d'artifices, non ?

Charlie espérait vraiment voir le compagnon à 4 pattes d'Anthony, manger à n'en plus pouvoir, lancer un débat avec Chiranth et esquiver des potentiels ennemis mortels aux trousses de Bastian. Le tout en duo avec Maïa -arrivés ensemble mais faussement séparément pour ne pas alimenter les débats-, contents que tout le monde soit sains et saufs. Il avait eu sa dose d'hiver et de neige, donc autant retourner sur l'été qu'il n'avait pas eu.

« Je passe merci ! » crie-t-il à travers la pièce pour que Bastian l'entende. Ce truc verdâtre était simplement infect et rien ne lui ferait changer d'avis sur le sujet. Comment diable pouvaient ils boire cette chose, même bombardée de cuillères de miel pour masquer le goût, il ne s'y risquerait certainement pas. Après avoir vu Bastian quitter l'antre de la cuisine pour aller se poser comme un papi, c'est comme un automatisme dicté par son estomac alors qu'il n'y a plus personne pour lui faire obstacle. Il fait l'innocent devant Maïa qui coupe des fruits, et une fois à porté de main des premiers petits fours, vlam. « Ché trop bon Bashtiti » Il allait se faire taper sur les doigts, mais le risque en valait la chandelle. Ou, une expression comme ça.

Lui, il avait apporté la boisson -buvable, merci Bastian- à bulles. Une belle caisse, et quelques produits rapportés de chez lui -ainsi que des cadeaux pour sa constellation puisqu'il n'avait pas passé noël avec eux, mais tout vient à point à qui sait attendre-.

Spoiler:

Happy new year holiday spirit

Tahiti Depuis la terrasse de leur location événementielle, la Milanaise trie, coupe, essaie de former de belles formes parmi l’ensemble des fruits pour parfaire le menu concocté par deux de ses étoiles. Les odeurs culinaires lui sont parvenues jusqu’à son nez, mais, déterminée à réaliser au mieux sa besogne et à apporter une source de fraicheur face aux plats qu’ils allaient déguster, elle tient bon. Elle sourit, heureuse de tous les retrouver, heureuse de savoir que personne ne manque à l’appel, heureuse de pouvoir passer encore un peu de temps à ses côtés. Ils se sont entendus pour ne pas éveiller les soupçons, mais elle s’impatiente de le revoir. Il lui arrive de dandiner ses fesses de gauche à droite, chantonnant les quelques mélodies qu’elle entend depuis l’enceinte Bluetooth. S’amuse également avec la personne qui l’accompagne (coucou mon chiranth). Elle passe un excellent moment, Maïa, et elle sait que tout risque d’aller pour le mieux, du moins elle l’espère. Parce qu’il persiste assez de controverse partout pour qu’ils puissent l’oublier ne serait-ce que durant une soirée festive.

Ses moitiés d’ananas sont creusées, remplies de morceaux de melon, pastèque et autres fruits délicieux. Elle a osé se vêtir avant que les festivités commencent et espère que le tablier qu’elle porte fera office de protection dans l’éventualité où les projections lui échappent. Elle s'est même maquillée un peu, souligner son regard légèrement, pour ainsi apporter un peu de gaieté. « Est-ce que tu penses que si je fais ça… » Elle rapproche deux piques avec des boules de pastèques au niveau de ses yeux. «… je ressemble à un poisson rouge ? » Elle gonfle ses joues mais ne tient que quelques secondes seulement avant de se mettre à rire avec la personne à ses côtés. Cela lui fait un bien fou de pouvoir rire de cette manière.

Mais bientôt, elle se ravise et laisse tomber ses deux petites boules alors qu'elle remarque la déviation de Charles en direction de la cuisine. Son sourire ne fait que grandir devant le constat qui lui paraît comme évident. D'ailleurs, elle donne un coup de menton comme pour appuyer un peu plus le délit en cours. « Conosco uno che si lamenterà in breve tempo. » Bien sûr, elle pense instantanément à Bastian, qui donne l'impression d'avoir besoin de repos. Cela lui plaît énormément que de pouvoir profiter de ces instants là en leur compagnie. Ils lui avaient tous manqué.

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RESUME :

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**pseudo :** astra **messages :** 53

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Tahiti Tu étires ta carcasse en manquant un baillement. Retrouver tout le monde, c'est aussi excitant que crevant. T'en as mal dormi - pas comme si tes nuits ne ressemblaient pas à un sacré foutoir, espèce de geek. Grattant ta tignasse, tu vas chercher un café brûlant pour rejoindre Basti qui se plaint. Tu songes aux menus cadeaux que tu vas distribuer, les ayant rejoints depuis peu à Tahiti, aux spécialités culinaires, aux attentions délicates, aux douces inventions que tu vas disséminer comme un Père Noël sexy. « Comme Charlie, non merci, le café suffira, Ouistiti » que tu clames non sans rêver une seconde de toute la nourriture à venir. Bastian cuisinait divinement, tu devais le reconnaître.

« Papy est occupé à quoiiiii ? » que tu demandes à Basti, t'installant par terre comme un sale gosse, profitant des rayons du soleil en véritable chat humain en te prêlassant. Pensée vers ton mentor Alaric ; t'as bien envie de lancer des piques, et tu veux pas emmerder Basti parce qu'il fait à manger et que tu veux pas te retrouver avec un steak à l'arsenic. « Maïaaaaa tu peux me couper de la pastèèèèèque s'il te plaîiiit ? » tu supplies de ton timbre innocent. Tu as les yeux fermés, mais tu embêtes Basti quand même, en donnant de légers coups de pieds à sa chaise. Puis, tu te lèves d'un bond et t'approches de Maïa, câlin, tu glisses ta tête contre son épaule en jouant avec les piques à fruit, incapable de tenir en place. Attrapant un morceau, tu engloutis à en avoir les joues distendues. T'as envie de danser et t'as bien l'intention de kidnapper Erin la princesse pour lui voler une danse plus tard.

« Si vous voulez, j'ai amené ma guitare, je pourrais toujours jouer un petit morceau , vous savez, genre, musique de fond, tout ça » et à nouveau cet air matois. T'aimes la musique. T'es juste aussi doué qu'un pinguin sous acide. Mais t'as proposé, innocemment, l'air d'un gosse à noël, c'est le bon moment non ? Tu clignes des paupières très vite comme les dames dans les films, pour les envoûter - faut que ça marche - avec un grand sourire malicieux.

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Ils sont arrivés un peu plus tôt, peut-être vingt ou trente minutes. Le temps de dire bonjour à tous ceux déjà présents, de leur présenter Rahim, enfin, officiellement, même si seulement en quelques mots, et de faire un tour de la baraque avec son descendant sur les talons. Chiranth a posé son sac sur le lit d’une chambre, se fichant bien de la vue ou de la taille du lit. Peut-être Charles et Maïa se garderont le plus grand ? En tout cas, il sait où il va pieuter ce soir et c’est suffisant. L'ennui des quelques heures en avion l’empêche de se poser dans la véranda : il a besoin de s’occuper les mains, Chiranth, besoin de bouger. Heureusement, Maïa s’assure que la bonne humeur règne en cuisine et les Guptas se joignent à elle, Chiranth allant parfois jusqu’à la faire tourner et valser quand elle pose son couteau deux minutes. Ce n’est pas comme ça que le dessert sera vite prêt, mais au moins s’amusent-ils un peu. C’est ça, l’esprit des fêtes, non ?

Il récupère les dés d’ananas en trop pour faire quelques brochettes avec des crevettes qu’il fera caraméliser quand tout le monde sera là. Pas de gâchis et bien trop de nourriture : un vrai repas de famille, oui. Il digère encore le fait qu’Arthur, le gosse qu’il a entraîné il y a seulement quelques années, est le descendant d’Erin. Comme quoi, les surprises ne cessent jamais. « Est-ce que tu penses que si je fais ça… je ressemble à un poisson rouge ? » Chiranth tourne la tête trop tard pour apercevoir les joues gonflées de Maïa, mais son rire est tout communicatif et il pouffe lui aussi. Il n’est pas là pour faire la police et, après les derniers mois, ça fait un bien fou. C’est donc pour ça qu’il ne dit rien quand Charles passe piquer un petit four. « Conosco uno che si lamenterà in breve tempo. » Il renifle. « Il connait pas encore toutes les règles de la maison », remarque-t-il avec un léger sourire. Charles est si jeune, c’est encore un peu déconcertant. Aloysius, c’est une autre histoire, et Chiranth lui donne une tape à l’arrière du crâne quand il pique de la nourriture : « c’est pour quand tout le monde sera là, goinfre ! » Pas qu’il ait besoin de grand chose pour faire des leçons à celui qui reste pourtant son aîné. Par contre, Aloysius a des arguments de poids. « Oh ouais la guitare ! Tu vas nous faire un petit remix de tes vieux tubes ? » Il n’en faut pas plus pour que Chiranth coule un sourire radieux vers Bastian. Le pauvre n’aura pas une seconde de paix.

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Suite à l’arrivée de Chiranth chez toi, un certain nombre de choses ont changé, sans pour autant être si différentes. T’es Rahim, il est Chiranth, mais t’es aussi reconnu comme étant son descendant – tu n’es pas très certain à combien d’arrière, vous pouvez bien être, mais ce n’est pas ce qui compte – et c’est un baume au cœur, ça panse une plais et assourdis un peu la douleur des autres. T’es un peu bête, dans le fond, à croire aussi facilement les paroles énoncées, mais t’as surtout envie d’y croire, t’y accrochant comme un enfant s’accrocherait aux mots d’un parent comme unique vérité existante. À l’instar de Chiranth, eh bien, c’est ce que t’es, dans le fond, un enfant. Alors quand tu penses à Bastian et le reste des immortels que tu vas rencontrer dans très peu de temps, ça remet toute ta vie en question puisque t’as, quoi, soixante-ans à tout casser, alors ton histoire, elle ne vaut pas grand-chose. N’empêche, t’es curieux et t’as pas envie d’être seul non plus et t’as envie de rencontrer ses gens depuis que les deux immortels t’en parlent ici et là. T’es envieux, aussi, de cette relation qu’ils entretiennent alors que ta constellation à toi, outre Livna qui vient à peine d’arriver, qui vit très bien sans se soucier des autres qu’eux-même ; malgré les changements de cette année. Tu repousses ses pensées et suit Chiranth qui le présente à ceux déjà arrivé. Officiellement. Ça te touches autant que ça te donne envie de te terrer dans un trou. Um.

Tu suis Chiranth en cuisine et tu reconnais l’odeur de maté t’informant de la présence de Bastian dans le coin – et tu sais pas trop quoi faire de tes deux mains. « Je peux faire quelque chose ? » Tu demandes à qui veut bien l’entendre. Tu t’y connais un peu en cuisine, après tout. « Est-ce que tu penses que si je fais ça… je ressemble à un poisson rouge ? » Tu tournais la tête à ce moment-là et ça te fait cacher ton sourire dans ta main. Tu comprends pas un traître mot d’Italien en revanche, alors à défaut d’avoir pu sauver un petit four, tu tapes sur la main qui passe devant toi, pour choper un autre met, réflexes accrus oblige (qui s’ignorent encore), « Oh ouais la guitare ! Tu vas nous faire un petit remix de tes vieux tubes ? » Tu arques un sourcils, « Oh mais c’est un excellente idée, ça. » T’aimes la musique, Rahim, malgré ton incapacité à tenir une note correctement. Mais avant toute chose, « Est-ce qu’il y a des choses à rapporter là-bas ? » Tu fais un geste du menton pour montrer la table un peu plus loin.

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Arthur reste derrière Erin, comme un petit poussin un peu trop intimidé par tout ce monde qu’il va voir. Il n’hésite pas à tendre la main vers Spark pour qu’il lui lâche la main, c’est le seul moment où il se sent à l’aise, avec ce petit chien. Mais il sait qu’il a des gens qu’il connaît déjà, enfin des gens. En dehors d’Erin, c’est Dev et Dev est avec du monde, que Arthur ne connaît pas. Il n’ose pas se séparer d’Erin alors bon, marcher tout seul là-bas ouais, non. Il reste près d’elle alors qu’il voit tout le monde, en train de préparer à manger, de mettre l’ambiance, se parler… Se taper gentiment dessus pour la nourriture à chaque fois. Enfin, il se fait pas trop bavard pour une fois le petit Arthur. Il remarque une italienne, par la voix, un vieux qui râle, un jeune qui est trop énergique, la liste est longue...

Et là, ça parle de guitare. De chanson. Un petit morceau. Un remix de vieux tubes ? « Il a été DJ auparavant ? » demande Arthur, sans oser demander directement à Aloysius mais… « Tu as été DJ ? » ça y est, il a osé. C’est bon, il en est pas mort. Hourra ! Bon en même temps s’il meurt, il ne se réveillera pas, alors bon… Puis il dirige son regard vers la voix de Rahim. « Oh je peux aider ! Il y a forcément des choses à rapporter ! » Il imagine bien qu’il y a des choses à rapporter et puis, bon, ce n’est pas parce qu’il est à moitié aveugle qu’il ne peut pas aider hein. Il faut juste qu’il compte bien les pas et connaisse un peu ce qu’il y a autour de lui…

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» happy birthday to us all!
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