intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 she would dance with her ghosts ☼ akshaya

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(#) she would dance with her ghosts ☼ akshaya    Dim 9 Mai - 21:35



this is who I am this is my story
akshaya jan
I got that sunshine in my pocket
you don't need to steal it, we can just share
CW/TW: dans la chrono mentions de guerre-violences-morts-religion-racisme / abandon d'enfant NOM ET PRÉNOM : Celle qui se fait appeler Akshaya à changé plus d'une fois de prénom, même avant de goûter à l'emprisonnement de l'âme et d'adopter celui qui signifie "immortel, indestructible" en sanskrit. Quoi de plus poétiquement incorrect, de plus justifié ? Dans sa première vie, elle fut renommée নাজিয়া, Nazia, nom de scène, nom de tawaif qui appartient au passé, reflet d'une enfant qui n'existe plus, qui ne s'appartenait pas.
Aksha change de nom de famille bien trop souvent, pioche dans ses racines indépendamment de la religion typiquement associée avec celui-ci -par exemple, Jan, le dernier en date, est issu du persan et se retrouve habituellement dans des familles indiennes  musulmanes. Il n'y a pas de partition à suivre, de sens cachés, les noms sont jute des choix esthétiques plutôt que des miettes de pain à suivre pour résoudre quelque énigme. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Les noms ont changés, les frontières se sont effacées, le temps à fait sa part si bien que le lieu qui l'a vu naître n'existe sans doute plus tel qu'il fut. Mais qu'en saurait-elle ? Elle est née au sein d'une troupe d'artistes itinérants, ne peut donner plus précis que l'Inde du nord. Les premières années de sa vie, elle n'a connu que la route et le spectacle, sous une Inde encore majoritairement sous le contrôle d'un Empire moghol déclinant pour laisser sa place à la domination grandissante de la Compagnie britannique des Indes orientales. 1824, année peu marquante pour les historiens modernes, naissance d'une immortelle sans nom, d'une enfant d'un peuple autrefois prospère saigné à vif par la cupidité des colons. 1824, dans une Inde qui a tant changé qu'Akshaya ne s'y reconnaît plus. DATE DE LA PREMIÈRE MORT : Requiem pour un fou, non, requiem for a fool qui retentit au rythme tambourinant de la mousson en cette nuit humide de 1855. Les mains puissantes autour de son cou qui la prive de son premier dernier souffle... Etranglée dans son lit en ce qui serait aujourd'hui appelé un crime passionnel, elle niera, longtemps, avoir plus que perdu connaissance pour se réveiller au matin, toutes marques du crime effacées comme après un cauchemar plus vrai que nature. Toutes marques physiques, du moins...
C'est un autre type de tambour qui marque la mort qu'elle prétendra faussement être sa première, deux ans après le déclencheur. Ceux des red coat lors de la grande rébellion de 1857. ÂGE : Elle ne fait pas son âge, Akshaya, figée dans la forme de ses trente-et-un ans, dans une enveloppe charnelle bien trop désirable pour une créature qui s'approche de son bicentenaire. Elle ne vieillira jamais, Akshaya, pas de rides, de cheveux blancs, ou de voix chevrotante, pas de petits-enfants à qui raconter ses histoires. Elle dansera jusqu'à la fin, Akshaya, la chanceuse ne sera pas trahie par des articulations rouillées, ne verra jamais son âme réincarnée dans celle d'une créature moins fortunée. Elle est coincée, Akshaya, emprisonnée dans son propre corps, punie comme elle crut lors des premières années. Mais qu'aurait-elle pu faire de si terrible dans son ancienne vie pour mériter une telle punition ? "Karma is a bitch", comme les jeunes d'aujourd'hui disent, sans la connaître. Emprisonnée dans son corps ? Non. Libérée. Libérée du temps, des règles qui régissent la vie de ceux qui craignent de mourir demain. Elle n'a pas l'éternité devant elle, mais c'est tout comme. La vie est trop précieuse et trop belle pour être gâchée par les regrets et s'embourber dans un chemin d'autodestruction toxique. Elle vit, Akshaya, elle a décidé de voir le bon côté des choses - car oui, il y en a. 197 ans aujourd'hui, un anniversaire de plus, une nouvelle année remplie de nouveauté et d'énergie positive, à flirter avec le danger en oubliant, parfois, qu'immortel et indestructible ne vont pas toujours de paire. Oubli volontaire, peut-être, pour ne pas laisser le poids du passé alourdir ses pas bondissants. HABITATION : Où se trouve le cœur, là est la maison... C'est que son cœur est trop grand pour se contenter d'une maison fixe, alors. Elle tient difficilement en place, moins par peur d'être découverte que par désir de découvrir, plus, toujours plus. Nomade dans l'âme, Akshaya voyage beaucoup, dans le monde entier, se laisse porter par les opportunités, sans plan fixe ni plan de secours (au grand dam des membres de sa constellation). Elle a bien eu un coup de cœur pour le Brésil, et c'est dans la trépidante Salvador qu'elle à dernièrement élu domicile -pour combien de temps, même elle ne le sait pas. Elle n'était d'abord venue que pour participer au festival de rue, pour quelques jours tout au plus, des jours qui se sont transformés en années. Elle ne supporte plus l'idée d'être attachée à une terre, alors elle préfère s'attacher aux êtres humains, bien que ce ne soit pas moins douloureux. Pourtant cela fait des lustres qu'elle assomme ses frères et sœurs de constellation avec son rêve de paradis perdu, une île privée au milieu de l'océan, un sanctuaire rien qu'à eux, pour se retrouver et partager repas et récits... Encore faudrait-il que la famille soit au complet. PROFESSION : Médiatrice non officielle de sa constellation, ça pourrait être à temps plein vu l'ampleur de la tâche. Artiste aux doigts de fée et à la voix suave, drôle de rossignol touche-à-tout qui à profité de son immortalité pour se libérer de ses chaînes et n'en faire qu'à sa tête. Celle qui fut autrefois une tawaif -courtisane de renom-  ne se satisferait pas d'une seule occupation pour toute ses vies... alors elle varie, au fil des lieux, des époques, valse sans fin qui la fait tournoyer et expérimenter, chasser l'ennui à force d'incessants chassés-croisés qui la font passer d'experte à débutante, et donner de grands coups de pieds dans ses acquis. Tour à tour chorégraphe, professeur de danse, compositrice, poétesse ratée, musicologue spécialisée en musicologie historique, musicienne, pédagogue... Elle touche surtout au domaine artistique, et s'est particulièrement prise de goût pour l'enseignement : transmettre le savoir et la culture aux jeunes comble en partie ce vide dû à la solitude forcée.
Dernier métier en date, elle enseigne la capoeira et diverses danses aux jeunes défavorisés de Salvador. Elle possède son propre studio décrépit - non ce n'est pas l'appât du gain qui la fait avancer, même si elle apprécie le luxe son âme se nourrit d'un autre type de nourriture bien moins tangible. Mais Akshaya, c'est surtout une éternelle élève, qui va volontairement quitter sa zone de confort pour apprendre de nouvelles notions, de nouveaux instruments. Elle n'est pas née virtuose, elle l'est devenue, et encore, cela dépend. Aksha, qui vit dans la simplicité, sa fortune dormant sur des comptes dispersés un peu partout, ou qui servent à quelques associations pour les femmes et les enfants, la réhabilitation par les arts, quels qu'ils soient. L'argent qu'elle peut avoir provient pourtant moins des métiers d'artiste que de celui d'ancienne femme-trophée chasseuse d'héritages. Il s'en passe des choses, en plusieurs vies. STATUT CIVIL : Plusieurs fois veuve, officiellement célibataire volage qui se languit d'être la protagoniste d'une de ces histoires d'amour qui traversent le temps au biais de chansons chef-d'œuvre. Elle en a composé, d'obscures odes à ses amours perdus, ceux qu'elle a aimé et ceux qu'elle a prétendu aimer. Ceux qui l'ont trahie, ceux qu'elle a quitté. Cœur cannibale, amoureuse de l'amour et de ce grisant sentiment de joyeuse excitation qui l'accompagne à ses débuts. L'amour et Akshaya, c'est une grande histoire pas toujours joyeuse, elle l'a vendu son amour, si longtemps que cela aurait pu perdre toute saveur. Mais elle y a retrouvé goût, encore et encore, insatiable, presque désespérée, parce que sans amour, qu'est-ce qu'ils sont ? Des fantômes sans matière, des carcasses sans cœur, des victimes de la solitude. Pour un temps elle fut mère célibataire, pour un temps elle fut comblée. ORIENTATION SEXUELLE : Akshaya veut juste aimer et être aimée, est-ce trop demander ? Qu'importe par qui, qu'importe comment, bisexualité enfin ouvertement assumée, babioles arc-en-ciel à la vue de tous. DONS ET CAPACITÉS : Quelle farce, quelle ironie du sort, que de l'avoir rendue douée de dons qui pourraient faire d'elle une redoutable guerrière. Un dangereux combo, cocktail explosif que certains pourraient penser être un vrai gâchis entre ses mains délicates... Aujourd'hui cela l'amuse, jadis cela manqua de peu de la tuer ; sens surdéveloppés, l'ouïe particulièrement. Dans ses premiers temps ce don a été une torture, extrêmement mal vécu par celle dont l'ouïe était le plus grand atout. Elle en perdit son prestige, en devint incapable de faire ce pourquoi elle existait, de se tenir trop près d'instruments et de foules. Victime de ses sens incontrôlables elle consulta les meilleurs brahmanes, gurus, dû finalement s'isoler loin de la cour, officiellement atteinte par un mal inconnu... Longue fut la route pour retrouver un semblant équilibre. Si elle a appris à brider ses sens, cela n'est pas une science exacte : Akshaya à pris de nombreuses habitudes pour faciliter sa vie de tous les jours. Elle ne porte que certains tissus (jamais trop rêches, pour ne pas l'agresser lorsque les sens s'envolent), se met continuellement des parfums fleuris, puissants (qui aident à ignorer les autres odeurs moins agréables), ne sort jamais au soleil sans de puissants verres protecteurs... Cela l'a rendue difficile, presque capricieuse d'aucun diraient... Elle à pourtant décidé de voir le verre à moitié plein, de voir ces pouvoirs pour ce qu'ils sont, des dons qui une fois domptés lui permettent de percevoir la vie avec une intensité inouïe qui ferait pâlir d'envie les plus grands peintres. Que demander de plus qu'une vie en couleurs fabuleuses ? Et elle n'aurait sans doute pas pris garde à ses réflexes accrus si on ne lui avait pas fait remarquer, utilisation absolument instinctive qui s'active presque toujours quand elle en a besoin... Elle a peut-être esquivé des balles à une ou deux occasions. FACTION : wanderer, bien que sympathisante des enfants de prométhées Akshaya à décidé de ne pas les rejoindre par respect pour les convictions (et craintes) de Zyanya, mais aussi parce qu'elle aime ce monde dans son imperfection, qu'elle considère que personne ne peut prétendre à le changer... joli mensonge qu'elle se vend, poudre aux yeux qui dissimule le rejet, la peur des conflits, pourquoi toujours répondre par la violence à ceux qui nous opposent ? Idéal tremblotant, d'un troisième groupe d'immortel qui chercherait à servir de négociateurs entre ces deux entités qui s'affrontent sans cesse. Akshaya, une vagabonde idéaliste qui se dit plus égoïste qu'elle ne l'est vraiment, qui rêve d'un monde meilleur, pourtant. GROUPE : carpe diem. AVATAR : deepika padukone. CRÉDITS : swan (ava) pinterest (icons).
[DANS LA PEAU] Constellation circinus tatouée sur sa nuque, le compas dans la chair pointe vers les délicats caractères en sanskrit qui descendent le long de sa colonne vertébrale, arabesques d'encres qui semblent comme vouloir soutenir le squelette entier.
Il s'agit des prénoms des membres de sa constellation, de haut en bas, du premier au dernier rencontré : zyanya, aurora, jørgen, nesrin*, pham*... Ainsi le jour ou elle ne se relèvera plus, elle les emportera avec elle. Cela lui vient de la croyance de la tribu Baiga pour laquelle le tatouage est sacré, la seule richesse qui subsiste après la mort. C'est la disparition de Jørgen qui a provoqué ce besoin de retourner aux sources et de faire de sa peau la toile de sa trop longue vie, un testament inaltérable qui ne pourra s'effriter avec le temps qui passe contrairement aux souvenirs... D'autres tatouages se sont ajoutés au fil des ans, discrètes ou non aditions parfois colorées.
[OREILLE ABSOLUE] Fut un temps ou elle n'avait jamais vu de partition, jamais entendu parler de solfège. Fut un temps ou c'était seulement à l'oreille qu'elle se fiait pour jouer, reproduire des mélodies entendues. Cette oreille c'est, faute d'être un super pouvoir, un atout de choix pour une musicienne, mais qui peut s'avérer à double tranchant... Akshaya à l'oreille absolue, si bien qu'elle ne supporte guère les dissonances, remarque le moindre défaut de justesse, ce qui peut la faire sembler assez prétentieuse lorsque la musique n'est pas d'un niveau suffisant. C'est que cela ajouté à son sens de l'ouïe surdéveloppé, le plaisir de l'écoute peut vite s'en devenir torture... Tout comme celui d'enseigner. Mais tout le monde n'est pas né virtuose, et il faut bien commencer quelque part : elle se plaît à enseigner la musique et la justesse à ceux qui le veulent. Il n'empêche qu'elle béni les nouvelles technologies notamment depuis que les casque anti-bruits existent. Vraiment, ça lui a sauvé les tympans à plus d'une occasion.
[VEUVE NOIRE COLOREE] Elle vibre, Aya, de vie, de couleurs et de passions. Elle profite encore de son immortalité, ivre de ses multiples chances elle flirte avec le danger et à plus d'une fois risqué de s'exposer... notamment en jouant de ses charmes pour s'accrocher au bras de riches vieillards autour du monde. Elle est veuve, une qui les fait s'amouracher pour mieux dérober leurs héritages ; elle se fait colorée car le meurtre va à l'encontre de ses principes... Et qu'elle les porte, sur ses vêtements bariolés, sur ses paupières, mille et une couleurs qui mettent un peu de baume au cœur ou aveuglent ceux qui désespèrent de ne pas voir le bout du tunnel. Si cela fait des années qu'elle a mis un terme à ce cercle vicieux de mariages lucratifs et vides de sens, c'est qu'elle a enfin réalisé qu'elle n'avait pas besoin de ça, pour être heureuse, de noces confortables mais stériles d'amour, d'une cage sottement imposée par elle-même... Même si cela a toujours été un choix, jamais une obligation, contrairement à toutes ces femmes moins chanceuses pour qui elle aimerait pouvoir faire quelque chose. Pour Aksha, séduire est une forme de pouvoir, faire tourner des têtes - par le charme plutôt que la force - une puissante arme... Dangereusement addictive. La manipulation n'est pourtant plus son premier réflexe, mais reste sous-jacente, comme lorsqu'elle tente d'apaiser des conflits et de faire entendre son opinion... Pas besoin de hausser le ton, juste de bien choisir ses mots, c'est qu'elle est très diplomate.  
[PALAIS DELICAT] Elle est (très) difficile, pour ce qui est de la nourriture (et pourtant, contre le gâchis, pas quand tant meurent de faim). Elle aime la bonne cuisine, saine, avec des aliments dont elle connaît la provenance -alors les fast food, elle n'y mettra même pas les pieds même si c'est le dernier endroit restant sur terre. Et quand elle fait ses courses, elle peut y passer des heures, à vérifier toutes les lignes minuscules au dos des paquets, à comparer autant les ingrédients que les prix. Ca lui manque, l'époque ou il n'y avait pas besoin de bio pour garantir que cela provient de la terre et pas d'elle ne sait quel procédé chimique douteux. Végétarienne, Akshaya se refuse à ingérer tout ce qui peut provenir de la souffrance animale, par conviction humaniste et non plus religieuse. Autant dire que vous préférez qu'elle vous invite plutôt qu'elle soit votre (très agaçante et exigeante) invitée. Elle cuisine beaucoup, et y met tout son cœur, c'est ancré dans sa culture que les convives sont rois et elle se pliera en quatre pour que la table soit entièrement couverte de plats fait maison. Elle n'est pas la cuisinière du siècle, mais elle le fait toujours avec amour et son sens de l'hospitalité est irréprochable, d'ailleurs quand elle retrouve un des membres de sa constellation elle à l'habitude de le fêter avec un vrai festin. Gare à vous si vous vous proposez de l'aider lorsque vous êtes un convive, elle le prendrait comme une attaque personnelle.
[POLYGLOTTE] A son époque, elle était considérée comme très cultivée, malgré qu'elle ne soit pas noble, de par son éducation extrêmement complète, dans les arts mais pas seulement -étiquette, littérature... Avant ses trente ans elle parlait et lisait couramment hindoustani -ancêtre de l'hindi et l'ourdou-, perse, marathi, anglais. Au fil de ses errances, d'autres sont venues s'ajouter à son répertoire, français, portugais, allemand... Parler une nouvelle langue est pour elle comme vivre une nouvelle vie, elle adore ça, et même si elle pourrait se contenter de l'anglais il y a quelque chose de bien plus gratifiant dans le fait de pouvoir échanger avec les autres sur un pied d'égalité. Des études prouvent maintenant que les chanteurs et musiciens auraient des facilités pour l'apprentissage de nouvelles langues : ce n'est pas Akshaya qui va le nier. Il lui est déjà arrivé de vouloir apprendre un nouveau langage simplement parce qu'une chanson dans celui-ci lui plaisait, tout n'est selon elle qu'une question de motivation et de travail. Pour autant elle a plus de mal à l'écrit, il lui arrive parfois de comprendre seulement la langue à l'oral.
[CHRYSALIDE] Elle était douce, Nazia. Si douce, si polie, ne haussait jamais la voix autrement que pour chanter, un modèle de bonne éducation et  de charme délicat. Petite chose d'une sensualité fragile, elle n'existait que pour paraître et donner, donner, toujours plus : se donner en spectacle, aux regards d'autrui, se donner comme une possession qui passe de public en public. Elle n'existait pas pour être, n'était qu'une potiche particulièrement douée. Une actrice. Akshaya est douce, bienséante, elle sait aussi jouer la comédie, mais elle a décidé d'arrêter. Femme libérée, espiègle, débordante d'énergie et de rêves qu'elle se démène pour les réaliser - quitte à manipuler pour ce faire - elle ne se donne plus en spectacle parce qu'elle ne peut plus, pas avec les technologies, les photographies qui grillent trop vite l'anonymat. Parce qu'elle ne veut plus, aussi. Si elle danse, c'est pour elle, c'est selon ses conditions. Akshaya à bien changé, peut-être pas en bien, mais certainement pas en mal. Elle est juste différente, tel un papillon sortit de son cocon. L'immortalité lui a donné la force d'oser exister. Plutôt que d'assombrir sa vision des choses, l'effet inverse s'est produit. Les épreuves, les souffrances, elle ne les nie pas, mais elle les dépasse, un optimisme quasi sans faille qui peut en agacer plus d'un, qui peut sembler ridiculement naïf et irresponsable. Elle porte sa bonne humeur comme un étendard, et tente d'emmener avec elle tous ceux qui croisent son chemin. L'un de ses buts dans la vie est de rendre l'immortalité plus facile à sa famille étoilée, à être là, pour eux, comme une mère à la présence rassurante.
[L'OISEAU-LYRE] Elle est douée pour ça, moduler sa voix, imiter les accents, les intonations... Les gestes et les tics, pour tourner en dérision des figures historiques qu'elle a connu ou même, souvent, l'auto-proclamé leader de sa constellation (et même elle-même, Akshaya ne se prend plus au sérieux depuis bien longtemps). Imitatrice plutôt douée, elle en use et en abuse pour faire rire ou juste taquiner... mais ce n'est qu'un des points communs qu'elle a avec les bavards perroquets. Après tout, la raison pour laquelle certaines espèces d'oiseaux parlent est par crainte de la solitude. Un oiseau élevé en cage, isolé pour qu'il chante plus fort et plus longtemps, simplement pour tenter de mettre un terme à sa solitude forcée -une barbarie malheureusement toujours d'actualité. C'est son talon d'achille, Akshaya, son démon. Elle ne supporte guère la solitude imposée par l'immortalité, s'est déjà mise plus d'une fois en danger à force de vouloir s'attacher, se faire remarquer... Jørgen avait trouvé le moyen de la tempérer, mais il n'est plus. Elle ne supporte pas de vivre seule, elle envie terriblement ceux qui ont trouvés leurs moitiés - comme zyanya et aurora. Pourtant, jamais elle ne prendra d'animaux de compagnie : ils ne sont pas faits pour vivre en cage, pas plus que les êtes humains (et son allergie à la plupart des créatures à poils n'est pas pour aider).
[AHIMSA] Principe sacré auquel elle obéit depuis près de 75 ans. Un idéal sans doute un peu utopique, une conviction qui l'a aidée à avancer après sa rencontre avec Mahatma Gandhi : la non-violence. Akshaya refuse de se battre, à la surenchère de la violence ; combattre les injustices en renonçant à tout respect de la vie n'est pas une réussite. Et pourtant, elle n'est pas une demoiselle en détresse incapable de se défendre. Jørgen s'en était assuré, lui a appris à tirer, les bases des armes à feu (savoir un peu obsolète maintenant puisque les armes ont bien évoluées depuis les années quarante), à noter aussi qu'elle pratique toujours le tir-à-l'arc comme loisir depuis son adolescence. Pas assez pour faire d'elle une guerrière au sens premier du terme, puisqu'elle n'a jamais utilisé l'archerie dans un contexte guerrier. Les années de danse l'ont rendue agile, endurante, sans compter ses réflexes accrus (qui lui servent à 95 % du temps à rattraper la vaisselle avant qu'elle ne se brise au sol, mais bon). Contrairement aux pacifistes, elle ne compte pas imposer sa vision au reste du monde, ni en vouloir à quelqu'un parce qu'il se bat pour ses convictions. Mais Enfants de Prométhée et Ordre de l'Hydre pouvaient essayer de se poser en instant et revoir leurs priorités, cela serait, à son avis, un bon début.  
[VA-NU-PIED] Elle n'aime pas les chaussures, Akshaya. Vraiment, il n'y a rien de plus vrai que d'aller comme on est né, nu-pied (et bijoux de cheville). Si elle n'a pas toujours le choix, elle ne comprend pas pourquoi les hommes aiment autant souffrir  en enfermant leurs pieds, les chaussures sont parfois de vrais engins de torture (les talons, surtout) mais elle s'adapte et à bien du s'y faire à certaines époques. Maintenant, si elle dois choisir entre charybde et scylla elle préfèrera une bonne paire de baskets confortables à tout autre alternative. Son style vestimentaire contemporain, d'ailleurs, tend vers l'influence baba-cool et hip-hop, loin derrière l'élégance méticuleuse qui fit d'elle un objet de désir ; Akshaya ne se prend vraiment plus la tête et porte ce qu'elle veut quand elle veut.
[MAMAN POULE] On peut lui reprocher beaucoup de choses, mais pas de ne pas être suffisamment attentive. Aksha est aux petits soins de ceux qu'elle aime, elle se plie en quatre pour leur faire plaisir quitte à en faire trop... beaucoup trop. Elle n'est pas matérialiste mais il n'y a rien qu'à prendre en exemple les anniversaires de son fils et ses montagnes de cadeau... Le bonheur n'a pas de prix, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher.
[LES DIEUX ET LES MONSTRES] Akshaya entretient un rapport assez complexe avec la religion en général. Née dans une famille hindoue, elle vouait un culte fervent à la déesse Sarasvati et croyait ardemment en la réincarnation et au karma ; elle a pourtant entretenu des rapports étroits avec l'islam tout au long de sa vie en Inde, un pays multiculturel et multi religieux ou de très nombreuses religions cohabitaient plutôt paisiblement dans son entourage... En découle une profonde tolérance religieuse qui l'a accompagnée au fil des siècles.  D'une certaine manière son hindouisme s'est transformé au fil du temps, à force de piocher tout autour d'elle des idées qui lui plaisait, qui lui semblait avoir du sens... Jusqu'à ce que plus rien n'en ait. Ce n'est pas son immortalité, qui lui a fait perdre la foi, mais la réalisation que trop souvent les religions  et leur interprétation sont à l'origine des pires horreurs. Elle ne l'a pas perdue par choix, cela s'est fait à son insu, et elle se considère aujourd'hui comme athée même si elle a gardé quelques habitudes ou manies liées à son ancienne croyance, et qu'elle ne juge en rien ceux qui continuent à croire qu'ils sont immortels pour une raison divine.
PSEUDO : ziel. PRÉNOM : lara. ÂGE : 24. OÙ AS-TU CONNU LE FORUM ? grâce à la joueuse de zyanya  coeur  UN AVIS, UNE SUGGESTION ? très beau forum, je suis amoureue du contexte/de l'univers que vous avez bâtit  bave . LE MOT DE LA FIN hâte de vous rejoindre  blueheart .

Lalita, Nazia Sarkar (1824 - 1858)

[1824, Inde du nord] Cris d'un nourrisson qui cherche à se faire entendre envers et contre tout, Lalita est née, sur la route, fille d'un joueur de sitar et d'une danseuse nautch. Elle grandit au sein de cette troupe d'artistes itinérants, apprend très jeune à faire comme les grands, pour pouvoir à son tour rapporter des roupies. Les "nautch girls" sont une caste à part, des vendeuses de rêve, de sensualité, de corps parfois. Elle vivent pour divertir, et voyagent au fil des performances sur des places publiques ou dans des darbâr... De sa famille nombreuse, elle n'a que peu de souvenirs, des frères et sœurs, des visages brouillés, des repas souvent trop maigres. Ne reste que les sons, surtout, celui des sarangi et des percussions qui hantent encore ses rêves éveillés, de la voix chantée de son père, du rythme à jamais gravé dans son cœur. [1831, état de l'Hyderabad] Alors que leur troupe se produit, la toute jeune Lalita est repérée par une courtisane de haut rang. Achetée à sa famille, elle est envoyée en apprentissage dans le centre culturel fondé par Mah Laqa Bai elle-même, ou les jeunes filles de tout statut peuvent apprendre la musique et le kathak. L'enfant est timide, douce, dépassée par ce nouveau monde ; si bien que quand ils décident de la renommer ils lui choisissent le nom persan Nazia qui semble correspondre à ce tempérament d'effarouchée. Elle y passera de dures années d'apprentissage pendant lesquelles elle s'illustrera pour ses talents artistiques qui lui firent gagner son premier mécène, qui finance son éducation quasi princière. Lorsqu'elle devient une tawaif et se produit devant le nizam et sa cour, c'est le début d'une nouvelle vie... Reniée, la pauvre enfant aux pieds sales, Nazia est une fille respectable et cultivée faites pour briller dans les décors d'or et de marbre des plus grands de l'Inde. [printemps 1855] Nazia à bien changé, elle est une femme qui attise les passions, certains plus dangereuses que d'autres... L'un de ses protecteurs désire plus que ce qu'elle n'est prête à donner, mais son refus n'est pas accepté. Elle croit mourir, cette nuit là, assassinée dans son propre lit... Pourtant elle se réveille au matin, sans même une gorge douloureuse. Tandis qu'elle apprend que celui qui l'a attaquée s'est donné la mort après avoir commis son crime... alors qu'elle est bien en vie, inchangée... ou presque. Choquée, ses offrandes aux dieux qui ne lui apportent pas plus de réponse, Nazia fini par se retirer pour un temps loin de tout, officiellement souffrante : elle ne supporte plus les foule ni même la musique qui jadis lui apportait tant de joie. Elle rêve de lieux qu'elle n'a jamais vu, qu'elle n'aurait jamais pu imaginer. De peaux pâles sans uniformes rouges, de bâtisses à l'architecture étrange, d'une femme peignant des tableaux... Rêves et réalités se mélangent et après plus d'un an de souffrance elle décide de rejoindre la capitale de l'empire moghol pour tenter de retrouver un semblant de vie normale. Elle trouve de nouveaux protecteurs, et se produit dans des mehfils de nobles, et même à quelques occasions au Fort Rouge devant l'empereur lui-même. Doucement, elle revient sur le devant de la scène, malgré sa "maladie" qui semble incurable... [1857, Dehli] Le temps n'est plus aux arts, mais à la guerre : c'est la grande rébellion, et le siège de Dehli se termine dans le sang. Cette fois, elle ne peut plus nier la vérité, pas quand elle s'éveille le corps en partie broyé par les canons et l'artillerie de la Compagnie britannique qui avaient détruits la maison du noble mécène musulman ou elle s'était réfugiée. Malgré l'agonie, elle réussit à s'extirper des décombres... Après quelques minutes, seuls le sang et la poussière subsistent, comme si elle n'avait jamais été blessée en premier lieu. La ville est plongée dans le chaos, les troupes de la Compagnie pillent et massacrent rebelles et civils sans distinction. Dans la panique générale, Nazia n'a pas le temps de penser. Elle fait partie des survivants, moins par chance que parce que son âme refuse de se réincarner ailleurs que dans son corps. Comment ? Pourquoi ? Elle n'aura de réponses à ses innombrables questions que lorsque cet étranger qui habitait ses rêves la retrouvera, bien plus tard... Il se présente comme Zyanya, un autre immortel, comme elle. Lui et Lupe, son compagnon de route, l'aideront à quitter l'Inde, à laisser derrière elle Nazia et ses palais-scènes...

Akshaya (et mille et uns autres noms) (après 1859 - de nos jours)

[Après 1859, Europe] Elle quitte l'Inde à bord d'un navire qui l'emmène en Europe. Elle a pu emporter avec elle quelques bijoux, soieries, qui servent à l'histoire qu'elle s'invente d'une "princesse" indienne ayant fui les violences de la guerre. Ivre de sa nouvelle immortalité elle réalise qu'elle n'a plus à se donner en spectacle pour vivre. Akshaya n'avait jamais pu se demander ce qu'elle voudrait faire si elle avait eu le choix, si bien que c'est ce à quoi elle passe les premières décennies, à se chercher, finalement libérée des attentes de sa caste. Elle se trouve un époux, un lord fortuné mais vieillissant qui l'entretient avec joie. Elle se familiarise avec la culture et la musique occidentale (à commencer par le piano, premier instrument étranger qu'elle découvrira), si différente de ce qu'elle à connu jusque là... Le temps d'adaptation lui importe peu, après tout, elle à l'éternité devant elle. Le désir de voyager, de visiter ce nouveau continent la fait reprendre la route et rencontrer au fil du temps presque tous les autres membres de sa constellation, nouvelle famille écrite dans les étoiles qu'elle apprend à connaître avec enthousiasme. Le temps file mais ne la lasse pas, c'est presque comme un pèlerinage qu'elle considère ce début d'immortalité, cette période ou elle appris à ne plus se considérer comme maudite mais chanceuse.

[1908, Paris] Le repos du guerrier, Jørgen, qui met une pause momentanée dans ses guerres pour accompagner la douce indienne. C'est à Paris que les compagnons de voyage semblant bien mal assortis posent leurs valises après qu'elle ait eu vent de la réputation de la capitale française pour ce qui est des arts et leur renouvellement. Akshaya - Amrita, comme elle se fait appeler à l'époque - y rencontre nombre de noms qui marqueront l'histoire, comme Auguste Rodin et les si visionnaires frère et sœur Duncan, Isadora et Raymond. La talentueuse Isadora qui lui fait retrouver le plaisir de la danse, avec qui elle passe des heures à danser, dans son studio de danse autant que dans les draps, à sans le savoir poser les premières pierres de ce qui deviendra la danse moderne... L'immortelle sera un des premiers professeurs de l'Akademia de Paris en 1911, et dansera aussi pour le sculpteur Rodin, intéressé par l'étude des mouvements encore méconnus de la danse traditionnelle indienne. Si aucun des croquis qui naîtront de ces rencontres ne sont connus du grand public aujourd'hui, c'est grâce au bon sens de Jørgen qui pensa à les récupérer avant leur départ obligé après s'être trop longtemps attardés au même endroit. C'est à contrecœur que peu avant le début de la première guerre mondiale elle écoute son mentor et laisse derrière elle ce qu'elle considère aujourd'hui encore comme l'une des périodes les plus heureuse de sa vie. Mais c'est à son insistance qu'ils s'attardent un peu en France au lieu d'aller immédiatement en Norvège que Jørgen à promis de lui faire découvrir... Si bien que quand la guerre est déclarée, l'immortel ne peut résister à l'appel d'un juste combat et s'engage dans l'armée française, lui promettant de la retrouver pour accomplir leurs projets lorsque cela sera fini. Ca ne devrait pas être long, qu'ils pensent tous.  

[1916, Norvège] L'année fatidique ou ils perdirent un des leurs... Akshaya est loin, inconsciente du drame qui se joue dans les tranchées de Verdun ou Zyanya et Aurora découvrent le cadavre définitivement sans vie de Jørgen. Naïvement, elle attend le retour du norvégien et la fin de cette guerre vide de sens, mais seul l'un de ses deux vœux se réalisera. Elle attend Jørgen, en sécurité loin des conflits, passe le temps à dompter le violon hardanger, mais reçoit à la place les nouvelles de son trépas... A nouveau, son monde change, fondations ébranlées par la nouvelle que l'immortalité n'est pas sans fin. Akshaya décide qu'elle n'attendra plus, rien ni personne. Elle met tout son chagrin dans l'expression artistique, la danse et la musique comme exutoires.

[Entre-deux guerres, Europe, Etats-Unis] La folie de ces années déteint sur l'immortelle : Akshaya voyage beaucoup, elle sort tous les soirs, danse jusqu'à ne plus tenir debout, c'est l'apogée du charleston et elle est conquise par ce style dynamique, par toutes ces nouveautés qui se succèdent. Décadence et folie des grandeurs, l'immortelle oublie tous ses soucis entre des bras anonymes et ceux d'époux éphémères ; elle fuie la solitude. Aux Etats-Unis, elle étudie un temps à Denishawn School, trouve en la dance moderne tout ce qui manquait à la classique. Elle à la bougeotte, reflet de cette vague de changements qui balaie les continents américain et européen, vague sur laquelle elle surfe jusqu'à épuisement.

[1939-1945, Europe centrale] Akshaya est profondément choquée, par l'origine de cette haine religieuse qui règne, ne comprend pas comment il est possible d'en arriver là, le monde n'était-il pas assez grand pour toutes les couleurs et croyances ? Et quelle hypocrisie, de la part de ce Hitler, qui détourne un symbole sacré, la svastika hindoue, pour sa croix gammée de malheur. La deuxième guerre mondiale fait rage, et elle fait secrètement face, agent de la Résistance pleinement impliquée dans la lutte contre le tyran, espionne qui fourni aux Alliés toutes informations qu'elle réussi à glaner au fil des concerts pour la bonne société. Malgré sa couleur de peau qui fait jaser, elle est reste appréciée pour ses talents de violoniste et met pour la première fois ses connaissances à profit d'une cause qui la dépasse. Au fond, elle espère faire honneur à la mémoire de Jørgen qui, elle le sait, n'aurait pas non plus pu rester les bras croisés devant ces injustices. Avec son réseau elle aidera notamment plusieurs juifs à se cacher ou fuir. L'un de ses contacts au sein de la Résistance la marquera particulièrement, Rosalyn. Une femme d'exception qu'elle rencontre à plusieurs reprises et qui la fait commencer à questionner sa place en tant que femme dans une société majoritairement patriarcale. Elle rejoindra Zyanya et Aurora à Londres vers la fin du conflit, sans cesser ses activités au sein du contre-espionnage jusqu'à ce que l'armistice soit proclamée.

[1946-1948, Inde] Après la guerre, la reconstruction, et entre deux articles sur le monde qui panse ses plaies béantes laissées par les luttes sans frontières, des nouvelles l'interpelle : l'Inde réclame son indépendance. Etouffée d'envie face à la relation unique qui unie Aurora et Zyanya et qu'elle supporte difficilement sur une trop longue durée, elle utilise cela comme une excuse pour s'éloigner d'eux. C'est la première fois qu'elle retourne en Inde depuis qu'elle a découvert la vérité sur sa nature d'immortelle, comme si quelque chose l'avait retenue de passer le pas. Avec enthousiasme elle y rencontrera Gandhi, un homme qui marquera profondément sa vision de la vie. Akhaya renoue avec ses racines, participe activement à la campagne de désobéissance civile, de marches non-violentes et de jeûnes protestataires d'un peuple avide de liberté. Mais sa joie est de courte durée. Partisane d'une Inde unie, la création du Pakistan lui brise le cœur. Ca et les violents affrontements et populations déplacées selon leurs croyances ; elle se retrouve mêlée à un conflit qui la dépasse et la choque beaucoup plus que tout ce qu'elle a déjà vécu. Elle quitte l'Inde qu'elle ne reconnaît plus peu après l'assassinat de Ghandi, tire un trait sur la religion - celle qui partage au lieu de rapprocher. Elle ne parlera jamais de ce qu'elle a vu et vécu là-bas, même pas aux membres de sa constellation avec qui elle passe du temps après ce fiasco indien. Privée de mots elle reprend la danse avec une passion nouvelle. La guerre ? Plus jamais. c'est d'unité que le monde à besoin (dont l'inde avait besoin) c'est d'unité que sa constellation aura, aussi longtemps qu'elle respirera.

[Entre les années 50 et 60] La vagabonde à bien voyagé, portée par ses pulsions, entre les aveuglantes lumières d'Hollywood qui parviennent presque à lui faire oublier les bienfaits de l'humilité, les marches pour le droit et l'émancipation des femmes (elle a d'ailleurs découvert que celle qui l'avait tant inspirée, Rosalyn, est toujours en vie et une immortelle elle aussi), les vapeurs tremblantes du mouvement hippie pendant lequel elle vécu en marge de la société, et dont le peace and love lui parle bien plus que tous les mesages politiques. Elle ne se dédie plus à une cause comme elle pu le faire dans le passé, mais fait ce qui lui plaît, tout simplement : la vie est trop longue pour perdre du temps à être malheureux. Il faut positiver et avancer, ce qui lui vient trop facilement sans doute, comme si elle était encore une raîche immortelle.

[Années 70, New York, Amérique du sud] Dès 1970, Akshaya est là pour les prémices du hip-hop, cette culture de la rue fait échos en elle alors que l'indienne est installée dans le Bronx à vivre bien en dessous de ses moyens. Les battle ne sont pas sanglantes, mais musicales, et ça lui fait du bien. Elle va aussi découvrir la capoeira auprès d'un maître brésilien expatrié. Elle décide de se rendre sur place et s'attache plus que de raison à ce pays fascinant. Entre deux visites à Medellin pour voir Zyanya et Aurora, elle continue son éternel tour du monde... Si seulement ça avait été tout. Les années 70 marquent sa plus terrible et plus merveilleuse erreur : Akshaya tombe enceinte. Un fils qui naît malgré les circonstances tout sauf idéales, et la désapprobation du leader de sa Constellation qui fait tout pour la convaincre de renoncer à cette folie. Si le manque de soutient la blesse, elle décide néanmoins de le garder. C'est son enfant, la chair de sa chair, une vie qu'elle protégera envers et contre tout... C'est quelqu'un qui, au moins, l'aimera plus que n'importe qui d'autre, car n'est-ce pas le rôle d'un enfant, que d'aimer et respecter ses parents ? Avec son fils, pense-t-elle, la solitude ne sera plus qu'une lointaine menace. Elle compose sa première berceuse, qui porte le nom de cet enfant-surprise : Jehan.

[Années 80] Elle est au volant lorsqu'un accident de voiture lui coûte un nouvelle fois la vie. Cela aurait pu être presque sans conséquence, si son fils jeune adolescent n'avait pas été passager. Akshaya revient à la vie, mais lui est blessé. Alors que les sirènes retentissent, elle doit faire un choix. Un choix qu'elle sera amenée à regretter tout le reste de son existence, un choix influencé par Zyanya et les longues discussions frôlant disputes qu'ils ont eu au sujet de cet enfant qui commence à poser trop de questions "pourquoi tu ne vieillis pas maman", "pourquoi est-ce qu'on déménage tout le temps maman"... Oh ce qu'elle voudrait lui répondre, lui dire la vérité... Plus d'une fois, elle avait failli céder, mais la voix de Zyanya retentissait, et elle hésitait... Et ils en sont là. Dans un geste désespéré, après un dernier baiser, elle s'enfuie, l'abandonne, persuadée que c'est ce qu'il y a de mieux pour tout le monde. Un sacrifice, un déchirement, peut-être parce que l'idée ne vient pas autant d'elle qu'elle essaie de se le faire croire... Peut-être parce qu'elle découvre une nouvelle forme de solitude, une qui assassine mieux que toutes les armes, une qu'elle dissimule sous ce sourire qui semble ne jamais faiblir. Sourire est synonyme de mentir.

[mars 2021] Après un message de Zyanya lui apprenant qu'il a enfin trouvé l'un des derniers membres de leur Contellation - Lucius - Akshaya quitte avec précipitation le Brésil et se lance sur la piste, impatiente de pouvoir à son tour le rencontrer. Quand certains partent en quête de sauver le monde, de son côté il n'y a rien qu'elle ne veuille plus qu'une famille enfin réunie, rajouter un nouveau nom sous sa peau.


Dernière édition par Akshaya Jan le Dim 16 Mai - 11:26, édité 52 fois
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Zyanya Sáenz
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(#) Re: she would dance with her ghosts ☼ akshaya    Dim 9 Mai - 21:40

je poste avant de lire pour avoir la priorité hihi :3
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(#) Re: she would dance with her ghosts ☼ akshaya    Dim 9 Mai - 22:24

Ouhh, voilà la belle ! Elle a l'air tellement biennnn I love you
je te souhaite la bienvenue chez toi I love you
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(#) Re: she would dance with her ghosts ☼ akshaya    Lun 10 Mai - 9:10

Nan mais Zya franchement !! boude

Bienvenue officiellement par ici (C'est Abbàn sous un autre pseudo) joy

Hâte de jouer avec toi excited
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(#) Re: she would dance with her ghosts ☼ akshaya    Lun 10 Mai - 9:17

@ZYANYA SÁENZ t'es grave laugh laugh mais bravo t'as gagné la médaille d'or brows

@mairead belacqua oh merci beaucoup blueheart blueheart

@nevada koad je suis juste fan de ton choix de prénom ** Et merci cutie coeur j'ai très hâte qu'ils se rencontrent enfin ! super


Dernière édition par Akshaya Jan le Lun 10 Mai - 10:13, édité 1 fois
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Rosalyn Blackthorn
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(#) Re: she would dance with her ghosts ☼ akshaya    Lun 10 Mai - 10:07

Oh, la beauté keur
Bienvenue tinyheart Ton personnage a l'air si intéressant shook Et puis ce titre, ça y est j'ai la chanson en tête ohno #feels Bon courage pour la rédaction de ta fiche et si tu as des questions, n'hésite pas bril
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(#) Re: she would dance with her ghosts ☼ akshaya    Lun 10 Mai - 15:10

hello Bienvenue parmi nous, hâte de voir la suite de cette fiche joy

Comme d'hab @Zyanya Sáenz fait son intéressent think:  pour amadouer xD

J'aime beaucoup le faites qu'elle imite les autres
surtout Zyan mais chutt Bon Lucius sera moins amuser en la rencontrant
Hâte de jouer avec toi sourcil blueheart
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(#) Re: she would dance with her ghosts ☼ akshaya    Lun 10 Mai - 16:28

@Rosalyn Blackthorn haha désolée pour la chanson, dis toi que ça me fait pareil à chaque fois Arrow laugh merci beaucoup pour ton accueil et je suis contente si le perso plaît cutie je n'hésiterais pas !

@Lucius Harris aw merci futur otage de l'avion eheh attend le jour ou elle va se mettre à imiter lucius lui-même, je suis sûre il va adorer sourire grumpy rip
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(#) Re: she would dance with her ghosts ☼ akshaya    Lun 10 Mai - 18:16

Bienvenu mademoiselle ! J'aime beaucoup ton choix de FC !
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(#) Re: she would dance with her ghosts ☼ akshaya    Lun 10 Mai - 18:24

@Citlalli Demaya oh merci beaucoup ! je ne connaissais pas du tout ton fc donc merci pour la découverte, ce qu'elle est belle hi
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(#) Re: she would dance with her ghosts ☼ akshaya    Mer 12 Mai - 1:10

Bienvenue sur le forum !
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(#) Re: she would dance with her ghosts ☼ akshaya    Sam 15 Mai - 11:17

Merci beaucoup @Iván Milošević cutie
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(#) Re: she would dance with her ghosts ☼ akshaya    Sam 15 Mai - 14:15

olalaaaa, mais bienvenue sur le foruuum cutie je ne connaissais pas ton fc, mais qu'elle est belle tinyheart j'adore vraiment comment elle aime danser ** (et marcher nu pied angel) encore une fois, bienvenue à toiii & bon courage pour la rédaction de la fin de ta fiiiche super keur
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Eirik Aaronson
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(#) Re: she would dance with her ghosts ☼ akshaya    Dim 16 Mai - 14:58

Ce qu'elle est belle I love you bienvenue parmi nous brille
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Maïa Moretti
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(#) Re: she would dance with her ghosts ☼ akshaya    Dim 16 Mai - 16:26

Gosh cette plume, ce personnage, elle est parfaite flotte . Bienvenue parmi nous la belle blueheart .
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(#) Re: she would dance with her ghosts ☼ akshaya    Dim 16 Mai - 17:22

Désolée de ne répondre que maintenant o/

@Rahim Gupta Merci beaucoup pour les compliments ! Je dois dire que ton perso aussi me semble hyper intéressant avec son passif avec l'hydre, j'ai hâte d'en lire plus ! Et ton fc, omg je l'ai adoré dans I zombie **

@Eirik Aaronson Je retourne le compliment Charlie est un de mes fc favoris o/ merci !

@Maïa Moretti c'est adorable ohlalah merci je suis touchée o/ au plaisir de te rencontrer en rp !
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(#) Re: she would dance with her ghosts ☼ akshaya    Dim 16 Mai - 18:15

En retard, mais bienvenue par ici ! blueheart J'ai beaucoup aimé ce que j'ai lu de ta fiche. brille
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(#) Re: she would dance with her ghosts ☼ akshaya    Dim 16 Mai - 18:59



fiche validée
- félicitations ! -

Oh, mais quelle fiche lovely Et quelle demoiselle keur J'ai vraiment adoré lire ta fiche et découvrir ton personnage excited Du coup je te valide avec plaisir, amuse-toi bien parmi nous wow

Les petites choses à faire après sa validation :

Maintenant que votre personnage a été validé, il ne vous reste plus que quelques petites choses à faire avant de pouvoir vous lancer dans l'aventure en RP tinyheart Tout d'abord, n'oubliez pas de remplir tous les champs de votre profil (sauf ceux ne vous concernant pas, évidemment). Ensuite n'oubliez pas de créer votre fiche de liens, très importante pour que nous puissions vous demander de super liens et des RPs owi Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi créer un téléphone, pratique quand on veut communiquer avec quelqu'un qui ne se trouve pas sur le même continent hi Et, pour les immortels, rendez-vous ici pour proposer vos constellations cutie Et voilà, vous n'avez plus qu'à vous amuser, bon jeu sur Ad Vitam Aeternam wow
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