intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 chippin' in ft. dante

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(#) chippin' in ft. dante    Jeu 25 Mar - 16:40


Chippin' In.

@Dante Farinelli


Comme une tension dans l'air. Lourde et sirupeuse. Sûrement la fièvre de cette nuit échaudée, celle qui fait se déhancher ces corps au beau milieu d'un tas de bidons enflammés. Avec la brise, qui balaie ses dermes léchés par le soleil, fait se virevolter jupes et chemises. La lumière qui des néons, crachant leurs flots polychromes sur ces carnes moites. Les shots de tequilas remplis à ras bord qui s'enchaînent et glissent sur les langues. C'était une belle nuit. Comme tant d'autres, ici bas. Dans ces terres viciées par le crime et les coups de sang. Une chaude sorgue d'été, avec ses robes rougeâtres, tournoyant, tel des rubans enflammés. Le bruit des talons aiguilles claquant entre ces maisonnées de briques rouges, sur les rues pavées. Des phares éclairant brièvement des silhouettes outrageusement féminines, avec leurs longues crinières noirâtres, souriante, toute en courbes charnues. Prête à dévorer la nuit de leurs regards malicieux. Et de ces hommes, aux regards hagards, aux mâchoires anguleuses maculées d'ombres rugueuses.

Et puis lui. Adossé au siège en cuir de sa moto. Le nuage âcre de la fumée d'une de ses cigarettes recouvrant brièvement ses traits tatoués. Ses longues jambes musculeuses moulées dans un jean noir et ses rangers effleurant l'asphalte de pas brefs, vains. Sa chemise rougeâtre ouverte sur une carne hâlée, longées de contes noirs et cette lueur outrecuidante dans le regard. Comme s'il se savais en terre conquise. La morgue fauve d'un conquistador des temps modernes. Et parfois, l'éclat argenté, d'un berretta qui brille, là, coincé entre sa ceinture et sa peau, sous sa chemise. Il n'est pas le seul, ce soir, à être armé, Arkhas. Il le sais. Ils sont plein, à gorger la place pavée, de leurs traits impassibles, à avoir encercler la foule dansante. Ceux qui lancent des regards dans le vide des corps enchevêtrés, à cracher au sol leurs salives pleine de tabac, d'un air menaçant.

Parce qu'il y a un homme ici. Un homme dont la tête est mise à prix. Un homme qu'il a traqué depuis les confins de l'Amérique Latine. Un néo-salvateur d'un peuple décadent, aux mœurs sanglantes, comme tant d'autres avant lui. Un Robin des bois du crime, dont le règne prendra fin ici-même, ce soir. El Pulpo. Sanglant baron colombien de l'illégalité. Là bas, entouré de ses gorilles amassé en une foule compacte près du bar extérieur. Il en a vu d'autres, Arkhas. Si bien que son crâne avait fini par exploser de milles gerbes pourpres. Il les connaissaient, ces types, avec leurs vices, leurs travers, leurs méthodes immorales. Si bien, qu'il avait appris comment tuer ces types d'un sang froid olympien.

Alors le fauve s'élance, laissant s'abattre les cendres de sa cigarette contre le bitume d'une pichenette, la démarche chaloupée, mais le regard droit, déterminé. Des abysses d'ébènes qui se frayent un chemin à travers les hanches qui se courbent. Si bien, qu'il se laisse se prêter au jeu. Gagné par la fièvre, remuant ses reins contre une cavalière de danse éphémère, laissant son hémoglobine s'ébouillanter au lourd tempo de leurs hanches qui se nouent, se dénouent. Pour finir par reprendre sa route en la délaissant d'une dernière caresse, à se frayer un chemin, jusque près du bar, où un bras masculin, une forte poigne agressive, fini par lui barrer la route.


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(#) Re: chippin' in ft. dante    Dim 4 Avr - 15:29




Chippin' In
Chippin' In  :
My soul invaded vital force,
Won't spare what I'm hunting for !
It's the animal within my blood,
Wouldn't stop it, if I could.
Seed is sown, I'm chippin' in,
Roll the bones, I'm chippin' in,
Embed the code, I'm chippin' in.
Mayhem flows !
SAMURAI (refused).



Coudes appuyés contre le bar, le corps tressaute doucement au rythme de la musique qui éclate les tympans. Le visage neutre, il y a deux doigts qui sont levés à l’intention d’un quelconque étranger. D’un air complètement indifférent, l’homme en Terres Inconnues désigne son verre vidé un peu trop rapidement. Un sourire en réponse à sa demande, voilà qu’un liquide teinté s’écoule prestement contre son contenant glacé. Tequila. Pourquoi pas, songe Dante. Cela fait longtemps, il a le sentiment, qu’il n’a pas vraiment participé à une telle soirée. Frôlant le danger avec son addiction d’antan, goûtant l’alcool qu’il savoure au même titre qu’un bon vin rouge plutôt que de l’avaler cul-sec, afin d’éviter de retomber dans ses trop nombreux travers du passé. Conservant ses traits fermés, un billet est glissé jusqu’à l’autre côté du comptoir. Le barman encaisse l’immortel, un pouce levé, n’essayant même pas d’échanger une quelconque phrase au blanc-bec ainsi amassé. Il a déjà tenté, il faut dire, et à part récolter des grognements désintéressés, l’interlocuteur a juste eu le sentiment de perdre son temps. Aussitôt, donc, il se détourne, ce qui convient fort bien à son client. Le blond l’ignore effectivement, comme il le fait si bien depuis une bonne heure. Tout comme il ne montre aucune attention aux femmes et aux hommes en quête d’affection. Eux aussi, ont essayé. En vain. Son dos prend alors la place de ses coudes, et nonchalamment posé ainsi, ses yeux sombres analysent les lieux calmement visités.

Reniflant l’odeur de son remontant, le verre porté aux lèvres cache de moitié le visage de l’homme concerné. L’intéressé profite de sa position, constate les bosses apparaissant sous divers vêtements, qui trahissent ainsi la présence d’armes de point prêtes à être dégainées. Les traits des désignés sont aussi fermés que les siens, à ceci prêt qu’ils affichent une haine et un dédain intensifié. Un léger rictus déforme alors le visage de Dante, qui se demande bien pourquoi il perd son temps à se la jouer furtivité. Il est évident que les gros bras du coin, assimilés à de vulgaires pantins cabossés, n’attendent qu’une seule occasion pour tirer à vue, quitte à prendre un malsain plaisir à déchiqueter la foule de balles fusant à la volée. Car l’immortel le sent : l’endroit pue autant le sexe que, justement, le sang. Le pavé, frappé sans scrupules par les talons avisés des danseurs de la soirée, a sûrement connu des échanges du genre, il n’y a qu’à déceler les zones décolorées à certains endroits même du sol foulé. Rien d’étonnant, toutefois, pour Dante, qui a déjà eu l’occasion d’effectuer de la reconnaissance. C’est qu’il est venu préparé, le mercenaire, pour une fois. Après tout, la Colombie n’est pas un pays qu’il a vraiment apprivoisé, alors, pour le bien du contrat et de la paie qu’il compte bien récupérer, mieux vaut faire les choses bien comme il se doit.

En soupirant doucement, l’Italien continue son étude, cherchant la cible identifiée. Il ne le connaît pas outre-mesure, mais le montant exorbitant proposé pour sa tête a suffi à convaincre Dante que l’affaire en valait la chandelle. Du challenge, cela fait bien longtemps que personne n’a su lui en donner. Alors peut-être que le fameux El Pulpo saura être moins ridicule que son surnom et être véritablement capable de rivaliser avec ses talents affutés naturellement par les années. Malgré tout, cela semble mal parti : il n’y a qu’à voir sa facilité à se cacher derrière des primates armés pour comprendre que la prime misée lui fait peur plus que de raison. Néanmoins, son armée de colosses est plus importante que Dante ne l’avait initialement estimé. C’est donc ce constat qui le motive à prendre son temps et à repérer les points faibles de chacun, pour mieux lui permettre de coller du plomb dans la cervelle de la proie de sa soirée.

Perdu ainsi dans l’organisation sommaire de sa stratégie, il n’a pas l’occasion de bloquer sa place qu’une musculature remarquée se cale à ses côtés. Quittant la contemplation de ses futures victimes, Dante tourne alors la tête vers l’inconnu débarqué et tend impulsivement son bras, bloquant autant le nouvel arrivant que le barman de jouir du comptoir du bar si gentiment gagné. « Hmm-Hmm, la place est prise. » Il jauge l’étranger, ses iris parcourant son corps certainement travaillé. Pour autant, l’immortel ne se sent pas intimidé. D’une part, parce qu’il est, justement, du genre tenace avec la vie, et d’autre part parce qu’il n’a rien à envier à l’autre. Vêtu lui-même d’un jean sombre et d’un t-shirt en col en V, sa silhouette est suffisamment moulée par le tissu pour faire comprendre qu’il a de quoi en découdre un peu trop facilement. « Sois patient, j’en ai bientôt terminé ici. J’attends juste… » Il ne termine pas sa phrase, le concerné, reportant ses prunelles sur l’amas de gorilles situé à quelques mètres de sa propre position. Voilà qu’il décèle du mouvement, et que les chiens de garde s’agitent. Dammit, quelque chose l’aurait donc déjà trahi ? Il a presque envie de signifier au chaud-bouillant de quitter les lieux, tant la soirée risque d’être quelque peu mouvementée et la musique interrompue par la douce mélodie des chargeurs vidés, et ce plus rapidement que prévu, mais il n’en fait rien. A la place, il croise ses bras à la manière des gardes-du-corps de sa cible, et transperce l’arrivant de son regard encore inquisiteur. Son américain serait-il trop marqué par son accent italien, que l’autre ne bouge pas d’un poil ? Encore que, la détermination de l’inconnu lui paraît familière, bien trop coutumière, même. Bon sang, ne dites pas que deux lions ont repéré la même proie, car Dante n’est pas d’humeur à partager. « Tu m’as entendu ? Retourne secouer tes reins avec tes conquêtes du jour, j’ai à faire ici, et je n’demande pas de compagnie. » Parce que bientôt, la seule chose qui trônera à ses côtés, ce sera la tête d’El Pulpo servie sur un plateau. Encore faut-il que l’autre ne pose un pépin certain, alors que Dante détecte une certaine hostilité lui être adressée depuis la position de sa proie, en provenance de sa compagnie de truffions déshumanisés. Mais attends-voir, serait-ce lui-même ou l’autre effronté à l’origine de cette soudaine perturbation ?


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