intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 Alastair O'Connor – ma haine respire le sang

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(#) Alastair O'Connor – ma haine respire le sang     Mer 24 Fév - 23:08



this is who I am this is my story
Alastair O'Connor
Ma haine respire le sang
NOM ET PRÉNOM : Sombre mais noble lignée britannique reconnue et redoutée, O’Connor s'est forgé un domaine et une réputation dans une Londres crasseuse et brumeuse. Et dans cette même soif de conquête, c’est à la puissance et à la virilité que l'on s’est référencé pour nommer le prochain héritier de ce patronyme purulent, Alastair. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : C’est à l’aube d’une guerre sans merci, celle d’Indépendance que j’ai vu le jour : 9 août 1773 à Londres, évoluant au milieu de la crasse et au centre d’un conflit qui fera naître mes propres ambitions sanguinaires. DATE DE LA PREMIÈRE MORT : Alors que l’hiver plonge la capitale dans un brouillard de glace, humidifiant le pavé d’une couche de gel cachée sous la neige épaisse qui crisse sous les semelles, c’est ce fameux 17 Janvier 1814, à l’orée de mes quarante-et-un ans de simple mortel que les balles ont troué ma carcasse. Officiellement laissé pour mort dans les caniveaux dégueulasses de la Ville-Monde, ce ne fut que le début de mon immortalité et le commencement de la déchéance pour les responsables. ÂGE : L’apparence figée d’un quadragénaire, c'est pourtant depuis plus de deux siècles que j’aborde ces traits durs et prononcés, que j'affine cette allure animale et renfrognée : sources indéniables de mes meilleures négociations mais aussi de mes pires emmerdes. Deux-cent-sept ans. HABITATION : La Ville-Monde, parce que je n’ai jamais pu couper le cordon avec celle qui m’a vu naître et grandir au creux de ses entrailles carbonisées, brasier continuellement huilé aux organes mutilés par les guerres sanglantes. Londres, berceau de mon obscurité. PROFESSION : Seconde main du diable, duo à la tête d'un empire, jouissant des conflits et des guerres pour nourrir et combler l'animal blessé et enragé. Trafiquant d'armes. STATUT CIVIL : Solitaire. Assoiffé de sang. Âme vengeresse. Elle avait réussit, Ceallach, là où tous avaient échoué. De cette dextérité toute féline, elle a su apprivoiser la bête ; le cœur de pierre, elle l’a percé. De ses sourires à ses regards noirs, de sa voix charmeuse à sa franchise cinglante, de sa loyauté increvable à ses rebellions implacables : tout avait charmé le monstre obscur que je suis. Ouais, elle a chassé les ombres du démon, elle a pansé des plaies pourtant incurables, elle a embrassé les flammes de mon enfer pour en faire un nouveau foyer. Et moi tout ce que j’ai fait, c’est salir cette peau délicate de ma patte maculée de sang, marquer ce corps divin au fer rouge du Malin. J’ai souillé la seule et unique couronne qui régnait sur mon cœur jusqu’à provoquer sa perte en même temps que la vague de rage qui déferle encore mes veines. Désormais son trône vide se fait doucement engloutir par la noirceur de mon âme déviante. Et ce trou béant qui bat à la place de mon organe vital réclame davantage vengeance chaque jour qui passe. ORIENTATION SEXUELLE : La chair alléchante des femmes a toujours engendré mes pulsions animales. Enfant d’un monde étriqué et fermé, seules les atouts féminins devaient me faire tourner la tête. Mais au fil de mon immortalité, la lassitude et l’ennui m’ont poussé à explorer la couche des hommes, découverte toute aussi appréciable. Les corps que j’ai possédé sont alors innombrables, marqués par la libido colérique d’un homme en guerre contre le monde entier et contre lui-même. Et même si aujourd’hui la différence n’a plus d’importance, mon âme, elle, reste destinée à la seule et l’unique qui a eu privilège de ma fidélité. DONS ET CAPACITÉS : Mes Sens Surdéveloppés m’ont valu un aller simple pour l’Asile. Réveillé de cette satanée première mort, les bruissements alentours me filaient la gerbe. Les stimulations amplifiées saccageaient mes tympans, grillaient ma cervelle, brûlaient mon épiderme : je n’assimilais rien tant je captais tout. Superbe folie de mon cas déjà foutrement instable justifiant un internement de force. Quant à mon don de Persuasion, il a été plus délicat et long à repérer. Si parfois, on fermait sa gueule à ma demande expressive, j’avais du mal à piger que ma condition d’immortel y était pour quelque chose. Et puis, j’ai compris avec le temps que si on me donnait certaines informations étrangement compromettantes, si on me prêtait allégeance l’espace d’un instant, au-delà de mon charisme souvent intimidant, il se tramait bel et bien quelque chose de plus complexe. Désormais, la persuasion est devenue un jeu pervers auquel je m’adonne, collectionnant cobayes à mon entraînement car deux-cent ans n’ont toujours pas suffit à contrôler parfaitement cette particularité. FACTION : Vagabond dans l’âme, aucun point d’ancrage n’a encore trouvé grâce à mes yeux. Tout simplement parce que rien ne m’intéresse si ce n’est ma propre gueule. Égoïste et nombriliste, je ne m’occupe que de mon empire et de mon business florissant. Le reste n’a que peu d’importance : que tu sois immortel ou non, tu attireras mes foudres dès l’instant où tu te mettras en travers de mon chemin. Je n’ai pas de modestie, juste un égo surdimensionné et une assurance indémontable. Tes morales et tes jugements me passeront outre dans mes meilleurs jours. Alors laisse-moi tranquillement dominer ton monde, tu n’y verras que du feu. Wanderers, crois-moi, c’est certainement mieux pour tout le monde. GROUPE : AUT NECA AUT NECARE Inutile de préciser l'avide vengeance qui m'anime depuis tant d'années. Elle fait partie de mon ADN à force de couler dans mes veines. Manipulation, pouvoir, violence, traîtrise sont devenus de simples réflexes vitaux. « Tuer ou être tué. » : sois je marche, sois je crève. AVATAR : Le grand, le beau, le puissant, l'indétronable Tom Hardy. CRÉDITS : //
[VIOLENT] Elle coule dans mes veines, elle grouille sous ma peau, elle empoisonne mon sang jusqu’à pourrir délicieusement mon âme. Elle fait partie de moi depuis toujours, contracte mes muscles si aisément que c’en est déroutant. Elle est un réflexe, une habitude voire une nécessité. J’ai rapidement pris goût à l'hémoglobine qui macule mes mains sans aucun scrupule, à voir un regard se tenir puis se recouvrir de ce voile si distinctif de la mort. Cette mort que je ne connais pas malgré ses tentatives de m’anéantir. La faucheuse que je nargue et esquive depuis tant de temps. [ÉGOÏSTE] Rien ne compte à mes yeux si ce n’est moi. Et si tu fais parti de ces gens ridiculement trop bienveillants à penser “qu’il y a du bon en chacun”, alors tu serai déçu en creusant un tantinet ma foutue carapace. Corps mutilé à l'esprit cabossé, la bonté n’a jamais voulu d’un type comme moi. Sauver la veuve et l’orphelin ne m’intéresse pas, c’est plutôt foutre la Terre à feu et à sang pour ma vengeance personnelle qui m’obnubile et j'en ai rien à carrer des dommages collatéraux. [BRITISH] Fort loin du stéréotype, tu m’verras jamais siroter un Thé, l’allure guindée et l’accent Londonien. En revanche j’suis un adepte du bon whisky, quelques fois même de bons cigares. Le seul accent qui claque dans ma bouche c’est celui de la vulgarité, avec peut-être une légère prononciation anglaise persistante : j’ai beau être l’héritier d’une ancienne famille noble, j’ai rien à voir avec l’archétype de la mondanité. Par contre, je porte le costard trois pièce comme un Roi. [SAUVAGE] Les mots qui passent la barrière de mes lèvres sont toutefois rares. Je ne parles pas pour rien dire. Gâcher ma salive pour des conneries est loin de m’enchanter. En revanche, un simple coup de sang peut faire cracher le serpent que je suis : vicieux et venimeux. Cependant, ce sera surtout des sons que tu entendras vibrer dans ma gorge. Adepte des grognements, grondements, soupires ou grommèlements, la bête domine trop souvent l’homme dans bien des domaines. Primitif, je le suis, préférant régler les problèmes dans la seconde d’une balle entre les yeux plutôt que chercher la communication. Ouais, tu l’auras compris, j’suis pas un grand bavard. [OPPORTUNISTE] Il n’y a que ton propre malheur qui me divertit et me détourne du mien. Y’a qu’à voir dans quel genre de business je trempe pour comprendre l’étendu de mon dédain à ton égard. Tes guerres et tes conflits, ta haine et ta soif de pouvoir me remplissent les poches. Et la corruption est mon jeu favori. Je négocies et trahis, tout ce à quoi tu opines du chef en me serrant fièrement la main pour sceller ton destin. Et pendant ce temps, je tire les ficelles aux côtés de mon associé, Cain, étendant l’empire sur les continents en feu. [MODERNE-OU PAS] Malgré les années qui ont défilé, je suis resté à la page pour la plupart des évolutions sur cette foutue planète. J’aime les fringues actuelles et leur confort, par exemple. J’ai dû traverser les époques et les innovations qui les ont accompagné, apprenant et assimilant chaque nouveau confort pour la condition humaine. Et pourtant, fous-moi un putain d’ordinateur dans les pattes que j’en foutrais rien. Ces conneries de nouvelle technologie peinent à retenir mon attention et surtout mon attrait depuis leur création. Je perds rapidement patience devant ces engins. Et ces foutus smartphones, bordel ! Contente-toi de m’appeler ou de m’envoyer un message : j’en ai rien à foutre de ta gueule aux oreilles de chien, ou bien de c’que t’as mangé à midi. [INSOCIABLE] Disons poliment que je ne suis pas friand des rapprochements psychiques ? Je me contente uniquement des physiques juste pour déverser ce trop pleins d’émotions sombres en caressant l’illusion d’un bien-être pourtant éphémère. Froid, distant, renfrogné : la plupart des gueules que je croise ne me reviennent pas et ne méritent pas mon intérêt. Les seules finalement que je supporte sont mes fidèles. Et je les compte sur les doigts d’une main. [SANGUIN] Malgré cette froideur extérieure, à l’intérieur, mon sang bouillonne constamment. La tempête est toujours sur le point d’éclater à tout moment et de faire rage sans prévenir. Les gens qui me connaissent un minimum me qualifieraient de faux calme, l’espèce la plus dangereuse qui soit. Ma patience a simplement des limites très strictes et j’arrive rapidement à bout. Alors ne t’étonnes pas que d’un coup de sang, mon corps charpenté et pourtant las se mette à bouger brutalement pour s’en prendre à toi. Ne titille pas l’homme, ne chatouille pas la bête : plus je mets du temps à réagir, plus sévère sera ton châtiment. [MATÉRIALISTE] Traverser les époques m’a rendu insensible. Si mon cœur n’a jamais réellement battu pour qui que ce soit, si ce n’est elle, traîné dans la boue que notre monde se plaît à entretenir, en revanche les biens matériels ont eu raison de mon intérêt. Plein au as depuis toujours, je ne manque de rien et m’entiche de choses à hauteur de mon égo, reflétant parfaitement l’homme vide sentimentalement que je suis. Bagnoles, bijoux, appartements, bonne bouffe et alcool raffiné : mon côté Anglais m’aura au moins laissé certains goûts du luxe. [CEALLACH] Apparemment, l’Homme se plaît à dire depuis toujours que chaque individu a un faiblesse, que personne n’est infaillible. Et durant deux putains de siècles, j’me foutais ouvertement de leurs gueules en leur crachant mon sombre dédain, les corrigeant à coup de barbarie. Et Ceallach s’est un jour pointée : elle a foutu en l’air toutes ces satanées certitudes. Parce qu’elle a dézingué la forteresse de pierre érigée autour de mon cœur. Elle a fissuré l’iceberg avec une patience et une détermination qui me foutent encore en rogne. Parce qu’elle est devenue mon putain de talon d’Achille dès l’instant où mon regard s’est posé sur cette déesse Irlandaise. Elle a réussi à provoquer l’adulation de mes doigts calleux en m’offrant sa peau douce, l’admiration de mon regard glacial en me dédiant fidélité et dévouement. Elle a pris tout c'que j’avais piteusement à offrir, jusqu’à mon foutu cœur. Et sa mort s’imprime sur ma rétine comme le revers de ma médaille, lourd fardeaux à porter sur mes épaules affaissées et qui me rappelle continuellement à la haine.
PSEUDO : Pika PRÉNOM : // ÂGE : error404 OÙ AS-TU CONNU LE FORUM ? Cain m'a embarqué! UN AVIS, UNE SUGGESTION ? // LE MOT DE LA FIN Superbe design et contexte. Hâte d'en découvrir encore plus !
[9 AOÛT 1773] Alors qu'une Guerre se profilait à l’horizon, comme on entend le tonnerre gronder au large et que l’on distingue le ciel s’assombrir avant la tempête : c’est durant le dernier souffle de la parturiente que résonnait le premier cri de l’hériter. Journée chaude et ensoleillée pourtant plongée dans les ténèbres glaciales du deuil : on allumait mon flambeau alors que les cloches jouaient leur macabre mélodie pour la mise en terre de ma mère, morte en couche. Si la Dynastie O’Connor était déjà louchée et méfiée, les citadins restaient malgré tout partagés entre la désolation de la perte brutale de la marâtre et la persuasion que le Mal habitait définitivement cette famille et qu’il portait désormais le nom d’Alastair. [1775 - 1783] Elle était belle l’Angleterre : du haut de son trône, elle dominait le monde. Si bien que les Ricains se sont insurgés. Les Patriots avaient fini par se rebeller contre la puissance mondiale et ses chaînes qui les asphyxiaient. Et pendant ce temps, l’héritier grandissait à la capitale, éduqué et encadré par des Nurses quand le Patriarche, lui, négociait ses terres outre-Atlantique mises à mal par la Guerre d’indépendance. Constamment dans son bureau ou en réunion venimeuse avec la haute, les seules attentions que j’avais de lui fut quand il m’apprenait orgueilleusement et rudement les ficelles du marché. Enfant, et déjà le bouquin de chevet se résumait au recensement de nos riches territoires tant convoités… Territoires dont j’ai appris les emplacements et les atouts géopolitiques. Au fur et à mesure de mon éducation, j’apprenais surtout la pourriture qui régnait au-dessus de nos têtes et les dessous-de-table qui défilait hypocritement. Et malgré l’eau bénite qui séchait encore mon front, je me mettais martel en tête qu’aucun type du nom de Dieu pouvait engendrer tellement de conneries ici-bas. [Juin 1789] Alors que le cri du peuple ennemi francophone s’élevait jusqu’à la Bastille, ici, c’est celui du nouveau bambin qui perçait les oreilles depuis la chambre de bonne. Et de ce fait : la pisseuse était née. Malgré le veuvage du daron, les aventures y allait bon train avec les servantes des O’Connor. Déshonneur envers ma sainte mère jamais connue que je pointais du doigt et ruminais au fond de ma gorge avec une toute nouvelle rage. Petite tête brune à la peau bien trop hâlée, si la peste avait réussi à trouver grâce aux yeux du vieux, de ma part elle n’avait soutiré que de la haine et l’adorable nom de Bâtarde. Autant dire que mon maître d’armes s’est vu malmené après cette naissance indésirée. Et alors que j’apprenais le maniement des armes dans le domaine familial, c’est à mes seize que j’ai intégré la Royal Navy. La vue de cette chouineuse, Margaret, au creux des bras du paternel complètement arriéré de fétichisme me foutait tant la gerbe que partir fut un soulagement pour mes nerfs comme pour ma rétine. J’ai pu soulager cette rage qui grouillait sous ma peau, au bout de mon canon, dans les entraînements sévères de l’armée. Jusqu’à oublier les pauvres raisons de ma colère auprès de catins dans des bordels où on me traînait. [1814] Militaire endurci, mes retours au bercail se faisaient de moins en moins fréquents. Je continuais de me mêler aux affaires familiales, y mettais mon grain de sel et soutenait le daron dans ses décisions de grande envergure. Fallait dire que son bout de terre près de Vancouver commençait sérieusement à faire loucher le gouvernement comme la Compagnie des Indes Orientales, et le vieux, il yoyotait de plus en plus. La Guerre Anglo-Americaine avait alors éclatée, me rasant des radars pendant quelques années. Envoyé dans nos pays colonisés, la guerre avait causé ma première perte. Les hommes tombaient sous mes yeux comme des mouches. La mort avait trouvé son chemin et son odeur dans les tréfonds de mon esprit. Sa marque avait déjà brûlé mes veines à tel point que des démences submergeaient mes nuits agitées. Rêves éveillés, suées froides et doigts crispés sur mon arme, c’était pourtant là-bas que j’ai commencé à exercer tout ce à quoi on m’avait entraîné : les entourloupes, les machinations, les manipulations. Les peuples sauvages que je croisais étaient mes cobayes, me valant une bonne poignée de diamants en l’occurrence. Mais les choses ont été avorté, et le retour à la civilisation anglaise ne me laissait pas indemne. Et quel retour. La mort avait encore frappé, même sur le territoire britannique. Déguisée en maladie, elle avait fauché mon père durant mon absence. Et les requins de la Compagnie des Indes Orientales bavaient sur la carcasse du défunt tandis que la bâtarde de demi-sœur se frottait déjà les mains quant à la vente de la baie de Nootka. Manque de bol pour ces enflures, le fils prodige était revenu après dix longues années où on l’avait présumé mort, et avec lui tout un tas d’idées vengeresses et des pierres précieuses pleins les poches. C’était de cette manière que Margaret, frangine adorée, avait succombé à ma lame en plein cœur d’un sang froid complètement détaché. Mes yeux animés de colère dans son regard morne, je supprimais le premier obstacle d'une longue liste, quand on savait qu’elle était prête à toute corruption pour empocher le pactole de son héritage. [17 JANVIER 1814] Mais les ennemis restaient nombreux. D’abord la Compagnie des Indes, puis le gouvernement britannique qui refusait de laisser passer cette occasion. La baie de Nootka qui m’appartenait aurait été une aubaine pour eux, en pleine conquête du monopole du commerce maritime vers les territoires des États-Unis d’Amérique, leur ennemi. Mais il était hors de question de vendre cette terre, celle qui faisait ma renom et qui perpétuait la mémoire de mon père qu’ils avaient tous détesté pour sa carcasse pourrie jusqu’à la moelle. Tous les coups étaient permis. Seuls contre tous, j’ai finalement dû courber l’échine et subir le revers de la médaille de ma résistance. Là, en plein caniveaux de la capitale, mon sang avait rougi les premiers neiges immaculées. Cette nuit d'hiver, les balles avaient perforé ma carne sans que je ne puisse distinguer leurs nombres et leurs tronches. Et durant ma courte et douloureuse agonie, laissé pour mort comme un clébard, j’avais pris le temps de lister tous les sévices que j’aurai adoré leur faire subir. Sans savoir que, quelques heures plus tard, toute mon Ultima Verba deviendrait de simples idées à réaliser. Parce que la malédiction s’était produit. Dans cette putain de rue, où l’hémoglobine avait fini par noircir et fondre la poudreuse, mon organe vital s’était réanimé. J’savais pas comment, j’savais pas pourquoi, mais c’était suffisant pour me relancer dans ma quête de vengeance, remonter vicieusement aux enfoirés de commanditaires de ma mort et les étouffer de leur langue sale et ignares. Quête avortée par ma nouvelle condition d’immortel dont je ne connaissais rien. Ces foutus sens surdéveloppés, quelle putain de merde ! Tout grouillait, tout vrillait, tout sifflait, tout brûlait. Aucun repère, aucune ancre à part la folie qui venait tranquillement me cueillir. Pourtant non, bordel, j’étais bien Alastair O’Connor !  Mais ces connards en blouse blanche qui m’a aient repêché me croyaient pas, évidemment. Et c’était sans compter sur leurs séances de lobotomie, leurs foutues aiguilles et leurs cachetons dans l’gosier pour me rafraîchir la mémoire. Putain de douceur incarnée, renforcée à coup de camisole et de chambre d'isolement. [JUIN 1814] Il en avait fallu du temps avant que je ne trouve un issue. Des mois à subir leur connerie de thérapie médicale à grand renfort de bains ébouillantés. C’était pas des mises à mort, bien sûr que non, juste des purges spirituelles par le corps afin de retirer la folie qui circulait dans mes veines. Conneries ! Les dérangés du ciboulot, c’était eux : eux et leurs putains de méthodes douces de cure balnéo ; eux et leurs foutus sourires de rapace quand ils m’injectaient leur merde. J’savais même pas combien de fois j’avais crevé dans toute cette histoire d’internement. J’étais plus très sûr de faire la différence les pertes de conscience à répétition ou les morts. A mon avis, j’ai rendu l’âme plus d’une fois, si bien que j’croyais que la folie me gagnait réellement quand je me mettais à rire comme un fou. Des éclats déments en pleine gueule d’une équipe médicale décontenancée devant ma foutue résistance physique. Putain, même quand j’ai vu la tronche de Cain, j’ai ris à gorge déployée, l’esprit tordu et retourné, brumeux et plus apte à cerner le vrai du faux. Il me cherchait depuis un bail, qu’il disait. Il était venu pour me sortir de là, qu’il me baragouinait. Bordel, j’avais du mal à y croire jusqu’à ce que l’air printanier remplisse mes poumons. Titubant et bancal, je reprenais mon souffle depuis des mois d’enfermement à assimiler à la fois mes nouvelles aptitudes et la connerie humaine. Fallait dire qu’il avait tenu parole le brun. Et alors que mes idées se remettaient en place, la rage expulsait les calmants de mon sang. Ce jour là, un lien s’était créé, pourri jusqu’à la moelle, vicieux à en faire pâlir : mais foutre le monde à feu et à sang était un objectif commun foutrement alléchant. [1814-1920] Et même si les châtiments de mes bourreaux ont eu un doux et divin goût sur ma langue, mon sang respirait encore et toujours la vengeance, une pointe d’insatisfaction dans les veines. Comme une vieille amie, j’n’ai plus jamais su faire sans elle. A croire qu’elle était ma ligne de conduite, ce foutu destin qu’on nous fourre entre les pattes, et démerdez-vous pour la suite. Alors il a fallu la rendre élémentaire, la rendre utile, la façonner de la même manière que l’on taille un diamant brut pour en faire jaillir toute sa valeur exubérante. Caïn a su y faire aussi. Ce mec à la persévérance de fer était étonnement fait du même bois que moi. J’ai appris à ses côtés, sans réellement me rendre compte des putains d’attaches qui se formaient. Un siècle, c’était quedal quand on avait l’éternité pour cracher notre haine en commun. Dégueuler sur l’Humain et son ironique façon de répandre la paix par le sang, l'Humain et sa sublime manière de se voiler la face à grand coup de sourire hypocrite et de guerres carabinées. Et des guerres putain, il y en avait à fournir. Des gouvernements plus pourris les uns que les autres qui s’intéressaient au noyau dur et discret de l’armement en masse. Le seul parti qu'on prenait, c’était celui du plus offrant, pour ensuite aller se régaler chez son adversaire, pas moins généreux. Des as de la manipulation, des maîtres de la corruption. Tout le monde nous méprisaient à bon coup de poignées de mains égoïstes pour sceller un contrat. On nous demandait de passer sous silence les accords dans le dos des autres qui réclamaient éhontément le même schéma. Décevant, de voir et quelques fois, même, côtoyer des immortels capables de croire encore en l’humanité des mortels. Avery, par exemple, la sœur de Cain, qui malgré les quelques allés-venus, prétendait qu’elle croyait à la seconde chance de l’homme. Connerie : hypocrite et pourris jusqu’à la moelle, chacun était trop occupé à regarder son nombril et à sauver sa peau pour se rendre compte des supercheries calculées qui nous menaient, Cain et moi, au sommet. [1920 - 1933] Tout ce business nous avait mené aux USA, Chicago plus précisément. Et la rencontre d’Al Capone restera une putain d’illumination. Comment on pouvait être mortel et si baisé de la cervelle ? Peu importait finalement, ce Parrain payait aussi bien qu’un gouvernement entier pour faire tomber les autorités et huiler les rouages de ses affaires immorales et illégales. Et tandis que l’après-guerre laissait un goût amer dans la bouche, le traité de paix ayant ralenti les contrats, le Gangster, lui, avait relancé notre business, tâtonnant par la même occasion la contrebande d’alcool. Alors j’étais retourné en Angleterre pour gérer outre-Atlantique. Si les années folles battaient leur plein, elles dissimulaient une superbe revanche sur la population mondiale. [MAI 1929] Il y en avait eu, des putains d’années prospères. Les affaires tournaient sur un rythme élancé et régulier, bien assez pour assouvir cette soif de sang qui me rongeait constamment les nerfs. Les biftons remplissaient les coffres quand les crosses résonnaient dans les caissons de bois. Une affaire bien huilée que je gérais de Londres, derrière un bureau rutilant, un diamant poli éternellement entre les doigts en guise d’anti-stress, communication établie avec l’alter-ego resté au States malgré l’empire Capone qui s’ébranlait et un associé qui semblait plus méfiant que d’ordinaire. Mais à force de se pavaner dans son bain, on s’y noie. Et c’était c’qui avait failli se passer quand on avait appris l’existence indésirée de ce putain de détective sur nos talons. Un foutu persévérant pour s’en prendre à nous, ou bien un inconscient, au choix. Quoiqu’il en était, les nombreux contacts et les corrompus avaient servi plus que jamais. Une fois sa trace retrouvé, la volaille avait fini pieds et poings liés, la gueule sous une toile de jute, comme appât aux crabes. On était débarrassé normalement, ouais putain, on était pas censé le revoir. [1942] Jusqu’à ce que ce connard ne débarque dans ma putain de planque en Russie, en chair et en os ! Cet enfoiré était un immortel, et même si à travers les fréquents grognements de Cain au bout du fil j’avais pigé que c’type était revenu d’entre les morts plus de fois que Cain et moi réunis : bordel, le voir de mes propres yeux m’avait clairement donné envie d’étudier la question sur le nombre de vies qu’un immortel pouvait accumuler, définitivement. Mais voilà, l’acolyte restait muet depuis trop longtemps, assez pour réveiller un soupçon d’inquiétude chez l’enfoiré que j’étais, dans un pays où les températures avoisinaient celles de mes nerfs. Sans compter sur les putains de messages de constellation à la con. Ça grillait ma cervelle, m’envoyant des flashs de merde jusqu’à ne plus savoir où j’étais réellement : super pratique pour les affaires. Sérieusement, fallait clairement penser à foutre un mode d’emploi dans la package « immortalité », les gars, vous avez déconné. Puis nos affaires étaient si bien huilées qu’on maintenait certains rituels, dont les contacts permanents pour se tenir au courant des nouvelles. Et là, Cain manquait clairement à l’appel, réels j’veux dire, pas les saloperies d’appels fantomatiques-spirituels de l’autre bout de la terre. C’était pour ça que j’avais jamais pu me pencher sur mon expérience sanguinaire de vie et de mort. Ce Odin de mes couilles n’était autre que le mec de la sœur de mon associé, tu suis ? Et les arguments étaient bien trop parlants pour que je doute de cet enfoiré, cette fois. Il était bel et bien dingue de la jumelle que j’arrivais pas à joindre, Avery. Dingue au point de s’associer à un fils de pute comme moi pour sauver les miches d’un autre enculé, tous deux responsables de l’une de ses morts. J’te laisse imaginer l’état de la cervelle du gars… J’pense que les neurones se régénèrent moyen à ce stade-là. Quoiqu’il en était, lui et moi, regards de traviole et l’index constamment sur la gâchette (fallait pas déconner non plus), on a pris la route pour Berlin, position de Caïn communiquée par sa sœur entre les mains. Il nous en avaient fallu de la hargne et des couilles. Même si j’avais levé les yeux au ciel plus d’une fois devant les plans un peu trop stratégiques du Robin des Bois. La subtilité et moi, ça faisait deux, ce qui nous avait valu de bons petits bains de sang et cette satanée cicatrise que j’me traîne à l’œil gauche. Mais on avait réussi. J’t’épargne les détails de la tronche de Cain. Malgré sa trogne de travers, j’avais quand même repéré qu’il avait adoré nous voir débarquer, surtout son beauf… Joie et adoration tiraillaient ses traits, ou pas. Au moins, ça avait légèrement apaisé les tensions, et Cain avait arrêté ses conneries de cobayes chez les clients. [1942-1987] C’que la terre avait vu de la Seconde Guerre Mondiale n’était que la putain de partie émergée de l’iceberg de la pourriture humaine. Les deux puissances mondiales ont continué les conflits dans l’ombre après l’Armistice. Les tensions continuaient bon train, les gouvernements manigançaient quand les raclures faisaient justice eux-mêmes. La crainte en embarquait certains dans la paranoïa extrême quand d’autres se vantaient encore racés pour justifier leurs massacres haineux. Ouais, finalement l’après-guerre était franchement du pain béni pour les enflures que Cain et moi étions. La demande augmentait à vue d’œil, tout comme notre chiffre d’affaire et nos déplacements. Caïn a même posé bagage en Angleterre, pour venir en renfort. Tu parles, c’était surtout pour garder un œil sur sa frangine et sûrement son bougre de mari. Mais il ne l’aurait jamais vraiment dit. Et pendant que le brun maintenait les affaires fructueuses aux USA, pour ma part j’avais trouvé un foutu client de taille de l’autre côté du canal du Nord, l’IRA. [OCTOBRE 1987] Et elle a débarqué, fraîche et hargneuse, les dents dehors et les yeux câlins. C’était bien ma veine de vouloir tomber sur le plouc qui balançait à tout va et laissait planer le doute sur la grande période de Troubles qui faisait trembler l’Irlande du Nord. Il avait fallu que ma curiosité perverse me pousse à contacter ce journaliste mystérieux à la langue pendue et surtout aux informations de toute évidence croustillantes. Il aurait pu être un allié d’envergure, une putain de mise sur le tapis. Mais c’est elle que j’ai vu derrière ce foutu pseudonyme masculin. Ceallach et sa foutue hargne, Ceallach et toute cette putain d’aura qui happait le plus saint des moines. Elle avait rien d'un mec, elle portait même plus de couilles qu’un gang réuni. Ses armes c’était sa langue cinglante et son intelligence aiguisée. Des infos, elle en avait, ouais. Et de la ressources encore plus. Bordel, elle m’a littéralement retourné le cerveau, la belle. J’suis tombé sous son joug : addictive, elle m’a rendu dingue, trop, pas assez. A perdre la tête, à perdre les pédales. Dans la plus tumulte des danses, j’ai succombé malgré mes saloperies de démons, avide de sa peau, shooté à sa combativité. Il suffisait que j’la regarde pour comprendre que j’la méritais pas : ni elle ni ses foutues convictions et encore moins cette loyauté. Et pourtant, putain… c’est elle qui m’avait littéralement mis à terre. [AVRIL 1988] T’y crois si j’te dis que j’ai rien vu venir ? Putain tout était parti trop vite. Ceallach s’est pointée sur le lieu de rendez-vous d’la transaction habituelle, déterminée et enragée. Méfiant j’ai pesté, jusqu’à c’qu’elle m’annonce que c’était un putain de piège à la con. On voulait me rouler, moi ! Sa présence avait pourtant réveillé la pire des émotions qui grouillait sous ma peau. L’inquiétude malgré la supercherie qui se passait, vicieuse et si venimeuse que j’lui ai craché de déguerpir. Mais quelles étaient réellement les probabilités à ce qu’elle m’écoute, hein ? Et ils se sont pointés les ripoux, jusqu’à ouvrir le feu et engendrer une descente des plus immorales de l’histoire de la police. Mais c’était elle que j’avais en ligne de mire, c’était elle que j’pouvais pas lâcher du regard alors qu’elle se battait comme une lionne fidèle à son Roi. Je l’ai entendu siffler, la balle, puis l’impact quand j’ai tenté de rejoindre Ceallach. Le feu avait finalement cessé, laissant le port plonger dans un silence de mort : mon talon d’Achille venait de céder sous les yeux de tous. Et les miens écarquillés ont percuté l’auréole écarlate qui grignotait le maillot de ma belle, juste au creux de sa poitrine. De plus en plus carmin, de plus en plus béante. Elle me cherchait la blonde et j’ai détesté capturer son regard de biche lorsqu’elle l’avait relevé. Un adieu silencieux et douloureux dans les iris voilés, elle s’est finalement écroulée. J’sais pas comment, mais mes guiboles ont finalement réussi à me traîner jusqu’à elle. Mes doigts calleux sur la plaie, fallait compresser, pas vrai ? Tout allait s’arranger, non ? Je balbutiais comme un foutu gamin perdu, pestant et jurant, mes mains en sang, le regard bien trop humide. J’ai emprisonné son doux visage laiteux que j’ai maculé d’hémoglobine dans mes gestes brusques et maladroits pour lui ordonner, lui supplier d’me regarder, putain, fallait qu’elle le fasse, fallait qu’elle le fasse ! Mais j’venais d’la perdre et la violente réalité m’a rattrapé telle une balle en plein cœur, se désagrégeant jusqu’à mes poumons pour me retirer tout mon souffle. Je suffoquais et rageais, après eux, après elle. Elle avait déconné, encore une fois : tête brûlée bonne à enfermer. Mais c’était trop tard, trop tard pour l’engueuler et la sermonner, trop tard pour me secouer et corriger mes foutues erreurs. Mon front contre le sien, avachi sur son corps sans cette foutue vie solaire qui l’animait, j’la pleurais du bout des lèvres, la gorge râpeuse, souillant sa bouille angélique qui fixait le ciel. Mes doigts dans ses cheveux, mes lippes sur les siennes pâles, on s’est jeté sur moi pour me retirer de force et fanfaronner avec le trophée Alastair O’Connor menotté. Ils m’arrêtaient ces fils de pute et m’éloignaient d’elle en ricanant pendant que je rageais et déversais ma haine d’une voix dangereuse, vicieuse et bien trop calme… Ils venaient de me l’arracher, et ils allaient tous payer pour ça. [AUJOURD’HUI] La haine, la rage, la colère, la douleur, la férocité. Je marche et erre sur cette terre avec ce poids sur le dos. C’est ma carcasse de tous les jours, si bien que j’sais plus dire si un jour, c’était moins lourd. Ça coule dans mes veines, c’est imprimé dans mon ADN. L’immortalité est mon châtiment, ma malédiction. Alors je fais couler le sang, avide de la vision carmin qui dégouline sur le pavé, simplement parce que le mien ne sait même plus couler, mon cœur défaille à l’idée de pomper. Il est définitivement mort avec elle et bordel, je la hais pour ça. Je la hais de tout mon soûle avec tellement de passion, putain ! Alors j’me traîne la faucheuse comme une vieille amie, animé par cette tempête vengeresse perpétuelle qui tourne en boucle et ne s’arrête jamais, une blonde constamment imprimée sur la rétine. Malgré les massacres, malgré les vies retirées de ma propre main : rien n’y fait, rien ne calme ce feu dévastateur qui ravage la totalité de ma raison. Heureusement Cain est là, toujours présent pour dégueuler la même rage sur le monde entier, seule ancre qui me maintient debout, à fournir les plus pourris et se remplir les poches sur le dos des dysfonctionnements politiques, économiques ou populationnels. Les affaires prospèrent, les contacts affluent, les billets tombent. J’suis un foutu lion dans sa cage dorée. Je perds patience, bute à la moindre contradiction. J’veux plus m’faire chier avec la race humaine et ses conneries : tu paies, tu prends, pas de négociation possible, et surtout, ne tente pas de me rouler ni de marcher en travers de mon chemin. Je marchande à coup de plomb dans la cervelle, règle à coup de crosse dans les dents. Ouais, j’suis définitivement devenu le plus charmant des détraqués : tu fermes ta gueule ou tu traces ta route, c’est aussi simple que ça.  


Dernière édition par Alastair o'connor le Ven 5 Mar - 11:40, édité 43 fois
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(#) Re: Alastair O'Connor – ma haine respire le sang     Mer 24 Fév - 23:20

Bienvenue sur le forum, bon courage pour la rédaction hmhm
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(#) Re: Alastair O'Connor – ma haine respire le sang     Mer 24 Fév - 23:48

*prend note de rester loin de lui* hi

Bienvenue sur le forum et bonne continuation pour ta fiche super
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(#) Re: Alastair O'Connor – ma haine respire le sang     Jeu 25 Fév - 0:22

Bienvenue sur le forum et bonne fiche ! Alastair O'Connor – ma haine respire le sang  3758644678
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(#) Re: Alastair O'Connor – ma haine respire le sang     Jeu 25 Fév - 4:37

Mon frère de coeur adoré joy eheh sexy
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(#) Re: Alastair O'Connor – ma haine respire le sang     Jeu 25 Fév - 7:45

Vous ici ! joy
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(#) Re: Alastair O'Connor – ma haine respire le sang     Jeu 25 Fév - 8:14

WESH BRO ! GO TO METTRE LE MONDE A FEU ET A SANG ! sauf Ceallach
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(#) Re: Alastair O'Connor – ma haine respire le sang     Jeu 25 Fév - 19:23

TOM HARDY ohno ohno ohno
bienvenue excited j'aime beaucoup le personnage qui se dessine hmhm y a moyen qu'il s'entende bien avec ma Rosalyn, ce monsieur uhuh bon courage pour la rédaction de ta fiche et si tu as des questions, n'hésite pas keur
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(#) Re: Alastair O'Connor – ma haine respire le sang     Jeu 25 Fév - 19:40

raaah tom hardy c'te classe hmhm bienvenue ! coeur je suis curieuse d'en avoir plus sur lui
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(#) Re: Alastair O'Connor – ma haine respire le sang     Jeu 25 Fév - 20:43

Tom Hardy fall fall bienvenue parmi nous et bon courage pour la suite coeur
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(#) Re: Alastair O'Connor – ma haine respire le sang     Jeu 25 Fév - 22:23

Bienvenue par ici ! Bon courage pour la suite de ta fiche. pray
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(#) Re: Alastair O'Connor – ma haine respire le sang     Ven 26 Fév - 18:01

Heyyy merci à tous pour l'accueil !!! hello
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(#) Re: Alastair O'Connor – ma haine respire le sang     Lun 1 Mar - 11:41

Bienvenue par ici coeur

Quel personnage haut en couleurs ! Et la dernière anecdote m'a rendue trop triste pour lui larmes

Bon courage pour la suite de la rédaction blueheart
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(#) Re: Alastair O'Connor – ma haine respire le sang     Ven 5 Mar - 15:39

Mon prénom et ton nom s'accordent si bien qu'il nous faudra obligatoirement un lien ohno
Bienvenue par ici, hâte de dévorer ta fiche quand j'aurais un peu de temps. keur I love you
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(#) Re: Alastair O'Connor – ma haine respire le sang     Ven 5 Mar - 16:47

@Dante Farinelli  ohhh ne sois pas trop triste pour cette pourriture quand même rire et merci ! eheh

@Connor Bellamy en effet, le passage au lien est presque obligatoire vu comme ça sourcil mais surtout oui, prends plus qu'un "peu de temps"... *tousse*  rire
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(#) Re: Alastair O'Connor – ma haine respire le sang     Sam 6 Mar - 15:24



fiche validée
- félicitations ! -

Oh, mais quel personnage keur J'ai beaucoup aimé ta fiche, Alastair n'est vraiment pas un bonhomme commode, mais j'aimerais beaucoup le croiser en RP sexy Je ne te fais plus attendre et je te valide avec plaisir keur Bon jeu coeur

Les petites choses à faire après sa validation :

Maintenant que votre personnage a été validé, il ne vous reste plus que quelques petites choses à faire avant de pouvoir vous lancer dans l'aventure en RP tinyheart Tout d'abord, n'oubliez pas de remplir tous les champs de votre profil (sauf ceux ne vous concernant pas, évidemment). Ensuite n'oubliez pas de créer votre fiche de liens, très importante pour que nous puissions vous demander de super liens et des RPs owi Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi créer un téléphone, pratique quand on veut communiquer avec quelqu'un qui ne se trouve pas sur le même continent hi Et, pour les immortels, rendez-vous ici pour proposer vos constellations cutie Et voilà, vous n'avez plus qu'à vous amuser, bon jeu sur Ad Vitam Aeternam wow
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