intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 château de brume ☾ Catrìona

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(#) château de brume ☾ Catrìona    Mar 26 Jan - 21:35

Château de brume
feat Maïa ☾ catrìona


Son regard, fatigué par la journée et émerveillé par le spectacle, observait le tapis d'étoile qui planait au-dessus de sa tête. L'ensemble de son corps se décontractait à la chaleur d'un feu de bois, mais ce n'était pas suffisant pour qu'elle se réchauffe. Avait-elle plus froid depuis qu'elle avait perdu son immortalité ? Emmitouflée dans son plaid du dimanche, Catrìona restait allongé dans l'herbe humide, assistant les yeux grands ouverts, à une pluie d'étoiles filantes. Cela faisait des années, des milliards de jours, qu'elle n'avait pas autant apprécié cette scène. Sans qu'elle puisse réellement l'expliquer, la Picte avait l'impression de se retrouver devant le tableau de Van Gogh. La nuit étoilée était sûrement une de ses plus belles créations.

C'est un sentiment de bien-être qui l'envahissait peu à peu, ici, bercé par la beauté de la nuit, elle arrivait à se ressourcer. Oubliant presque sa propre destinée. La mort allait l'emporter, que cela soit par un banal accident, un meurtre, par vieillesse... Elle finirait, un jour ou l'autre, par fermer ses yeux, pour ne plus jamais les rouvrir. Ô combien de fois elle avait souhaité être libéré du fardeau de l'immortalité et combien aujourd'hui, elle regrettait toutes ses fois où elle maudissait ses réveils. Finalement, est-on véritablement prêt un jour pour ce grand saut dans l'inconnue ?

Un léger vent d’ouest se leva, emportant dans son sillage le parfum subtil de la fumée du feu ardent et l’odeur de l'herbe mouillé par la fraîcheur de la nuit. Quelques mois plus tôt, elle aurait deviné toutes les odeurs environnantes, elle était un véritable chien renifleur, capable de capter le moindre effluve autour d'elle. À présent, tout était fade... À ses yeux, le monde avait perdu de sa saveur.

Par moments, Catrìona fermait ses yeux, se concentrant sur ses sensations, sur sa respiration, sur tout ce qui la connectait au monde. En réalité, elle aurait pu s'endormir, mais un bruit derrière elle la fit sursauter. Une personne venait vers elle, la lumière blafarde de la lune illuminait ses traits dans la pénombre. Il y a quelques mois de ça, jamais elle n'aurait été surprise par l'arrivée d'une personne, elle aurait entendu les pas de Maïa depuis l'entrée de sa maison. Son mari avait dû la laisser entrer et lui indiquer où la trouver.

- Tu as pris une chambre d'hôtel ou tu restes ici ? Questionna l'insulaire.

Pour son fils et son mari, Maïa était sa demi-sœur. Difficile d'expliquer leurs liens et sur les raisons de ses allers-retours.
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(#) Re: château de brume ☾ Catrìona    Dim 14 Fév - 10:29

Le repère se meurt, s’efface au profit d’une éternité qu’elle n’avait jamais envisagé. Ses craintes s’animent de plus belles, la réveillent en pleine nuit aux rythmes de rêves qu’elle ne contrôle pas. La constellation entière le sent, d’ailleurs, elle s’en demande si elle en est l’instigatrice où l’un d’entre eux. Mais le résultat est concret et unanime, tombe, plombe leurs poumons telles une chape qui les étouffe tous. Ils perdent ce que beaucoup concèdent comme l’étoile du berger, comme le guide qui les a tous accueillis et leur a appris tout ce qu’ils connaissent aujourd’hui. L’éternité n’est pas jouissive, et le monstre sent que les échappées sont terribles. Ils savent tous que le monde ne tournera plus de la même manière, qu’ils devraient s’acclimater à de nouvelles merveilles. Mais comment faire ? Comment appréhender l’inconnu ? Encore, toujours. Il revêt des formes dont aucun n’a osé songé, voire même anticipé, parce que cela n’aurait jamais dû les toucher. Et pourtant, la vérité se présente, avide, affamée mais surtout intangible. Personne ne peut l’éviter, du reste, même l’oublier. Ils ne peuvent que l’accepter avec cette impuissance grandissante, avec cette volonté de comprendre. Pourquoi ? La question se répète dans l’esprit de l’italienne. Ne trouve aucune réponse si ce n’est cette éternelle douleur lancinante qui lui rappelle les pertes des êtres qui lui étaient chers. Impuissante, elle retient ses larmes avec maladresse, choisit sur l’écran de l’ordinateur le billet d’avion qui se révèle comme une réponse sur le moment. La rejoindre, pouvoir la voir, demeurer à ses côtés. Voilà les éternelles ambitions desquelles elle se nourrie afin de protéger celle qu’elle considère bien plus qu’un simple mentor, mais qui se réfère bien davantage au rôle d’une mère.

Le chemin n’en devient que plus difficile, douloureux. L’air écrase ses poumons à mesure que ses pas la guident en direction du manoir. Que dire ? Que faire ? Les fictions s’imagent dans son esprit et lui confèrent des décisions qu’elle sait déjà ne pas réussir à prendre. Parce que son cœur se meurt contre sa poitrine, il lui donne l’impression de s’écraser sur lui-même. Jamais, elle n’aurait cru vivre une telle douleur, plus depuis la perte de son frère. Et pourtant, la Napolitaine écrase la larme sur sa joue. Elle renifle, alors qu’elle serre davantage les bagages qu’elle transporte, s’installe silencieuse sur la banquette arrière de ce taxi aux couleurs criardes. Le trajet n’en revêt qu’une attitude ombrageuse supplémentaire. Le souffle lui manque à plusieurs reprises pour taire ces remous internes. Maïa sait pourtant qu’elle ne peut agir de la sorte devant Catriona. Qu’elle n’acceptera jamais qu’elle s’apitoie sur son sort, chose qui lui édicte de réagir. De râcler sa gorge à plusieurs reprises afin de maintenir son port de tête plus relevé, comme elle le lui a appris. Elle ose même croire que tout n’est pas perdu, que l’éternité l’embrasserait à nouveau sous une autre forme. Et puis, elle se convainc quant à l’idée de la savoir encore présente avec eux. Sa main se tend et offre un billet au chauffeur du véhicule. Les remerciements s’opèrent et lui renvoient une banalité dont elle sait qu’elle se doit de recouvrer.

La bâtisse se présente à elle. Prestigieuse, immense, l’obscurité lui confère déjà des élans d’extinction qu’elle refuse d’envisager pourtant. Heureusement les étoiles filent au-dessus de sa tête, le spectacle lui est si beau et dans le même temps si véridique. L’inatteignable à perte de vue, les étoiles se font et se défont aux rythmes des siècles et eux… perdurent, survivent, jusqu’à ce que la fin les rappelle. Un soupir lui échappe, triste, lourd, la boule au fond de sa gorge s’éveille à nouveau. Les roulettes de sa valise l’obligent à penser à autre chose, à se concentrer jusque vers la porte qu’elle ne tarde pas à franchir en saluant les hôtes qui l’accueillent. Une famille humaine, un reflet quant à cette normalité dans laquelle elle aurait dû aspirer mais dont elle n’en touchera jamais le loisir. L’homme ne tarde pas à lui indiquer l’endroit où se situe sa demi-sœur. Mensonge pourtant bien éloigné de cette relation qui les réunie.  Le sourire lui échappe, timide, gêné quant à sa visite impromptue et pourtant attendue, elle en est certaine. Elle délaisse ses affaires dans le hall d’entrée et monte jusqu’à l’étage. Son souffle se coupe devant le tableau que la brune lui dessine. Innocence palpable, simplicité revigorante, Maïa aurait pu rester des heures à la contempler. Et pourtant, les questions lui reviennent, à cause de son don. Elle ressent sans le vouloir les quelques inquiétudes de la jeune femme. « Je ne veux pas vous déranger. Mes affaires sont en bas, mais je peux aisément trouver une chambre pour la nuit. » Son accent chante, rappelle le soleil de ses origines ainsi que sa nature. Elle ne la contient plus, se rapproche en vitesse de Catriona, tend ses bras et ne peut retenir les quelques larmes qu’elle se jurait pourtant de contenir. « Oh Catriona… » lâche t-elle les yeux embués, le nez au niveau de son cou, désireuse d’inscrire l’odeur de celle qu’elle considère comme sa mère dans son cœur. « Nous ne sommes pas prêts… Je ne suis pas prête. » lui révèle-t-elle sans aucune retenue. Sans dissimulée ses craintes. «  Comment peut-t-on t’aider ? Il doit bien exister un moyen ? » Parce qu’elle se refuse de la voir partir, ni aujourd’hui, ni demain, jamais. Parce qu’il existe forcément une force quelque part qui serait en mesure d’arrêter ce processus et de lui permettre de renaître à nouveau.
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(#) Re: château de brume ☾ Catrìona    Dim 7 Mar - 18:35

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L’air frais s’immisçait petit à petit dans ses poumons, la brûlant de l’intérieur. Catriona était prise toute entière dans cette contemplation muette, ses yeux n’arrivaient plus à se décrocher de ce tapis de lumière étoilée. Tout semblait si reposant sous ce spectacle. Elle avait appris à profiter de ce silence et l’importance de se connecter à ses propres ressentis. Il n’y avait plus de peur, ni de joie, seulement un spectacle merveilleux. Pourtant, elle se coupa quelques secondes, se plongeant dans les ténèbres. Les yeux fermés, elle n’entendait plus que les crépitements du feu de bois qui la réchauffait. Il y a très longtemps de ça, elle avait vécu au Tibet. Elle avait appris à profiter de ce silence et l’importance de se connecter à ses propres ressentis. Sa respiration était lente, mesurée, elle sentait son corps aller d’avant en arrière, les pulsations de ce cœur, le froid de l’humidité se coller à sa peau. C’était reposant. Apaisant même.

Toutefois, il y eu quelques choses qui la déconnecta de cette symbiose. Maïa arrivait derrière elle, l’air grave. Bien que cela fait des années qu’elle squatte régulièrement sa maison, elle a toujours cette sensation de déranger et parfois, cela était la vérité. Mais Catriona avait l’habitude maintenant et vivait avec ses allées et venue. Viendra un temps où ils se feront plus réguliers, parce que la triste réalité allait lui exploser en plein visage. Un jour, elle viendrait à disparaître. Et le temps est précieux, même pour les immortelles.

- Il a dû cuisiner pour tout un régiment, tu ne dérangeras pas. Et puis, ça fait quoi, trois semaines que tu n’étais pas venu ? Ta chambre doit être exactement comme tu l'as quitté.

Elle souriait, un rictus discret comme elle le faisait à chaque fois lorsqu’elle la taquinait. Des vieilles habitudes avaient la vie dure, même pour une femme ayant vécu au temps des grandes guerres contre les Romains. Mais il y a une habitude pour l’insulaire n’avait jamais apprécié, celle d’être prise dans les bras. Grimaçant, elle sentait ses bras la serrer, très fort, trop fort pour son corps fragile. Son nez froid se collait contre son coup, provoquant un frisson à ce contact.

L’Italienne se confie, elle ne veut pas perdre la femme qui l'a accueillit dans cette constellation étrange. Elle avait été présente pour cette nouvelle créature, comme ses aïeux l’avaient été pour la picte. La jeune fille voulait des réponses, être présente de la meilleure manière. Mais Catriona se devait être honnête, elle ne savait pas. Et c’étaient bien quelques choses qu’elle haïssait. La non-connaissance de tout ce qui pourrait lui arriver les prochains jours.

- Personne n’est jamais prêt à laisser une personne qu’on aime partir. C’est le lot de tous, mortelle, immortelle… Elle tapota légèrement le bras de Maïa, un peu gauchement. C’est sans doute le pire jour lorsqu’on s’autorise à aimer une personne, c’est celui où on la perd.

Catriona endossait un rôle qu’elle n’aimait pas porter, celui de la moralisatrice. Celle qui fait réfléchir, qui pousse à la philosophie. Ce n’était pas le sien en temps normal, mais celui de son aïeul qui devait dormir dans une grotte quelconque à réfléchir sur le sens de la vie.

- Tu y survivras, comme tous ceux qui t’ont succédés.

Elle n’en revenait pas, comment arrivait-elle à être aussi calme ? Alors qu’à l’intérieur d’elle, tout était une véritable tempête. Chaque seconde l’émietter petit à petit. Elle pouvait le sentir, le temps n’était plus figé pour elle.

- On est tous comme ces étoiles filantes, on étincelle, certains plus que d’autres, plus longtemps que d’autres, mais un jour tout s’arrête. Et on ne peut rien faire pour préserver leurs éclats, dit-elle avec une certaine nostalgie dans la voix.


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(#) Re: château de brume ☾ Catrìona    Sam 17 Avr - 13:30

La fin. Cette idée rapporte par son concept des méandres mêlant par insistance douleur, injustice, déception, nostalgie. Elle révèle combien tout se dépeint sous ce destin incontrôlable et incontrôlé que tout un chacun est voué à entreprendre. L’impuissance guette les moindres recoins d’une motivation exacerbée afin de la réduire à cet état de déception omniprésente, visant à meurtrir encore plus encore le cœur par la mémoire. La fin. Le néant enveloppe de sa noirceur et amène jusqu’à l’oubli sa propre existence afin de vérifier la théorie de ce vieil adage : la vie continue. Oui, elle exerce cette fonction depuis la nuit des temps, réitère le cycle en continue et rappelle combien le souvenir détient cette place si importante dans nos âmes afin de pouvoir avancer. Apprendre, reconstruire, croire à nouveau en un meilleur, vivre. Car la vie et la mort se tiennent par la main depuis la nuit des temps et se côtoient telle les meilleures amies inséparables et indivisibles. Mais les accepter est un chemin qui se veut encombrés de maints obstacles et difficultés. Le temps en devient la solution la mieux adaptée pour se faire. Néanmoins, sa constante n’est que plus relative en raison des désirs de chacun. La jeune brune ne sait encore comment faire face à cette nouvelle. A ce repère qui s’étiole et dont le destin semble déjà tracé.  Elle se refuse d’abandonner une quelconque once de combat avant même d’avoir essayer quelque chose. Les moyens doivent bien exister. Le Conclave, par ses violences, œuvre bien pour trouver une raison à tout cela. Pour élaborer des remèdes afin de sauver ceux dont la vie est en danger, alors pourquoi pas eux ? Pourquoi pas pour elle qui le mérite maintes et maintes fois ? Maïa envisage déjà de réunir l’ensemble de leurs membres, si d’aventure, Catriona l’y autorise. Ose s’imaginer leur exposer une esquisse des marches qu’ils pourraient suivre afin de participer à la survie de leur mère. Parce qu’une étoile ne peut s’éteindre sans avoir essayé, sans avoir envisagé de se fondre à une autre afin de survivre. N’est-ce pas là la véritable définition d’une constellation ? « Je te remercie. » Sa voix n’est pas éloigné du soulagement, ses yeux tente de répondre au sourire offert de la jeune femme devant elle. Toutefois la réalité la rattrape et l’implore déjà d’accepter son étreinte.

Le soupir imprégné de ce chagrin contenu lui échappe alors que ses bras serrent un peu plus encore la silhouette de son mentor. L’étau de son cœur se serre davantage, l’oxygène ayant des difficultés à établir son propre chemin jusqu’à ses poumons, tant la douleur lui semble trop dure. Pourtant, elle sait que ce comportement ne convient pas à Catriona. Elle n’a pas besoin d’en ressentir les émotions par son don, le souvenir commence déjà à se frayer une route jusque dans l’émoi de son âme. Les mots lui échappent, fidèles à la confession qui les a toujours réunis. Ils lui renvoient ce désir inscrit dans son être, celui de vouloir la sauver. Égoïstement, oui. Elle vient de le lui avouer, elle n’est pas prête à une telle séparation. Et elle sait que jamais elle ne le serait. Peu pouvait importer sa condition d’aujourd’hui, son immortalité, Maïa ne peut accepter de perdre les êtres aimés. La douleur s’intensifie d’autant plus devant les premiers discours relatés. Devant cette vérité éternelle qui n’a de cesse que de se répéter. Et pourtant. « Hélas, la roue continuelle de la vie et de la mort, n’est toujours pas une chose que j’arrive à accepter. » Elle se recule doucement devant les tapotements de sa mère et plonge directement ses yeux embués dans les siens.

La sérénité la frappe en plein visage. L’acceptation la heurte au plus haut point. Parce qu’elle comprend rapidement combien le temps avait permis à Catriona de la combler de cette sagesse. Bien sûr qu’elle y survivrait, même si deux ou trois siècles ne seraient pas suffisants pour le faire. Néanmoins, le cheminement n’est pas encore établi dans son esprit. Ses lèvres se pincent et ce malgré les émotions emplies d’une colère contenue qu’elle ressent. Un nouveau soupir lui échappe, chargé d’une injustice, mêlé à ce désir de se reprendre. Car sa Catriona ne mérite aucunement son comportement. « Mais les étoiles peuvent fusionner pour survivre. N’est-ce pas grâce à cela que les soleils naissent ? Que les planètes apparaissent ? » Ose-t-elle interroger sa sagesse afin de lui prouver sa présence et son désir de ne pas abandonner. « Ne crois-tu pas qu’il puisse exister un moyen de… je ne sais pas… réduire de mon existence pour te la donner en échange ? » Elle ne peut accepter de ne rien tenter. Pas alors qu’elle est son unique lien avec sa vie passée. Pas alors qu’elle représente ce tout grâce auquel elle a appris à se rattacher afin de survivre au quotidien.
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(#) Re: château de brume ☾ Catrìona    Jeu 29 Avr - 14:56





 
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Maïa x Catriona x Maeve.

 

Les étoiles filantes scintillaient dans le ciel, elle se perdait dans leur contemplation. Un sourire aussi doux que lointain sur son visage. Elle en oubliait la raison de sa présence en ce lieu, dans cette grande ville qui ne lui faisait ressentir aucun bien-être. C'était pour la bonne cause, ses rêves l'avaient pousser à venir en cet endroit, face à cette demeure à l'image de Cait. En tout cas, à sa dernière vie qu'elle s'était créé. Sac à dos de randonnée sur le dos, sam à ses pieds sans laisse, Mavnnel mit un temps à se décider à sonner. Cela faisait bien des années qu'elle n'avait pas vu la picte, contacter oui, mais pas de face-à-face. Elle était réellement à l'image d'une vagabonde et pour dire, cela faisait un an qu'elle s'était installé au Etats-Unis et pourtant, n'avait pas rendu visite à la doyenne de sa constellation, sa plus vieille amie d'une certaine façon. Ce fut l'aboiement du Corgi qui la fit se décider.

Face à elle, un homme, sûrement l'époux de Cait. Il n'était pas vilain, elle avait toujours eu de bons goûts. Avec un grand sourire, elle se présenta. De son allure, il paraissait clairement qu'elle ne faisait pas parti du même monde que l'actuel Madame Winters, mais elle spécifia la connaître d'une de ces œuvres de charité dans les pays sous développer. Il n'en avait bien tous dans cet univers de riche non ? Il l'a laisser rentrer et lui indiqua ou elle se trouvait. Au loin, elle aperçut le dernier enfant de Cait, un petit garçon. Un petit pincement au coeur en rappelle à Wesley. Elle se rappela avoir acheté une voiture télécommandée pour l'enfant. Toute en observant les lieux, Sam continuait de la suivre sans rien dire. Puis c'est là, auprès d'un feu de bois qu'elles les trouva.

S'arrêtant, elle observa la scène. Ses craintes se révélaient fonder de par ce qui se racontait. Cait avait perdu ses dons, son essence immortelle. Ce fut du coup, son chien qui avança calmement et vint s'allonger près du feu qui la fit repérer. Là, toute en souriant, elle s'approcha de ses partenaires de constellation. Cela faisait aussi longtemps que Cait qu'elle n'avait pas revu Maïa. Il était agréable de les revoir, comme si le temps venait toujours à les faire se retrouver et pourtant, celui-ci allait tourner plus vite pour la picte, à présent.

- Salutations, mes aurores boréales ! Je vous présente Sam, mon partenaire de vie !

Posant son sac au sol, elle fit une friction de nez à nez à Maïa, une habitude qu'elle gardait des Samis et s'amusait toujours à le faire à la jeune immortelle. Puis se tournant vers Cait, elle posa sa main sur son coeur et inclina légèrement la tête.

- Ta dernière âme est la plus précieuse !

Mavnnel était triste, car elle avait été la première à croiser sa route après sa première mort, elle avait été son guide et à la fois, de par sa foi, elle savait que ce jour arriverait à un moment donné. Puis, Cait était encore en vie, il fallait donc profiter de l'instant présent et surtout la protéger.

(c) khάη


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