Happy New Year holiday spirit

Constellation Antinous et ses invités de marque cw: /

Il a mal aux mains à force de cuisiner là avec Camille. Bastian grommelle et traine les pieds avec la calebasse à la main jusqu’à un siège sur la véranda qui offre une belle vue de la mer bleue. Ça change de la grisaille de la Bretagne de Camille. Il s’installe et soupire longuement, il fait un petit geste de la main dans ses cheveux pour faire tomber les lunettes de soleil sur le nez. Un geste absolument pas classe et il étale les petites jambes sur le sol, tout en les croisant. Enfin un petit air de vacances là... « Le repas va être bientôt prêt pour ce soir, y aura de tout normalement. Là, je ne cuisine PLUS rien. C’est fini ! » Il boit un peu de maté et lève la calebasse tout en regardant les personnes présentes dans la véranda de la petite maison tahitienne qu’ils ont loué. « Qui en veut ? Promis j’y ai mis du miel dedans en plus… Cela n’a pas qu’un goût d’herbe. » une pause, il se sent obligé de préciser « Ce n’est pas empoisonné non plus, je viens d’en boire. » Il fait un petit sourire insolent en tout cas. Il est juste content de voir tout le monde réunit et de rencontrer de nouvelles têtes même. Et d’être enfin éloigné de tout les soucis, sur une petite île paradiasque qu’est Tahiti. Ils ont vérifié, pas de factions ennemies, pas de Conclaviste. Non non, ils ont beau être riches eux, ils ont pas la foi de faire des heures d’avion pour se retrouver sur une petite île, isolé de tous.

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TahitiT'avais cuisiné, t'y avais passé ta journée, mais tu t'en foutais. Un bracelet de perle rose brillait à ton poignet, il était sensé avertir à tes proches qu'en ce moment, tu te considérais comme féminine. T'avais toujours eu un point d’interrogation dans la tête quand on te demandais ton genre, tu savais jamais vraiment comment te placer et ça changeait régulièrement. Une fois les préparatifs finis, t'avais pris le temps de te maquiller avec soin, les lèvres rosées, le crayon surlignant ton regard de biche. T'avais également sorti ta plus jolie robe. Une robe d'un dégradé allant du violet au noir, de style antique, elle était légère, assez courte, et te permettais de pas crever de chaud. T'avais porté un tablier, chose qui expliquait l'était plus qu'impeccable de ton vêtement, puis tu étais soigneuse quand tu cuisinais, perfectionniste aussi. Il faisait un joli soleil, et ça te changeais de la Bretagne. T'avais décidé de prochainement lever le camp avec Bastian. T'avais attendu de te refaire une santé, t'avais été patiente. Tu t'étais posée sur un des transats, petite reine parmi les dieux le temps d'un instant.

"Tu dis ça à chaque fois pis tu changes d'avis." Tu tends les doigts pour demander la calebasse, t'as pris l'habitude maintenant à force de traîner avec le vieux. Maté, tout était rythmé par le maté, et attention si vous déplaciez la bombilla du vieux. Tu parlais peu, depuis ton retour, c'était la nouvelle toi, et c'était ainsi. Ta voix n'en était devenue que plus rauque, et tu ne cherchais pas comme avant à faire teinter ce petit ton enjoué. Tu ne cachais rien. T'étais plus celle qui cherchait à tout camoufler pour épargner les gens. A quoi bon ? T'attrapes la calebasse et tu bois, laissant l'amertume se poser un instant sur tes papilles bien plus développées, le sucre du miel se mélangeant à la saveur herbeuse. Tu lui rend sa calebasse avant de te redresser et de trouver à nouveau refuge dans ta cuisine, ici t'étais bien. Tu te recoiffes en te regardant dans le reflet du four, puis tu vérifie la cuisson des nombreux plats, c'est quelque chose de pantagruélique, et tu savais qu'il y aurait assez à manger, peu importe le nombre de personnes qui passaient la porte, t'avais opté pour un repas exotique, à l'image de votre lieu de résidence actuel.

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Après avoir faussé compagnie à tout le monde pour Noël -en plus il avait été de garde donc, gros réveillon- Charlie n'avait pas pu se résoudre à les laisser pour nouvel an. Vraiment, il ne pensait pas qu'une constellation remplie d'immortels fêtaient le nouvel an. Pour lui, c'était quelque chose de si... "mortel" à faire. Quand les années ont encore un sens quoi. Qu'on passe tous en 2022 sachant qu'on sera peut-être tous là pour fêter 2222, c'était un drôle de sentiment. Mais bon, faut jamais rater une occasion pour les feux d'artifices, non ?

Charlie espérait vraiment voir le compagnon à 4 pattes d'Anthony, gouter aux douceurs sucrées concoctées par Camille, lancer un débat avec Chiranth et esquiver des potentiels ennemis mortels aux trousses de Bastian. Le tout en duo avec Maïa -arrivés ensemble mais faussement séparément pour ne pas alimenter les débats-, contents que tout le monde soit sains et saufs. Il avait eu sa dose d'hiver et de neige, donc autant retourner sur l'été qu'il n'avait pas eu.

« Je passe merci ! » crie-t-il à travers la pièce pour que Bastian l'entende. Ce truc verdâtre était simplement infect et rien ne lui ferait changer d'avis sur le sujet. Comment diable pouvaient ils boire cette chose, même bombardée de cuillères de miel pour masquer le goût, il ne s'y risquerait certainement pas. Dès qu'il voit Camille retourner dans la cuisine, c'est comme un automatisme dicté par son estomac. Il calque ses pas et une fois à porté de main des premiers petits fours, vlam. « Ché trop bon Cam » Il allait se faire taper sur les doigts, mais le risque en valait la chandelle. Ou, une expression comme ça.

Lui, il avait apporté la boisson -buvable, merci Bastian- à bulles. Une belle caisse, et quelques produits rapportés de chez lui -ainsi que des cadeaux pour sa constellation puisqu'il n'avait pas passé noël avec eux, mais tout vient à point à qui sait attendre-.

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TahitiC'était nouveau pour moi. J'savais pas si j'avais cette place dans le pan de la vie de mi padre, j'ignorais si j'en avais le droit. Mais le stress était à son comble pour moi. J'avais à la main un panier garni de spécialités de chez moi, un sac avec une bonne bouteille de Mezcal. Du whisky mexicain. On avait quitté le Mexique avec Santiago. Dans une pièce remplie d'étrangers, j'avais demandé à pouvoir ramener mon frère. Il avait accepté. Il n'était pas si mauvais compagnon de voyage. Le p'tit gars explosif avec L'autre grand qui faisait office d'iceberg. C'était un spectacle à part. J'étais devant la porte, hésitant. Me mordillant la lèvre, incertain.

"Et si on finit par nous foutre à la porte parce que on convient pas... On fait quoi hermano ?"

L'angoisse générait une boule dure, serrant mes entrailles. Je poussais un soupir. J'avais été le gosse dont on ne voulait pas toute ma vie, et j'avais peur qu'il en soit de même. Je posais finalement le panier à mes pieds, mon sac de voyage, à mon dos, faillit me faire basculer gueule la première par terre, et je me redressais, presque sauf, pour ouvrir la porte du jardin et me glisser dans la demeure.

"¿Hola, hay alguien ahi?"

Je serrais la bouteille avec force, de peur de la faire tomber, j'avais l'impression que mes jambes s'étaient changées en pierre. Tout me semblait lourd. Une fois la pression des rencontres passées. Peut être que tout se passerait bien. Je me drapais de ma fierté, avançant la tête haute, ma voix avait pas tremblée, elle était forte, pleine d'une assurance feinte.

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Tahiti Depuis la terrasse de leur location événementielle, la Milanaise trie, coupe, essaie de former de belles formes parmi l’ensemble des fruits pour parfaire le menu concocté par deux de ses étoiles. Les odeurs culinaires lui sont parvenues jusqu’à son nez, mais, déterminée à réaliser au mieux sa besogne et à apporter une source de fraicheur face aux plats qu’ils allaient déguster, elle tient bon. Elle sourit, heureuse de tous les retrouver, heureuse de savoir que personne ne manque à l’appel, heureuse de pouvoir passer encore un peu de temps à ses côtés. Ils se sont entendus pour ne pas éveiller les soupçons, mais elle s’impatiente de le revoir. Il lui arrive de dandiner ses fesses de gauche à droite, chantonnant les quelques mélodies qu’elle entend depuis l’enceinte Bluetooth. S’amuse également avec la personne qui l’accompagne (coucou qui veut). Elle passe un excellent moment, Maïa, et elle sait que tout risque d’aller pour le mieux, du moins elle l’espère. Parce qu’il persiste assez de controverse partout pour qu’ils puissent l’oublier ne serait-ce que durant une soirée festive.

Ses moitiés d’ananas sont creusées, remplies de morceaux de melon, pastèque et autres fruits délicieux. Elle a osé se vêtir avant que les festivités commencent et espère que le tablier qu’elle porte fera office de protection dans l’éventualité où les projections lui échappent. Elle a même demandé à Camille de la maquiller un peu, souligner son regard légèrement, pour ainsi apporter un peu de gaieté. « Est-ce que tu penses que si je fais ça… » Elle rapproche deux piques avec des boules de pastèques au niveau de ses yeux. «… je ressemble à un poisson rouge ? » Elle gonfle ses joues mais ne tient que quelques secondes seulement avant de se mettre à rire avec la personne à ses côtés. Cela lui fait un bien fou de pouvoir rire de cette manière.

Mais bientôt, elle se ravise et laisse tomber ses deux petites boules alors que deux hommes viennent depuis la plage et semblent chercher quelqu’un. «Necesitas ayuda ? » qu’elle demande le plus innocemment du monde en se tordant un peu de manière à leur montrer qu’ils ne sont pas seuls et que des personnes se trouvent juste à portée. Elle n’en reconnaît encore aucun, parce qu’ils sont trop éloignés. « Tu les connais ? » interroge-t-elle avec timidité avant de chercher un torchon pour s’essuyer les mains.

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TahitiC’était bien ton premier Noël depuis au moins cinquante ans : n’étant pas chrétien pour un sou et ne vivant pas pour le bonheur matériel, sans aucune famille autour de toi, t’as eu aucun problème à ignorer la plus grande fête commerciale pendant un bon demi-siècle. T’as autre chose à foutre que célébrer la naissance d’un gamin, toi qu’en a jamais eu. Sauf que cette fois-là, c’était pour Fabio. Et cette fois-là, t’as pas pu résister. Frère d’âme et de mauvaise humeur, de longs silences devant des films de Noël débiles avant de s’offrir des cadeaux tout en descendant trop d’alcool pour vos corps : la nouvelle définition d’un parfait Noël.
Tu en referas un dans un siècle pour voir si ça te convient toujours.

Ton comparse de frasques éternel t’a mis dans l’avion à sa suite. Sur un coup de tête – comme toutes tes décisions, t’as accepté de l’accompagner voir son père : après tout il faudrait que tu sois sérieusement affecté par quelque virus attrapé d’une chauve-souris pour refuser d’emmerder le jeune et fringuant débile espagnol qu’est Bastian. A mi-chemin dans les airs tu t’es rappelé d’une escapade de merde du passé (de longs mois plus tôt) et a ajouté à ta liste mentale un petit point souhaiter une bonne année à Chiranth.

Une fois à terre, à peine avez-vous fichu le pied hors du sentier pour vous approcher de la maison indiquée que vous vous faites repérer et – ah, non. Non, madame, ça n’va pas aller.
Tu lèves les mains bien haut et les yeux au ciel derrière tes Rayban. « Hi! On te foutra une lame sous la gorge avant que tu causes en espagnol de ton plein gré. Sauf avec Fabio. Et encore. Tu sais pas pourquoi mais l’italien s’impose naturellement à toi. We’re… Siamo con Bastian, noi ha invitato. Spero che a lei vada bene… Tu gardes les mains bien en l’air et relèves tes lunettes sur tes cheveux de plus en plus sombres. Sorry, I can’t for the life of me speak Spanish. Italian, though, I’m pretty good but rusty. This is Fabio, Tu pointes le responsable du pouce, he is sort of related to Bastian in mysterious ways I don’t quite comprehend yet, aaaand I’m like his emotional support dog. I’m Douglas Enrique Rogelio Pronto. »

Tu offres un joli sourire quasiment innocent, tout mignon et jeune. On va te foutre dehors à quelle vitesse, tu te le demandes sincèrement.

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Tahiti Une année riche, coupée en deux. Une première moitié où le calme plat de sa vie petite vie londonienne lui a permis de souffler, avant une seconde qui s’est enchaînée comme un marathon rocambolesquement imprévisible. Entre un petit fils sorti de nulle part, les déboires entre les Enfants et l’Hydre, son propre enlèvement, et puis… Santiago, ça commençait à faire beaucoup. Surtout pour ce dernier, qu’il avait quitté en début de mois pour les terres calmes d’une Écosse brumeuse, dés le moment où les quelques semaines de collocation ensembles devenaient pour le moins... périlleuses. Pour ne pas dire autre chose. Tout ce qui s’était passé en Novembre l’emportait encore comme une tempête de souvenirs, l’empêchant encore parfois de dormir sereinement la nuit.
Heureusement qu’Arthur est venu, pour ensuite l’accompagner jusqu’au bout du monde. La promesse d’accueillir la nouvelle année ensemble tenait toujours, tout comme celle de lui présenter une autre forme de famille. Sa précieuse constellation, qui en voit des vertes et des pas mûres ces derniers temps. Raison de plus pour fêter l’occasion réunis dans un lieu sublime, et au bord d’un océan à perte de vue, qui plus est. Un cadre paradisiaque qu’Anthony admire depuis la baie vitrée du salon de la splendide villa, tandis que son arrière petit fils découvre les lieux et que Spark le corgi s’amuse à gesticuler partout sur le carrelage. Il a sacrément besoin de se dégourdir les pattes après le voyage en soute d’avion. Mais ses aboiements joyeux sonnent subitement d'une autre manière, plus vifs et rapprochés, alors qu’il court façon petit saucisson vers la terrasse. Intrigué, non seulement par le comportement de son chien mais aussi par la voix – trop – familière qu’il perçoit quand il le suit, l’immortel rejoint les autres dehors.

« ……………………….. Hein ? »

Une enclume sur le coin de la figure, une explosion dans ses yeux bleus, un hurlement mortifère en interne. Anthony n’y croit pas. De tout les hasards foireux et les destinations du monde, il a fallu que MONSIEUR ORTEGA soit ici. Accompagné d’un autre homme, qui plus est. Il semblait bien à l'écossais que Bastian avait précisé que son fils les rejoignait… mais ça n’expliquait pas la présence de Santiago avec lui. Quoiqu’il en soit, Spark lui est heureux comme jamais, se levant sur ses pattes arrière pour quémander des caresses au guatémaltèque. Et son maître a l’impression qu’il va tomber dans les pommes que Maïa et l’autre personne avec elle sont en train de couper.

« M-mais… qu’est-ce que… mais par tout les Saints, qu’est-ce que tu fous là ?? »

Non mais, SÉRIEUSEMENT ? C’est désormais clair et net : 2021 aura sa peau.

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Ils sont arrivés un peu plus tôt, peut-être vingt ou trente minutes. Le temps de dire bonjour à tous ceux déjà présents, de leur présenter Rahim, enfin, officiellement, même si seulement en quelques mots, et de faire un tour de la baraque avec son descendant sur les talons. Chiranth a posé son sac sur le lit d’une chambre, se fichant bien de la vue ou de la taille du lit. Peut-être Charles et Maïa se garderont le plus grand ? En tout cas, il sait où il va pieuter ce soir et c’est suffisant. L'ennui des quelques heures en avion l’empêche de se poser dans la véranda : il a besoin de s’occuper les mains, Chiranth, besoin de bouger. Heureusement, Maïa s’assure que la bonne humeur règne en cuisine et les Guptas se joignent à elle, Chiranth allant parfois jusqu’à la faire tourner et valser quand elle pose son couteau deux minutes. Ce n’est pas comme ça que le dessert sera vite prêt, mais au moins s’amusent-ils un peu. C’est ça, l’esprit des fêtes, non ?

Il récupère les dés d’ananas en trop pour faire quelques brochettes avec des crevettes qu’il fera caramélisé quand tout le monde sera là. Pas de gâchis et bien trop de nourriture : un vrai repas de famille, oui. Il digère encore le fait qu’Arthur, le gosse qu’il a entraîné il y a seulement quelques années, est le descendant de Tony. Comme quoi, les surprises ne cessent jamais. « Est-ce que tu penses que si je fais ça… je ressemble à un poisson rouge ? » Chiranth tourne la tête trop tard pour apercevoir les joues gonflées de Maïa, mais son rire est tout communicatif et il pouffe lui aussi.

Le fun ne dure qu’un moment. Des intrus ? Probablement pas. La première voit semble familière à Chiranth et il passe vite ses mains sous l’eau pour les rincer du sucre du fruit. Il faut croire qu’il aurait dû faire plus vite que ça encore, mais ça l’amuse un peu d’écouter le timbre d’un certain guatémaltèque jongler entre différentes langues. Ça l’amuse bien moins d’entendre le choc et la surprise de Tony, en revanche. Il faudra qu’il demande au jeune homme ce qu’il s’est passé depuis qu’ils se sont quittés à Londres, alors même qu’il était en sale état. Il s’approche pour finalement avoir une vue dégagée sur ce qui se passe et tend le chiffon à Maïa pour qu’elle puisse enfin s’essuyer les mains. « Emotional support dog, my ass. » N’empêche qu’il sourit un peu, Chiranth. « C’est bon, Maïa. Je te présente Santiago et l’autre c’est Fabio, le fils de Bastian. » Il ne sait pas trop s’il apprécie un peu plus le lien familial qu’avant, mais ça reste un fait. Il lui tend tout de même la main pour un salut amical, avant de se tourner vers Tony. « Enfin, c’est bon pour toi aussi, ou pas ? » Il peut toujours foutre Santi à la porte, malgré leur amitié, si ça peut faire plaisir à son étoile. Apercevant Rahim sur le côté, il lui sourit. « Comme ça je suis pas le seul à avoir un invité surprise. »

résumé:

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Ne pas le dire. Ne rien dire.
Mais être le seul mortel de toute cette bande est quand même extrêmement… Impressionnant ? Non, ce n’est pas le mot, ce n’est tout de même pas grave. Il se fait un petit peu silencieux Arthur, en même temps il y a de quoi être intimidé en la présence de tous ces immortels déjà qu’il se fait à l’idée qu’il a un ancêtre encore vivant… Puis qu’il retrouve son ancien entraineur également… Non non il se fait vraiment tout petit à observer le quotidien de toutes les personnes.. Pour remarquer qu’ils sont tous normaux, qu’ils sont surtout humains et qu’ils aspirent à fêter les retrouvailles et une nouvelle année en de bonne compagnie. De base, il devait le fêter avec Chandra, comme tous les ans, mais cette année c’est exceptionnel. Arthur s’est retrouvé touché par l’invitation de Tony, d’autant plus qu’il ne s’y attendait pas à se retrouver dans une île en Océanie. La chaleur n’a rien à voir avec la froideur et la neige de New York. Le contraste est tellement énorme que ça le perturbe aussi.

Il avait trouvé un peu de confort en restant avec Anthony et Spark, mais ils sont tous les deux partis voir ce qui se passe dehors. Il n’ose pas faire le trajet jusque là-bas, il ne s’est pas encore familiarisé avec la maison, ayant peur de se cogner contre un objet qu’il ne verrait même pas. Il va plutôt se diriger vers là où ça sent toujours bon: la cuisine. Il entend deux personnes parler et voilà. « Qu’est-ce qui est trop bon ? Il y a tellement de choses qui sentent bon ! » Commente-t-il en observant Charles et Camille. Il les identifie assez rapidement grâce aux cours donnés par Anthony durant l’avion. Charles, nouveau immortel depuis quelques mois. Camille, immortelle depuis des années, centenaires voire plus vieille que Anthony ? Il ne sait plus trop, beaucoup d’années se mélangent pour lui… « Je peux aider à quelque chose ? Je vous avoue que je n’aime pas me retrouver à ne rien faire pour aider à la fête. » dit-il avec un petit sourire. Vraiment trop poli. Ou tout simplement, il évite vraiment l’attroupement et l’agitation qui semblent avoir lieu dehors.

résumé:

» Happy New Year holiday spirit
» happy birthday to us all!
» Daddies of the year, kind of | Caleb & Lorenzo
» Name one hero who was happy - Camille Kergoat