intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
✷ Nous manquons de mortels et de membres de l'Ordre de l'Hydre ! ✷ Avant de créer votre constellation, n'oubliez pas de jeter un coup d’œil aux scénarios et aux pré-liens du forum ! ✷ Pour vous faire une idée des personnages et des statistiques du forum, c'est par ici.
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| La belle et le truand (ft Keira) | |
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| (#) La belle et le truand (ft Keira) Sam 27 Nov - 10:04 | |
| La belle et le truand
Not being able to think of a reply is not the same thing as accepting another's words. (Novembre 2021, Londres) L'Europe... Des années qu'j'en entendais parler "c'est MERVEILLEUX" "TU VERRAS ! Vas y ! C'est incroyable" et des années que soit j'évitais d'y mettre les pattes, soit j'y restais moins d'une journée. Tout avait changé depuis que j'avais ce tableau en ma possession. Il était étrange, il valait pas un clou (oui j'avais vérifié) mais Bastian y tenait assez pour risquer beaucoup de choses et se lancer à ma poursuite comme un dément.
J'avais dans l'sac pleins de marchandises et j'avais donné rendez-vous à l'une de mes clientes régulières, car mon taff ne limitait pas à aider des compatriotes à passer la frontière pour pouvoir vivre "le rêve américain". Si vous voulez mon avis... Ce "rêve" il existe pas, c'est autant pourris d'un côté que d'l'autre, mais les gens se disent toujours que l'herbe est plus verte ailleurs, qu'il y aura du travail, de l'argent. Souvent... C'est faux. C'est aussi sec et grillé chez toi que chez l'voisin. Mais bon... L'espoir était là, il n'avait qu'à rouler des hanches, faire quelques clins d'oeils et hommes et femmes se précipitaient comme hypnotisés.
J'étais à Londres depuis 2 jours, j'allais sans doute repartir bientôt, mais faudrait que je sois plus léger de quelques kilos, et plus enrichis de quelques billets, voyager ça coûte, surtout si on doit laisser son arsenal à chaque frontière pour en dégoter un nouveau. Hors de question que j'me balade désarmé. J'avais trouvé l'adresse du point de rendez-vous sans trop de soucis, mais avait demandé à la jeune femme, avec un SMS, de me rejoindre dans un bar. Le décalage horaire et la plus vieille maladie du monde m'y avait poussé. Il était encore tôt et j'pouvais commander un petit déjeuner. Anglais ? Continental ? J'avais AUCUNE idée d'la différence, mais à Rome, on faisait comme les romains, ça d'vait être pareil ici. J'avais commandé un café noir, allongé, et un petit dej anglais. On m'avais emmené une assiette avec du bacon, ce que j'apparentais à une saucisse de j'sais pas trop quoi, des oeufs brouillés, une tomate au four et des champignons baignant dans quelques sauces étranges (a moins que ce soit son jus) j'avais remercié le serveur, et j'avais piqué sans trop d'état d'âme dans ce qu'ils appelaient un "petit déjeuner anglais". Le bacon était cartonneux, les oeufs fades, ça manquait d'épices, de couleurs, c'était le p'tit déjeuner de la loose quoi, mais c'était pas grave. J'la vis finalement arriver, lui faisant signe.
"Hola niña."
Un an qu'on commerçait ensemble ? A force j'avais pigé qu'elle pouvait être de confiance quand, au bout de 3 ou 4 échanges, les flics ne m'attendaient toujours pas au dehors de l'établissement. Je penche la tête.
"Tu veux boire quelque chose ? J'ai été surpris par... Le changement total de tes demandes j'avoue."
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| | | MORTAL — forget me notpseudo : caderia
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| (#) Re: La belle et le truand (ft Keira) Dim 28 Nov - 19:48 | |
| la belle et le truand Hace tiempo que no sueño en grande Hace tiempo que no importa qué vendrá Ya perdí de vista a los gigantes Ya no pueden asustarme porque Hoy me he levantado fuerte Todos los caminos me trajeron hasta aquí Es el momento de salir y respirar (LONDRES, novembre 2021) Son portable, elle l’observe quelques secondes de plus dans un soupir de soulagement. Ils vont se voir, elle va pouvoir obtenir quelques indices de plus, quelques connaissances plus approfondies aussi. Tout simplement parce qu’elle s’est ouverte à de nouvelles perspectives, de nouvelles peuplades, qui n’étaient jusque là que des civilisations qu’elle n’avait pas choisi d’étudier. Quelques échanges récents pourtant, l’ont poussée à se montrer plus curieuse. Bien sûr que le maya est responsable de ces nouvelles affinités pour ces périodes méso américaines, mais ce n’est pas l’unique raison pour laquelle elle cherche ces reliques, ces œuvres du passé qui sont si dures à trouver. Elle apprend l’espagnol afin de préparer un voyage sur ces terres dont elle ne connaît encore rien, elle s’instruit de toutes les légendes qui peuvent exister, essayant de les recouper avec ce qu’elle a appris, mais dernièrement, si elle a contacté Fabio afin d’obtenir ces oeuvres, c’est surtout pour pouvoir les observer avec grande attention, et enfin poser les yeux sur ces choses qu’elle ne connaît que peu.
Tout ceci, l’homme n’a pas besoin de le savoir. Tout comme son père n’a pas besoin de savoir qu’elle n’est pas là pour lui. Elle prétend que tout va bien, elle donne le change dans un sourire, lui montrant qu’elle n’est pas triste. Tout n’est que mensonge. Ces sourires qu’elle lui offre, ces paroles qu’elle daigne prononcer ou même ces minutes passées ensemble. Ils n’ont plus rien à se dire, ni l’un, ni l’autre. La belle se moque bien des ressentis de son père, qui lui a bien fait comprendre plusieurs années plus tôt, qu’elle ressemblait trop à sa mère, que c’était trop dur pour lui. Et lui se moque bien de tous les sentiments qu’elle peut avoir, qu’ils soient tristes ou heureux. Key est là, sous son toit, mais elle pourrait ne pas l’être que ça ne changerait absolument rien. Elle ne vient que pour éviter de payer un hôtel après tout. Pourtant, avant de quitter la demeure familiale, malgré tous ces ressentiments, elle s’approche de lui et lui pose un baiser sur la tempe, comme lorsqu’elle était plus jeune. Il réagit d’un grognement, avant qu’elle ne s’éloigne finalement, vers le bar que son trafiquant lui a indiqué.
C’est loin de sa maison, elle est partie en retard, elle met donc un peu de temps à se rendre à l’endroit, dont elle pousse la porte en arrivant. Elle avise aussitôt le latino qui y traîne et s’approche de sa table, fronçant le nez face à la nourriture qui semble lui servir de petit déjeuner. Holà! Qu’elle répond sur le même ton, s’appliquant à offrir un accent convenable. Son espagnol est encore très hasardeux, elle n’est pas prêt à vraiment parler dans cette langue, mais elle apprécie tout de même de le saluer ainsi. Sans lui répondre d’abord, elle se coule sur la chaise qui lui fait face, levant la main pour demander un thé bien fort au barman non loin. Oui j’imagine. J’espère que ça ne t’a pas trop posé de problèmes? Si elle se montre polie et sympathique, elle se demande tout de même s’il ne se pose pas des questions sur le sujet. Elle ne veut pas y répondre bien sûr et refuse même de lui expliquer pourquoi elle a changé aussi drastiquement. Pourtant, il le mérite bien, se montrant toujours très accommodant pour satisfaire ses demandes parfois un peu loufoques. Je ne pensais pas que tu t’intéressais à ce que je commande. Tu gardes des traces de tous ces échanges ou tu as simplement très bonne mémoire? Elle lâche un petit clin d’oeil, comme pour lui montrer que cet échange reste très détendu, malgré ce front plissé qu’elle lui montrer. La brune est un peu inquiète, qu’il puisse conserver des documents, que quelqu’un puisse un jour remonter jusqu’à elle. Ce trafic n’est absolument pas académique et si elle apprend beaucoup de ces objets volés, elle sait que l’université n’apprécierait pas de découvrir cet à côté. De toute façon, ce que tu me ramènes aujourd’hui n’a rien à voir avec mes études c’est plus… personnel. Balance t’elle finalement, le regard un peu fuyant. fait par sovereign (css ad vitam aeternam) |
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| (#) Re: La belle et le truand (ft Keira) Sam 25 Déc - 20:04 | |
| La belle et le truand
Not being able to think of a reply is not the same thing as accepting another's words. (Novembre 2021, Londres) C'est un sourire un brin mutin que je lui adresse, ainsi qu'un signe de main. Toujours paraître agréable et disponible, afficher une bonhommie certaine... Fallait être commercial, j'le savais, se forcer à sortir de cette gangue de glace dans laquelle je m'enlisais sans cesse. L'immortalité avait un prix. Celui de nous faire oublier petit à petit toute humanité, de nous faire perdre de vue ce qui faisait de nous des êtres "vivants" on était dans cette sorte de non-vie, le cul entre deux chaises. On en avait plus rien à foutre de vivre ou de mourir, on vivait une vie de voyageur, en dehors du temps et des attaches. Car l'attache... ça signifiait simplement que tu finirais par perdre tous ceux qui comptent pour toi. C'était une vraie malédiction. J'avais commencé à manger mon p'tit dej, tritouillant les oeufs sans grande envie. Fallait dire que le petit déj était totalement en dessous de mes espérances. Le bon côté, c'est que 1- je pouvais pas crever de faim, dommage 2- Cet attentat à la cuisine n'aurait pas le résultat escompté.
Mon regard reste fixé sur ma visiteuse, la jeune femme se glisse sur sa chaise, j'en profite pour commander en même temps qu'elle un café noir, il me faut au moins ça pour affronter le décalage horaire. Je secoue doucement la tête.
"Tu penses bien... ça fait tellement longtemps que je roule ma bosse dans le milieu... Alors j'ai les bons contacts et les bons numéros en cas de besoin dans carnet."
J'lui adresse un sourire de parfait petit commerçant, encore une fois. J'étais "el pasador", c'était comme ça qu'on m'appelait, je pouvais faire passer n'importe quoi et n'importe qui à travers les frontières. Enfin... Si ce n'était pas des armes. Elles, elles restaient à la maison et j'étais obligé de refaire mon stock à chaque fois. Je ne loupe pas le pli d'inquiétude qui semble froisser son front, et d'un geste de la main, je l'invite à s'apaiser.
"Niña, si je commence à laisser mon cerveau au repos, dans vingt ans je serais totalement gâteux. Faut faire travailler son cerveau." Puis... Avec un sourire angélique, je me penche vers elle dans une attitude de confidence. "Mais je serais bien mauvais businessman si je ne gardais pas trace de mes transactions. Sache néanmoins que je suis le seul à posséder la clef qui permet de décrypter tous mes relevés et que je paye bien assez mes collaborateurs pour qu'ils la fassent disparaître si jamais il m'arrivait quoi que ce soit. Si nos échanges restent entre nous, aucune raison que quoi que ce soit se passe." C'est un clin d'oeil qui vient répondre au sien. Je ne voulais pas qu'elle soit totalement détendue non plus, ce que nous faisions était illégal, et si elle me foutait dans la panade, en me dénonçant ou je ne sais quoi d'autre, j'avais de quoi la faire chuter à ma suite. Oh... Un sourire mutin éclaire mon visage alors que je sors la clef d'un casier, à la gare. Que je fais glisser vers elle. La faire courir à travers toute la ville dans un endroit différent à chaque fois est un mal nécessaire.
"Personnel tu dis niña ? Intéressant. Si jamais il te vient l'envie de continuer tes explorations personnelles... Je serais ravi de t'y aider moyennant finances." Ces objets, j'les avais vus, j'avais néanmoins du mal à cerner quel était tout le caractère personnel de ceci. Malgré ma curiosité, c'était pas mes oignons. Et il ne valait pas mieux fouiller dans la vie des gens si on ne voulait pas être pris à ce propre petit jeu. S'occuper de ses miches et rien d'autre, c'est ce qui permettait d'être longtemps sur le marché. Il fallait être l'ombre, le spectateur silencieux. Et j'avais toujours été bon à ça.
"Tu connais un coin qui permettrait au premier coup d'oeil de savoir que je suis dans cette ville ? J'ai un selfie à prendre c'est pour un jeu de piste, j'ai une vieille connaissance qui a tendance à s'encroûter et j'aimerai un peu lui secouer les puces."
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