intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 (2002, Londres) I wish that you would just leave || Benjamin

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(#) (2002, Londres) I wish that you would just leave || Benjamin    Mar 2 Nov - 14:54

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(Londres, 2002) Londres est la ville qui t’a vu grandir, mais elle t’as surtout vu mourir. Dernier souffle expiré sur le béton givré, tu n’as pas vraiment eu beaucoup d’occasions pour y repasser, surtout depuis que Yixi est venue te chercher. Tu n’as pas non plus vraiment cherché à t’y arrêter, il faut être honnête, mais ça fais suffisamment de temps pour que tu en ressentes le besoin, ne serait-ce que pour déposer des fleurs sur les tombes de tes parents et de feu ta fiancée, tout en y remettant un petit coup de propre. Ça apaise quelque chose en toi, en même temps que ça ravive des peines que tu pensais disparues, à chaque fois, tu te fais surprendre par cette douleur vivace et cette envie de tout simplement repartir, mais tu prends sur toi, Rahim. Ta famille mérite d’avoir de nouvelles plantes et de fleurs. Pourtant, tu n’es jamais vraiment satisfait, rien de bien surprenant, mais tu ne peux pas non plus trop en faire, ou ça attirerait trop l’attention.

Il y a une autre raison qui fait que tu es présent dans cette ville qui t’as vu naître. À défaut d’avoir quitté l’ordre de l’Hydre, Madhur et Damian te donnent toujours des nouvelles, surtout quand il est question des biens de tes parents. Alors après tant d’années, on t’apprend que la maison de ton enfance a été vendue – avec ton accord, bien entendu, puisqu’elle était toujours à ton nom et t’en as bien sûr récupéré le capital – mais tu as eu vent des travaux mise en place par les nouveaux propriétaires et si tu as repoussé autant que faire se peut ton passage dans la rue, ça va faire quelques fois que tu passes dans la même rue, t’asseyant sur la marche qui donnait sur l’ancienne maison de Mrs Jones, vieille femme très peu sympathique, laissant ses chats se reproduire entre eux, mais ne s’en occupant à aucun moment. T’es persuadé que les boules de poils croisés ici et là en sont leurs descendants, un pari que tu gagnerais si Yixi se trouvait avec toi. D’ailleurs, l’un d’entre eux se prélasse sous un rare rayon de soleil et si t’as acheté un assiette creuse et une petite bouteille de lait, eh bien ça ne regarde personne d’autre que toi. Il ressemble à celui que t’avais appelé Frickles, il y a de ça plusieurs années. Tu ne réalises pas que ce comportement – un homme d’un certain âge qui s’attarde devant la même maisonnée – est assez problématique, trop perdu dans cette mélancolie qui t’habite, alors quand un homme se trouve devant toi, tout en nerfs, à défaut d’être grand et l’air peu amène, tu arques un sourcil, « Oui ? »

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(#) Re: (2002, Londres) I wish that you would just leave || Benjamin    Mer 3 Nov - 17:03

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(Londres, 2002) Ça arrive quand tu rentres des courses. Pour tout stressant que le week-end est, tu trouves que tu ne t’en sors pas trop mal et tu supposes qu’il en va de même pour ta femme : tu prends son manque d’appel comme une bonne nouvelle. Au moins semble-t-elle te faire suffisamment confiance avec les gosses pour ne pas prendre de nouvelles. Elle avait besoin de repos. Vous en êtes convenus tous les deux. Malgré ce que tu fais pour essayer d’être un maximum présent pour jour ton rôle de parent et l’épauler correctement avec les deux bouts de chou, les affaires sont les affaires. Il te faut parfois t’absenter pour une livraison ou une autre course qui te demande de passer une nuit en dehors du domicile familial. Cette fois, vous en avez convenu, ce privilège lui est entièrement réservé. Un week-end entier avec ses amies, entre filles, comme au temps de ses études. Un week-end entier pendant lequel tu es entièrement responsable des bambins. Ça a de quoi donner le vertige, pour les premières heures du moins, puis tu réalises que tu t’en sors plutôt bien. Il faut juste que tu réussisses à ignorer cette saleté de plainte à l’étage que tu veux remplacer depuis plusieurs mois déjà. Pas aujourd’hui.

Alors, à la place, tu te concentres sur ce qui peut être fait : les courses. La petite a besoin de nouveaux vêtements. Elle grandit à une vitesse hallucinante, encore plus que son frère au même âge, et tu t’amuses avec ton fils à trouver des ensembles charmants. Lui aussi, a bien besoin d’un peu de nouveauté, alors que la rentrée approche. Un sac à dos tout neuf et la trousse pour aller avec complète le panier. Vous avez assez de temps pour déguster une glace (avec la promesse que maman n’apprendra jamais vôtre petit secret) et après il faut rentrer. C’est là que les choses se compliquent. Ce n’est pas la première fois que tu vois l’homme traîner dans le coin et tu sais pour un fait avéré qu’il n’est pas un des voisins. Cette fois, c’est décidé, tu vas tirer cette affaire au clair. Ta femme te traîtrait sans doute de paranoïaque, mais ta femme ne sait pas que tu fais partie d’une organisation secrète visant à faciliter la vie d’immortels un brin mégalomaniaques. Tu demandes donc à ton fils de rentrer se mettre devant les dessins animés. Bizarrement, tu ne reçois aucune objection à ça et, une fois n’est pas coutume, il est obtempère bien vite. Clairement, un sac de course en main et un bébé confortablement installé dans un porte bébé, contre ton torse, ce n’est pas comme ça que tu t’imaginais toucher deux mots à ce drôle d’intrus. « Je peux vous aider ? Ça fait plusieurs fois que je vous vois dans le coin et je ne crois pas qu’on soit voisins. » Tu essaies de mettre un brin de politesse, mais le ton est encore bien bourru. Le truc, c’est que tu ne peux pas t’empêcher d’être sur tes gardes. Si ce gars a un rapport de près ou de loin avec l’Hydre, tu le veux loin de tes enfants, un point c’est tout.

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(#) Re: (2002, Londres) I wish that you would just leave || Benjamin    Jeu 4 Nov - 15:32

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(Londres, 2002) Le chat paresse et ronronne sous tes caresses, avant d’ouvrir un œil et d’agiter ses oreilles quand il perçoit le premier l’arrivée inopinée d’une tierce personne. Tu arques un sourcil, Rahim à la fois perplexe, mais aussi intérieurement amusé sur la façon dont le rouquin parvient à avoir l’air si peu commode en portant un bébé en écharpe de cette façon. Peut-être qu’il s’agit d’un super-pouvoir que sont capable d’acquérir toutes personnes devenus parents. « Je peux vous aider ? Ça fait plusieurs fois que je vous vois dans le coin et je ne crois pas qu’on soit voisins. » Enfin, c’est surtout le ton employé qui est clair sur ce qu’il pense de ta présence dans le quartier. C’est une liberté que t’as pris de le visiter en sachant que les nouveaux propriétaires – du moins, l’un d’entre eux – travaillent pour le compte des Adorateurs. Ça n’empêche que tu ne t’es pas montré très subtil, ni discret sur ton passage, nostalgie bien trop forte et le souvenir trop vif des tombes nettoyées si peu de temps auparavant.

« Navré, » Tu t’excuses sans attendre, « juste, » tu tournes la tête quand le chat frotte sa tête contre ta main, quémandant des caresses, soit. Tu les reprends en te détournant, « J’habitais là, quand j’étais jeune et j’étais curieux de voir ce qu’était devenue la maison depuis sa vente. » Ce genre de situation qui n’est pas si étrange que ça, en fin de compte, car ça arrive dans tous les coins du monde. Du moins, le crois-tu. Tu as déjà entendu des personnes agir ainsi après tout, alors tu ne penses pas que cette hypothèse soit si tirée par les cheveux que ça. T’es à deux doigts de lui demander si la mosaïque faite avec ta mère se trouve toujours dans le couloir à l’entrée, mais tu as aussi conscience d’à quel point ça peut être une question terrible invasive, alors qu’elle part d’une bonne intention. Puis t’as aussi peur de la réponse, tu sais que ça te briserait le cœur d’entendre le contraire, d’apprendre que ça a finit à la décharge, alors que tu te souviens encore parfaitement du temps que ça a pris, de la choix enfantine ressentit à casser les morceaux de verre, les diverses coupures sur tes doigts et surtout, cette énorme joie quand la touche finale a enfin été apportée. Tu crois même te rappeler des félicitations de Madhur à son jour, sous le regard fier de ton père. Ta mission, à la maison, outre les diverses tâches ménagères auxquelles tu participais consistait à en prendre soin. Mission d’une importance capitale pour l’enfant d’à peine une dizaine d’années.

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(#) Re: (2002, Londres) I wish that you would just leave || Benjamin    Ven 5 Nov - 15:03

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(Londres, 2002) Les maudits chats de la vieille sont encore là. Tu ne détestes pas les bestioles, loin s’en faut, mais ils sont en nombre suffisants pour que ça cause des problèmes, encore plus avec les animaux des voisins. Ce sont de vrais nids à parasites. Et pourtant, en voilà un qui profite de quelques caresses, un peu de douceur dans une vie stupidement injuste pour un petit être innocent. Tu vas encore devoir passer quelques coups de fils. C’est que tu en as doucement marre et qu’un jour ou l’autre quelqu’un dans le voisinage va contacter la fourrière du coin et les bestiaux méritent un peu mieux que ça comme chance de trouver un nouveau foyer. « Quand vous étiez jeune ? » Ta confusion devrait être excusée : tu connaîs vaguement le passé de la baraque car l’agent qui vous l’a vendue s’est bien enthousiasmé sur le magnifique état dans lequel elle était alors qu’elle n’avait pas été habitée depuis belle lurette. Alors soit l’homme en face de toi ne fait pas son âge soit… Soit il ne fait pas du tout son âge.

Tu enroules ton bras libre autour de ta fille, geste bien plus instinctif que réfléchi, parce que tout ce merdier, tu le voulais bien bien loin de ta famille. Si tu as vu juste, bien évidemment. Mais tu ne prendras pas le risque. Pas quand ça peut toucher ta femme et tes enfants, c’est juste hors de question. L’hydre est déjà en train de te happer ton frère et une bonne moitié de ta vie, hors de question de sacrifier plus pour nourrir le monstre aux têtes innombrables. « Je suis sûr que les choses ont bien changé depuis cette époque. » La question est à peine voilée. Soit il s’est trompé grossièrement et il passera pour un peu dérangé, soit il sera fixé. Et pourra demander à l’étranger de dégager. Cordialement. Pas sûr que ça suffise à le faire déguerpir, vu le peu d’attention que les pauvres mortels méritent, n’est-ce pas ? « Je ne vous offre pas un tour de la maison, avec deux enfants à surveiller, c’est un peu compliqué. » C’est faux. C’est tout aussi jouable que faire les courses, mais tu veux pas de cet homme chez toi. Ta femme serait fier de voir que t’apprends les bases de la politesse, tiens.

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(#) Re: (2002, Londres) I wish that you would just leave || Benjamin    Ven 5 Nov - 16:01

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(Londres, 2002) « Quand vous étiez jeune ? » La confusion de l’autre homme est évidente et il te faut plusieurs secondes avant d’en saisir la raison. D’autant plus qu’il est évident que ta présence tend le rouquin, « Je suis sûr que les choses ont bien changé depuis cette époque. » Passant une main derrière ta tête, tu as une légère grimace, « Je suis plus vraiment au courant des phrases codées. » Puis tu secoues la tête, ce n’est pas vraiment ça qui importe, en fait, « Je ne voulais pas vous inquiéter. » Il est évident que tu n’as pas géré sur ce coup, « Je ne vous offre pas un tour de la maison, avec deux enfants à surveiller, c’est un peu compliqué. » Si tu lances un regard empli de nostalgie et de mélancolie à la maison dont il est question, c’est uniquement parce que t’as visité les tombes il y a peu, alors t’es tout chamboulé. «  Je » tu dois te racler la gorge avant de reprendre, « comprend, vraiment. » Tu marques une hésitation, mais tu te décides finalement, « Vous avez gardé la mosaïque, dans l’entrée ? » Tu sais qu’il y a eu nombres de travaux à l’intérieur et ça t’intrigue, forcément. Mais tu comprends aussi la méfiance à laquelle tu fais face. Plus qu’une question d’organisation, le père de famille s’inquiète du bien-être de ses enfants, tu ne peux pas le lui reprocher et clairement, tu aurais dû réfléchir, avant d’errer comme un âme en peine dans ces rues.

Elles n’ont pas tant changé que ça, en plus, alors ça n’aide pas, tu peux facilement revoir le banc où ta mère te lisait une histoire en attendant votre père et le petit parc au bout de la rue où t’as demandé ta fiancé en mariage, sur la plus grosse branche de l’énorme saule pleureur. Mais c’est le passé, tout ça. « Vous êtes une famille. » Ça, c’est le présent et tu grimaces légèrement, « Je m’enfonce, hein ? » Tu passes une main sur ton visage avec un léger grognement, « Je suis content qu’une famille habite ces murs à nouveau. » Ça sonne beaucoup moins comme une menace, quand tu développes ainsi. Enfin, tu l’espères. Un bruit te fait sursauter et quand tu comprends qu’il provient de ta vieille maison, « Ah, merde. » tu lèves les yeux vers le jeune homme, « Votre enfant a fait tomber son verre et s’est coupé le doigt en voulant tout ramasser les morceaux. » Tu l’informes, conscient du fait que ce n’est pas le genre de choses qu’on apprécie entendre de la part d’un inconnu, surtout quand il est question de la progéniture de ce dernier, mais ça te semblait important de partager, notamment parce que tu entends combien le petit essaie de retenir ses pleurs.

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(#) Re: (2002, Londres) I wish that you would just leave || Benjamin    Mer 10 Nov - 15:31

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(Londres, 2002) « Je ne voulais pas vous inquiéter. » Pour le coup c’est raté, mais un truc de bien. Si t’étais seul, tu t’en foutrais sûrement. Ce n’est pas le premier immortel que tu côtoies, loin s’en faut, et il n’a pas l’air d’être le plus tordu ou le plus dangereux du lot. Les apparences sont trompeuses, yada, yada, tu connais la chanson. N’empêche que tu t’es retrouvé dans des situations plus tendues que celles-ci et, comme t’es loin de savoir quand fermer ta grande bouche, c’est plus ce que tu pouvais apporter aux immortels en question qui t’a sauvé la peau que la qualité de ta compagnie. Sauf que cette demande là, t’es pas près d’y accéder. S’il voulait garder sa maison d’enfance, rien ne l’en empêchait ; il a décidé de la vendre, il assume. « Je comprend, vraiment. » Vraiment, hein ? Alors pourquoi il hésite comme ça, l’immortel en face de toi, Ben ? « Vous avez gardé la mosaïque, dans l’entrée ? » Tu fronces les sourcils. Ta femme a trouvé la mosaïque absolument charmante, alors adieu tes beaux projets pour moderniser l’entrée, il a fallu composer avec ce nid à poussière et même restorer un peu la chose. Tu y as passé plus de temps que t’aurais voulu, mais t’as réussi à rendre la chose un peu plus lumineuse qu’au départ et c’est toujours ça de gagner. « Pourquoi ? » T’as peut-être un peu pâli en songeant à deux fois à cette drôle de question. « Qu’est-ce qu’elle cache ? » C’est que toi, Ben, pauvre petit livreur que tu es, t’as aussi été chargé de missions un peu plus particulière où il s’agissait de récupérer divers objets dans de drôle d’endroits. Une mosaïque dans un quartier résidentiel un peu chic, c’est parfaitement le genre de l’Ordre. Il fallait vraiment que tu craques pour cette vieille baraque, hein ? Karma de merde.

La remarque sur la famille, tu t’en passerais bien. C’est évident au sac de courses que tu tiens toujours et au bébé dans tes bras. Tu n’arrives toujours pas à cerner le but de cet étranger et si l’envie de lui tourner le dos et de rentrer chez toi te démanges, tu ne peux pas ignorer ainsi une possible menace. « Je suis content qu’une famille habite ces murs à nouveau. » Yeah, right. Toi, en revanche, t’es pas super enjaillé de savoir qu’un immortel dont tu ignorais tout jusque là sait désormais où toi et ta petite famille habitez. Le sursaut manque d’en déclencher un chez toi, tellement il est soudain et sans raison. Du moins sans raison pour toi. « Ah, merde. Votre enfant a fait tomber son verre et s’est coupé le doigt en voulant tout ramasser les morceaux. » Ton sang ne fait qu’un tour, ta mâchoire se crispe et tu adresses un simple hochement de tête en signe de remerciement ou de au revoir, même toi tu n’es pas au clair là-dessus. T’as besoin de savoir à quel point c’est grave pour ton garçon. Tu rentres à grandes enjambées chez toi. La porte reste entrouverte derrière ton passage, simplement poussée avec l’arrière du pied et tu trouves sans mal ton plus grand dans la cuisine, le doigt sous l’eau froide. « Hey, champion, fais moi voir ça. » Ce n’est pas vilain, un simple désinfectant et un pansement font l’affaire, même si c’est plus dur de consoler ton premier né. Le bébé trouve sa place dans le petit parc où ses jeux n’ont pas été rangés ce matin et tu te saisis de la pelle et du balais pour aller nettoyer les dégâts.

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(#) Re: (2002, Londres) I wish that you would just leave || Benjamin    Dim 14 Nov - 14:54

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(Londres, 2002) « Pourquoi ? » La réponse est pourtant évidente et pourtant, le jeune homme semble s’imaginer quelque chose d’assez terrible pour se mettre à pâlir ainsi, « Qu’est-ce qu’elle cache ? » La tête penchée sur le côté, tu fronces les sourcils, « Absolument rien. » Il est terriblement parano, le rouquin, en fait, mais d’un autre côté, tu peux aussi comprendre ses raisons et tu n’as rien à cacher quand tu réponds, de toute façon, « Je l’avais fais avec ma mère quand j’étais enfant. » Tu admets doucement, coulant un regard sur la porte d’entrée en face de toi, résistant au désir d’aller vérifier par toi-même. « C’est tout. » Et simple aussi. Tu adresses un petit sourire tendu à l’autre homme et si t’as compris à demi-mot qu’elle existe toujours, cette vieille mosaïque, la réponse n’en reste pas moins inexistante, sauf que la maison n’est plus à ton nom, alors tu ne peux pas vraiment demander plus de détail. D’une, ça ne se fait pas et de deux, tu n’es pas certains que le roux apprécie. Enfin, t’es plutôt certain de ce fait, plus vous parlez et plus il semble hésiter entre t’en foutre une ou prétendre que vous n’avez jamais eu cette altercation.

Sauf que le deuxième enfant de l’homme se blesse et tu ne perds pas une seconde pour l’en informer immédiatement, te retrouvant rapidement seul. Le chat à tes côtés quémandes de nouvelles caresses et miaule son mécontentement quand tu tardes à répondre à ses demandes, mais tu es trop occupé entre ce dilemme qui t’habite ; t’approcher de la maison, pour t’assurer que tout va bien, même si tu sais que c’est bien le cas, ou en restant ici, conscient que ça ne doit pas être une bonne idée non plus. Sauf que le père de famille a laissé la porte grande ouverte. « Hey, champion, fais moi voir ça. » Tu entends distinctement et tu laisses ton ouïe se concentrer sur autre chose, à la plus grande joie du chat qui a décidé de prendre domicile sur tes genoux. Raison pour laquelle tu ne te lèves pas, peu désireux de déloger la pauvre boule de poils. Et ça lui plaît, au matou, d’avoir toute attention, ce qu’il te fait savoir à coup de ronronnements. C’est facile de tomber sous le charme, bien que tu n’ai pas énormément de mérite, vu ton amour pour les animaux. Il n’empêche que tu dois avoir fier allure, à cajoler ce chat à voix basses, passant d’une langue à l’autre dépendant de ce que lui dit.

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(#) Re: (2002, Londres) I wish that you would just leave || Benjamin    Mar 7 Déc - 18:14

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(Londres, 2002) La méfiance, c’est une seconde nature chez toi, Ben. Il n’aura même pas fallu attendre que tu rencontres des immortels à la pelle, ni même que tu t’engages dans l’armée. T’as toujours été d’un naturel cynique et ça se manifeste par toujours assumer le pire quand il s’agit des inconnus. Ça t'aide pas à te faire des amis. D’un autre côté, t’as aucune envie de compter d’autres centenaires dans ton cercle d’amis, donc ça te pose pas trop de problèmes dans la situation actuelle. Revenons-en donc à cette histoire de mosaïque et ce qu’elle peut bien cacher pour que l’homme en face de toi en fasse mention. « Absolument rien. » Allons bon. « Je l’avais fais avec ma mère quand j’étais enfant. C’est tout. » C’est une histoire touchante et, ta corde sensible -si, si, tu en as une, malgré ce que les mauvaises langues diront- ça reste la famille. Après tout, c’est pour ton frère que t’acceptes bon nombre de situations tordues. Est-ce si difficile de penser que d’autres immortels pourraient rester ainsi attachés à leur vie originelle ? En tout cas, t’espères que ton frère aura toujours une pensée tendre à ton égard et à celui de tes parents, même quand vous serez décédés depuis bien longtemps. Manquerait plus que l’ingrat vous oublie, tiens. « Elle est toujours là », tu concèdes d’un ton bougon. « Elle était un peu abîmée donc il a fallu faire quelques modifications, mais le motif principal est intact. » Voilà, t’as pas été un connard complet et t’as donné une réponse à l’étranger. C’est bon maintenant, non ?

Faut croire que oui parce que la conversation prend fin de façon abrupte quand ton aîné se coupe en cassant le verre. Pas que tu l’aurais su sans cette intervention de l’étranger. Tu files sans trop demander ton reste, trop inquiet de la gravité de la blessure. Plus de peur que de mal. Il te faut un moment pour calmer ton fils puis pour nettoyer tout ça. Tu lui remets un goûter de champion bien mérité et le laisse une fois de plus à ses dessins animés quand, par la fenêtre, tu vois que l’immortel est toujours sur le trottoir d’en face, à cajoler un des chats errants. Tu soupires. T’as pas envie qu’un voisin un peu plus belliqueux que les autres appelle les flics alors tu sors le rejoindre, prenant soin de fermer la maison à clef, sait-on jamais. « Caporal a l’air de vous apprécier. » C’est nul comme entrée en matière, mais c’est vrai. « Vous savez, les chats ici vont bientôt être récupérés par une association. Il y a personne pour s’occuper d’eux et avec tous les parasites qu’ils chopent, c’est pas une vie pour eux ici. Pourquoi vous prendriez pas celui-là avec vous ?  » Débarrassé de l’immortel qui a grandi dans la maison et d’un des minous du voisinage. Ce serait une bonne journée, hein ?

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(#) Re: (2002, Londres) I wish that you would just leave || Benjamin    Sam 18 Déc - 14:37

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(Londres, 2002) « Elle est toujours là » Il fallait simplement ceci pour que ton regard s’illumine, Rahim. « Elle était un peu abîmée donc il a fallu faire quelques modifications, mais le motif principal est intact. » Hochant la tête, tu sens un léger sourire orner tes lèvres. « C’est une bonne nouvelle. »La réponse est neutre, mais honnête. T’es heureux de savoir qu’un vestige de la présence de ta mère sur cette terre est toujours ancré. C’est tout con, mais ça te rassure. Sa présence reste plus tangible que son simple souvenir dans ton esprit et celui des autres immortels qui l’ont côtoyer. Nul doute qu’elle a marqué les esprits de Bastian, Damian, qu’importait son nom quand tu n’étais pas encore né. De même pour celui de Mama … Chiranth. Même débat, bien que la situation de ce dernier soit un tantinet plus compliquée quand tu y réfléchis, alors tu mets ça de côté, ça vaut mieux.

Tu te retrouves de nouveau en simple compagnie du matou, qui ronronne sous les attentions que tu lui donnes, tandis que le roux s’occupe de soigner son enfant et de rassurer ce dernier. Jusqu’à ce qu’il revienne te voir et aux vu de votre discussion passée, tu doutes qu’il s’agisse là d’un simple désir de faire la conversation. Tu sais qu’il a regardé derrière la fenêtre, après tout. « Caporal a l’air de vous apprécier. » Tu relèves la tête, avec un sourcil arqué, « Caporal ? »Et la lumière se fait à tous les étages, « Oh, c’est le nom de cette boule de poil. » Cette dernière se frotte d’ailleurs un peu plus fermement contre ta main, « Oui, oui. » Tu te détournes avec un reniflement amusé, « T’aimes pas les câlins, toi, hein. » Tu marmonnes, après quoi le rouquin reprend, « Vous savez, les chats ici vont bientôt être récupérés par une association. Il y a personne pour s’occuper d’eux et avec tous les parasites qu’ils chopent, c’est pas une vie pour eux ici. Pourquoi vous prendriez pas celui-là avec vous ? » Tu fronces les sourcils, « Elle devait déjà venir il y a dix-sept ans. » Donc tu souhaites que ces chats soient sauvés, « Mais c’est une idée, oui. » Et ça ne serait pas la première fois que tu ramènes un animal chez toi. « L’animalerie près de l’épicerie n’existe plus, je crois ? » Tu réfléchis, puis te décides à demander à l’autre homme, « Est-ce vous savez où je pourrais trouver une caisse de voyage ? »

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(#) Re: (2002, Londres) I wish that you would just leave || Benjamin    Sam 1 Jan - 15:40

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participant.es : @Rahim Gupta

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(Londres, 2002) Tu mets un point d’honneur à ne pas nourrir les matous du quartier. Tu sais très bien que certains enfants du voisinage s’en chargent, avec ou sans l’accord de leurs parents, et ça ne fait que conforter les bestiaux dans l’idée qu’ils ont leurs places ici. Sans intervention, ils vont vite pulluler. Ils ne sont pourtant pas tous belliqueux, au contraire, comme est en train de le prouver Caporal, charmeur de première qui quémande des caresses en ce moment même à un immortel qui, lui aussi, n’a plus sa place ici. Tu te demandes vaguement quel effet ça fait de voir les choses changer tout autour de soi et de voir le familier lentement se transformer en inconnu. T’arrêtes vite ces considérations bien mélancoliques. Tu ne veux pas songer à ce qui arrivera à ton frère quand tu ne seras plus là. Vous avez le temps, n’est-ce pas ? A la place, tu te focalises sur un problème que tu peux régler, toujours pragmatique. Caporal a besoin d’un nouveau foyer. « Caporal ? » D’un geste de menton tu désignes le chat. « Oh, c’est le nom de cette boule de poil. Oui, oui. T’aimes pas les câlins, toi, hein. » Si tu te méfies des immortels, encore plus de ceux que tu ne connais pas, tu peux au moins lui reconnaître qu’il n’a pas l’air d’un mauvais gars. Il s’occupe de dispenser des gratouilles avec sérieux et tendresse. Caporal pourrait tomber sur bien pire.

Fort de cette observation, tu te permets de lancer l’idée sans faux semblants. T’es pas du genre à prendre des gants et, quand t’as pas de bonne raison de faire autrement, tu dis le fond de ta pensée sans te faire prier. Libre à l’autre homme de t’envoyer chier. « Elle devait déjà venir il y a dix-sept ans. » Tu lèves les yeux au ciel. Voilà qui est prometteur. Si même les associations ne s’occupent pas de ces chats des rues, qui le fera ? « Mais c’est une idée, oui.  » La surprise se peint un instant sur ton visage, trop cynique que tu étais pour croire à ce qui s’avère pourtant être un joli coup du destin. Ta femme se moquerait surement de toi. Heureusement, elle n’est pas là et tu peux donc esquisser un petit sourire. C’est bête, mais ça te rend vraiment heureux. Caporal mérite mieux que quelques caresses d’étrangers qu’ils alpaguent sur son bout de trottoir : il mérite la chaleur, l’amour et le confort qu’un vrai propriétaire peut lui donner. « Vous feriez un heureux, pour sûr. Il ne reçoit pas assez d’amour ici. » Est-ce qu’il essaie de plaider la cause du félin si adepte de câlins ? Peut-être oui. « L’animalerie près de l’épicerie n’existe plus, je crois ? Est-ce vous savez où je pourrais trouver une caisse de voyage ? » Le sourire se fait un peu plus franc. T’as beau faire ton dur à cuir, il y a quelques sujets sur lesquels tu restes un grand tendre. « Je peux vous dépanner, je dois bien en avoir une qui traîne dans le garage. » Et s’il faut débourser quinze balles plus tard pour la remplacer, ce n’est pas vraiment un problème si ça permet au chat de s’en aller vivre des jours plus heureux ailleurs. « Je vous apporte ça. » Si tôt dit, si tôt fait. Tu t’en vas déverrouiller un instant ta camionnette et récupérer une petite caisse de transport qui reste au fond. Il ne faut pas plus de deux minutes pour que tu la ramènes à l’immortel. « Voilà, le transport de monsieur Caporal est avancé. »

Tu jettes quand même un dernier coup d'œil à la fenêtre. T’es partagé parce que t’as pas envie que tes gosses aient plus de contact que nécessaire avec un immortel. C’est déjà bien assez d’avoir appris que cette condition peut être génétique et que tu as possiblement pu passer le gène dormant chez toi à un de tes gamins. Pourtant… « Ça vous dérange si je laisse mon aîné venir lui dire au revoir ? »

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(#) Re: (2002, Londres) I wish that you would just leave || Benjamin    Dim 2 Jan - 13:32

I wish that you would just leave

participant.es : @Benjamin Bailey

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(Londres, 2002) « Vous feriez un heureux, pour sûr. Il ne reçoit pas assez d’amour ici. » Tu ne pensais qu’en passant par ici tu partirais avec un chat, mais ça semble prendre cette direction. Au moins le rouquin n’a pas l’air de vouloir t’en mettre une en plein visage maintenant. Visiblement, il a à cœur le bien-être de ces bestioles et c’est un bon point pour lui. Sauf que tu ignores maintenant si tu vas pouvoir trouver de quoi le transporter, « Je peux vous dépanner, je dois bien en avoir une qui traîne dans le garage. » Tu souris, Rahim, « Oh, ce serait génial ! » Et il n’en faut pas plus pour que l’autre homme s’en aille vers sa camionnette. Tu comprends un peu plus le rôle de l’homme dans l’Hydre, mais ce n’est pas le sujet. « Je vous apporte ça. » Et effectivement il t’apporte la fameuse caisse, « Voilà, le transport de monsieur Caporal est avancé. » Tu hoches la tête, « Merci beaucoup. Je vous dois combien ? » C’est la moindre des politesse, après tout. Puis tu te tournes vers le matou, « J’espère que t’es pas trop frileux, en tout cas. » Tu marmonnes doucement, « Ça vous dérange si je laisse mon aîné venir lui dire au revoir ? » Tu secoues la tête, « Pas du tout voyons, s’il a passé autant de temps que moi à jouer avec les chats du quartier, ça risque de lui faire mal au cœur, de plus voir cette boule de poils. » Tu gratouilles la tête de Caporale, en ajoutant doucement, « Je vous proposerai bien de vous en donnez des nouvelles de temps à autre, mais je ne suis pas sûr que vous en ayez particulièrement envie. » Et quel quoi que soit la réponse, l’aîné du rouquin fait ses au-revoir au chat et s’il est question de donner des nouvelles ou non, tu repars avec un chat qui miaule son mécontentement dans la caisse, alors quand tu te demandes comment Yixi appréciera la nouvelle. Oh bah, c’est pas comme si elle sera surprise.

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