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Rosalyn Blackthorn
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(#) in the arms of the ocean (LUCIAN)    Dim 27 Juin - 21:40

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Because there's nothing more beautiful than the way the ocean refuses to stop kissing the shoreline, no matter how many times it's sent away. @Lucian Blackthorn

   
(Hawaï, juin 2021) Hawaï et ses interminables plages de sable fin, Hawaï et ses eaux turquoise, Hawaï et ses paysages de rêve… Hawaï et sa chaleur brûlante, Hawaï et son soleil éblouissant. Oui, oui, Rosalyn le sait, ils seraient des millions à se damner pour avoir le privilège de passer ne serait-ce qu’une journée sur l’une des îles de l’archipel paradisiaque, mais… Mais le climat ne sied guère à l’Anglaise, qui passe toujours la plupart de son séjour à l’abri sous un parasol, à l’ombre d’un arbre et jamais sans un chapeau et des lunettes de soleil. Et parce qu’elle est presque aussi blanche que le sable, sa peau n’échappe pas à la crème solaire à l’indice élevée, pour éviter de finir aussi rouge que les coraux que l’on peut admirer en pleine plongée. Ce jour-là ne fait pas exception à la règle. Étendue sur un transat, elle reste à l’abri du soleil tandis que sa tendre moitié… Fait à peu près tout et n’importe quoi, il est chez lui, dans son élément. De la plongée, du surf, des châteaux de sable avec tous les enfants de la plage, de la pagaie, des longueurs de natation, des jeux avec le chien… Et parfois, trop rarement au goût de Rosalyn, il vient s’échouer sur une serviette à côté d’elle pour se détendre un moment, sans oublier au passage de l’éclabousser. Et elle fait mine de râler, affiche une moue boudeuse une poignée de secondes, puis replonge dans son roman comme si de rien n’était… Ou presque. C’est à peu près il y a deux cents ans que Rosalyn s’est souvenue être jalouse. Oh, pas jalouse maladive, obsessive ni possessive, mais… Suffisamment jalouse pour froncer les sourcils et faire la grimace lorsqu’elle voit les regards posés sur son cher et tendre. Qui ne remarque rien du tout, complètement imperméable aux péchés de gourmandise et de luxure qu’il réveille chez les autres. Et c’est tant mieux ! Pour autant, cela n’empêche pas Rosalyn de lancer quelques regards assassins aux demoiselles et damoiseaux qui s’attardent un peu trop sur la silhouette de son époux. Sans jamais rien dire à Lucian, parce qu’elle sait qu’elle en entendrait parler tous les jours pour les siècles à venir… Non, c’est certain, il vaut mieux qu’il continue à ignorer ses charmes.

Rosalyn sursaute et lâche un petit cri aigu lorsque le chien vient s’ébrouer près d’elle ; la voilà couverte d’eau et de sable. Et une poignée de secondes après le canidé, c’est au tour de Lucian. Par principe, mais un sourire au coin des lèvres, elle s’offusque. « Hm, mon amour ? Tu sais, ce n’est pas parce que je vais pas à l’océan que tu es obligé d’amener l’océan à moi… » Élégante façon de lui signaler qu’il dégouline sur elle. Sans doute est-ce fait tout à fait exprès pour lui donner envie d’aller prendre un bain elle aussi. Il est vrai qu’elle a de plus en plus chaud, mais… Non, vraiment, l’eau n’est pas son élément et la dernière fois qu’elle a tenté de jouer les sirènes, une vague un peu plus forte que les autres l’a emportée un peu trop loin à son goût et lui a fait passer l’envie de recommencer, à moins d’être fermement accrochée à Lucian, qui a forcément été un animal marin dans une autre vie, à en juger par son aisance au milieu de la houle. Un petit soupir lui échappe et elle repose son roman sur le sable. Elle ne connaît que trop bien ce sourire qu’affiche son époux. « Toi, tu as une idée derrière la tête, et je ne suis pas sûre de l’apprécier… Sauf si tu as l’intention de me ramener sur ce petit bout de plage désert… Tu sais, où il n’y avait que toi et moi, et personne pour nous déranger ? » Elle lui adresse un petit sourire charmeur, un regard lourd de sous-entendus et… Lève les yeux au ciel lorsque le chien se met à creuser frénétiquement à côté d’elle, la douchant au passage d’une bonne dose de sable. Quelque chose lui dit que pour le romantisme, elle va devoir patienter encore un peu.

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(#) Re: in the arms of the ocean (LUCIAN)    Mar 29 Juin - 19:09

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De nos jours, on l’aurait qualifié d’enfant hyperactif. A l’époque c’était juste un petit garçon enthousiaste qui serait canalisé par une vie de labeur. Le gamin a grandi mais le surplus d’énergie est toujours là.  Au retour d’une demi-heure de longueurs dans l’eau fraîche, il remonte sur la plage de Makena suivi de près par Darwin qui fonce entre ses jambes et bondit autour de lui en cercle joyeux. Le soleil picote un peu sur son nouveau tatouage qui orne son biceps et son épaule droite. L’avantage de la cicatrisation rapide c’est qu’il ne se soucie pas beaucoup de toutes les recommandations que lui fait son tatoueur à chaque fois qu’il franchit la porte du salon. Le chien finit par rebrousser la plage à fond de train avant de s’ébrouer à la gauche de Rosalyn, suivi de près par son maitre. Il s’échoue promptement sur le ventre à sa droite, la prenant en otage entre un chien trop enthousiaste et un géant ensablé et humide. Un tier sur sa propre serviette, un tier sur le sable et l’autre sur celle de Rosa, il passe un bras autour de sa taille, ne manquant pas de la mouiller au passage. « Hm, mon amour ? Tu sais, ce n’est pas parce que je vais pas à l’océan que tu es obligé d’amener l’océan à moi… » Il dépose un baiser sur sa joue et répond « L’eau est fraiche, tu sais. Et la barrière de corail te protégera des courants. » Il connait les objections habituelles de la belle anglaise et il y répond par un petit sourire comploteur.  « Toi, tu as une idée derrière la tête, et je ne suis pas sûre de l’apprécier… Sauf si tu as l’intention de me ramener sur ce petit bout de plage désert… Tu sais, où il n’y avait que toi et moi, et personne pour nous déranger ? » Il rit, elle évoque la petite plage qui se trouve derrière la crique où ils avaient l’habitude de mettre les pirogues à l’eau avec son grand père. « Punalau ? tu as des gouts de luxe, mon amour … » Il faut une bonne heure de route côtière pour l’atteindre. Le chemin en hors bord serait plus rapide, mais lui flanquer un mal de mer avant même de débarquer sur la plage anéantirait le geste romantique à néant.  « Je t’y ramène si tu v… Bon sang, Darwin ! » Il se soulève légèrement et fait les gros yeux au chien qui s’est immobilisé en entendant son nom. Barrant le corps de Rosa du sien, il tapote un coin de sable frais à l’extrémité de l’ombre du parasol « Couché, mon grand. C’est bien. ». Revenant à sa place, il en profite pour voler quelques baisers à son épouse « Désolé, on lui a manqué je crois … je le prendrai avec moi la prochaine fois, tant pis pour la quarantaine à l’aéroport. » Revenant à leurs moutons « Bon, Punalau du coup. On ira demain promis. Ou ce soir ? Tu veux pas venir te baigner un peu en attendant ? Histoire de décrasser tout ce sable. » Il retire quelques grains pris dans des mèches de cheveux blonds. Non, ce n’est pas lui qui vient de transférer le sable collé à sa peau à la sienne en envahissant sa serviette pour coller leurs mollets et leurs bras l'un contre l'autre. Certainement pas.


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(#) Re: in the arms of the ocean (LUCIAN)    Mar 29 Juin - 22:04

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Rosalyn va céder. Nul besoin de posséder un quelconque don de voyance pour le deviner, elle va céder aux arguments de son mari en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire, incapable de résister à sa bonne humeur, son grand sourire et ses yeux pétillants. La petite moue qu’elle affiche, cette fausse résistance qu’elle lui oppose, tout n’est que façade. « Des goûts de luxe, tu dis ? Hm, je te rappelle que j’ai vécu dans château comme une princesse, évidemment que j’ai des goûts de luxe ! » Un petit rire lui échappe, en même temps que le rouge lui monte aux joues quand il l’embrasse après avoir empêché le chien de venir s’échouer sur elle à la manière d’un petit phoque sur le sable – en plus baveux. « Oh, oui, tout ce sable, je me demande bien d’où il vient… » Elle lève les yeux au ciel en secoue la tête. Elle n’est pas dupe ! Aussi romantique leur rapprochement puisse paraître, Lucian a fait exprès de la couvrir de sable pour qu’elle lui cède. « Tous les deux, vous vous êtes ligués contre moi. C’est un complot, je hurle au scandale ! » Elle leur tire la langue, avant de gratter Darwin entre les oreilles et vole un baiser à Lucian avant de se lever en soupirant, quittant l’ombre de son cher parasol. Mains posées sur les hanches, elle pose néanmoins ses conditions avec un petit air très sérieux. « Bien, je viens me baigner avec toi, mais ! Ce soir, toi et moi, en tête à tête à Punalau. Pourquoi pas avec un pique-nique, et on reste jusqu’à ce qu’on ait vu quelques étoiles filantes. Comme le soir de notre nuit de noces, tu te souviens ? » Question purement rhétorique – comment oublier ? « Ensuite, hm, voyons voir… Ah, oui ! Tu me dois une journée de repos. De vrai repos. » Rosalyn hausse un sourcil, sourire en coin. Elle est à peu près sûre que Lucian oublie la définition du mot aussitôt après l’avoir entendue. Elle lui tend les bras pour qu’il se lève et la rejoigne, et elle se met sur la pointe des pieds pour l’enlacer et amener son visage à la hauteur du sien. D’ordinaire, Rosalyn se garde des démonstrations d’affection en public, mais ils sont en vacances, elle a décidé de faire des efforts pour Lucian et… Et puis au moins, ainsi, c’est plutôt clair que c’est son époux, à elle et rien qu’à elle. « Ne me dis pas qu’une journée à trainer au lit avec moi, ou sous la pergola, ça ne te fait pas un peu rêver… Rien que toi et moi… » Elle n’a pas besoin d’en dire plus, son petit sourire en dit long sur ce qu’elle a derrière la tête. En échange d’une journée au calme dans leur maison isolée au bord de l’océan, elle veut bien se jeter à l’eau, littéralement. Après un rapide baiser, elle retombe sur ses talons et se dirige avec une détermination nouvelle vers l’eau turquoise, un peu trop agitée à son goût, que ce soit par la houle ou à cause de la foule. Mais accrochée à son roc de mari, impossible qu’elle ne dérive avec le courant, n’est-ce pas ?

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Dernière édition par Rosalyn Blackthorn le Mer 30 Juin - 21:23, édité 1 fois
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(#) Re: in the arms of the ocean (LUCIAN)    Mer 30 Juin - 0:26

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« Des goûts de luxe, tu dis ? Hm, je te rappelle que j’ai vécu dans château comme une princesse, évidemment que j’ai des goûts de luxe ! » Il ne moufte pas mot, mais à son humble avis les facilités de l’époque n’avaient rien de luxueux. Les baisers qu’elle lui rend le surprennent, peu habitué à la voir démonstrative en public. La rougeur sur ses joues en revanche ne lui a pas échappé, là il reconnait son petit bout de femme, toujours un peu old school sur les bords.  « Bien, je viens me baigner avec toi, mais ! Ce soir, toi et moi, en tête à tête à Punalau. Pourquoi pas avec un pique-nique, et on reste jusqu’à ce qu’on ait vu quelques étoiles filantes. Comme le soir de notre nuit de noces, tu te souviens ? » Il doute que ce soit la saison la plus propice pour les étoiles filantes. Dans un mois ou deux, ils seraient certains d’en observer. Mais il n’a pas le cœur de la contredire, alors il se lève et accède sans rechigner à toutes ses demandes. C’est vrai qu’il n’a pas ralenti son rythme depuis qu’ils ont atterri à l’aéroport d’Honolulu. Dire que c’était lui qui avait réclamé des vacances. Un comble. « Ne me dis pas qu’une journée à trainer au lit avec moi, ou sous la pergola, ça ne te fait pas un peu rêver… Rien que toi et moi… » Il hoche la tête, du air songeur pour un sujet qui pourtant n’appelle pas au débat « La pergola, ca me va … oh le lit aussi tu me diras, et la douche ou la baign… ha mais tu rougies. Dis donc j’ai cru que je t’avais perdu, toute dévergondée depuis deux minutes … » il pousse la taquinerie à la chahuter un peu les mains posées sur sa taille, pas gêné pour un sou par les quelques baigneurs habitués qui sont présents sur la plage. Faut dire qu’il choisit ses spots avec soin, pas question d’être complétement perdu au milieu des dix millions de touristes qui visitent les îles tous les ans. Elle redescend sur ses talons et elle ignore le badinage avec un air sûr d’elle et déterminé, très rosalynien. Il la regarde s’éloigner, restant quelques pas en arrière avec un sourire franchement amusé sur les lèvres. Elle est princière et cérémonieuse comme si elle s’apprêtait tel Moïse à fendre la mer des Joncs.

Quand elle a de l’eau jusqu’aux chevilles, il la rejoint. En franchissant les quelques mètres qui les séparent, il entoure son épaule et sa clavicule droite de son bras, l’attire en arrière contre lui et embrasse sa tempe puis propose « Si tu veux voir des étoiles, on montera Mauna Kea, on voit toute la voix lactée de là-haut. » Incroyable qu’il ne l’y ai jamais emmené songe-t-il. Et puis entourant vigoureusement sa taille de ses deux bras, il la soulève en riant, les pieds de l’anglaise battent dans le vide et il devine des imprécations qu’il n’entend pas, emportées par les vagues et le vent alors qu’il l’a fait basculer sur son épaule. En une quinzaine de foulées bien placées car il connait la plage de Makena comme s’il s’y baignait depuis 240 ans, il la lâche dans une profondeur d’eau bien plus intéressante. Lui se retrouve immergé jusqu’à la taille. Quand elle sort la tête de l’eau, il n’a rien perdu de son sourire « Elle est bonne non ? ».
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(#) Re: in the arms of the ocean (LUCIAN)    Mer 30 Juin - 21:26

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Lucian est un grand romantique qui s’ignore. Après presque deux siècles de mariage, c’est bien évident pour Rosalyn. Impossible de passer à côté de toutes ces petites attentions pour lui faire plaisir, de ces petits mots doux qu’il lui murmure à l’oreille à la moindre occasion… Mais Lucian est aussi un grand enfant, parfois impossible à canaliser. Lorsqu’il la rejoint au bord de l’eau, Rosalyn sait que son temps est compté : passée la douceur de leur étreinte, il lui faudra moins d’une minute avant de la lancer à l’eau. L’Anglaise le sait déjà, elle s’est résignée à son sort à la seconde où elle a quitté le confort de sa chaise longue et l’ombre de son parasol. Quand il la fait basculer sur son épaule, elle fait mine de se débattre et proteste de vive voix quelques secondes avant d’éclater de rire. Elle ne doit pas peser plus lourd qu’une plume pour son géant de mari, qui n’a aucun mal à la porter de cette façon, qui la rend aussi gracieuse qu’un sac de pommes de terre. Oh, bien sûr, si elle le voulait, elle pourrait totalement lui échapper, mais… Pourquoi faire, après tout ? « Je te le jure, je vais me venger… ! » C’est tout ce qu’elle a le temps de dire, entre deux éclats de rire, avant d’être lancée à l’eau. Et plouf, elle atterrit de façon tout sauf élégante dans l’eau, manque de justesse de boire la tasse et lorsqu’elle refait surface, la moitié de ses cheveux sont collés à sa figure et si le haut de son maillot de bain est resté en place, c’est probablement grâce à une intervention divine. Elle repousse ses cheveux avec un petit air dédaigneux, qui se transforme vite en sourire. « Oh, oui, c’est la température idéale pour jeter sa femme à l’eau ! » Elle mentirait en disait le contraire, les eaux hawaïennes sont toujours agréables, peu importe la période de l’année. Et puis même si elles ne l’étaient pas, pour une Anglaise, c’est toujours bien mieux que la grisaille britannique. « Tu sais, si tu essaies de te débarrasser de moi, il va falloir faire mieux que ça ! Après tout, je te rappelle que c’est moi la véritable Dame du Lac ! » Elle parle à voix basse, pour éviter de passer pour une illuminée auprès des touristes qui barbottent à côté d’eux. « De quoi parlions nous, déjà, avant que tu ne me jettes à l’eau ? Ah, oui ! Ma terrible vengeance. » L’inconvénient qu’il y a à épouser une femme comme Rosalyn, c’est qu’il est difficile de la prendre par surprise à moins qu’elle ne se laisse faire, et encore plus difficile de lui échapper lorsqu’elle a vous a dans son objectif. Et Lucian, tout géant qu’il soit, n’échappe pas à la règle. Elle a peut-être une tête de moins que son époux, mais Rosalyn compense ces quelques centimètres d’écart grâce à toutes ses connaissances dans les divers arts martiaux et guerriers du monde, et ses réflexes accrus. Alors même dans l’eau, elle n’a aucun mal à coincer Lucian dans une prise où elle retourne son propre poids contre lui, jusqu’à le faire basculer dans l’eau à son tour dans un concert d’éclaboussures fantastique. Elle le relâche avant que ce ne soit désagréable et s’éloigne de lui de quelques brasses, en ricanant. « Alors, Aquaman, elle est toujours aussi bonne ? » Elle lui tire la langue et continue à s’éloigner en nageant doucement, l’air de dire : attrape-moi si tu peux.

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(#) Re: in the arms of the ocean (LUCIAN)    Lun 5 Juil - 14:55

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Les petits poissons dans l’eau nagent aussi bien que les gros. Lucian doit bien reconnaitre ce trait de vérité à la célèbre comptine. Les menaces de vengeance passent sur lui comme de la pluie, il n’y accorde aucune attention. Il rit de bon cœur en voyant sa femme émerger des flots avec un rideau de cheveu détrempé collé sur le visage. Ils partagent les mêmes conditions de baignades, mais lui a eu la bonne idée d’attacher une partie de ses cheveux dans un chouchou survitaminé, une de ces éditions spéciales que les boutiques de bord de mer vendent pour le mois de la pride, avec des fleurs hawaïennes de toutes les couleurs. « Oh, oui, c’est la température idéale pour jeter sa femme à l’eau ! » Son sourire se transforme en mimique machiavélique qui ne laisse aucun doute sur ses pensées : il n’y a pas de température idéale pour jeter sa femme à l’eau, toutes les occasions sont bonnes à prendre.

La situation lui échappe sans crier gare. Il se fait basculer dans l’eau sans effort et ferme les yeux le temps qu’elle le laisse remonter. Maitriser sa respiration, ne pas paniquer. Vestige des jours compliqués qui suivirent le torpillage du sous-marin où il se trouvait, c’est un miracle qu’il n’est pas plus de séquelles psychologiques. Il a probablement réussi à cloisonner ses peurs jusqu’à les assimiler. La mer était trop importante pour lui pour qu’il ne fasse pas cet exercice. Mais il reste une séquelle, celle de n’avoir aucune patience lorsqu’on le chahute sous l’eau et il faut une confiance absolue en celle qui le retourne pour qu’il ne se débatte pas sous l’eau comme un forcené. Dieux merci, Rosalyn sait que son époux n’apprécie guère de rester coincé sous l’eau et elle le libère rapidement.

Sortant la tête de l’eau, il prend une longue inspiration. C’est fini. « Alors, Aquaman, elle est toujours aussi bonne ? » Il dodeline de la tête, mi-figue mi-raisin et marmonne d’un ton peu convaincu, boudeur sur les bords, « Une fois, mais pas deux ; hein … ». Elle s’éloigne en grenouillant une brasse pas très olympique si vous voulez son humble avis. Grossière erreur que de s’éloigner en nageant quand bien même elle ait encore pied. Ses pieds gigottent juste à l’effleurement de l’eau, il avance d’une ou deux foulées et étant son bras. Sa poigne s’enroule autour de sa cheville et interrompt sa course de grenouille. A son tour, elle boit la tasse et il doit confesser ressentir un soupçon de jubilation en la voyant se retourner vers lui. Il lève les deux mains en l’air en lâchant sa cheville au passage. « Trêve ! J’propose une trêve. » C’est qu’il ne faudrait tout de même pas passer l’après-midi à se chicaner indéfiniment. Il se rapproche d’elle en gardant les mains levées en signe de reddition, il finit par dégainer un deuxième chouchou, couleur vieux rose en velours détrempé. Il rassemble la tignasse de sa blonde dans un espèce de chignon très désordonné et ajoute « Ça sera mieux comme ça, non ? ». Et puis il ajoute d’un ton pince-sans-rire « J’suis déçu, ça revient à la mode, je peux même plus passer pour un excentrique. » avant de lui déposer un baiser sur le bout du nez.

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(#) Re: in the arms of the ocean (LUCIAN)    Lun 5 Juil - 22:15

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Deux grands enfants. Voilà de quoi ils ont l’air dans le creux des vagues, à chahuter et à rire comme si rien ni personne autour d’eux n’existait. Rosalyn a tout juste le temps de laisser échapper un petit grognement frustré quand Lucian l’attrape par la cheville, et la voilà repartie pour un tour sous l’eau. Cette fois, elle boit la tasse et lorsqu’elle émerge, c’est avec la ferme intention de rendre la monnaie de sa pièce à son époux. Sauf que monsieur n’est plus d’humeur, et c’est avec une petite moue boudeuse que Rosalyn accepte l’armistice proposé. Elle pouffe quand Lucian rassemble ses cheveux en un simulacre de chignon pour les attacher avec un superbe chouchou en velours rose trempé – c’est sûr, elle doit avoir l’air sublime. « Oh, ne t’en fais… Les modes vont et viennent… Et puis, tu seras toujours mon excentrique préféré. » Elle glisse ses bras autour de son cou et se met sur la pointe des pieds pour l’embrasser tendrement et elle se fiche bien que quelques regards curieux puissent s’attarder sur eux ; ils ne sont pas le seul couple à profiter de l’océan et encore moins le seul à se laisser aller à quelques démonstrations d’affection en public. À la différence que d’ordinaire, ce n’est pas vraiment le genre de Rosalyn, plutôt réservée même avec lui. Mais non seulement ils sont en vacances, quoique techniquement chez eux, et puis elle se dit qu’il mérite bien qu’elle fasse quelques efforts. Elle est bien loin, l’époque où les marques d’amour étaient fortement déconseillées en public – pour ne pas dire complètement proscrites, sous peine de heurter la bienséance… Et très franchement, Rosalyn en a assez de passer pour la coincée de service. Il faut dire que Lucian est si extraverti qu’à côté, elle ne peut que passer pour quelqu’un d’un peu – beaucoup – réservé et froid… « Tu sais ce qui est très à la mode, aussi ? Ramener sa chère et tendre sous son parasol en la portant comme une jeune mariée… Tu crois que tu en serais capable ? Je pourrais peut-être t’embrasser pour te donner des forces… »

✸✸✸

Il faut bien le reconnaître, ce petit coin de plage au sable noir est paradisiaque. Rien de tel qu’un paysage hawaïen pour faire oublier la grisaille londonienne, et avec elle tous les mauvais souvenirs associés à la capitale anglaise. À peine se sont-ils installés sur la plage avec leur pique-nique que Rosalyn réclame à Lucian de s’installer dans ses bras, pour profiter de son étreinte de géant. C’est aussi une habile manœuvre pour le distraire et l’empêcher de retourner à l’eau aussitôt. Non pas qu’elle soit contre un petit bain de minuit, mais plus tard, lorsque les derniers vacanciers auront quitté la plage… À quelques pas devant eux, Darwin s’est mis en tête de creuser un trou énorme dans le sable et jappe de frustration à chaque fois que la vague vient le remplir d’eau, pour se remettre à la tâche dès qu’elle est repartie. « Il va bien dormir, ce soir… » Rosalyn relève les yeux vers Lucian, et tend la main pour caresser sa joue. « Toi aussi, je crois… Non ? » Elle rit doucement avant de se détendre complètement dans ses bras. Tout bien considéré, elle en avait vraiment besoin, de ces quelques semaines de repos chez eux. Cela fait longtemps qu’elle n’a pas osé se détendre complètement ; même en Grèce elle était restée sur ses gardes, encore trop troublée par leur aventure dans la forêt de Sherwood. Elle soupire doucement avant de prendre une profonde inspiration, comme elle le fait à chaque fois qu’elle s’apprête à dire quelque chose d’important. « Tu sais, je réfléchissais un peu à ce que nous avons prévu… » Ce grand projet d’avenir, cette famille à laquelle ils doivent redonner une chance… C’est presque la seule chose à laquelle Rosalyn a pensé depuis leur discussion à Londres, la veille de leur départ. « Je sais que nous n’en sommes pas encore là mais tu me connais, si les choses ne sont pas prévues à l’avance et savamment organisées, ça ne me convient pas… » Rosalyn secoue la tête ; elle n’aime pas se perdre en bavardages inutiles quand elle peut aller droit au but. « Si… » Non, mauvais choix de mot. « Quand je serai enceinte, je me disais que nous pourrions revenir ici, avant la naissance du bébé. Est-ce que ça te plairait, qu’il vienne au monde ici ? Tu pourrais même choisir son prénom… » Elle ne lui avait pas vraiment laissé le choix, pour Viviane. Et qui saurait dire quel poids son obstination avait pesé dans la balance… ? Il vaut mieux ne pas y penser. Lucian a raison, s’appesantir sur le passé ne le changera pas, cela ne fera pas revenir leur enfant et ne fera que raviver de vieilles blessures, pas encore tout à fait cicatrisées. Et c’est à un avenir serein qu’elle veut penser. Serein et heureux.  

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(#) Re: in the arms of the ocean (LUCIAN)    Mar 6 Juil - 23:37

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Because there's nothing more beautiful than the way the ocean refuses to stop kissing the shoreline, no matter how many times it's sent away. @Rosalyn Blackthorn

   
Les fesses posées dans le sable, son amoureuse dans les bras, on ne pourrait pas lui dresser de portrait plus heureux. Pourtant, plutôt qu’un air béat sur le visage, c’est une mimique dubitative qui l’anime. Ils observent leur chien lutter contre la force et la malignité de l’océan. Alors que le trou se remplit d’eau - again - et que Darwin chouine un espèce d’aboiement larmoyant, Lucian murmure dans un souffle « C’est un peu con un chien, quand même … ». Comme si Darwin avait bien compris l’avis peu reluisant de son maitre sur son intelligence, il s’interromps, fait volteface et leur tourne le dos. Lucian continue de l’observer, couché sur le sable qui grogne faiblement à chaque fois qu’une vague se rapproche. «Hé béh, il est pas sorti de l’auberge … » Sa maitresse se montre plus indulgante « Il va bien dormir, ce soir… Toi aussi, je crois… Non ? » Il lui fait un petit sourire « Je sais pas si je dois me sentir flatté d’être comparer à un cabot qui creuse son trou à hauteur de vague … », plante un bisous sur sa joue et reconnait « Mais bon, j’avoue que je suis crevé un peu … » L’atmosphère paisible leur profite et il sent qu’elle se détend complétement dans ses bras.

Une profonde inspiration le prépare à une petite discussion sérieuse – il la connait trop bien pour ne pas détecter les signes annonciateurs.  « Tu sais, je réfléchissais un peu à ce que nous avons prévu… » Il n’est pas très sûr de savoir si elle parle du graal ou de le famille, mais la suite ne tarde pas à effacer les dernières énigmes. « Si… Quand je serai enceinte, je me disais que nous pourrions revenir ici, avant la naissance du bébé. Est-ce que ça te plairait, qu’il vienne au monde ici ? Tu pourrais même choisir son prénom… » Oh que la proposition est douce. Sa main posée sur le genoux de Rosalyn sert furtivement  l’articulation en réponse et puis il laisse son visage se presser contre les cheveux blonds de son épouse. Il refuse de l’écarter du choix d’un prénom en revanche, cela lui semble primordiale qu’ils choisissent conjointement « On choisira ensemble, mais on pourrait en choisir un hawaïen … » et puis regard plongé dans l’océan il répond à la première partie de la proposition. « Revenir à Hawaï pour la naissance … c’est une idée. Faudra se renseigner pour savoir jusqu’à quel moment une femme enceinte peut prendre l’avion remarque … Mais ça me plait ! »

Il plisse les yeux en observant le froissement de l’eau sur l’horizon très lointain, puis tend le bras, doigt pointé vers l’océan. « Regarde, y’a des kohola là-bas. Elles viennent pour donner naissance et puis elles restent un peu avec leurs petits avant de repartir. » Il sourit en voyant les baleines effleurées la surface et projeter l’eau par leur évents. « C’est bon signe, Hauméa veille ». Il ne sait plus si il croit vraiment en tous ces dieux. Enfin si. Il sait que les divinités monothéistes lui paraissent absurdes mais que l’animisme polythéiste d’Hawaï l’imprègne. « Tu paries sur quoi ? Fille ou garçon ? » Lui s’en fiche. Un bébé bien vivant c’est le principal.  

kohola = baleines en hawaïen
Hauméa, déesse native-hawaïenne (entre autre) de la fertilité et de la famille


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(#) Re: in the arms of the ocean (LUCIAN)    Mer 7 Juil - 21:58

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C’est presque étrange pour Rosalyn de songer au futur d’un point de vue purement personnel, sans se préoccuper avant toute chose des objectifs des Enfants de Prométhée. Elle ne pense pas à une quelconque mission, ni à ce qu’il y aurait de mieux pour l’humanité, non, elle est entièrement focalisée sur Lucian et cette promesse d’avenir qu’ils se sont fait. Elle a presque l’impression d’être égoïste, alors qu’elle a consacré près de quinze siècles de son existence au combat des Prométhéens. Quinze siècles à lutter pour protéger l’humanité et faire en sorte qu’elle donne le meilleur d’elle-même, encore et encore… « Il me semble que la plupart des compagnies autorisent les femmes enceintes à voyager jusqu’au huitième mois de grossesse. Au-delà, il faut le certificat d’un médecin, je crois… Mais je préférerais que nous soyons revenus avant. Le temps de tout préparer pour l’arrivée du bébé. Tu me connais, si tout n’est pas prêt au moins deux mois à l’avance, je ne serai pas sereine. » Dire que Rosalyn est une femme organisée est un euphémisme. Il faut que tout soit planifié à l’avance, elle déteste les imprévus, lui faire une surprise est une tâche aussi ardue que les Douze Travaux d’Hercule, et si qui que ce soit d’autre qu’elle organise quelque chose, soyez assurés qu’elle aura son mot à dire sur le sujet. « Un prénom hawaïen, ce sera parfait. » Une naissance prévue à Hawaï, un prénom hawaïen… Le bébé n’est même pas encore conçu que déjà, le chemin de ses premiers mois est déjà tout tracé. Mais ces choses sont importantes pour Lucian. Même s’il ne se met pas à danser de joie sur la plage – non pas que ça ne lui ressemble pas – Rosalyn n’a même pas besoin de se concentrer sur le lien particulier qui les unit pour ressentir son émotion. Pendant près de deux siècles, ils ont fait ce qu’elle voulait, et jamais il n’a protesté, sans doute trop heureux de pouvoir profiter d’elle pour se plaindre, alors qu’il était dans ses habitudes de disparaître du jour au lendemain. Sur cette vilaine habitude aussi, elle a fait une croix. Elle doit plisser un peu les yeux et suivre le doigt pointé de Lucian pour distinguer le souffle de baleines à bosse, certainement une mère et son petit. « Dis donc, je rêve ou tu viens de me comparer à une baleine ? Je te préviens, j’ai beau aimer les températures fraîches, je ne migrerai pas vers l’Arctique après avoir accouché ! » Un petit rire lui échappe. Elle sait à quel point ces merveilleuses créatures sont sacrées dans la culture hawaïenne. Rosalyn elle-même est particulièrement admirative de ces animaux fabuleux, et ce depuis la première fois où elle a eu le privilège de les voir de près. « Je parie sur le plus beau bébé du monde. » Le sourire aux lèvres et le regard pétillant, elle relève la tête vers Lucian. Fille ou garçon, peu importe. « Tout ce que je veux, c’est un bébé en bonne santé. Il sera parfait de toute façon. » Comme l’avait été Viviane. Elle se redresse un peu et une main posée sur sa joue, elle attire Lucian à elle pour un baiser. « Et donc… Pour s’attirer les faveurs d’Hauméa, il faut faire quelque de particulier, ou l’amour lui suffit ? » Elle replace une mèche rebelle derrière l’oreille de son époux, sans cesser de lui sourire. « Mais pas trop de faveurs, tout de même… Je ne voudrais pas me retrouver enceinte de quintuplés ! Je veux bien te donner cinq enfants, mais pas en même temps… ! Un à la fois, ce sera très bien. N’ayons pas les yeux plus gros que le ventre… Enfin, mon ventre sera tout de même énorme, mais tu vois ce que je veux dire. » 

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(#) Re: in the arms of the ocean (LUCIAN)    Jeu 8 Juil - 23:50

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Menton posé sur l’épaule de Rosalyn, il regarde le ballet des cétacés sur l’horizon. « Dis donc, je rêve ou tu viens de me comparer à une baleine ? Je te préviens, j’ai beau aimer les températures fraîches, je ne migrerai pas vers l’Arctique après avoir accouché ! » Il tapote le mollet de son épouse et ronchonne pour le principe sur le ton de l’humour « Tout de suite, tout de suite … » Il laisse un instant de réflexion s’éterniser avant de souffler à mi-voix « … non, mais j’avoue moi non plus j’migrerai pas en Arctique … ça va être un bébé-soleil, il doit rester dans des eaux chaudes ’tout’façons … » Lorsqu’elle parie sur le plus beau bébé du monde, il rigole doucement « Tu t’mouilles pas trop chaton, une maman qui assure que son bébé sera le plus beau du monde, dis donc, tu fais dans l’originalité. » Il adoucie son propos en plantant un baiser bruyant sur sa joue. « Tout ce que je veux, c’est un bébé en bonne santé. Il sera parfait de toute façon. » Le spectre de Viviane s’impose à lui et erre parmi eux. Il murmure « Oui, bien sûr … » Il essaie de se rassurer : de nos jours ça se soigne bien les bronchites.
Et comme si elle sentait que son homme sombrait vers de sombres horizons, elle lui change les idées. Un baiser auquel il ne se dérobe pas. « Et donc… Pour s’attirer les faveurs d’Hauméa, il faut faire quelque de particulier, ou l’amour lui suffit ? » Rire, sourire, complicité. Il lui répond des bêtises en la chahutant un peu « Ho tu sais, juste une petite danse nue sous la pluie, la position du cheval à bascule à la belle étoile et quelques rites pseudo-sataniques les soirs de pleine lune ». Il la chatouille légèrement, finissant de lui confirmer qu’il raconte des salades. Il lui chuchote au creux de l’oreille « Bon après, Hauméa j’sais pas, mais moi, par contre, tu sais, je suis pas contre… » et il finit par lui susurrer tout bas quelques suggestions franchement salaces en étouffant son rire contre son cou.

Elle doit le trouver un peu trop enthousiaste dans ses instructions car elle ne manque pas de le freiner « Mais pas trop de faveurs, tout de même… Je ne voudrais pas me retrouver enceinte de quintuplés ! Je veux bien te donner cinq enfants, mais pas en même temps… ! Un à la fois, ce sera très bien. N’ayons pas les yeux plus gros que le ventre… Enfin, mon ventre sera tout de même énorme, mais tu vois ce que je veux dire. »  Cinq enfants. Ses yeux s’agrandissent devant cette proposition. Cinq enfants. Il n’en espérait pas tant, mais soyez sûr qu’il les accueillera avec plaisir. Il considérait cette idée comme appartenant à ses rêves les plus fous. « Cinq enfants ? » Il la regarde, des espoirs pleins les yeux. Il n’y a aucun doute, elle a mis un nom sur son ambition. « Pour de vrai ? Mais … dans la même génération ? des frères et sœurs ? » Parce que cinq enfants répartis sur dix millénaires c’est encore différent. Alors qu’une maison remplie simultanément de sa nombreuse progéniture, ça, c’est un rêve éveillé. Il commence déjà à calculer dans sa tête. « Sur cinq ans ? C’est pas mal cinq à dix ans, non ? » Il va bientôt s’improviser planning familial à ce rythme.


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(#) Re: in the arms of the ocean (LUCIAN)    Ven 9 Juil - 19:00

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« Quoi, tu ne penses pas que notre bébé sera le plus beau du monde ? Quel père indigne tu fais déjà ! » Rosalyn éclate de rire, pas sérieuse le moins du monde. Ce qui ne l’empêche pas de penser sincèrement que leur enfant sera parfait, et tant pis si c’est cliché. Puis la conversation prend un tournant un brin indécente et il n’en faut pas plus à l’Anglaise pour rougir jusqu’à la racine des cheveux, en même temps qu’elle s’éclaircit la gorge pour lutter contre le petit coup de chaud qui s’empare d’elle. Ah, c’est certain, Lucian sait y faire lorsqu’il s’agit de la déstabiliser… Heureusement que personne n’est là pour les voir ou les entendre, elle aurait mis un siècle à s’en remettre ! « Dites donc, monsieur, calmez vos ardeurs, je vous rappelle que nous sommes sur une plage publique… » À présent presque déserte, certes, mais tout de même… Lucian connaît trop bien son épouse pour tenter quoi que ce soit avant qu’ils ne soient rentrés chez eux. De toute façon, la proposition qu’elle lui fait et qui, il faut bien l’avouer, sort un peu de nulle part, a le don de le décontenancer. Justement parce qu’il la connaît sur le bout des doigts, il sait qu’elle ne dit rien sans y avoir longuement réfléchi, sans avoir pesé le pour et contre un millier de fois, sans avoir songé à toutes les éventuelles conséquences… « Oui, oui, cinq. Tu sais, comme les cinq doigts de la main. » Elle répond à son regard plein d’espoir par un sourire avant de hocher la tête. Oui, cinq enfants, vraiment. Naturellement, Lucian s’emballe un peu, mais elle ne peut pas lui en vouloir, elle vient de lui offrir son rêve le plus fou sur un plateau d’argent sans crier gare. « Sur cinq ans, peut-être pas, je t’en prie, aie pitié de moi ! Je sais bien que je me remettrai plus vite de chaque naissance qu’une femme ordinaire, mais tout de même… »Rosalyn fronce le nez – on voit bien que ce n’est pas lui qui doit porter les enfants et les mettre au monde ! « Dix ans, ça me semble être un calendrier un peu plus raisonnable… En général, la nature fait plutôt bien les choses, faisons-lui confiance. Sinon, je ne doute pas de ta détermination… » Elle étouffe un petit rire, amusée par son propre sous-entendu. Elle tire la langue à Lucian, persuadée qu’il ne se gardera pas de faire un petit commentaire sur l’attitude oh, si dévergondée de son épouse. Il peut se vanter de connaître une facette de sa personnalité qu’elle ne montre qu’à lui et à lui seul. Même avec les leurs, il n’est pas rare qu’elle conserve son masque de sévérité, reste droite comme un i et conserve son illustre sérieux. « J’y ai longuement réfléchi, tu sais. J’y réfléchissais même avant que nous ayons notre conversation. Depuis le début de l’année, pour être tout à fait honnête. Après qu’Alma nous ait rendu visite à Queenstown, j’ai commencé à… Envisager les choses sous un nouvel angle. » Rosalyn soupire doucement, en se laissant glisser contre Lucian, blottie confortablement dans ses bras. « Ça fait deux cents ans que tu cèdes au moindre de mes caprices, que tu tolères mes disparitions soudaines, mes missions toutes plus dangereuses les unes que les autres… Tu ne m’as jamais rien demandé, tu m’as tout passé et s’il m’a fallu du temps pour le réaliser je le sais bien, c’était terriblement égoïste de ma part… Alors j’ai pris le temps de songer à ce que toi tu voulais, sans même que tu n’aies à me le dire. Je ne te dirai pas que ça ne me fait pas peur, ce serait mentir, mais tu la mérites, cette famille dont tu rêves depuis si longtemps. Et moi aussi, je crois… Et puis, je le redis, nos bébés seront les plus beaux du monde, ce n’est même pas sujet au débat. »

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(#) Re: in the arms of the ocean (LUCIAN)    Mar 13 Juil - 23:47

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Il rit avec elle et s’excuse d’avoir si peu foi en leur future progéniture. Trop bienveillant, trop gentil, il est du genre à revendiquer que tous les bébés sont beaux, tout en sachant que ce n’est pas complétement vrai. Il ne voudrait juste pas vexer les nouveaux parents, alors il plaide coupable. Pour ça et pour le malin plaisir qu’il prend à extorquer une vive coloration des joues de son épouse, plaisir coupable ultime s’il en est et qu’il cultive avec assiduité. Et ce soir encore, il ne rate pas son coup et finit par poser son menton sur l’épaule de Rosalyn avec un air très satisfait sur le visage.

Cinq bébés, c’est cinq de plus qu’il n’imaginait pouvoir négocier il y a encore moins d’un mois. « Oui, oui, cinq. Tu sais, comme les cinq doigts de la main. » D’un geste réflexe, il ouvre sa main et lui jette un œil comme si il allait les compter. Il capte son regard et se reprend, air désabué non, mais non, j’allais pas compter mes doigts, tu me prends pour qui. Comme elle se charge de réfrêner un peu son enthousiasme, il tente de se contenir un peu, pour ne pas mettre de pression. « Dix ans, ça me semble être un calendrier un peu plus raisonnable… En général, la nature fait plutôt bien les choses, faisons-lui confiance. Sinon, je ne doute pas de ta détermination… » Il sourit en entendant dans sa voix qu’elle s’amuse de son sous-entendu. C’est précisément le genre d’instant qu’il aime surprendre chez Rosalyn et il lui murmure d’un ton pince-sans-rire «Beaucoup trop d’information pour mes chastes oreilles … » .

Et alors qu’elle part dans un exposé très rosalynien, l’une de ses déclarations où il a l’impression qu’elle part et se charge de mille et une responsabilités, reproches et critiques dont il l’aurait volontiers délester, il tapote son genou. C’est toujours le genre de discours qui l’assombri légèrement, insatisfait par cette vision d’eux qu’il perçoit. « Ça fait deux cents ans que tu cèdes au moindre de mes caprices, que tu tolères mes disparitions soudaines, mes missions toutes plus dangereuses les unes que les autres… Tu ne m’as jamais rien demandé, tu m’as tout passé et s’il m’a fallu du temps pour le réaliser je le sais bien, c’était terriblement égoïste de ma part… Alors j’ai pris le temps de songer à ce que toi tu voulais, sans même que tu n’aies à me le dire. Je ne te dirai pas que ça ne me fait pas peur, ce serait mentir, mais tu la mérites, cette famille dont tu rêves depuis si longtemps. Et moi aussi, je crois… Et puis, je le redis, nos bébés seront les plus beaux du monde, ce n’est même pas sujet au débat. » Lorsqu’elle laisse le silence planer, il prend la parole à son tour, avec un sourire paisible dans la voix, mais surtout une intonation claire et ferme qui n’apprécie aucune objection. « Bon, bon … D’abord faut se mettre d’accord, j’insiste, je persévère, je signe. Y’a pas tes caprices égoïstes et mes sacrifices désintéressés. C’est une vie de couple, ça se vie à deux et bon, j’ai pas grand-chose à faire, t’as un planning chargé, donc c’est moi qui te suis. » Il dodeline de la tête « Et puis tu sais bien que le jour où j’ai la flemme d’aller chercher un bocal à anchois arthurien dans une botte de foin, bin … j’viens pas. Te bille pas. » Il s’interromps et la calle contre lui, toute coincée entre son torse et leurs jambes. « Moi si j’veux des enfants, c’est pour qu’on les ai ensemble. » et puis il conclut avec l’air parfaitement convaincu « Et bien sur que oui, nos bébés seront les plus beaux, ils tiendront de leur maman. » qu’il ronronne, bon maitre flagorneur.


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(#) Re: in the arms of the ocean (LUCIAN)    Sam 17 Juil - 21:15

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Rosalyn retient un soupir. Parfois, elle se dit que Lucian est aussi têtu qu’elle – son entêtement est simplement plus subtil que le sien. Elle aura beau essayer, elle n’arrivera jamais à lui faire dire qu’elle a été tout sauf une épouse modèle pendant des années. Elle ne lui fera pas dire qu’elle lui a mené la vie dure pendant des années, de la seconde où ils se sont rencontrés jusqu’à… Récemment, trop récemment pour que Rosalyn puisse balayer son sentiment de culpabilité d’un revers de la main pour passer à autre chose. Mais de toute évidence, ce n’est encore pas ce soir là qu’elle parviendra à le faire changer d’avis sur le sujet, ni même qu’elle lui arrachera autre chose que quelques mots sur tous les compromis qu’il a accepté de faire par amour pour elle. De bien gros compromis, s’il lui demande son avis, mais puisqu’il ne le fait pas, elle se contente de secouer la tête, vaincue. « Non, non, non. Il n’y aura pas de bocal à anchois ou de je ne sais quoi… En plus, j’ai horreur des anchois, c’est beaucoup trop salé à mon goût. » Elle étouffe un petit rire, mais est pour autant sérieuse. Elle lui a promis que le Graal serait le dernier objet qu’elle chercherait, elle tiendra sa promesse. Même s’il lui en couterait certainement d’échouer, il est temps de tourner la page. Mille cinq cents ans plus tard, il faut qu’elle arrête de vivre dans le passé. Pour la première fois depuis longtemps, l’avenir lui semble plus radieux que la dernière fois qu’elle y a songé. Imaginer Lucian entouré d’une ribambelle d’enfants y est pour quelque chose, c’est certain. « Nos bébés seront les plus beaux parce qu’ils tiendront de leur maman et de leur papa. Ne sous-estime pas tes charmes. » Elle relève la terre vers lui, sourire aux lèvres. De la même façon qu’il ne voit pas les regards envieux et admiratifs posés sur lui, il n’a sans doute pas conscience de son pouvoir de séduction. Il n’y a pas une once d’orgueil ou de narcissisme chez Lucian, contrairement à Rosalyn qui est parfois un peu trop fière pour son propre bien… Elle étouffe un rire lorsque Darwin se met soudain à aboyer contre l’océan. « Tu as raison, je crois que notre chien est stupide… » Stupide ou alors, son intelligence les dépasse… Enfin au moins, il est trop occupé à lutter contre un ennemi bien trop grand pour lui pour continuer à les arroser de sable. Ce n’est que lorsque le couple entame son pique-nique que le chien se réintéresse à eux, rattrapé par son estomac. Les derniers vacanciers quittent la plage tandis qu’ils dînent tranquillement, et une fois leur repas terminé, c’est étonnamment Rosalyn qui réclame une dernière baignade. Ce n’est pas tout à fait un bain de minuit, mais si elle doit être tout à fait honnête, aussi agréables que soient les températures en fin de journée, ce n’est pas sur la plage qu’elle a envie de terminer la soirée. Ce sera dans les bras de Lucian, toujours, pour marquer le départ d’une nouvelle vie qu’elle espère plus paisible.

RP TERMINÉ.
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