intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 a sky full of fumes ☼ lucius

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(#) a sky full of fumes ☼ lucius    Mar 25 Mai - 10:00


Peut-êt' même qu'elle prend l'même avion qu'moi, peut-êt' même qu'elle va dans la même ville que moi La fille, fille, fille de l'aéroport. @Lucius Harris


"Lucius est OK, il était là :)"

Il avait suffit d'un sms, pour pousser Akshaya à tout quitter du jour au lendemain. Elle avait rempli sa valise à la va-vite, prêté les clés de sa salle de danse à un de ses meilleures élèves pour que les jeunes puissent continuer de s'y réunir en son absence et, quinze heures plus tard, elle en était là. Du Brésil à la Grèce, malgré les cernes et courbatures - immortelle optimiste ou non, l'avion était loin d'être le moyen de transport le plus inconfortable et il n'y avait pas grand chose de plus difficile pour cette boule d'énergie que de rester immobile aussi longtemps - elle brûlait d'excitation (et d'envie de prendre un bain). Un sms, c'était tout, puisque malgré ses questions pleines de points d'exclamations, Zyanya n'avait pas encore daigné y répondre (étais-ce volontaire, dû au décalage horaire ou au mode avion, elle l'ignorait encore -mais il allait joyeusement l'entendre dans tous les cas). Elle ne cessait jamais d'être surprise, par les merveilles des nouvelles technologies. En un instant, échanger d'un bout du monde à l'autre, ce qui aurait pris des mois il y a cent ans... Et pourtant, même si cela était bien pratique, ça n'avait rien à voir avec les bons vieux échanges en personne. Les face à face, les mots parlés, les regards échangés. Les face à face, comme celui qui l'attendait, si elle se hâtait un peu plus.

Elle avait hâte de retrouver l'air frais et de mettre la main sur celui qui les avait tant fait courir. Comment autrement le qualifier ? D'après Zyanya, cela faisait des siècles qu'il tentait de prendre contact avec lui, longtemps avant sa propre naissance... Et si elle avait appris que l'âge ne signifiait rien, rien contrairement à l'expérience, plus grande maçonne de l'univers... Qui savait quel genre de personnage les attendait après avoir été si longtemps livré à lui-même ? Nulle appréhension, pourtant ne peut endiguer les battements excités du palpitant alors qu'elle perçoit sa présence comme une pièce de puzzle qui s'emboîte. Ce sens étrange, inné, qui susurrait à leurs oreilles lorsqu'ils étaient proches les uns des autres. Comme le chant d'une sirène qu'elle suit sans penser, courant presque en traînant sa petite valise, en se frayant un passage dans la foule. Elle ne l'avait jamais vu en personne, mais elle était à peu près certaine qu'elle pourrait le reconnaître.

« Lucius ! » Un cri, de joie, exclamation qui sort du cœur lorsqu'elle l'aperçoit enfin. Mais le voilà qui s'échappe, semble accélérer le pas et disparaître là ou elle ne peut l'atteindre : dans un des halls d'embarquement, ou seul un billet pourrait lui ouvrir le sésame.

Ah, mais Akshaya n'avait pas dit son dernier mot.

« Bonjour... Vous reste-t-il des places pour le prochain vol pour Toronto ? » Si l'employée est surprise elle ne le montre pas et s'affaire aussitôt pour lui annoncer l'exorbitant prix pour la seule place restante, en première classe. Mais c'est bien peu cher payé, pour une rencontre tant attendue. C'est bien peu cher payé, pour un des membres de sa constellation. Alors elle paie, Akshaya, et elle se hâte de passer les portes et de suivre la piste de l'anguille. Elle laisse ses sens la guider, tente de garder une oreille sur le cœur de celui qu'elle n'a qu'entr'aperçu. Mais elle le perd vite, dans la foule. Tant pis, s'il ne se laisse pas attraper sur terre, ce sera dans les airs qu'ils danseront.

A peine arrivée, déjà repartie. C'est pourtant sans regret qu'elle laisse passer l'envol de l'avion, et les oreilles encore sonnante de la prise soudaine d'altitude qu'elle se relève dès que les lumières les y autorisent. Ses rêves d'air frais et de propreté repoussés de quelques heures, elle sait que le voyage ne sera pas de tout repos, mais on obtient rien sans sacrifices... Le voilà. Lucius. Assis à côté d'une grand-mère blanchie par celui qui les délaissait, le temps. Akshaya prend une grande inspiration, le cœur cascadant d'émotions indescriptibles. Enfin !

« Madame, seriez-vous intéressée pour échanger votre place contre une en première classe ? Il se trouve que vous avez la bonne fortune d'être assise juste à côté d'un très vieil... ami. » Elle tend son billet à la femme pour lui prouver que, non, il ne s'agissait pas d'un canular... Tout le long, elle glisse des regards à l'homme brun, tente de superposer ce qu'ele peut voir et ce que les rêves avaient esquissés. Elle le reconnaît, et pourtant, rien ne vaut la réalité. La vieille dame n'est pas longue à être convainque et libère la place tant convoîtée.

Akshaya presse ses paumes l'une contre l'autre devant sa poitrine, et incline légèrement la tête, léger sourire aux lippes pour un Namaste profondément sincère, trop longtemps attendu. Salutations respectueuses et pleines d'espoir de celle qui n'utilisait qu'avec une grande parcimonie ce qui n'aurait pu être plus éloigné d'un bonjour. Par ce mudrā, Akshaya tente d'exprimer à quel point elle est honorée et heureuse que leurs chemins d'immortels se croisent enfin. Par ce mudrā, elle rend hommage, reconnaît qu'ils ne sont pas de simples inconnus. On ne partage pas les rêves des inconnus !

Par ce mudrā, elle vient aussi à bout de la patience d'un autre voyageur qui attendait que le passage se libère. Avec un légère rire désolé, elle se glisse dans le siège qu'elle avait négocié.

Akshaya sourit tellement que son visage la tire, sourire d'imbécile heureuse qui n'imagine guère que son enthousiasme puisse ne pas être retourné. Comme elle n'imagine plus un monde ou elle ne puisse sourire, pas en cet instant du moins, face à face avec l'une des dernières étoiles de leur constellation.

« S'il suffisait d'un capteur de rêve pour t'attraper, ce jour n'aurait pas tant tardé. Comme quoi on est jamais mieux servi que par soi-même. » qu'elle plaisante sur un ton complice, en référence à tous ces rêves qui n'avaient jamais cessés, depuis aussi longtemps qu'elle était immortelle... Des rêves qui semblaient bien trop réels, mais qui ne restaient que des rêves, intangibles pour ceux empêtrés dans sa toile. Ce n'était pourtant pas tant une plaisanterie qu'une vérité déguisée sous la légèreté. La jeune femme enchaîne presque aussitôt, avec un ton plus doux. « C'est bon de te rencontrer enfin, Lucius. » Elle se détend, finalement, après la quasi course-poursuite qui allait sans aucun doute faire rire les autres membres de leur petite famille lorsqu'elle leur raconterait. Quelle aventure ! Et quelles courbatures, aussi. « Mais j'oublie mes manières. Zyanya t'a certainement parlé de moi, mais permet moi de me présenter dans les formes : Akshaya, jusque là la petite dernière. » Que dire de ses manières, d'ailleurs, taillées par le temps, rompues par les époques et la libération de la femme et du peuple. Néanmoins, elle voulait faire une bonne première impression, d'autant plus que connaissant Zyanya, il n'avait pas du y mettre énormément d'efforts... « Je ne sais pas toi, mais c'est c'est presque poétique, non ? Des étoiles qui se rencontrent dans le ciel. » Et ses yeux sombres, un instant, se perdent par le hublot, les nuages motuonneux et le bleu azur ; avant de revenir sur l'homme. Elle s'assoit de travers, ses genoux couverts d'un confortable sarouel orange remontés contre son torse pour mieux l'observer. Si leur position ne leur permettait pas de discuter de sujets trop sensibles, puisqu'ils étaient entourés de monde... Les mots pouvaient être détournés. Ou bien, ils pouvaient attendre quelques heures de plus pour faire connaissance. Un peu plus un peu moins, au point ou ils en étaient...


Dernière édition par Akshaya Jan le Sam 10 Juil - 12:29, édité 1 fois
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(#) Re: a sky full of fumes ☼ lucius    Mar 25 Mai - 20:55



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«Chassez s'en un et ils reviennent en horde. » - feat.@Akshaya Jan




Les heures étaient longues, beaucoup trop longues avant qu’il ne puisse enfin quitter le sol et se barrer rejoindre sa nouvelle ville. L’air devenait de plus en plus pénible et la vision d’une catastrophe lui avait demandé de fuir au plus vite le pays, malheureusement il n’y avait pas d’avion plus tôt que celui qu’il avait déjà. Lucius n’allait pas remettre les pieds en Grèce avant un long moment, foutu idée qu’il avait eu et foutu oiseau de mauvaise augure. Il n’en avait vu qu’un, mais il le sentait que s’il ne partait pas tout de suite, deux autres allaient suivre et là, là c’est un signe de mort imminente.

Pour ne pas ruiner ses chances de ne croiser personne, le brun avait décidé de ne pas rester dans sa chambre d’hôtel, mais de circuler en voiture, quitte à faire des tours et des tours jusqu’à l’heure fatidique, plus le temps de traîner une fois à l’aéroport. Il se dépêche d’enregistrer ses bagages, mais il finit par la ressentir, elle était proche. Hors de question qu’elle le colle, elle aussi… Ce n’était pas une coïncidence … c’était ce foutu merdeux qui l’avait appelé pour lui dire où il était. Une froide colère monte doucement, il avait fait venir une de ses petites groupies sûrement pour essayer de le convaincre à quel point c’est un homme bon, doux compatissant et tout le blabla habituel pour attendrir les cœurs. Non, hors de question qu’il lui donne la chance d’ouvrir la bouche… Il entend son prénom d’emprunt et fait comme-ci il n’avait rien entendu pour embarquer au plus vite. En plus il fallait que ce soit une minette, du moins le français s’imaginait que cela était le cas avec l’intonation de la voix.

Une fois, assis il est presque heureux qu’une vieille viennent s’asseoir à côté de lui, il aurait préféré un jeune au service trois pièces, mais au moins ce n’était pas quelqu’un de la constellation, il lâche un soupire avant d’envoyer un message intraçable en direction d’Abbàn plus jamais tu me laisse partir en Grèce, ils se sont passé le mot, à l’aide ! Il soupire avant de se poser un peu plus sur son siège. L’avion qui décolle est une douce sensation pour l’homme qui espère retrouver du calme et se pense sauvé, il ferme les yeux se disant qu’il va pouvoir enfin se reposer, mais le repos semble uniquement pour les morts … les vrais morts, car là une voix, vient lui agresser les oreilles et tendre la totalité de ses muscles. Mais bordel qu’elle poisse, c’est définitif en plus d’être un putain de traite le colibri est également un porte poisse. Il la laisse parler l’ignorant tout bonnement en espérant que la vieille fasse comme toutes les vieilles à dire que c’est sa place qu’elle veut… qu’elle aille crever dans les affres de l’enfer à se taper les cercles de l’enfer et les fosses avec.

Lucius ne regarde pas la jeune femme remercier la pintade qui cède sa place pour aller boire du champagne et voilà la gamine à côté de lui. Il ignore sa présence, regardant le hublot et les nuages, s’il n’avait pas besoin de l’entièreté de ses sens il se serait plongé dans son hyper concentration pour ne pas l’entendre, malheureusement la vitre montre le reflet du sourire de l’idiote. Qu’elle n’ouvre pas plus sa bouche part… Si il y avait un dieu, Lucius l’envoyait également en enfer avec la vieille, car madame fait le l’esprit en parlant de rêve. Il se retient de lever les yeux au ciel, puis elle se permet de le nommer une nouvelle fois, comme-ci ils étaient amis de longue date et bien qu’il l’ignorait jusque là le prénom de Zyanya fait court-circuiter la situation. Il la laisse terminer son image avant d’enfin posé son regard sur la jeune fille, la découvrant enfin sous sa véritable apparence. Une jolie fille qui doit faire tourner des têtes. «  Le plaisir n’est pas partagé, charmante Akshaya ton petit maître ne t’as même pas évoqué une seule fois. Tu n’es pas la petite qui peint et qu’il m'a refusé le prénom. Si c’est lui qui t’as envoyé pour me séduire de poétique parole, dit lui que c’est peine perdu. Je n’ai pas rencontré l’homme carton par envie ou plaisir, j’aurais continué à fuir votre compagnie sectaire. » Il sort son carnet comme pour boucler la conversation, prenant une nouvelle page vide pour dessiner, mais à peine il avait posé sa mine sur la feuille qu’il se stoppa net pour ranger le carnet. Si la folie prenait cette femme de lui prendre le carnet, elle découvrirait sûrement les nombreux dessins qu’il avait pu faire de la constellation qu’il avait pu voir en vision, la mort de Jorgen, celle d’autre d’entre eux qui n’ont pas été la dernière, mais aussi celle d’Abbàn, bien humaine et fortement détaillé. Il n’était pas le seul à être détaillé dans ses dessins, mais il était bien souvent le seul humain dans ses dessins et surtout le seul qui pouvait voir le français dans sa plus grande forme de faiblesse. Tant pis, il préférait encore parler à la jeune femme que de prendre le risque de dévoilé son secret. «  Je te propose un marché, tu te tais tout le long du voyage et je te paye ton billet pour retourner à ton.. » Il se reprend un peu. «  A Zyanya ou peu importe où, l’affaire est conclue ? »

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(#) Re: a sky full of fumes ☼ lucius    Sam 10 Juil - 11:16


Peut-êt' même qu'elle prend l'même avion qu'moi, peut-êt' même qu'elle va dans la même ville que moi La fille, fille, fille de l'aéroport. @Lucius Harris


Lucius semble déterminé à refuser de la regarder, comme plongé dans la contemplation des paysages au dehors de l'avion. Il en faut plus pour la vexer. Akshaya sait pourtant reconnaître lorsqu'elle n'est pas la bienvenue, à force elle était devenue habile dans l'art de lire les autres, par leurs postures autant que leurs tons. Avant même que l'homme daigne lui accorder son attention... L'excitation est très légèrement atténuée, car ce n'est pas ce qu'elle attendait. Zyanya n'avait pas du tout sous-entendu que l’autre immortel était aussi peu… enthousiaste. Au point de même éviter de la regarder. Elle enserre ses genoux entre ses bras et étudie son profil altier avec curiosité. Enfin, il la regarde, bleu contre noir. Et même si les paroles de l’homme ne sont pas exactement agréables – Zya n’avait pas dû faire le moindre effort pour le mettre autant sur la défensive, il était incorrigible – elle ne se renfrogne pas. Il en faut beaucoup, pour grignoter son optimisme. Elle connait Zyanya depuis longtemps, en plus, alors elle est habituée aux ronchons qui ne savent pas ce qu'il y a de mieux pour eux. Akshaya est juste heureuse qu'ils se rencontrent, même si ce n'est pas réciproque. Elle sait que ça le deviendra, dans une heure, dix heures ou dix ans. Ce n'est pas le temps qui manque.

« Je n’ai pas de maître, Lucius.» Elle secoue légèrement la tête avec un sourire amusé, comme si cette idée même de répondre de quelqu’un était ridicule. Il fallait dire que le terme « maître » l’était, ridicule (et insultant, et passé de date).Et qu’il la dérangeait bien plus qu’elle ne le laisse paraître. Akshaya n’aurait plus jamais de maître, surtout pas un homme. Plus. Jamais. « Nous sommes tous égaux ici, qu’est-ce qui te fait croire le contraire ? Je n’obéis pas à Zyanya même s’il est le premier d’entre nous. Je suis là seulement parce que j’en ai envie. Et je pensais... Je pensais que ce serait réciproque. Une bonne surprise. » A une époque, ça n’aurait pas été le cas, cette croyance de l’égalité entre tous et toutes. A une époque elle était soumise aux désirs d’autrui, et elle trouvait cela normal. Mais son normal avait changé et ce que l’immortalité lui avait apporté, c’est qu’Aya faisait ce qui lui plaisir qu’importe les jugements que cela pouvait provoquer… Mais comment aurait-il pu le savoir ? Ce Lucius ne connaissait rien d’elle si ce n’est ce que ces fameux rêves avaient pu lui indiquer, miettes de pains, indices volatiles. Il avait le droit d’être méfiant et sur ses gardes même si ça lui semblait un peu ridicule. « Son nom est Aurora. La peintre. Et je ne suis pas certaine que le terme petite soit bien choisi. Si tu veux la rencontrer, cela peut s'organiser, surtout n'hésite pas. »Il n’y avait rien de petit, chez Aurora : sa force, sa sagesse, sa douceur, tout cela faisait oublier sa taille. Akshaya sourit alors même qu’il sort un carnet, comme pour se couper du monde. S’il croyait pouvoir la décourager comme ça, c’était peine perdue. Au contraire, Aya à envie de voir ce qu’il s’apprête à faire, et est très déçue lorsqu’il se ravise. Alors donner le nom d’Aurora, comme une tentative offrande pour montrer sa bonne foi… C’est pour prouver au séduisant inconnu pas si inconnu que ça qu’elle a de bonnes intentions. « Tu es un artiste, toi aussi ? Ne sois pas gêné parce que je suis là. Je n’ai pas l’habitude de juger. » Elle est curieuse, c'est peut-être l'occasion d'en apprendre plus sur lui, de lancer une vraie conversation. Aya aime les artistes, ou du moins est séduite par leurs esprits et leurs talents, leur manière de voir le monde. Lucius l'intrigue, avec ses traits aristocratiques, sa froideur méfiante, mais pas vraiment agressive. Il est comme elle l'imaginait, mais tellement plus réel.

Mais le carnet est refermé aussi vite qu'il a été ouvert, comme s'il avait sentit qu'elle tendait la main, tentait de tisser un lien. Elle cache sa déception et lâche un petit rire à sa surprenante proposition. « Tu es direct. J'aime ça. Mais quelle drôle de proposition, pour un homme qui me dit charmante et poétique. J'aurais cru que tu voudrais en entendre plus, pas me faire taire. » Elle taquine, Aya, c'est plus fort qu'elle, rebondit sur les perches tendues avec un rire clair et l'envie de jouer. Il n'était pas évident de la faire taire, pourtant. Aya était parfois très bavarde, elle avait trop souvent été privée du droit de s'exprimer ailleurs que sur scène pour se laisser intimider au point d'en devenir muette. « Je ne vais pas prendre un deal qui n'est pas avantageux pour moi... même pour te faire plaisir. Désolée. » Elle pourrait, en vérité. Akshaya donnait, et donnait, et donnait encore, à ceux qu'elle aimait, à ceux qu'elle croisait... C'était un peu dans sa nature. Mais elle voulait en retour, aussi. Elle était loin d'être désintéressée, sa générosité teintée par l'avarice et l'envie. Et si elle prenait ce deal que lui proposait Lucius, elle perdrait cette opportunité en or. Aya avait beaucoup perdu dans sa longue vie, mais elle espérait que, enfin, elle allait gagner, si Lucius y entrait comme il était destiné à le faire, d'après les rêves et les étoiles. « Si ça te rassure, j'ai bien l'intention de dormir, à un moment donné. Tu auras ta paix, et j'aurais mon sommeil presque sans rêve et la bonne compagnie. » Elle lui fait un clin d'œil, séduction toujours au bout des lèvres, comme un mécanisme devenu tant habituel qu'elle ne pouvait pas complètement le désactiver. Même quand elle était particulièrement fatiguée, cernes un peu plus intenses sous ses yeux sombres.

Lucius est différent et pourtant semblable à ce qu'elle imaginait. Il est humain, imprévisible, et visiblement pas ravie d'être là. Et si elle ne veut pas s'imposer et faire mauvaise impression... Si elle cède, Aya ne sait pas si elle aura une autre occasion. Une que lui a offerte Zyanya, même si visiblement il a gardé pour lui des informations cruciales. Comme le fait que la première rencontre avec les deux immortels n'avait pas du bien se passer. Du tout.

« Mais avant de m'abandonner aux bras d'un autre- » Shiva, la source créatrice du sommeil, s'il eut été réel, si Akshaya y croyait encore. «-j'ai l'impression qu'il y a un malentendu, et j'aimerais autant l'éclaircir. Je n'ai aucune idée de ce qu'il s'est passé avec Zyana, il m'a juste dit que tu étais à Athènes, et j'ai choisi de venir. Je sais qu'il peut être difficile... Mais si querelle il y a avec lui, c'est entre vous. Nous faisons partie de la même constellation, mais nous avons nos propres idéaux et personnalités. Je suis Akshaya, il est Zyanya, tu es Lucius... Et aucun d'entre nous n'est dépendant de l'autre, tu n'es pas d'accord ? » L'indienne lui offre un sourire doux et calme, elle ne sait pas ce qu'il s'est passé -même si elle aimerait beaucoup savoir, mais demander directement risquerait de le faire se braquer encore plus ce qui serait contre productif. Elle sait que Zyanya lui doit des explications (mais surtout, elle veut s'assurer qu'il va bien, que sa rencontre avec l'étoile n'a pas réveillé de vieux démons), mais que cela viendra en temps et en heure. Pour l'instant, la priorité c'est Lucius, et Aya n'est pas au-delà d'user d'un peu de manipulation émotionnelle pour laisser sa marque et faire abaisser les barricades françaises.
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(#) Re: a sky full of fumes ☼ lucius    Sam 24 Juil - 13:23



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Du coin de l'œil il voit, il l’observe dans cette nouvelle position qui montre qu’elle ne risque pas de partir, mais bon sang pourquoi ils avaient envie de le voir, de lui parler, il ne voulait pas les connaître, il voulait qu’ils restent des étrangers. Il les détestait profondément, car lier à eux par obligation. Lucius avait été obligé d’avoir une famille qui était morte de faim ou partie en cendre. La mort s’attachait à ceux qu’il avait eu l’audace d’apprécier, même juste un peu. Alors il avait scellé son cœur pour ne plus apprécier… du moins jusqu’à sa rencontre avec Abbàn. Le jeune homme aurait du juste être une aide un moyen plus facile de survivre … mais il avait cette brillance, de petite pierre, il était devenu un magnifique diamant et on peut le dire, Lucius le gardait jalousement, le protègent autant que possible, la mort avait tout de même frapper et il était près à échanger leur place pour que le plus jeune vive plus longtemps … à quoi cela servait de toute façon, vivre pour rien … mais Abbàn gagna contre la mort et cela ne déplut pas au cathare. Maintenant, il ne voulait que ce concentrer sur lui, lui offrir ce qui lui ferait plaisir et lui éviter toute mort. Il le sait qu’un jour, peut-être, Abbàn voudra faire autre chose… mais il ne veut pas y penser… pas maintenant, cela lui fait bien trop de mal. Alors il regarde la jeune femme à côté de lui, pas besoin de lui montré son trouble. Alors il reste sur la défensive pour se protéger et surtout le protéger, il était hors de question que les deux zigotos qu’il avait croisé aujourd’hui mette la main sur le renard. Est ce qu’il retardait l’inévitable ? Possiblement, mais ça il ne voulait pas l’entendre une fois de plus.

La réponse de la jeune femme était quelque peut surprenante, d’habitude les gens sont bien plus en colère et ne se gène pas pour le montrer. Elle, elle sourit et secoue simplement la tête comme-ci c’était une blague. Elle continua de parler et il accompagna ses paroles par un claquement de langue. Alors il lui répondit. « Les constellations sont comme les meutes, il y a toujours un con qui se prend pour l’alpha. » Il secoua doucement la tête. «  Réciproque, ce n’était pas un hasard si Zyanya n’a jamais pu mettre la main sur moi, malgré les quelques années qui nous séparent. J’ai été imprudent et au lieu d’un me voilà avec deux créatures des abysses qui aurait dû rester là où elles étaient. Dans mon esprit. Considérez moi comme mort cela sera préférable pour vous deux et moi. » Il aurait bien voulu partir sur une discussion sur le sujet de l’égalité qu’il ne semblait pas du tout être à l’ordre du jour, mais cela aurait conforter la demoiselle à lui parler. Par contre elle lui donna le nom de l’artiste de la bande. Aurora, se prénom résonna dans sa tête et comme-ci cela avait déclencher ou briser une corde, un flot d’image le parvient, d’une personne peignant de rouge et de noir une toile d’horreur, c’est flou, c’est épileptique et cela ne ressemble pas à ce qu’il a l’habitude de voir. Sa main sur serre, cela ne dure que quelques secondes, mais dans sa tête cela prend bien 5 minutes à défiler. « Non ! » Il répondit simplement cela, il aurait voulu dessiner ce qu’il venait de voir tant qu’il se rappelait de cela, mais il ne pouvait pas devant elle et là … il se disait qu’il y avait une chose qui n’allait pas… il se refusa de dessiner malgré que sa main avait déjà été chercher son carnet. Non pas devant elle, il n’y avait que Abbàn qui pouvait le voir dans cette faiblesse. C’était dur de résister «  Le jugement ne me touche plus, je travaille dans l’art, car j’aime ça. » L’image du tableau s ‘effaçait lentement … bientôt il allait se perdre dans d'autres flux de son cerveau. Il ferma les yeux un moment, si c’était simplement une toile, il n’aurait pas hésité à le faire, mais son carnet caché côté cœur avait bien plus d’information qu’on ne pourrait le croire, surtout à qui savait lire les dessins.

Alors il lui propose un marché pour que tout ceci s’arrête, qu’il retrouve la paix dont il avait besoin juste durant le voyage pour après retrouver la présence rassurante d’Abbàn. L’entendre plus , non certainement pas et son rire lui déplais fortement, s’il ne devait pas rentrer tout de suite pour protéger Abbàn, il aurait sauté en vol, tant pis pour les autres passagers. Il n’aimait pas ce double piège qu’ils avaient formé autour de lui. Dès sa première phrase il savait qu’elle n’allait pas se taire et cela le fit soupirer de plus belle. La phrase qui suivit et le clin d'œil le fit la fixer, elle tentait de faire quoi exactement ? Ce genre de séduction ne marchait pas ou plus. Pas car elle était une femme et plus, car il y était bien trop habituer à ses petits regards, aux gloussements et bien d’autre art. Il avait même fait de cela un travail pour survivre il fut un temps, avant sa rencontre avec le renard et balancer cela aux orties ou ne l’utilisant que pour avoir ce qu’il veut et ou sauver Abbàn d’un mauvais pas. Pourtant elle reste une belle femme Akshaya. En vérité elle aurait pu faire muse ou bien être une charmante détourneuse de regard et s’il osait imaginer le corps qui couvrait les tissus qu’elle portait, elle aurait été majestueuse suspendu par un ruban sous un chapiteau. Non pas une pensée macabre mais bien une idée de pose artistique. Il faut avouer que le martinet noir avait toujours l’allure d’acrobate dans son esprit et cela lui revenait là, à l’instant, mais il clôtura l’idée et se focalisa sur son objectif la faire fuir loin de lui. « je te donnerais bien de l’aide pour te faire dormir, mais je pense que celui-ci serait quasiment définitif. »

S’abandonner à un autre… Voilà une expression qui dans l’oreille d’inconnue laisserait penser que la demoiselle est volage. Cela n’avait pas d’importance, mais c’était une réflexion qu’il se faisait là. Alors qu’elle continuait à parler. Un malentendu… bah bien sûr. Zyanya avait bien prévenue la jeune femme, ce qui était une trahison pour Lucius. Il n’avait pas à prévenir quelqu’un encore moins après ce qu’il s’était dit. Pour le commissaire priseur c’était clairement un piège, mais la jeune femme était peut être plus innocente qu’il ne l’avait pensé au début. Pourtant il reste sur ses gardes, elle reste ce qu’elle est, une inconnue qui sait jouer de son joli minois. Il la regarde donc et hausse un sourcil. « Il n’aurait pas dû te prévenir, je lui ai dit que je ne voulais pas de vous. Je me contre fou qu’il soit difficile ou non, que tu ailles ta propre personnalité ou non » Il se penche vers elle comme pour lui faire une confidence. « Je n’ai jamais eu envie de vous rencontrez, on m'a forcé à avoir un lien avec vous, mais je le donne à qui veut le prendre sans l’ombre d’une hésitation. » En vérité si, il hésiterait juste pour Abbàn. S’il n’était pas de la même constellation, aurait-il le même lien entre eux ? Il chassa cette question en se redressant. « Si nous avons donc notre dépendance, pourquoi vous m'obligez à vous rencontrez ? Oh si je sais, il s’agit de pur égoïsme simplement. » Il s'arrêta là, mais il parlait bien que c’était pour ne plus avoir de rêve sur les autres. « Cela ne dure qu’un temps, cela revient toujours et cela à toujours l’effet d’un boomerang. » Zyanya n’était pas le pire des hommes qu’il avait rencontré, il y avait toujours pire, comme les écarlates, les hydres ou bien ses foutues gosses de Prométhée. Ils pensaient tous que le monde était au creux de leurs mains et qu’il avait le don de vie ou de mort. Pour une simple vérification il posa une question simple, il était bon de savoir s’il y avait un ennemi dans la famille, alors avec un sourire presque charmeur il s’approcha de nouveau d’Akshaya. « dis moi, es tu un enfant de Prométhée ou un membre de l’hydre ? » Il était l’heure de savoir si c’était le moment de la jeter en dehors de l’avion ou de la laisser parler jusqu’à ce qu’elle s’endorme. A ce moment-là, il allait pouvoir réfléchir à ce qu’il allait pouvoir faire pour les chasser loin d’Abbàn. De toute façon, même s’il les voyait, il n’allait pas les apprécier. Du moins il espérait… sinon Lucius allait devoir se forcer et ça c’était dur à avaler. Peu importe ce qui en était… pour le moment de ce qu’il avait pu voir de cette famille, le plus dangereux était Zyanya. Bien sûr il ne comptait pas son compagnon de route qui lui était bien plus dangereux pour le cathare, mais d’un point de vue sentimental. Zyan lui était un demi-dieu qui fallait faire redescendre pour lui montrer qu’il était plus humain que dieu. Akshaya, elle … il avait encore des doutes sur elle… Il aurait aimé savoir ce qui se passe dans sa tête ou bien connaître les dons que sa mort lui avait offerts.


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