intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 Caïn - Lithium

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(#) Caïn - Lithium    Mer 24 Fév - 21:38



this is who I am this is my story
Caïn Roseburn
Tu nais comme ça, tu vis comme ça, tu canes comme ça seul à poil face à ton reflet avec ton dégoût de toi même
NOM ET PRÉNOM : Il est né Abel. ça sonne bien Abel. C’est doux. Paraît qu’Abel c’était un berger, un guide. Enfin c’est ce que sa génitrice lui a rabâché toute son enfance quand elle lui baragouinait les histoires de la bible. Y’avait des étincelles dans ses yeux quand elle racontait  ces conneries ; Le fils d’Adam qu’elle disait. L’élu de Dieu, qu’elle se vantait. Comme s’il devait être un miracle, comme s’il devait s’comporter comme un saint. Mais c’pas un saint, Abel, ça l’a jamais été d’ailleurs. Parce qu’il trempe dans le sang, Abel. C’était pas voulu, l’hémoglobine c’est pas vraiment que ça le fait triper, hein… mais c’est comme ça qu’il est devenu Abel. Et maintenant, il pue le souffre, échappé de son pandémonium. Alors, quand on calcina sa soeur devant ses yeux. Quand on les traita d’hérétiques… C’est ce qu’il devint Abel. Et comme seule ultime blasphème envers ses parents si pieux, si dévots au point de mener eux même leur fille au bûcher, il adopta le nom de Caïn. Caïn. Le premier meurtrier. Caïn, le frère assassin. Caïn, le maudit. Pour cracher sur sa généalogie. Pour cracher sur sa propre naissance. Et maintenant, il est mort Abel, égorgé par Caïn. Enterré, là, dans la terre de son enfance, enveloppé du linceul de la trahison de ses géniteurs et de leurs écoeurantes croyances. Il est né Abel… Mais il mourra Caïn… Un jour, peut-être.
Quant au nom : Roseburn. C’pas franchement un nom qu’il porte avec fierté. Déjà, il trouve difficile que pour un mec de son standing de sale clébard des caniveaux, il  se trouve flanqué du mot “Rose” dans une partie de son patronyme. Pas qu’il ait un truc contre les gonzesses qui s’pavane avec des estampilles de fillettes à l’encre de chine sous la peau mais… il trouve quand même pas ça super viril huh. Fort heureusement “Burn” claque quand même un peu plus la langue. Mais c’est pas tant pour ça qu’il a du mal à cracher son foutu nom, mais bien à cause de cette saleté d'héritage que ça représente. Même bouffer de la mort au rat comme des dragibus lui semble moins gerbant que son nom. Alors, pourquoi le garder, hein  ? Parce que, il ne veut pas oublier ce qu’il traîne dans sa carcasse. il ne veut pas oublier la trahison. Il ne veut pas oublier l’humiliation. Il ne veut rien oublier de ces putains de raclures qui ont souillé son sang le jour où son enfoiré de paternel a engrossé sa grognasse de mère. Ouais. Il veut pas oublier. Rien. Alors, sa vieille charogne endosse le nom dégueulasse qu’on lui a refourgué à la naissance : pas pour en faire une foutue rédemption, - non, il laisse ça à sa soeur - mais plutôt pour en faire une épitaphe sur la tombe de tous ceux qui ont salit son existence. Et surtout...Requiescat in pace, connard. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Salem. Massachusetts. Un jour brumeux le 13 mars 1662 accompagné de sa jumelle. La noirceur inscrite dans ses gênes. ça sentait déjà le cramé avant même qu’il ne se fasse rejeton de lucifer et n’arbore l’allure de belzébuth en culotte courte. Mais c’pas sa faute, à Caïn, si son sang s’est infecté de tous les vices que les Hommes ont inoculé dans ses veines. Salem. C’est là bas que tout a commencé. Mais pas sûr que ça soit  là bas que tout se termine ; le monde est bien trop vaste à brûler pour ça. DATE DE LA PREMIÈRE MORT : Est-ce la mort ou était ce la véritable raison de son existence ? il sait pas trop Caïn. Parce que depuis qu’il a cané, c’est un foutu fantôme qui s’est fiché dans son corps pour animer sa carne de nouveaux desseins. Les liquider. Tous. Cette humanité crasseuse. Leur faire bouffer les pissenlits par la racine et cracher sur les chrysanthèmes qui fleurissent leurs tombes. C’est à cause d’eux s’il est mort le 27 mars 1692, égorgé sur la place publique. Et ça n’aurait eu aucune importance, sa vie, sa mort, le monde entier s’il n’y avait pas eu elle. Elle. Sa moitié. Et il se souvient des éclats de rire de la foule pour répondre à ses hurlements apeurés. Il se souvient de ses supplications sur lesquelles Hommes, Femmes, Enfants ont craché.  Il se souvient avoir essayé de l’atteindre tandis qu’ils la trainaient par les cheveux sur le bûcher. Il se souvient des flammes, de leur pétulance et de l’odeur de chair boucanée. Il se souvient du goût terreux dans sa bouche à force de s’égosiller à l’appeler par son prénom. Et il se souvient des visages. De tous les visages. Jusqu’au moindre fremissement de leurs lèvres à la plus infime parcelle de leurs peau. De leurs gueules qu’il saccagera d’ailleurs  à grand coups de lame pour faire cesser les rires qu’il a encore dans la tête et qui se heurte à la rage que ça a laissé dans son putain de palpitant.   AGE : S'il emprunte les traits d'un gaillard de 30 années aux compteurs - quelques rides fanées éternellement sur son visage méphistophélique  et  son lot de cicatrices striant ses expressions - il n'en demeure pas moins une sale bestioles d'outre tombe qui arbore l'âge avancé de 359 années. HABITATION :Véritable vagabond des temps modernes, Caïn ne s'est jamais sentit à sa place nulle part. ce monde aussi vaste que répugnant n'a jamais su l'inciter à poser ses valises où que cela soit : trop de business à établir, trop de guerres à alimenter, trop d'humains à exploiter, trop de nouvelles villes à défricher de ses magouilles sanglantes. Pour autant, ne pouvant rester loin de sa soeur trop longtemps, c'est à Londres qu'il a établit sa principale demeure - auprès de son acolyte - mais c'est à Chicago que son coeur  appartient vraiment : il s'y rend d'ailleurs régulièrement pour gérer les affaires sur la côte Est des états unis.  PROFESSION : Petit marchand de guerre. Y'a bien un truc qu'il a pigé, Caïn, c'est que ce qui rapporte le plus dans la vie ; c'est cette foutue guerre. Il a assez bourlingué le monde pour savoir que les mortels - cette chair à canon  insolente - sont incapables de vivre en paix. Ce qui d'ailleurs n'est pas pour lui déplaire ; lui qui souhaite l'extermination pure et simple de cette race de sales pourritures aussi cruelle que vicieuse. Alors, nourrir leurs querelle est devenue le moyen le plus rapide pour lui d'assouvir ses fantasmes sanguinaire - et si l'une de ces créatures inférieure  se place sur sa route, c'est absolument sans scrupules qu'il les raye de la surface de cette planète. Trafic d'armes, parfois même contrebandier avec son acolyte Alastair qu'il a péché lors de son éveil en sentant la noirceur envahir ses idées à lui aussi, à eux deux, ils se sont fait une place de choix sur le marché de la mort : ravitailler les gens - les bons autant que les méchants, ils s'en balancent ces deux là, ce qui compte c'est le flouze et la satisfaction de les voir s'entretuer - première guerre mondiale, seconde guerre mondiale, résistance, terrorisme, conflits civils, particuliers, et mêmes hommes politiques : la morale ne les étouffe pas.  STATUT CIVIL : Célibataire. Coeur qui n'a jamais appartenu à qui que cela soit, parfaitement accroché à sa cage thoracique. Et lorsque sa couche est trop froide, c'est dans celle des autres qu'il va chercher son réconfort. Puis c'est vide à l'intérieur et s'il n'était pas irrigué de l'amour pour sa soeur, Caïn pourrait presque penser que son coeur se nécrose dans sa poitrine. ORIENTATION SEXUELLE : Quelle importance? Quand on ère  sur cette terre depuis aussi longtemps que lui, y'a plus de place pour l'inhibition. Alors, son corps, il en fait l'instrument de toutes les tentations : hommes, femmes, seuls, à plusieurs, ça n'a absolument aucune importance tant que ça comble un peu la vacuité dans sa cage thoracique.  DONS ET CAPACITÉS : Sens surdéveloppés - très utile quand on est comme lui, toujours sur la défensive, toujours en train de  tout  observer, de tout vouloir analyser. en 329 ans, il a eu le temps de s'y faire : aux maux de crâne en raison du bruit, de cette hypersensibilité qui lui a foutu comme un gros coup dans l'estomac. Mais au début, il a cru devenir complètement marteau à s'en cogner la tête contre les murs et à se rouler en boule au fond de son plumard en attendant que ça se calme. Des années à endurer cette pression constante avant de finalement s'en servir à son avantage. Métamorphose légère - Si au début, ses humeurs et ses emotions avaient tendance à lui amené quelques changements inadéquats, aujourd'hui avec l'expérience, Caïn a apprit a en maitriser quelque peu 'art. Non pas qu'il soit un expert en ce domaine mais afin de se fondre dans la masse, cela lui est fort utile en temps voulu. FACTION : Ordre de l'Hydre, il ne pourrait en être autrement parce qu'il ne pardonne pas à l'humanité. il ne pardonne pas leurs saloperies faites à sa soeur ni à leur pathétique et misérable petite existence - eux qui se croient au sommet de la hierarchie ne devraient avoir leur place que sous la semelle de leurs chaussures, à eux, les immortels. GROUPE : Aunt Neca Aunt Necare AVATAR : Ed Westwick. CRÉDITS : SDL
[Smoke on the water]Caïn est un gros fumeur. Il a bien essayé de ralentir sa consommation de nicotine mais rien n'y a fait. Ni patch, ni vapoteuse, ni rien. Il a  d'ailleurs touché à bien d'autres substances que la cigarette et ce au travers le temps ; opium, crack, ecsta, heroine, morphine, cocaïne, LSD, Mét', MDA. Il n'a jamais trouvé de sensations qui lui permette de se sentir plus  en phase avec lui même. La cigarette lui permet simplement de ne pas trop basculer dans ce genre de travers. [come as you are] Caïn est un grand amateur de Jazz et de Rock. Il possède d'ailleurs une incroyable musicothèque faite de vinyles qu'il collectionne passionnément. D'ailleurs sa déco se résume à une Jukebox, un tourne disque et quelques bons sons pour egayer le peu de temps qu'il passe à son domicile. Il a bien essayé de jouer de la guitare, une fois, mais ça n'a guère été concluant : alors il se contente simplement de fredonner quelques airs de Nina Simone, Peggy Lee, Des pink Floyd et autres groupes mytiques [Why don't you do right] Caïn n'est jamais tombé amoureux. Il n'a jamais ressenti ce pincement au coeur à l'évocation d'un prénom, ni même cette envie furieuse d'être auprès de quelqu'un au point de ne plus pouvoir dormir ni manger. Pour autant, et malgré la violence qui perfore ses instincts, Caïn n'a jamais manqué de respect à une femme, et s'est toujours montré respectueux avec les femmes avec lesquelles ils a entretenu des relations éphémères. Caïn part du principe qu'il n'est pas judicieux de se comporter envers l'autre sexe d'une manière qu'il n'aimerait pas être entreprit auprès de sa soeur. Alors, quand bien même il se lasse vite de ces dames -ou de ces hommes - il ne brusque pas celles-ci/ceux-ci. Il part simplement, et franchement, c'est bien mieux pour eux [Smell like teen spirit] Caïn possède une grande quantité de tatouages. Souvent tatouées à la va vite avec une vieille aiguille, pour la plupart ce ne sont que des souvenirs de prisons ou d'une sensation persistante qu'il a voulu introduire sous son epiderme. Il n'y a d'ailleurs aucun esthétisme et harmonie dans les diverses marques qui roulent le long de son corps, pourtant c'est une partie intégrante de lui dont il n'a pas honte [Don't fear the reaper] Dans la mesure du possible, Caïn évite d'impliquer de gens innocents dans  ses travers. Bien qu'il ai une dent contre l'humanité entière, certaines personnes échappent à son courroux. Aussi, vaut mieux pas trop croiser sa route en ayant les mains sales où la verve mal intentionné. Quant aux femmes de vertu et aux enfants, il évite également de les envoyer six pieds sous terre. C'pas bon pour son karma. [Black dog] Ce qu'il préfère dans cette ère contemporaine, c'est la malbouffe. Tout ce qui dégouline de gras : frites, hamburgers, pizza... Lui qui a tant eu faim lors de sa vie mortelle se rattrape largement depuis. Faut dire que c'est un affamé chronique, Caïn. Il graille à pas d'heure, quitte à se provoquer une crise cardiaque ou des artères bouchées. Rien a foutre, s'il s'écoutait, il boufferait nuit et jour. [Sinnerman] Caïn n'a jamais été un feru de la mode, bien evidemment. Là où beaucoup se pavanaient avec des grands airs de monsieur, Caïn se contentait de ramener sa trogne  mal rasée, et la gueule enfarinée. Il a fallu faire des efforts selon les époques, mais faut dire que maintenant il est bien content de pouvoir se trimballer en jean et en veste en cuir sans avoir à se donner un genre de trader à la con. De nos jours, il est rare de le voir en costume - sauf pour les occasions spéciales - et d'ailleurs lorsqu'on lui en flanque un sur le dos, il fini toujours débraillé. [Hell's bells] Evidemment, il ne pourrait pas être un bon trafiquant d'arme s'il ne s'y connaissait pas un minimum. Aussi, aucune arme n'a de secret pour lui. Que ça soit la nomenclature ou bien la balistique, rien ne lui échappe. Quand Caïn utilise une arme, il met un point d'honneur à connaitre tant ses défauts que ses qualités afin d'en tirer le meilleur profit possible. Evidemment comme tout bon gangster qui se respecte, Caïn est un excellent tireur : arme de poing, arme d'épaules, arme blanche - tirer, déchirer, mutiler... A chaque blessure son arme, et il est bien rare de le voir louper sa cible. [Hit the road Jack] impossible qu'il ne tienne en place. Caïn aime arpenter le monde : la plupart du temps pour le business mais également dans l'intention d'en apprendre plus sur ce monde qui l'entoure. Pas qu'il ai une quelconque poésie à déclamer mais il se dit que s'il doit la mettre à feu et à sang, autant en connaitre les recoins comme sa poche.   [Dream a little dream] Malgré sa dégaine, Caïn a de la ressource dans les idées. C'est pas un grand bavard, et il est pas vraiment de ceux que l'ont peut qualifier de loquace pourtant il sait observer, décortiquer et analyser de manière convenable. Si bien qu'il en devient un homme rusé de nature. Il saura toujours envisager les situations dans leur ensemble et prendre une décision qui lui permette de se dépatouiller en limitant la casse. Caïn n'est pas seulement une grande gueule dangereuse qui tire sur tout ce qui bouge, mais également un véritable ennemi capable de monter des stratégie et d'établir des manigances susceptible de lui faire remporter la partie. Surtout lorsqu'il s'agit d'affaires.
PSEUDO : SDL PRÉNOM : Lili. GE : 29 ans bientot OÙ AS-TU CONNU LE FORUM ? j'ai fouillé partout sur les tops sites, les partenariats d'autres fofo etc donc je sais pluuuus UN AVIS, UNE SUGGESTION ? HATE DE JOUER ICIIIII LE MOT DE LA FIN PAYS D'GALLES INDEPENDANT
[Prologue] La violence est insidieuse. Elle effrite les derniers remparts d’idéal et instaure la cruauté dans le coeur déjà noirci de colère. Injustice gangrenant la chair du gamin recroquevillé dans le coin sombre de la maisonnette. Il écoute le bruit des coups s’abattre.  un bruit sourd, de ceux qui disloquent, qui cassent, qui brisent - aussi bien les os que ses propres rêves de gosses  ; C’est à dire que les yeux fermés n’empêchent pas le son d’atteindre ses oreilles. Il se penche à côté de la gamine en pleurs et l’enserre de ses bras frêle. « ça va aller. ». la vérité c’est que ça ne va pas. La vérité c’est qu’ils sont les oubliés ; le crachats de la société: ceux que personne ne veut, même pas leur propre père, même pas leur propre mère. Acculé dans un foyer où la lumière ne filtre plus bien leur espoirs d’enfants et dont la réalité est aussi amère qu’un verre d’absinthe. La vérité c’est qu’il le sait : il ne pourra l’empêcher de battre le corps malingre de la fillette, tout autant qu’il ne pourra pas se défendre lui-même du bourreau qui vit sous leur toit. Alors ils attendent leur tour, avec cette boule au ventre qui leur griffe les entrailles. Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est fermer les yeux - pour une petite bétise d'enfants, les voilà contraint de subir le chatiment. La violence c’est ça : avoir la rage sans avoir la force de lutter. Ça le prend au tripes ; cette envie vorace de lever le poing, d’en faire du marbre et de l’écraser sur le crâne de la figure paternelle jusqu’à ce qu’il ne reste plus que sa sale gueule éclatée sur le sol. Cette image, il s’y accroche. Du haut de ses 8 ans, il n’en a pas encore la portée : mais dans l’obscurité des sévices, il s’accroche à la promesse qu’un jour, il viendra lui faire payer sa dette de sang.  L’ombre se relève de la silhouette du clébard essouflé et se dirige vers Abel. Des coups supplémentaire? Oui probablement. Qu’il en soit ainsi. Avec la haine on panse toutes les blessures. Et puis il avait apprit quelque chose de primordial, une certitude qui ne le quitterait plus désormais ; les monstres existent - pas comme dans cette connerie de bible - mais en vrai, ils ne se cachent pas sous les lits ou dans les placards. Les monstres vivent dans les Hommes, et ils gagnent souvent. Et le sien est là : Vautré dans la carcasse de ce qui reste de l’humanité de son père. Alors il ne bronche pas. Hématome sur sa peau, Ecchymose sur le coeur. Et puis ces mains lourdes qui remue un peu plus ses muscles dans une résonance épouvantable.  Il se répète quelques mots pour ne pas hurler, ne pas lui faire ce plaisir. Il se répète en leitmotiv les syllabes greffé à sa fierté infantile ; un jour je serais fort. Mantra gorgé d’un serment inviolable, et déjà son regard qui annonce ce projet comme un dessein écarlate. Un jour je serais fort. Et un jour, ça vient vite quand il ne reste plus que le temps qui file entre ses doigts.

. [13 mars 1662] À ce qu’il parait y’a eu un éclair. Puis l’orage grondant à en déchirer le ciel. C’était une nuit. un peu sombre. Un peu froide aussi. Y’avait des piafs qui piaillaient, là haut, sur les branches du vieux pommier, des corneilles à ce qu’il paraît - ces sales bestioles de mauvaise augure qui bectent tout ce qui bouge. Et tandis que leur mère s’était égosillé toute la nuit, ne laissant de sa voix qu’une empreinte terne et meurtrie, ils étaient venus au monde. Ensemble. De cette nuit brumeuse, laiteuse et pluvieuse n’est restée que les particules en suspension d’un présage nébuleux. Mais au petit matin, alors que la demeure avait retrouvé son calme et qu’un arc en ciel vint à irriguer l'écorce du vieil arbre de sa lumière, logés dans les bras de la mère, deux mouflards dormaient enfin apaisés.

[De 1662 à 1678] Une enfance dure qui éclate son innocence à grand coup de lanière en cuir dans le dos. Sa chair, souvent se déchire, se tuméfie, s’écorche jusqu’à ce que le sang s’infecte de viscérales pensées et d’infectes desseins. Dieu n’est pas dans le fouet. Il n'est pas là quand son père lui fait demander pardon pour les péchés qu’il a commis - entre deux claquement sur ce qu’il reste de sa carne - mais qu’est ce qu’il y peut lui, c’est qu’un gosse… Un gosse, rien qu’un gosse ; c’pas un démon, encore, il à pas l’diable au corps comme son père aime pourtant à le jurer à chaque fois qu’il le lacère. C’est juste un gosse et Dieu n’est pas là. Il s’est fait la malle ou alors, il se marre de voir qu’il y a encore de tels dévots pour appliquer ses châtiments du coût de l'hémoglobine. Mais il tient coup. Des fois, il rit à gorge déployée pour que son père frappe plus fort : parce que quand il frappe plus fort sur lui, il se fatigue et ne touche pas à sa jumelle. Il rit jusqu’à ce que les coups soient suffisamment puissant pour le faire sombrer dans le néant. Il lui faudra attendre ses 16 ans pour être jeté dehors comme un clébard. Enchaîner les petits boulots crasseux pour finalement trouver refuge en tant que mineur du coin.

[27 mars 1692] C’est la fin. La fin dans le commencement. Il avait touché à sa soeur, qu’est ce qu’il aurait bien pu faire quand il avait compris que cet enfoiré l’avait engrossé ? Il l’avait aidé. Parce qu’ils sont comme les deux doigts de la main : indissociable. Et parce que ça fait longtemps qu’elle a pas ri Ava. Et puis ça fait longtemps que le pourpre de ses joues n’est plus dû à sa candeur mais bien à la poigne vengeresse de son crevard de mari. Avant, elle avait de l’effervescence dans le regard, Ava. Aujourd’hui tout est mort sous ses paupières ; ses rêves, ses espoirs, sa vie qui se désagrège au fur et à mesure des jours qui filent. Elle a entassé trop de choses dans sa tête ; des trucs qui coincent, des trucs qui grincent. Et maintenant, ça dégouline de ses yeux. 5 ans A frapper  des murs en imaginant qu’il s’agisse de la sale gueule du type qui partage la couche de sa soeur.
La main dans l’sac, comme ils ont dit, à s’imaginer des trucs dégueulasses de sorcellerie et d’hérésie lorsque ils virent le fœtus sans vie gisant dans un linceul crade. Dénoncer leurs gosses ? Ce ne fut guère un problème - après tout, ils avaient toujours l’amour de Dieu à défaut de ceux de leurs sataniques rejetons.  Mais eux, ils avaient jamais rien de ce dont on les accusa.. Et aujourd’hui : la fin et dans le commencement. Il cherche à l'atteindre, à la libérer de ses entraves mais rien y fait… Les flammes sont là, elle montent et commencent à noircir la peau de sa jumelle comme si elle baignait déjà dans la fange. Alors il hurle de tout son saoul. Dans sa détresse, il se libère quelques instants, le temps d’arracher une lame à la ceinture d’un de ses assassin et de lui planter dans le coeur avant de courir pour rejoindre sa soeur, qu’il n’atteindra jamais, couteau sciant sa jugulaire dans une émulsion pourpre.

[27 mars 1692 quelques heures plus tard] Tout est clair. De cette résurrection qui n’a rien de divine ; Les Hommes sont des êtres nauséabonds. Sa carcasse ne se meut à présent que par la force de cette pensée : il n’est pas mort, Caïn, parce que cette idée le nourrit et lui insuffle la volonté de transformer la terre en un charnier providentiel arrosé de vengeance.

[24 FEVRIER 1693] Bain de sang. Il tue, mutile, arrache la chair de tout ceux qui se trouvaient là, à acclamer leurs déchéance. Tandis qu'il laisse l'ordure de mari à la charge de sa sœur. N'en réchappera qu'une poignée de personnes. Ce jour restera dans les légendes locales comme étant le jour de "la moisson sanglante." . C'est également ce jour là où Il défrichera les carnes de ceux qui furent leurs géniteurs. Sans regrets. Sans pitié. regard embrasé par la simple idée de remuer leurs chair de son couteau vengeur. Plusieurs heures où leurs cris sera pour lui de doux louanges. ce n'est qu'après avoir dépiaute leurs mains de leurs doigts et écorcher la peau de leur d'os jusqu'a la colonne vertébrale qu'il les laissera mourir dans la paux et le salut que leur saleté de Dieu ne viendra jamais leur offrir.

[1693-1775] une errance immortelle et le goût âpre de l’illusion dans la bouche. Cette sensation meurtrière de ne pas avoir sa place nulle part et d’être une putain d’anomalie sur la surface de cette planète. Il en deviendrait complètement taré si y’avait pas Ava non plus. Et elle, c’pas une anomalie. Elle, c’est un miracle : de ceux auxquels on assiste qu’une fois par millénaire et qui donne envie à un pêcheur de se convertir. Ouais, même lui il s’demande ce qu’il a fait pour avoir la chance de l’avoir encore dans ses pattes. Et surtout, il se demande pourquoi elle reste là alors qu’avec son immortalité acquise, elle pourrait avoir le monde entier à ses pieds. Ouais elle reste. Dans ses pas. Même quand ils savent pas où ils vont. Même quand ils savent pas où est ce qu’ils seront demain. poser leur baluchons dans des gites pour quelques nuit. Payer quelques pièces pour un repas chaud. Par-ci par là. Ils bourlinguent au travers l’amérique, sans vraiment de but mais avec le temps d’en faire ce qu’ils veulent. Du temps. c’est ce qu’il lui reste. Trop de temps pour remplir la caboche de Caïn sans y laisser l’impression amère que c’est absurde tout ça. Du temps, ouais mais aussi un dégoût acide ; Parce que  Patauger dans les immondices de l’humanité, encore et encore et voir leur sale putain de gueules partout où il passe ça lui donne quand même la gerbe et l’envie viscérale de leur faire manger l’pissenlit par la racine jusqu’à ce que leur sale charognes soient infestés de vers. Alors il sait pas où est ce qu’il va, c’est vrai, mais il sait qu’un jour où l’autre y’a tout ce qui se trame dans sa cervelle qui va s’éclater comme si sa tête avait été lavé de plombs.

[1775 - 1783] Philadelphie. Ils ont recommencés. Ils se battent encore. Cette fois, il parait que c’est une question d’indépendance. Pauvres cons, ils ont toujours pas pité que le seul carcan qui les retient c’est leurs talents innés à se détruire. Ava est partie, bien sûr, elle veut être “utile” qu’elle a dit. Alors quand elle a demandé si elle voulait venir prêter main forte à leur “patrie” - celle là même qui les a abattu sans ménagement - il s’est contenté d’hausser un sourcil et de se fendre la poire. Parce qu’il en a rien à foutre qu’ils se tapent sur la gueule. Il s’en balance qu’il ne reste plus qu’un cloaque de chair et de poussière de ce monde, tant qu’il peut encore dégobiller sur leurs cadavres. Cela dit… Il se questionne, Caïn. La guerre. La mort. ça a quelque chose de poétique. Quelque chose qu’il faudrait explorer. Parce que ça rapporte, la mort. Quoiqu’on en dise, la guerre fait brasser plus de flouze que de traités de paix. Alors ça commence à germer dans son ciboulot, à l’immortel : le voilà flanqué d’une condamnation à perpétuité sur une terre qui grouille de saloperies mortelles aux idéaux belliqueuses. C’pas trop un bon arithméticien, c’est vrai, mais y’a des trucs qu’il bite vite et bien : quand on a du temps à revendre, et une vendetta à consommer, on se contente pas de regarder l’univers se foutre en l’air : on l’aide à se ravager.

. [Juin 1814] ça fait plusieurs semaines qu’il s’est fait une place dans ses rêves. Il est venu là, se greffer à ses pensées sordides - comme si c’était pas déjà un bordel sans nom la dessous - et a ankylosé son esprit d’un goudron noir, visqueux, réanimant la charogne de sa vengeance. Lui aussi, il a cette volonté de fer à tout saccager. Il le sent, jusque dans sa moelle épinière et ça lui brûle même les veines, comme du poison dilué. La rage suppure ses envies. La colère jugule ses souhaits vermeils. Et ça, c’est bon pour Caïn. ça lui donne une force nouvelle, il se sent comme un cabot auquel on aurait enlevé la muselière pour qu’il puisse exulter sa hargne. Crocs sur ses lippes retroussées. Babine baveuse de rétorsion. Il mettra quelques temps à le retrouver, sous les décombres de ses images qu’il assemble difficilement - faut dire qu’il a jamais eu la patience avec les puzzles et autre foutue casse tête - mais il y sera parvenu, finalement. S’attardant sur les détails, remontant les pistes lentement mais sûrement. C’est dans un de ces maison de déglinguos à Londres qu’il le trouvera - de ces sanatorium aseptisé d’humanité où on trifouille le cerveau des patients avec de grandes aiguilles sales. Pas en bon état le bonhomme. Pas joyeux non plus. En même temps, à voir le nombre de pastilles qu’il lui foutait dans l’museau, c’est clair qu’il avait pas la figure du parfait p’tit dandy. Mais il respire encore un fiel acide, Alastair. Alors, il brûlera tout pour le tirer de là. Tout. Calcinés sous leurs pieds, comme l’existence qu’on leur vola. C’est lui, Caïn, qui répondra à ses questions. Et c’est lui aussi, qui lui proposera ce pacte solennel de contribuer à la déchéance des Hommes par de funestes desseins. Ainsi commencera leur entreprise de trafic d’armes.

. [1814-1895] Vaste reconnaissance du monde qui les entoure, Caïn se met à apprendre tout ce qu’il peut des armes, de leurs procédés et de leurs efficiences. Il se veut perfectionniste, Caïn - parce que y’a tellement de guerres à fournir. Les Hommes, ils savent pas se tenir en place et ça les arrange bien Al et lui. Et lui, il veut de l’efficacité dans ce nouveau business : hors de question que les instruments qu’ils fournissent s’enraillent et se rouille. Caïn, il veut que leur empire soit synonyme de qualité. Alors il ne lésine sur rien. Si bien que lorsqu’il reviendra de ses voyages, Caïn ne sera plus cet ignorant qu’il fut jadis mais cet expert un peu barré qui jamais ne le quittera. C’est durant cette periode qu’il se soumettra au credo de l’ordre de l’hydre.

. [1914-1918]  Elle est repartie Avery. Il a bien essayé de l’en dissuader mais à quoi bon ? Elle a encore cette certitude que l’Humain mérite leur engagement, qu’il peut changer, qu’il est bon. Le genre de conneries qu’il est las d’entendre mais auxquelles il ne réagit que par un grognement et quelques jurons désormais. Bref. Elle s’est barrée. Et lui, il a du business à faire sur le dos de toute cette violence. Qu’ils s’entretuent. Tous. Caïn et Alastair seront toujours là pour fournir et ravitailler. Même les gouvernements se mettront à vouloir faire affaire : grâce à leur connaissances des armes, les deux compères sont les meilleurs sur le marché -et même les grands dirigeants en sont conscients. Bien meilleurs que tout ce qui pourrait se faire dans la légalité de leurs conventions à la con. Caïn et Alastair ne tergirversent pas, eux, avec de bons procédés tout juste bons à faire paraitre la guerre moins crades qu’elle ne l’est vraiment. Faut pas les prendre pour des cons eux, ils savent très bien que finir en charpie à macérer dans de la boue et bouffé par des rats, ça a rien d’un fantasme : c’est comme ça que ça s’passe.   D’ailleurs, ils pourraient faire basculer la guerre d’un côté ou de l’autre, ils leur suffirait de placer leurs billes. Mais ils laissent faire. Peu importe qui gagne. Peu importe qui perd. Tant que les billets verts ne se font pas rares dans leurs poches. Donc, ils vont, ils viennent. Un peu avec la triple alliance, un peu avec la triple entente. Et qu’ils se démerdent entre eux.

. [1920 - 1933]  Chicago. Al Capone. Un nom gravé dans le marbre des livres d’histoire. Et lui, il peut se vanter d’être celui qui lui a fourni les armes : celles ayant mit la ville à feu et à sang et privé certains flics de leurs saloperies de vie. Ouais il en est fier, Caïn. Il a toujours respecté cet homme plein de bon arguments mais avec aussi peu de sens moral - même pour ses semblables. C’est un mortel, bien sûr, mais Putain quel mortel ! Caïn, il est presque sûr que Al Capone c’est un démon échappé de son enfer pour venir semer la terreur sur terre et étendre le vice jusque dans les entrailles de la terre. Un peu comme lui. Alors, il reste à ses côtés. S’amuse à l’aider dans sa contrebande d’alcool. A lui chuchoter certains stratagèmes à l’oreille. A le pousser toujours un peu plus vers la noirceur de ses souhaits sanglants.  Il s’est fait une place dans son crime organisé, Caïn. Si bien, qu’il est parfois aussi craint que Al capone lui même, Caïn. ça lui manque, d’ailleurs, cette période où tout n’était que subterfuge et excès et où les gangsters avaient cette faculté à faire frissonner le plus courageux des poulets. Al est là aussi, bien sûr, mais il s’occupe du business par delà l’atlantique aussi : histoire de poser leur pattes sur l’entiereté du bloc occidental. Mais il vient régulièrement - on sépare pas vraiment les princes des ténèbres lorsqu’ils commettent leurs méfaits. Alors lorsque que Al Capone tombe, ça ne les empêche pas de prospérer, de continuer leur petites magouilles et d’etendre leur nom. Sa soeur, quant à elle, elle est revenu avec sa constellation. Il l’embarque pas dans tout ça. Bien qu’elle ne s’est jamais mêlée de ses affaires, il la connait trop bien et puis… Faut dire qu’il se méfie des immortels qu’elle se trimballe. Surtout celui dont elle semble s’être entiché là.

. [Avril 1929] Chicago. C’est un peu l’bordel par ici. Quand il arrive, y’a du sang partout et deux nana qui s’acharnent sur un de ses hommes - le bleu qu’il a prit sous son aile ; c’est un brave garçon, ça serait dommage qu’il clamse sans avoir pu payer les soins à sa mère, m’enfin, si ça arrivait, il ferait le necessaire pour que celle-ci ai suffisamment de fric pour se soigner correctement ; pour ce quil lui reste à vivre t’façon. L’une d’elle attire son regard. Elle a quelque chose d’assez pénétrant. Quelque chose qui pervibre au fond de ses prunelles lorsqu’il croise son regard - comme Ava. Il a jamais comprit ça non plus chez sa soeur, mais ça a toujours eu le don de rassasier sa haine tout en l’exapérant ; Ava… C’est bien la seule sur cette planète pour laquelle il serait capable de tomber à genou. Et voilà qu’une nénette se pointe avec la même lumière dans l’regard, il en avait jamais croisé d’autres, ça lui fait un effet tout drôle et il se stoppe net dans sa progression simplement pour la regarder. Elle est jolie aussi, il se dit avant de secouer la tête, agacé - il a jamais été là pour l’plaisir alors il se contentera de la détailler des yeux. Pourtant C’est un peu instinctif, lorsqu’un de ses sbire la saisit violemment par le bras ; il a besoin qu’il la lâche rapidement parce que ça l’fout en rogne. Vraiment. D’ailleurs, un seul mot et le type se fait la malle rapido presto. Il écoute ses remontrances, comme un con figé. Elle a l’air de s’y connaitre. lui non. Tout ce qu’il sait c’est qu’ce gosse, ça le foutrait mal qu’il crève comme ça, loin d’sa famille. Alors il propose son sang. Il sait pas trop comment ça fonctionne, mais au vu du prix de sa vie, il est presque sûr que ça suffira. Elle lui râbache les oreilles de compatibilité dont il ne pite rien et fini simplement par lui dire de faire ce qu’elle veut, contrarié de son manque de connaissance. Passer pour un blaireau, c’est pas ce qu’il préfère. Elle négocie la délivrance de l’infirmière aussi - mais quel type de boss il serait s’il laissait des otages filer à l’anglaise pour les beaux yeux d’une gonzesse ? ça lui fout les boules… Mais elle demande rien pour sa vie : pas de supplication gerbante, pas de compromis pour sa vie. Rien. Elle reste là à vouloir le sauver l’gamin, et à réconforter l’autre conne qui elle, serait probablement prête à vendre la vie de la blonde juste pour survivre - il en est certain. Alors à défaut de pouvoir accéder à cette requête des plus altruiste, il les traite bien. Ses hommes ont evidemment reçu l’instruction de ne pas les toucher tant sexuellement que physiquement, et c’est lui qui prend en charge leur confort le temps que dure leur … Vacation.
Il la lâche pas du regard. C’est devenu assez spontané en vérité. ça l’agace, ce genre de nana pourtant : avec leurs grands idéaux à la con, et leurs airs de sainte sur le visage. Mais elle, y’a un truc qui l’obsède un peu et qu’il voudrait comprendre. Alors lorsque la flicaille ramène sa pomme dans leur repaire, c’est dans l’intention première de faire sortir la femme par derrière qu’il se précipite vers la soignante. Soignante trop occupée à vouloir sauver la peau de l’autre femme pour lui donner le loisir de sauver la sienne. D’ailleurs, lui même fini par se prendre une bastos dans le dos. C’est au moment où il chute qu’il la voit, elle aussi, tomber sous les balles de ces saletés de poulets corrompus en soif de pouvoir. Il se relèvera en premier - l’habitude de crever pour un rien. Observera le massacre :  Ils sont tous morts. tous. Sauf lui. C’est Joe qui a parlé, il en est sûr. Pour ça, il le paiera d’une ogive dans le front. Quant aux flics, ils voulaient la main mise sur le business, voilà quelques temps qu’ils le traquait… Dommage pour eux, il est pas l’genre à oublier les crasses qu’on lui fait. Mais pour l’heure, il sort un zippo de sa poche ensanglanté, et s’allume la cigarette avant de s’asseoir auprès du corps de cette femme qu’il n’aura finalement pas connu. Même dans la mort, elle reste jolie… Il en ressent d’ailleurs un pincement sur l’palpitant qu’il croyait eteint. Merde ! c’est quoi c’bordel encore ? Fait chier. T’façon, elle est clamsée, la belle. Morte. Sa main souillée passe sur une mèche de ses cheveux qu’il met derriere son oreille pour dégager son visage. Une fois le tabac fini, Il la prend dans ses bras et l’observe. Son teint de poupée éclaboussé d’hémoglobine, sa bouche purpurine délavé de violet, et son corps mou lui décoche une contracture du Myocarde. Une fois déposée devant l’hopital afin qu’elle puisse obtenir de la decence dans sa mort, Caïn mettra un point d’honneur a tuer tous les traitres.

[Mai 1929] Chicago.  Ils ont appris que y’avait une saleté de détective à leur trousse. Evidemment, ca leur plait pas trop aux gaillards. Pas qu’ils craignent grand chose en vérité - enfin ptetre, sait on jamais, il sait pas trop comment ça fonctionne maintenant dans ses gènes - mais quand même :  ils mettent un point d’honneur à garder leur réputation comme elle est. Ils auraient l’air de quoi face aux autres s’ils se faisaient chopper hein ? Qu’est ce qu’ils pourraient bien raconter comme bobards à leurs clients s’ils venaient à savoir qu’ils ne sont pas insaisissables uh? Eux qui misent tout sur leur notoriété dans l’milieu. Non vraiment, ça la fout mal. Alors, ils s’enragent. En espérant que le rigolo taffe seul et qu’il ai pas embrigadé trop d’monde dans ses recherches ; Caïn, il est partisan de régler ça vite fait bien fait sans avoir à nourrir tout un cimetière d’os. ça lui ferait perdre trop de temps et il en a pas l’envie. Alors, avec Al, il remontent eux aussi sa piste ; des indics partout, des enflures à leur bottes qui font un sacré boulot faut dire et voila le pauvre bougre un sac sur la tête, mains et pieds liés à faire office d’apero à la poiscaille.

[Début juin 1929 à 1942 ] ptain. il est pas mort. Il est pas mort et en plus c’est un immortel. Le détective qu’ils ont buté, il est pas mort l’enfoiré. Puis evidemment, il fait parti de la constellation d’Ava. Comme quoi, même la fatalité s’acharne dans la mort, la sienne. Alors, quand il le voit, auprès d’Ava, il pète un plombs Caïn. Il frappe, frappe. Se fait déglinguer la tronche aussi - le monsieur a pas trop du apprécier sa mise à mort. Ouais ok, il peut comprendre ça à la limite.  Mais c’est pas ça qui le chiffonne le plus. Non ce qui le chiffonne, c’est cette proximité qu’il a l’air d’avoir avec sa jumelle. ça, ça lui reste dans la gorge. Alors il rage, Caïn. Il méprise, il frappe, il jure, et il exulte sa colère par ses phalanges et sa verve venimeuse. Qu’il ne la touche pas, parce qu’elle est bien trop bien pour lui. Qu’il reste loin où il enlèvera lui même sa soeur à l’influence de ce mec. Ainsi commence de longs mois d’un courroux exacerbé envers l’homme et le lien qu’il semble tisser avec sa jeune soeur. Il menace, s’interpose, se confronte… Mais rien de ce qu’il fait ne semble avoir la moindre incidence sur leur lien. Alors, pt’être qu’un peu, il se sent désabusé, Caïn. lui qui avait toujours eu le rôle majeur dans la vie de Ava. Ouais, peut-être qu’il déchante un peu et ça lui fait faire des conneries. Des conneries que le business subit de manière collatérale dans sa concentration. Notamment pendant cette foutue seconde guerre mondiale. Alors, un peu avant 1940, il fini par s’effacer. Laissant Ava vivre sa vie. S’effacer. ses nouvelles envolées.

[Berlin 1942] dBerlin. Bon ok, là il a un peu déconné. Fournir l’armée rouge en même temps que les Nazi alors qu’ils se confrontaient à une guerre totale sans prendre de mesures adéquates c’était peut-être pas l’idée du siècle. Il a pas réfléchi, Caïn, les idées un peu foutue en l’air par la cupidité et la sensation de pouvoir engendrées par les affaires, il s’est pas protégé et il a envoyé Al sur le front de l’est sans même prendre de mesures capable de tenir leur couverture intactes ; ça va l’faire qu’il avait dit - tu parles d’une connerie, à trop penser aux Russes, il en avait oublié les Schmidts. En même temps, son immortalité, il se la traine comme un putain d’héritage opportun à son business. Il se disait que le fait qu’il revienne à la vie le rendait intouchable… Mais c’était sans compter ces connards d’Allemands et leur capacité à se prêter à de redoutables expériences. Il avait bien entendu les rumeurs selon lesquelles ils expérimentaient des trucs dégueulasses avec les juifs, mais bon, c’était pas franchement son problème, du moment qu’ils raquaient sur son compte en banque. Mais là… être le rat de labo, ça lui convient moyen et putain, qu’est ce qu’il déguste. Donc, quand l’axe a comprit qu’il fournissait aussi leur anciens copains devenu ennemis numéro 1, bah… ils ont pas trop apprécié quoi. Ils l’ont prit pour un espion. Si c'est pas risible, lui, un espion des bolcheviques. Ahahaha, il en rigolerait probablement à gorge déployée s’ils lui avaient pas arraché toutes les dents une par une. Quoiqu’il en soit, quand ils eurent fini leurs petites affaires et qu’ils lui mirent une balle pour lui éclater le crâne dans la volonté de le laisser pourrir sur sa chaise, ils ne s’attendaient pas à ce qu’il revienne à la vie quelques heures plus tard. Quelle ne fut pas leur surprise à le voir reprendre connaissance, la moitié de la gueule encore du sang à peine coagulé et ses blessures rabotées comme un patchwork de chair. Depuis, il est comme ça. Attaché dans une salle sombre, parfois suspendu comme une pièce de viande morte, parfois allongé sur un brancard de fortune selon leur bon vouloir. Il compte plus les jours. Les heures se ressemblent toutes et quand ils sortent le bistouri ou les pinces c’est toujours pour lui remuer le corps dans tous les sens jusqu’à ce que sa peau se couvre d’ecchymoses et que même ses viscères lui brûlent le ventre. Il croit à un délire quand il la voit arriver. Faut dire qu’il a perdu beaucoup de sang. Faut dire qu’on lui a pas mal trituré les yeux avec des aiguilles ; d’ailleurs il a un oeil crevé là. Alors quand elle apparait, il éclate de rire. La fièvre, les infections peut-être, ou alors sa propre folie qui le guette depuis trop longtemps maintenant.Et  Il s’demande d’ailleurs s’il reviendrait d’entre les morts en cas d’AVC. Quoi qu’il en soit, Ava se trouve là, penché au dessus de lui avec ce regard triste. Il aimerait bien lui dire de pas s’inquieter pour lui, qu’c’est la vie et que la vie parfois c’est de tout perdre au jeu et d’y laisser sa carne et ses os. Mais il comprend que ça la foutrait en danger, alors il ferme sa gueule. Il ferme toujours sa gueule quand il s’agit d’Ava : parce qu’il veut pas la blesser. Il profitera de quelques secondes pour lui glisser 2 ou 3 mots à l’oreille sur la position de son acolyte. Quelques mots qui suffiront à rameuter la cavalerie. La cavalerie ? Alastair bien sûr et… Le mec que se farcit sa soeur. C’qu’il fout la? Il en a pas la moindre putain d’ idée. Aux dernières nouvelles, ils étaient pas trop potes. Ils étaient d’ailleurs loin de se préoccuper de la tronche de l’autre. M’enfin, il doit bien admettre qu’il lui sauve la mise sur ce coup là et qu’il est clair que c’est pas pour ses beaux yeux qu’il a pris autant de risques… Pour ce de sa soeur en revanche, c’est plus que probable. Alors après ça, il acceptera, Caïn. Il apprendra à composer malgré les divergences d’opinions et les tensions nerveuses qui ne s’en iront jamais vraiment. Il apprendra à accepter cet homme, à se satisfaire du sourire de sa soeur à le voir la rendre heureuse. Il la laissera partir à son bras, sans que sa rate éclate à les voir ensemble. Et puis même, il sera là lorsque leur mariage sera prononcé.

[1942 - 1991] Quand y’en a plus y’en a encore. Et à la défaite de l’Axe dans cette guerre meurtrière se succède une course à la suprématie et un conflit bien plus vicieux que les autres, entre les deux puissances mondiales tout juste sorties de leurs déboires. Il s’en frotte les mains, Caïn. ça a du bon pour lui, pour eux, pour leur petite - grande - entreprise. La course à l’armement a fait tripler leur chiffre d’affaire, et les tensions n’ont fait qu’accroitre la demande : les heurts entre deux blocs ultime, les bagarres de l’ombre, l’espionnage, et les  manoeuvres immorales sont devenues leur fond de commerce. Caïn s’est établi à Londres officiellement. Un foyer pour garder sa soeur à l’oeil est faire prospérer le marché auprès de son acolyte. Mais son coeur lui, est resté à chicago ; ville dans laquelle il retourne souvent pour y maintenir les affaires sur la côte est des états unis.

[2001 - 2021] Comme quoi. Même sans foutre eux même le bordel, y’en a toujours pour se vautrer dans la violence. Terrorisme. Capitalisme. Humanitaire. Complots. Et toutes ces saloperies qui se propagent dans le monde. Alors quand les deux avions ont heurtés le World trade center, Caïn a tout de suite comprit que quelque chose venait définitivement de briser la face visible du monde. Verre de whisky dans la main, l’oeil rivé sur l’écran, il a tout pigé : ça serait pas une guerre de front cette fois-ci. Ni une guerre d’hégémonie politique. Non. ça serait une guerre d’idées ; des idées pourpres poussant à prendre les armes pour dégommer ceux qui ne les partageraient pas. Mourir pour des pensées. Éviscérer pour des doctrines. y’a vraiment que la race humaine capable d’en arriver à de tels extrêmes. Mais l’opportunité n’a pas de frontière ni de camps, n’est ce pas ? Alors, dans la mesure où ils fournissent les meilleures ressources de guerre possible, on leur fout la paix. Même les gouvernements. Un secret bien gardé dans le spectre de l’éthique. C’est un peu la condition sine qua non à leur collaboration - faut dire que même les services secrets américains ont déposé leur droit d’véto à leur pieds quand il a fallu les armer en arsenal de mort pendant qu’ils brossaient l’image d’une nation sans aucune tâche. La politique s’occupait de policer le visage d’une Amérique héroïque, Al et Caïn maintiennent ainsi leur stratagème hypocrites par la force de leurs munitions hors de prix et des contrats aussi corrompus que captieux. parce que tout à coût. Alors à eu d’en fixer les stipulations. Ils sont nombreux, pourtant, ceux qui cherchent à les faire tomber. A les écraser … Mais malgré tous leurs essais, ils sont encore là, débout, le regard pleins de ronces et les dents aiguisées sur les babines.

Epilogue Paraît que la plus grande réussite du diable, c’est d’avoir fait croire à l’humanité qu’il n’existait pas. Pauvres cons, ça les arrangent bien de croire que leurs méfaits ne sont du qu’à la main facétieuse du malin. Le malin, c’est lui, le malin, c’est eux. Sa main qui fait sourire la Joconde. La leur qui provoquent la rébellion sur la place a Tien amen. Chinese democracy qu’ils ont chantés, même sans savoir que ce sont leurs propres voix qui susurre les litiges.  Bien sûr, il pourrait provoquer plus de ras de marée, une extermination massive, des querelles plus violentes, quelque chose qui saute au visage et qui arrache la gueule avec plus d’hémoglobines et de morceaux d’os – c’est son job après tout. Chercher le noirceur chez tous – c’est devenu son jeu favori - jusqu’à ce que ça dégueule d’immondices et qu’ils pataugent dans leur propres vices : âmes maculées de ses machinations jusqu’à ce qu’ils en crève de ce reliquat de débauche. Et lui, au milieu de tout ça ? Qu’est ce qu’il fout là ? Il est comme une bouteille de gaz jeté dans un brasier, qui s’y frotte s’y pique : et qui s’y frotte pas… S’y pique quand même. C’est pas qu’il se sent vilain, Caïn -en fin si, pt'être, faudrait être sacrément con pour se croire le gentil à ce stade - c’est simplement… Simplement qu’il sait. Il sait que tout coeur humain a un prix à la corruption ; lui se contente simplement d’en chercher le coût.
La solitude est électrique. C’est un peu comme de l’arsenic distillé dans les veines ; sauf que l’arsenic on en crève vite et bien. La solitude, c’est une putain de corde autour du cou, de celle qui se resserre doucement et laisse lentement l’air manquer au poumons.  Potence invisible. Ils ont jamais compris, cette bande d’enfoirés, que la seule prison dans laquelle ils l’avaient enfermé c’était cette garce de claustration sociale. A force de vouloir le brider, l’inférioriser ils en ont fait un monstre ; et ça, ils ne peuvent que s’en prendre à eux même. Crevures ! Il sera pourtant encore là pour cracher sur leur tombe lorsque leurs corps seront encore chaud dans leur boite de marbre. Y’a le reste aussi : le sang, la violence, l’argent : Et sa raison avorté au profit de la colère. Mais la solitude, ça, c’est un truc il a jamais su s’y faire. ça le flingue tous les jours un peu plus. De quoi laver sa cervelle avec du plombs et de la poudre. Il pensait qu’à force d’années emmagasiner à être mit sur la touche, il finirait par s’y faire. Mais il y a eu Elle. La soeur. Pendant un temps il a cru que ça pouvait le faire, que peut-être il finirait par trouver une place qui donnerait pas la gerbe à n’importe qui, et ce, simplement à l’imaginer dans les parages. Mais évidemment, ça a pas trop marché et maintenant il se retrouve comme un con avec ses désillusions pleins la tête et l’envie presque viscérale de repeindre le monde  avec le sang de tous ceux qui l’ont lynché.
C’est peut-être pour ça d’ailleurs, quelques part dans les quartiers crasseux de Londres, qu’il regarde le monde défiler autour de lui avec cette impression écœurante de pas en faire partie. Tous les autres, ils se contentent des miettes là où lui veut se régaler d’un festin. Et ça le fait se sentir faible. Vulnérable. Un peu brisé. Caïn  est ce cocktail explosif d’amertume et de regrets : un seul geste et il n’est plus que TNT entre les doigts. Son palpitant qui ne bat plus vraiment, mais qui attend désespérement un peu d’ocytocyne pour réapprendre à pulser correctement. Et peu importe le nombre de copains d'galère qui partage sa constellation, y'a des trucs qu'on lui enlève pas, y'a des trucs qu'il partage pas : et sa solitude, il la porte comme une couronne d'épine sur la tête.


Dernière édition par Caïn Roseburn le Dim 28 Fév - 22:12, édité 10 fois
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(#) Re: Caïn - Lithium    Mer 24 Fév - 21:42

Bienvenue sur le forum, bon courage pour la rédaction hmhm
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(#) Re: Caïn - Lithium    Mer 24 Fév - 21:49

Le plus beau burn kisskiss
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(#) Re: Caïn - Lithium    Mer 24 Fév - 22:03

Bienvenue par ici, en voilà un de fort sympathique personnage eheh

On sent le pacifisme l'habiter rire

Je suis bien curieuse d'en savoir plus, l'histoire des jumeaux a l'air bien intense et dramatique à souhait !

En plus, y a moyen qu'ils se soient connus à l'époque des procès de Salem, la bien-aimée de Dante y a également péri, prise à tort pour une pratiquante de la Sorcellerie pleading Ils ont donc pu se croiser avant que le massacre commence krkrkrkr

Au plaisir de lire la suite et de se croiser en rp peut-être, bon courage pour la rédaction kisskiss
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(#) Re: Caïn - Lithium    Mer 24 Fév - 22:12

Bienvenue à toi avec ce personne qui m'a l'air très charmant. gni

J'ai hâte de voir ce que vous allez nous écrire ta sœur et toi. En tout cas bon courage pour la fiche et au plaisir de rp avec toi dans le futur.
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(#) Re: Caïn - Lithium    Mer 24 Fév - 22:22

Bienvenue par ici ! Bon courage pour la rédaction et amuse-toi bien parmi nous. cutie
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(#) Re: Caïn - Lithium    Mer 24 Fév - 22:36

Bienvenue à toi et courage pour la fin de ta fiche owi coeur
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(#) Re: Caïn - Lithium    Mer 24 Fév - 23:57

Oh, il va être très copain avec @Samuel Lowe eheh

Bienvenue sur le forum et bonne continuation pour ta fiche hello
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(#) Re: Caïn - Lithium    Jeu 25 Fév - 0:22

Bienvenue par ici ! hello Le troisième compère uhuh Bon courage pour la fin de ta fiche !
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(#) Re: Caïn - Lithium    Jeu 25 Fév - 7:32

Beau frère yeet
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(#) Re: Caïn - Lithium    Jeu 25 Fév - 7:34

Tiens donc, mais qui voilà cutie
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(#) Re: Caïn - Lithium    Jeu 25 Fév - 19:27

il a l'air si doux ce monsieur moustache rire
officiellement, je te souhaite la bienvenue sur le forum excited j'ai hâte de voir ce que ce personnage va donner, avec sa soeur et avec le reste de la bande brows bon courage pour la rédaction de ta fiche et si tu as encore des questions, tu connais le chemin alors n'hésite pas hi
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(#) Re: Caïn - Lithium    Jeu 25 Fév - 19:36

le frère gni on aura peut-être un lien, zyanya était le Massachussetts à cette époque qui sait la fratrie a pu croiser zyanya et son duo, son âme sœur a brulée elle aussi. moustache bienvenue !
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(#) Re: Caïn - Lithium    Dim 28 Fév - 22:33

@Iván Milošević : DANKEEEEEEE
@Avery Roseburn : et la plus parfaite <3
@Dante Farinelli : MERCIIIII ! un homme charitable mon bébé. XDDD Oh oui carrément ! des liens ! des rps, c'est ce que je veux oui **
@Gabriella Farinelli : merciiiiiiiiiiii ! prévu? Du drama. on aime le drame. oui oui oui . Avec plaisir pour RP promis je mord pas (enfin...)
@Dottie Sinclair : MERCIIIIIIIIIIIIIII
@Min-ji Kim : merci à toi <3
@Esther Fisher : Un copain? MAIS JE NE DEMANDE QUE CA ! merci!!!!
@Agnès Doucet : merciiii à toi jolie demoiselle !
@Odin sveinsson : Toi. *grommele*
@Nevada Koad : la plus belle JE DEFAILLE
@Astra Ackerman : N'EST CE PAS !!! un vrai enfant de choeur ! j'en ai pu pour le moment mais ma fiche est finieeeee <3 MERCIIII
@Zyanya Sáenz : AH BEN OUAIS CARREMENT !! ils ont pu se croiser ! ah ben c'est saucisse party pour tout le monde par ici, j'aime ! merci en tout cas!
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(#) Re: Caïn - Lithium    Lun 1 Mar - 22:56



fiche validée
- félicitations ! -

Eh bien, eh bien, il n'est pas commode, le monsieur moustache Mais quel personnage excited J'ai beaucoup aimé lire ta fiche, j'ai hâte de découvrir ton duo avec Avery, et celui avec Alastair evil Et toute l'équipe owi Amuse-toi bien parmi nous tinyheart

Les petites choses à faire après sa validation :

Maintenant que votre personnage a été validé, il ne vous reste plus que quelques petites choses à faire avant de pouvoir vous lancer dans l'aventure en RP tinyheart Tout d'abord, n'oubliez pas de remplir tous les champs de votre profil (sauf ceux ne vous concernant pas, évidemment). Ensuite n'oubliez pas de créer votre fiche de liens, très importante pour que nous puissions vous demander de super liens et des RPs owi Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi créer un téléphone, pratique quand on veut communiquer avec quelqu'un qui ne se trouve pas sur le même continent hi Et, pour les immortels, rendez-vous ici pour proposer vos constellations cutie Et voilà, vous n'avez plus qu'à vous amuser, bon jeu sur Ad Vitam Aeternam wow
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