intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 the lonely road ahead (ANNABELLE)

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Valentina Grimes
Valentina Grimes
MORTAL — forget me not
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(#) the lonely road ahead (ANNABELLE)    Ven 8 Avr - 16:33

the lonely road ahead
@Annabelle Wright

Valentina repose la thèse sur la régénération cellulaire de l’axolotl avec une expiration à mi-chemin entre le soupir et le grognement. Non pas qu’elle ait quoi que ce soit contre la drôle de salamandre, mais elle a l’impression d’avoir lu tout ce qu’il est possible de lire sur le sujet et d’en avoir tiré toutes les conclusions possibles et imaginables. Et il y a déjà certainement des centaines de chercheurs du monde entier qui étudient le petit animal pour aider la recherche à avancer. Valentina, elle, a envie d’en faire plus. Mais comment ? Elle ne peut pas avancer plus vite que les moyens mis à sa disposition ne le lui permettent – et ils ne sont pas des moindres, il faut bien l’admettre. Seulement voilà, quelque chose ne tourne pas rond. Ce qui devait arriver arriva, les paroles de Ioan lui sont montées à la tête et elle s’est mise à faire attention à tout aux laboratoires. Et elle avait fini par réaliser quelque chose d’étrange : quand Elizabeth Abbott a disparu, ses recherches ont disparu avec elle. Suspicieux, comme dirait Ioan. Et puis, à chaque fois qu’elle essaie de parler d’elle aux plus anciens chercheurs, le sujet est rapidement mis sous le tapis ou alors, c’est carrément silence radio. Personne ne sait rien, personne n’a rien vu ni entendu. Merveilleux. Valentina essaie de se convaincre qu’elle se fait des idées. Après tout, c’est New York. C’est triste à dire, mais des gens disparaissent tous les jours dans cette ville et ils ne sont jamais retrouvés. Ou alors ils le sont, mais c’est rarement une bonne nouvelle. Il se passe toujours des trucs dingues dans cette ville, tellement dingues et tellement nombreux qu’ils finissent par devenir banals. Mais franchement, la dernière chose dont Valentina ait envie, c’est de se retrouver mêler à des histoires plus grosses qu’elle et qui ne la regardent pas. Tout ce qu’elle veut, c’est aider à faire avancer la recherche avec l’espoir qu’un jour, tous les cancers ne seront plus qu’un mauvais souvenir et seront aussi facilement traitables qu’un simple rhume. As if. Alors, tout bien réfléchi, Valentina se dit qu’il vaut mieux qu’elle ne cherche pas à résoudre le mystère de la disparition d’Elizabeth Abbott elle-même. Après tout, se dit-elle, les autorités compétentes sont déjà sur l’affaire depuis des mois et ne semblent pas avoir la moindre piste. Que pourrait-elle espérer obtenir ? Pas grand-chose, voire rien du tout, alors autant éviter de s’attirer des ennuis et risquer d’être renvoyée du centre de recherches.

Ce jour-là, elle a mis une alarme sur son téléphone portable pour ne pas oublier son rendez-vous. Elle a prévu d’aller déjeuner avec sa cousine Annabelle, qu’elle n’a pas vue depuis des semaines. Elle a été si occupée qu’elle n’a pas vu grand monde, Valentina, en dehors de ses collègues de travail, Ioan et bien sûr leur fille, Evie. On ne peut pas dire qu’elle ait une vie sociale folle, mais entre son travail à l’hôpital et les heures assurées chez Amaranth Pharmaceuticals, elle regrette que les journées ne fassent que vingt-quatre heures. Quand son téléphone sonne, elle se fait violence pour laisser son dossier de côté et quitter son bureau. Elle a fini ses heures pour la semaine, alors elle va faire en sorte de profiter de ce moment avec Annabelle avant d’aller récupérer Evie à l’école. Sortie du grand bâtiment moderne ayant pignon sur rue, Valentina se hâte jusqu’à l’une des bouches de métro pour et s’engouffre dans une voiture juste avant que les portes ne se referment. Ça, ce n’est vraiment pas ce qu’elle préfère à New York… Elle est donc bien contente de ressortir de là, direction un petit restaurant tranquille dans un coin de Manhattan. Annabelle est déjà arrivée, elle distingue sa silhouette gracieuse à l’intérieur de l’établissement. Valentina se sent tout à coup un peu débraillée, elle a toujours son badge accroché à son chemisier, ses cheveux sont vaguement attachés par une queue de cheval et on ne peut pas dire qu’elle ait fait un effort de maquillage ce matin-là. Il faut dire qu’à quatre heures du matin, elle avait d’autres préoccupations bien plus importantes, comme réussir à préparer son thermos de café sans s’ébouillanter au passage. « Hey ! T’as vu ça ? Pile à l’heure ! Même pas en retard d’une minute ! » C’est assez rare pour mériter d’être noté. Quand Valentina travaille, il n’est pas rare qu’elle perde la notion du temps, ou qu’une urgence la retienne à l’hôpital. Avant de s’asseoir, elle se penche pour déposer un baiser sur la joue de sa cousine. Puis elle se laisse presque tomber sur la chaise en face d’elle, un long soupir lui échappant. « La semaine est enfin finie. La vache, j’ai bien cru que je n’allais pas y survivre ! Je suis en week-end. Je ne me souviens même pas de la dernière fois où j’ai été en week-end, ça doit faire une éternité… Mais je parle, je parle, et je ne te laisse même pas le temps d’en placer une ! Comment vas-tu ? Ton voyage en Europe s’est bien passé ? Tu avais de la famille à voir, c’est ça ? »

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