intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 If you are not a flower, why not try being a thorn? | Connor

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Chiranth Pasavan
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(#) If you are not a flower, why not try being a thorn? | Connor    Lun 28 Mar - 20:51

If you are not a flower, why not try being a thorn?

 
c/t. warnings : bagarre
  participant.es : @Connor McLugan  

 


 
The forest of talking trees, they used to sing about the birds and the bees. The bees had declared a war: the sky wasn't big enough for them all. Dirty Paws, Of Monsters and Men.


 
(LISBONNE, 1640s) - prénom actuel : Yedhant « Allons, allons, à qui le tour messieurs ! » Marchand de poissons ? Clairement pas, non, même si l’odeur iodée de la mer lui emplit les poumons. Il s’y fait. Loin de son dégoût initial pour cette étendue d’eau trop salée pour être bue, loin de la peur saine apprise lors de sa première traversée, quand le bâteau a franchi les flots déchaînés, Yedhant a appris à aimer la proximité de l’océan. Oh, il n’est pas pressé de se refaire marin, loin de là. Seulement les ports restent les endroits les plus sûrs pour lui : il y a une quantité monstre de gens de passage, des opportunités toute aussi nombreuses et, chose encore plus incroyable, sur les quais, sa couleur de peau ne donne pas lieu à des questions incessantes. C’est facile de prétendre être un matelot en permission. « Hé, vous là ! Oui, des gros bras comme vous ! Je suis sûr qu’un peu d’argent facile vous ferait pas de mal, pas vrai ? » Il interpelle un nouveau groupe, sûrement une partie d’équipage fraîchement débarqué et la danse reprend.

C’est stupidement facile de se faire un peu de sous. Il encaisse les coups, en rend quelques-uns, laisse d’autres hommes s’approcher pour parier et pour les encourager, lui et son opposant. Il a perfectionné son sens du spectacle : ce n’est pas assez de gagner un combat, il faut que le public en ait pour son argent et que d’autres veulent tenter leur chance. Yedhant a eu le temps d’apprendre. De nouvelles pièces sont mises en jeu, un nouvel homme s’avance, il se prend deux poings au creux de l’estomac, vacille, laisse les huées vriller ses oreilles et esquive le coup suivant. Un peu de jeu de jambes, un peu de comédie. Encore quelques minutes et il renvoie le matelot dans les bras de ses camarades, le visage tuméfié et les poches plus légères. C’est bien moins du boulot que de bâtir une maison. Quant à la notion de travail honnête… Bah, quelle honnêteté peut-on espérer chez un homme qui continue de tricher avec la mort ?

Il relève la tête après avoir rangé son argent dans sa bourse replète. Le soleil est encore assez haut dans le ciel ; il a du temps avant son rendez-vous dans une des auberges des docks. Il s'apprête à haranguer de nouveau les visages hésitants dans la foule, mais sourit quand un mouvement dans le cercle annonce qu’il n’aura pas à titiller pour obtenir un nouveau concurrent. Sourire qui se fige quand il voit le géant émerger de ce rassemblement anonyme. « Merde », il souffle et éponge la sueur de son front d’un revers du poignet. Yedhant n’est pas petit, au contraire, mais là, c’est un tout autre gabarit. Ce mec va le mettre sur la paille. « T’as pas de gentils camarades de ta taille pour jouer ? » Et lui, un jour, il apprendra à se le fermer et à ne pas accueillir le prochain défi avec autant d’enthousiasme. Mais que peut-il y faire ? L'ennui est le pire des ennemis après quelques décennies de cette vie. « C’est cinq pièces la mise, mon grand. »
 

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Connor McLugan
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(#) Re: If you are not a flower, why not try being a thorn? | Connor    Ven 8 Avr - 23:58

If you are not a flower
why not try being a thorn?

c/t. warnings : Bullying ?
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Lisbonne, 1640s Une main volatile passa sur un sac de fruits-secs et d'un mouvement leste de prédateur, emporta sa prise aussi prompt et discrète qu'un courant d'air.
Le géant roux avala une amande en poursuivant ses flagorneries à travers les marchandises fraîchement débarquées. Il aurait pu sortir lui-même dont on ne sait quel navire, le cheveux mi-long et les frusques ternes, trop désinvolte cependant pour appartenir à aucun d'eux ni fouler le pays avec quelques solides ambitions. Il évoluait à son aise au milieu de l'animation portuaire. Habituellement remarquable par le chatoyant de son poil et sa haute stature, il ne détonnait pas de beaucoup dans ce décor bigarré où les accents s'entremêlaient à l'instar des parfums de poissons et d'épices, et des couleurs de peaux de tout horizons.

-Hé, vous là! Oui, des gros bras comme vous! Je suis sûr qu’un peu d’argent facile vous ferait pas de mal, pas vrai?

L'appel fit hausser un sourcil au gaillard. L'invitation semblait taillée sur mesure. Appâté par le gain, intrigué par la perspective d'un combat, il approcha du petit attroupement qui encerclait l’alpagueur, un indien sans age à la constitution vigoureuse, flanqué d'un adversaire tout neuf.
Il s'installa contre une charpente légèrement en retrait et picora en suivant le spectacle.

Ça ne commença pas fort pour le champion. Deux coups dans le ventre le plièrent direct en deux, assurant le soutient de la foule à son adversaire. L'autre en profita pour revenir à la charge mais cette fois, il esquiva. Il dansait habillement sur ses pieds, savait alterner parades et provocations, et au terme de cette ronde maligne, il envoya son opposant dans le décor.
Nouvel adversaire.
Ce n'était pas qu'un donneur de coup : il avait l'art de savoir plaire à son public. Outre la sympathie qui émanait de son aura solaire, il gérait ses combats avec entrains. Les parieurs et les curieux faisaient figures d'instruments dont il dirigeait le volume et le rythme des rumeurs impatientes, des fausses déceptions puis des vivats à sa convenance.
Le roux s'amusait dans son coin. Il était doué. Pour un peu, pourrait-on se surprendre à penser qu'il ménageait son potentiel?...
Et il enchaînait.
Et sa bourse se remplissait...

Un nouveau matelot s'écroula dans les bras de ses compagnons. L'ancien guerrier décida que le moment était venu. Il avala sa poignet de fruits, s'épousseta les mains, et quitta son mur sans lâcher sa convoitise du regard.

Lorsque l'indien eu fini de ranger ses gains et qu'il vit sa haute silhouette émerger de la foule, il perdit de sa superbe.

-Merde  

Tu l'as dit, mon p'tit...

-T’as pas de gentils camarades de ta taille pour jouer?

Un rictus passa furtivement les lèvres de l'irlandais qui retroussait tranquillement ses manches.

-Alas! 'Faut croire que les camarades de ma tailles, ça ne court pas les rues. Mais qu'est-ce qui c'passe, lad? Tu ne te sens pas à la hauteur?

-C’est cinq pièces la mise, mon grand.

Voilà qui était mieux. Il fouilla à l’intérieur de sa veste avant de l'envoyer valser dans un coin, apprécia ce qu'il avait récolté, et jeta huit pièces aux pieds du combattant.

-Huit. Pour commencer.

Pauvre gars, comme il devait regretter... Fallait pas être devin pour connaître l'issue de ce combat. Mais ce n'était pas de risquer d'être affaler au premier round qui générait de la tension dans l'air. Les intentions du molosse était on ne peut plus limpide, vibrantes dans ses iris fauves. Il ne comptait pas l’abattre au premier coup. Non, il l’aplatirait ce qu'il faut pour empocher sa mise, et il parierait de nouveau, le double cette fois. Et ainsi de suite. Jusqu'à rafler le dur labeur que l'amateur avait passé son après-midi à gagner.

-Allons. Tu ne voudrais quand même pas décevoir ton public qui te suis depuis le début, fidèle, en haleine! Fais ça pour eux, Curadh.

Please, Champion. Ne me déçois pas... sourit-il sans vergogne.

Un bon combat, c'était des passes habiles. C'était du spectacle bien rythmé. Et c'était aussi un enjeux de taille au bout du compte.
Du fric... de l'honneur...

Il écarta les bras et pivota sur lui même, prendre leur public à témoin. Est-ce qu'ils ne voulaient pas de ce combat, hein? Sans crier gare, il fit volte face et balança son poing dans la trogne de l'indien.

Facile. Percutant. Trop, peut-être, aux yeux de certains, déçus par la différence de force entre les deux belligérants et l'issue prévisible de la bataille. Il risquait de casser le favoris de la foule! Mais le gaélique ignora les quolibets. Son attention, elle était toute dirigée sur l'indien qui accusait le coup.

Puis un coup de genou le cueillit dans le ventre. Juste un aperçu, qui le décolla quand même du sol. Le gaillard parada tranquillement dans leur périmètre de combat, le temps de laisser son adversaire retrouver son souffle. Il fit craquer sa nuque, renifla son dédain et son attente toute mesurée, son sourire envolé au profit d'un regard juge, presque sévère, lourd d'expectatives...

Il attendait quelque chose.

Lorsque l'hindou fut en état, il lui tourna autour et l'obligea à suivre la mouvance, lentement, comme deux animaux qui se défis. Il fit un geste en avant, agressif, mais revint à sa position initiale en se marrant.

-Tu sais que je vais te mettre à terre avant que tu ne t'en rendes comptes. Tu peux faire monter la mise dès maint'nant, ça t'épargnera pas mal de dégâts.

Sa chute et son humiliation n'en seront que plus rapide.


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(#) Re: If you are not a flower, why not try being a thorn? | Connor    Ven 15 Avr - 14:27

If you are not a flower, why not try being a thorn?

 
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(LISBONNE, 1640s) - prénom actuel : Yedhant La chance finit toujours par tourner.

Il ne sait plus quel paysan ou petit seigneur de village quelconque lui en a fait la remarque une fois. Peut-être aurait-il dû mieux écouter ? Mais il en sait déjà quelque chose. Il sait que les colosses aux allures invincibles tombent parfois soudainement, il sait que le cours d’une bataille peut tenir à peu de choses, à une averse ou à une éclaircie ou à des vivres qui n’arrivent pas à temps. Il sait aussi que le rouquin a l’allure bien commune de ceux qui profitent un peu trop des joies du port. Ceux qui lèvent le coude avant d’aller flâner. Ceux peut-être, aussi, qui pensent que participer à un combat de rue est une bonne idée après quelques chopes de bière. Peut-il espérer, Yedhant ? Peut-être. La vie est un pari.

« Alas! 'Faut croire que les camarades de ma tailles, ça ne court pas les rues. Mais qu'est-ce qui c'passe, lad? Tu ne te sens pas à la hauteur?  » Au moins le géant a le sens de l’humour hein. « m’faudrait des échasses pour ça », marmonne-t-il plus pour lui-même que pour la foule. Rien que d’atteindre le visage du rouquin lui demandera un effort qui en fera partir sa détente. Les genoux, par contre… Bah, ça ne sert à rien de penser stratégie tant qu’ils n’ont pas commencé les premiers pas de leur danse. Yedhant annonce la couleur avec la mise de départ. « Huit. Pour commencer. » Yedhant ne sait pas s’il doit se sentir insulté ou galvanisé par le défi. Oh, mais il n’avait pas prévu de s’amuser aujourd’hui ! Il hoche la tête. « Huit pièces », accepte-t-il en plaçant la même somme sur une caisse au bois un peu vermoulu derrière lui.

Yedhant fait ce qu’il peut pour ignorer qu’on ne parie plus sur sa réussite mais sur le nombre de coups qu’il encaissera avant de concéder la victoire. C’est vexant.

« Allons. Tu ne voudrais quand même pas décevoir ton public qui te suis depuis le début, fidèle, en haleine! Fais ça pour eux, Curadh.  » Cette fois, la provocation lui arrache un petit rire. « Tu me laisses pas trop le choix, l’ami ! Mais celle-ci, elle est pas pour eux. Elle est pour moi. » Pour lui et son amour des combats perdus d’avance. Pour le sang chaud et impulsif qui court dans ses veines et qui manque d’échappatoire maintenant que les champs de bataille se sont fait lointain. Enfin, un combat digne de ce nom !
Et, bordel de merde, Yedhant ne pensait pas aussi bien dire.
Le roux est plus rapide que son gabarit le laisse à penser et il ne retient pas son premier coup. Yedhant a à peine le temps de tourner la tête pour protéger sa mâchoire et sa pommette. Sonné, il met un peu de temps à comprendre que le liquide chaud sur son visage est son propre sang. Super entrée en matière. Au moins son nez n’a pas l’air cassé, il lèvera son verre à ça une fois qu’il en aura fini ici.
Il faut croire que ce n’est pas au goût de la foule. Le public veut une lutte, pas une exécution, et certains aimeraient plus que tout que cela se finisse en David contre Goliath, avec un joli retournement de situation. Yedhant n’est pas sur de pouvoir leur offrir ça.

Il a beau bander ses muscles en voyant le prochain coup venir, le genou du géant ne le cueille pas moins à l’estomac, lui coupant le souffle pour plusieurs secondes alors qu’il titube. Pas grave. Yedhant sait encaisser, plus qu’aucun ici ne peut le soupçonner. Son nez a déjà arrêté de saigner. Ses premières présentations unilatérales effectuées, les deux combattants tournent sur un rythme dicté par les foulées du plus grand. Yedhant suit le mouvement, les avant-bras levés pour protéger son visage. Plus que la douleur, il doit éviter que ses régénérations ne soient trop évidentes aux yeux de son adversaire comme des spectateurs. Manquerait plus qu’il se fasse soudainement pourchassé pour sorcellerie. « Tu sais que je vais te mettre à terre avant que tu ne t'en rendes comptes. Tu peux faire monter la mise dès maint'nant, ça t'épargnera pas mal de dégâts. » Il  franchit soudainement la distance qui les sépare sur cette dernière syllabe. Ses poings trouvent les côtes du géant une, deux trois fois et il assène un vilain coup de pied au genoux du même côté avant de bondir en arrière.

Il ne peut pas jouer de sa taille, pas cette fois, et ça le déstabilise. Il a l’habitude d’avancer sans reculer, de profiter d’une allonge plus grande que son adversaire et non l’inverse. Il va devoir se contenter de ce genre d’attaques rapides et de retraites prudentes. Il va devoir serrer les dents et encaisser les coups de butoir de l’autre homme et continuer à viser les mêmes points en espérant lui briser une ou deux côtes ou lui casser le genoux. Ce n’est pas gagné, mais il a le temps, il n’est pas pressé.
Il est loin de savoir qu’une telle tactique ne lui apportera rien face au rouquin. « Tu crois que je suis assez con pour miser tout mon argent ? » C’est comique ça, tiens. « Fous moi à terre pour le reste de la journée et les huit pièces sont à toi, mais t’auras pas plus que ça. Si je me relève c’est qu’on a pas fini cette manche, mon grand. »
 

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