intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 Congratulation. It's a boy! | Aonghas & Connor

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Connor McLugan
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(#) Congratulation. It's a boy! | Aonghas & Connor    Jeu 17 Mar - 16:32

CONGRATULATION. IT'S A BOY!

c/t. warnings : Overdose
participant.es : @Aonghas Fhearchair





Иowhǝre Il y a de la lumière. Des halos de couleurs édulcorée qui vacillent. Puis se précise le mouvement un peu trouble d'une marée humaine, des algues alanguis qui sursautent et qui ondulent sur les ondes à la dernière mode. C'est un délice pour les yeux, les oreilles et la chair. Un goût de sel sur les lèvres. Le sel d'une peau remplacé par celui de l'alcool, peut-être pour faire passer le goût du venin, aussi. Il y a du pincement dans le cœur, un organe gonflé d'orgueil, et des nœuds aux tripes, solides d'être trop malmenées.
Envie de gerber...
Âme spectatrice et tout à la fois dans la peau du protagoniste, la vision virevolte, glisse sur les détails, s'ajuste péniblement. Dans le jeu des lumières qui changent au grès d'un angle de vue ou d'une scène différente se dessine un visage floue aux traits faussement juvénile, le mouvement d'une mèche sombre, une silhouette fine, souple et chancelante entre les coraux humains et un escalier, et il y a poinçonné sur le cœur, l'éclat d'un métal aux couleurs familières...

Ça s'écroule. Ça souffre. Ça veut hurler à en cracher ses poumons. C'est une noyade par le vide, une douleur sourde. Mal de l'être. Mal d'être... dégoût de soi, du monde, de tout. La poudreuse, aguicheuse, dernier salut contre le mal dévorant... puis le rush, tout qui se renverse. Un trop plein d'émotions, de sensations, c'est super, c'est le monde a l'envers! Un esprit déchiré qui hurle dans un corps trop étroit.
Pleure de rire en lui-même le gamin désorienté.
L'oiseau dans sa poitrine perce la peau et fuit à tire-d'ailes vers le plafond.
Illusion de liberté.

Connor se sent suffoquer.

-Mallaichte bas! NO!

L'immortel se dressa d'un bond, le cœur en course folle, et prit d'un hoquet, bascula à temps pour rendre ce qu'il avait dans le ventre.
Ça l’habitait encore, la fièvre, l'enfer sous sa peau, le désespoir travesti, le sentiment que son cœur allait éclater dans sa cage thoracique.

Le vieil irlandais s'immobilisa pour reprendre son souffle, l’œil hagard sur ses paluches tremblantes. Son esprit les percevait encore longues et délicates. Pourtant, il sonda le décor autour de lui. Il décuvait sur un banc d'abris-bus perdu on ne sait où au bord d'une route forestière déserte, à milles lieux d'une rave.
Mais l'intensité de ce rêve...

-... Non...

Ce fragment de vie qui n'était pas le sien... Cette mort qui remuait violemment sous sa carne...

-Non. Nonononon, non! NON!!!

Pas un autre!
… Pas une fuckin' nouvelle étoile!...


Londre, quelques jours plus tard... Les portes de la salle d'audience s'ouvrirent à la volée, soufflant net toute allocution. Les participants tournèrent la tête de concert. Une tempête à forme humaine déferla entre les deux rangées de bancs, géant roux à l’œil furibond rivé sur une robe noire en pleine fonction qu'il interpella de sa voix de roc de Moher.

-Let's go, bagpipe sucker! Faut qu'on cause!

-Qu'est-ce que cela signifie? Monsieur, je vais vous demander de quitter cette salle!

-J'en ai pour deux minutes! qu'il leva un doigt impératif vers la juge en terminant sa course au côté de l'avocat. Il écrasa ses pâtasses sur ses épaules, et de sa demi-tête de plus qui les enveloppait d'une ombre, lui souffla, sinistre. Félicitation, mon vieux. On a un nouveau-né sur les bras. Encore.  

-Maître Fhearchair?

-Urgence familiale, m'dame la juge! J'en dors plus la nuit, lad. Tu sais c'que c'est aussi bien qu'moi. On a beau les ignorer, tant qu'on s'occupe pas de leurs cas, ces p'tits salopiauds nous prennent la tête, et ça s'arrête pas!  

-Monsieur, sortez d'ici!

-Personne a rien demandé. J'ai fuis mes responsabilités, TU as fuis tes responsabilités, on en a bien chier avec les premiers, mais on va pas attendre avec celui-là. On va le prendre en charge, tu m'entends? Le chopper au berceau, le r'garder droit dans les yeux, et TOUT lui enseigner!  

-Silence!

-... Parce que la vie est pas tranquille par les temps qui cours, ooh non, et si jamais on fait rien et qu'il s'met un jour dans la merde? : tu peux être sûr que ça retombera tout sur not' pomme!  

-Sortez d'ici!

Une rumeur s’élevait dans la salle. On ne savait très bien si c'est l'inquiétude, le rire ou la gène qui se propageait dans l'atmosphère.
Ils étaient les ainés de leur constellation. Certes, l'irlandais et l'écossais n'avait peut-être pas fait les quatre-cent coups ensembles - ou peut-être bien que si, peut-être avait-il fini par l'horripiler à lui aussi, le scénario n'était pas nouveau dans les relations de Connor - mais le scott devait avoir au fond de lui même un sens du devoir qui trouverait un échos dans ses suppliques, pas vrai? Hein, pas vrai?! Parce qu'en deux millénaires, ils en avaient soupés des erreurs avec le réveil des nouvelles étoiles – rêves, harcèlement mental, marmelade de sensations et autres joyeusetés. Et aujourd'hui, il s'était décidé à agir. Mais alors : hors de question de se coltiner cette corvée en solo!

-J'assumerais pas ça tout seul, Aonghas. qu'il déclara en s'agrippant à son col, les yeux fous et solennels. On est deux dans cette galère.

Et quand bien même ils seraient plus de deux? Pas d'bol : c'était lui le plus accessible de leur petite bande constellaire...
Et BAM ! BAM! BAM !, l'aut' qui n'arrêtait pas de gueuler et de marteler!

-Rrroh, ye and your f... … …

... "fucking maillet?"... Connor arrêta un index colérique vers la magistrate et se pinça les lèvres de justesse. Non Connor. N'insulte pas Madame la juge, Connor. Ou tu SAIS comment ça va se terminer, Connor... s’exaspérait la petite part la plus sage de lui même, sinon la plus épuisée.

-Dehors! Ou je vous sanctionne pour outrage!

-On est deux dans cette galère, Aonghas... grogna t-il de dépit à l'intention de l'écossais. Deux agents le chopèrent pour le tirer vers la sortie. L'importun renâcla mais ils finirent par atteindre le fond de la salle et le pousser à l'extérieur. ON EST DEUX DANS CETTE GALÈRE! qu'il gueula à l'autre en même temps qu'on refermait les portes.


Connor n'eut d'autre choix qu'attendre à l'extérieur. Il faisait les cent pas à quelques dizaines de mètres du bâtiment - s'il savait laquelle des voitures garée dans la rue était la sienne, il aurait attendu devant. Lorsqu'il le vit descendre les marches de la cours de justice, il jeta son mégot de cigarettes et le rejoins, poursuivre leur conversation en marge des oreilles indiscrètes.

-C'était une overdose. C'était trop trouble pour le localiser, mais c'est un p'tit citadin, un dandy des temps moderne. Ça allait pas fort dans ses états d'âmes, ce con a mal géré. Mais tout ça, tu l'sais déjà... Y a qu'un truc qui m'échappe. Connor cessa de surveiller le paysage et dirigea lentement, mais très surement, son regard sur l'écossais. Pourquoi il avait ta fuckin' brooch?!


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(#) Re: Congratulation. It's a boy! | Aonghas & Connor    Sam 19 Mar - 11:32

CONGRATULATION. IT'S A BOY!
And then you stagger to your feet and out the door,
'Cause there's no second chance!
Ça lui tournait en tête depuis des jours. Ça ne voulait pas en sortir, bien entendu, ça serait beaucoup trop simple si c'était le cas. Et ça le torturait un peu plus à chaque fois qu'il en rêvait, à chaque fois qu'il ressentait encore ce qu'il avait ressenti, qu'il voyait ce qui s'était passé, qu'il se retrouvait pris là-dedans comme si c'était à lui que tout cela arrivait. Il perdait bien dans les sensations procurées, dans les images, dans tout ce que lui envoyait son esprit de spéculations et d'inquiétudes, de doutes et de culpabilité. Il fallait que ça s'arrête. Mais comment restait une question qui n'avait qu'une seule réponse, qu'il ne voulait pas entendre, qu'il ne voulait pas voir, qu'il ne voulait surtout, surtout pas affronter. Parce que tout ce qu'il voyait, tout ce qu'il ressentait, c'était arrivé par sa faute et il le savait parfaitement. Et si causer la mort de quelqu'un n'avait jamais été un problème par le passé, ça l'était devenu depuis plusieurs décennies déjà, depuis de longues, longues décennies. Et là ce n'était pas n'importe quelle mort. Ce n'était pas la mort de quelqu'un dont il ne saurait plus rien, dont il n'aurait pas à souffrir la mort. Ça n'était pas la mort de quelqu'un qu'il verrait pour le reste de sa vie, que l'autre soit d'accord ou pas avec ce fait.

Alors l'immortel se plongeait dans le travail, parce que c'était la seule chose qu'il savait encore faire, la seule chose dans laquelle il pouvait encore être utile. Il se plongeait dans le travail et ne faisait que cela, depuis qu'il avait vu, depuis qu'il savait, depuis ce matin où il s'était levé avec cette sensation horrible et ces visions qui ne voulaient pas cesser. Les jours écoulés, il y en avait peu, en réalité, pour lui ça semblait déjà comme si cela faisait un siècle. Comme si une éternité s'était écoulée sans qu'il le remarque. Et ce matin-là, il s'était préparé en essayant de ne pas rester accroché aux souvenirs, aux visions, aux songes encore bien trop tenaces de la nuit. Son thermos de thé à la main, son vieux cartable en cuir au bout de l'autre bras, il était allé jusqu'à son bureau. Préparer ses dossiers, relire une dernière fois la plaidoirie, jeter un dernier regard au dossier. Rien de franchement compliqué, rien de franchement difficile, il fallait juste qu'il se concentre et qu'il arrête de voir le visage du nouvel immortel dans ses pensées. Et c'était probablement cela le plus difficile.

Et tout se passait bien. Parce qu'il avait l'habitude de faire ça, parce qu'il était doué malgré son apprentissage tardif, parce qu'il voulait vraiment aider ces gens qu'on voulait expulser de chez eux. Il récitait, il était comme toujours, entre théâtral et charmeur, parce que ça marchait, parce qu'il savait que ça faisait le taf. Jusqu'à ce qu'il entende la porte s'ouvrir à la volée et la voix résonner dans l'air. Jusqu'à ce qu'il entende la première insulte qui allait forcément faire tiquer la juge. L'immortel ferma les yeux, le souffle retenu dans sa poitrine, avant de les rouvrir péniblement pour les poser sur la juge juste avant de sentir les mains l'attraper. Souffler enfin, en refermant les yeux et en les rouvrant. Bien entendu que cela allait arriver, que ce grand con d'irlandais allait se pointer. Forcément. Il le laissa lui crier dessus, sans répondre, encaissant autant les mots qu'il lui balançait que les interrogations de la juge qui ne comprenait absolument rien à ce qui se déroulait dans sa salle d'audience. Jusqu'à ce qu'il agrippe son col, faisant se crisper encore un peu plus la mâchoire d'Aonghas, ses poings le long de ses cuisses. Il avait envie de hurler à son tour, mais il devait tenir, juste un peu. Il lui en collerait une en sortant d'ici, ça par contre, c'était certain...

Maître Fearchair, qu'était-ce que ce cirque dans ma cour ? Les yeux fermés, juste un instant, le temps de reprendre une longue respiration et de se calmer et l'immortel se retourna vers la juge avec un sourire des plus enjôleurs, dans lequel on lisait un peu de confusion. Votre Honneur, je suis sincèrement désolé. Mon cousin a toujours fait des crises de panique ainsi, c'est malheureux...Je vous remercie de ne pas l'avoir condamné pour outrage et je vous assure que ça ne se reproduira plus. Mais en dépit de tous ses sourires, de ses bons mots ou de sa capacité à se reconcentrer sur le travail et uniquement le travail, il savait que c'était perdu d'avance. Il voyait le sourire de l'avocat d'en-face. Il voyait l'agacement de la juge quand il ouvrait la bouche. Un mois pour déguerpir de leur appartement, voilà tout ce qu'il avait pu obtenir pour ses clients, mis à la porte pour qu'on démolisse l'immeuble dans lequel ils vivaient tous. Maintenant, Aonghas avait réellement envie de démolir l'irlandais.

Pas mis bien longtemps à sortir du tribunal, ni à retrouver la carcasse massive du rouquin qui l'attendait. Et dans son costume impeccable, malgré leur différence de taille, malgré ce que l'autre était en train de lui dire, ce fut son poing qui répondit en premier en venant cueillir férocement la pommette du vieux guerrier. Yer aff yer heid ! Venir comme ça à une audience et hurler comme tu l'as fait ! Shut yer pus ya bampot ! Je suis au courant, bien sûr que je suis au courant, walloper ! Il avait serré les mâchoires, soufflé un peu pour se calmer et sorti son paquet de cigarettes avant d'en glisser une entre ses lèvres et l'allumer. Ça au moins, ça avait le mérite de le calmer. Pourquoi fallait-il qu'ils soient plusieurs dans cette constellation. Pourquoi fallait-il ce que soit lui en premier qui vienne le retrouver.

Tu rends compte de ce que tu as fait en débarquant comme ça ou tu t'en fous ? T'as fait virer de chez eux une vingtaine de personnes, pour qu'un promoteur de merde détruise leur immeuble ! J'espère que t'es content ! Serrer un peu plus le poing autour de la poignée de son cartable et souffler encore un peu de la fumée qui n'avait pas encore l'effet escomptée. Difficile avec l'irlandais en face de lui cependant. Soupirer une nouvelle fois, longuement, en venant se pincer l'arête du nez. Je sais qui c'est. Et je te dirai pas qui c'est, tu vas empirer la situation te connaissant... C'était même certain. Du peu qu'il connaissait d'Harper, voir débarquer ce monstre roux n'allait pas l'aider, ça allait simplement faire déguerpir et ça deviendrait bien plus difficile de faire quelque chose, d'échapper aux rêves, d'échapper à l'envie de le retrouver pour faire quelque chose. Il allait falloir jouer intelligemment. Et ça n'était clairement pas le fort de l'irlandais.

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