intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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Marisol Maher
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(#) Something fishy this way comes | Arthur    Ven 7 Jan - 17:29

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Oh no, I see a spider web and it's me in the middle, so I twist and turn. Here am I in my little bubble, singing out, I never meant to cause you trouble. Trouble, Coldplay.


   
(New York, janvier 2022) Habillée d’un tailleur gris pâle à fines rayures blanches, chaussée de mocassins vernis, Marisol fait tout pour paraître professionnelle, à l’aise, sûre d’elle. Il n’y a pas de place pour le doute. Elle avance en laissant ses chaussures claquer sur le sol carrelé au rythme de ses longues enjambées. Armée d’un dossier aux allures tout ce qu’il y a de plus officiel, elle traverse les couloirs en ne jetant pas plus d’un coup d'œil aux salles vitrées des laboratoires. La curiosité est là, comme toujours, question insidieuse de savoir s’ils sont ne serait-ce qu’un pas plus proche d’une avancée révolutionnaire, d’un médicament qui permettrait d’éviter tant de souffrances. Ce n’est pas son domaine de compétence. Marisol a choisi la voie du droit plutôt que celle de la médecine ou de la biologie et elle manie les mots et pas les seringues. Des spécialités bien éloignées mais toutes regroupées sous la houlette du Conclave et ce pour le plus grand bien de l’humanité. Elle y croit dur comme fer, Marisol. Elle doit y croire, si elle veut continuer sur la voie qu’elle s’est fixée, et ce malgré les puérils conflits d’intérêts et autres traîtrises qu’elle découvre gangréner l’organisation. Aujourd’hui est une occasion de mettre les points sur les i.

Le bureau, quand elle y entre, est vide. Elle est seule pour quelques minutes encore, le temps que le scientifique en question soit appelé pour un rendez-vous en apparence tout innocent. Rien de plus qu’une envoyée d’un de leurs actionnaires principaux venue recueillir des détails sur l’avancée de certains travaux. Après un coup d’oeil distrait à la pièce, elle finit par s’asseoir sur un des fauteuils près de la table basse et de poser le dossier, fermé, bien en évidence sur celle-ci. Elle essuie ses mains moites, dernier signe de la gamine bien trop jeune pour ce genre de tête à tête, puis les coups frappés à la porte résonne. « Entrez. » Le secrétaire envoyé chercher Arthur Byrne revient avec l’homme en question. Il est jeune, mais pas autant qu’elle, et elle doit mettre ça de côté alors qu’elle affiche un sourire poli. « Si vous pouviez nous apporter deux cafés, ce serait parfait. Avec de la crème pour moi, et pour monsieur Byrne..? » Elle laisse sa phrase en suspens pour permettre au scientifique de préciser comment il prendra le sien.

Marisol attend que la porte se ferme pour se lever. Elle se penche au dessus de la table pour serrer la main de cet homme qu’elle a fait tant de kilomètres pour venir voir et se rassoit, croisant les jambes. « Enchantée, monsieur Byrne. Je crois que vous a prévenu de ma visite n’est-ce pas ? Je vais tout de même me présenter. Je suis Marisol Maher et j’ai été dépêchée ici pour fournir à mes employeurs un rapport sur la situation des laboratoires. Votre supérieur m’a assuré que vous seriez à même de m’expliquer l’état des recherches à ce jour. » Elle s'interrompt au retour du secrétaire. Celui-ci aura fait vite. Elle le remercie et le congédie aussitôt d'un « ce sera tout » poli. Un signe de main et elle reprend. « Je vous en prie, éclairez-moi donc. »

   

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(#) Re: Something fishy this way comes | Arthur    Sam 8 Jan - 23:04

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(New York, janvier 2022) Il travaillait tranquillement Arthur.
Sans Nabab évidemment, il préfère ne pas prendre de risque cette fois-ci avec de la neige présente. Il préfère être prudent, ne pas avoir cette grosse crique de panique pendant des heures dans le froid. Puis bon, il a pris des vacances et il a du retard à rattraper. Il doit reprendre le travail, il doit se reconcentrer, mais la neige, le fait qu’il aie passé le nouvel an avec des immortels. Juste à côté, de toutes les solutions pour le remède pour la guérison complète, de toutes les maladies, de toutes les blessures. Tout ce dont ils ont besoin pour Amaranth Pharmaceuticals.

« Monsieur Byrne ? » Il relève le regard du microscope pour observer le secrétaire qui est entré dans la salle d’étude. « Il y a une envoyée d’une de nos actionnaires principaux qui nous rend visite. » Arthur retire les lunettes et regarde le secrétaire, il fronce les sourcils l’air de lui demander oui et ? « Elle veut vous voir, pour vous poser des questions. Elle veut savoir où en sont les avancées. » Urgh… Comme s’il n’avait que ça à faire. Arthur retient le soupir et hoche la tête, avec un petit sourire. « Bien sûr. Je vous suis. Ah oui attendez ! Je dois isoler les cellules d’abord, j’arrive ! » Il récupère les échantillons et fonce les mettre au froid, avant de suivre le secrétaire. Un peu étonné quand même, parce qu’il ne s’attendait pas à une visite, de base c’est annoncé d’avance. Bon, soit. Pas de problème.

Ils arrivent enfin au bureau. Ils entrent après que le secrétaire aie toqué à la porte et qu’ils ont entendu la voix féminine. Arthur l’observe comme il peut, parce que ce n’est pas facile d’observer une personne avec sa maladie. «  Si vous pouviez nous apporter deux cafés, ce serait parfait. Avec de la crème pour moi et pour monsieur Byrne..? » « Café noir. Sans sucre. Merci beaucoup Mr Powell. » dit-il avec un sourire poli, laissant le secrétaire partir chercher les deux cafés. Il continue la politesse en avançant un peu plus vers le bureau, lui serrer la main, à peine.

Parce que quelqu’un lui a appris que serrer la main de la personne lui permet de savoir quel est le genre de caractère ils font face. Arthur reste dans la provocation discrète et aussi parce qu’il n’a pas envie qu’on lise en lui. Alors il serre à peine la main de la jeune femme.

« Alors… Malheureusement non, je n’ai pas été prévenu de votre visite. Je suis désolé, mais ce n’est pas grave, je suis quand même prêt à vous fournir les informations sur l’avancée. Vous venez de quelle entreprise ? » demande-t-il, quand même désolé pour ce genre de détail. Il préfère être prudent et ne pas prendre le blâme par Don, celui qui gère clairement la sécurité. « Ce n’est pas contre vous, c’est une précaution de sécurité, je dois suivre un peu le protocole depuis que le laboratoire a subi une attaque. » dit-il avec un petit sourire.

Le secrétaire arrive avec les cafés qu’il dépose sur le bureau. Il s’en va discrètement, alors qu’Arthur prend la tasse brûlante, il sirote le café et se met à boire une gorgée, attendant la réponse de la jeune femme.

   

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(#) Re: Something fishy this way comes | Arthur    Dim 9 Jan - 14:45

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(New York, janvier 2022) Poli, sur de lui malgré un regard étrangement pesant, le scientifique n’a pas l’air du savant fou enfermé des jours durant dans son laboratoire que Marisol imaginait. Bien sûr que non. De tels clichés, elle commence à le comprendre, n’existent que dans la pop culture où ils sont utilisés pour en rire. Ici, c’est la vraie vie. Elle profite de la poignée de main pour jeter un coup d'œil à sa main et son poignet. La peau lui paraît bien pâle pour un homme qui a une paie plus que confortable et qui a récemment mis le cap sur les îles tropicales. Le contact n’est que trop rapide pour qu’elle observe quoique ce soit d’autre. Peut-être que l’hésitation pourrait trahir un peu de la nervosité de l’homme ? Ca n’a pas l’air d’être le cas compte tenu de son langage corporel, mais Marisol n’a pas encore tant l’habitude des poignées de main que ça, déracinée de ses habitudes françaises et de l’accoutumée bise. Elle a juste appris à avoir une poigne ferme, mais non écrasante. Par rapport à ses débuts, c’est un progrès plus que satisfaisant. « Asseyez-vous, je vous en prie. »

La première réponse qu’elle reçoit n’est pas exactement en sa faveur. « Alors… Malheureusement non, je n’ai pas été prévenu de votre visite. Je suis désolé, mais ce n’est pas grave, je suis quand même prêt à vous fournir les informations sur l’avancée. » Elle avait pourtant pris soin de faire annoncer son arrivée -le trajet depuis l’Europe a laissé suffisamment de temps pour que les choses se fassent correctement-, mais l’information ne l’a pas atteint. Ils ne sauront jamais ce qu’il aurait décidé de faire devant la promesse d’un nouvel entretien si peu de temps après un déplacement suspect, quel dommage. « Vous venez de quelle entreprise ? » L’audace de la question la fait cligner des yeux. Est-ce qu’il se le permet parce qu’elle est jeune et en impose bien moins que quelqu’un de plus âgé ? « Ce n’est pas contre vous, c’est une précaution de sécurité, je dois suivre un peu le protocole depuis que le laboratoire a subi une attaque. » Non. Elle projette ses propres insécurités et elle doit arrêter ça tout de suite. Ce n’est pas le moment de se laisser parasiter de la sorte.

Marisol prend une gorgée de café avant de hocher de la tête. « La prudence est toujours de mise, oui, même si vos collègues à l'accueil se sont déjà assurés que tout était en ordre. C’est quelque chose que mes employeurs sauront apprécier, je vous l’assure. » Doit-elle jouer la carte du Conclave tout de suite ? Ses yeux se posent brièvement sur le dossier, avant qu’elle n’en décide autrement. Elle déboutonne la veste de son tailleur pour sortir une carte de visite de sa poche intérieure. Elle remet le solide sésame à son interlocuteur. Elle ne pensait pas qu’il en serait ainsi après l’émancipation qu’a représenté son passage à Londres, mais voilà que Gilles lui fait encore des faveurs. marisol ne doit pas se laisser aigrir contre lui : il est un contact de plus dans sa liste, rien de plus, rien de moins. Rien n’est plus utile qu’un bon réseau. Surtout quand Gilles a l’âge et le patrimoine et qu’il investit dans plus d’un domaine. « Monsieur d’Aloncourt lui-même porte un intérêt grandissant à vos recherches. » Reste à voir si le nom de la société ou de Gilles lui-même semblent familiers à Arthur Byrne et dénoncent d’eux-mêmes le Conclave. D’une façon ou d’une autre, la présence de Marisol ici est légitime. Elle préférerait tout de même avoir un premier son de cloche qui n’a rien à voir avec le Conclave Ecarlate avant, histoire de se faire une idée. « Pouvons-nous procéder, maintenant, monsieur Byrne ? »

   

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Dernière édition par Marisol Maher le Mar 11 Jan - 17:17, édité 1 fois
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(#) Re: Something fishy this way comes | Arthur    Dim 9 Jan - 16:15

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(New York, janvier 2022) Il apprécie le café noir, sans sucre.
Tout est bon pour bien le maintenir éveillé et faire attention à ce qu’il peut partager ou non. Il ne sait pas si Mme Maher est plutôt avancée dans les termes scientifiques, mais il va faire comme si. Si jamais elle n’y arrive pas, elle demandera. Il se doit rester dans la ligne du travail, ne pas se laisser déborder par ses propres mots. Il avait un moment eu peur quand il a vu la surprise dans le regard de la jeune femme, il avait cru avoir dit une bêtise quand il lui a demandé l’entreprise. Il s’est vite justifié avec les protocoles en ce moment même depuis l’attaque.

Ce à quoi elle comprend rapidement.

Arthur hoche la tête, c’est vrai qu’elle a dû faire face à une inspection à l’entrée, mais il préfère quand même être prudent. Il ne peut pas donner toutes les informations à n’importe qui comme ça. « Oui, puis nous sommes jamais à l’abri. » répond-t-il avec un petit sourire poli. Il la voit sortir la carte de sa veste, alors Arthur reprend le sérieux et dépose la tasse de café sur la table du bureau pour la prendre. « Monsieur d’Aloncourt lui-même porte un intérêt grandissant à vos recherches. » Oh. Un nom inconnu au bataillon, mais à en toucher le papier de la carte, c’est de la qualité. Une personne riche, qui a du pouvoir, peut-être très importante en France. Avec le suffixe d’, une personne qui a un rang bien élevé. Ok, il ne faut pas la faire chier en soit. Arthur retourne la carte entre les doigts, il peste en revanche contre la police qui n’est pas trop lisible pour ses yeux abîmés. « Pouvons-nous procéder, maintenant, monsieur Byrne ? » Oh oui, c’est vrai. Bon. Il dépose la carte sur le bureau et se racle la gorge. « Alors en soit… Avec l’attaque récente, on a perdu quasi toutes nos avancées dans les recherches mais toutes nos équipes s’y sont méticuleusement remises pour refaire et reprendre les recherches. Il nous reste encore un élément important qui nous empêche clairement d’avancer, d’aller plus loin que nous le voudrions. C’est la structure cellulaire, qui nous aiderait pour la suite. Je ne sais pas d’où cela vient exactement, mais l’entreprise de monsieur d’Aloncourt est celle qui nous la fournit. Est-ce que vous songez enfin à nous la donner maintenant que nous avons tout récupéré dans les recherches ? » Demande-t-il, avec une once d’espoir parce qu’il aimerait clairement avancer Arthur. Trouver enfin le remède à la maladie qui le gangrène un peu trop. C’est vraiment pour ça qu’il est venu dans cette entreprise, pour ça qu’il a fait les études: pour trouver lui-même la solution. Bien sur, il ne se doute pas du tout de la véritable raison de la venue de Marisol.

   

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(#) Re: Something fishy this way comes | Arthur    Mer 12 Jan - 14:18

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(New York, janvier 2022) « Nous sommes jamais à l’abri. » Voilà qui ne fait que lui rappeler les soupçons dont Gordon McGowan lui a fait part. En plus de ces dernières vacances étranges à Tahiti, il lui faut garder à l’esprit que l’homme en question était étrangement absent du site lorsque l’explosion a eu lieu. « C’est vrai, j'oubliais que vous avez déjà perdu plusieurs collègues. Mes condoléances. » Marisol en sait plus sur les relations qu’Arthur Byrne entretient avec ses collègues. Elle soupçonne ses aînés d’avoir plus de détails sur ce côté, mais à quoi bon lui donner tous les renseignements, hein ? Elle n’est qu’une petite bleue qui doit apprendre sur le terrain. Le fait est que, lié ou pas à l’attaque sur les laboratoires, Arthur a dû entendre plus d’une mention des disparus depuis lors et elle a donc peu d’espoirs de déduire quoique ce soit de sa réaction. Soit. Il vaut mieux jouer la carte de la politesse en tout cas et le plus elle le fait parler, le plus familière elle deviendra avec cet homme qu’elle est supposée déchiffrer.

Maintenant qu’ils savent tous les deux à qui ils ont à faire et que le politesses sont écartées, Marisol est heureuse de rentrer dans le vif du sujet. D’abord, les recherches. Elle n’a pas été envoyée pour ça, elle le sait, mais sa curiosité l’a poussée à choisir cette excuse plutôt qu’une autre : serait-ce possible qu’un remède soit à leur portée ? « Alors en soit… Avec l’attaque récente, on a perdu quasi toutes nos avancées dans les recherches mais toutes nos équipes s’y sont méticuleusement remises pour refaire et reprendre les recherches. Il nous reste encore un élément important qui nous empêche clairement d’avancer, d’aller plus loin que nous le voudrions. C’est la structure cellulaire, qui nous aiderait pour la suite. » Quasiment toutes les avancées perdues. Marisol prend une gorgée de café pour s’interdire tout autre réaction. Quel gâchis pourtant, songe-t-elle, non sans une colère renouvelée envers ces immortels qui marchent parmi eux sans jamais les estimer dignes de partager leurs secrets. Sans que leur douleur et leur peine ne les atteigne. Quelle belle bande d'égoïstes. « Je ne sais pas d’où cela vient exactement, mais l’entreprise de monsieur d’Aloncourt est celle qui nous la fournit. Est-ce que vous songez enfin à nous la donner maintenant que nous avons tout récupéré dans les recherches ? »

Elle se recule dans son siège, laissant son dos reposer contre le dossier, mains jointes sur ses genoux. Il faut qu’elle soit prudente. Elle en apprend déjà beaucoup plus en cinq minutes de discussion avec ce scientifique qu’en des mois de travail pour Gilles ou pour Caleb. Gilles a été le front pour le Conclave pour fournir une partie des échantillons : sait-il d’où ils proviennent exactement ? en a-t-il plus à disposition ? Ce sont des réponses qu’elle devra chercher par elle-même plus tard. « Je crains de ne pas être habilitée à vous répondre. » Ce qui la fâche tout autant que lui, elle suppose. « Après tout, je ne suis là que pour apporter des réponses à monsieur d’Aloncourt et ses associés. Je suppose que leur décision de continuer à soutenir vos recherches, que ce soit financièrement ou matériellement, dépendra en partie de ce que j’aurais à leur dire. » Et pour ça, il va falloir qu’elle continue de creuser et qu’elle se méfie de la tendance de cet homme à poser des questions à chaque fois qu’il offre une réponse. C’est une discussion à double-tranchant et Marisol refuse de se faire couper trop profondément. Déjà que son mentor essaie de la garder presque exclusivement sur ses études de droit… Pour une fois qu’elle a une mission, elle entend bien ne pas se foirer.

« J’ai eu accès à votre dossier. » Elle se penche pour prendre les documents posées devant elle. « J’ai cru comprendre que vous aviez une raison toute personnelle de travailler sur ce projet de recherche », elle laisse un peu de compassion percer le ton neutre et professionnel qu’elle avait jusque là adopté. Elle aimerait dire que c’est fait exprès, une sournoise technique de manipulation psychologique ou elle ne sait quel autre tour de passe passe que certains agents plus âgés essaient de lui enseigner. La vérité est qu’elle sympathise avec le sentiment. Elle-même est arrivée jusque là poussée par la maladie de sa sœur aînée et l’idée qu’une chose semblable aurait si facilement pu lui arriver à elle, plutôt qu’au soleil de la famille. Le hasard des gènes se fiche du mérite de ses victimes. « Peu d’absence, des heures supplémentaires, des vacances en retard… Excepté pour cet hiver, bien sûr. Vous revenez de vacances, c’est bien ça ? Parce que les recherches sont enfin revenues au niveau antérieur à l’accident ?»

   

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(#) Re: Something fishy this way comes | Arthur    Jeu 13 Jan - 10:10

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(New York, janvier 2022) Arthur ne cache pas sa déception quand Mme Maher lui répond qu’elle n’est pas du tout habilitée à pouvoir lui répondre. L’espoir qui animait son regard s’est vite éteint et ses épaules se sont affaissées sur ce coup-là. Tout ce dont ils ont besoin, c’est vraiment la structure cellulaire pour associer avec le reste des recherches qu’ils ont réussi à rassembler. «  Après tout, je ne suis là que pour apporter des réponses à monsieur d’Aloncourt et ses associés. Je suppose que leur décision de continuer à soutenir vos recherches, que ce soit financièrement ou matériellement, dépendra en partie de ce que j’aurais à leur dire. » « Je suppose que leur décision de continuer à soutenir vos recherches, que ce soit financièrement ou matériellement, dépendra en partie de ce que j’aurais à leur dire.» Arthur hoche la tête et prend la tasse de son café. Il ne peut pas faire grand chose, tout comme elle. Ils sont juste des pions face aux grands géants de la pharmaceutique. Il est vraiment frustré d’avoir autant les mains liées… « Je comprends… Vraiment, c’est ce qui manque, c’est la structure cellulaire qui est l’acteur principal. Tout ce que nous avons fait, c’est reprendre les anciens travaux qui ont été détruits, mais… C’est juste des agents passifs, qui sont une structure qui renforce la structure cellulaire une fois présente dans notre organisme. Si vous voulez, on peut aller au laboratoire pour vous montrer. » Il propose cela comme ça, mais il sait bien qu’observer les agents passifs ne sera pas si intéressant que ça. C’est même fatiguant pour les personnes qui ne sont pas familières avec tout ces procédés.

En revanche, il ne s’attendait pas à la suite. Pourquoi elle a eu accès à son dossier ? Arthur fronce les sourcils, montrant sa surprise alors qu’il boit son café. «  J’ai cru comprendre que vous aviez une raison toute personnelle de travailler sur ce projet de recherche  » Ah. Oui. Ça. Arthur dépose la tasse de café sur le bureau et croise les bras contre son torse. Il sourit un peu. « Toute l’équipe a une raison personnelle pour s’investir sur ce projet, notre employeur trouve que c’est la meilleure motivation pour qu’on se consacre pleinement dans ces recherches. » Alors donc, elle sait pour sa condition. Donc, pas besoin de lui expliquer ou de s’excuser si jamais il ne voit pas bien autour de lui. De toute manière, elle verra bien qu’il s’est bien adapté à l’environnement, il connait tout ce qui est autour de lui, il n’y a aucun risque qu’il se cogne, qu’il fasse tomber quelque chose. Il la laisse regarder son dossier, cela ne le met pas à l’aise. Cela lui rappelle son interrogatoire avec Gordon, ce n’était pas une partie agréable et là il l’entend parler à travers Mme Maher. «  Peu d’absence, des heures supplémentaires, des vacances en retard… Excepté pour cet hiver, bien sûr. Vous revenez de vacances, c’est bien ça ? Parce que les recherches sont enfin revenues au niveau antérieur à l’accident ?» Il hoche la tête. « Oui exactement. On a rattrapé le retard dans les recherches et comme il n’y a rien de plus à faire, à part multiplier les séquences ce qui est très technique. J’ai décidé de prendre les vacances pour me reposer, retrouver ma famille et des amis. Je n’en prends absolument pas mais bon, dans ma condition actuelle, c’est difficile de prendre des vacances reposantes. » Avec sa maladie, il n’arrive pas à aller dans des lieux qu’il ne connaît pas, il n’a pas envie de prendre trop de risques à se faire mal, à se perdre, à… Oui. Non. Il n’en a pas envie.

Pourquoi il a un mauvais pressentiment Arthur ?
Est-ce que c’est parce qu’il a passé le nouvel an avec des immortels, autour de lui et que du coup, il revient à son travail qui est très à cheval sur même ses fréquentations… Là où il a l’impression que des choses louches s’y passent…

   

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(#) Re: Something fishy this way comes | Arthur    Dim 16 Jan - 16:07

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(New York, janvier 2022) La réaction d’Arthur Byrne est parlante. Marisol ne pense pas qu’il fait semblant : il n’a pas l’air d’avoir sa langue dans sa poche et, jusque-là, c’est la première vraie réaction émotionnelle qu’elle voit. La déception. Elle a presque l’impression de ne plus faire face à la même personne et, si elle a toujours détesté apporter de mauvaises nouvelles, c’est au moins un point rassurant. Le scientifique est animé d’un désir d’aller plus loin dans son sujet d’étude. Il reste seulement à savoir s’il a transmis les résultats où en sont les laboratoires à d’autres personnes et, notamment, s’il est en contact avec des immortels bien plus à même de lui apporter son si précieux échantillon que Gilles. « Je comprends… Vraiment, c’est ce qui manque, c’est la structure cellulaire qui est l’acteur principal. Tout ce que nous avons fait, c’est reprendre les anciens travaux qui ont été détruits, mais… C’est juste des agents passifs, qui sont une structure qui renforce la structure cellulaire une fois présente dans notre organisme. Si vous voulez, on peut aller au laboratoire pour vous montrer. » Elle ne peut pas dire comprendre tout à cette histoire d’agents passifs et de structure cellulaire, mais elle comprend sans mal l’offre avec laquelle il conclut son explication, autant que l’impuissance de recherches arrêtées à ce stade : ils ont un début très prometteur, il leur manque seulement de quoi poursuivre plus loin sur cette piste. C’est très très prometteur. Du moins c’est ainsi que ça sonne à ses oreilles. Elle hoche donc de la tête. « Avec plaisir, oui. Je suis loin d’être une scientifique, donc il faudra que vous m’expliquiez un peu plus. » Et même beaucoup plus, mais Marisol va essayer d’être sage et de s’en tenir à ce pourquoi elle est venue jusqu’ici.

L’objectif est donc de savoir ce qui s’est passé à Tahiti et qui Arthur a pu croiser là bas. Commencer lentement, poser les bases, ne pas trop sauter du coq à l’âne. Elle répète mentalement les pas qui la mèneront au sujet principal, comme une chorégraphie cent fois imaginée, un enchaînements de pirouettes et de développés qu’elle entend encore sa sœur murmurer à voix basse quand elle ressasse ses plus belles performances. « Toute l’équipe a une raison personnelle pour s’investir sur ce projet, notre employeur trouve que c’est la meilleure motivation pour qu’on se consacre pleinement dans ces recherches. » Elle s’empêche de croiser les bras par mimétisme ou par défense. Elle n’a rien de quelqu’un d’impressionnant et elle ne peut pas jouer à ce jeu comme Caleb ou Gordon le ferait : trop jeune, trop frêle, pas assez crédible. « Et c’est pour ça que monsieur d’Aloncourt a fait appel à moi », confirme-t-elle d’une voix un peu plus basse. « Voyez-vous, je ne suis pas sans avoir mes propres intérêts à voir vos recherches percer. Ma sœur souffre d'amyotrophie spinale proximale. Gênant déjà en temps normal, encore plus pour une danseuse. Alors croyez moi quand je vous dis que je veux que vous réussissiez, vous et vos collègues. » Elle n’est pas encore assez bonne menteuse pour broder quelque chose d’aussi intime, alors elle pousse de côté la vague culpabilité qu’elle a à se servir de cette histoire dans ce contexte. Ce n’est que la vérité pure et dure, même si instrumentalisée pour lui permettre d’arriver à ses fins et, peut-être, d’arracher un brin de confiance à l’homme qui lui fait face.

Ce qui est paradoxal quand elle vient tout de même à le questionner sur quelque chose qui fait partie de sa vie privée. « J’ai décidé de prendre les vacances pour me reposer, retrouver ma famille et des amis. Je n’en prends absolument pas mais bon, dans ma condition actuelle, c’est difficile de prendre des vacances reposantes. » Sauf que sa famille, aux dernières nouvelles, est en Grande Bretagne, bien loin de la Polynésie française. Marisol pince les lèvres, les yeux fixés sur les papiers devant elle, avant de refermer le dossier avec un soupir et de relever le regard. « Je vais jouer carte sur table avec vous, monsieur Byrne. L’avancée des recherches n’est pas le seul point sur lequel mes employeurs s’interrogent. Comme vous l'avez vous-même dit, la sécurité est la priorité, et monsieur d’Aloncourt et les autres actionnaires redoutent qu’elle soit compromise ici-même. Vous comprenez donc qu’ils hésitent à envoyer de nouveaux échantillons alors même qu’ils s’inquiètent à propos d’espionnage industriel. » Elle tapote de ses ongles manucurés contre la couverture du dossier. « Et votre récent voyage fait vraiment mauvaise impression. »

   

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(#) Re: Something fishy this way comes | Arthur    Lun 17 Jan - 22:25

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(New York, janvier 2022) Il est quand même un peu étonné de tomber sur une personne qui n’a aucune notion dans la biologie cellulaire. Arthur ne dit rien de plus, juste qu’il sait qu’il va galérer à devoir tout expliquer, bon après tout, ça ne le dérange pas il a déjà fait ça auparavant. Seulement, il est un peu rouillé et il n’est surtout pas trop à l’aise. En tout cas, qui serait à l’aise à une visite surprise comme celle-ci ? Pas lui, ni ses autres collègues. Ils ont rien à se reprocher, ils sont tous aussi impliqués dans les recherches, ils donnent leur maximum. Ils font ce qu’ils peuvent clairement. Seulement, ils ont des limites dans leurs capacités, ils sont humains, ils sont aussi malades. Ce à quoi Mme Maher semble comprendre dans le fond. « Voyez-vous, je ne suis pas sans avoir mes propres intérêts à voir vos recherches percer. Ma sœur souffre d'amyotrophie spinale proximale. Gênant déjà en temps normal, encore plus pour une danseuse. Alors croyez moi quand je vous dis que je veux que vous réussissiez, vous et vos collègues. » Arthur grimace en entendant le nom de la SMA. Ça fait longtemps qu’il n’a pas entendu ce terme, mais il connaît un peu la maladie étant connue comme celle qui n’a pas de traitement qui permet de la guérir. « Désolé pour votre soeur… » il le dit sincèrement, parce qu’il sait ce que ça fait comme désespoir, de voir son rêve s’écrouler sous ses pieds à cause d’une maladie. « J’ai failli entrer dans l’équipe olympique nationale de Taekwondo, je comprends ce qu’elle a dû traverser. Et croyez-moi, je ferai tout pour trouver le remède. » Il ponctue cela avec un petit sourire et il allait proposer de faire un tour pour lui faire les explications plus approfondies des recherches, pour lui donner de l’espoir pour sa soeur qui doit vraiment souffrir en ce moment-même.

Seulement, cela ne se passe pas comme ça.

Mme Maher ne le laisse pas passer juste comme ça quand elle lui parle de ses absences, de ses retards inexistants, de peu de vacances qu’il a pu prendre et la seule fois où il a pu retrouver sa famille, puis partir à Tahiti… « Je vais jouer carte sur table avec vous, monsieur Byrne. L’avancée des recherches n’est pas le seul point sur lequel mes employeurs s’interrogent. Comme vous l'avez vous-même dit, la sécurité est la priorité, et monsieur d’Aloncourt et les autres actionnaires redoutent qu’elle soit compromise ici-même. Vous comprenez donc qu’ils hésitent à envoyer de nouveaux échantillons alors même qu’ils s’inquiètent à propos d’espionnage industriel. » Au fur et à mesure que la jeune femme parle de cette façon, Arthur sent son coeur s’emballer et ne cache vraiment pas sa surprise aux mots qui peuvent être violents pour lui. Il ne s’y attendait clairement pas. « Et votre récent voyage fait vraiment mauvaise impression. » Ne pas hésiter dans ses mots, ne pas prendre trop de temps non plus, ne pas mettre si peu de temps également. Trouver le juste milieu. Arthur aurait dû demander à Chidev ou à Nyny comment s’en sortir si on l’interrogeait là-dessus, mais ils étaient trop concentrés sur les festivités qu’ils ont complètement zappé ça. Surtout qu’il leur avait fait confiance pour la sécurité. Eh bien… « Est-ce que vous vous moquez de moi Mme Maher ? » Demande Arthur avec un ton qui est bien plus sec qu’il ne l’aurait voulu. Il ne doit pas oublier les leçons de gestion de colère, mais là, il a juste envie d’aller envoyer balader ça. Il n’aime vraiment pas ce qu’elle insinue, alors qu’elle a été sincère avec lui tout à l’heure. « Vous avez le dossier sur lequel vous pianotez, ça fait sept ans que je travaille corps et âme pour Amaranth Pharmaceuticals, sept ans. Vous avez bien vu que je n’ai aucune absence, aucun retard, que je suis si impliqué pour ma propre cause. Ça fait trois ans que je ne vis que pour ces recherches et vous trouvez juste le moyen de critiquer mes seules et uniques vacances que j’ai pu prendre pour décompresser alors que je suis à deux doigts d’un burn out ? Je passais mon Noël comme tous les ans chez ma famille, mon Nouvel An avec mes amis que je n’ai pas vu depuis une éternité à cause de quoi ? Du travail. Si vous cherchez une personne qui pourrait divulguer les recherches, ce n’est clairement pas moi. Mais je ne vois pas non plus un de mes collègues en être capable également. Donc je pense que vous devriez calmer la paranoïa qui n’a pas lieu d’être chez monsieur d’Aloncourt et les autres actionnaires. Vous avez déjà fait installer les caméras, vous nous mettez sous écoute, vous avez même un chef de sécurité assez efficace que je doute qu’il y ait même un possible espionnage industriel sous sa surveillance. Qu’est-ce que vous voulez de plus ? » Il ne peut pas croire ça Arthur, qu’on le soupçonne d’espionnage industriel et puis d’abord pour quelle entreprise ? Sérieusement ? Il lâche un soupir assez exaspéré et prend la tasse de son café un peu maladroitement parce qu’il ne voit pas et qu’il est énervé aussi. Il boit une gorgée en espérant qu’il ne s’est pas trop trahi comme ça. Il commence à s’inquiéter maintenant pour ses nouveaux amis immortels sur ce coup-là.
   

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(#) Re: Something fishy this way comes | Arthur    Mer 19 Jan - 18:19

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(New York, janvier 2022) « Désolé pour votre soeur… J’ai failli entrer dans l’équipe olympique nationale de Taekwondo, je comprends ce qu’elle a dû traverser. Et croyez-moi, je ferai tout pour trouver le remède. » Elle le sait, Marisol, elle a bien lu le dossier, fait tous ses devoirs, mais l’entendre, ça reste différent. Qu’est-ce qui fait que des gens aussi brillants s’attirent la malchance comme ça ? Avaient-il peut-être connaissance que le temps leur était encore plus compté qu’aux autres, inconsciemment ? Elle ne sait pas. Elle aimerait avoir une raison parce que, pour tout ce qu’elle en a voulu à Helen de briller si fort et de la reléguer aux ombres, elle sait aussi que sa sœur aurait eu le succès qu’elle méritait sans cette maladie. Elle les aurait tous éblouis. Marisol se racle la gorge et lâche un petit sourire. « Votre détermination fait plaisir. » Pas le drame qui a poussé l’homme à se lancer sur ce chemin, en revanche. Et, malgré ce petit moment d’empathie, il lui reste beaucoup à faire ici. Et plus exactement s'immiscer dans la vie privée de cet homme, lui mettre la pression, et enregistrer la moindre de ses réactions. Elle pourra en tirer quelques conclusions, mais elle devra surtout rapporter tout ça à ceux qui l’ont aiguillée pour cet interrogatoire, Gordon et Kaz.

Sentant qu’elle n’en apprendra pas plus de cette façon-là, Marisol abat sa première carte. « Est-ce que vous vous moquez de moi Mme Maher ? » Une façon de réagir pour le moins prévisible. Après des années à se consacrer à un boulot, personne ne veut s’entendre dire qu’il est suspecté par ses patrons, peu importe la raison. « Ce serait une bien mauvaise blague », répond-elle en penchant la tête sur le côté. Elle écoute les justifications sans interrompre, image même de la patience, et retient l’ombre d’un sourire quand il est question des caméras, des systèmes d’écoute et du nouveau chef de la sécurité. Gordon en prend pour son grade. « Qu’est-ce que vous voulez de plus ? » Elle pourrait lui répondre plein de choses, Marisol. Elle pourrait déjà lui dire que les gens pour qui elle travaillent sont au courant des nouvelles mesures de sécurité prises par Amaranth Pharmaceutical. Pas besoin de les lui rappeler donc. Elle pourrait aussi lui rappeler que personne ne connaît si bien que ça ses collègues et que la promesse d’un beau chèque peut en appater plus d’un. Mais la vérité est qu’elle se fiche bien de ses collègues. Lentement, elle tire une photographie du dossier et la pose sur la table entre eux. « Je veux savoir si vous avez vu cet homme durant votre séjour à Tahiti. » Elle croise les bras sur sa poitrine. « Prenez votre temps, je vous en prie. » Après tout, elle sait que sa vue n’est pas ce qu’elle était, mais s’il y voit suffisament bien pour bosser en laboratoire, il doit pouvoir voir la personne sur la photo sans mal. Elle ne connaît pas le nom. Elle n’a que ce cliché et l’assurance de Kaz que c’est bel et bien un immortel, en plus de cette vieille colère. Elle a étudié le visage assez longtemps : un homme au teint foncé, aux cheveux et à la barbe noire, comme elle aurait pu en croiser plus d’un dans les rues de Londres. Savoir qu’ils peuvent se cacher si facilement… Elle pousse la rage de côté. Pas maintenant. Pas alors qu’une part d’elle ne peut s’empêcher de douter de Kaz. Pourquoi cet homme n’a-t-il pas encore été interrogé s’ils ont la certitude qu’il est immortel ? Ça lui paraît louche. Mais elle jouera le jeu du mieux qu’elle peut, essayant de prouver sa fidélité à l’organisation tout en profitant du face à face avec Arthur Byrne pour en apprendre plus que ce qu’on lui dit.

   

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(#) Re: Something fishy this way comes | Arthur    Jeu 20 Jan - 12:35

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Ce serait une bien mauvaise blague.
Arthur retient un rictus. Il retient quoi ce que ce soit. Il ne veut pas réagir n’importe comment, ce qui pourrait le remettre sur les rails d’un cauchemar sans fin. Il n’a pas envie de revivre la même période d’interrogatoire et que c’était Gordon qui s’en occupait. Arthur ne comprend juste pas pourquoi on le soupçonne d’un espionnage industriel, il n’a rien fait pour ça. À part le Nouvel An avec des immortels et il est maintenant sûr que c’est à cause de ça. Il suffit de voir Madame Maher sortir une feuille, un truc rectangulaire du dossier pour comprendre que c’est une photo. Arthur se penche vers le bureau et pose la main sur la photo, pour la tirer vers lui. Il plisse les yeux. «   Je veux savoir si vous avez vu cet homme durant votre séjour à Tahiti. » Il observe la photo, cet indien, barbu, assez grand comme… Chidev. Ah oui, c’est le petit descendant. Ah oui merde. Ok, c’est bien ce qu’il pensait. Arthur plisse les yeux alors qu’il sent son coeur s’emballer comme jamais. Il tremble un peu des mains, mais il peut mettre ça sur le coup de colère d’avoir été accusé à tort d’être un de ceux qui pourrait trahir Amaranth Pharmaceuticals… «  Prenez votre temps, je vous en prie. » Arthur hoche la tête et finit par sortir ses lunettes de vue, pas d’aveugle, de vue pour mieux regarder les traits de cet homme. « C’est vrai qu’il me dit quelque chose… Je l'ai pas croisé à une convention par hasard...? » Calme toi Arthur. Il se rappelle de la voix de Chidev quand il faisait les enchainements. C’est important de rester calme… C’est fou comme il se souvient de ce moment d’il y a plus vingt ans. C’est aussi le fait qu’il a pu entendre récemment la voix de son ancien coach… « Il ne ressemble pas à l’acteur qui a joué dans une série... Attends c'est quoi le nom ? I-zombie là ? Par hasard… » Il fronce les sourcils et sort son téléphone pour faire une recherche. Oui oui, il sait très bien qui c’est, pourquoi Rahim est sur les dossiers ? Il n’aime pas trop ça, mais bon, il ne peut pas envoyer de SMS tout de suite, ce serait trop suspect. Il doit surtout montrer qu’il ne se paye pas du tout de la tête, qu’il ne manque pas de respect (si). Il pianote sur son téléphone et sourit. « Ah mais ouiii, c’est bien lui ! » Il tend le téléphone vers la jeune femme, tout fier, pour le lui montrer juste l'écran, parce que oui, il ne va pas lui passer le téléphone, ce serait trop abuser... « Il avait joué un médecin légiste ! Je doute que ce soit pour ça que vous vous inquiétez, pour un acteur médecin légiste geek… » finit-il par se reprendre en rangeant son téléphone avec une petite moue déçue parce que oui, au regard de la jeune femme, ce n'est pas du tout la réponse qu'elle attendait... Tristesse. Il secoue la tête en remettant la photo sur le bureau. « À moins que vous me dites que j’ai été sur la même ile qu’un acteur cool comme lui, non je ne vois pas qui c’est… Vraiment. » Il tapote du doigt sur la photo, posée sur le bureau. « … C’est un employé d’un laboratoire de recherche concurrente ? » Demande-t-il, sachant bien que dans le fond il n’aura pas la réponse. Il ne peut pas s'empêcher de manquer du respect, comme quand il était jeune. Ah... Faut croire que retrouver son entraineur réveille le jeune gamin en lui...
   

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(#) Re: Something fishy this way comes | Arthur    Mer 26 Jan - 13:59

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(New York, janvier 2022) Le silence est d’or, il paraît. Arthur Byrne ne semble pas homme à démentir le dicton. Marisol ne peut pas dire s’il s’agit d’un simple contrecoup au choc que représente cette interrogation ou s’il y a là une prudence excessive et suspicieuse. Soit. Elle note juste le manque de réaction et aura le temps de décortiquer tout ça plus tard. Elle note aussi le tremblement des mains, toujours craintive d’y apposer le moindre sens au risque de faire une fausse route dramatique. Elle n’est pas formée à ce genre de missions, Marisol, pas vraiment, son mentor préférant mille fois la voir bosser sur les cas à défendre en tant qu’avocat. Elle a voulu faire ça. Et là voilà maintenant qui tâtonne et s’efforce de retenir les moindres détails de cette interaction pour les rapporter à ceux qui sauront en extraire le sens caché. « C’est vrai qu’il me dit quelque chose… Je l'ai pas croisé à une convention par hasard...? » Elle aussi, elle doit ne rien laisser paraître. Rester neutre, hausser un sourcil tout au plus, l’image même de la travailleuse patiente qui attend d’obtenir les informations dont son patron a besoin. Quand bien même cet homme serait un immortel, est-ce que cela voudrait forcément dire que Byrne est au courant ? De leur existence et ce que Amaranth représente vraiment ? Et si oui… Si oui, y a-t-il peut-être des immortels moins imbus d’eux-mêmes prêts à travailler main dans la main avec les mortels pour les aider ? C’est une belle utopie qu’elle se laisse envisager l’espace de quelques secondes. « Il ne ressemble pas à l’acteur qui a joué dans une série... Attends c'est quoi le nom ? I-zombie là ? Par hasard… » Le retour à la réalité est dur. « Pardon ? » Il se paie sa tronche, hein ? Et c’est qu’il a même le culot de sortir son téléphone et de pianoter dessus avant de lui montrer.  « Ah mais ouiii, c’est bien lui ! Il avait joué un médecin légiste ! Je doute que ce soit pour ça que vous vous inquiétez, pour un acteur médecin légiste geek… » Putain de merde. Marisol doit se faire violence pour ne pas lui prendre le téléphone des mains et mettre l’écran à côté de la photo pour comparer. Elle note tout de même le nom de l’acteur dans un coin de son esprit pour plus tard. Elle va tuer Kaz. Peut-être pas tout de suite, parce qu’elle n’a pas encore les compétences pour, et qu’il faut aussi se méfier de son compagnon. Mais elle va trouver un moyen, un jour, quand il s’y attendra le moins, et elle se vengera.

« À moins que vous me dites que j’ai été sur la même ile qu’un acteur cool comme lui, non je ne vois pas qui c’est… Vraiment. … C’est un employé d’un laboratoire de recherche concurrente ? » Un soupir lui échappe presque malgré elle, et elle secoue la tête. « C’est un petit peu plus compliqué que ça. Il a déjà fait du tort à certains de nos actionnaires, même si je n’ai pas les détails de cette affaire », brode-t-elle sur le moment avec un geste vague de la main. N’importe qui peut justifier que ses patrons fictifs s’inquiètent de sa présence près de l’un de leurs scientifiques de génie. « Je vous conseillerais tout de même de faire attention à vos fréquentations monsieur Byrne. Cela vous évitera d’autres têtes à têtes aussi détrimentaux à vos recherches. » Marisol reprend la photographie et la range soigneusement dans son dossier. « Maintenant que nous avons éclaircis ce point, je me ferai une joie de visiter vos labos, comme vous me l’avez proposé plus tôt. » Autant en profiter pour fouiner, non ? Personne n’a besoin de savoir qu’elle met son nez là où elle ne devrait pas, et quand bien même, elle prétextera un simple excès de zèle. Ce n’est pas comme si elle allait découvrir quoique ce soit d’utile, excepté pour sa curiosité personnelle. Un simple point sur la science et elle part du labo. Elle a deux jours pour profiter de New York avant son vol retour, l’arrière goût amer d’une mission avortée et d’une perte de confiance en ceux qui l’ont envoyée lui minant un peu le moral.

   

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(#) Re: Something fishy this way comes | Arthur    Mer 26 Jan - 17:30

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(New York, janvier 2022) Un petit soupir.
Arthur a gagné.
Oui il s’en est sorti. Il a réussi à s’en sortir ! Il s’est débrouillé pour parler de cet acteur et il n’aurait jamais cru que Rahul lui sauverait la vie à tout jamais. Bon ok, il est en train d’exagérer un peu là, mais il se sent vraiment tendu même s’il est en train de penser en ce moment à vouloir envoyer un message Instagram à Rahul juste pour le remercier d’exister comme tout bon fan. Il sait que dans le fond, il n’est pas sorti pour de bon de cette galère. Il est juste parti en vacances une fois et voilà qu’il est déjà à nouveau fiché. Il se rappelle pourquoi il ne prenait jamais de congés de base mais là… Arthur, il en avait besoin. Il n’en peut plus de tout ça, de toute cette pression. « C’est un petit peu plus compliqué que ça. Il a déjà fait du tort à certains de nos actionnaires, même si je n’ai pas les détails de cette affaire » « Oh je vois… » Il n’est pas sûr s’il devait y croire mais il va faire l’effort pour, parce qu’il sait que dans le fond. Rahim est loin d’être ce genre de personne, il le sait parce qu’il a passé quelques jours en sa compagnie et c’est une personne qui est assez discrète, mais qui se relève forte surprenante. Il a l’impression de voir Dev, mais en plus calme et avec des punchlines bien senties. « Je vous conseillerais tout de même de faire attention à vos fréquentations monsieur Byrne. Cela vous évitera d’autres têtes à têtes aussi détrimentaux à vos recherches. » Il hoche silencieusement la tête. Il récolte les informations mais il est un peu exaspéré que cette situation ne s’arrange pas tant que ça. En vrai, il est surtout exaspéré que son travail soit toujours aussi tendu en soit. Et qu’il ne peut pas être ami avec n’importe qui. « Maintenant que nous avons éclaircis ce point, je me ferai une joie de visiter vos labos, comme vous me l’avez proposé plus tôt. » « Bien sûr ! Allons y alors ! » Dit-il presque enjoué, en vrai il va préférer l’assommer avec tout le jargon scientifique, tout le vocabulaire qu’elle ne connaît pas. Peut-être en signe de vengeance alors que non, c’est vraiment parce qu’il est passionné et qu’il est très impliqué dans son travail que l’idée de trahir Amaranth ne lui vient pas à l’esprit… Encore.
   

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