intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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 it wasn't meant to be (ARTHUR)

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Jin Xialing
Jin Xialing
IMMORTAL — forever is not enough
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(#) it wasn't meant to be (ARTHUR)    Sam 29 Jan - 17:41

it wasn't meant to be
Her heart had grown so familiar to the pain of life without him, that to respond now seemed too large a pleasure she could not endure. If pain was love, then she loved fiercely. Yet knew she could not be near that boy again. @Arthur Byrne

(New York, automne 2013) Prostrée sur le canapé du salon, Xialing fixe l’orchidée blanche posée sur la table basse devant elle. Cela fait déjà de longues minutes que son regard est rivé sur ses fleurs, dont elle observe les moindres détails. Elle reste concentrée dessus, accrochée à la plante pour rester ancrée dans la réalité. Elle se mord la lèvre pour ravaler ses larmes. Nerveusement, inconsciemment, ses doigts frottent le tatouage discret de son annulaire gauche. Je suis toujours là. Je suis toujours là. Elle étouffe un sanglot. Mais plus pour très longtemps. Xialing prend une longue et profonde inspiration. Elle le savait bien, que cela ne pourrait pas durer éternellement. Elle aurait dû s’en douter. Elle n’aurait pas dû se laisser aller, c’était une erreur. Idiote, idiote, idiote ! Elle se lève d’un bond et commence à faire les cent pas dans l’appartement. Tout est de sa faute. Les pots ne sont pas encore cassés, mais elle cherche déjà une solution pour les réparer. Elle sait pourtant déjà qu’elle n’y parviendra pas, que ce sera impossible. Si les choses ne s’étaient pas autant étirées dans le temps, peut-être que… Mais dans sa naïveté, Xialing avait laissé une routine s’installer et elle avait laissé ses sentiments l’aveugler. L’impression de normalité avait été trop ensorcelante pour qu’elle parvienne à lui résister. En conséquence, son petit monde allait s’écrouler comme un château de cartes. Mais une fois n’est pas coutume, n’est-ce pas ? Ce ne serait pas la première fois. Non pas que cela rende les choses plus simples et moins douloureuses, parce que ce n’est pas le genre d’exercice auquel on s’habitue. Pas Xialing, en tout cas. Trop fragile, trop sensible… Trop faible, peut-être. C’est en tout cas ce que l’on n’a de cesse de lui répéter, comme une litanie interminable. Faible, elle ? Elle a pourtant tout sacrifié pour sauver l’homme qu’elle aime. Elle a même accepté de se salir les mains, de les rougir de sang. Peut-être est-ce justement ça qu’on lui reproche : être prête à absolument n’importe quoi par amour. Trop aimer, est-ce une faiblesse ? Ce n’est certainement pas elle qui trouvera la bonne réponse à cette question.

Son regard se pose sur les quelques cartons éparpillés dans le loft new-yorkais. Ses affaires encore emballées, prêtes à être rangées… Sauf qu’elles ne le seront jamais. Xialing se mord la lèvre et essuie d’un geste agacé les larmes qui roulent sur ses joues. Elle pourrait mentir. Ce serait la solution la plus simple, la plus humaine. Prétendre que tout bien réfléchi, les choses vont trop vite pour elle, qu’elle a besoin de temps… Rompre en douceur. Non, le terme douceur n’est pas approprié, mais ce serait toujours bien plus doux que si elle annonçait à Arthur la vérité de but en blanc. Rien que d’y songer, un petit rire nerveux lui échappe. Je suis désolée, je ne vais pas pouvoir rester. Vois-tu, je vais bientôt avoir 700 ans, je suis mariée depuis 600 et mon mari a finalement décidé qu’il voulait toujours de moi et comme je suis une parfaite idiote, je ne sais pas comment le repousser. Et avant que j’oublie, je suis aussi un assassin à mes heures perdues, contre mon gré, certes, mais cela n’enlève rien au fait que je tue des innocents. Donc, tu vois, vraiment, ce n’est pas toi, c’est moi. Xialing soupire et s’adosse sur le canapé contre lequel elle était jusque là assise. Il faut qu’elle fasse vite. Elle le sait, plus elle laissera traîner les choses et plus ce sera difficile et douloureux. Il faut arracher le pansement d’un coup sec, paraît-il… Plus facile à dire qu’à faire, la pratique est rarement aussi simple que la théorie.

Xialing sursaute quand la clé tourne dans la porte d’entrée. Trop occupée à ressasser ses pensées et à peser ses options, elle n’a pas entendu Arthur rentrer. D’ordinaire, elle le repère avant même qu’il ne soit entré dans l’immeuble ou n’ait commencé à monter les escaliers. Il ne lui reste que quelques secondes pour faire comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Elle tapote ses joues pour faire disparaître toute trace de larmes, lisse nerveusement son chemisier et affiche un petit sourire qu’elle espère convaincant. Heureusement pour elle, elle ne tardera pas à découvrir que ce ne sont pas ses joues rouges qui vont inquiéter le plus l’homme qui partage sa vie – ou du moins pas tout de suite. « Hey. » Faire illusion, ne rien laisser paraître. Elle essaie, jusqu’à ce qu’elle remarque que le rythme cardiaque du jeune homme est un brin affolé. Son sourire se fane, et sa bouche forme un O parfait lorsqu’elle se souvient d’une chose terriblement importante. Le timing ne pourrait pas être pire. « Oh, mon dieu, ton rendez-vous… » Il n’avait pas voulu que Xialing l’accompagne à l’hôpital. Elle n’avait pas insisté, bien incapable d’aller au-delà du non initial. Elle se mord la lèvre et fait quelques pas vers Arthur. Une petite pensée égoïste, dont elle a vite très honte, traverse son esprit : s’il va bien, le quitter sera plus simple, elle n’aura pas l’impression d’être un monstre. Parce que peu importe le résultat des examens, elle ne pourra pas rester. Elle ne pourra pas le soutenir, elle ne pourra pas l’accompagner, elle ne pourra pas être là. Si sa gorge ne s’était pas brusquement serrée, elle aurait pu hurler. « Arthur ? » Elle l’attrape doucement par le bras et l’entraîne jusqu’au canapé, sur lequel elle le fait s’asseoir avant de prendre place à côté de lui. « Dis-moi. Dis-moi ce que le médecin t’a dit. » Le reste peut attendre, au fond. Elle trouvera bien une solution… Elle trouvera. À cet instant, Xialing ne peut pas penser à ses propres tracas. Arthur vient peut-être d’apprendre une nouvelle qui va bouleverser toute son existence, il faut qu’elle le soutienne.

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(#) Re: it wasn't meant to be (ARTHUR)    Mar 22 Fév - 12:41

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Her heart had grown so familiar to the pain of life without him, that to respond now seemed too large a pleasure she could not endure. If pain was love, then she loved fiercely. Yet knew she could not be near that boy again. @Jin Xialing

(New York, automne 2013) Ce moment où l’annonce est faite.
Il n’y a plus la possibilité d’entendre, de comprendre, de prendre mentalement note les choses à faire. À se dire que rien n’est perdu. Que tout ira bien, qu’il y aura une solution. Sauf que ça fait des années qu’il se dit ça. Aujourd’hui, ça a été encore un autre coup de poignard, qu’il se doit cacher à nouveau derrière un petit sourire triste et se dire que tout ira bien.

Parce que oui, cette fois-ci il n’est pas seul.

Enfin, l’espère. Parce qu’il sait que s’il annonce cette maladie, Xialing pourrait partir, aussi vite qu’elle n’est venue avec ses cartons chez lui. Il sait, parce que sa mère le lui a dit, elle l’a répété même… Elle n’a pas voulu qu’il naisse, pour qu’il aie à vivre ce genre de vie où il sera abandonné par tout le monde, où ses rêves s’écrouleront les uns après les autres. Il devrait profiter Arthur, de voyager, d’expérimenter plusieurs choses dans la vie. Mais ça, pour lui, c’est comme baisser les bras face à cette maladie. Alors non, il a pris sur lui, il a fait des études, tout cela pour qu’il puisse trouver une solution, un remède.

Dans tous les cas, il est en train de rentrer chez lui, le coeur assez lourd. Peut-être qui bat trop vite… Oui. Lâche un gros soupir comme pour s’encourager, essayer de sourire un peu. Mais il sait que Xialing ne va pas marcher, elle va vite comprendre que son rendez-vous ne s’est pas bien passé du tout. Vraiment pas. Il ne verra plus les couleurs de la même façon, que sa vue va encore s’obstruer dans les années à venir, que cela a déjà commencé. Que sa sensibilité à la lumière l’obligera peut-être à porter des lunettes de soleil quand il sera dehors. Envisager peut-être un chien guide. Envisager beaucoup de changements dans sa vie.

Mais là en ce moment, il a juste besoin de réconfort, de se changer les idées. De retrouver Xialing, se concentrer sur le fait qu’elle emménage chez lui, qu’ils vont pouvoir vivre ensemble. Il en a des plans Arthur, mais il a peur. « Hey ! » Il tente avec un sourire alors qu’il retire son manteau et son écharpe pour les mettre sur le porte-manteau. Il allait lui demander comment elle va mais n’a pas eu le temps qu’elle réagit sur son rendez-vous. « Xia… » Oh, ça aurait été mieux qu’elle aie oublié ce rendez-vous, qu’il puisse profiter un peu d’un moment avec elle. À vouloir commander à manger, à juste… Vivre ? Sans se soucier de quoi ce que ce soit ne serait-ce qu’une fois ? Il en avait parlé quelques jours plus tôt, elle avait proposé de venir avec lui, il a refusé ayant peur qu’elle parte vraiment après cette annonce. 

En soit, ça n’aurait pas été différent.

Parce qu’elle est là, à lui prendre le bras, à s’installer tous les deux sur le canapé. À se regarder, à ce qu’il fasse face à… cette demande. Qu’elle veuille savoir tout de suite. Il pourrait mentir, mais il ne peut pas. Il n’est pas comme ça Arthur. Il pose la main sur celle de Xialing, détourne le regard pour chercher Nabab qui doit être quelque part. Probablement dans la chambre, oui.

« Je n’ai pas été honnête avec toi, à ne pas te le dire dès le début. J’ai appris quand j’étais adolescent que j’ai une maladie qui… Euh… Me fera perdre la vue. Je deviendrais aveugle. » Il fait un petit sourire avant de tourner son regard vers Xialing. Il lui caresse doucement la main, avant de soupirer. « Je ne te l’ai pas dit parce que j’avais un espoir minime de trouver un moyen d’en guérir. Mais aussi… » Il lâche un soupir, comme pour s’encourager pour ce qu’il doit dire par la suite. « Parce que je sais que c’est courant pour un partenaire, dans un couple de vouloir partir parce qu’il ne veut/peut pas soutenir l’autre personne dans son combat. En soit, j’avais peur que tu partes, mais c’est un peu égoïste de ma part de t’avoir caché ça dès le début alors que tu mérites de savoir… Mais je ne voulais pas que tu partes. » Il déglutit un peu difficilement avant d’ajouter avec un léger sourire, regardant Xialing. « Je comprendrai Xialing, si jamais tu ne voudras pas me soutenir. » Parce que c’est ce que sa mère n’aura pas arrêté de le lui répéter. Que les gens partiront dès qu’ils apprendront sa maladie, qu’ils ne resteront jamais avec lui.

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