intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
nous soutenir



pub rpg design
Nous manquons de mortels et de membres de l'Ordre de l'Hydre !
✷ Avant de créer votre constellation, n'oubliez pas de jeter un coup d’œil aux scénarios et aux pré-liens du forum !
✷ Pour vous faire une idée des personnages et des statistiques du forum, c'est par ici.
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

 

 Don't panick it's normal.

Aller en bas 
Invité
avatar
Invité

Don't panick it's normal. Empty
(#) Don't panick it's normal.    Mer 5 Jan - 11:22

Don't panick it's normal.

 
  participant.es : @Adrian Ackerman

 


 
“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago


 
(Janvier, NEW YORK) Quelle galère.
Mais la galère que… Oui, voilà. Arthur n’a pas de nom pour cette galère qu’il vient de vivre pendant des heures… Il n’en pouvait plus de cette journée. Il venait tout juste de rentrer du travail dont il y est resté quasiment plus de vingt-quatre heures et il avait emmené Nabab avec lui. Il ne pouvait pas laisser son animal tout seul chez lui et puis bon, comme d’habitude… Il rentre au petit matin et il a énormément neigé. Ce n’est pas une surprise que c’est une énorme galère pour Arthur quand il y a la neige, car il ne voit pas très bien le verglas et forcément, il fonce dessus et il glisse et voilà. Il se fait mal. Mais ça, il s’en fiche Arthur, ça lui arrive tout le temps quand il y a de la neige à New York. Même s’il en vient presque à regretter de ne pas être resté plus longtemps à Tahiti où il était presque bien.

Oui presque bien, parce qu’il était enfin en vacances, mais entouré de tous les immortels. Il n’a jamais pu dire qu’il travaillait… À Amaranth Pharmaceuticals, cette entreprise qui cherche à tout prix à avoir un ADN, un élément venant des immortels et il n’a pas cherché à les récupérer. Non, il ne l’a pas fait, il ne pouvait pas récupérer une goutte de sang. Il préfère plutôt demander, mais il ne l’a pas fait non plus. C’était bien plus compliqué que prévu parce que ces immortels, ce sont des êtres humains aussi qui aiment vivre comme tout le monde et font du mieux qu’ils peuvent. Il se rappelle des échanges qu’il a pu avoir avec eux et il trouve pas cela injuste. Toute cette guerre injustifiée, ils pouvaient tous s’aider, main dans la main et tous s’accepter. Évidemment, le monde est bien trop compliqué.

Et ce n’est même pas le sujet.

Parce que Nabab, lors de la chute, s’est blessé en ayant perdu deux plumes et s’est échappé de sa cage. Arthur a dû se faire passer pour un fou à hurler après Nabab, à le chercher pendant toute une matinée. À demander l’aide aux passants qui l’ont ignoré. À envoyer quelques sms désespéré à Adrian et puis, par quel miracle, Arthur a réussi à retrouver Nabab complètement frigorifié et il avait vraiment eu la plus grande peur de sa vie. Il avait imaginé la présence des chats qui pouvaient lui faire du mal. Ni une, ni deux, il a commandé un Uber pour aller chez le vétérinaire qui a fait un rapide check-up.

Tout va bien.

Arthur a pu rentrer chez lui, tout en échangeant avec Adrian pour le rassurer, lui dire que Nabab va bien, qu’il a perdu quelques plumes et qu’il a un peu pris froid avec le temps qu’il a mis à le chercher. S’il voyait largement mieux, il l’aurait trouvé en si peu de temps, mais la vie a décidé autrement. Il s’imaginait pouvoir rentrer chez lui, mettre Nabab sur son perchoir, s’enrouler dans sa couverture et dormir un peu. Non, Adrian a insisté à venir chez lui et bien sûr, poli qu’il est, il n’a pas pu lui dire non. Donc Arthur est chez lui, à attendre l’arrivée de son ami.

Il a laissé la porte d’entrée ouverte pour que l’homme puisse entrer sans avoir besoin de sonner. Il connaît bien l’endroit puisque c’est lui qui lui a fait visiter quand il était son agent immobilier. Arthur a commencé à préparer du thé chaud, n’ayant rien à proposer pour manger. En soit, il n’y a jamais rien à manger chez lui, sauf pour Nabab. Forcément la priorité va toujours pour son perroquet. Il entend les grincements du parquet et reconnaît la démarche de son ami. « Je suis dans la cuisine ! » Annonce-t-il. Évidemment, dans la cuisine avec un plaide sur les épaules qu’il porte comme une cape pour se garder au chaud. Il n'a pas de souci à se faire par rapport à sa vision rétrécie, il connaît très bien l'appartement dans les moindres recoins après toutes ces années... « Désolé, je t’ai inquiété tout à l’heure, mais tout va bien vraiment. J’ai vraiment paniqué pour Nabab… » Plus que pour lui même qui se retrouve forcément avec un hématome pas joli à voir sur le mollet évidemment. Merci la chute de verglas.

 

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Sam 8 Jan - 17:41

Don't panick it's normal.

 
  participant.es : @Arthur Byrne

 


 
“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago
(Janvier, NEW YORK) La neige à New York n’a rien de très pratique. Le côté esthétique, certes plaisant pour un temps, fini par se dégrader à mesure que les déneigeuses font leur travaille, alors que les fontes à répétition crée des tas disgracieux d’une neige grisâtre, voire marronnasse et qui, pour ces aspect-ci, n’ont absolument rien de plaisant à l’œil. Ça s’avère plutôt désagréable, même, quand un pied s’y retrouve contre toute attente – il ne remerciera jamais assez les piétons ne faisant guère attention qu’à eux-même, ne bougeant pas d’un poil et le forçant à mettre les pieds dans cette espèce d’abomination. Sa dernière expérience en la matière est suffisamment récente pour qu’il soit toujours agacé par l’événement et ça n’a pas de lien avec le départ de Chiranth en fin d’année, non. Si peu.

La neige apporte aussi d’autres lots d’ennuis, plus embêtants, notamment des retards dans les livraisons de photographies qu’il attend depuis un moment, mais d’un point de vu plus local, des chutes sont vites arrivées, tout comme des envolées inopinés et pour un perroquet si âgé, Nabab en a toujours dans les ailes. Ainsi que du coffre, mais s’agissant d’un perroquet, ça n’a rien de surprenant. L’oiseau récupéré par son humain frigorifié qui, au lieu de l’attendre s’est envolé grâce à un Uber à son domicile, Adrian marche avec énergie dans les rues de New York, grosses bottes aux pieds et arrive une petite trentaine de minutes après le tout premier message de son ami. Si l’inquiétude est grimpé en flèche en lisant les premières lignes, il a été rassuré en lisant les suivantes. Il prend tout de même temps de s’arrêter à la pâtisserie pour apporter de quoi grignoter. C’est qu’il est poli, Adrian, en plus d’avoir faim. Ça s’appelle faire d’une pierre deux coups, non ?

Il n’attend pas pour entrer, Arthur ayant laissé la porte ouverte, qu’il prend soit de fermer derrière lui et il toque deux petits coups avant d’entrer à l’intérieur de l’appartement, « Arthur ? » l’appelle-t-il immédiatement, « Je suis dans la cuisine ! » Déjà en train de retirer son manteau, il pose la boîte remplis de pâtisserie pour se déchausser, « Ça marche ! » Il lui faut peu de temps pour retrouver l’autre homme dans ladite cuisine, lui tendant la boîte, alors que ce dernier parle à nouveau, « Désolé, je t’ai inquiété tout à l’heure, mais tout va bien vraiment. J’ai vraiment paniqué pour Nabab… » Il secoue la tête, « Pas de soucis, Arthur, je préfère que tu m’appelles quand t’as un soucis, même si tu le règles dans la foulée, plutôt que tu n’en fasses rien. » Il donne une tape amical sur l’épaule du brun. « Ça va Nabab ? » Demande-t-il à la fois au volatile qu’à son ami, « J’ai apporté ça aussi. » Lâche-t-il en pointant du doigt la fameuse boîte. « A part cette histoire, comment ça va ? » Ils ne se sont pas revus depuis un moment, après tout et s’il est facile d’avoir des nouvelles grâces aux diverses applications de communication, il préfère, et de loin, le contact humain. Bon, un peu moins depuis s’être fait tiré dessus, mais ce n’est qu’un petit détail.

 fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Dim 9 Jan - 10:20

Don't panick it's normal.

 
  participant.es : @Adrian Ackerman

 


 
“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago


 
(Janvier, NEW YORK) Il aurait pu envoyer un message à Dev ou Anthony, mais ni l’un ni l’autre était là… Ils sont géographiquement bien trop éloignés et aussi, bon, les immortels et le perroquet… Même s’ils l’ont rencontré au nouvel an… ça restera toujours le cadet des soucis. Arthur sait que la seule personne qu’il peut contacter en cas d’urgence, c’est Adrian. Même si ça fait très longtemps qu’ils ne se sont pas vus déjà à cause du travail, mais aussi les fêtes et puis étrangement, Adrian s’était montré aux abonnés absents. Arthur s’était inquiété un moment, il a été vite rassuré en voyant ses nouvelles sur les réseaux. « Pas de soucis, Arthur, je préfère que tu m’appelles quand t’as un soucis, même si tu le règles dans la foulée, plutôt que tu n’en fasses rien. » Arthur répond par un petit sourire triste. Il regarde Nabab qui croaque et finit par répondre à Adrian. « Thula ! Bonjour ! Thula ! » Bon au moins, le perroquet reconnaît l’ami et l’a adopté d’une certaine manière. « Il a perdu deux plumes et a eu froid à m’attendre pendant quelques heures mais à part ça… Il a l’air en forme vu le nombre de thula qu’il te lance. » Il n’a toujours pas dit à Adrian la réelle signification, il vaut mieux éviter en soit.

« J’ai apporté ça aussi. » Arthur cherche du regard ce que Adrian a pu apporter, il n’a pas remarqué du tout, vraiment pas du tout la boite. Il était concentré à travailler sur son thé chaud qui est enfin prêt. Il suit le doigt du regard et voit une boite blanche. « Ah oui ? C’est quoi ? » Il prend la boite et l’ouvre, là, et là, un Arthur tout heureux. « Oh mais MIAM ! C’est de la pâtisserie de la boulangerie à côté du café ? » Oh en plus qu’est-ce qu’ils sont doués ! La meilleure pâtisserie française qu’il ait jamais mangé à New York (bon il exagère mais Arthur n’est pas de ceux qui mangeraient dans un restaurant huppé). « Oh bah, on va mettre tout ça sur la table basse. Le thé est prêt ! » Dans sa théière en plus. Il est content, ça fait vraiment une victoire du combattant pour lui. « A part cette histoire, comment ça va ? » « Très bien maintenant qu’il y a des pâtisseries…! » Il rigole un peu. Oh comment dire à Adrian ce qui s’est passé ces derniers mois: oh au fait j’ai rencontré mon arrière-arrière-grand-père, mon ancien coach qui s’est fait passé pour mort pendant plus 20 ans et qui n’a PAS. PRIS. UNE. SEULE. FUCKING. RIDE. Que j’apprends par la même occasion qu’il ne peut pas mourir. Oh ne t’inquiète pas, moi aussi ça m’a mis à mal d’apprendre que les immortels existent et puis bon. C’est comme parler du soleil hein ? Des immortels qui existent hahahaha. En plus parlant du soleil, j'ai passé le nouvel an avec QUE des immortels ? Genre y en avait un à 1157 ans ?! PLUS vieux que mon arbre généalogique ! Lol. Ptdr. Trolololol. Non ? Non. Puis y a moi, qui glisse sur de la putain de neige neige parce que je n’ai pas vu le verglas et j’ai mis deux heures à retrouver Nabab parce que je ne vois rien autour de moi ! « Non en vrai… Ça va. Je suis revenu des vacances de Tahiti, ça m’a fait bizarre d’être au soleil constant… J’en viens presque à me dire que l’été me manque terriblement. J’y ai passé le nouvel an là-bas… Puis le travail hein… Toujours la même histoire, beaucoup trop de choses à faire… Juste que maintenant, je me rends compte que le monde.. Beh, il est bien plus vaste que je ne le pensais. Et toi ? Ça va ? Ça fait longtemps que l’on ne s’est pas vu… » Parce que oui, voilà, Arthur ne peut évidemment pas dire qu’il a rencontré des immortels à Adrian, qui pourrait le prendre pour un fou. En tout cas, il apporte le thé lui même au salon sur la table basse, circulant aisément dans son appartement qu’il connaît dans les moindres recoins.
 

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Ven 14 Jan - 10:28

Don't panick it's normal.

  participant.es : @Arthur Byrne



“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago
(Janvier, NEW YORK) De nouveau au chaud, Adrian est accueilli par Nabab et Arthur. « Thula Nabab ! » Repète-t-il avec entrain, avant d’ajouter, « J’sais toujours pas ce que ça veut dire, par contre. » Il marmonne, retrouvant Arthur dans la cuisine, avec son paquet en main, « Ah oui ? C’est quoi ? » Son sourire s’agrandit, « Ouvre et le mystère sera levé. » S’il doit tout dire, ça ne serait pas drôle, après tout, « Oh mais MIAM ! C’est de la pâtisserie de la boulangerie à côté du café ? » Après un bref éclat de rire, il hoche la tête, « Dans le mille ! Non seulement, elle est excellente, je sais que t’apprécie ce qu’ils font. » Le genre de détails il note dans son esprit, afin de faire plaisir à ses amis dès qu’il en a envie et l’occasion. « Oh bah, on va mettre tout ça sur la table basse. Le thé est prêt ! » Il hoche la tête, « On est sur la même longueur d’ondes. » Il reprend la boîte, « J’attrape tes assiettes et deux cuillères, je te suis. » Il connaît suffisamment la maison pour se le permettre, après tout.

Suite à quoi, il prend des nouvelles de son ami, incident dans le froid mise à part, « Très bien maintenant qu’il y a des pâtisseries…! » Il renifle avec amusement, « C’est ton estomac qui parle, ou toi ? » Il le taquine, « Non en vrai… Ça va. Je suis revenu des vacances de Tahiti, ça m’a fait bizarre d’être au soleil constant… J’en viens presque à me dire que l’été me manque terriblement. J’y ai passé le nouvel an là-bas… Puis le travail hein… Toujours la même histoire, beaucoup trop de choses à faire… Juste que maintenant, je me rends compte que le monde.. Beh, il est bien plus vaste que je ne le pensais. Et toi ? Ça va ? Ça fait longtemps que l’on ne s’est pas vu… » Tout en s’installant sur le canapé. « À Tahiti ? » Il a un petit sourire, Adrian, « Mon copain y a passé le nouvel an aussi, avec famille et amis. » Le monde est petit et il résiste à l’envie de regarder son fond d’écran de téléphone. Étendant ses jambes, il a un petit grognement quand ça tire sur sa nouvelle cicatrice, « Mais ouais, je suis d’accord sur ce point : le monde est beaucoup plus vaste. » S’il s’y fait, il lui faudra plus de temps pour l’intégrer réellement. « Sinon, écoute, ça fait aller. » Reprend-il, plus doucement, « Je suis désolée d’avoir dû partir sans prévenir. » Il a fait ses bagages et pris les avions qu’Astra lui avait réservé – probablement avec l’aide ou les conseilles d’autres personnes.

fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Ven 14 Jan - 13:59

Don't panick it's normal.

 
  participant.es : @Adrian Ackerman

 


 
“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago


 
(Janvier, NEW YORK) Arthur se retient de rire, il se pince fortement les lèvres et secoue la tête face à Adrian qui réplique la même chose à Nabab. « J’sais toujours pas ce que ça veut dire, par contre. » Il secoue la tête, il ne le dira jamais. Adrian ne le saura jamais. Il trouve ça très drôle que tout le monde se prête au jeu de Nabab à dire ta gueule tout le temps et il ne se rend pas compte qu’il pourrait… Oh et si Dev, ou Tony ou un autre immortel savait parler le Zoulou ? Faudrait qu’il demande ça. Après tout, c’est pas comme s’il avait pas les numéros de tout le monde maintenant. Il est vraiment curieux maintenant.

Pour l’instant, le plus important, c’est de découvrir ce qu’il y a sous la boite et ce sont des pâtisseries. Les yeux d’Arthur brillent, ça y est il a terriblement faim maintenant ! « Dans le mille ! Non seulement, elle est excellente, je sais que t’apprécie ce qu’ils font. » « Dans le mille Adrian ! » Réplique-t-il avec un rire. Oh la bonne humeur est revenue et encore un peu, Arthur aurait presque oublié qu’il a passé des heures à chercher Nabab dans le froid. « On est sur la même longueur d’ondes. » Ah bah là, quand c’est là, c’est fait pour être mangé les pâtisseries, c’est sûr que les deux hommes ne pensent qu’à ça et boire du thé entre temps. « J’attrape tes assiettes et deux cuillères, je te suis. » « ça marche ! » Réplique-t-il vraiment de bonne humeur alors que Nabab se met à répliquer encore des Thula à tout va, il voudrait bien manger on dirait bien, mais monsieur a déjà ses graines, donc il va se contenter des graines.

Il s’installe sur le canapé avec un soupir d’aise quand Adrian le questionne assez étonné. « À Tahiti ? » Ou pas surpris ? Arthur plisse les yeux pour mieux voir l’expression d’Adrian, mais ça ne marche pas vraiment. « Oui oui, c’est étonnant comme destination, je me suis dis que ça ne me ferait pas de mal de voir de vrais dauphins en fait ! » Il croyait comprendre que Adrian le questionnait peut-être dans le fond, sur le choix de sa destination quand il y a d’autres coins typique Tahiti et pas loin… « Mon copain y a passé le nouvel an aussi, avec famille et amis. » Là, Arthur fronce les sourcils, assez étonné. « Et pas toi ? » Et encore une fois de plus, ça fait un drôle de hasard quand même que le petit ami d’Adrian soit allé à Tahiti, d’autant plus que l’île est petite… « Mais ouais, je suis d’accord sur ce point: le monde est beaucoup plus vaste. » Arthur sert le thé après avoir situé la tasse avec un geste d’expert. Il se débrouille extrêmement bien quand il est chez lui, alors que dehors… C’est vraiment une catastrophe et c’est bien trop compliqué pour lui. Il se doute bien que Adrian parle peut-être de quelque chose de général, alors qu’Arthur parlait de sa découverte avec les immortels, mais évidemment que ce n’est pas un sujet qu’il pourrait discuter tranquillement avec son ami à peine de retour. « Sinon, écoute, ça fait aller.  » Oh, c’est bien ça. Quoique le ça fait aller c’est pas toujours ça va bien, mais j’ai eu des emmerdes par ici et par là. « je suis désolée d’avoir dû partir sans prévenir. » « Oh t’inquiète, si tu devais partir c’est qu’il y avait eu une urgence et j’espère vraiment que tu as pu la régler. Hein ? Elle est réglée quand même ? » demande Arthur avant de préparer les pâtisseries qu’il met sur l’assiette d’Adrian, qu’il la tend vers lui. Il a l’habitude des gens qui partent sans prévenir, que des fois ils reviennent jamais ou quasiment plus de vingt ans plus tard… Le scientifique prend beaucoup sur lui, il ne peut pas faire autrement non plus. « Du coup, si ça se trouve, j’ai croisé ton petit ami à Tahiti sans le savoir, vu comment c’est petit là-bas. Tu aurais dû me montrer à quoi il ressemble ou me le faire rencontrer depuis le temps que tu me parles de lui. » Parlons de sujet plus joyeux peut-être, ça fera du bien à Adrian de parler de son petit-ami, de revoir ce petit sourire béas.
 

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Jeu 20 Jan - 19:06

Don't panick it's normal.

  participant.es : @Arthur Byrne



“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago
(Janvier, NEW YORK)  « Dans le mille Adrian ! » Un bref éclat de rire plus tard, Adrian est enfin à l’intérieur de chez Arthur, pâtisseries dans une boîte. Évidemment qu’il a fait exprès de prendre ces douceurs, sachant pertinemment que ça plairait à l’autre homme. Ne préconise-t-on pas un peu de sucre pour se réchauffer ? Ce dont il est certain, en revanche, c’est où se trouvent les assiettes pour déguster tout ça et il fait comme chez lui. Sous l’accord d’Arthur, évidemment, ce dernier est suffisamment adulte pour lui dire s’il abuse un peu. Installé sur le canapé, c’est ma destination de vacances d’Arthur pour son nouvel an qui l’intrigue, la coïncidence est belle, après tout, « Oui oui, c’est étonnant comme destination, je me suis dis que ça ne me ferait pas de mal de voir de vrais dauphins en fait ! » Il sourit, « J’imagine oui. » On ne voit pas des dauphins tous les jours après tout. Il mentionne d’ailleurs que Chiranth s’y est aussi rendu, « Et pas toi ? » Il secoue la tête de droite à gauche, tout en répondant, « Pas cette fois-ci, non. Il devait présenter un membre de sa famille. » En plus d’avoir toute sa constellation avec lui. Adrian ignore encore comme ces derniers réagiraient s’ils devaient le rencontrer. Chiranth est un poil surprotecteur, ces derniers temps. Faites vous tirer dessus une fois et voilà ce qu’on récolter. « Faut que tu me racontes, alors, tu as vu quoi ? » Il est facilement curieux, Adrian. Il a aussi hâte de revoir Chiranth, pour qu’il lui raconte aussi comment c’était, maintenant qu’il n’a plus besoin de mettre un filtre sur ses mots – même s’il est persuadé qu’il ne lui dira pas tout.

Ça prend une tournure un peu plus sérieuse, quand il s’excuse d’avoir du s’absenter pendant plusieurs mois, « Oh t’inquiète, si tu devais partir c’est qu’il y avait eu une urgence et j’espère vraiment que tu as pu la régler. Hein ? Elle est réglée quand même ? » Il hoche la tête, soulagé, « Oui. En tout cas, pour l’instant. » Il espère qu’il en sera ainsi pendant longtemps encore, mais il n’est pas très optimiste. « Du coup, si ça se trouve, j’ai croisé ton petit ami à Tahiti sans le savoir, vu comment c’est petit là-bas. Tu aurais dû me montrer à quoi il ressemble ou me le faire rencontrer depuis le temps que tu me parles de lui. » Il cligne des yeux, Attend, attend, » la ton faussement sérieux, « Je ne t’ai jamais montré sa bouille ? Depuis tout ce temps ? » Levant les yeux au ciel, « Mais j’ai manqué à tous mes devoirs, » dit-il en sortant son téléphone de sa poche, « Je peux te montrer la plus récente, c’était à la patinoire en décembre, » peut-être sonne-t-il un peu niais, mais l’amour, tout ça … Tiens et n’hésite pas à zoomer comme tu l’entends, hein. » Il lui donne le téléphone où se trouve un selfie de Chiranth et lui, tout souriant et chaudement vêtus de leurs bonnets et écharpes associés, les différentes couleurs étant les seules différences.

fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Jeu 20 Jan - 19:56

Don't panick it's normal.

 
  participant.es : @Adrian Ackerman

 


 
“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago


 
(Janvier, NEW YORK) Qu’est-ce qu’il a vu ?
Arthur lâche un petit sifflement, montrant qu’il ne sait pas du tout par où commencer avec tout ce qu’il a vu en dehors des immortels tous aussi impressionnants les uns et les autres. Evidemment que pour Adrian, c’est signe que la vague de paroles Arthurienne est sur le point d’arriver. « Ouuuuh alors là… J’ai vu plein de choses, et je suis vraiment content de ne pas avoir totalement perdu ma vue pour être capable de voir ces belles choses… Des dauphins, c’était cool, mais aussi être sur un catamaran j’ai cru que j’allais tomber mais j’avais un si bon équilibre en vrai… Les locaux étaient très gentils, les repas étaient très bons. Puis les couleurs là-bas. Tu aurais halluciné en voyant ces couleurs. C’était comme si… Comme si je retrouvais un peu la vue et même si je ne voyais pas bien les couleurs rouges, il y avait de ces nuances de gris qui enlevaient en rien au côté magnifique de Tahiti. Il y avait aussi … » Il sourit tendrement après avoir arrêté de parler. Il repense à ce groupe-là avec qui il a passé des jours, même s’il n’a pas été très bavard avec tout le monde, un peu trop intimidé. Il a pu les sentir à défaut de pouvoir bien les observer. « Mais surtout, j’ai vu une famille. Avec pleins de gens tout aussi différents, qui s’aiment dans le fond, malgré les disputes, les mauvaises blagues, les difficultés. J’ai jamais vu une telle famille aussi réunie, que la mienne à côté… » Il hausse les épaules, avec un petit coeur qui se resserre un peu trop au fond de lui. Il se rappellera probablement de ce nouvel an pour toujours. « J’ai vu la vie. » Et il s’est senti vivre. C’est pour ça qu’il est resté quasiment silencieux là-bas, il profitait de la vie.

«  Attend, attend » « Quoi quoi ? » Il a peur du ton d’Adrian, même s’il sait que ce n’est pas forcément sérieux. «  Je ne t’ai jamais montré sa bouille ? Depuis tout ce temps ? » « Beh non… » grimace Arthur qui prend son assiette pour la poser sur ses genoux. «  Mais j’ai manqué à tous mes devoirs. » « Beh oui… » Il enfonce en plus Arthur, en manquant un peu de respect à Adrian, mais c’est parce qu’il peut se le permettre et aussi ça l’amuse un peu cette situation. Alors il se moque gentiment de lui. «  Je peux te montrer la plus récente, c’était à la patinoire en décembre » « Oh ? » Oh ça devait être si mignon en fait ! Il aurait pu venir Arthur, s’il n’était pas en train de bosser, préparer ses valises et surtout dormir pour se préparer au jetlag et décalage horaire. «  Tiens et n’hésite pas à zoomer comme tu l’entends, hein. » « Merci ! Alors voyons voir à quoi il ressemble ton petit… » … Il cligne les yeux en voyant la photo sur le téléphone qu’il tient entre les mains. Il fronce les sourcils et se penche un peu plus vers le téléphone. Il zoome tout de suite. « …Ami ? » Finit-il à peine la phrase que son visage se décompose. « Petit-ami ? C’est ton petit-ami ? » Petit-ami ? Attends, ils sortent ensemble ? C’est pas possible ?! « fuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuck….. Non, je dois rêver. Hallucination optique, ça m’arrive avec la fatigue…» marmonne-t-il, totalement sous le choc. Non c’est pas possible. C’est absolument pas possible voyons haha ! « Attends tu peux me tenir le téléphone, je crois que c’est la luminosité qui n’aide pas pour mes yeux. J’ai besoin de mes lunettes. » Il doit mal voir, parce que c’est pas possible, le hasard est impossible. C’est à 0,00…01% de probabilité. Il y a des millards de personnes sur terre, donc environ 3,5 millards d’hommes, mais gay ou bisexuel, allez dans les un milliards et virgule quelques chiffres un peu près mais… Il met les lunettes, récupère le téléphone d’Adrian, très perturbé. Non, l’image ne change pas, leurs sourires sont toujours aussi éclatants « … Mais mais… C’est mon Chidev ! Qu’est-ce qu’il fiche dans cette photo le visage collé contre le tien à sourire comme un niaiseux là ?! Mais mais mais ??? Des un milliards de possibilités, tu tombes sur MON Chidev ?!!!!!!!! » Il regarde Adrian sous le choc. « Mais comment tu l’as rencontré ?!!! C’est c’est… Euh… Oui… Ah oui… » Ah oui, il ne peut pas le dire, comment Arthur va devoir expliquer qu’il connait le petit-ami de son ami sans dire que c’était son entraineur de Taekwondo de quand il était adolescent. « Oh god. Oh dear god. Oh dear… That’s too much for my heart… » Il pose la main sur son coeur et souffle longuement. Il ne s’attendait pas à autant de trains russes comme ça et ce, devant Adrian qui ne doit rien comprendre et être encore plus qu’inquiet que Nabab qui arrête pas de piallier depuis tout à l’heure.
 

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Dim 23 Jan - 20:30

Don't panick it's normal.

 
  participant.es : @Arthur Byrne

 


 
“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago


 
(Janvier, NEW YORK) Adrian s’installe plus confortablement dans le canapé, anticipant déjà le flot de paroles à venir de son ami et ce dernier ne perd pas une seconde de plus avant d’entamer son récit, « Ouuuuh alors là… J’ai vu plein de choses, et je suis vraiment content de ne pas avoir totalement perdu ma vue pour être capable de voir ces belles choses… Des dauphins, c’était cool, mais aussi être sur un catamaran j’ai cru que j’allais tomber mais j’avais un si bon équilibre en vrai… Les locaux étaient très gentils, les repas étaient très bons. Puis les couleurs là-bas. Tu aurais halluciné en voyant ces couleurs. C’était comme si… Comme si je retrouvais un peu la vue et même si je ne voyais pas bien les couleurs rouges, il y avait de ces nuances de gris qui enlevaient en rien au côté magnifique de Tahiti. Il y avait aussi … » Depuis le temps, il a l’habitude, Adrian, du débit d’Arthur, alors il n’en manque pas une miette, d’autant plus qu’il y a quelques chose d’attendrissant à voir l’autre homme si enjoué à raconter tout ça, « Mais surtout, j’ai vu une famille. Avec pleins de gens tout aussi différents, qui s’aiment dans le fond, malgré les disputes, les mauvaises blagues, les difficultés. J’ai jamais vu une telle famille aussi réunie, que la mienne à côté… » Il ne cache pas sa légère grimace, ni son hochement de tête. Il comprend ce que veut dire Arthur, sa propre famille étant bien plus compliquée. Comment avoue-t-on à un ami que son père et sa sœur son de ligue pour capturer, torturer des gens ? Il sent la migraine poindre, rien qu’en y pensant, alors il vaut mieux mettre le sujet de côté dans un coin de son esprit, surtout quand l’autre brun à l’air si touché, « J’ai vu la vie. » effectivement, ça a quelque de bon, « Je suis heureux que tu ai passé un si bon moment, Arthur. » Lui dit-il doucement, « Tu en as bien besoin. » continue-t-il, en pensant à la solitude que son ami doit vivre, maintenant revenu à la dure réalité de la vie quotidienne. « Et j’espère que tu auras l’occasion de passer à nouveau des moments pareils. »

Ensuite, il réalise qu’il a manqué à tous ses devoirs d’ami, à savoir, venter les mérites de son petit-ami, sous preuve de photographie, en toute objectivité bien entendu, « Quoi quoi ? » Il arque un sourcil, voyant venir les interventions du brun à ses prochaines paroles, « Beh non… » L’éloquence lui semble être passée, « Beh oui… » manifestement, « Oh ? » on est bien loin de la présentation d’un peu plus tôt, heureusement, ça devrait revenir d’ici peu, maintenant qu’il lui tend le téléphone avec une photo de Chiranth et lui, « Merci ! Alors voyons voir à quoi il ressemble ton petit… » il fronce les sourcils à la façon dont il se coupe net dans sa lancée, « …Ami ? » Il cligne des yeux, « Oui Arthur. » Il est perplexe, Adrian. « Petit-ami ? C’est ton petit-ami ? », il arque à nouveau un sourcil, « C’est certainement pas mon perroquet. » rétorque-t-il, sur le point d’ajouter autre chose, mais il sursaute face à l’exclamation soudaine de l’autre homme, « fuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuck….. Non, je dois rêver. Hallucination optique, ça m’arrive avec la fatigue…» A quoi joue-t-il ? Il devient de plus en plus tendu, Adrian, « Attends tu peux me tenir le téléphone, je crois que c’est la luminosité qui n’aide pas pour mes yeux. J’ai besoin de mes lunettes. » Les sourcils froncés, il cède à la demande, sans dire mots.

Les réactions inattendues persistent, en revanche, « … Mais mais… C’est mon Chidev ! Qu’est-ce qu’il fiche dans cette photo le visage collé contre le tien à sourire comme un niaiseux là ?! Mais mais mais ??? Des un milliards de possibilités, tu tombes sur MON Chidev ?!!!!!!!! » Il n’est pas certain que Chidev soit un prénom, mais qu’en sait-il vraiment, « Tu voudrais que je te montre une photo de son visage collé ailleurs, peut-être, Arthur ? » Sérieusement, c’est quoi ce cinéma ? « Mais comment tu l’as rencontré ?!!! C’est c’est… Euh… Oui… Ah oui… » Il reniflement, posant le téléphone sur la table et croisant les bras, « Non, je photoshope ma tronche sur des photos en ligne, parce que j’ai que ça à faire de mon temps. » La comédie persiste, « Oh god. Oh dear god. Oh dear… That’s too much for my heart… » Arthur à de la chance que la seule eau a porté de main soit de l’eau bouillante, « Bon, tu te calmes et tu m’expliques, maintenant ? C’est quoi ton manège ? » Il n’y va pas par quatre chemins, « De toute évidence, tu sembles le connaître. » On peut lui reprocher de ne pas être un génie, mais il n’est pas entièrement stupide non plus, merci beaucoup. « Chidev ? » Il marmonne, à la fois incrédule et plein de quesitons. Sérieusement, Adrian est à deux doigt d’envoyer un sms à Chiranth avec ce simple message et tout plein de point d’interrogations.

 fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Lun 24 Jan - 0:15

Don't panick it's normal.

 
  participant.es : @Adrian Ackerman

 


 
“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago


 
(Janvier, NEW YORK) À la limite, faut que la vie d’Arthur soit une série Netflix.
C’est juste pas possible. On se paye de sa tête depuis le début quand même, c’est énorme quoi. Il a vraiment du mal à s’y faire, le pauvre Arthur. Il a vraiment le coeur en vrac, qui arrête pas de battre aussi fort. Comment c’est possible qu’il soit ami avec Adrian depuis dix ans, qu’il ne connaisse pas son petit-ami, qu’il découvre que maintenant… Ce petit ami, c’est Chidev. Non mais ce n’est pas possible. Sa vie est un sketch. Il va de découverte en découverte. D’abord sa grand mère Nyny, l’existence des immortels tout un autre monde, puis Chidev qui est aussi immortel, qui était son ancien coach, puis cette grande famille d’immortels, où tout est si vivant.

« Bon, tu te calmes et tu m’expliques, maintenant ? C’est quoi ton manège ? » Arthur doit vite revenir à la réalité. Il secoue la tête et regarde Adrian avec le regard presque qu’outré. « Si tu étais dans ma position actuelle, tu aurais été exactement dans le même état que moi ! S’il te plait Adrian ! » Ah non mais il réagit bien Arthur en vrai. Il aurait pu tomber dans les pommes, pété un câble, ou en mourir même tient ?! Mourir d’un arrêt cardiaque, c’est possible d’en mourir à presque quarante ans ! Ce serait con en plus, mais d’un côté, si ça lui permet de savoir s’il est immortel ou pas… Non, il va quand même pas y penser ! Il est presque du but, pour retrouver le remède tant attendu !

« De toute évidence, tu sembles le connaître. » Ah oui merde. C’est vrai. Focus Arthur ! Le biologiste finit par retirer ses lunettes de vue et lâche un gros soupir. Comment raconter ça ? Mince… Il s’en remet toujours pas. C’est le petit-ami d’Adrian. Arthur met la main sur sa joue à lui, toujours sous le choc de la nouvelle. « Mais toi aussi tu le connais ! » Non mais… C’est quoi ces probabilités ? Il faudrait qu’il aille retrouver ce fichu professeur qui lui a enseigné les statistiques de la pire des manières ?! Parce que là, ce qu’Arthur vit, ça dépasse tous les pourcentages ! C’est juste pas possible ! « Chidev ? » « Chiranth, Dev, Mad… Un pré..oh merde. » il s’interrompt tout de suite et se pince les lèvres. Merde, pourquoi il a balancé les prénoms comme ça ? il est complètement con Arthur ! Il secoue la tête pour se reprendre. Oh qu’est-ce qu’il est un grand idiot quand il est si perturbé comme ça ! Focus Arthur, ça va le faire.  « Je commence à envisager la possibilité que tu sortes avec son frère jumeau non ? Il est possible dans le monde qu’on connaisse… » Ok non, il ne s’en sort pas du tout. En plus elle est ridicule l’histoire des triplés et il n’a pas envie de prendre Adrian pour un imbécile. Il mérite mieux que ça. Clairement. « Oh tu sais quoi ? On peut pas l’appeler ? » Il fait un petit regard à Adrian, qu’il appelle Chidev. « En chat vidéo, évidemment. » Tout ça pour demander de l’aide à Chidev, qu’il se démerde surtout avec cette situation-là, elle est trop stressante pour son petit coeur et même pour son perroquet. Arthur ne peut pas s’empêcher de prendre un petit bout de gâteau et le donne à son perroquet qui est juste derrière lui pour le calmer. Il lâche un soupir et regarde Adrian. « Désolé, faut que… Du sucre. » Il est terriblement perturbé Arthur, que ça ne passe pas du tout le pauvre. Il finit par manger une bouchée du gâteau. Vraiment embêté et désolé pour Adrian, parce que voilà. Ce n’était pas du tout censé se passer comme ça. Clairement pas non !
 

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Jeu 27 Jan - 14:30

Don't panick it's normal.

  participant.es : @Arthur Byrne & @Chiranth Pasavan en visio because he's so pretty



“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago


(Janvier, NEW YORK) Arthur a tout été un sacré numéro, rien de péjoratif dans cette appellation. Aujourd’hui, cependant, il atteint des sommets avec ces réactions plus que surprenantes, voire même vexantes. Il voulait simplement lui montrer la jolie frimousse de Chiranth et ça prend des proportions exceptionnelles, « Si tu étais dans ma position actuelle, tu aurais été exactement dans le même état que moi ! S’il te plait Adrian ! » Il croise les bras contre lui, « Il me plaît bien, oui. » Grommelle-t-il, alors qu’il lève les yeux au ciel à, « Mais toi aussi tu le connais ! » et lui lance un regard très peu impressionné, « Effectivement, Arthur, plutôt bien même. C’est le concept en fait. » Il lui épargne les autres détails, mais il n’en pense pas moins. Enfin, pas trop non plus, faudrait pas être trop déconcentré. De toute façon, c’est compliqué de ne pas laisser son esprit divaguer, quand il y a tant de confusion qui règne, « Chiranth, Dev, Mad… Un pré..oh merde. » D’accord, « Un prénom, oui. » Il termine aisément. « On en a tous au moins un. » Certains en ont eu beaucoup plus que ça au court de leur vie. « Je commence à envisager la possibilité que tu sortes avec son frère jumeau non ? Il est possible dans le monde qu’on connaisse… » Il secoue la tête, sachant pertinemment que ça n’ai pas possible. « Tu t’enfonces. » Lui fait-il remarquer, peu impressionné.

« Oh tu sais quoi ? On peut pas l’appeler ? » Il arque un sourcil, « En chat vidéo, évidemment. » Les sourcils froncés, il hoche la tête, « C’est bien la première chose qui fait sens que tu dis depuis quelques minutes. » Sérieusement, ça lui a cassé tout son petit bonheur idiot à lui montrer cette stupide photo, « Désolé, faut que… Du sucre. » « Tu crois il y a quoi dans ces pâtisseries ? Tu me vexes beaucoup depuis plusieurs minutes, Arthur ! » Bon, pas autant que ça, mais un peu quand même. « Je l’appelle de la tablette, » Dit-il, sortant l’objet de son sac et le posant sur ses genoux, le déverrouillant et ça ne prend pas très longtemps pour lancer l’appel, patientant un moment avant de voir la jolie frimousse s’afficher à l’écran, « Salut Chidev. » Lâche-t-il avec un sourcil arqué, à moitié amusé, à moitié sérieux, lepoint d'interrogation bien présent dans sa voix.

 fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Chiranth Pasavan
Chiranth Pasavan
IMMORTAL — forever is not enough
pseudo : paigie
autres comptes : Marisol, Benjamin
crédits : leahn (avatar)
messages : 259
Don't panick it's normal. 825d00a2baa83c2e3438177045f5581485cc160a

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Dim 30 Jan - 20:25

Don't panick it's normal.

 
  participant.es : @Adrian Ackerman & @Arthur Byrne

 


 
“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago


 
(Janvier, AUTRE PART) L’appel n’est pas particulièrement surprenant. Adrian et lui sont toujours restés en contact au fil des années et ce encore plus étroitement depuis la disparition inquiétante d’Astra. Chiranth soupçonne que le phénomène va encore s’intensifier après les révélations faites les mois dernier et la possibilité d’enfin jouer cartes sur table. Il n’a pas non plus la moindre raison de croire qu’Adrian a des ennuis. Il prend quelques secondes pour mettre de côté ce qu’il faisait -ces histoires d’artéfacts à n’en plus finir commencent à sérieusement lui pourrir la vie-, mais ne va pas non plus jusqu’à prendre le temps de trouver un quoi privé où décrocher. Manquerait plus qu’il rate l’appel, tiens. Oui, oui, il sait qu’il peut rappeler, mais rien ne dit qu’Adrian ne sera pas déjà passé à autre chose et qu’au final il doive attendre bien plus tard pour réussir à le contacter.

« Hey Adrian », salue-t-il immédiatement avec un grand sourire, heureux de revoir l’autre homme. « Salut Chidev. » Le sourire disparaît pour laisser place à une confusion qui, elle-même, ne dure pas bien longtemps. C’est qu’il aperçoit Arthur sur l’écran. On dirait un foutu guet apens et il remercie les divinités d’avoir pu tout mettre au plat avec chacun des deux hommes avant cet instant qu’il ne soupçonnait même pas d’arriver. « Oh. » S’il pouvait faire autre chose que le poisson rouge, ce serait sympa. « Vous vous connaissez, sérieusement ? Je sais qu’on dit que le monde est petit, mais New York, quoi, quelles sont les chances pour que vous deux vous vous connaissiez ? » Il est un peu sur le cul, pour le moment. « Ah, oui, Chidev, ouais », se calme-t-il enfin en reprenant l’interrogation du début. « Et bien vous savez tous les deux pour mon petit secret de jouvence, en fait. » Tout ça est complètement surréel et Chiranth fait de son mieux pour ne pas relever les yeux vers Rahim, présent lui aussi. « Sauf qu’à l’époque où j’ai rencontré Arthur je me faisais appeler Dev. D’où Chidev, même si je maintiens que c’est très laid. » Et parce que c’est un incorrigible débile, Chiranth orne ses lèvres d’un nouveau sourire. « Dois-je comprendre que vous étiez en train de parler de moi ? »
 

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Dim 30 Jan - 23:52

Don't panick it's normal.

 
  participant.es : @Adrian Ackerman @Chiranth Pasavan

 


 
“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago


 
(Janvier, NEW YORK) Bon.
Juste appeler Chidev, c’est mieux. Vraiment parce que Arthur il n’en peut plus il a l’impression que quoiqu’il fasse… « Tu t’enfonces. » « Ah tu l’as remarqué. Merci. » Bon, ça n’arrange pas son cas et il aime vraiment pas décevoir Adrian comme ça. Le pauvre il était tout content de parler ENFIN de son petit ami, de lui montrer ENFIN la photo de son petit ami, de pouvoir ENFIN fanboyer sur son petit ami. Sauf que le petit ami se retrouve être s… Oh. Allez, c’est pas à Arthur de trinquer, c’est à Chidev. Allez hop on l’appelle et ce sera réglé !

« C’est bien la première chose qui fait sens que tu dis depuis quelques minutes.» Eh. Bon, ok il va pas relever ça, parce que c’est vrai que c’est tout un cinéma qu’il vient de faire Arthur et Adrian voilà… Bon il va pas répéter ce qu’il a pensé plus haut dans ce rp. Il fait un geste de la main, persuadé que Chidev est la solution à tout ! « T’inquiète pas, tout prendra son sens après quand on aura Chidev à l’écran ! » Mais bon, avant ça. Il va manger la pâtisserie, besoin de sucre c’est important ! « Tu crois il y a quoi dans ces pâtisseries ? Tu me vexes beaucoup depuis plusieurs minutes, Arthur ! » « Meuh chefépochexp… » Il montre le pouce, genre pour lui laisser le temps mort du jeu. C’est juste pas possible, il a besoin de sucre. Il en a du sucre, Nabab aussi. Il hoche la tête quand Adrian annonce qu’il va l’appeler de la tablette.

Allez y a pas moyen que ce soit Chidev quand même.

La tête de Chidev apparaît, le sourire niaiseux aussi. «  Hey Adrian » «  Salut Chidev. . » Arthur en lâche son gâteau de surprise sur l’assiette. Oh purée, c’est vraiment réel en fait. Il déglutit difficilement son gâteau. «  Oh.  » Ah ! C’est tout ce qu’il a à dire Chidev hein ! Ah ! «  Vous vous connaissez, sérieusement ? Je sais qu’on dit que le monde est petit, mais New York, quoi, quelles sont les chances pour que vous deux vous vous connaissiez ? » « Oublie les statistiques Chidev, quand tu es dans les alentours, tu détruits toutes les probabilités ! » Il soupire longuement et boit du thé tout de suite, oubliant que c’est chaud c’est pas grave. Il se remet vraiment de ses émotions. «  Ah, oui, Chidev, ouais » Arthur ne veut pas réagir sur ça, il dépose la tasse sur la table et regarde Adrian, puis Chidev, c’est pas possible qu’ils sortent ensemble ? SOUS SON NEZ en plus ? Il n’a rien vu venir… Bon en même temps, il a une bonne excuse: il ne voit rien. Presque rien, mais c’est pareil. « Et bien vous savez tous les deux pour mon petit secret de jouvence, en fait.  » « Aaaaaaaah ouffff… Bon je peux parler librement… » Ah comment ça lui retire tout d’un coup le poids. Mais comment fait Chidev avec tout ça ? Pendant toutes ces années ? Ah non mais là, Arthur commence sérieusement à s’inquiéter pour lui… Et puis… Adrian ? Non mais Adrian ? Il sort avec un immortel et il sait ? C’est vraiment le petit-ami. Arthur fait un peu abstraction avec tout ce qui se dit, il a l’impression de voir les formules mathématiques apparaître autour de lui. Il mange son gâteau encore, en petite bouchée cette fois-ci. «  Sauf qu’à l’époque où j’ai rencontré Arthur je me faisais appeler Dev. D’où Chidev, même si je maintiens que c’est très laid.  » Ah oui. Il vient de critiquer son surnom ? « Excuse moi d’être perturbé que mon entraineur sadique et tricheur de taekwondo - j’étais adolescent d’ailleurs Adrian et il a pas pris une ride - au nom de Dev s’appelle en réalité Chiranth - qui d’ailleurs est même pas son vrai prénom. Comment veux-tu que j’y retrouve ? Et sois heureux que je t’appelle pas Kardev ! » Ah mais la reconnaissance, elle est pas là chez son entraineur. Arthur lance un regard scandalisé à Adrian, non mais ce toupet quoi. Sérieusement… «  Dois-je comprendre que vous étiez en train de parler de moi ?  » Arthur hoche la tête et là, se fait clairement tout petit. Il ne va pas raconter comment il a fait toute une scène en voyant la photo. Puis bon, il repense à Adrian à nouveau, qu’il observe. Il se rappelle de la discussion au Nouvel An à Tahiti, pourquoi il faut qu’il fasse attention à ne pas trop trainer avec mamie Nyny, et Chiranth. Pourquoi.. Et là… Il en refait encore tomber son gâteau. « Adrian ??? Pardon excusez-moi, j’ai pas suivi la convo j’ai eu toutes ces formules mathématiques qui sont apparues autour de moi et… Enfin représentation de mon palais mental, je passe pour un fou, en fait je le suis peut-être déjà avec toutes ces révélations, mais… » une pause, il se racle la gorge et observe Adrian sérieusement. « … Tu t’es fais tiré dessus ?????!!!!!! »
 

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Lun 31 Jan - 12:23

Don't panick it's normal.

  participant.es : @Arthur Byrne & @Chiranth Pasavan en visio because he's so pretty



“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago


(Janvier, NEW YORK) Toujours dans le dramatisme, Adrian ne peut que hocher la tête, tentant de ne pas être trop vexé. Ça n’enlève en rien à la confusion et au moins, il y en a un d’entre vous capable de manger quelque chose. Tout heureux qu’il était de montrer son compagnon à son ami, le voilà soudainement inquiet, alors qu’il n’y a pas de raison d’être. Alors appeler l’homme est logique, dans la suite des événements et le visage souriant de Chiranth dénoue un peu son estomac. Malheureusement, il entre rapidement dans le vif du sujet en l’appelant par le surnom donné par Arthur (est-ce vraiment un surnom?) « Oh. » Il arque un sourcil, Adrian, « Oh. » effectivement, oui, l’éloquence est riche, chez de bel homme. « Vous vous connaissez, sérieusement ? Je sais qu’on dit que le monde est petit, mais New York, quoi, quelles sont les chances pour que vous deux vous vous connaissiez ? » Il retient son petit sourire amusé, « Oublie les statistiques Chidev, quand tu es dans les alentours, tu détruits toutes les probabilités ! » mais pas son reniflement, en revanche, « On se connaît depuis notre arrivée à New York. » Donc un bon petit paquet d’années. Oui, bon, à l’échelle mortelle, cela va sans dire, « Devine qui était l’agent immobilier, hm ? » Quelle devinette d’une difficulté sans précédent.

« Ah, oui, Chidev, ouais. Et bien vous savez tous les deux pour mon petit secret de jouvence, en fait. » Son regard passe de Chiranth à Arthur et il lâche un petit soupire de soulagement, avant d’adresser un léger sourire à Chiranth, tout en hochant la tête, « Aaaaaaaah ouffff… Bon je peux parler librement… » Il donne un petit coup de son épaule à celle de son ami, « Il semblerait, effectivement. » Le sujet de nom revient rapidement sur le tapis, « Sauf qu’à l’époque où j’ai rencontré Arthur je me faisais appeler Dev. D’où Chidev, même si je maintiens que c’est très laid. » Il cligne des yeux, « Dev ? » Répète-t-il, incrédule. « Diminutif de ? » s’enquit-il, ayant besoin d’un peu plus de détail sur ce choix très peu séduisant – après, il ne s’agit que d’un nom, ça ne change pas vraiment la personne, « Excuse moi d’être perturbé que mon entraîneur sadique et tricheur de taekwondo - j’étais adolescent d’ailleurs Adrian et il a pas pris une ride - au nom de Dev s’appelle en réalité Chiranth - qui d’ailleurs est même pas son vrai prénom. Comment veux-tu que j’y retrouve ? Et sois heureux que je t’appelle pas Kardev ! » Il cligne des yeux, « Kardev ? » Peut-on arrêter de lui faire répéter des mixes de noms, s’il vous plaît ? Il doit avoir l’air particulièrement stupide. « Je crois que tu m’en as parlé de ce fameux entraîneurs, d’ailleurs. » Il arque un sourcil en direction de l’écran, « Alors, comme tu trichais ? »

« Dois-je comprendre que vous étiez en train de parler de moi ? » Il soupire, avant de lancer un regard ennuyé à Arthur et croise les bras contre les lui, « Apparemment, j’ai oublié de lui montrer à quoi ressemblait mon partenaire depuis longtemps, et je voulais y remédier. » Est-il toujours vexé de la réaction obtenu ? Parfaitement. « Il a fait tout un manège en te reconnaissant. » Et n’a pas apprécié la présentation a sa juste valeur. « Apparemment, t’as l’air d’un niaiseux, sur la photo. » Ne peut-il s’empêcher d’ajouter, cette fois-ci un peu amusé. Jusqu’à ce qu’Arthur revienne parmi-eux, « Adrian ??? Pardon excusez-moi, j’ai pas suivi la convo j’ai eu toutes ces formules mathématiques qui sont apparues autour de moi et… Enfin représentation de mon palais mental, je passe pour un fou, en fait je le suis peut-être déjà avec toutes ces révélations, mais… » Il cligne des yeux, se demandant où il veut y venir, « … Tu t’es fais tiré dessus ?????!!!!!! » Du côté de Chiranth, Rahim faisait en sorte de ne pas être vu dans le champ de la caméra, malgré la familiarité de la voix, jusqu’à ce que toutes les connexions se fassent, « Salut Arthur » Commence-t-il, avec un sourire avec de reconnaître aussi, « Adrian ?! » C’est au tour du Suédois de cligner des yeux, tandis que le regard de Rahim passe de Chiranth à lui-même, « Oh, sérieusement ? Vous vous foutez de ma gueule ? » Adrian fronce les sourcils, « Euh, non ? » Il sent poindre la migraine, « Tu t’es fais tiré dessus ? » La migraine, donc. Après un petit grognement et en passant une main sur la blessure, cachée par ses vêtements, « Pour ma défense, on m’a assuré que ça devait être un endroit sécurisé. » Marmonne-t-il, en guise de réponse.  

 fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Chiranth Pasavan
Chiranth Pasavan
IMMORTAL — forever is not enough
pseudo : paigie
autres comptes : Marisol, Benjamin
crédits : leahn (avatar)
messages : 259
Don't panick it's normal. 825d00a2baa83c2e3438177045f5581485cc160a

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Mer 2 Fév - 10:55

Don't panick it's normal.

 
  participant.es : @Adrian Ackerman & @Arthur Byrne

 


 
“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago


 
(Janvier, AUTRE PART) « Oublie les statistiques Chidev, quand tu es dans les alentours, tu détruits toutes les probabilités ! » Il lève les yeux au ciel devant le dramatisme tout exagéré d’Arthur. Pour tout choqué qu’il soit de se rendre compte qu’Adrian et Arthur se connaissent, il ne peut pas bouder son plaisir de les voir tous les deux. « Merci pour le compliment », glisse-t-il l’air de rien avant qu’Adrian ne lui fournisse les réponses à ses questions. Heureusement qu’il peut compter sur lui. « On se connaît depuis notre arrivée à New York. Devine qui était l’agent immobilier, hm ? » Il renifle, amusé par la situation, mais attendri de les voir s’entendre apparemment si bien. « Une heureuse coïncidence. Comme ça je suis sûr que si jamais Arthur se plaint de son appartement, ce n’est que foutaises et autres calomnies. » Adrian a toujours pris beaucoup de fierté à faire du bon boulot, après tout. N’empêche qu’Adrian est bien plus heureux avec sa galerie de photographies qu’avec ses listings d’appartements hors de prix. L’avoir vu changer de carrière a vraiment soulagé Chiranth. Tout comme Arthur et Adrian ont tous deux l’air soulagé de pouvoir parler librement de son immortalité. Il pince les lèvres, conscient de l’injustice qu’il y a à leur demander de garder son secret, mais incapable de faire autrement. Un jour, peut-être, les immortels pourront vivre sans se cacher. Pas aujourd’hui.

En attendant, il doit souvent se réinventer une identité, comme un serpent qui n’a de cesse de muer. « Dev ? Diminutif de ? » « De rien. Dev, juste Dev. Comme Dev Patel, l’acteur », répond-il, un peu sur la défensive devant l’air dubitatif de son compagnon. « Punaise, je te pensais pas si difficile en matière de prénoms, Adrian. J’ai eu de la chance en choisissant Chiranth, hein ? » Même si c’est totalement stupide comme prénom parce qu’il ne l’a pris que pour sa signification. « Excuse moi d’être perturbé que mon entraîneur sadique et tricheur de taekwondo - j’étais adolescent d’ailleurs Adrian et il a pas pris une ride - au nom de Dev s’appelle en réalité Chiranth - qui d’ailleurs est même pas son vrai prénom. Comment veux-tu que j’y retrouve ? Et sois heureux que je t’appelle pas Kardev  » Chiranth cligne plusieurs fois des yeux devant la diatribe de son ancien élève. Tu as toujours été perturbé, il a un peu envie de répondre, mais il se retient. N’allons pas ajouter de l’huile sur le feu.  « Kardev ? » Il répète en même temps qu’Adrian. Il plaidera la non connaissance du terme de “Karen” jusqu’au bout, merci bien. Ce qui n’empêche pas Adrian de rebondir sur le sujet lancé par Arthur. « Je crois que tu m’en as parlé de ce fameux entraîneurs, d’ailleurs. Alors, comme tu trichais ? » Il porte une main à son cœur pour soulager une douleur toute imaginaire. « Comment ça ? Tu crois de si sérieuses accusations ? Je suis blessée que ma bonne foi se trouve mise en cause comme ça ! » Et ok, peut-être que ce n’est pas la blague à faire avec Rahim près de lui, peut-être qu’il est encore trop tôt, mais en même temps ils se sont mis d’accord pour ne plus marcher sur des œufs l’un avec l’autre.

S’en suit au final l’explication du pourquoi de cet appel. Il devrait sûrement demander à Adrian de ne pas montrer des photos de lui si facilement à d’autres personnes. Mais il n’en fait rien. Il s’expose peut-être à certains dangers, mais il n’en peut plus de vivre qu’à moitié sous la peur de ce qui n’est pas encore arrivé. « Une chance que j’ai eu l’occasion de le croiser à l’aéroport avant les fêtes », note-t-il pourtant, « sinon c’est bien plus qu’un manège qu’il aurait fait en me reconnaissant, je pense. » Voir la photo d’un homme sensé être mort depuis belle lurette, voilà de quoi choquer, effectivement. « Apparemment, t’as l’air d’un niaiseux, sur la photo.  » Loin d’être outré, Chiranth rit de bon coeur à cette pointe de légèreté. « Si l’amour rend niais, alors je plaide coupable. » Rahim va peut-être pouvoir en témoigner. Oh, divinités, Rahim oui… Ils vont avoir à se parler, encore une fois. « Adrian ??? » La soudaine exclamation -et son volume sonore- le fait grimacer. Qu’est-ce qui a choqué Arthur à ce point ? « Pardon excusez-moi, j’ai pas suivi la convo j’ai eu toutes ces formules mathématiques qui sont apparues autour de moi et… Enfin représentation de mon palais mental, je passe pour un fou, en fait je le suis peut-être déjà avec toutes ces révélations, mais… Tu t’es fais tiré dessus ?????!!!!! » Ah. Oui. Il a peut-être mentionné au Nouvel An que son très mortel petit-ami s’était fait tirer dessus. Oups.

Et comme une surprise n’arrive jamais seule, Rahim décide de rejoindre la conversation. « Salut Arthur » Ça, ça va, les deux ont été présentés au Nouvel An, rien de bien choquant. « Adrian ?! Oh, sérieusement ? Vous vous foutez de ma gueule ? » Celle-ci, par contre, il ne l’a pas vue venir. « Mais non, mais c’est moi qui devrait dire ça là ! Tout le monde dans ma vie connaît déjà Adrian ou quoi ? » Il peut difficilement le leur reprocher, Adrian gagne à être connu, pour sûr. « Oh. » Il ne voit que maintenant les signes qu’il aurait dû repérer bien plus tôt. « Le vase. Avec la mosaïque. Bien sûr que c’est une de tes oeuvres », murmure-t-il avec un sérieux un peu attendri. Il y peut rien, Chiranth, il est fier de son descendant, un point c’est tout. « Tu t’es fais tiré dessus ? » Il ne manque pas le geste d’Adrian et fronce les sourcils, inquiet pour lui, alors même qu’il bouge son téléphone pour permettre à Rahim de vraiment rejoindre la conversation sans avoir à se tenir de façon trop bizarre. « Pour ma défense, on m’a assuré que ça devait être un endroit sécurisé. » Chiranth secoue la tête. « Il était en compagnie d’autres immortels. Le Conclave a trouvé leur trace », explique-t-il à Rahim avec une certaine froideur dans la voix.
 

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Mer 2 Fév - 17:18

Don't panick it's normal.

 
  participant.es : @Adrian Ackerman & @Chiranth Pasavan

 


 
“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago


 
(Janvier, NEW YORK) « Une heureuse coïncidence. Comme ça je suis sûr que si jamais Arthur se plaint de son appartement, ce n’est que foutaises et autres calomnies. » Arthur sourit et regarde Adrian… Ce regard qui veut tellement tout dire. Ah si Chiranth savait hein. Il secoue la tête et pose la main sur le bras d’Adrian. « Il a été parfait comme agent immobilier, directement il m’a séduit avec cet appartement qui était adapté pour moi. Dans le sens où c’est assez spacieux, le prix est assez bas à cause des lumières néons qui sont très fortes la nuit mais bon moi et les lumières… Puis… Oui ok, tu viendras voir par toi-même Chidev ! Juste que j’ai un propriétaire complètement malhonnête ! » Il a compris qu’il parle trop, qu’il monopolise la parole, mais il a pas pu s’empêcher Arthur, parce qu’il a vraiment besoin de se calmer, de se remettre de ses émotions. Donc parler, comme ça, ça l’aide.

« Il semblerait effectivement. » Arthur ne peut pas s’empêcher de sourire à Adrian sur le coup, oh c’est parfait. Ils vont pouvoir se confier sur les choses, sur comment ils se sentent par rapport au fait qu’ils connaissent un immortel… Que le monde est bien plus vaste qu’ils ne le pensaient. Ils vont pouvoir soutenir dans… Cette drôle d’histoire ? Parce que oui, Arthur, il sent que ça va être digne des montagnes russes quand même… « Dev ? Diminutif de ? » « De rien. Dev, juste Dev, Comme Dev Patel, l’acteur. » Arthur lève les yeux au ciel en mangeant son gâteau. Inutile de dire qu’à l’époque Dev Patel n’était pas au top de sa renommée et surtout que… Oui voilà hein. Il est pas sûr de vouloir savoir où est ce que Chiranth a pioché ce prénom… « Punaise, je te pensais pas si difficile en matière de prénoms, Adrian. J’ai eu de la chance en choisissant Chiranth, hein ? » Apparemment oui, apparemment non. Il ne sait pas Arthur, c’est vraiment une pente dont il a pas envie de glisser dessus, alors bon. « Kardev ? » Il soupire longuement. « Je l’appelle comme ça quand il fait une scène. » Mais techniquement, c’est lui qui fait une scène il sait ça. Arthur n’a pas besoin qu’on le relève en vrai. « Je crois que tu m’en as parlé de ce fameux entraîneurs, d’ailleurs. Alors, comme tu trichais ? »   Il hoche la tête pour confirmer les dires d’Adrian, oui c’est vrai qu’Arthur avait parlé de son entraineur, plusieurs fois même… Surtout à la période où il avait repris le taekwondo… «  Comment ça ? Tu crois de si sérieuses accusations ? Je suis blessée que ma bonne foi se trouve mise en cause comme ça ! » Gros soupir d’Arthur. « Avec les réflexes accrus, tu m’étonnes que je n’arrivais pas à lui faire un coup par surprise, mais en revanche pour se laisser voler un sac dans l’aéroport y a du monde… » Il hausse les épaules Arthur, tout en prenant sa tasse de thé. « J’dis ça, j’dis rien… » dit-il tout à fait innocent.

« Apparemment, j’ai oublié de lui montrer à quoi ressemblait mon partenaire depuis longtemps, et je voulais y remédier.  Il a fait tout un manège en te reconnaissant. » « Une chance que j’ai eu l’occasion de le croiser à l’aéroport avant les fêtes sinon c’est bien plus qu’un manège qu’il aurait fait en me reconnaissant, je pense. » « Je suis vraiment désolé Adrian, je voulais pas réagir comme ça… C’est juste que je ne m’y attendais pas… » murmure-t-il, se faisant vraiment tout petit d’un coup. « Apparemment, t’as l’air d’un niaiseux, sur la photo.  »  « Mais vous êtes adorablement niais… » murmure Arthur encore une fois de plus, se faisant carrément tout petit. Il boit son thé à nouveau avant de reprendre son gâteau. « Si l’amour rend niais, alors je plaide coupable. »  Urgh… L’amour. Dire qu’il croyait aimer quelqu’un qui l’aimait aussi, quel gros foutage de gueule oui. Arthur et l’amour, ça restera une équation impossible à résoudre et puis bon. S’il veut avoir des gosses, c’est par l’adoption, il n’a pas envie de transférer sa maladie.

Et là.


Alors qu’il avait posé la question. Pas de réponse, parce qu’il y a un nouveau arrivé. Rude. Mais pas si rude que ça quand Arthur se redresse reconnaissant la voix de… « Ooooooooh !!!! Rahiiiiim !!! Comment ça va ?! » « Adrian ?! Oh, sérieusement ? Vous vous foutez de ma gueule ? » « Ouh là… » « Mais non, mais c’est moi qui devrait dire ça là ! Tout le monde dans ma vie connaît déjà Adrian ou quoi ? »  « Ouh làlà… Faut croire Chidev que niveau présentation à tout le monde, tu arrives des années trop tard. Je suis sûr que toute ta constellation connaît déjà Adrian... » Encore une fois, il dit ça, il dit rien. Il mange son gâteau qu’il a malheureusement maltraité.Il entend un murmure dans l’Ipad mais ne relève pas.

« Tu t’es fais tiré dessus ? » Ah merci Rahim de remettre le sujet sur les rails ! Arthur ne voit pas tout, c’est vrai, il voit tout ce qu’il y a dans son champ de vision et comme il observait Adrian. Il remarque le geste. Peut-être que doucement, il se rapproche de lui, pour mieux voir aussi l’I-pad, voir l’ancêtre et le dernier descendant. « Pour ma défense, on m’a assuré que ça devait être un endroit sécurisé. » « Il était en compagnie d’autres immortels. Le Conclave a trouvé leur trace » Et cela se voit à la tête d’Arthur que tout d’un coup, les informations là. Tout lui échappe. Il regarde Adrian, puis Chiranth, puis Rahim. Puis Nabab. Puis… Il lâche un soupir. Oh vous savez quoi ? Il laisse tomber, il va comprendre petit à petit les choses et faut qu’il contrôle son battement de coeur qui est trop rapide. « Donc. Ça veut dire que Adrian a échappé au Conclave, et est recherché ? C’est pour ça que tu avais disparu sans rien m’en dire… » Il reste quand même perdu. « Mais c’est quoi le Conclave…? Vous avez énervé les cardinaux pendant la guerre de Religion ou bien ? » Il blague un peu Arthur pour dédramatiser la situation mais en vrai…

 

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Ven 4 Fév - 17:26

Don't panick it's normal.

  participant.es : @Arthur Byrne & @Chiranth Pasavan en visio because he's so pretty



“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago


(Janvier, NEW YORK) La journée prend un tournure surprenante. Il a enfin présenté son compagnon à Arthur et de façon très inattendu, les deux ont une histoire, « Une heureuse coïncidence. Comme ça je suis sûr que si jamais Arthur se plaint de son appartement, ce n’est que foutaises et autres calomnies. » Il a un petit reniflement amusé, mais laisse son ami repondre, « Il a été parfait comme agent immobilier, directement il m’a séduit avec cet appartement qui était adapté pour moi. Dans le sens où c’est assez spacieux, le prix est assez bas à cause des lumières néons qui sont très fortes la nuit mais bon moi et les lumières… Puis… Oui ok, tu viendras voir par toi-même Chidev ! Juste que j’ai un propriétaire complètement malhonnête ! » Il pousse un petit grognement à la mention du propriétaire en question, « Ce que j’ignorais à l’époque. » Et il s’en veut toujours à ce sujet, tout comme il veut encore à ses collègues de son ancienne agence, de lui avoir fait ce coup en traître.

Les sujets de conversations fusent, en passant par le nom de Chiranth, « De rien. Dev, juste Dev. Comme Dev Patel, l’acteur » Il arque un sourcil, amusé tandis que son compagnon ajoute, « Punaise, je te pensais pas si difficile en matière de prénoms, Adrian. J’ai eu de la chance en choisissant Chiranth, hein ? » Levant les yeux au ciel, « Je ne suis pas difficile, juste curieux, monsieur. » rétorque-t-il, amusé. Alors sans surprise, il s’interroge sur le Kardev, « Je l’appelle comme ça quand il fait une scène. » Un sourire narquois flotte sur ses lèvres, « En suivant ta logique, je devrais t’appeler Karthur, donc. » Est-ce qu’il songe à changer le nom du brun dans le répertoire de son téléphone ? Parfaitement. Est-ce qu’il interroge Chiranth à propos de ses fameuses tricheries ? Tout à fait. « Comment ça ? Tu crois de si sérieuses accusations ? Je suis blessée que ma bonne foi se trouve mise en cause comme ça ! » « Chiranth. » La voix mêlée de tendresse et d’amusement, il ne peut que secouer la tête, surtout quand Arthur ajoute, « Avec les réflexes accrus, tu m’étonnes que je n’arrivais pas à lui faire un coup par surprise, mais en revanche pour se laisser voler un sac dans l’aéroport y a du monde… J’dis ça, j’dis rien… » La tête penchée sur le côté, « Tu disais pas que c’était quelque chose que tu ne peux pas désactiver ? » La terminologie n’est sans doute pas la bonne, mais il se souvient que le sujet a été mentionné.

Ce qu’il a manqué de mentionner, en revanche, c’est le nom de son compagnon et de montrer à Arthur une photo de ce dernier, « Une chance que j’ai eu l’occasion de le croiser à l’aéroport avant les fêtes, sinon c’est bien plus qu’un manège qu’il aurait fait en me reconnaissant, je pense. » Il ne peux pas s’empêcher de grimacer légèrement, comprenant facilement où Chiranth veut en venir. « Je suis vraiment désolé Adrian, je voulais pas réagir comme ça… C’est juste que je ne m’y attendais pas… » Gentiment, il tapote le genoux de son ami, « T’inquiète pas va, il y a pas de mal. » Le pauvre homme va finir par ne plus vouloir dire quoique ce soit, « Mais vous êtes adorablement niais… » Il renifle, « Don’t push your luck. » rétorque-t-il, faussement sérieux. « Si l’amour rend niais, alors je plaide coupable. » Il est possible que le regard et le sourire qu’il coule vers l’écran – et plus précisément Chiranth, il s’en balance pas mal, de l’écran – soient aussi doux et clair sur ses sentiments. Jusqu’à ce qu’une nouvelle voix fasse son apparition. Voix somme toute familière, soit-dit en passant, « Ooooooooh !!!! Rahiiiiim !!! Comment ça va ?! » Il cligne des yeux, « Mais non, mais c’est moi qui devrait dire ça là ! Tout le monde dans ma vie connaît déjà Adrian ou quoi ? » S’attendait-il à ça ? Pas du tout, « Ouh làlà… Faut croire Chidev que niveau présentation à tout le monde, tu arrives des années trop tard. Je suis sûr que toute ta constellation connaît déjà Adrian... » Les yeux froncés, il secoue la tête, « Je ne crois pas. » Mais à ce stade, il n’est plus sûr de rien. « Le monde est petit. » Lâche-t-il à l’intention de Rahim, lequel il salue d’un sourire et d’un geste de la main, « Oh. Le vase. Avec la mosaïque. Bien sûr que c’est une de tes œuvres » Son sourire s’agrandit quand il pense au vase en question, tandis que Rahim hausse les épaules, « C’est pas une œuvre, » Adrian plisse les yeux, « Et tu dis des conneries, alors chut, maintenant, » Et quand il est sur le point de le contredire, il lui coupe l’herbe sous le pied, « Je ne veux rien entendre, monsieur "je vais pas de l’art". » Il lève les yeux au ciel, « Ce qu’il ne faut pas entendre, j’vous jure. » Et quand Rahim parle dans une autre langue … « Je connais ta tête quand tu me contredis, qu’importe la langue que tu utilises. » Cet homme est ridicule et cet homme aussi … Il arque un sourcil en direction de Chiranth, cette fois-ci. Peut-être y a-t-il d’autres choses qu’ils devraient discuter, après tout. (S’ils n’en on pas parlé, idk)

Fatalement, ils en viennent à mentionner sa blessure – qui n’a pas été fatale, merci bien de prendre cet aspect là en compte. « Il était en compagnie d’autres immortels. Le Conclave a trouvé leur trace » Il grimace à la mention du Conclave, alors que l’expression de Rahim se durcit. « Tu faisais quoi avec des immortels et, plus important encore, le Conclave te voulait quoi ? » Comment se dépatouiller de toute cette histoire ? « Donc. Ça veut dire que Adrian a échappé au Conclave, et est recherché ? C’est pour ça que tu avais disparu sans rien m’en dire… » Euh, comment dire que pas tout à fait ? « Mais c’est quoi le Conclave…? Vous avez énervé les cardinaux pendant la guerre de Religion ou bien ? » Il cligne des yeux et passe une main dans ses cheveux, se baissant pour attraper sa tasse et boire plusieurs gorgée, « Je t’en prie, prends ton temps. » Peu impressionné par le sarcasme de Rahim, il prend effectivement son temps pour se désaltérer, « Ce n’était pas moi qu’ils recherchaient, mais les immortels avec qui j’étais. » Commence-t-il, « Il y a deux ans, je crois, ils ont capturé l’un d’entre eux et, » l’inquiétude qu’il ressent est à la fois tourné vers sa sœur, mais aussi vers Chiranth, « ils l’ont torturé. » Explique-t-il, la voix basse et serrant la tasse entre ses mains.

fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Chiranth Pasavan
Chiranth Pasavan
IMMORTAL — forever is not enough
pseudo : paigie
autres comptes : Marisol, Benjamin
crédits : leahn (avatar)
messages : 259
Don't panick it's normal. 825d00a2baa83c2e3438177045f5581485cc160a

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Mar 15 Fév - 20:32

Don't panick it's normal.

 
  participant.es : @Adrian Ackerman & @Arthur Byrne & Rahim

 


 
“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago


 
(Janvier, AUTRE PART) La conversation verse sur le mondain, sur le quotidien banal d’amis qui n’avaient pas conscience qu’ils se connaissaient tous et qui ne le découvrent que maintenant, et veulent en savoir plus. Arthur raconte donc qu’il a fait la connaissance d’Adrian quand celui-ci était encore agent immobilier. « Il a été parfait comme agent immobilier, directement il m’a séduit avec cet appartement qui était adapté pour moi. » Chiranth glisse un regard amusé vers Adrian. « Il a un sacré talent pour séduire les gens, oui », dit-il à voix basse. Il n’est même pas sûr qu’Arthur ait entendu parce qu’il continue sur sa lancée. « Dans le sens où c’est assez spacieux, le prix est assez bas à cause des lumières néons qui sont très fortes la nuit mais bon moi et les lumières… Puis… Oui ok, tu viendras voir par toi-même Chidev ! Juste que j’ai un propriétaire complètement malhonnête ! » « Ce que j’ignorais à l’époque. » Il sourit à ce grand bavard, heureux de retrouver le garçon qui discutait parfois de tout et de rien avec beaucoup de détails. « Je serais heureux de te rendre visite, oui. Il faut qu’on s’organise ça prochainement ! » Quant au propriétaire, une part de lui veut proposer de lui rendre visite à lui aussi, mais il se retient. Il ne veut pas être trop envahissant. Il veut encore moins poser des soucis à Arthur à cause d’une action impulsive.

Et comme ils en sont à parler de sujets divers et variés, celui de son nom vient sur le plateau. Ou d’un de ses noms, plus exactement, puisqu’il faut croire que Dev n’est pas au goût d’un certain suédois. « Je ne suis pas difficile, juste curieux, monsieur. » Entre ça et l’autre qui lève les yeux au ciel, Chiranth n’y croit pas trop. « Bien sûr, oui. Tu sais que j’ai vu ta tête au moment où j’ai dit m’être appelé “Dev” hein ? » Donc il n’a pas besoin de prétendre. Il n’aime pas ce prénom, et c’est son droit, mais qu’il n’aille pas dire après ne pas être difficile, non mais. Quant à Kardev, c’est encore une autre question. « Je l’appelle comme ça quand il fait une scène. » Chiranth fait la moue. « Sauf que je ne fais pas de scènes. » Et s’il parle de l’aéroport, c’est bien ingrat de sa part, tout de même. Quel petit culotté ! « En suivant ta logique, je devrais t’appeler Karthur, donc. » Il se garde bien de se mêler de ce trait d’humour entre amis, mais son sourire satisfait dit à lui tout seul tout le bien qu’il pense de cette réparti. Son partenaire est le meilleur.

A part quand il remet sur le tapis l’histoire de supposées tricheries au taekwondo. « Chiranth. » Il connaît tellement bien cette voix et ses intonations qu’il n’aurait pas besoin de voir le visage d’Adrian pour aisément s’en figurer l’expression. Il hausse les épaules, faussement innocent. « Avec les réflexes accrus, tu m’étonnes que je n’arrivais pas à lui faire un coup par surprise, mais en revanche pour se laisser voler un sac dans l’aéroport y a du monde… J’dis ça, j’dis rien… » Mais quel coup bas, vraiment. « Peut-être que le voleur est juste plus doué que toi pour choisir le bon moment pour passer à l’acte », souligne-t-il. Et que lui a eu la chance de tirer parti d’un environnement où régnait le brouhaha et la confusion. « Tu disais pas que c’était quelque chose que tu ne peux pas désactiver ? » Il hoche la tête aux propos d’Adrian, retrouvant là les échos de leurs discussions du mois de décembre. « C’est ça. Ce n’est pas comme d’autres dons qui peuvent se maîtriser avec l’entraînement, les réflexes sont là, un point c’est tout… Ils ne font qu’améliorer des automatismes déjà présents avant. » Et avec une vie de guerrier derrière lui -même s’il n’apprécie pas forcément le terme-, ses réflexes normaux n’avaient déjà pas à rougir. N’empêche que ça fait du bien de pouvoir avoir cette discussion honnête avec des gens auxquels il tient autant. Heureusement que le timing joue en sa faveur, il faut dire. « Je suis vraiment désolé Adrian, je voulais pas réagir comme ça… C’est juste que je ne m’y attendais pas… » Ca lui fait se demander un peu comment cette conversation a bien pu se passer pour qu’Adrian décide de l’appeler sur le moment et que les deux soient si soulagés d’apprendre qu’ils étaient tous deux dans la confidence de son plus grand secret.

La surprise suivante reste la plus grande du jour. Apprendre qu’Adrian connaît Arthur est une chose. Apprendre qu’il connaît Rahim, son descendant, la chair de sa chair, c’est tout autre chose. « Ouh làlà… Faut croire Chidev que niveau présentation à tout le monde, tu arrives des années trop tard. Je suis sûr que toute ta constellation connaît déjà Adrian... » Ce serait bien la meilleure ça, tiens. « Je ne crois pas. » Quand bien même Chiranth se force un petit sourire pour surmonter le choc de la nouvelle. « Fais gaffe, Arthur, ça voudrait dire qu’il connaît ton ancêtre. » Et bordel que c’est bizarre d’utiliser ce terme pour désigner la si jeune Erin. Pouah, le temps ne les épargne pas tant que ça au final ! N’empêche qu’il met un peu de temps à retrouver dans sa mémoire la trace tangible de cette connexion entre Adrian et Rahim. Le vase. Il aurait dû le savoir au moment où il a aperçu l’objet, mais il faut croire que d’autres préoccupations l’ont rattrapées et lui ont fait oublier ce sentiment de déjà-vu. « C’est pas une œuvre. » Il se tourne vers son descendant, sourcils froncés, prêt à le contredire, mais Adrian le devance. « Et tu dis des conneries, alors chut, maintenant, Je ne veux rien entendre, monsieur "je fais pas de l’art". Ce qu’il ne faut pas entendre, j’vous jure. » Chiranth a l’envie d’ébouriffer les cheveux de Rahim quand il se met à marmonner, mais retient le geste. Ils n’en sont pas encore là et il ne sait pas s’il n’a pas abandonné cette place à jamais en ne lui disant pas la vérité plus tôt. « Je connais ta tête quand tu me contredis, qu’importe la langue que tu utilises. » Concentré sur ce qui se passe de son côté de l’appel, et plus précisément sur Rahim, Chiranth ne voit pas le regard interrogateur d’Adrian. « Adrian a raison, tu sais », ajoute-t-il, « c’est vraiment de l’art ce que tu fais. Si tu ne me crois pas, tu devrais au moins pouvoir croire le proprio d’une galerie d’art, hein ! » Voilà un argument de choc. C’est stupide, tout de même, que Rahim prenne une telle fierté par rapport à son travail de faussaire -qu’il a réellement élevé au rang d’art-, mais refuse les compliments tout à fait proportionnés quand il s’agit de ses poteries et mosaïques. Quelle tête de mule.

Mais tout ça n’écarte pas la question la plus pressante : celle de la blessure d’Adrian. « Tu faisais quoi avec des immortels et, plus important encore, le Conclave te voulait quoi ? » « Donc. Ça veut dire que Adrian a échappé au Conclave, et est recherché ? C’est pour ça que tu avais disparu sans rien m’en dire… Mais c’est quoi le Conclave…? Vous avez énervé les cardinaux pendant la guerre de Religion ou bien ? » Le principal concerné ne semble pas particulièrement pressé de répondre à toutes ces interrogations. « Je t’en prie, prends ton temps. » Chiranth adresse un regard de réprimande à Rahim. « Laisse lui deux minutes, on n’est pas en pièce. » Sans mentionner qu’ils parlent d’un événement traumatisant somme toute assez récent. Alors oui, ils sont sur la piste d’un arc, mais il ne va pas se dissoudre s’ils prennent quelques heures de retard. « Ce n’était pas moi qu’ils recherchaient, mais les immortels avec qui j’étais. Il y a deux ans, je crois, ils ont capturé l’un d’entre eux et, ils l’ont torturé. » Chiranth soupire et passe sa main libre dans ses cheveux, essayant vainement de dissiper la tension causée par ces quelques mots. « D’où leur facilité à le retrouver maintenant que son visage leur est connu et est rentré dans les bases de données qu’ils utilisent », maugrée-t-il. Puis, à l’intention d’Arthur, il rajoute : « le Conclave est une organisation de mortels qui cherchent à se débarasser de nous, dans les grandes lignes. C’est le seul cas d’immortel qu’ils ont réussi à capturer et dont j’entend parler. » Mais ce n’est pas la première fois qu’ils posent problème. Inconsciemment, il a posé sa main sur le bras de Rahim.
 

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Mar 22 Fév - 12:44

Don't panick it's normal.

 
  participant.es : @Adrian Ackerman & @Chiranth Pasavan

 


 
“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago


 
(Janvier, NEW YORK) Se met à rire face à la répartie d’Adrian. Hoche la tête à son ami Adrian. « Allez, je l’aurai mérité ce nom quand même avec toute la scène que je viens de te faire mon pauvre hahahahahaha ! » En prend ça pour la rigolade maintenant, peut-être que c’est trop tôt mais mieux vaut en rire non ? Même si dans le fond, Arthur reste profondément désolé de toute la scène qu’il a pu faire à Adrian qui voulait juste montrer tout fièrement qu’il a un petit-ami quand même. Et qu’il est beau… Ouais alors beau beau, niaiseux surtout et c’est difficile de le trouver beau quand on lui parle de Chiranth, il se rappelle de ses sourires mesquins, de son regard de professeur et de ses coups fourbes. Et aussi de sa tricherie ! « Oui oui, c’est ça, elle est nulle ton excuse. Tu as pris un plaisir sadique à éviter mes coups avec cette tricherie de la nature là ! »

«  Don’t push your luck. » « Si l’amour rend niais, alors je plaide coupable. » Arthur lève les yeux au ciel, avec une petite moue amusée de la situation. Mais bon, les excuses sont quand même données à Adrian, mais Chiranth, lui il peut aller voir quelqu’un d’autre pour ça. Jamais Arthur ne va s’excuser, quand Chidev a une dette dont le nombre dépasse largement ses années de vie. « Oh. » Donne un coup de coude à Adrian. Se penche sur le côté et lui murmure à l’oreille. « Tu connais son véritable âge ou pas du tout ? » Se redresse et le regarde, en haussant les sourcils avec l’air innocent. Ah mais qui ne tente rien n’a rien hein ?

Puis les choses commencent à s’accélérer tout d’un coup. Rahim s’ajoute à la fête, Arthur apprend donc que Adrian connaissait Rahim, que ce dernier fait de l’art en céramique. Et face à tout cet échange, Arthur réagit doucement. « Ça m’intéresse tient, d’avoir un vase aussi !» Pour remplir un peu son appartement et aussi parce qu’il veut soutenir Rahim dans sa confiance envers lui-même. Arthur sent que ce n’est pas trop ça pour lui. Et puis bon, il l’aime beaucoup… Mais bon, la conversation ne s’éternise pas sur le vase plus longtemps que ça. Puisqu’ils parlent de cette histoire de Conclave, et Arthur a l’impression d’être le seul à être perdu dans tout ça. Alors il se fait vraiment silencieux et écoute tout le monde en parler. S’il est juste là, pour poser la main sur le bras d’Adrian comme soutien quand il l’entend parler de cette façon. Une torture ? À un immortel ? « Mais euh… Pourquoi ils font ça ? Je veux dire, ça n’a aucun sens à mes yeux ? Oui, ils veulent se débarrasser de vous, mais pourquoi ? » Il est vraiment comme un enfant qui découvre tout un nouveau monde, qui sait déjà que le monde est vaste, mais pas à quel point il est cruel aussi…
 

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Mer 2 Mar - 13:52

Don't panick it's normal.

  participant.es : @Arthur Byrne & @Chiranth Pasavan en visio because he's so pretty



“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago


(Janvier, NEW YORK) Apparemment, c’est le moment de converser sur ses talents d’agent immobilier, « Il a un sacré talent pour séduire les gens, oui » Le manque de réaction d’Arthur est la preuve qu’il a soit rien entendu, soit ignore complètement Chiranth. Adrian s’en fiche un peu, coulant un regard amusé vers l’écran. Il peut parler, Chiranth, mais il doute qu’une remarque sur les talents de charmeur de son compagnon soient pertinent à la conversation. Il n’en pense pas moins. Et ils le savent tous les deux. Ce qu’il apprécie d’entendre ensuite c’est la possibilité d’une visite à New-York, car ça implique passer du temps avec ce dernier. Après tout, il faudra bien qu’il loge quelque part, non ? « Je serais heureux de te rendre visite, oui. Il faut qu’on s’organise ça prochainement ! » Un sourire ourle ses lèvres, « T’as déjà un endroit où dormir. » Est-ce qu’il veut titiller les sensibilités d’Arthur ? Juste un peu et s’il voulait en rajouter une couche, il dirait, « Et je ne parle pas du canapé. » Sourire suffisant aux lèvres, il lance un clin d’œil à l’écran, ayant bel et bien prononcé ces paroles à voix haute. Pauvre homme, qui doit apprendre à gérer deux personnes qui s’aiment.

Les noms sont importants aussi et il se demande un peu la façon dont Chiranth s’y prend pour choisir ces noms, « Bien sûr, oui. Tu sais que j’ai vu ta tête au moment où j’ai dit m’être appelé “Dev” hein ? » Il hausse les épaules, « Disons que je me questionne sur la façon dont tu choisis tes noms. » Explique-t-il, avec un certain amusement, « N’est-ce pas, Chiranth ? » Emphase sur le nom, maintenant qu’il sait la signification dudit nom. Une autre appellation tire un long éclat de rire chez son ami, tandis que son compagnon l’approuve sans avoir à dire quoique ce soit. « Allez, je l’aurai mérité ce nom quand même avec toute la scène que je viens de te faire mon pauvre hahahahahaha ! » Il roule des yeux, amusé malgré tout. Arthur ne serait pas Arthur sans quelques unes de ces pitreries. D’autant plus que c’est toujours rassurant d’être témoin de la bonne humeur du brun, quand il se souvient que ça n’a pas toujours été le cas. Il arrête de froncer les sourcils à ce souvenir peu agréable, questionnant plutôt Chiranth sur ses talents de tricheur, « Peut-être que le voleur est juste plus doué que toi pour choisir le bon moment pour passer à l’acte » Il penche la tête sur le côté, incertain du sous-entendu dans cette remarque, alors il garde le silence, « Oui oui, c’est ça, elle est nulle ton excuse. Tu as pris un plaisir sadique à éviter mes coups avec cette tricherie de la nature là ! » Il ne peut pas s’empêcher d’être amusé par l’échange, même s’il questionne Chiranth sur sa capacité, « C’est ça. Ce n’est pas comme d’autres dons qui peuvent se maîtriser avec l’entraînement, les réflexes sont là, un point c’est tout… Ils ne font qu’améliorer des automatismes déjà présents avant. » Il arque un sourcil interrogatif vers l’écran, se demandant de quels automatismes il est question.

Ce n’est cependant pas le sujet, « Oh. » La tête penchée sur le côté, il se tourne vers Arthur, curieux de ce qu’il peut bien avoir, à nouveau, « Tu connais son véritable âge ou pas du tout ? » Il secoue la tête, Adrian, « Non. » Répond-il doucement, « Je n’ai pas voulu savoir. » Il développe légèrement, avec un petit sourire. « Je sais simplement que sa première mort, » Il n’aime pas du tout cette pensée, « était à 45 ans. Et qu’il ne les fait pas. » Ajoute-t-il avec un sourire un peu plus doux, repensant à cette discussion, pas si vieille, qu’ils ont eu à ce sujet. Une nouvelle surprise apparaît à l’écran, son ami Rahim qui, de toute évidence, semble bien aux courants des faits des immortels ce qui laisse place à de nouvelles interrogations, « Fais gaffe, Arthur, ça voudrait dire qu’il connaît ton ancêtre. » Il se tourne vers Arthur, « Je suis sûr t’as plein de chose à me dire, finalement. » Lâche-t-il d’un ton léger, avant de se détourner, pour lancer un regard plus ou moins identique aux deux hommes à l’écran. Mais il est vite question d’art et, « Oh ! C’était pour Rahim ce que tu as fais à l’atelier en décembre. » Il réalise enfin et espère que l’autre homme a apprécié. Il aimerait bien qu’il arrête de dénigner son propre travail, celui-là et ne se garde pas de lui partager sa pensée à ce sujet, « Adrian a raison, tu sais. C’est vraiment de l’art ce que tu fais. Si tu ne me crois pas, tu devrais au moins pouvoir croire le proprio d’une galerie d’art, hein ! »  Il hoche la tête, « Exactement. » Il agite son index devant l’écran, « Vous vous passez le mot aujourd’hui à vouloir être vexant ou comment ça se passe ? Vous avez pris un ticket ? » Rude friends. Rahim lève les yeux au ciel, « C’est que de la poterie. » Il plisse les yeux, « Et de la mosaïque. » Détail important. « Tu donnes une âme à ce que tu fais, alors prend les compliments pour ce qu’ils sont, veux-tu. Askling, dis-lui. » Chiranth à plutôt intérêt à ne pas le contredire, ou il se sentira bien con. « Ça m’intéresse tient, d’avoir un vase aussi !» Il a un petit rire, « T’as quasiment jamais de fleurs, Arthur. » Plaisante-t-il, « En revanche, tu bois des litres de café ou thé. » Avec innocence, il ajoute, « Je dis ça, je dis rien. » Et s’il envoie un clin d’œil à Rahim, qui ça surprendrait ?

Ce dernier, d’ailleurs, apprécie peu d’apprendre que le Suédois a été victime du Conclave et il serre la mâchoire face aux paroles de Chiranth, peu désireux d’ajouter une dose d’inquiétude supplémentaire. Ça n’apporterait rien, de toute façon. Chacun gère son inquiétude à sa façon. Ce qu’il apprend ensuite, quand Adrian développe, n’a rien de plaisant, « D’où leur facilité à le retrouver maintenant que son visage leur est connu et est rentré dans les bases de données qu’ils utilisent » Il grimace, Rahim, tandis qu’Adrian hoche la tête, « J’imagine oui, sauf que pas entièrement, » s’il commence à s’entremêler dans ses phrases, ils se sont pas sortis de l’auberge, « C’est ce que je te disais, Chiranth, à propos de… ma sœur. » Il serre la mâchoire, « Cet immortel et mon autre sœur sont liés aussi alors ... » ça a peut-être simplifié les recherches. Il passe une main dans ses cheveux alors que son compagnon explique à Arthur ce qu’est le Conclave, « le Conclave est une organisation de mortels qui cherchent à se débarrasser de nous, dans les grandes lignes. C’est le seul cas d’immortel qu’ils ont réussi à capturer et dont j’entends parler. » Par contre ils n’ont aucuns problème à s’attaquer à ceux travaillant pour les immortels. La pensée ne surprend pas Rahim, mais ça ne l’empêche pas d’être aussi tendu qu’un arc. Pun not intended.

C’est Arthur qui pose les questions qui fâchent, « Mais euh… Pourquoi ils font ça ? Je veux dire, ça n’a aucun sens à mes yeux ? Oui, ils veulent se débarrasser de vous, mais pourquoi ? » Il n’est pas entièrement certain non plus Adrian et c’est Rahim qui reprend la parole, « Tu vas avoir ceux qui ne nous prennent pas pour des personnes. » Commence-t-il, assurant par le fait qu’il fait partie de ce cercle plutôt restreint d’immortel, « Et d’autres voudraient, » il fronce les sourcils, «  je suis pas sûr, mais trouver ce qui nous diffèrent les uns aux autres. » Ce qui, en soit, n’est pas un crime, c’est juste la réalisation qui laisse à désirer, car la torture est impliquée, le meurtre aussi et c’est à se demander qui sont les plus humains. « J’ai pas vraiment eu l’occasion de poser la question directement, j’étais plutôt occupé à tenter de ne pas mourir. » Il renifle, « So much for that. » Grommelle-t-il avant d’aller chercher de quoi préparer un thé pour lui et Chiranth, disparaissant ainsi de l’écran

fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Chiranth Pasavan
Chiranth Pasavan
IMMORTAL — forever is not enough
pseudo : paigie
autres comptes : Marisol, Benjamin
crédits : leahn (avatar)
messages : 259
Don't panick it's normal. 825d00a2baa83c2e3438177045f5581485cc160a

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Lun 7 Mar - 15:09

Don't panick it's normal.

 
  participant.es : @Adrian Ackerman & @Arthur Byrne & Rahim

 


 
“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago


 
(Janvier, AUTRE PART) Les intentions d’Adrian sont très claires pour Chiranth quand il voit briller un sourire mutin sur ses lèvres. Allons bon, quelqu’un va en prendre pour son grade, mais reste encore à savoir qui. « T’as déjà un endroit où dormir. Et je ne parle pas du canapé. » Ah, c’est donc Arthur qui en fera les frais pour cette fois. Chiranth peut vivre avec ça. Il se retient de rire et se compose un sourire entendu, entrant facilement dans le jeu de son compagnon. Qu’il mène la danse et il se fera un plaisir de la suivre. « Une généreuse invitation dont j’entend bien prendre avantage. » Des fois, il n’y a pas meilleur plaisir dans la vie que d’enquiquiner quelqu’un à force de mièvrerie et de sous-entendus. Ce qui ne veut pas dire que le vent ne peut pas tourner. L’arroseur arrosé, il ne connaît que trop bien. « Disons que je me questionne sur la façon dont tu choisis tes noms. N’est-ce pas, Chiranth ? » Il fait la moue, bien que sa bonne humeur ne se soit en rien dissipée. « Ce n’est pas très juste de juger de mon talent sur celui-ci. » Après tout, il a dit la première option qui lui est apparue, une ironie facile et stupide, il l’admet bien volontier. Le débat des noms hybrides continuent un peu, Kardev suivi de Karthur du tac au tac. « Allez, je l’aurai mérité ce nom quand même avec toute la scène que je viens de te faire mon pauvre hahahahahaha ! » Chiranth ne peut pas retenir un sourire face à ce rire si communicatif et plein de vie. « L’un de vous a intérêt à me donner les détails, ça a vraiment l’air d’une bonne histoire. » Et Chiranth n’est rien si ce n’est un incorrigible curieux quand il s’agit de ses proches.

« Oui oui, c’est ça, elle est nulle ton excuse. Tu as pris un plaisir sadique à éviter mes coups avec cette tricherie de la nature là ! » Qu’est-ce qu’ont les mortels à tout le temps ressasser le passé ? Il hausse un sourcil, sans se rendre compte qu’il reprend un peu des automatismes qui étaient les siens en tant que coach, quand il s’appelait encore Dev. « Et est-ce que tu aurais continué à te donner à fond sans un challenge, hein ? Tu parles, au moment où tu aurais pris le dessus, tu aurais arrêté de t’intéresser au taekwondo, oui. » Arthur n’était pas un adolescent facile : il avait besoin d’être poussé, d’être motivé. Et puis bon, Chiranth n’allait pas non plus lui faire l’affront de ne pas le prendre comme un adversaire sérieux, quand bien même il aurait eu la possibilité de désengager son don. Arthur aurait été terriblement vexé, il imagine. Quand son ancien élève et son compagnon se penchent proches l’un de l’autre, Chiranth fronce les sourcils et essaie de monter le son. Sans succès. Il rapproche même son oreille du téléphone dans l’espoir d’entendre une bride de ce qu’ils se disent, mais doit finalement admettre la défaite. « Ce n’est pas très poli, les messes basses », fait-il tout de même remarquer avec une bonne once de puérilité. Par contre, il n’a pas exactement mesuré ses propos quand il fut question de ces étoiles et notamment de l’ancêtre d’Arthur. Adrian n’était visiblement pas au courant. Chiranth adresse une grimace désolée à son ancien élève.

Pourtant, il a un autre combat à mener, à savoir persuader son descendant que ce qu’il crée est de l’art. Cette satanée tête de mule refuse de le croire à ce sujet ! Et, visiblement, il accorde aussi peu de foi à la parole d’Adrian, ce qui est un brin plus vexant. Que lui ne soit pas impartial étant donné que Rahim est l’enfant de ses enfants, soit. Il veut bien entendre cet argument. Adrian, en revanche, n’a rien à gagner en lançant de tels faux compliments. « Tu donnes une âme à ce que tu fais, alors prend les compliments pour ce qu’ils sont, veux-tu. Askling, dis-lui. » « Ah mais je le dis et le redis, mais il refuse d’enregistrer ! » Pour cela, il plaide non coupable. Il ne sait pas de qui Rahim tient cette trop grande modestie, mais il espère qu’il réussira à s’en défaire un jour. Le plus tôt sera le mieux. D’ailleurs, Arthur ne tarde pas à faire remarquer qu’il aimerait bien un vase, chose avec laquelle Adrian ne semble pas vraiment d’accord et il ré-oriente plutôt sur l’idée de tasses ou de bols. Chiranth glisse un sourire à Rahim. « Tu vois ? Tu as même des commandes. » Et pour une fois, ça n’a rien à voir avec de faux papiers.

Les choses ne peuvent pourtant pas rester aussi légères très longtemps. La blessure d’Adrian se rappelle à eux tous et, avec elle, l’existence non plus ragoûtante du Conclave Ecarlate et de leurs sbires. Chiranth pose sa main libre dans le dos de son garçon. La mention de leurs vieux ennemis ne peut que raviver de mauvais souvenirs et de vieilles plaies encore mal cicatrisées. Et quand il pense que c’est une histoire de famille pour Adrian… Il essaie tant bien que mal de ravaler sa colère. « Donc tu penses… Que ta soeur a suivi ton autre soeur pour attraper cet immortel qui leur a filé entre les doigts ? » Mais aussi pour se venger d’elle. La jalousie et la colère qui règnent dans cette fratrie lui retournent le cœur pour Adrian qui n’aspire finalement qu’à être aimé. Dans quel merdier sa famille l’a-t-il précipité ? Il secoue la tête. « Quoiqu’il en soit, ils sont en danger tous les deux, et tous ceux avec qui ils sont en contact. Leurs visages sont trop bien connus pour qu’ils puissent se déplacer facilement. » Il n’a pas envie de mettre Adrian en garde contre sa petite soeur, celle pour qui il a tant sacrifié, pour qui il a eu si peur, pour qui il a presque porté le deuil. Ce serait trop cruel. Pourtant, une part de lui veut s’assurer qu’il ne s’approchera plus d’elle et ne se mettra pas en danger. Il doit serrer la mâchoire pour ne pas céder à son inquiétude pour son compagnon qui prend de tels accents possessifs ; ce n’est pas bon. La discussion suit son cours pendant qu’il musèle ce démon intérieur. « …poser la question directement, j’étais plutôt occupé à tenter de ne pas mourir. So much for that. » Une grimace de douleur passe sur son visage avant qu’il ne retrouve sa neutralité. Sa main a serré plus fort l’épaule de Rahim. Comme pour s’assurer qu’il est là, vivant et solide, contrairement à ses ancêtres. « Quelles que soient leurs motivations, il ne recule devant rien pour donner la chasse à l’immortel », maugrée-t-il. « Et les avancées technologiques sont en leur faveur. Ils sont vite passés d’empêcheurs de tourner en rond à véritable danger. »
 

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
avatar
Invité

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.    Mer 9 Mar - 10:17

Don't panick it's normal.

 
  participant.es : @Adrian Ackerman & @Chiranth Pasavan

 


 
“L'humour est l'alternative échappatoire de l'impasse et l'expression de la résilience face à la panique.” —  Ago


 
(Janvier, NEW YORK) S’il a réussi à ignorer la première remarque sur le talent de séduction d’Adrian, la suite s’avère bien plus compliqué qu’Arthur a du mal à ne pas réagir. « Je serai heureux de te rendre visite, oui. Il faut qu’on s’organise ça prochainement ! » « T’as déjà un endroit où dormir. Et je ne parle pas du canapé. » Oh non pitié, non. « Une généreuse invitation dont j’entend bien prendre avantage. » Oh for god’s sake. Arthur ne peut pas s’empêcher de lever les yeux au ciel sur le coup avec tout cet échange. S’il y a une chose dont on ne peut pas retirer à Arthur, c’est le côté aigri qu’il peut avoir pour l’amour. Il est clairement persuadé que personne ne l’aimera romantiquement. En même temps, qui voudrait d’un aveugle en devenir ? « S’il vous plait je ne vais pas quand même tenir la chandelle maintenant que je vous sais ensemble et niaisement amoureux ? » Ah pitié oui. Non, il n’a pas vraiment envie que ça arrive quoi. Il s’imagine déjà se retrouver entre les deux, mais surtout cette histoire du canapé inexistant et… Ça suffit à lui donner un frisson dans le dos. Argh, son coach avec son ami. Il ferme les yeux et souffle.

« L’un de vous a intérêt à me donner les détails, ça a vraiment l’air d’une bonne histoire. » Arthur renifle amusé après s’être calmé de son rire. Il secoue la tête et regarde Adrian. « Alors euh… En fait. » Il s’essuie l’oeil et regarde Nabab. « J’ai eu un accident plus tôt dans la journée où je suis tombé à cause de la neige et j’avais Nabab avec moi, je l’avais emmené au travail et il s’est enfui dans sa chute. J’ai passé des heures à le rechercher sans vraiment voir et c’était angoissant… Enfin bref ! J’avais envoyé un SMS à Adrian pour l’aide mais au même moment j’avais trouvé Nabab. Il a quand même tenu à venir avec les pâtisseries. Et voilà que nous étions ensemble à s’installer sur le canapé. On se donnait de nos nouvelles, je parlais de mes vacances et lui il parlait des siennes et là j’ai remarqué qu’il ne m’avait JAMAIS montré la tête de son petit ami. Adrian a pris le téléphone et il a montré votre photo de Noël, pas loin de la patinoire, je crois que j’ai reconnu Rockefeller là. Et là je t'ai reconnu Chidev ! Et j’ai paniqué parce que j’ai failli me trahir, je ne savais pas si Adrian savait et Adrian bah… Il a cru que… Je ne sais pas ce que tu as cru, mais je ne t’ai pas du tout mis à l’aise… » Aaaah sacré Arthur à devoir parler plus que nécessaire, toujours aussi bavard mais ça démontre bien qu’il reste en forme malgré le travail pesant et l’événement du matin…

« Et est-ce que tu aurais continué à te donner à fond sans un challenge, hein ? Tu parles, au moment où tu aurais pris le dessus, tu aurais arrêté de t’intéresser au taekwondo, oui. » Arthur a eu un mouvement de recul, presque vexé face aux propos de son ancien coach. Il se rapproche de l’écran et plisse les yeux. Il pointe du doigt la caméra signe que ça va barder un petit peu (non, il est trop gentil pour ça). « Eh ! J’aurai pris le dessus, mais j’aurai pas arrêté le Taekwondo pour autant ! Ça m’aurait encouragé à aller plus loin que ça ! J’aurai trouvé un autre but comme aller au championnat olympiques ! Ensuite tenter d’avoir le bronze, l’argent et l’or ! J’aurai trouvé d’autres buts non mais oh ! » Recule pour s’affaler sur le canapé et bougonne dans sa barbe, les bras croisés contre son torse. Non mais lui abandonner le taekwondo pour avoir réussi à battre son coach ? Que nenni. C’est juste la maladie qui aura été fatal à sa motivation. « Non. Je n’ai pas voulu savoir. Je sais simplement que sa première mort, était à 45 ans. Et qu’il ne les fait pas. » Arthur fait une petite grimace et ajoute une moue songeuse. Il plisse les yeux et comprend qu’il va vraiment devoir se débrouiller tout seul pour trouver. Décidément, ça va être un peu coton tout ça… Il sourit quand même à Adrian et pose la main sur l’épaule comme pour le remercier quand même. « Ce n’est pas très poli, les messes basses » « Il disait à quel point tu es beau malgré tes 45 ans. » dit Arthur avec un sourire amusé quand même.

« Fais gaffe, Arthur, ça voudrait dire qu’il connaît ton ancêtre. » « Je suis sûr t’as plein de chose à me dire, finalement. » Arthur pointe Adrian du doigt, l’air de lui dire Ah oui c’est vrai que tu ne le sais pas ça… Et il regarde ensuite Chiranth qui doit s’excuser peut-être ? N’en sait pas trop, ça a été trop rapide pour sa vision trop obstruée. « Tu as quasiment jamais de fleurs, Arthur. » « Ah oui c’est vrai… Nabab les mange… » soupire-t-il, son enthousiasme est vite retombé comme un soufflet. « En revanche, tu bois des litres de café ou thé. Je dis ça, je dis rien. » « Je ne suis pas Écossais pour rien. » «  Tu vois ? Tu as même des commandes.  » « On discutera du prix Rahim ! De toute manière, j’ai ton numéro ! » Dit Arthur tout content au final ! Ah ouais, c’est bon, il va avoir la classe maintenant avec ça.

Mais bon, le sujet s’enchaine sur quelque chose de moins drôle en soit. Il en apprend des choses, sur un tout nouvel univers. « Tu vas avoir ceux qui ne nous prennent pas pour des personnes. Et d’autres voudraient, je suis pas sûr, mais trouver ce qui nous diffèrent les uns aux autres. » Arthur fronce les sourcils, il pourrait même blêmir en entendant toutes ces histoires en vrai. Adrian a une soeur immortelle, une autre soeur qui doit y voir avec le conclave… Le chercheur soupire un peu et pose la main dans sa barbe mal rasée. Les propos de Rahim le fait douter pas mal de choses. « J’ai pas vraiment eu l’occasion de poser la question directement, j’étais plutôt occupé à tenter de ne pas mourir. So much for that.  » Arthur se redresse un peu, l’air perdu. Il doit y avoir une histoire dont il ne connaît pas encore et qu’il ne connaîtra pas de suite. « Quelles que soient leurs motivations, il ne recule devant rien pour donner la chasse à l’immortel. Et les avancées technologiques sont en leur faveur. Ils sont vite passés d’empêcheurs de tourner en rond à véritable danger.  » Le chercheur regarde Adrian avec un air plus grave, il bouge le doigt comme pour lui dire qu’il a remarqué une chose et qu’il se doit le partager. « Quelques jours même pas, à mon travail. J’ai reçu une jeune femme qui est venue inspecter sur ce que je fais. Ça ne m’aurait pas tiqué si elle ne m’avait pas posé des questions sur les vacances que je viens d’avoir et que… Oui. Elle m’a montré la photo de Rahim, j’ai improvisé comme un chef pour gagner du temps mais je commence à croire que j’ai rencontré un membre du Conclave. » Une pause. « Je travaille à Amaranth Pharmaceuticals, je me rappelle de ta première réaction Chidev, tu connais mon lieu de travail non ? Tu sais ce que je fais vraiment ? » Parce que Arthur commence à avoir une idée de ce qu’il est vraiment en train de faire. Et ça lui fait de plus en plus peur…
 

  fait par sovereign (css © ad vitam aeternam)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Don't panick it's normal. Empty
(#) Re: Don't panick it's normal.   

Revenir en haut Aller en bas
 
Don't panick it's normal.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» — le forum dont vous êtes les héros !

AD VITAM AETERNAM :: rps
Sauter vers: