intrigue en cours Entre les Enfants de Prométhée et l'Ordre de l'Hydre, la guerre semble à présent inévitable. Les uns comme les autres se préparent à l'affrontement. De son côté, le Conclave Écarlate peine à se faire à l'absence des Fawkes et au nouveau leadership des Ackerman. À moins que les laboratoires d'Amaranth Pharmaceuticals ne fassent de grandes découvertes dans peu de temps, ou que le Conclave ne mette la main sur un immortel, il se pourrait bien que ces tensions coûtent cher à l'organisation... Et après être longtemps resté dans l'ombre, un vieil ennemi s'apprête à refaire surface.
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(#) is it a dream ?     Dim 19 Déc - 19:14

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(Décembre, NEW YORK) Noël, les fêtes.
Et évidemment des avions annulés par des problèmes techniques… Des billets d’avions indisponibles pour les autres destinations tellement ils sont tous complet. Arthur se retrouve très embêté par toute cette histoire, il ne sait pas comment il va faire pour rentrer chez ses parents. Il ne sait même pas s’il va y arriver à temps. Il est debout, devant sa valise et la cage couverte de Nabab qui n’arrête pas de balancer les gros mots. Le biologiste n’a vraiment pas envie de rentrer chez lui non plus, parce que le trajet pour venir jusqu’à l’aéroport a été trop compliqué pour lui qui ne voit rien dans tout ce qui est périphérique.

Il sent son optimisme partir petit à petit, il commence à en avoir marre d’être vraiment respectueux et de devoir prendre sur lui-même. Arthur aimerait bien retrouver sa famille, son meilleur ami, revoir son ancêtre et rencontrer ses amis. C’est tout ce qu’il demande, ce n’est pas la Lune pourtant. Il n’a fait que travailler comme un chien pour le Conclave, il s’est battu pour avoir des jours de congés et voilà qu’il se retrouve bloqué dans un putain d’aéroport parce que son avion a été annulé pour un problème technique et qu’il n’a pas été assez rapide pour en prendre un autre tellement il est complet. Il est aveugle, mais pas assez aveugle pour obtenir de l’aide nécessaire. D’autant plus qu’il voyage avec un perroquet, ça lui ferme clairement toutes les portes pour le voyage jusqu’en Angleterre. C’est vraiment désespérant…

Cette situation le frustre tellement qu’il est vraiment à deux doigts d’appeler ses parents pour leur dire qu’il veut annuler sa venue. Il n’en peut plus du bruit aussi et pourtant, il entend quelque chose. Quelqu’un hurler au voleur. Cette voix s’approche de plus en plus vers lui. Arthur tourne son regard en la direction du cri et il voit une silhouette courir vers lui. Il a l’impression que tout s’est ralenti, il commence à respirer doucement et à se concentrer un peu au fur et à mesure que la personne arrive vers lui. Il voit le voleur qui tient un sac sous le bras, en train de courir paniqué et si Arthur ne fait rien, il pourrait se cogner contre sa valise et Nabab qui pourrait se blesser. Il a plutôt peur pour son perroquet donc…

Ça fait longtemps qu’il ne l’a pas fait sur une vraie personne, il sait qu’il risque de se faire mal, d’autant plus qu’il n’a pas fait les échauffements… Enfin si, trois secondes d’échauffement en fait. Mais bon, il n’a pas envie qu’un autre personne passe une mauvaise journée comme lui. Alors voilà. Il ferme les yeux et entend les pas de la personne se rapprocher … Et la seconde suivante, il fait un premier coup de son poing, pour enchainer avec sa jambe. Six secondes plus tard, le voleur était par terre. Certaines personnes autour ont hurlé de surprise. Arthur vient d’utiliser deux gestes du Taekwondo et étire sa main qui a craqué quand même sous le coup. Il cache sa grimace de douleur et regarde la personne par terre, complètement sonnée par le coup. « Oups…J’y suis allé un peu trop fort… » Mais il peut être content dans le fond qu’il n’aie pas perdu la main (et le pied), et qu’il n’aie pas trop été handicapé par la perte de vue. Il n’a pas vu d’ailleurs le gardien de sécurité venir à côté de lui pour redresser le voleur. « À qui est-ce ce sac ? » Demande un des agents de sécurité autour de la troupe qui s’est formée suite à cette agitation. Arthur vérifie que Nabab va bien, il n’arrête pas de faire pleins de bruits.

Puis il le voit.

Ce propriétaire. Arthur fronce les sourcils en l’observant et ne réalise pas que l’agent de sécurité vient de dire à cet indien qu’il est celui qui a arrêté le voleur. Enfin, Arthur ne se rend pas compte des mots de qui ce que ce soit, qu’il est vraiment choqué… Comme s’il venait de voir un fantôme. Ce n’est pas possible, il est mort pourtant ? « Je… Euh… » Il a un problème de vue, c’est normal, ça doit être pour ça. Un nouveau symptôme non ? Il passe la main non endolorie devant ses yeux pour les frotter comme il peut avant de l’observer à nouveau. « Désolé, vous me rappelez tellement quelqu’un que j’ai connu auparavant… » dit-il tout perturbé. Et vous savez ce qui l perturbe encore plus ? C’est qu’il avait déjà dit cette phrase auparavant et cette personne s’est retrouvée comme étant son ancêtre. Un ancêtre immortel.

 

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Chiranth Pasavan
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(#) Re: is it a dream ?     Sam 1 Jan - 14:03

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(Décembre, NEW YORK) Quitter Adrian est toujours difficile. Ca l’est encore plus aujourd’hui, après tout ce dont ils ont parlé ensemble et toutes les barrières qui tombent entre eux. Ce doit être le thème de l’année pour Chiranth : assumer les conneries qu’il a trop longtemps essayé de garder cachées. C’est aussi pour ça, en partie, qu’il prend l’avion aujourd’hui. Ou du moins qu’il essaie. Il faut croire que tout sa poisse ne vient pas seulement de Bastian parce qu’il n’est nulle part dans le coin et que les retards s’accumulent tout de même. L’envie d’envoyer un sms le dérange, mais sa visite est supposée être une surprise, alors il ne voudrait pas tout gâcher. Rah, ce que les choses peuvent être compliquées. Le café servi est meilleur qu’à d’autres aéroports, mais il reste bien loin de délicieux et c’est difficile pour Chiranth de prendre son mal en patience, alternant entre longer les boutiques du duty free en quête de quelques cadeaux de dernière minute et trouver un endroit où recharger son téléphone pour échanger quelques messages vocaux avec Adrian ou télécharger un énième jeu débile. Vivement l’année suivante et puisse-t-elle être meilleure que celle-ci.

Il ne sait pas à quel point il a raison de maudir les astres car ceux-ci n’en ont pas encore fini avec lui. Il faut croire que ce n’est pas particulièrement malin de sa part de poser deux minutes son sac à dos à côté de ses pieds car, quand il se lève pour ramasser un jouer abandonné par un gamin distrait et le rendre à ses parents, quelqu’un profite de l’opportunité qu’il vient de servir sur un plateau d’argent. Le sac a disparu. Le sac avec, entre autre chose, le cadeau de noël qu’Adrian lui a donné seulement quelques jours plus tôt. « Au voleur ! » C’est peut-être stupidement cliché mais le cri lui a échappé alors même qu’il voit quelqu’un s’éloigner, son précieux sac sous le bras. Il se précipite et il n’en faut pas plus pour que l’individu se mette à courir. « Arrêtez le ! Au voleur ! » Il est endurant, Chiranth, et il n’est pas le plus lent à la course à pieds, mais le terrain est semé d’embûches, de gens un peu bousculés par la personne qui a eu le culot de le voler et qui se mettent sur son chemin. Il perd du terrain sur l’individu qu’il poursuit.

Il ne voit pas ce que qui se passe, Chiranth, car il est trop loin. En revanche, il entend les hurlements et ça le fait bien froncer les sourcils. Ce n’est qu’un voleur, n’est-ce pas ? Rien de plus grave ou de plus dangereux, hein ? Au final, c’est avec quelques pas circonspects qu’il s’approche des lieux de la collusion. « À qui est-ce ce sac ? » Guet apens ou non, il veut récupérer ses affaires. « C’est à moi. » Un coup d’oeil sceptique et il sort ses papiers d’identité avant même que l’agent ne demande. « Là, Chiranth Pasavan. Il y a ma carte d’embarquement dans ce cas, sous le même nom. » Et c’est qu’il a l’audace de vérifier, juste devant lui, avant de lui rendre le sac. « Vous devriez lui dire merci, il a mis votre gars au tapis. » Un hochement de tête poli et il se tourne enfin vers celui qui a véritablement sauvé ses affaires.

Le pauvre homme a l’air plus chamboulé que lui-même par toute cette histoire. « Merci beaucoup, il y avait vraiment des choses importantes pour moi là-dedans. » « Je… Euh… » Pas exactement la réaction que Chiranth aurait souhaité, en vrai. « Désolé, vous me rappelez tellement quelqu’un que j’ai connu auparavant… » Oups. Vraiment pas. N’empêche que Chiranth a beau se creuser la cervelle, il ne voit pas qui cela peut être. Il croise beaucoup de monde, c’est sûr et certain, mais il a généralement une bonne mémoire des visages. Il a juste tendance à oublier que les gens vieillissent vite… Il penche la tête sur le côté avec un sourire confus. « Ah bon ? Je suis désolé, mais vous ne m’êtes pas familier… Vous avez peut-être eu à faire à un compatriote ? » Allons-y avec la voix de la raison, ça peut toujours marcher, n’est-ce pas ? « En tout cas, merci encore. » Et comme il n’a jamais su être raisonnable, il ajoute : « s’il vous plait, laissez moi vous payer un café ou une pâtisserie pour vous remercier comme il se doit. »

 

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(#) Re: is it a dream ?     Dim 2 Jan - 16:26

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(Décembre, NEW YORK) Arthur sait très bien que le sac peut toujours contenir toute une vie. Il peut avoir une valeur sentimentale pour la personne volée. Puis bon, il y avait aussi l’énervement de la situation qui y a beaucoup joué. Et frapper en toute impunité une personne, ça lui a fait du bien dans le fond. Même si Arthur ne le dira pas complètement, voire jamais. Il sait que son coach n’aurait pas approuvé ça, le taekwondo est fait pour se défendre, il n’a pas le droit d’attaquer une personne juste comme ça. Même si elle vole un sac ? Ah si seulement, il pouvait lui poser cette question hein… De plus, Arthur n’est pas sûr s’il l’a déjà posée, il en a tellement posé en vrai… Beaucoup trop. Enfin bref, il se retrouve en face de la personne qui veut le remercier pour avoir arrêté le voleur.

Sauf que cette personne lui rappelle énormément quelqu’un. Il avait cru à une hallucination, mais il voit la vérité, d’autant plus que cette personne réagit bien face à lui. «  Ah bon ? Je suis désolé, mais vous ne m’êtes pas familier… Vous avez peut-être eu à faire à un compatriote ?  » Le chercheur reste sans réponse. Il a ouvert la bouche, puis il l’a refermée, il hoche la tête et sourit un peu, le regard dans le vide pour ne pas trop se concentrer sur le visage de l’indien qui lui rappelle tellement quelqu’un… Arthur reconnait ce sentiment, il l’a déjà ressentie quand il a croisé son ancêtre par des plus grands hasards au détour d’une rue à New-York. Et il sait qu’il devrait suivre cet instinct-là. Juste peut-être qu’il y a une manière de faire non ? «  En tout cas, merci encore.  » « Je vous en prie monsieur. » Et il devrait s’arrêter là non ? Non évidemment qu’il ne va pas s’arrêter là, parce que dans le fond… Arthur savait que cette personne en face allait le remercier d’une manière ou d’une autre, comme gagner ces précieuses minutes avec elle. «  s’il vous plait, laissez moi vous payer un café ou une pâtisserie pour vous remercier comme il se doit.  » « Avec plaisir ! Après tout, je n’ai pas d’avion à prendre vu que le mien est annulé et que les suivants sont complets.» Au moins, il aura gagné un cookie. Alors le professeur fait un petit geste de la main, levant le doigt comme pour lui dire d’attendre, le temps de chercher sa valise et bien sûr.

« THULA ! »

« Nabab, c’est bon, calme toi…Ce n'est pas le moment et je sais que le bruit t'insupporte... Moi aussi ça m'énerve, mais tiens bon tu veux ? » soupire-t-il tout en roulant la valise vers la personne dont il a aidé. « Désolé, c’est mon perroquet, il n’aime pas l’agitation de l’aéroport et forcément, la compagnie ne m’aide pas non plus à ne pas vouloir accepter cet animal comme bagage en soute. Limite, je devrais me prendre un jet privé, mais bon, ça pollue trop et c’est trop cher… » dit-il d’une aisance naturelle. Il ne peut pas s’empêcher Arthur, d’être aussi bavard d’un coup. D’autant plus qu’il fait ça pour cacher son malaise, il a reconnu la voix de la personne en face de lui, c’est exactement la même que son coach qui était décédé. Et l’hypothèse d’un immortel lui semble être invraisemblable, ce n’est pas possible que tout son entourage soit rempli d’immortels quand même. Alors ils se mettent à marcher jusqu’à une boutique de café/pâtisserie. « Désolé monsieur, j’y reviens parce que vous me faites vraiment penser à quelqu’un que j’ai connu et je sais qu’il avait une famille qu’il venait voir et aider pour les divers problèmes… Et ne pas en parler va m’empêcher d’être à l’aise… Mais est-ce que par hasard, dans votre famille, vous aviez un membre qui s’appelait Dev ? Dev Deshmukh ? »

 

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(#) Re: is it a dream ?     Lun 3 Jan - 18:48

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(Décembre, NEW YORK) Est-ce qu’il aurait pu le voir venir, Chiranth ? Est-ce qu’il aurait pu reconnaître dans cet homme mûr au regard perdu dans le vide l’adolescent plein d’énergie et de colère qu’il a entraîné ? Peut-être bien oui. Peut-être qu’il aurait réussi s’il était jamais parvenu à garder trace du temps, un concept de plus en plus étranger. Certaines périodes lointaines lui paraissent être à portée de main alors qu’un siècle s’est écoulé, mais une vie datant de seulement quelques décennies est déjà obscurcie par le flot des années. Il n’y a plus tant de logique que ça, malgré l’obstination qui le pousse à compter les années écoulées, à célébrer les anniversaires et les fêtes qui rythment chaque rotation autour de l’astre solaire. Le fait est que pour l’instant, il ne se doute de rien. C’est bien pour ça d’ailleurs que Chiranth s’aventure à lui offrir un café. Ca lui semble un geste bien innocent au regard de l’agitation qui règne dans l’aéroport et, si ça lui permet de tromper l’ennuie pour un instant, c’est un bonus non négligeable.

« Avec plaisir ! Après tout, je n’ai pas d’avion à prendre vu que le mien est annulé et que les suivants sont complets. » Voilà qui est agréable à entendre ! Chiranth sourit, ravi à l’idée d’un peu de compagnie. D’autant plus que : « nous sommes dans un cas similaire, je vois. Les retards se suivent. Où vous rendez-vous ? » Heureusement pour lui, Toronto n’est pas bien loin et l’histoire sera réglée en moins de deux heures, encore faut-il que la nouvelle heure de l’embarquement soit annoncée. Il ne peut s’empêcher un petit rire aux deux syllabes prononcées avec force. Il ne comprend pas, bien évidemment, ne reconnaissant même pas l’origine du mot. Il n’empêche que l’homme à côté de lui semble comprendre sans difficulté et tente d'apaiser l’animal de son mieux. Chose toujours ardue dans les aéroports ou les gares, là où le brouhaha est toujours de mise. « Désolé, c’est mon perroquet, il n’aime pas l’agitation de l’aéroport et forcément, la compagnie ne m’aide pas non plus à ne pas vouloir accepter cet animal comme bagage en soute. Limite, je devrais me prendre un jet privé, mais bon, ça pollue trop et c’est trop cher… » Cette fois il ne rit pas à voix haute, mais s’amuse tout de même de cette dernière remarque. Il ne crie pas sur les toits qu’il a de l’argent à jeter par les fenêtres, après tout, et admettre posséder un de ces décriés jets privés lui paraît bien trop frimeur, même à ses yeux. « Ce n’est pas vraiment le type classique d’animal de compagnie oui. Pourtant les compagnies ne devraient pas vous poser trop de problèmes. Après tout, ils savent faire pour les chats, les chiens, les rongeurs… ça doit pas être bien différent pour les perroquets, si ? » Encore un non sens qui l’étonne. Il faut croire qu’il se fait trop vieux s’il commence à penser que le bon sens se fait rare.

Il ne faut pas aller trop loin pour trouver où acheter un café. Il donne sa commande sans hésiter, se tourne vers le brun et le laisse indiquer sa préférence avant de payer et de s’écarter pour rejoindre le comptoir où on leur refilera le précieux liquide. « Désolé monsieur, j’y reviens parce que vous me faites vraiment penser à quelqu’un que j’ai connu et je sais qu’il avait une famille qu’il venait voir et aider pour les divers problèmes… Et ne pas en parler va m’empêcher d’être à l’aise… » C’est à ce moment qu’il comprend qu’il aurait mieux fait de vite passer son chemin dès le premier avertissement. Il n’a pas eu de visions à ce sujet, il ne ressent pas une once de danger ou même de l'animosité venant de cette autre personne, mais il y a toujours le risque. Le risque d’être pris, le risque d’être exposé. Ce foutu risque qu’il a rabâché trente six mille fois à Bastian ces derniers mois et qu’il trouve là, dans le plus grand des hasards, après s’être risqué aux jeux des visites à ses proches. « Mais est-ce que par hasard, dans votre famille, vous aviez un membre qui s’appelait Dev ? Dev Deshmukh ? » Le nom le ramène à une autre époque. Une vie en soit simple en tant qu’entraîneur et il n’en faut pas plus pour que, finalement, il reconnaisse son inconnu qui n’en est pas vraiment un. Maintenant qu’il sait où regarder, qu’il sait compter les années qui les séparent de leur dernier tête à tête, il ne peut pas se tromper : Arthur Byrne lui fait face. Les sourcils froncés, il essaie de ne pas montrer l'étendue de son trouble. « C’était mon oncle », admet-il dans un automatisme ancré pour assurer sa survie. « Vous l’avez connu, vous dites ? » Et de jouer les ignorants alors qu’il n’a qu’une envie qui lui crève le cœur, celle de demander à Arthur ce qu’il est devenu. Ce qu’il fait aujourd’hui. S’il est heureux, aussi.


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(#) Re: is it a dream ?     Lun 3 Jan - 20:51

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(Décembre, NEW YORK) «  nous sommes dans un cas similaire, je vois. Les retards se suivent. Où vous rendez-vous ?  » Oh il n’est pas le seul à être dans un retard pas possible. Arthur se sent un peu soulagé même si en vrai, il est un peu vert cela dit que son avion ai été annulé lui. « Londres. Je dois retrouver ma famille, mais ce n’est vraiment pas gagné… » Il soupire longuement en repensant à comment il peut gérer la situation, même les vols à correspondances ne marchent pas. C’est interminable, pour dire il est à peine à son début du voyage d’enfer. «  Ce n’est pas vraiment le type classique d’animal de compagnie oui. Pourtant les compagnies ne devraient pas vous poser trop de problèmes. Après tout, ils savent faire pour les chats, les chiens, les rongeurs… ça doit pas être bien différent pour les perroquets, si ?  » Arthur secoue la tête, le regard dans le vide, essayant au mieux de passer au dessus sa perturbation de voir son ancien coach, bien et bel vivant en face de lui. « Non, pas dans le cas du perroquet de Gabon dont la domestication est interdite. J’ai beau montrer les papiers qui sont en règle, je me retrouve souvent coincé avec la politique des douanes qui disent que c’est illégal d’avoir un perroquet de cette race en animal de compagnie. Je ne peux pas non plus me résoudre à le laisser ici, donc s’il ne peut pas aller à Londres, je n’irai pas à Londres. » Il hausse les épaules pour ponctuer cela. C’est tellement d’une évidence pour Arthur, il ne peut pas partir sans son animal de compagnie qui est là depuis qu’il était étudiant. Nabab est vraiment son véritable et seul ami. Il ferait tout pour son perroquet, même si ça peut sonner ridicule pour les autres.

En tout cas, il prend un café bien corsé et un donut. Un peu de sucre ne lui fera pas de mal et aussi parce que c’est plus facile de commander ça: c’est une commande très commune aux USA. Il n’aura pas à se casser la tête à essayer de lire les tableaux qui sont souvent illisibles pour lui. Il tourne son regard vers l’interlocuteur et l’observe, du peu ce qui reste de sa vision quand il lui parle de Dev.

Un oncle se justifie-t-il.

Arthur n’y croit pas trop, mais il fait comme si. Il ressemble trop à l’oncle en question, ce n’est pas possible et c’est déjà arrivé auparavant. «  Vous l’avez connu, vous dites ?  » Arthur hoche la tête pour affirmer, il dépose la cage de Nabab juste à côté de lui et il sent une boule dans la gorge, une boule d’émotion à l’idée de parler de Dev, juste… Devant ce fameux Dev. « Oui, c’était mon coach de Taekwondo. Il m’a appris bien plus que les mouvements de cet art martial. Il m’a appris les valeurs de la vie, comment se comporter en société et à être respectueux envers les autres. » dit-il avec un sourire un peu triste, les épaules retombent. Il se rappelle très bien de la dernière fois, de sa dernière discussion avec lui. C’était une engueulade, une dispute.

À être respectueux ? Mon cul oui ! J’ai essayé d’appliquer tes conseils et j’ai quoi ?! Une vie qui me fout une maladie pour que je devienne aveugle ?! Tu te fous de ma gueule ! Va te faire foutre Dev ! C’est facile pour toi de relativiser quand t’as pas toute une vie devant toi qui s’écroule !

Et il avait claqué la porte, il ne s’est même pas retourné. Il ne l’a plus revu et a laissé sa mère gérer cela par un coup de fil, elle s’en était donné à coeur joie dans le fond. Arthur ne s’est pas remis de la mort de Dev juste après et se sent un peu coupable dans le fond, comme si son départ avait eu quelque chose à y voir. Par réflexe et besoin, Arthur découvre un peu la cage de Nabab pour l’observer, ça l’aide un peu et il y entre le doigt entre les barreaux pour le laisser mordiller.

« Ça a été un choc pour moi d’apprendre sa mort peu de temps après la fin de mes cours avec lui. Je n’ai jamais su où il était enterré, je n’ai jamais retrouvé sa famille… Jusqu'à maintenant » Il hausse les épaules en observant le dit neveu avant de rigoler un peu nerveusement. Qu'est-ce que la vie est en train de lui faire ? « C’était quelqu'un de bien. J'aurai aimé lui avoir dit mes dernières paroles autrement.» dit-il alors que les cafés et de quoi manger arrive enfin à eux.

 

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(#) Re: is it a dream ?     Mer 5 Jan - 10:04

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(Décembre, NEW YORK) « Londres. Je dois retrouver ma famille, mais ce n’est vraiment pas gagné… » Chiranth grimace. Londres, ce n’est clairement pas la porte à côté et, tout agacé qu’il est par les propres retards de vols, il se rend soudainement compte qu’il n’est pas à plaindre par rapport à l’autre homme. C’est juste que quelques heures de plus avec Adrian aurait été agréable. Et qu’il espère aussi ne pas arriver trop tard à la porte de Rahim. Il pourra toujours prendre un hôtel, c’est vrai, mais ça lui semble moins sympa comme surprise. « Ah oui ! J’espère au moins qu’ils vous rembourseront si vous avez besoin d’un hôtel et de même pour les repas. D’ordinaire, ils distribuent des coupons aux personnes affectées, pour qu’elles puissent se restaurer dans l’aéroport. Vous devriez vous renseigner si ça n’a pas encore été fait. » Chiranth, toujours là pour partager sa longue expérience des voyages, peu importe le mode de transport. N’empêche qu’il ne connaît pas les restrictions propres aux compagnons à plumes. Il écoute donc avec attention les plaintes de l’inconnu, essayant de s’imaginer à sa place, coincé dans un aéroport à cause d’une fichue compagnie aérienne pas capable de faire son job, et obligé de composer différents numéros de téléphone pour trouver comment arranger le coup à temps pour les fêtes de fin d’année. Nouvelle grimace. Il ne souhaite vraiment ça à personne. Enfin, pas personne, personne, il a une liste de gens qui mériteraient bien pire, mais voilà. « Je ne peux pas non plus me résoudre à le laisser ici, donc s’il ne peut pas aller à Londres, je n’irai pas à Londres. » Il hoche la tête avec un petit sourire. « Et bien, le charmant Nabab est bien chanceux d’avoir un propriétaire aussi attentionné. Il doit beaucoup compter pour vous. » On apprend beaucoup des gens en regardant comment ils traitent et considèrent leurs animaux de compagnie. Pour l’instant, l’homme s’attire sa sympathie.

Et ça, c’était avant même de savoir à qui il a vraiment à faire. Il essaie de ne pas se figer en comprenant enfin que l’homme en face de lui n’est nul autre que le jeune Arthur Byrne. Il ne sait pas vraiment s’il y a parvient. Il faut dire que le choc a presque de quoi lui faire perdre ses moyens et il rebondit comme il peut en jouant la carte du neveu de Dev. Y croit-il vraiment ? Chiranth ne sait pas, mais Chiranth est encore à vif de la discussion avec Adrian et de la vérité enfin révélée à son amant. Est-ce bien le moment de tomber sur Arthur ? Il faut croire que le destin s’amuse bien, cette année.

« Il m’a appris les valeurs de la vie, comment se comporter en société et à être respectueux envers les autres. » Cet imbécile ne devrait pas avoir le droit de lui sortir ça avec une telle franchise. Chiranth a fait de son mieux, à l’époque, pour lui offrir un socle stable pour développer ses talents de sportif, mais aussi pour compenser une vie familiale turbulente. Le tout a été envoyé valser quand la maladie s’est déclarée. Que voit-il encore aujourd’hui ? Assez pour lire la légère nostalgie sur ses traits ? « Ça a été un choc pour moi d’apprendre sa mort peu de temps après la fin de mes cours avec lui. Je n’ai jamais su où il était enterré, je n’ai jamais retrouvé sa famille… Jusqu'à maintenant. » La culpabilité le rattrape. Encore une fois, elle se cheville à son corps et refuse de lâcher prise malgré les justifications répétées des centaines de fois : il n’y a rien d’autre à faire que disparaître, les seules fois où il a voulu rester, les choses ont viré au cauchemar, ce n’est pas que lui qu’il mettrait en danger, mais ses étoiles. N’empêche qu’il blesse les gens autour de lui. Comme il a blessé Rahim. Comme il aurait blessé Adrian. Et comme il a meurtri Kalyani. « C’était quelqu'un de bien. J'aurai aimé lui avoir dit mes dernières paroles autrement.»

Ces dernières paroles en question ont été rudes. Colériques. A l’image du jeune adolescent qu’il était. Chiranth ne les a jamais laissé teinter les souvenirs qu’il garde de cette période, gardant à l’esprit l’injustice de la situation dont le garçon était victime. Mais est-ce qu’Arthur a su être aussi compatissant envers lui-même ? « Je suis certain qu’il comprend », admet-il dans un demi-sourire. Il n’a qu’un court instant pour prendre une décision, une qui aura plus d’impact qu’il n’a voulu l’admettre jusqu’ici; trop occupé à fuir et à jouer les fantômes. Mais est-ce bien ce qu’il veut, au fond ? Toujours s’esquiver et rejeter le peu de personnes qui ont eu de l’importance ? Quel genre de vie est-ce là ? « Plus que tu ne le penses, Arthur, vraiment. » Il a toujours été impulsif, Chiranth, et la discussion récente avec Adrian lui a ouvert les yeux. « Mais ça me touche de savoir que je n’ai pas rabâché toutes ces leçons sur le respect de soi et des autres pour rien. » Le sourire est plus honnête cette fois. Il s’attend à moitié à se retrouver avec un poing en pleine figure, mais ça ne serait que de bonne guerre. Rien qu’il n’a pas mérité au centuple. Rien, non plus, qu’il ne pourrait pas esquiver s’il en décidait ainsi.


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(#) Re: is it a dream ?     Mer 5 Jan - 13:07

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(Décembre, NEW YORK) Il ignorait l’astuce que l’homme qu’il a aidé vient de lui donner. Il ne savait pas du tout ça et n’en avait pas du tout entendu parler. En vrai Arthur et les remboursements, il s’en fiche parce que ce n’est vraiment pas l’argent qui manque. « Je ne savais pas du tout ça ! Je prends note, merci ! » Au moins, si c’est la petite chose que cet inconnu pas si inconnu que ça peut lui donner, alors Arthur le prend. Il espère pouvoir continuer à prendre encore plus… Parce qu’il ne compte pas en rester là, c’est juste… Trop étrange de retrouver le sosie parfait et qui a exactement la même intonation de voix comme Dev. Il lui rappelle tellement Dev, son coach qu’il a toujours regardé en levant la tête. Bon là, toujours mais un peu moins… Arthur sourit un peu quand ils parlent de Nabab, heureusement que parler de son perroquet lui permet de dissiper son malaise, même si ça ne dure que quelque secondes. « Oui, c’est vraiment mon seul meilleur ami… » Comme si la solitude était déjà assez grande pour lui, un peu lourde à supporter et puis, il y a Nabab, que son père lui a offert. Alors oui, c’est normal pour Arthur de ne pas vouloir partir à Londres sans Nabab, c’est avec lui ou sans eux. Il y aura pas de compromis, il ne l’acceptera pas.

Mais bon, ils ne parleront pas de Nabab indéfiniment quand le sujet de son coach revient parce que oui. Arthur n’arrivera pas à boire le café avec ce-dit neveu c’est juste… Pas possible. Encore moins possible quand il connaît l’existence des immortels et que son ancêtre est Anthony tout de même. Donc il n’exclut pas la possibilité qu’il puisse faire face à Dev, juste que… Non. Dans le fond, il espère que ce n’est pas le cas, mais d’un autre côté, il prie que si. Juste qu’il ne sait pas comment il va réagir à tout ça.

« Je suis certain qu’il comprend » Arthur hoche la tête, après tout, qu’est-ce que le neveu peut dire de plus hein. Tout comme le biologiste, qu’est-ce qu’il peut dire de plus lui aussi… Il regrette ses derniers mots dit sous le coup de la colère, s’il avait su que ce serait la dernière fois qu’il le reverrait, les choses auraient été différentes… Mais il était tellement en colère que c’était si difficile de voir les choses autrement… « Plus que tu ne le penses, Arthur, vraiment. » Il ne tique pas au fait que le neveu l’ai appelé par son prénom, après tout il ne serait pas surpris que Dev ait parlé de lui dans le fond.

« Mais ça me touche de savoir que je n’ai pas rabâché toutes ces leçons sur le respect de soi et des autres pour rien. »

Son visage se décompose tout de suite. Il détourne le regard de Nabab, il en retire même son doigt du bec pour observer l’homme qui se retrouve devant lui. Il voit son sourire et Arthur, il est là, à ouvrir la bouche mais aucune phrase n’en sort. Pas un seul mot. Il referme la bouche pour déglutit assez difficilement, il passe la main devant la bouche vraiment perturbé. Puis il bouge encore cette main comme pour pouvoir la poser sur la table mais il n’a pas vu du tout le café à côté qui se renverse. « Merde. Désolé. » Arthur ne fait plus attention à ce qu’il l’entoure autour de lui. Il détourne le regard de Dev et se concentre enfin sur le café qui est renversé, il cherche comme il peut les serviettes qu’il trouve à côté du donut. Il éponge tout de suite, un peu maladroitement. Il lâche un gros soupir, il passe la main sur son front pour le masser, il ferme les yeux quelques secondes. « Désolé. » Il arrête pas de s’excuser, mais pour quoi ? Il n’y a rien à s’excuser. Arthur se pince les lèvres et finit par regarder à nouveau Dev, enfin, droit dans les yeux. Il essaye de sourire un petit peu, mais c'est un peu déformé par la tristesse qui l'envahit d'un coup. « Ton excuse du neveu, elle était vraiment à chier Dev. » Rien que le fait de lui parler comme ça, de l’appeler par son prénom fait que tout d’un coup. Il le voit moins bien, plus du tout même. Il ne le voit plus.

Ce n’est pas sa maladie qui agit, ce sont les larmes qui lui brouillent la vue.

« T’as vraiment pas pris une ride. Pas du tout. » Il passe les mains devant ses yeux pour les frotter, il prend une grande inspiration pour bien expirer. Il entend Nabab piailler cherchant à être rassuré aussi. Il se reprend un peu et passe le doigt à travers la cage comme pour lui montrer sa présence, il n'observe pas Dev cette fois-ci, ayant peur de se remettre à pleurer à nouveau. « Je ne pensais pas que tu serais vraiment l'un d'eux...»


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(#) Re: is it a dream ?     Jeu 6 Jan - 16:59

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(Décembre, NEW YORK) Savoir que c’est Arthur donne un tout autre éclairage à la scène. Il a dit vouloir retrouver de la famille sur Londres, n’est-ce pas ? Il a tant de questions, Chiranth, car il peut prétendre comme il veut enchaîner les masques et s’en débarrasser tout aussi facilement, il n’en reste pas moins qu’il a été Dev. Qu’il s’est lié au garçon. Une part de lui s’inquiétera toujours de savoir ce qu’il lui est arrivé et qui il est devenu désormais. Le fait qu’il ait désigné le perroquet comme son seul meilleur ami ne l’aide pas à se rassurer. La solitude lui pesait déjà alors qu’il n’était qu’un enfant, comment le vit-il désormais ? Ce sont autant de questions auxquelles il ne pensait jamais avoir de réponses. Une page de sa vie passée, un chapitre terminé et qui, pourtant, le rattrape au plus inattendu des moments. Et peut-être qu’il y tient plus qu’il ne le croit, à ce passé, car, quand vient le choix de le laisser de nouveau filer dans la masse d’étrangers qui se pressent dans l’aéroport, il ne peut pas s’y résoudre. Il dit la vérité. Il en marque Arthur comme s’il cherchait à remettre cette vieille histoire au goût du jour et à laisser place à un nouvel acte reprenant de vieux personnages qui se sont gagné les faveurs du public.

Il s’attendait à un choc, c’est sur, mais il voyait plus venir une certaine violence physique qu’un accident de café. « Laisse moi faire, c’est ma faute », interrompt-il les excuses du plus jeune alors qu’il s’empare de sa serviette pour aider à éponger la petite inondation. S’il n’y avait que ça qui était de sa faute. « Ton excuse du neveu, elle était vraiment à chier Dev. » L'emploi de son ancien prénom le désarçonne un peu. Les patronymes n'ont rien d'intimes ou d'importants car il les choisit sur un coup de tête. Ils ne deviennent importants qu'en fonction des personnes à qui ses noms le lient. Et il aurait bien des choses à répondre à cette remarque, à commencer par le nombre de personnes qui se laissent avoir car incapables d’imaginer une réalité bien au-delà de leur entendement. Seulement, il voit les larmes.  Alors il se contente de hocher la tête et d’admettre au moins cette défaite. « Tu as toujours été trop perspicace pour ton propre bien », observe-t-il non sans une certaine douceur. Il ne s’est jamais caché de toutes les graines de talents qu’il voyait en Arthur, quitte à parfois le sermonner quand il jouait les idiots au lieu de se servir de son potentiel.

« T’as vraiment pas pris une ride. Pas du tout. » Son sourire se fait un peu plus triste. Adrian lui a dit quelque chose de similaire il n’y a que quelques jours seulement et ça ne lui rappelle que trop bien que son temps se compte sur une échelle bien différente. Il fouille ses poches pour en sortir un paquet de mouchoir et le tendre au plus jeune. « Et toi tu es devenu un homme fait et tu as quitté le pays. Félicitations, Arthur. » Et peut-être que ce n’est pas ce qu’il imaginait à l’époque, mais Arthur lui a toujours fait part de ses rêves de dépaysement et le voilà qui semble maintenant vivre à New York, rien que ça. Chiranth prend une gorgée de son café, miraculeusement épargné par le désastre survenu sur la table. « Je ne pensais pas que tu serais vraiment l'un d'eux... » Il se fige, gobelet cartoné à mi-chemin entre la table et ses lèvres. « L’un deux », répète-t-il avec un nouveau sérieux. « Qu’est-ce que tu veux dire par là ? »


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(#) Re: is it a dream ?     Jeu 6 Jan - 18:10

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(Décembre, NEW YORK) « Tu as toujours été trop perspicace pour ton propre bien. » Arthur secoue la tête avec un petit sourire, ce n’est pas une question de perspicacité. Il voudrait dire ça, mais l’émotion prend le dessus et évidemment, le fait d’entendre le compliment de Dev comme ça… Ça lui rappelle tellement le passé, où il lui disait ce qu’il pensait sincèrement. Il a toujours cru en lui, jusqu’au bout et l’a toujours encouragé. Là où Arthur pensait qu’il avait tort, bah il avait eu juste. S’il lui disait ce qu’il est devenu maintenant, Dev pourrait en être fier, si fier… Mais bon, ce n’est pas trop ce moment-là pour en discuter. Il peut être en danger à rester dans cet aéroport, repère à caméras et surtout à Conclavistes. Il essaye d’amener malgré tout le sujet, petit à petit, lui disant qu’il n’a pas pris une ride et c’est vrai. Il en est impressionné dans le fond Arthur, de voir à quel point Dev n’a pas tant changé que ça. La voix est la même, il remarquera les mimiques plus tard. Il plisse les yeux quand il essaye d’observer ce que Dev lui tend. Il bouge la main libre pour prendre ce qu’il reconnait vite comme étant un mouchoir. Il le remercie doucement. Il récupère l’autre main prise par Nabab pour pouvoir se moucher un moment et s’essuyer les yeux. Maintenant qu’il s’est presque repris bien qu’il sache que les larmes ne sont pas loin, il finit par lui dire ce qu’il pense vraiment: il ne pensait pas que Chiranth serait un de ces immortels. « L’un d’eux. » il l’entend répéter, il hoche la tête. Il remarque une tension dans la voix de son coach. « Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » « Les sosies, les descendants qui ressemblent à leurs ancêtres ne peuvent pas avoir exactement les mêmes caractéristiques. Il y a une chance sur un billion pour que ça arrive. Après si on enlève les emplacements exacts des yeux, visage, oreilles, cheveux, on aurait une chance sur 135. Mais si c’est un neveu d’un oncle, la chance serait de… 0,01%… Aussi qu’en moins de six mois, je croise deux sosies exactes des personnes qui sont intimement lié à moi. » Il finit par sourire un peu et passe le mouchoir sous le nez. C’est mieux que de renifler comme un gamin mécontent de pas avoir réussi à flanquer un coup. « J’étudie la biologie moléculaire et cellulaire, donc les ADN, composition d’un corps... Tout ça... C’est ma spécialité. Donc je sais de quoi je parle et je sais qu’il existe une poignée d’individus qui ont une capacité impressionnante de régénération, mais aussi d’un vieillissement ralenti à un tel point que 10 ans pour nous, ce n’est même pas une seconde pour votre corps. » dit-il en s’adossant contre la chaise, il croise les bras contre son torse et observe Dev se voulant être le plus sérieux possible. « Ou tout simplement, parce que j’ai rencontré mon ancêtre qui doit être exactement comme toi, mais ça fait moins classe si je dis ça comme ça. » dit-il avec un petit sourire qui le trahit quand même. Il essaye de détendre un peu l’atmosphère tout de même comme quoi, il n’y a pas à s’inquiéter pour tout ce qui est explication sur les immortels: il sait. Et il y a peut être des inquiétudes à avoir… Ou pas. Dans tous les cas, Arthur ne dira jamais qu’il appartient à Amaranth, du moins pas pour le moment…


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(#) Re: is it a dream ?     Sam 8 Jan - 14:49

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(Décembre, NEW YORK) La question est simple, mais Arthur a toujours été un incorrigible bavard. Il égrène les faits, les épluche soigneusement et les assaisonne de chiffres sur lesquels Chiranth en sait trop peu pour faire autrement que le croire sur parole. Ce qui est plutôt compliqué. Depuis quand le jeune Arthur emploie un langage si froid et scientifique ? « Mais si c’est un neveu d’un oncle, la chance serait de… 0,01%… » Un petit sourire se perd sur ses lèvres. Scientifique ou non, Arthur est toujours un sale gosse trop malin pour son propre bien, ça oui, ça n’a pas changé. « Vraiment une excuse à chier, hein ? Tu serais étonné du nombre de personnes qui tombent dans le panneau pourtant. » Car quelles sont les chances, à leurs yeux, de tomber sur un être qui ne saurait mourir ? Bien plus minces, sûrement. D’ailleurs, même armé de tous ces chiffres et de tout ce savoir, qu’est-ce qui fait qu’Arthur prenne les choses si aisément ? Même après avoir découvert de la plus atroce des façons que sa soeur est une immortelle, Adrian a eu bien du mal à digérer la nouvelle… « Aussi qu’en moins de six mois, je croise deux sosies exactes des personnes qui sont intimement lié à moi. » Oh, cette fois-là aussi, quelqu’un est passé avant lui. Voilà qui pique sa curiosité. Connaît-il cette personne ? Il est loin de connaître tous les immortels ni même d’avoir une estimation précise de leur nombre, mais peut-être le monde est-il plus petit qu’il n’y paraît.

Un sifflement impressionné ponctue les mots suivants. La biologie moléculaire et cellulaire, rien que ça. Il est allé loin, le gamin. Mais quelque chose tempère son enthousiasme, à Chiranth, une paranoïa ancrée par les années et les déboires traversés. Il hausse un sourcil devant ce regard bien trop sérieux. « Ou tout simplement, parce que j’ai rencontré mon ancêtre qui doit être exactement comme toi, mais ça fait moins classe si je dis ça comme ça. » Une reniflement amusé accueille cette déclaration. « Effectivement, ça enlève un peu au brio de tes accomplissements qui ne manque pourtant pas d’impressionner », admet-il avec un sourire que les soupçons ne sauraient rendre moins doux. « Je ne peux pas prétendre avoir vu venir une carrière scientifique de premier ordre pour toi, mais je ne doute pas qu’en mettant plus de sérieux dans tes études tu y sois parvenu. » Il sait l’acharnement d’Arthur tout comme il sait qu’il capte vite les choses. « New York », commence-t-il, « est connu pour certains de ces labos. » Et ça ne laisse que peu de place pour les suppositions. « Et dans ce champ d’étude, je crois savoir qu’Amaranth Pharmaceutical est un embaucheur pour le moins gourmand de nouveaux talents. » La question est sous-jacente et Arthur n’a pas besoin de répondre pour que sa réaction lui dise déjà tout ce qu’il souhaite savoir. Chiranth secoue la tête. « Mais ne parlons pas de choses qui fâchent. Tu as mentionné un ancêtre, n’est-ce pas ? Je suis curieux de savoir qui c’est, je t’avoue. Je ne connais pas tous mes semblables, mais j’en connais quelques uns et… qui sait ? Peut-être son nom me sera famililer ? »


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(#) Re: is it a dream ?     Dim 9 Jan - 0:26

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(Décembre, NEW YORK)Oh que c’est satisfaisant de voir le sourire de son ancien coach disparaître. Oh que c’est trop bien que la vie lui ai laissé encore un peu la vue juste pour ça. Bon ok, ce serait bien que la vie lui aurait pas fichu la maladie. «  Vraiment une excuse à chier, hein ? Tu serais étonné du nombre de personnes qui tombent dans le panneau pourtant. » Arthur sourit encore plus, il hausse les sourcils. « Mais je ne suis pas tout le monde. » Puis il fait un clin d’oeil, bien insolent. C’est vrai qu’il n’est pas tout le monde, parce que ce n’est pas tout le monde qui peut rencontrer autant d’immortels en si peu de temps. Il n’y a que Arthur, le mortel, qui a pu rencontrer (sans le savoir) trois immortels dans sa vie. Puis bon, il se la pète un peu, maintenant qu’il sait que Dev en est un aussi. «  Effectivement, ça enlève un peu au brio de tes accomplissements qui ne manque pourtant pas d’impressionner. » Arthur garde le petit sourire et prend le donut pour manger une petite bouchée. Il est quand même content de pouvoir le dire à son coach, ce qu’il est enfin devenu, même si le voir comme s’il ne l’avait littéralement pas vu hier le perturbe dans le fond. Il en donne un petit bout à Nabab. «  Je ne peux pas prétendre avoir vu venir une carrière scientifique de premier ordre pour toi, mais je ne doute pas qu’en mettant plus de sérieux dans tes études tu y sois parvenu.» « Tu m’as dit d’aller jusqu’au bout, mais tu me connais. Je préfère me focaliser sur une seule chose, pas plusieurs. » Depuis qu’il a arrêté le taekwondo, le sport professionnel dont il se destinait, il s’est beaucoup concentré sur les études biologiques. Dev avait vraiment tout remarqué sur lui et maintenant Arthur comprend pourquoi. Il avait appris à observer les gens depuis des centenaires (en fait il a quel âge ? Faudrait qu’il demande). «  New York est connu pour certains de ces labos.  » « Oh oui, il y en a pleins c’est à ne pas savoir où se donner la tête. » commente-t-il avant de réaliser la tension qu'il n'avait pas vu venir. «  Et dans ce champ d’étude, je crois savoir qu’Amaranth Pharmaceutical est un embaucheur pour le moins gourmand de nouveaux talents. » Là Arthur fronce les sourcils, un peu perdu sur le coup. Il mange son donut pour masquer son malaise. Le malaise existe depuis qu’il y a eu cette attaque au laboratoire, les choses étranges n’ont jamais arrêté d’enchainer… «  Mais ne parlons pas de choses qui fâchent. Tu as mentionné un ancêtre, n’est-ce pas ? Je suis curieux de savoir qui c’est, je t’avoue. Je ne connais pas tous mes semblables, mais j’en connais quelques uns et… qui sait ? Peut-être son nom me sera familier ? » Bon, les choses qui fâchent, Dev en sait vraiment quelque chose sur Amaranth Pharmaceutical. Il est vraiment surpris… « Heureusement que je te connais… Peut-être ? Parce que mine de rien sensei. Vous m’avez menti à raison… » Il fait un faux sourire, parce que bon mine de rien. Apprendre que son coach est décédé, pour le découvrir vingt ans plus tard, dans le plus grand des hasards dans un aéroport grâce à un voleur qu'il a lui-même intercepté. D’ailleurs il y pense, il se met à rire. La situation est un peu drôle à y penser. « Oh, maintenant que j’y pense. C’est pas un peu la honte à toi Dev ? De te faire voler ton sac alors que tu es connu pour avoir les réflexes impressionnants, à savoir voir mes coups venir à des miles de là ? À impressionner tout le monde autour de toi avec tes techniques et tes leçons de vie… Et que c’est moi, à moitié aveugle, qui l’ait arrêté ? » Il rigole de plus en plus et regarde Nabab en rigolant aussi. Le perroquet pialle avec lui en plus. On dirait vraiment que ces deux-là se fichent de la gueule de Dev. Oh qu’est-ce que ça fait du bien de pouvoir détendre son visage qui était resté trop tendu pendant tout ce temps-là. « Sinon euh… Oui, c’est mon arrière-arrière-grand-père, mais je préfère ne pas donner son identité de base, mais bon…C’est toi. C’est Anthony Moncreiff, devenu Lawson je crois. »


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(#) Re: is it a dream ?     Dim 9 Jan - 15:39

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(Décembre, NEW YORK) Oh non, Arthur n’est pas tout le monde. L’insolence du gosse le fait sourire car c’est un réel plaisir de retrouver sa fraîcheur et sa candeur toujours bien présentes malgré les années passées. Il lui a manqué, c’est un fait. Ca le frappe, soudainement, toutes ces amitiés, tous ces liens plus ou moins profonds qu’il tranchent à chaque fois qu’il change de nom. Il n’y a pas que sa femme et leurs enfants qu’il a laissé derrière lui. Bien sûr, ce sont leurs visages qui lui reviennent le plus aisément quand il songe au mot “regret”, mais ils ne sont pas les seuls dont il se surprend parfois à vouloir la compagnie. Un hobby, une vieille expression désuète, un nom lancé dans la foule… Il lui arrive qu’un éclat coupant le ramène brutalement à un passé attaché à une personne en particulier et qu’il se tourne pour échanger une blague privée, secrète, pour se rendre compte qu’il est le seul être vivant à se rappeler de cet échange privilégié sur lesquels se forment les plus belles des amitiés, profondes ou non. « Tu m’as dit d’aller jusqu’au bout, mais tu me connais. Je préfère me focaliser sur une seule chose, pas plusieurs. » Il y a pourtant tant de choses qui méritent qu’on s’y arrête. Tant de mystères et de connaissances, presque à parts égales de par le monde. « Hmm, tu as toujours voulu connaître les choses en profondeur, oui. » Et lui ne lui a offert qu’un nom et un visage en surface, Dev l’entraîneur. Ils laissent soigneusement de côté la question épineuse d’Amaranth Pharmaceutical. Chiranth ne veut pas entacher de telles retrouvailles avec l’ombre des labos qui veulent percer les secrets de l’immortalité. « Heureusement que je te connais… Peut-être ? Parce que mine de rien sensei. Vous m’avez menti à raison… » Il concède le point avec un hochement de tête. « La nécessité a fait de moi un menteur à chaque pas de ma vie, je te l’accorde. D’où l’importance des autres leçons de morales que je t’ai fait passé et auxquelles j’essaie de me tenir. » C’est un compromis parfois dûr à respecter. Il espère seulement qu’Arthur n’en viendra pas à considérer tout l’entraînement qu’il lui a prodigué comme un énorme mensonge lui aussi.

Et apparemment, il se souvient bien de cet entraînement oui. « Oh, maintenant que j’y pense. C’est pas un peu la honte à toi Dev ? De te faire voler ton sac alors que tu es connu pour avoir les réflexes impressionnants, à savoir voir mes coups venir à des miles de là ? À impressionner tout le monde autour de toi avec tes techniques et tes leçons de vie… Et que c’est moi, à moitié aveugle, qui l’ait arrêté ? » Et son égo pourrait en avoir mal, oui, si seulement il avait encore beaucoup d’égo après 500 ans de vie. (Bon ok, il est un peu vexé, mais chut.) Il est bien plus ravi d’entendre le rire d’Arthur s’envoler et il ne peut nier le grand sourire sur ses lèvres. « Pas du tout, figure toi », et lui-même de prendre le ton de faux sage qui agaçait et amusait son élève tour à tour, « car je considère ça comme une preuve de mes talents d’enseignant. C’est la beauté de ce métier : la réussite des élèves est la réussite du maître. » Une pirouette comme il en existe tant, mais au fond il est heureux de voir que le taekwondo accompagne encore Arthur et ce malgré la maladie et les années écoulées. « Même si je crois me souvenir t’avoir expréssement dit de te servir du taekwondo comme défense et jamais pour attaquer. Mais je peux difficilement faire la fine bouche quand tu as récupérer mes affaires, pas vrai ? » Il penche la tête sur le côté, le sérieux un peu retrouvé maintenant que le moment de légèreté passe. « Comment va ta vue, d’ailleurs ? »

Et ils enchaînent les sujets, un peu comme auparavant, sauf qu’au lieu que ce soit Arthur qui pose les questions, c’est Chiranth qui le fait. « Sinon euh… Oui, c’est mon arrière-arrière-grand-père, mais je préfère ne pas donner son identité de base, mais bon…C’est toi. » « Ta confiance me flatte », dit-il avec un petit rire. Il faut dire qu’il ne sait plus trop s’il a jamais mérité une telle confiance. Il n’est peut-être pas le bras armé de l’Hydre (celui de Bastian, de Tal, de Catriona, toujours, mais jamais l’Hydre, son allégeance va à des personnes et pas un symbole), mais il a trahi plus d’un immortel pour avancer des objectifs auxquels il croyait alors. Cette fois, peu importe le nom, il ne trahira pas. « C’est Anthony Moncreiff, devenu Lawson je crois. » Le rire s’arrête net et si Arthur y voit encore assez, la surprise est claire dans ses yeux. Il n’en renverse pas son café, lui, mais il n’en était pas loin et a des réflexes surhumains à remercier pour avoir éviter la catastrophe. « Pardon ? Anthony, Tony, mon Tony ? » Il sort déjà son téléphone et trouve sans difficulté la conversation avec l’écossais. « Ce Tony ? » demande-t-il une nouvelle fois, pour faire bonne mesure, en lui foutant sous le nez une photo du brun aux yeux bleus. « Oh, bordel, t’es le descendant de Tony. Attend. Arrière arrière grand-père ? Il est assez vieux pour être arrière arrière grand-père lui ? » Que le temps passe vite et que les gosses grandissent. « De toutes les personnes que ça pouvait être… » Chiranth secoue la tête, ayant du mal à digérer cette drôle de nouvelle. « Il me doit des sous pour tes leçons. » Voilà. C’est puéril, ça a tout du grand frère qui veut faire chier son cadet, mais le principe est là. Il a entraîné le gosse de Tony sans même le savoir. Puis, il ajoute : « quand est-ce que tu l’as croisé au fait ? » Avant ou après que l’Ordre ne lui ait mis la main dessus ? Est-ce que Arthur peut avoir son nom ou sa photo quelque part, dans les dossiers de l’Ordre ? La pensée lui glace le sang.


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(#) Re: is it a dream ?     Dim 9 Jan - 18:08

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(Décembre, NEW YORK) Arthur reprend le sourire à nouveau quand Dev lui parle de ses leçons de morales qu’il lui a donné tout du long, alors que lui-même est un vrai menteur. Il avait insisté sur l’honnêteté envers les autres, mais aussi pour soi-même. Il lui a enseigné une chose importante tout de même et ça, c’est un très beau cadeau, même si la personne qui lui a offert ça n’est pas mieux qu’elle a laissé paraître. Arthur hausse les épaules. « De toute manière Dev. Tu as plus de temps que moi, pour pouvoir rattraper et appliquer les leçons de morales que tu m’as faites. » dit-il avec un sourire.

Sourire qui se transforme en rire, accompagné de Nabab qui rit à sa manière aussi sur le fait que son coach n’a pas su empêcher un voleur de partir avec son sac. Et que c’est vraiment l’élève qui a tout empêché. « Pas du tout, figure toi. » Arthur arrête de ricaner et le regarde avec un sourire aux lèvres. « Quelle excuse faramineuse tu vas me sortir encore cette fois-ci…? » « car je considère ça comme une preuve de mes talents d’enseignant. C’est la beauté de ce métier : la réussite des élèves est la réussite du maître » « Aaaaw… Je vais accepter l’excuse. Elle est belle, ça touche droit à nos coeurs. » dit-il en posant la main sur son coeur, il regarde Nabab mais en revanche, la suite de ce que Dev va dire fera perdre le sourire à Arthur. « Même si je crois me souvenir t’avoir expréssement dit de te servir du taekwondo comme défense et jamais pour attaquer. Mais je peux difficilement faire la fine bouche quand tu as récupérer mes affaires, pas vrai ? » Arthur plisse les yeux et secoue la tête. « De un, je n’ai pas attaqué. Mon pied a glissé. Puis les vieux réflexes hein.. » Il a bien vu Dev marcher sur le terrain des excuses faramineuses, pourquoi Arthur n’y en aurait pas le droit ?

« Comment va ta vue, d’ailleurs ? »

La question tombe, il aurait dû s’en douter quand même. Arthur s’était préparé à cela et c’est pour ça qu’il ne paraît pas surpris et mal à l’aise. Il a même préparé la réponse, comme il le fait avec ses plus proches. Il lève les mains au niveau de ses yeux et les écarte à peine. « Voilà mon champ de vision. Je ne vois rien tout ce qui est à l’extérieur de mes mains. J’ai encore une chance que je vois un peu bien de loin dans la vision centrale. Mais je ne vois rien quand il fait nuit… Je ne peux plus conduire maintenant, pour dire, je n’ai même plus le permis de conduire. Je ne peux pas marcher tout seul non plus quand il y a de la neige. Et je commence à perdre la perception de la couleur rouge… C’est léger, mais je le vois sur Nabab, la couleur devient petit à petit grise. » Alors que la queue de Nabab est toujours dans son rouge pétant, digne d'un perroquet du Gabon. Il se met à sourire quand même, il a enfin accepté son destin. Il est plus calme, plus serein, parce que bon. C’est la vie qui a fait les choses ainsi. « Mais ce n’est pas grave, je me prépare au jour où je ne verrai plus rien. Je me bats quand même dans le fond, c’est pour ça que j’ai choisi le domaine de biologie cellulaire, pour trouver un remède. Puis je viens de reprendre le Taekwondo il y a quelques années pour mieux interagir avec l’environnement avec mes autres sens, sans la vue. Ça peut paraître étrange non ? » Il le regarde et se met à rire un peu nerveusement. Il remet les mains sur la table et regarde Nabab. « Désolé, ça doit sembler ridicule tout ça… Et en plus je parle trop. » Il sourit à son perroquet qu’il met le doigt sur la cage.

« Pardon ? Anthony, Tony, mon Tony ? » « Comment ça Anthony, Tony, mon Tony ? TON TONY ? » réagit Arthur tout de suite, trop surpris que Dev l’appelle de cette manière son grand-père. C’est trop étrange, c’est… Il se retrouve avec le téléphone sous le nez et cligne les yeux. « Ce Tony ? » « Mais c’est mon Tony !! » Lâche-t-il tout de suite en réaction, trop surpris et sous le choc de voir que son coach connaisse son grand-père. « Oh, bordel, t’es le descendant de Tony. Attend. Arrière arrière grand-père ? Il est assez vieux pour être arrière arrière grand-père lui ? » Assez vieux…? Arthur dodeline la tête et fait une moue. « Entre 100 ans 200 aaaaans… ça va hein ? J’imagine ? C’est la jeunesse pour vous ? » Bon sang, il ne s'y fera jamais. Vraiment pas. Qu’est-ce qu’il est vieux et Dev… « Mais au fait, tu as quel âge, on dirait mon père quand il a réalisé mon âge actuel. » Parce que oui, son père il ne réalise pas que son fils approche de la quarantaine, qu’il a personne dans sa vie, qu’il a pas d’enfant, pas d’amis et… « De toutes les personnes que ça pouvait être… Il me doit des sous pour tes leçons. » La réaction est immédiate. Arthur pose les pieds sur les deux premières de la chaises de Dev, il les tire vers lui pour lui faire peur et de le faire manquer de tomber. « Les sous en moins pour tous les mensonges que tu m’as donné et mes parents ont déjà payé tous les cours ! N’y crois même pas ! Espèce de sale vautour. » Bon, il aura pas réussi à faire tomber Dev de sa chaise. Il soupire et remet ses pieds sous sa chaise à lui. « Quand qu’est-ce que tu l’as croisé au fait ? » « Aout. Pourquoi ? » Demande-t-il innocemment. Il ne se rend vraiment pas compte de ce qui se passe. Il n’en a pas conscience.


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(#) Re: is it a dream ?     Mar 11 Jan - 17:06

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(Décembre, NEW YORK) « Quelle excuse faramineuse tu vas me sortir encore cette fois-ci…? » Ah, la jeunesse, ça perd si vite le respect de ses aînés. Chiranth ne se laisse pourtant pas démonter et continue sur sa lancée avec une assurance qu’il traîne avec lui, identité après identité. « Aaaaw… Je vais accepter l’excuse. Elle est belle, ça touche droit à nos coeurs. » Il sourit. Sûrement avec un peu trop de fierté. Il faut dire qu’il a de quoi être fier : Arthur n’est pas son gosse, loin s’en faut, mais il est bourré de talent et, des années après, il s’en sert encore pour rendre la vie plus facile à ceux autour de lui. Même à de parfaits inconnus. En voilà, un chouette gamin. Pas que Chiranth ait de quoi se plaindre à ce niveau-là, songe-t-il avec tendresse, alors qu’il s’apprête à retrouver Rahim. Niveau chouette gosse, il est gâté, si seulement il n’a pas tout gâché lui-même à jouer les autruches. « De un, je n’ai pas attaqué. Mon pied a glissé. Puis les vieux réflexes hein..» Il hausse un sourcil avant de comprendre que c’est là l’étendue des excuses et rit de bon cœur. « Voilà quelque chose que tu n’as jamais su faire : trouver une bonne excuse. » Ce n’est pas faute d’avoir donné un modèle. Mais il faut croire que les générations suivantes sont plus droites dans leurs bottes et Chiranth est loin de considérer ça comme un défaut. Du moment qu’Arthur n’en a pas besoin pour sauver sa peau.

Quant à sa vue, c’est la question qui fâche. La dernière fois qu’ils en ont parlé, Arthur a quitté la pièce avec son lot de mots blessants et Dev a disparu peu de temps après ça. Aujourd’hui, Arthur a eu plus de temps pour vivre avec sa maladie. Ca n’a pas l’air d’être plus facile pour autant. Qu’est-ce que ça te ferait ? Il essaie d’imaginer, Chiranth, mais il ne peut pas. Pas seulement parce que ça ne lui arrive pas, mais aussi parce qu’il ne sait plus ce que c’est d’être blessé sans avoir la moindre chance d’en guérir. Sans que, le lendemain, il n’y ait plus la moindre trace de souffrance. Éternellement jeune, éternellement en forme. Chiranth ne s’est jamais senti aussi loin de l’humanité. « Je suppose que la conduite ne pose pas trop de problème à New York », remarque-t-il doucement. Une part de lui veut demander si Arthur a eu l’occasion de conduire des belles voitures de sport ou des motos de courses dont il rêvait plus jeune. Il n’arrive pas à poser la question. « La neige, par contre, c’est plus délicat dans ce climat. » Le froid, c’est nul, un point c’est tout. « Tu as quelqu’un pour t’aider ? Des amis, surement ? » Un chien guide ? Il se sent soudainement stupidement maladroit, Chiranth, à poser des questions idiotes à quelqu’un qui a déjà son lot d’adversité et plus encore. « Mais ce n’est pas grave, je me prépare au jour où je ne verrai plus rien. » Il se bat, qu’il dit. Il se bat parce que, comme tant d’autres, il estime que la réponse existe, quelque part, surement dans la biologie si particulière derrière la vie impossiblement longues de Chiranth et des siens. Si seulement ils avaient une explication… Il pourrait savoir comment le contrôler. Comment le stopper, songe-t-il avec une pensée pour Adrian. Ah, que ce serait beau de pouvoir vieillir à ses côtés. « Bien sûr que non, ce n’est pas idiots. » Il secoue la tête. « C’est… admirable, la façon dont tu gères ça, Arthur. Que ce soit avec tes recherches ou en reprenant le taekwondo pour t’aider à naviguer le monde autrement. » Un reniflement moqueur quand il songe à ce que lui-même est capable d’endurer, le genre de blessures et de douleurs qu’il peut ignorer car tout finit par se résoudre et ce que, au contraire, il serait incapable de gérer. « Je ne sais même plus faire face à un stupide rhume. C’est moi qui ai l’air ridicule face à toi. » Il ne l’aurait sûrement pas dit au gosse dont il avait la charge par le passé, mais Arthur a grandi et il est bien loin d’être le même adolescent rebelle, quoi que Chiranth aimerait prétendre.

Il préfère donc ramener la discussion à des sujets plus simples. Du moins, il pensait que ce serait un sujet plus simple. « Comment ça Anthony, Tony, mon Tony ? TON TONY ? » Est-ce que Arthur a toujours eu tendance à répéter ou est-ce depuis qu’il a son perroquet ? Une question à considérer un autre jour, parce que la réalisation est trop soudaine et inattendue pour qu’il pense à autre chose, se dépêchant de trouver une photo. « Mais c’est mon Tony ! » « Eh, oh, je le connais depuis avant ta naissance alors non, c’est mon Tony ! » Non mais, quelle audace vraiment. Même si c’est Arthur, au final; qui lui rappelle la tranche d’âge de Tony. « Mais au fait, tu as quel âge, on dirait mon père quand il a réalisé mon âge actuel. » Il grimace à l’idée d’être comparé au père du gamin. Non merci, il passe sur ce coup là. « Je suis un peu plus vieux que Tony », répond-il simplement. « Et toi alors ? Ca te fait quel âge maintenant, dis ? » C’est que les années et tout ça, ça devient un peu difficile à suivre à force, et Chiranth perd facilement le compte. Ce n’est pas autant le cas avec l’argent, en revanche. Il plaque ses mains sur la table dès qu’il sent sa chaise déraper un peu vers l’avant et plante solidement ses pieds sur le sol pour stopper le mouvement : il semblerait que ses réflexes soient encore utiles. Sale gosse. « Les sous en moins pour tous les mensonges que tu m’as donné et mes parents ont déjà payé tous les cours ! N’y crois même pas ! Espèce de sale vautour. » Chiranth ne démord pas de son plan et pianote déjà le message à l’adresse de Tony. « Je m’en fiche de la somme exacte, c’est une question de principe. » Et une bonne excuse pour emmerder l’écossais tout en lui reprochant de ne pas lui avoir dit plus tôt pour son descendant. Ce n’est pas comme s’ils s’étaient vus en novembre par exemple, non. D’ailleurs, quand est-ce qu’il a eu le temps de croiser Arthur ? « Aout. Pourquoi ? » Hmm. C’est pas bon, ça. « Pour savoir. La fin d’année a été… mouvementée pour tout le monde. Mais tu disais que tu rentrais au pays pour voir ta famille, c’est ça ? Alors qu’est-ce que tu prévois de beau pour les fêtes ? »


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(#) Re: is it a dream ?     Mer 12 Jan - 0:08

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(Décembre, NEW YORK) La vue.
Arthur se rappelle de comment cette annonce de la maladie l’a tellement détruit. Comment tout son avenir s’est tout de suite écroulé à l’annonce et qu’il n’avait aucun traitement qui pourrait aider à arranger cela, à le soigner. Non, il n’y avait rien qui pourrait le sauver de ça et il a été tellement en colère, de cette injustice. D’avoir tout travaillé ça dans le vent, de ne pas pouvoir être capable de voir le monde entier, de vivre comme il le voudrait. La vie lui a mis les règles tout de suite et c’était si douloureux. Trop douloureux pour lui que…

Maintenant, ça ne lui fait plus rien.

S’il a arrêté le taekwondo, il est content d’avoir repris récemment. S’il a été en colère dans le passé, maintenant il est d’un calme olympien et en parle comme si c’était du beau temps. S’il avait baissé les bras, il continue toujours de se battre, de faire comme il peut. « Je ne peux pas prendre de métro, trop d’obstacles… Mais je prends un Uber, c’est déjà ça. » Il sourit en réponse à Dev. Il hoche la tête sans dire quoi ce que ce soit de plus quand il s’agit de la neige, parce que voilà. Il n’y a rien à dire de plus par rapport à ça. Est-ce qu’il a quelqu’un pour l’aider, des amis ? « J’en ai qu'un, mais ces derniers-temps c’est un peu compliqué de le joind… » « THULA !!!!! » « … Oui Nabab, c’est bon. Calme toi roh.. » soupire Arthur qui voit que son perroquet s’emballer, comme s’il réclamait son attention. Donc Arthur y coince son doigt entre les deux barreaux de la cage pour que son perroquet y mordille. « Bien sûr que non, ce n’est pas idiots. C’est… admirable, la façon dont tu gères ça, Arthur. Que ce soit avec tes recherches ou en reprenant le taekwondo pour t’aider à naviguer le monde autrement. » Arthur fait un petit sourire et allait parler, quand Dev en rajoute. « Je ne sais même plus faire face à un stupide rhume. C’est moi qui ai l’air ridicule face à toi. » « Chacun à ses bottes secrètes, c’est ce que tu m’as dit. » réplique-t-il avec un léger sourire triste. Il se rappelle de cet entrainement quand Arthur se plaignait de ne pas être capable de sauter aussi haut pour casser une planche, tout dépend des propres limites de chaque personne pour son corps, tout comme les meilleures capacités.

Bon là, la capacité est mise à part parce qu’ils sont en train de se disputer sur leur Tony. « Eh, oh, je le connais depuis avant ta naissance alors non, c’est mon Tony ! » « Est-ce qu’il partage ton sang ? Non. Est-ce qu’il a les mêmes traits que toi ? AH. Absolument pas ! L’accent écossais ? Non n’essaye pas me parler le gaélique, il est horrible je m’en souviens encore après toutes ces années. Quoiqu’il en soit, c’est mon Tony. Mon Nyny. »  Il soupire avant de lever les yeux au ciel quand Dev dit qu’il est largement plus vieux… Enfin, un peu plus vieux que Tony. « Et toi alors ? Ca te fait quel âge maintenant, dis ? » Arthur en ouvre la bouche, choqué par l’audace de son coach de lui demander l’âge. Tout ça pour… ? Eviter qu’il sache son âge. Si vieux ? Oh làlà… Mais il ne va pas se laisser faire lui. « Alors comme ça, on ne se souvient plus exactement depuis combien de temps tu m’as abandonné ? Tu n’assumes vraiment pas Dev. » dit-il en fronçant les sourcils, un peu blessé. Il l’est un peu pour être honnête, pour que son coach oublie qu’il a laissé un gamin complètement en colère, perdu dans la vie… Pendant que lui, il n’a pas à s’inquiéter pour un rhume apparemment et il est parti vivre une autre vie, sous une autre identité, tout en connaissant son ancêtre… D’ailleurs, il le voit en train d’écrire quelque chose sur le téléphone. Arthur voit que c’est clairement dans son champ de vision et directement, il se penche vers l’avant pour mettre les doigts sur les trois quart de l’écran et le tire vers lui. « Principe ? Tu n’en as aucun ! Aucun des principes ! » Ils se mettent à se chamailler comme des gamins, tout en tirant le téléphone, Arthur s’en est même presque levé sur le coup. Mais va falloir bien qu’il se calme quand Dev lui demande quand qu’est-ce qu’il a vu son aïeul la dernière fois. «Pour savoir. La fin d’année a été… mouvementée pour tout le monde. Mais tu disais que tu rentrais au pays pour voir ta famille, c’est ça ? Alors qu’est-ce que tu prévois de beau pour les fêtes ? » Arthur plisse les yeux avant de les fermer quelques secondes, il hausse les sourcils et lâche un soupir. Il relâche même le téléphone pour s’asseoir à nouveau sur la chaise. « De base, je dois aller à Londres, mais je crois que je vais vraiment annuler, parce que j’ai 0 moyen de rejoindre ma famille comme ça… Et puis après, j’étais censé retrouver papi Nyny pour aller à Tahiti, voir ses amis à lui. Il veut me présenter à sa seconde famille il m’a dit. » une pause. « Dis Dev ? » Une autre pause, le temps de faire un petit sourire nostalgique et pour lui montrer ô combien il n’a pas tant changé que ça. « Tu sais que je suis vraiment content du cadeau de Noël que tu m’as offert d’avance ? D’être encore là et d’avoir pu me permettre de dire autrement mes derniers mots. »

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(#) Re: is it a dream ?     Jeu 13 Jan - 16:37

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(Décembre, NEW YORK) La colère et la révolte ont été avalées par les années, il semblerait. Ca ne veut pas dire qu’Arthur a baissé les bras, bien évidemment, mais juste qu’il vit avec cette réalité qu’est la maladie plutôt que d’épuiser son énergie à rager contre elle et Chiranth ne peut qu’admirer le changement. Oui, Arthur est la même personne mais il a beaucoup grandi. Et lui alors ? Qu’a-t-il accompli en deux décennies ? Beaucoup de choses se sont produites, bien sûr, mais a-t-il appris quelque chose d’important ? Grandi ? Il lui apparaît assez soudainement que le fait que l’existence ait une fin les pousse en avant. Sans fin, la motivation d’apprendre et de se transformer est plus faible, comme un écho qui peine à mouvoir les immortels au delà de querelles stériles et maintes fois répétées. « J’en ai qu'un, mais ces derniers-temps c’est un peu compliqué de le joind… » Un seul ami sur qui compter dans cette ville immense. Enfin, un ami et un perroquet, comme Nabab leur rappelle à grand cri. Chiranth a du mal à l’imaginer. Il a les siens, d’amis auxquels il peut demander de l’aide quoiqu’il arrive, des étoiles auxquelles ils est intimement lié contre vents et marées. Jamais il ne sera vraiment seul et il ne peut pas imaginer ce que ça lui ferait d’avoir besoin d’aide, de demander, et de ne recevoir aucune réponse… « Et bien, je m’assurerais de te prévenir quand je passe sur New York désormais. Ça te fera une deuxième personne sur qui compter, même si je ne suis pas là si souvent que ça. » Peut-être qu’il ne devrait pas. Il passe déjà si peu de temps avec Adrian et voilà qu’il offre une fraction de ces précieux moments. Que dirait le suédois ? Chiranth a un maigre sourire en songeant qu’Adrian l’enguelerait de ne pas proposer son aide s’il avait vent de la situation. C’est aussi pour ça qu’il l’aime. « Donne moi ton numéro que je t’envois un message. »

Après quoi lui vient la réalisation de sa propre impuissance à faire face à la vie s’il se retrouvait d’un coup à perdre son immortalité et les avantages qui y sont associés. Comme il serait vulnérable ! « Chacun à ses bottes secrètes, c’est ce que tu m’as dit. » Il renifle. Ce n’est surement pas le moment de dire à Arthur qu’il n’y connaît rien en termes de médicaments, par exemple, et que, de son vivant, beaucoup de maladies inoffensives avec la médecine d’aujourd’hui étaient alors mortelles. Et il ne s’est jamais soucié d’apprendre comment y faire face désormais qu’il ne tombe plus malade. « Avec cette analogie je ne sais pas si je marche pieds nus ou, au contraire, si j’ai la chance d’avoir un très bon cordonnier. » Même cette histoire de chance, il n’a jamais réussi à y croire vraiment. Une chance de quoi ? De voir ses proches vieillir et périr ? Quelle veine, oui. Et malgré ses promesses répétées de protéger son coeur et de ne plus s’attacher plus que de raison à des mortels, le voilà drôlement heureux de tomber sur Arthur et de pouvoir être honnête avec lui. Le voilà aussi drôlement amoureux, comme plus d’un siècle auparavant. Et l’histoire d’amitié comme l’histoire d’amour est vouée à n’être qu’une fraction de son existence. Dire qu’il a l’audace de broyer du noir alors qu’il fait face à un homme qui voue sa vie à chercher un remède au mal qui l’afflige. Il fait un bien bel égoïste, en vérité.

Défaut qu’il assume jusqu’au bout en rappelant à Arthur qu’il connait bien mieux son ancêtre que lui et donc que c’est son Tony à lui, mince alors. « Est-ce qu’il partage ton sang ? Non. Est-ce qu’il a les mêmes traits que toi ? AH. Absolument pas ! L’accent écossais ? Non n’essaye pas me parler le gaélique, il est horrible je m’en souviens encore après toutes ces années. Quoiqu’il en soit, c’est mon Tony. Mon Nyny. » Chiranth lève les yeux au ciel, loin d’admettre la défaite. « Non, non, le sang n’a rien à voir avec ça ! Est-ce que tu as vu son passé dans tes rêves ? Parcouru la terre pour rencontrer celui qui est au centre de tous ces nouveaux songes ? Et est-ce que tu ressens l’écho de sa douleur quand il souffre ? Je ne pense pas. » Est-ce qu’il a risqué sa vie pour le sauver ? A trahi toute une organisation à laquelle il a consacré des siècles et a brisé la nuque d’un homme pour le sortir d’un cachot ? Ce sont des choses auxquelles il ne vaut mieux pas songer. Comme tout ce qu’il vient de citer ne devrait pas être dit aux oreilles d’un mortel, encore moins à celles d’un scientifique travaillant pour Amaranth Pharmaceuticals. « Donc c’est mon Tony. Tout comme tu es mon Arthur et pas son Arthur parce que, pendant des années, j’ai passé des heures par semaine à t’apprendre le taekwondo et les valeurs qui vont avec. » Non mais. Autant mettre les choses au clair tout de suite, avant qu’Anthony puisse argumenter son côté de la chose.

Une autre chose à mettre au clair, c’est l’âge d’Arthur, car Chiranth n’a pas pris une seconde pour faire les maths depuis qu’il a réalisé à qui il avait à faire. « Alors comme ça, on ne se souvient plus exactement depuis combien de temps tu m’as abandonné ? Tu n’assumes vraiment pas Dev. » Le sourire se fait triste, d’un coup. Oui, Dev -Chiranth, Madhur, peu importe son nom- n’assume pas. « Désolé. Je… Je t’avoue que j’essaie de ne pas compter, en fait. Ça fait odieux, hein ? » Il secoue la tête. « J’ai compté, fut un temps, mais ça fait plus de mal que de bien, au final. » De se rendre compte au final qu’il n’a passé que neuf ridicules années en compagnie de Kalyani. Il ne veut pas le savoir, il souhaiterait n’avoir jamais compté, car comment peut-il expliquer à d’autres l’importance que neuf années ont eu contre ces cinq cent ans de vie ? Comment peuvent-ils comprendre que ce qui semble être un clin d'œil dans son existence a illuminé le siècle entier et continue de le réchauffer de l’intérieur ? Réduire les rencontres et les liens et les périodes de sa vie à un chiffre lui paraît bien futile désormais. « Mais tu dois avoir quoi ? Entre trente cinq et quarante ans maintenant ? » Inutile de dire qu’il juge plus au physique qu’autre chose, ce serait tout aussi malvenu, surtout s’il se trompe.

Il préfère de loin envoyer un message à Tony pour cette histoire d’argent plutôt que de s’appesantir sur des sujets aussi déprimants. « Hé ! » Il s’indigne alors que le gosse fout ses grosses pattes sur son écran. « Principe ? Tu n’en as aucun ! Aucun des principes ! » Il tient fermement son téléphone pour ne pas que l’autre s’en empare ou, pire, qu’il tombe et se brise. C’est qu’il a besoin de contacter sa constellation, lui ! « Mais quel malpoli ! T’en sais rien de ça, alors monte pas sur tes grands chevaux, tu veux ? » Et comme ils ne vont pas passer le peu de temps dont ils disposent à se chamailler comme des enfants, Chiranth redirige la conversation. Faut dire qu’il songe tout juste à quelque chose de potentiellement dangereux pour Arthur et il prend note de s’assurer de savoir si oui ou non son nom apparaît dans les dossiers de l’Ordre. Même s’il faudrait déjà qu’il remette les pieds là-bas. Quoique… Il y a des gens qui lui doivent des faveurs, s’il trouve un moyen de prendre contact en toute discrétion, ce qui n’est pas donné du tout. « De base, je dois aller à Londres, mais je crois que je vais vraiment annuler, parce que j’ai 0 moyen de rejoindre ma famille comme ça… » Il grimace. « La compagnie de base n’a pas un guichet ? On peut toujours tenter d’aller les voir là-bas ? Enfin… Si tu veux bien de mon aide, bien sûr. Je peux pas te garantir de trouver une solution, mais on peut toujours essayer en tout cas. » C’est mieux que rien. « Et puis après, j’étais censé retrouver papi Nyny pour aller à Tahiti, voir ses amis à lui. Il veut me présenter à sa seconde famille il m’a dit. » Chiranth hausse les sourcils : voilà qui n’a pas encore été transmis, comme information, et c’est une surprise qui, pour lui, est la bienvenue. Si Rahim accepte de venir, au moins ne se sentira-t-il pas trop seul. « Oh. Et bien, on n’est pas sans se revoir alors », conclut-il avec un vague sourire amusé. « Même si je m’indigne du terme “seconde” famille », pointe-t-il pour le plaisir d'enquiquiner un peu Arthur. Certaines choses restent les mêmes.

« Dis Dev ? » Il ne pensait pas que son coeur se serrerait autant en entendant ces deux mots qui ont rythmé plusieurs de ses années. La voix est plus grave, le ton plus mélancolique, mais le call back n’en est pas moins efficace. « Oui, Arthur », répond-il de la même façon qu’à l’époque. « Tu sais que je suis vraiment content du cadeau de Noël que tu m’as offert d’avance ? D’être encore là et d’avoir pu me permettre de dire autrement mes derniers mots » Il hoche la tête avec un sourire. « J’espère bien que rien de tout ça ne seront nos derniers mots l’un à l’autre, Arthur. » Plus doucement, il ajoute, « c’est un vrai soulagement, tu sais, que tu saches enfin de quoi il retourne. Mais ça peut être dangereux, alors fais bien attention à toi, s’il te plait. Si tu as l’impression que quelque chose cloche, tu n’hésites pas à envoyer un message, que ce soit à Tony ou à moi. »


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(#) Re: is it a dream ?     Ven 14 Jan - 16:13

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(Décembre, NEW YORK) « Et bien, je m’assurerais de te prévenir quand je passe sur New York désormais. Ça te fera une deuxième personne sur qui compter, même si je ne suis pas là si souvent que ça. » Et son coeur manque un battement. Sa gorge se serre un peu à nouveau face à cette phrase. Arthur essaye de dire un mot, mais il n’y arrive pas parce qu’il est trop touché par ces mots-là. Il ne s’y attendait pas et il allait lui dire oh mais non, ne t’embête pas Mais Dev ne lui laisse pas l’occasion. Il lui demande même… « Donne moi ton numéro que je t’envois un message. » Arthur essaye de sourire et hoche la tête. La solitude des fois, c’est effrayant quand il essaye de ne pas se reposer sur une seule personne. « +1 832 716 1193 » réussit-il à dire avant d’ajouter un petit « Merci… » Il ne s’attendra pas à ce que Dev lui réponde, qu’il vienne pas souvent à New York, mais au moins… Il pourra converser avec lui, peu importe quand et où. Il se sentira peut-être moins seul dans les SMS et son téléphone sera peut-être un peu plus utilisé. S’il ne l’oublie pas évidemment.

Arthur fronce les sourcils, voyant qu’il a un peu du mal à suivre Dev avec sa réponse. « Avec cette analogie je ne sais pas si je marche pieds nus ou, au contraire, si j’ai la chance d’avoir un très bon cordonnier. » Le scientifique plisse les yeux pour mieux observer le visage de Dev, il est un peu étonné de comprendre qu’au final, il y a des inconvénients avec l’immortalité et puis… Il y pense maintenant: l’impossibilité de vieillir. Il voit tout le monde autour de lui mourir, comme son grand père Nyny. « Parce que même en étant avec les gens qui te ressemblent, tu te sens seul ? » Demande-t-il, enfin. Il se risque bien de demander ça quand même. Il comprendrait que Dev ne veuille pas répondre.

Et là, c’est au tour d’Arthur de ne pas y répondre. Il ne s’attendait pas à la réponse de Dev qui l’aura vraiment cloué le bec. « Non, non, le sang n’a rien à voir avec ça ! Est-ce que tu as vu son passé dans tes rêves ? Parcouru la terre pour rencontrer celui qui est au centre de tous ces nouveaux songes ? Et est-ce que tu ressens l’écho de sa douleur quand il souffre ? Je ne pense pas. » Non, c’est vrai qu’il n’a pas eu tout ça Arthur. Il ne dit rien du tout et baisse un peu son regard. Il n’a jamais eu de rêve de quelqu’un pour qui il devait parcourir toute la terre, en abandonnant tout ce qu’il fait pour rejoindre cette personne. Il ignorait que Dev pouvait ressentir la douleur des autres comme son papi Nyny. Il ignorait tout cela. « Donc c’est mon Tony. Tout comme tu es mon Arthur et pas son Arthur parce que, pendant des années, j’ai passé des heures par semaine à t’apprendre le taekwondo et les valeurs qui vont avec. » Arthur lève les mains en signe de défaite, il laisse Dev gagner. Ne pipant pas un seul mot. C’est vrai qu’il n’a pas vraiment le grand lien avec Nyny, pas plus grand que Dev. La solitude fait mal dans le fond non ? Arthur s’en fiche, il en a l’habitude et ce n’est pas grave. Il reprend le petit sourire amusé, mais ses yeux ne cachent pas sa tristesse dans le fond. « Tu as gagné, j’admets ma défaite… » une pause, il reprend. « Mais j’ignorais à quel point vous êtes liés. Tu ressens sa douleur ? Tu vois sa vie dans les rêves ? C’est de la télépathie ? Empathie ?  » Le côté scientifique reprend vraiment le dessus avant de regarder Nabab, puis de s’excuser de son indiscrétion quant à ce sujet. « Désolé, mon côté scientifique, j’aime trop poser les questions. » il a toujours été curieux Arthur… Un peu trop même.

Le côté scientifique dont Dev n’a eu aucun scrupule à tenter de l’exploiter. Arthur en pose vite les limites, lui rappelant à quel point c’est pas juste de demander ça, d’en plus de ne pas répondre à la question. « Désolé. Je… Je t’avoue que j’essaie de ne pas compter, en fait. Ça fait odieux, hein ? » Arthur se sent un peu coupable de lui avoir répondu de la sorte sur ce coup-là. Il grimace un peu à la suite. « J’ai compté, fut un temps, mais ça fait plus de mal que de bien, au final. » « Désolé, je n’imaginais pas que tu serais vieux à ce point-là, tu parles comme si tu avais vu le monde pendant mille ans. » une pause. Il le regarde un peu surpris. « Tu as mille ans ? » Oh mon dieu, il fait face à un homme de mille ans, la classe ?! Et lui, à côté… « Mais tu dois avoir quoi ? Entre trente cinq et quarante ans maintenant ? » « trente neuf ans… Ça fait vingt-deux ans, ou vingt-et-un depuis… » Depuis la dernière fois qu’ils se sont vus. Il comprend maintenant ce que Dev voulait dire par rapport à la douleur de compter ces années-là. « Je comprends maintenant ce que tu voulais dire, ça fait mal de compter au final. Désolé. » Il sourit tristement et mange son donuts.

Mais au final, la bonne ambiance revient aussi vite qu’elle est partie. Arthur essaye de voler le téléphone de Dev, mais encore une fois, il n’y arrive pas. Tout comme il n’a pas réussi à le faire tomber de sa chaise. Il est vraiment toujours aussi nul Arthur à côté de son coach qui a toujours su éviter tous les coups. « Mais quel malpoli ! T’en sais rien de ça, alors monte pas sur tes grands chevaux, tu veux ? » « Grmbl. » Il se réinstalle correctement et croise les bras contre son torse, à bouder comme un sale gosse sur le coup. Il ne sait rien de Dev, c’est vrai ça dans le fond, il espère quand même en apprendre un peu plus de lui par les SMS. Ah mais il va le harceler, sans jamais s’arrêter. Dev regrettera d’avoir le numéro d’Arthur. Clairement. « La compagnie de base n’a pas un guichet ? On peut toujours tenter d’aller les voir là-bas ? Enfin… Si tu veux bien de mon aide, bien sûr. Je peux pas te garantir de trouver une solution, mais on peut toujours essayer en tout cas. » Arthur hausse les épaules avec l’air pas trop convaincu, il est déjà passé par là et l’histoire du perroquet l’embête assez. Il faudra quand même qu’il rejoigne sa famille qu’il n’a pas vu depuis l’année dernière, c’est vraiment triste tout cela… « Oh. » « Quoi encore tu vas me dire que c'est ton île ? » « Et bien, on n’est pas sans se revoir alors Même si je m’indigne du terme “seconde” famille » « … Mais non ? Toi aussi ? » Le petit sourire revient aux lèvres. Arthur est content au final, de pouvoir retrouver Dev à la fête du Nouvel An, ça va être un enfer pour lui. D’un côté, ça va le rassurer aussi parce qu’Arthur sait qu’il ne sera pas à l’aise à se retrouver avec pleins d’immortels d’un coup. « Après le terme seconde famille, ce n’est pas de ma faute, si moi je suis vraiment dans la catégorie première famille. Le sang tout ça… » Il hausse les sourcils pour ponctuer cela. Ok ok il arrête le petit Arthur, sinon Dev va vraiment finir par le bouder.

Dis Dev ? 
Oui, Arthur.

Cet échange-là, ils l’ont tellement répété plusieurs fois avec plusieurs tons différents, entre la colère, l’exaspération, l’amusement, la tristesse, le calme… C’est toujours là et jamais Art aurait cru qu’il pourrait entendre à nouveau la réponse de Dev à sa première question. « J’espère bien que rien de tout ça ne seront nos derniers mots l’un à l’autre, Arthur. »  Il hoche la tête, d’accord avec lui, parce qu’en vrai. Ils vont se retrouver à Tahiti, c’est ce qu’il a compris en tout cas et ça lui suffit d’être en joie en vrai. « C’est un vrai soulagement, tu sais, que tu saches enfin de quoi il retourne. Mais ça peut être dangereux, alors fais bien attention à toi, s’il te plait. Si tu as l’impression que quelque chose cloche, tu n’hésites pas à envoyer un message, que ce soit à Tony ou à moi. » « Alors là… » Arthur secoue la tête, un peu mal à l’aise. « j’avoue que je ne comprends pas tout ce qui se passe autour de moi. Les choses clochent depuis trois ans bientôt et je ne peux rien dire, ni rien faire par rapport à ça. Je reste quand même prudent. » Il sourit un peu et prend son téléphone pour lui montrer qu’il le préviendra quoiqu’il advienne. Bien sur qu’Arthur fera ça.

« Bon, ton avion est à quelle heure ? Pour que je sache si on va tout de suite au guichet ou pas… » demande-t-il en récupérant enfin son doigt que Nabab n’a pas arrêté de solliciter. Arthur sort de son manteau les lunettes qu’il met sur les yeux. « Je déteste vraiment faire ça, mais je n’ai pas le choix. Les gens valides ne voient que du noir et du blanc, pas du gris. Si je ne porte pas des lunettes et ni la canne, ils ne me prennent pas pour une personne aveugle. Encore moins les gens autour de moi et je n’ai pas forcément envie de justifier cela à chaque fois que je me cogne contre tout le monde que je ne vois jamais arriver. Et je n'arrive jamais à trouver les guichets...» Il sort la canne de l’autre poche de son manteau et lâche un soupir exaspéré. C’est une galère sans nom pour Arthur de devoir se déplacer dans un lieu avec autant de monde, dont certains peuvent entrer dans son espace vital sans qu’il puisse rien faire pour empêcher quoi ce que ce soit. « Bienvenue dans ma vie chiante. » dit-il en redressant ses lunettes d’aveugle avec un sourire. Après avoir remis la cage de Nabab sur la valise. Il tend la main, ayant besoin de prendre le bras de Dev pour se déplacer évidemment.


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(#) Re: is it a dream ?     Mar 18 Jan - 14:21

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(Décembre, NEW YORK) Le numéro est vite rentré dans son téléphone et le message envoyé rapidement, un simple “coucou” tout innocent. « Ne me remercie pas, tu vas me maudire quand je te spamerai de messages nuls parce que je découvre une nouvelle série télé à la mode. » Il essaie d’alléger la discussion. Le truc, c’est qu’il ne peut que trop bien s’imaginer converser tranquillement avec le garçon qu’il a connu pour découvrir, petit à petit, l’homme qu’il est devenu. C’est sûrement égoïste de sa part. N’empêche que ça fait un bien fou de pouvoir assumer enfin sa véritable nature et de renouer avec des gens qui sont encore de ce monde et qu’il doit quitter après bien trop peu de temps passer à leurs côtés. C’est en partie pour ça qu’il s’est laissé séduire par l’Hydre : une promesse de trouver une solution aux problèmes écologiques graves et un serment de pouvoir vivre sans se cacher. Qu’il aimerait voir ce futur se réaliser…

Mais au lieu de rêver, il est ramené à la triste réalité actuelle et à la réalisation qu’il n’a plus grande idée de comment survivre aux maladies et aux blessures, son organisme s’en occupant seul sans qu’il ait à se préoccuper de tout ça. « Parce que même en étant avec les gens qui te ressemblent, tu te sens seul ? » Il renifle un petit rire étouffé. Autant faire confiance à Arthur pour appuyer là où ça fait mal, même si c’est pas le sujet qui est discuté. Chiranth secoue la tête. « Ce n’est pas ce à quoi je faisais allusion, non », corrige-t-il doucement. « Je voulais dire que je n’ai plus la moindre défense en dehors de ce changement que je ne comprend toujours pas. Que personne ne comprend. » Et le jour où il n’a plus ça, il n’a plus rien du tout, à vrai dire. A part, peut-être, la chance de vieillir aux côtés de ceux qu’il aime, ce qui n’est pas négligeable. « Si mes amis tombent malades, je ne sais même de quels médicaments ils pourraient avoir besoin. » Il doit apprendre, comme il l’a fait avec Adrian, les habitudes de chacun et les grands noms lui échappent plus souvent qu’il ne l’admet, un comble pour quelqu’un comme lui qui adore collecter bon nombre de faits inutiles. « Avec les gens comme moi… », il hausse les épaules. « Je ne me sens pas seul, non, mais je ne me sens pas non plus relié au reste de l’humanité, si ça fait sens ? » Il ne sait pas trop comment expliquer cette impression d’être à la dérive sur un radeau loin du continent. C’est eux qui restent là, qui résistent au cours du temps. Et pourtant, il a l’impression que l’existence leur file entre les doigts. « Désolé, Arthur, tu n’as peut-être pas envie d’entendre tout ça. » Ils viennent seulement de se retrouver et voilà qu’il le prend comme son psy. A force de tout cacher, il a tendance à s’épancher dès qu’un secret est éventré et il doit travailler là-dessus.

Ce n’est pas aujourd’hui qu’il fera des progrès. Lancé sur ce débat passionné à propos de Tony et du lien qui les unit, il ne se rend compte que trop tard qu’il en a beaucoup trop dit et qu’il n’y a plus cette amusement bon enfant entre eux. « Tu as gagné, j’admets ma défaite… » Alors pourquoi ça n’a pas du tout le goût de victoire de voir la mine attristée d’Arthur ? Ce n’était pas ce qu’il voulait, loin de là, mais va peut-être falloir qu’il fasse plus d’efforts pour comprendre les gens autour de lui et leur laisser la place d’être. « Mais j’ignorais à quel point vous êtes liés. Tu ressens sa douleur ? Tu vois sa vie dans les rêves ? C’est de la télépathie ? Empathie ? Désolé, mon côté scientifique, j’aime trop poser les questions. » Il soupire, un sourire gêné aux lèvres. « C’est moi qui devrais m’excuser, j’ai été un connard sur ce coup-là. Désolé, Arthur. Bien sûr que Tony est aussi important pour toi qu’il l’est pour moi et, le connaissant, je n’ai aucun doute qu’il est super heureux de faire ta connaissance. » C’est un rayon de soleil, le Tony, une étoile pleine de douceur dont le cœur n’est pas encore gelé par les années et les trahisons. « Et je ne saurais pas trop le décrire… Je suppose plus de l’empathie que de la télépathie. Mais je suis loin de connaître tous les termes techniques, en plus de ne pas du tout avoir l’esprit scientifique. Je sais juste que le plus proche je suis des autres, le plus je ressens et avec plus de nuances. Quant aux rêves, ils s’arrêtent quand on se voit et ne reprennent pas à moins que cela fasse très longtemps qu’on ne s’est pas croisé. Comme si on n’était pas supposé rester éloignés trop longtemps. » Autant jouer carte sur table, non ? C’est Arthur et sa curiosité est toute légitime quand on apprend soudain que toute une part de la réalité nous a été cachée et semble inexplicable. Il ne le dit pas, mais peut-être va-t-il essayer de faire plus attention aux subtilités du lien pour mieux lui répondre la prochaine fois qu’ils se voient.

« Désolé, je n’imaginais pas que tu serais vieux à ce point-là, tu parles comme si tu avais vu le monde pendant mille ans. » Ok, là, il est clairement vexé. Nan, mais il a l’air d’avoir mille ans, sincèrement ? Rude. Il se retient très fort de ne pas l’envoyer bouler pour la peine. « Tu as mille ans ?» Ça lui fait presque mal physiquement, mais il se force à ne faire rien d’autre que hausser les épaules. « Non. Il va te falloir un peu plus que de la chance pour deviner, tu ne crois pas ? » Le défi est lancé. Quant à Arthur, il affiche désormais trente neuf petites années aux compteurs. Même à sa première mort, Chiranth était plus vieux que ça. Peut-être pas plus sage, en revanche. « Ça fait vingt-deux ans, ou vingt-et-un depuis… Je comprends maintenant ce que tu voulais dire, ça fait mal de compter au final. Désolé. » Plus de vingt ans. Deux décennies depuis qu’on l’appelait Dev et Arthur est venu déterré tout ce passé soigneusement enseveli. « Tu as accompli beaucoup de choses en ce temps, Arthur. Tu devrais être fier de toi quand tu regardes en arrière comme ça, pas juste triste. » En tout cas, lui, il est fier du gosse. Et il va falloir qu’il arrête tout de suite de se référer à Arthur comme à un gamin parce qu’il a le même âge que Adrian et… Et la réalisation lui donne un peu la nausée alors il va arrêter tout de suite d’y penser. La différence importante, ici, c’est qu’Adrian était déjà adulte quand il l’a rencontré.

Il y a un bref interlude de dispute autour de son téléphone. Il ne sait pas trop ce qu’il en est de la vision d’Arthur, mais il a toujours de bons réflexes et une rapidité de mouvements qui ne lui ont pas permis d’éloigner l’appareil tout à fait à temps. Il ne se rend pas compte à quel point c’est impressionnant, pourtant. Loin d’en tenir rigueur, Chiranth essaie de savoir ce qu’il peut faire pour rendre service à son ancien élève, demandant même quels sont ses plans pour les vacances, arrière goût d’inquiétude quand il lui dit rentrer voir une famille avec laquelle les choses étaient déjà bien compliquées à l’époque. Ça s'envole quand Arthur annonce que Tony l’a invité à Tahiti pour le nouvel an. « Quoi encore tu vas me dire que c'est ton île ? » Quel rancunier il fait ! « … Mais non ? Toi aussi ? » Il hoche la tête comme simple réponse. Au moins, cette annonce a le mérite de les faire sourire tous les deux sourire. Chiranth ne sait rien de la vie d’Arthur et ce n’est pas une discussion dans un aéroport qui va lui donner une idée de ce qu’il a fait ces vingts dernières années, alors de savoir qu’ils vont avoir du temps pour profiter dignement de leurs retrouvailles, ça a de quoi le rendre heureux, oui. « Après le terme seconde famille, ce n’est pas de ma faute, si moi je suis vraiment dans la catégorie première famille. Le sang tout ça… » La remarque le fait rire tout autant que l’air provocateur. « Ok, ok, va pour cette fois, jeune homme. Mais fais attention, tu files un mauvais coton. » Qu’il ne laisse pas Bastian ou d’autres entendre ça. Oh god, Arthur va rencontrer Bastian. Et Rahim si tout se passe bien. Dans quel merdier Chiranth est en train de se foutre, en vrai ?

En parlant de merdier, il se doit d’ailleurs d’inciter le plus jeune à la prudence. Entre le fait qu’il travaille à Amaranth Pharmaceutical et la surveillance dont Anthony a fait l’objet récemment… Arthur peut facilement se retrouver dans le pétrin. « Alors là… j’avoue que je ne comprends pas tout ce qui se passe autour de moi. Les choses clochent depuis trois ans bientôt et je ne peux rien dire, ni rien faire par rapport à ça. Je reste quand même prudent. » Ce n’est pas rassurant du tout. Il se frotte l’arrête du nez, essayant de réfléchir à comment il peut lui venir en aide, mais avec les contacts limités qu’il a après des mois passés à faire profil bas, il n’est pas dans la meilleure des positions pour ça. « Si jamais tu as besoin d’aide, je suis là. » Et pas “on” car Tony devrait se garder de jouer les blancs chevaliers quand il avait le rôle de damoiseau en détresse il y a si peu de temps encore. « Bon, ton avion est à quelle heure ? Pour que je sache si on va tout de suite au guichet ou pas… » Retour au moment présent. Chiranth jette un coup d'œil à sa montre. « Ils doivent nous donner plus d’infos d’ici une demie heure. On ferait mieux d’y aller, oui. » Avec un peu de chance, dans moins de trois heures il sera à Toronto, sur le chemin de la librairie de Rahim. Il hausse un sourcil en voyant Arthur enfiler les lunettes, mais les explications ne tardent pas à venir sans qu’il ait à poser la moindre question. « Bienvenue dans ma vie chiante. » Il tend son bras pour qu’Arthur puisse y poser la main. « En tant qu’ancien entraîneur je devrais peut-être pas dire ça, mais au moins c’est l’excuse parfaite pour foutre des bâtons dans les roues de ceux que tu n’aimes pas. Littéralement dans ce cas. » Un regard à leurs sacs de voyage et au perroquet lui fait pourtant vite comprendre que, effectivement, il faut quelques capacités d’adaptation. « Juste une minute, je vais mettre nos affaires sur le même chariot, comme ça ce sera plus simple. » Et ça lui évitera de se faire voler quoique ce soit, cette fois. Il s’active donc à tout placer bien dans le chariot, de façon à ce que Nabab soit sécurisé lui aussi, puis reprend la main d’Arthur pour la guider sur son bras, au niveau du coup, alors qu’il pousse son chargement. « Voilà, c’est parti ! Il va falloir que tu me guides par contre. Tu as des repères pour le guichet en question ? Ou au moins le nom de la compagnie qu’on puisse demander au personnel… »


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(#) Re: is it a dream ?     Mer 19 Jan - 11:00

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(Décembre, NEW YORK) « Ce n’est pas ce à quoi je faisais allusion, non. » Arthur ne cache pas sa surprise et surtout son incompréhension, qu’est-ce que Dev a voulu dire par là alors ? « Je voulais dire que je n’ai plus la moindre défense en dehors de ce changement que je ne comprend toujours pas. Que personne ne comprend. » Ce qui est vrai, parce qu’Arthur a du mal à comprendre. « Tu veux dire… » « Si mes amis tombent malades, je ne sais même de quels médicaments ils pourraient avoir besoin. » « Ce n’est pas grave, ça s’apprend. » Il essaye d’être optimiste pour Dev, après tout, ce n’est pas comme s’il lui avait pas donné son numéro… Arthur va saisir l’occasion de lui envoyer pleins de liens sur comment donner les bons médicaments, les conseils médicaux. Après tout ce qu’il a pu faire pour lui, c’est au tour du jeune chercheur de l’aider, et il le fera avec grand plaisir. Cela pourrait être utile pour ses amis, mais aussi pour lui, il faut qu’il soit prudent quand même. « Avec les gens comme moi… Je ne me sens pas seul, non, mais je ne me sens pas non plus relié au reste de l’humanité, si ça fait sens ? » « Ça fait sens. » répond Arthur encore une fois de plus au taquet, il pose la main sur sa joue, le coude sur la table. C’est vrai qu’il n’avait pas pensé comme ça, à se sentir être dans ce monde sans pour autant en faire partie. Observer tout ce qui se passe d’un oeil complètement extérieur, sans se soucier des aléas du temps… « Désolé, Arthur, tu n’as peut-être pas envie d’entendre tout ça. » Le jeune homme hausse les épaules et sourit toujours, se montrant néanmoins à l’écoute pour Dev. Après tout, son coach l’a été dans le passé, c’est la moindre des choses qu’il puisse faire, même si ce n’est pas évident pour lui de tout comprendre vu qu’il est mortel. « L’envie d’entendre ou pas ce que tu viens de me dire n’a rien à faire là, surtout quand je t’entends dire des choses que… Comment dire… » Il grimace un peu et réfléchit aux mots qu’il pourrait employer, avec un regard dans le vide. « … C’est comme si tu n’as jamais l’occasion de parler de ça vraiment, de ce secret que tu traines depuis si longtemps et que tu te retrouves à ne pas pouvoir partager avec qui tu veux. » Il ressent donc une forme de solitude dans le fond et c’est triste. Comme si Dev a peur qu’au final, tout le monde le rejette pour ce qu’il est. Pourtant, Arthur est là, devant lui à l’accepter pour ce qu’il est. Bon même si la disparition de vingt ans, il l’a un petit peu mauvaise: faut savoir que son entraineur a eu aucun scrupule à se faire passer pour mort après avoir appris sa maladie.

Tout comme il est là à accepter sa défaite, à comprendre que Dev a autant besoin de Tony pour ne pas se sentir si seul. Mais aussi parce qu’ils partagent beaucoup plus de choses que le petit mortel qu’il est. Mais lui aussi, le petit mortel qu’il est, ressent de la solitude à ne pas avoir autant d’amis, aussi bien lié comme Nyny et Dev. « C’est moi qui devrais m’excuser, j’ai été un connard sur ce coup-là. Désolé, Arthur. Bien sûr que Tony est aussi important pour toi qu’il l’est pour moi et, le connaissant, je n’ai aucun doute qu’il est super heureux de faire ta connaissance. » Arthur sourit et plisse les yeux pour observer un peu mieux devant lui avant de trouver. Il pose la main sur celle de Dev. « Ce n’est pas grave. Tu t’es emballé, juste que tu t’es souvenu que des fois tu n’es pas un cadeau. » Il fait un clin d’oeil, visiblement le seul à être amusé de sa propre blague débile. Emballage, cadeau. Tout ça. Ah ah ah. Non ? Non. Il est bien le seul à pouffer de rire de sa blague. « Puis faudra répéter que je suis ton Arthur à Nyny, ce serait drôle de voir sa réaction offusqué. » Parce que c’est sûr que Anthony, il va réagir tout de suite à s’énerver que ce n’est pas vrai, qu’il y a le lien du sang, la descendance familiale…! Mais en vrai, ça l’a bien touché que Dev lui dise qu’il est son Arthur… « Mais en vrai, on a tous le même degré d’importance du moment qu’on tient à l’un et à l’autre. » Et c’est ça ce qu’il faut retenir par dessus tout. « Et je ne saurais pas trop le décrire… Je suppose plus de l’empathie que de la télépathie. Mais je suis loin de connaître tous les termes techniques, en plus de ne pas du tout avoir l’esprit scientifique. Je sais juste que le plus proche je suis des autres, le plus je ressens et avec plus de nuances. Quant aux rêves, ils s’arrêtent quand on se voit et ne reprennent pas à moins que cela fasse très longtemps qu’on ne s’est pas croisé. Comme si on n’était pas supposé rester éloignés trop longtemps. » Arthur fronce les sourcils, il note ça mentalement. Il sent ses pensées fourmiller mille à l’heure, il réfléchit à diverses hypothèses, analyses mais il sait bien que c’est en dehors de son domaine. « Donc, vous avez l’empathie et la télépathie, mais également un phénomène de synchronisation… Intéressant… » dit-il, vraiment dans son petit monde avant de se reprendre et s’excuser un peu auprès de Dev. Il n’a pas besoin d’être analysé par un scientifique comme lui, surtout venant d’Amaranth…

Mais bon, il ne peut vraiment pas s’en empêcher encore une fois de plus avec l’âge de Dev. Ce dernier n’est pas décidé à lui rendre la vie facile qu’Arthur soupire, avec une petite moue. « Le temps que je devine ton âge, j’aurai 98 ans. » Et aveugle, mais peut-être heureux. Il l’espère en tout cas. Bon, aveugle, il espère quand même ne pas l’être, mais il n’a pas envie de se projeter, à se dire qu’il verra encore le monde. Il s’attend à être déçu, il n’aura pas beaucoup de douleur et de regret sur sa vie passée. « Tu as accompli beaucoup de choses en ce temps, Arthur. Tu devrais être fier de toi quand tu regardes en arrière comme ça, pas juste triste. » Arthur fait un petit sourire triste à Dev. « C’est sûr que je ne vis pas la vie que j’imaginais à mes seize ans, mais je ne me suis quand même pas trop mal sorti. Si tu avais la possibilité de retourner dans le passé, que tu me dises que je serai chercheur en biologie moléculaire et cellulaire, tu saurais déjà ma réaction… » Parce que c’est vrai, ce n’était pas gagné à l’époque vu comment il dénigrait les cours et se focalisait clairement sur le sport.

Il se met à rire quand Dev rigole aussi, il a souvent un rire communicatif aussi, ça ne l’aide pas. « Ok, ok, va pour cette fois, jeune homme. Mais fais attention, tu files un mauvais coton. » « Ah oui ? C’est vraiment un terme à ne pas dire ? » Demande-t-il par curiosité, si ça se trouve ça pourrait l’aider à ne pas faire des gaffes pendant ce Nouvel An, parce que c’est vraiment la chose dont il aimerait bien éviter…! Tout comme il aimerait bien éviter de devoir passer Noël à New York, sans sa famille cette fois-ci. Ce serait bien, même si sa relation n’est pas toujours au beau fixe avec sa mère, ça n’empêche pas qu’il l’aime quand même et qu’elle lui manque dans le fond. En tout cas, il sait qu’il peut compter sur l’aide de Dev pour trouver une solution pour aller à Londres. Au moins qu’ils aient une place dans la soute limite, il s’en fiche Arthur (mais bon étrangement cela ne sera pas faisable…). En tout cas, il met en action son plan aveugle, qui souvent marche assez bien mais qui reste très chiant. « En tant qu’ancien entraîneur je devrais peut-être pas dire ça, mais au moins c’est l’excuse parfaite pour foutre des bâtons dans les roues de ceux que tu n’aimes pas. Littéralement dans ce cas. » Et évidemment qu’Arthur n’hésite pas à mettre son bâton entre les jambes de Dev, avec son sourire le plus insolent au monde. « Je t’adore Dev. Pour me donner de ces idées-là… » Il aurait peut-être pas dû, parce qu'embêter la seule personne qui peut l'aider, ce n'est pas un bon plan. « J’apprends toujours à utiliser la canne n’empêche et voulais vérifier si elle était solide pour tes jambes. » se justifie-t-il, toujours aussi innocemment: sale gosse. En même temps, il n’avait pas qu’à lui tendre la perche non plus. Il tapote gentiment le bras de son ancien entraineur alors qu’ils vont galérer avec les sacs, c’est sûr. Mais c’est sans compter que Dev trouve une solution. Un chariot. Pas stupide, c’est vrai qu’Arthur ne peut pas faire ça, il a déjà les mains prises. Il note l’attention que Dev y met pour bien placer Nabab et ça fait chaud au coeur du jeune homme qui le remercie en pressant le bras. « Voilà, c’est parti ! Il va falloir que tu me guides par contre. Tu as des repères pour le guichet en question ? Ou au moins le nom de la compagnie qu’on puisse demander au personnel… » « Euh… Alors attends… » Il tourne la tête vers la table où ils s’étaient installé. « On a fait environ neuf pas ? » Oui, ils ont fait neuf pas. Il se met à pianoter sur le bras de Dev, comme s’il faisait les calculs tout en observant du mieux qu’il peut avec le reste de sa vision. « Pour aller au guichet de JetBlue, il faut faire cent trente-sept pas tout droit un peu près, quatre-vingt deux pas après avoir tourné à gauche et deux cent seize pas après avoir tourné à droite. Normalement y a des guichets là-bas, dont JetBlue. Je sais que c’est à environ 450 pas d’ici… » Mais voilà, ça reste approximatif pour Arthur qui galère bien et qui perd par moment les comptes à cause des gens qui se mettent sur son chemin sans réaliser qu’il a un problème de vue. Donc évidemment… Avec la canne et ses lunettes, puis la présence de Dev, les choses vont clairement changer.

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(#) Re: is it a dream ?     Mar 25 Jan - 15:50

Is it a dream ?

  participant.es : @Arthur Byrne



“Les échanges, les retrouvailles, les souvenirs nous rappellent d'où l'on vient et sont indispensables pour savoir où l'on va.” —  Musso


(Décembre, NEW YORK) Il y a des choses, avec le temps, que l’on comprend sous un nouvel angle. Si Chiranth amasse beaucoup de savoirs inutiles, il sait aussi lesquels sont particulièrement futiles et lesquels demandent un engagement de tous les instants. La médecine n’est peut-être pas futile, mais elle demande beaucoup de temps et d’énergie. « Pour devoir tout ré-apprendre d’ici cinquante ans ? » Il secoue la tête avec un petit sourire. « Je suppose qu’il va falloir m’y résoudre, oui. » Ce n’est pas dit qu’il puisse facilement joindre Charles ou Hyun-Su quand il en a besoin et il ne veut pas se sentir impuissant alors que quelqu’un à qui il tient souffre à côté de lui. Et si Arthur prend sur lui de lui envoyer des liens vers doctissimo ou un autre site du genre, et bien il fera l’effort de lire attentivement et d’essayer de retenir, tout aussi bien les symptômes que les médicaments ou gestes adaptés.

Tout comme il devrait faire un effort pour ne pas déverser des réflexions aussi déprimantes au pauvre Arthur qui n’a rien demandé et qui vient juste de le retrouver après l’avoir cru mort pendant toutes ces années. Vraiment, Chiranth manque à tous ses devoirs. « L’envie d’entendre ou pas ce que tu viens de me dire n’a rien à faire là, surtout quand je t’entends dire des choses que… Comment dire… C’est comme si tu n’as jamais l’occasion de parler de ça vraiment, de ce secret que tu traines depuis si longtemps et que tu te retrouves à ne pas pouvoir partager avec qui tu veux. » Ce sourire-ci est un peu plus amer, parce qu’Arthur a toujours été perspicace et Chiranth ne s’était pas rendu compte, jusque là, à quel point il voulait pouvoir parler librement de tout ça. « Ça peut être difficile, oui, de devoir mentir à tout le monde tout le temps. C’est pour ça que je suis vraiment content de t’avoir croisé aujourd’hui, tu sais ? » Il tenait au gosse, mais si tout c’était passé comme prévu, Arthur serait pour toujours resté cet adolescent en colère et à la vie injuste, perdu dans les souvenirs d’une vie qui n’en finit pas et qui fige les gens dans une décennie. Et d’avoir pu dire la vérité à Arthur et Adrian, ça l’ancre plus qu’il ne le pensait possible. Ça déterre aussi de vieux fantômes quand il songe n’avoir jamais été aussi franc avec la femme qu’il a épousé. Kalyani méritait mieux.

C’est peut-être aussi pour ça qu’il est si prompt à défendre les quelques liens fondamentaux qu’il a avec ceux pour qui il risquerait sa vie sans hésiter. Heureusement, ça ne l’empêche pas de réaliser qu’il est allé trop loin et de s’excuser. « Ce n’est pas grave. Tu t’es emballé, juste que tu t’es souvenu que des fois tu n’es pas un cadeau. » Chrianth rit de bon cœur. Il n’a jamais été du genre à bouder un bon jeu de mots et il ne s’attendait vraiment pas à celui-là. « Puis faudra répéter que je suis ton Arthur à Nyny, ce serait drôle de voir sa réaction offusqué. » Au moins Arthur est-il capable de s’imaginer la drôle de réunion de famille qui les attend à la fin du mois. « Oh, elle va pouvoir s’offusquer autant qu’elle veut, ça ne changera pas mon avis là-dessus », assure-t-il, mais avec une bonne dose d’humour dans la voix. Il sait que c’est bien futile de clâmer la précédence quand ils ont tous beaucoup d’amour les uns pour les autres, au final. « Mais en vrai, on a tous le même degré d’importance du moment qu’on tient à l’un et à l’autre. » « Je n’aurais pas pu mieux le dire, Arthur. Tu es devenu bien sage. » Et il a toujours été important pour Chiranth, peu importe le changement de nom et de métier, peu importe qu’il essaie de garder le visage de ses proches dans le passé et de ne pas trop y ressonger. Il ne peut pas se mentir éternellement.

Tout comme il tente de ne pas trop songer à la drôle de vie qu’il mène. Personne ne peut expliquer l’immortalité, personne ne peut expliquer les constellations et les âmes soeurs, et personne ne peut expliquer les dons qui se réveillent avec leur nouvelle vie. Il s’y est fait. Les choses sont ainsi, un point c’est tout. « Donc, vous avez l’empathie et la télépathie, mais également un phénomène de synchronisation… Intéressant… » Entendre Arthur en parler en ces termes scientifiques, avec ces hypothèses qui dansent dans son esprit et dans ses yeux, ça a quelque chose de déstabilisant. Comme si les réponses à tous ces mystères étaient plus proches qu’il ne le pensait. « Ne t’excuse pas. Je pense que n’importe qui serait curieux d’entendre tout ça, alors c’est normal. D’autant plus que tu as une connaissance assez poussée de tout ce tralala scientifique, donc ça doit te sembler encore plus intéressant qu’à d’autres oui. » Un autre petit sourire. « Vaut mieux que tu entendes tout ça maintenant histoire de pouvoir te tenir au nouvel an », il charrie gentiment. Faut dire que les plus jeunes ne seront surement pas à l’aise avec ce genre de questions. Il écarte les questions sur son âge avec facilité, lançant d’ailleurs le défi de le deviner au passage, avant de se rendre compte du temps exact qu’il s’est passé depuis sa dernière discussion tumultueuse avec Arthur. Comme il a grandi. « C’est sûr que je ne vis pas la vie que j’imaginais à mes seize ans, mais je ne me suis quand même pas trop mal sorti. Si tu avais la possibilité de retourner dans le passé, que tu me dises que je serai chercheur en biologie moléculaire et cellulaire, tu saurais déjà ma réaction… » Il hoche de la tête. « Je pense que j’aurais été tout aussi surpris que toi, tu sais ? J’ai beau toujours avoir su que tu étais plus intelligent que tu ne voulais bien le montrer, de là à penser que tu allais mettre toute ton énergie dans les sciences… Je suis fier de toi, vraiment, pour ce que ça vaut. » Il n’est pas son père, ni même son ancêtre, juste un entraîneur de taekwondo, mais ça a le mérite d’être dit.

Et ils doivent se bouger un peu si Chiranth veut essayer d’aider Arthur avec son problème de vol. Lui et Nabab ne devraient pas rester seul sur New York pour noël. C’est juste trop triste. Non, ils vont bien trouver une solution pour qu’ils aillent de l’autre côté de l’océan, n’est-ce pas ? « Putain ! » Réflexes ou non, un bâton contre le tibia, ça fait un mal de chien. Heureusement, Chiranth a suffisamment le sens de l’équilibre pour ne pas se rétamer par terre et il n’y aura aucun bleu pour marquer sa peau. « Je t’adore Dev. Pour me donner de ces idées-là… J’apprends toujours à utiliser la canne n’empêche et voulais vérifier si elle était solide pour tes jambes. » Chiranth lève les yeux au ciel. « C’est ça, oui, bien sûr. J’ai intérêt à faire attention à ce que je te dis, hein ? Quel manque de respect, vraiment, sale gosse, va. » Ça ne l’empêche pas d’empiler leurs affaires avec attention et de replacer la main d’Arthur sur son bras une fois qu’ils sont prêts à y aller. « Euh… Alors attends… On a fait environ neuf pas ? » Sauf que les repères sont un peu compliqués à trouver. « Pour aller au guichet de JetBlue, il faut faire cent trente-sept pas tout droit un peu près, quatre-vingt deux pas après avoir tourné à gauche et deux cent seize pas après avoir tourné à droite. Normalement y a des guichets là-bas, dont JetBlue. Je sais que c’est à environ 450 pas d’ici… » Il cligne des yeux. Il n’a jamais imaginé à quel point ça pouvait être compliqué de se créer ce genre de repères. « Ok. Tout droit, gauche, et droite. JetBlue. » Pas de quoi paniquer, ils vont trouver. Ils commencent donc à marcher en direction du fameux guichet. Au premier tournant à gauche, Chiranth repère un logo sur les flèches de direction. « Ah bah. Je vois par où on doit passer. » C’est que lui n’a pas l’habitude de compter ses pas et c’est plus difficile que ça en a l’air, surtout dans un aéroport bondé pour les fêtes. « On a de la chance, il y a l’air de n’avoir personne au guichet. » Il ralentit avant de s’arrêter. « Ok. Est-ce que tu m’autorises à faire un petit scandale s’il y a besoin ? » Pas besoin de déguisement pour halloween, Chiranth sait très bien joué les Karen sans avoir besoin de cours de théâtres et il a peu de temps pour obtenir de ces gens qu’ils se bougent un peu pour aider Arthur.

Bien sûr, il y va gentiment au départ. Il donne le nom d’Arthur, son numéro de réservation, et le numéro d’enregistrement pour Nabab. La personne les retrouve sans problème. Non, le problème c’est le refus de leur trouver un autre vol car, comme Arthur lui a dit, Nabab pose problème. Il répète ce qu’il sait, c’est à dire que les papiers sont en ordre et que des photocopies leur ont été fournies en avance. Ne pouvaient-ils pas refuser à ce moment là plutôt que de faire se déplacer Arthur jusqu’ici ? Il faut qu’il patiente, qu’elle appelle quelqu’un d’autre, qu’il répète tout son petit cirque et refuse de bouger avant qu’une solution ne soit trouvé. Au final, c’est un petit moment plus tard qu’il revient vers Arthur. « Ils ont un vol possible demain matin, à 7h. Si tu prends cette solution, ils t’offriront les coupons pour le repas de ce soir, le petit déjeuner, et une nuit dans un hotel de l’aéroport sera arrangée. » Ce n’est pas sans avoir insisté et sorti des exemples d’autres compagnies qui savent mieux gérer les problèmes de ce genre. Il faut savoir quelles questions poser et quels avantages réclamer. « Maintenant à toi de voir si ça te va, mais j’ai pas pu faire mieux. »


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(#) Re: is it a dream ?     Mar 25 Jan - 19:24

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  participant.es : @Chiranth Pasavan



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(Décembre, NEW YORK)Si Arthur n’a jamais su l’existence des immortels jusqu’ici, c’est parce qu’ils ont tous gardé ça pour eux-même. Ils se sont tous embourbés dans des mensonges sans fin, qui s’enchainent des années après des années. Pour au final, ne plus savoir qui ils sont réellement, ce qu’ils doivent dire, ce qu’ils doivent faire. Dans un sens, il trouve ça triste parce que ces mensonges ne leur font pas du bien, tout comme ça ne fait pas du bien aux mortels comme lui. « Ça peut être difficile, oui, de devoir mentir à tout le monde tout le temps. C’est pour ça que je suis vraiment content de t’avoir croisé aujourd’hui, tu sais ? » Arthur sourit doucement. « Oui, j’imagine que ça te fait un poids et un regret en moins… » Parce que pour lui, c’est le cas. Ça lui fait un regret en moins, par rapport aux derniers mots qu’il a pu dire à son coach la dernière fois qu’il l’avait vu. Néanmoins inquiet pour Dev, il n’hésite pas à dire ce qui suit. « Vu que tu as mon numéro, n’hésites pas à m’appeler quand tu veux hein. Si jamais tu as gros la patate, je suis là maintenant. » Toujours aussi généreux dans le fond Arthur, mais en soit, c’est la moindre des choses qu’il puisse faire pour son ancien coach qui l’a tant aidé, plus qu’il ne le pensait en soit.

« Ne t’excuse pas. Je pense que n’importe qui serait curieux d’entendre tout ça, alors c’est normal. D’autant plus que tu as une connaissance assez poussée de tout ce tralala scientifique, donc ça doit te sembler encore plus intéressant qu’à d’autres oui. » Il se met à rire à la manière dont Dev désigne le jargon scientifique. Il n’a pas pu s’empêcher et pose la main sur sa joue, amusé avant de reprendre un peu son sérieux, le sourire restant quand même bien présent. « Vaut mieux que tu entendes tout ça maintenant histoire de pouvoir te tenir au nouvel an. » Il hausse les sourcils et là, il a ce petit regard qui brille encore plus. « Parce qu’il y a autre chose à savoir scientifiquement parlant ? » Allez, c’est bon. Arthur ne va plus le lâcher, d’autant plus qu’il a enfin le numéro de Dev. Qu’est-ce qu’ils ont en plus de l’empathie, télépathie, le phénomène de synchronisation ? Oh il veut vraiment trop savoir là, maintenant, tout de suite. Non mais vraiment, qui l’eut cru, que Arthur serait en train de demander des détails croustillants sur tout ce qui touche la science, mais surtout la biologie cellulaire même. « Je pense que j’aurais été tout aussi surpris que toi, tu sais ? J’ai beau toujours avoir su que tu étais plus intelligent que tu ne voulais bien le montrer, de là à penser que tu allais mettre toute ton énergie dans les sciences… Je suis fier de toi, vraiment, pour ce que ça vaut. » Arthur sourit un peu, avec un petit pincement au coeur, ému. Il se retient de dire une chose. tu es bien le seul avec mon père Ces deux-là, ils ont toujours cru en lui, avec Chandra. Mais quand même, qu’est-ce qu’il aurait aimé que sa mère croie en lui depuis le début.

C’est peut-être pour ça, le manque d’amour d’une mère, qui fait qu’il est devenu un gosse complètement irrespectueux. « C’est ça, oui, bien sûr. J’ai intérêt à faire attention à ce que je te dis, hein ? Quel manque de respect, vraiment, sale gosse, va. » Il ne peut pas s’empêcher de rigoler un peu. Il est un petit peu fier du coup de canne dans le fond, après tout, Dev ne l’a pas vraiment volé. Arthur a été assez gentil depuis le début, alors qu’il avait vraiment toutes les raisons du monde de lui foutre un poing dans la figure. Mais bon, il se rappelle très bien comment il a toujours su éviter ses coups, même dans son dos. Mais apparemment, le compte des pas n’est pas son fort, c’est peut-être quelque chose dont Arthur devrait apprendre à Dev, en plus de lui envoyer des documents sur la médecine… « Ok. Tout droit, gauche, et droite. JetBlue. » « … Oui, si tu veux faire la schématisation comme ça, pourquoi pas. » Ça veut dire la même chose, alors il concède. De toute manière, le résultat est le même. Mais bon, Arthur compte quand même ses pas, c’est le réflexe qu’il a depuis qu’il a commencé sérieusement ses études, en mathématiques. Il compte tout. Partout. Tout le temps. Alors il compte les pas jusqu’à qu’il entende « Ah bah. Je vois par où on doit passer. » « Tu es bien le seul.» Une pause... Ah...« C'était trop tôt...Oups.» Il se met à rigoler un peu, comme pour dédramatiser la situation.  « Je te suis ! » Arthur se laisse guider par Chiranth, mais continue de compter les pas et étrangement, les gens s’écartent plus facilement d’eux à la vue de ses lunettes et de sa canne. Ça aide clairement c’est sûr. « On a de la chance, il y a l’air de n’avoir personne au guichet. » Arthur sourit, il hoche la tête avant de voir une chaise dans son champ de vision. Donc il relâche le bras de Dev. « Ok. Est-ce que tu m’autorises à faire un petit scandale s’il y a besoin. » « Tu veux dire, faire avaler les feuilles de remboursement de billet d’avion à l’hôtesse ? » Arthur sourit encore plus et lui tend son passeport, avec les billets, où il y a son numéro de réservation, le billet d’embarquement.. Ainsi que les documents de Nabab. « Vas y Karen, je crois en toi !! » Il le lâche comme si c’était un pokémon, sur le point de faire une attaque éclair. Il ne sait pas ce que Dev pourrait faire mais Arthur va attendre sagement avec Nabab qui est encore plus que stressé avec tout le mouvement et le bruit autour. Alors il joue un peu avec la canne, encore un peu, il pourrait faire des croche-cannes aux gens mais bon, il est pas si irrespectueux que ça. Quel dommage.

C’est au bout d’une bonne vingtaine de minutes que Dev est de retour, à ses côtés tout en lui expliquant toutes les options. Enfin… Une option. « Ils ont un vol possible demain matin, à 7h. Si tu prends cette solution, ils t’offriront les coupons pour le repas de ce soir, le petit déjeuner, et une nuit dans un hôtel de l’aéroport sera arrangée » Arthur pose l’extrémité de la canne sous son menton. Il réfléchit. S’il s’en va le lendemain à 7h, il va arriver le 25 ? Sachant qu’il arrive à Londres et que y aura de la voiture à faire. Il soupire, embêté. « Maintenant à toi de voir si ça te va, mais j’ai pas pu faire mieux. » Si Dev qui semble être très habitué aux avions, ne peut pas faire mieux, alors il va devoir se contenter de ça Arthur. « Merci Kar…Dev. » Il sourit et tourne la tête vers lui, tout à fait reconnaissant. « On va faire comme ça, c’est mieux que rien, quasiment inespéré surtout s’ils prennent Nabab ! » Il finit par se lever avec Dev pour aller régler les derniers détails avec les employés de JetBlue. Il récupère les coupons pour les repas et les détails d’où il va dormir. Il écoute attentivement tous les détails et quand c’est enfin terminé. Ils s’éloignent du guichet et Arthur soupire un peu. « Poufff, un poids en moins de mes épaules, ça me fait du bien… Bon, c’est sûr que j’en connais qui vont râler dans la famille, mais bon, on ne peut pas faire mieux que ça. Vraiment merci encore !! » La joie n’est absolument pas dissimulée, il est vraiment heureux Arthur. Pas parce qu’il va pouvoir rejoindre sa famille à Noël, pas seulement non, parce qu’il a retrouvé Dev et il a la sensation de l’avoir aidé un peu dans le fond. « D’ailleurs ton avion ? Ça fait quarante minutes que tu as dit qu’ils devaient donner des infos dans la demie-heure ? » Oups. Il va quand même pas rater son avion quand même ?  


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(#) Re: is it a dream ?     Jeu 27 Jan - 16:33

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(Décembre, NEW YORK) C’est étrange, comme situation, de croiser comme ça le gamin qu’il a entraîné pendant des années, et de le découvrir en tant qu’homme mûr. Ça a un goût de familier bien vite détrompé. « Vu que tu as mon numéro, n’hésites pas à m’appeler quand tu veux hein. Si jamais tu as gros la patate, je suis là maintenant. » Chiranth hoche la tête, sourire attendri sur les lèvres : Arthur a toujours été un gosse généreux, prêt à aider ceux qu’il estime, mais son entraîneur a toujours mis les frontières. Il était l’adulte et lui l’enfant. Il n’a jamais été une cause à défendre auparavant, mais les voilà soudain sur un nouveau pied d’égalité qui l’empêche de rétorquer comme il le faisait à l’époque, malgré le réflexe qui démange. Arthur est grand. « Merci, Arthur. J’y penserais. Et tu sais que la même chose vaut pour toi maintenant : n’hésite pas à appeler ou envoyer un message. » Maintenant que le secret de son immortalité est éventré, ça ne rimerait à rien que d’essayer d’instaurer une distance malvenue avec quelqu’un qui lui a autant manqué. Quelqu’un qu’il redécouvre, à l’image de ce nouveau goût pour les mystères scientifiques. « Parce qu’il y a autre chose à savoir scientifiquement parlant ? » Chiranth rigole, mais secoue la tête. Il est peut-être temps de lui calmer ses ardeurs, non ? « Tu demanderas à notre chère Nyny quand tu la verras, d’accord ? » Qu’elle prenne aussi les responsabilités d’éduquer son rejeton, hein.

N’empêche que c’est lui qui est responsable de le guider dans l’aéroport. Pas que Arthur ne s’en sorte pas tout seul, loin de là, vu qu’il a l’air d’avoir sa petite carte détaillée du terminal, avec les distances en tête et tout. Juste que Chiranth est nul à compter ses propres pas tout en poussant le chariot. C’est qu’il faut faire gaffe à n’écraser personne et à ne pas faire perdre l’équilibre aux sacs entassés dessus. C’est un peu un soulagement quand il voit la direction d’indiquée. « Tu es bien le seul. C'était trop tôt...Oups » Il peut pas s’empêcher un petit ricanement lui aussi. « Je suppose que t’en as plein d’autres des comme ça. » Chacun ses talents et ses prérogatives, après tout. Pour Chiranth, aujourd’hui, ce sera de faire le bureau des plaintes pour obtenir quelque chose d’un peu mieux pour Arthur. « Vas y Karen, je crois en toi !! » « Karen ? » Il répète avec sa plus belle impression de Bastian dépassé devant les termes techniques et autres memes. Il sait très bien ce qu’est une Karen, mais il préfère jouer les ignorants pour ne pas à s’outrer qu’Arthur ose le comparer à ces énergumènes alors qu’il essaie de rendre service. Quel culot, cette jeunesse.

« Merci Kar…Dev. » C’est qu’il allait continuer en plus, ce sale gosse. « De rien, je sais que c’est pas idéal. » Il reste quand même une sacrée frustration de ne pas avoir pu mieux faire. A Arthur, au final, de voir ce qu’il veut faire maintenant que l’option est sur la table. « On va faire comme ça, c’est mieux que rien, quasiment inespéré surtout s’ils prennent Nabab ! » Bien sûr qu’ils prennent Nabab, c’était bien le cœur du problème non ? Quoiqu’il en soit, Chiranth l’escorte jusqu’au guichet pour que les derniers détails soient réglés et que les vacances d’Arthur repartent sur des rails corrects. « D’ailleurs ton avion ? Ça fait quarante minutes que tu as dit qu’ils devaient donner des infos dans la demie-heure ? » Oups. « Ah oui, merde ! Bon, il y a pas eu d’appels au micro, donc c’est rassurant, mais faut que je rejoigne la porte d’embarcation quand même. Je peux te laisser là ? J’aurais bien aimé avoir plus de temps pour papoter, vraiment, mais promis juré on rattrapera ça au nouvel an. Ou au téléphone ! Envoie moi un message quand t’es bien arrivé, d’ailleurs. » Une accolade rapide après qu’il ait récupéré ses affaires pour dire au revoir à un vieil ami, le cœur plus léger et le moral au beau fixe après des retrouvailles pour lesquelles il remercierait presque celui qui a essayé de le voler. « Profite bien des fêtes, Arthur. »


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(#) Re: is it a dream ?     Jeu 27 Jan - 20:06

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(Décembre, NEW YORK) À voir la tête de Dev, Arthur doit faire fureur de ne pas rire parce qu’il comprend qu’il ne connaît pas ce terme. Bon, ce n’est pas grave, il va pas perdre son temps à lui expliquer ce que c’est une Karen et il sait qu’il va prendre la mouche après ça. Alors il fait un petit geste de la main pour dire que ce n’est pas grave, que ce n’est pas intéressant à raconter. Sauf que les habitudes ont vraiment la vie dure quand il l’appelle à nouveau Kar.. Allez, il va l’appeler Kardev quand il fait son drama pas possible tient. Arthur prie intérieurement qu’il aie cette occasion de l’appeler comme ça au Nouvel An.

Parce que là, ils vont se séparer.

Dans le fond, le jeune homme ne veut pas se séparer de lui. Il aurait aimé passer le reste de la journée avec son ancien entraineur. Il est là à le prendre dans ses bras. Il hésite pas à lui taper dans le dos, à le serrer fort en plus avant de le laisser partir. « Oui, j’enverrai un message, ne t’inquiète pas Dev. Toi aussi hein ! Tu m’enverras un message ! Ça va aller maintenant, je suis déjà un grand garçon, merci encore pour ton aide…! » Dit-il avec une petite voix, qui ne cache pas son émotion. Il arrête pas de gigoter la main pour lui dire au revoir et il reste là, à la même place, debout jusqu’à qu’il ne voie plus Dev.

Il reste encore là, debout, avec Nabab qui pialle à nouveau. Il attend qu’Arthur se mette à bouger un peu peut-être mais il est toujours là. À regarder le vide. Il se met à sourire doucement et puis il regarde Nabab. « J’ai vraiment de la chance non ? J’ai eu enfin l’occasion de dire autrement mes derniers mots à mon ancien entraineur… » Evidemment qu’il lui a dit merci pour son aide, pas pour l’avion, mais pour la vie. Il lui a fait un petit remerciement, parce que dans le fond. Arthur ne sait pas si c’est vraiment la dernière fois qu’il le voit, tous les deux, tout seuls. Son coeur se retrouve apaisé, il est aussi soulagé mais d’un côté, il a peur. Parce que ça fait maintenant deux immortels dont il connaît et il sait que ça va lui retomber dessus, mais d’un autre côté, il se sent plus en sécurité comme jamais… Et surtout.

Plus seul.


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